Actualités

La ministre Alda Greoli à la Conférence générale de l'UNESCO

Alda Greoli à la 39ème Conférence générale de l'Unesco (c) DGWBParis
Alda Greoli à la 39ème Conférence générale de l'Unesco (c) DGWBParis

Alda Greoli, Vice-présidente du Gouvernement de la FWB, représentait la Belgique à l’occasion de la 39ème session de la Conférence générale de l’UNESCO, l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture.

Celle-ci se tient à Paris depuis ce début de semaine, avec la participation des 195 Etats membres de l’Organisation.
 
La ministre Greoli a tout d’abord souhaité remercier la Directrice générale sortante, Irina Bokova et féliciter sa successeure, Audrey Azoulay, désignée par le Conseil exécutif.
 
Dans son intervention, au nom de la Belgique, elle a ensuite regretté qu’il n’ait pas été possible d’assurer une base suffisante de confiance et de volonté pour remédier à certains différends impliquant les Etats-Unis, qui ont annoncé qu’ils quitteraient l’UNESCO, rapidement suivis par Israël. La Belgique a appelé les Etats-Unis et l’UNESCO à instaurer une interaction constructive, saluant la décision encourageante prise par Washington de maintenir un rôle d’observateur.
 
Alda Greoli a conclu en soulignant le rôle majeur à jouer par l’UNESCO pour une « refondation » des sciences humaines, en affirmant le soutien de la Belgique au multilatéral, en tant que moyen indispensable pour déchiffrer la complexité humaine et culturelle de nos sociétés, et pour mieux en affronter les défis.
 
La Vice-présidente du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a par ailleurs présidé un événement parallèle, organisé à l’initiative de la Délégation Générale Wallonie-Bruxelles et de la Délégation permanente de la Belgique auprès de l’UNESCO, destiné à donner un suivi à la première Conférence mondiale des humanités (CMH), qui s’est tenue à Liège du 6 au 12 août 2017. L’objectif de celle-ci était de contribuer à une « refondation des humanités, ancrée dans leur responsabilité : celle de faire face à la complexité humaine et culturelle de nos sociétés, au sein d’une pluralité de cultures mondiales ». Nada Al Nashif, Directrice générale adjointe de l’Unesco, Adama Samassekou, Président de la 1è CMH et Paul-Emile Mottard, Président de la Fondation liégeoise qui a accueilli la CMH, ont pris tour à tour la parole avant de la céder aux nombreux intervenants des Etats membres présents à la Conférence.
 
Tous ont plaidé pour la continuité et ont souhaité qu’un suivi soit assuré, tant dans les Etats que dans les programmes de l’UNESCO.

Dernière mise à jour
17.11.2017 - 10:13
Retour