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Journée mondiale contre le travail des enfants: l'engagement de Wallonie-Bruxelles International

Contre le travail forcé des enfants, Wallonie-Bruxelles International s'implique tant sur le terrain qu'auprès des grandes instances internationales pour lutter contre la pauvreté et pour l'accès à l'éducation pour tous.

Depuis 2002, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) consacre la journée du 12 juin à sensibiliser chacun contre le travail des enfants. Elle organise cette année une semaine complète d’actions, partout dans le monde, du 10 au 17 juin.
 
Le travail des enfants est un terme large qui désigne le travail forcé, subi, dangereux qui engage la survie de l’enfant et souvent de sa famille.
 
Toutes les activités qui privent les enfants de la possibilité de jouer, d’apprendre, qui nuisent à leur dignité, leur développement physique et mental, celles qui les empêchent de réaliser leur potentiel, d’aller à l’école ou les mettent en danger, entrent dans la définition du concept de « travail des enfants ».
 
Cela concerne 152 millions d’enfants dans le monde dont la moitié d'entre eux exerce des activités dangereuses principalement dans le secteur agricole (70%).
 
Pour que nous puissions manger du riz, du cacao, du thé, des céréales ou de la viande, ces enfants manipulent des pesticides, utilisent des outils dangereux, portent des charges trop lourdes et surtout travaillent un nombre d’heures beaucoup trop conséquent.
 
Les régions d’Afrique et d’Asie-Pacifique obtiennent les deux premières places de ce mauvais classement : elles concentrent près de neuf enfants astreints au travail sur 10.
 
Parallèlement le travail des enfants est aussi présent sur le continent américain, en Europe, en Asie centrale et dans les États arabes. Aucune région du monde n’est épargnée.
 
L’OIT observe par ailleurs que l’importance du travail des enfants est plus marquée dans des pays à bas revenu.
Dans les régions pauvres, les parents et les enfants travaillent. C’est une question de survie.
Pourtant quand ils ont le choix, les parents préfèrent que leurs enfants profitent d'une jeunesse épanouie.
 
Où et comment agir ?
 
Partout et de toutes les façons pourrait-on répondre en suivant les recommandations de l’UNICEF et de l’OIT.
C’est-à-dire en aidant principalement à la réduction de la pauvreté et en améliorant les conditions et la qualité de l’éducation.
Ainsi un parent qui a les moyens de vivre et des conditions de travail décentes ne sera plus obligé de faire travailler son enfant.
Un enfant qui profite d’une éducation gratuite et de qualité a toutes les chances de devenir autonome et de profiter ensuite d’un travail, d’un revenu, d’une meilleure santé et d’une position sociale bénéfique pour lui, sa famille et sa communauté.
 
C’est pourquoi WBI intervient auprès de grandes organisations mondiales, en s’engageant financièrement aux côtés de l’UNESCO par exemple, pour lutter contre la déscolarisation des filles en Afrique subsaharienne.
 
Ou encore sur le terrain en renforçant sa coopération avec le Sénégal pour lutter contre la pauvreté, agir pour l’éducation ou protéger les enfants. En soutenant par exemple, la formation des jeunes footballeurs, leur éducation et leur intégration professionnelle sont renforcées et la tentation d’un exode périlleux est limitée.
 
La crise actuelle due à la pandémie de Covid-19 a des conséquences redoutables sur la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes et par conséquent sur les enfants.
Il est plus que jamais important de soutenir et de protéger les enfants les plus vulnérables contre le travail forcé en communiquant sur ce fléau.
 
Découvrez le Programme des activités de la semaine mondiale de lutte contre le travail des enfants du 10 au 17 juin 2021
 
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Dernière mise à jour
10.06.2021 - 15:07
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