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Trois films de Wallonie-Bruxelles au FidMarseille

"Funérailles" de Boris Lehman (c) Dovfilm

Réalisé et produit par Boris Lehman, le documentaire Funérailles (de l’art de mourir) fait partie des 17 films sélectionnés dans la catégorie Compétition internationale. Il s’agit de sa première mondiale.

 

Comme son titre l’indique, ce documentaire s’interroge sur la mort. Comment filmer sa propre mort ? Comment la mettre en scène ? Au premier abord cela peut faire sourire et pourtant cette question concerne tout un chacun, même si l’on n’est pas cinéaste. Arrivé à un âge où l’on commence à faire ses valises pour l’au-delà, Boris Lehman se prépare à brûler sa vie, à jeter ce qu’il a collectionné et accumulé pendant plus d’un demi-siècle. Les livres, les vêtements, les films, tout doit, tout va disparaître, en cendres et en fumée.

 

Les documentaires Housewarming et La terre abandonnée ont quant à eux été sélectionnés dans la catégorie Ecrans parallèles.

 

Housewarming a été réalisé par Amir Borenstein et Effi Weiss, produit par La Chose à Trois Jambes (Amir Borenstein) et coproduit par le CBA (Centre de l’Audiovisuel à Bruxelles), La Chose à Trois Jambes, le Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie Bruxelles (FilmLab), Ora Film (Albanie), Argos, Ostrovsosky Family Fund et le Fonds Audiovisuel de Flandre (VAF).

 

Le documentaire est en compétition dans la section "Distorsions". En association avec la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique), celle-ci entend honorer la musicalité, importante, voire omniprésente, dans certaines réalisations cinématographiques. Housewarming se mesure à 23 autres films. La programmation est toujours en cours.

 

Vous souvenez-vous de Boucles d’or? Le conte de cette petite fille qui s’est perdue dans la forêt? Affamée, elle aboutit dans une petite maison dont la porte est ouverte, y entre, s’assoit sur leurs chaises, mange le porridge des trois ours laissé sur la table, puis, fatiguée, s’endort dans un de leurs lits. Housewarming est l’histoire d’une Boucles d’or contemporaine. Fatiguée de l’abondance, affamée d’un peu de faim, elle quitte le confort de son pays et part à la recherche du manque. Un jour elle arrive dans un endroit où elle ne trouve que de l’absence. Les maisons sont vides, pas de trace d’habitants. Il n’ y a pas de chaises, pas de tables, pas de lits. En fait, il n y a même pas de murs. 

 

La terre abandonnée a été réalisé par Gilles Laurent, produit par le Centre Vidéo de Bruxelles (CVB) et coproduit par TS Productions (FR).

 

Le documentaire concourt dans la section "Histoires de portrait" aux côtés de 25 films internationaux. Cette section offre une programmation hétéroclite de portraits cinématographiques et toujours en cours d’élaboration.

 

Tomioka est un village de 15.000 habitants à un jet de pierre de la centrale nucléaire de Fukushima. La population a fui cette zone brûlante de radiation. Matsumura san, au lendemain de l’accident, a choisi d'y rester. Il a ses raisons et une détermination infaillible. Au milieu de tous ces destins brisés, il a pris le parti de briser le destin. En l'accompagnant sur cette terre abandonnée, désormais connue de lui seul, nous allons à la rencontre de son territoire.

 

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