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Fabrice Murgia reçoit le Lion d'Argent à la Biennale de Venise

Copyright J. Van Belle

Né en 1983 à Verviers, Fabrice Murgia est un metteur en scène, auteur et comédien belge formé au Conservatoire de Liège. Résolument contemporaines, ses pièces témoignent d’un souci de mettre sur les plateaux des problématiques sociétales du XXIe siècle (la solitude qui pousse au crime ou au suicide, les travers des outils technologiques qui, censés nous permettre de communiquer, nous entravent, nous isolent).  

 

La Compagnie Artara regroupe un ensemble de performers, vidéastes, plasticiens et musiciens autour de ses créations – soucieux de témoigner du monde avec le regard et le langage de leur génération.

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Regards sur une jeune carrière

En 2009, Fabrice Murgia écrit et met en scène son premier spectacle, "Le chagrin des Ogres", pour le Festival de Liège. Il devient alors artiste associé du Théâtre National de Bruxelles. C'est dans ce cadre, et en coproduction avec le Festival de Liège, l'Ancre et la Maison de la Culture de Tournai qu'il crée les deux spectacles suivants: "LIFE:RESET / Chronique d'une ville épuisée", pièce muette, et "Dieu est un DJ", adapté du texte de Falk Richter, présenté au Festival PERSPECTIVES en 2011. Ces deux créations témoignent d'un discours générationnel, un rapport singulier au monde, un regard, un point de vue sur l'actualité d'une jeunesse dont est issue Fabrice Murgia.

 

En janvier 2012, l'artiste dévoile sa création "Exils", un spectacle qui ouvre l’ambitieux projet européen "Villes en scène / Cities on stage" qui réunit sept metteurs en scène européens autour de la question du "vivre ensemble" et de la multiculturalité dans les villes européennes. "Exils" c’est, au delà de la dimension politique, la tentative de représenter le sentiment d’exils de nos vies, effacement derrière un système.


En avril 2012, Murgia créé "Les enfants de Jéhovah" au Théâtre Vidy-Lausanne. Il s'attaque au sujet de la dérive sectaire. Inspiré par une lointaine histoire familiale, le jeune metteur en scène tente de comprendre la mécanique et les effets de l'endoctrinement chez les Témoins.


En juillet 2014, il participe au Festival In d'Avignon et présente sa nouvelle création "Notre peur de n'être", celle -ci reçoit un franc succès.
 

 

 

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