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Succès pour les Journées internationales du film féminin à Alger

Journées du film féminin

Organisées par l’Agence algérienne du rayonnement culturel (AARC), ces journées se sont déroulées jusqu’au 30 novembre. Trente scénaristes de 13 pays étaient représentés, dont l’Algérie, la Palestine, la Jordanie, l’Égypte, le Canada, la France, la Belgique et la Tunisie.

 

Le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, des artistes, des réalisatrices et des femmes de lettres d’Algérie et de pays arabes, à l’instar de Farida Saboundji, Mohamed Adjaïmi, Nadia Labidi, Zhour Ounissi, Baya Hachemi, ainsi que des réalisatrices palestiniennes ont assisté à la cérémonie d’ouverture. Dans ce cadre, le ministre de la Culture a salué l’organisation de ces journées, qualifiant celles-ci de "reconnaissance pour l’apport de la femme algérienne", ajoutant que le choix de la Palestine comme invité d’honneur constitue "une reconnaissance à la femme palestinienne militante".

 

L’ouverture de ces journées a également été marquée par un concert animé par l’Orchestre symphonique national dirigé par le maestro Rachid Saouli et la participation de la Chorale polyphonique d’Alger qui a joué des extraits de bandes originales de films algériens célèbres, à l’instar de l’Épopée de Cheikh Bouamama et l’Incendie.

 

Au programme: des ateliers de formation, des conférences ainsi que la projection de films documentaires et cours métrages ont été organisés.

 

Delphine Noëls, réalisatrice, a représenté Wallonie-Bruxelles. Elle a également animé une conférence sur "l’adaptation de roman".

 

Delphine Noëls est née à Liège en 1973. En 1990, elle suit les cours de candidature en philologie orientale (pour apprendre à décrypter les hiéroglyphes) à l'Université de Liège. Ensuite, elle s'inscrit à l'Académie des Beaux Arts (en peinture) de Liège et obtient son diplôme en 1996. C'est alors qu'elle s'oriente définitivement vers le cinéma en s'inscrivant à l'INSAS d'où elle sortira en 2001 munie d'un diplôme de réalisation. Actuellement, elle étudie la psychanalyse et s'intéresse à l'œuvre de Freud et de Lacan, les hiéroglyphes, le dessin, la peinture, la sculpture, le cinéma et la suite est logique. Elle est simplement passée des langues mortes à une langue vivante, mais son centre d'intérêt est resté le même: la face cachée, cryptée, obscure des choses. En 2005 et 2007, elle réalise ses premiers courts-métrages: "1 Clé pour 2" et "Ni oui ni nom", tous les deux multi-primés en festivals. Delphine a réalisé son premier long métrage, "Post-Partum", un thriller sur la maternité.