Une équipe de chercheurs dirigée par la professeure de l'Université de Genève Anne-Claude Gavin et le chercheur d'AbbVie Viktor Lakics, ainsi que les premiers auteurs Katharina Beckenbauer et Karina Lindner, ainsi que des collègues du Laboratoire européen de biologie moléculaire et de l'Université de Zurich, ont récemment pu identifier de nouveaux mécanismes moléculaires qui expliquent comment la variante E4 de la polipoprotéine E (APOE), également appelée "APOE4", modifie le transport des lipides dans le cerveau et, par conséquent, favorise l'apparition de la maladie d'Alzheimer.
Il s'agit d'une découverte importante, car l'accumulation délétère qui en résulte de lipides potentiellement nocifs pourrait très bien constituer un contributeur important à la mort neuronale - une caractéristique de la maladie d'Alzheimer - et suggère ainsi que l'APOE4 a la capacité d'accélérer le processus pathologique de la maladie.
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Dernière mise à jour
31.03.2022 - 14:41
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