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"Je me tue à le dire" primé à Odessa!

(c) Novak Prod

Fin juillet, lors de la cérémonie de clôture de la 7ème édition du Festival International du Film d’Odessa, Xavier Seron a été sacré Meilleur réalisateur pour son film Je me tue à le dire. Ce dernier était présenté en Compétition internationale aux côtés de 12 autres longs métrages.

 

Michel a décidé d’arrêter de fumer. Pourtant ça ne l’empêchera pas de mourir. Il le sait. C’est inéluctable. Tout ça, c’est de la faute de sa mère. En lui donnant la vie, elle lui a donné la mort. Depuis qu’il a décidé de mettre en vente la maison familiale et de placer sa mère en maison de retraite, Michel commence à perdre des plaques de cheveux, une grosseur inquiétante est apparue à sa poitrine. Symptômes qui ne sont pas sans rappeler le cancer de sa mère. Désormais, Michel en est certain. Il est foutu. Et c’est précisément le moment qu’Aurélie choisit pour le quitter, emportant avec elle la moitié du mobilier. Aurélie ne le supporte plus. À vrai dire, elle en était presque venue à souhaiter sa mort.

 

Je me tue à le dire est produit par Novak Prod, avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de VOO et avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement Fédéral de Belgique et des investisseurs Tax Shelter.

 

Après des études de droit, Xavier Seron entre à l’Institut des Arts de Diffusion en 2001. En 2005, Rien d’insoluble, son film de fin d’études, est primé à de multiples reprises (notamment au FIFF) et sélectionné à la Mostra de Venise. En 2007, il réalise avec Christophe Hermans un court métrage de fiction intitulé Le Crabe. Le film est notamment sélectionné au festival Premiers Plans d’Angers et remporte au FIFF le prix du meilleur court de la compétition nationale. En 2008, il collabore à l’écriture du long métrage documentaire Les Parents de Christophe Hermans et coécrit En compagnie de la poussière, un court-métrage de Jacques Molitor (sélectionné au festival de Locarno). A la demande de Bouli Lanners, il réalise L’Eldorado selon Jean-Jacques, le making-of du film Eldorado. En 2011, il commet avec Méryl Fortunat-Rossi un court métrage éthologique et éthylique intitulé Mauvaise lune. Le film est nommé aux Magritte du cinéma belge et récompensé à diverses reprises (Jean-Jacques Rausin, qui tient le rôle principal, se voit décerner trois prix d’interprétation - dont un au FIFF). En 2014, il réalise avec Cédric Bourgeois Dreamcatchers, un documentaire sur des catcheurs belges. En 2015, il rempile avec Méryl Fortunat-Rossi. Leur nouvel opus, une fantaisie bucolique, s’intitule L’Ours Noir. Aujourd’hui, Xavier vient tout juste d’achever son premier long métrage de fiction Je me tue à le dire. Depuis 2012, il est professeur à l’IAD où il encadre des films de fin d’études.

 

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