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Adolphe Sax fêté au Festival de Jazz de Montreux

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Bicentenaire de la naissance du Belge Adolphe Sax fêté durant le Montreux Jazz Festival


En 2014, la Belgique fête le bicentenaire de la naissance du belge Adolphe Sax, inventeur du saxophone. Né à Dinant, ville située en Wallonie, Adolphe Sax aura marqué à tout jamais le jazz. Avec son exceptionnelle invention du saxophone, il révolutionnera le monde de la musique en proposant un instrument original aux timbres nouveaux ! Quoi de plus normal que de fêter cet anniversaire lors du Montreux Jazz Festival !
A cette occasion, le Royaume de Belgique et la Fédération Wallonie-Bruxelles  offriront ce samedi 5 juillet 2014, à la Ville de Montreux,  un saxophone géant, haut de 3 m.  Ce saxophone, décoré par l’artiste liégeois Fabrizio Borrini, sera installé en permanence à Montreux. 


L’événement sera rehaussé par un  grand rassemblement de saxophonistes organisé  par la Fédération Wallonie-Bruxelles en partenariat avec Selmer, fabricant de saxophones.
Près de 200 saxophonistes venus de toute la Suisse sont attendus le samedi 5 juillet 2014 à 15h à Montreux pour une parade qui débutera du Petit Palais (Fairmont-Montreux Palace) pour se diriger vers le Centre des Congrès 2m2c.


Après le mot de bienvenue du syndic de Montreux, des autorités du Royaume de Belgique et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, un concert inédit placé sous la direction d’Alain Crepin (professeur de saxophone au Conservatoire royal de Bruxelles) aura lieu vers 16h au Centre des Congrès 2m2c. Le concert est gratuit et durera environ 30 minutes. Les artistes belges Fabrizio Borrini et Selah Sue seront présents durant les festivités de ce samedi 5 juillet. Pour ceux qui souhaitent prolonger la soirée, Selah Sue sera en concert au Montreux Jazz Lab à 20h30.

 

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Adolphe Sax : ce Belge de génie qui inventa le saxophone


Adolphe Sax est né à Dinant (Wallonie/Belgique) le 6 novembre 1814. Dès son plus jeune âge, il s’initie auprès de son père à la facture instrumentale. Il cherche inlassablement à perfectionner les instruments de musique et plus particulièrement les instruments à vent (clarinette, basson, flûte de pan…). Il en améliore la justesse, la sonorité ainsi que la facilité de jeu. Faisant preuve d’un esprit inventif et d’une imagination hors du commun, il va progressivement porter à son actif la création de plusieurs familles d’instruments : les saxhorns, les saxtrombas, les saxtubas et bien sûr, les saxophones…
Après ses premiers pas à Bruxelles, Adolphe Sax part à Paris pour présenter ses instruments à Hector Berlioz et au chef d’orchestre François Antoine Habeneck. Il y recevra un accueil enthousiaste, plus particulièrement pour ses saxophones, et s’y installera définitivement en 1842. Il obtient de nombreuses médailles et diplômes aux expositions de l’industrie française et plus tard aux expositions universelles. Il reçoit la légion d’honneur et acquiert le titre de directeur de la musique particulièrement de l’empereur Napoléon III. On lui doit aussi la réforme des musiques militaires, ce qui lui vaut d’être considéré comme le père des harmonies et fanfares modernes. Personnalité aux multiples facettes, Adolphe Sax est aussi éditeur de musique, rédacteur d’une méthode de saxhorn, professeur de saxophone, organisateur de concerts, chef de fanfare de l’Opéra. Adolphe Sax meurt à Paris le 7 février 1894. Actuellement, les saxophones sont toujours fabriqués et produits par la Société  Selmer.

 

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Fabrizio Borrini


Né à Liège, en avril 1960, il y entame en dilettante l’Académie des Beaux-Arts avant de lui préférer l’atmosphère artistique du lieu. Très vite, il publie “Suplex et Caltex” aux éditions Magic Strip avant de tomber dans le monde de la publicité, du théâtre et de la télé. De génériques en décors, il reviendra finalement à ses premières amours il y a vingt ans en entrant au Journal Spirou. En 1995, le boulimique d’actions créatives se découvre une passion pour la peinture. Ses oeuvres nous emmènent en voyage, dans un monde imaginaire rempli de couleurs vives, de lumière, de douceur, de créatures délirantes, de rêveries… Tribales, symboliques, sa peinture est inclassable, on n’y voit ce que l’on veut à condition d’y croire. Les performances de Borrini sont nombreuses réalisées pour d’importants groupes publicitaires, grandes entreprises et institutions privées et publiques. Il est passé maître dans l’art de l’Act painting visuel et sonore. A Liège, l’habillage, avec son fils, de la Colonne des Croisiers au pied de la bibliothèque provinciale est l’une de ses actions majeure en la matière. Cette œuvre souvent assimilée malgré lui à du Street Art témoigne de son espoir qu’elle inspire d’autres artistes de s’investir dans leur ville et de contribuer avec résistance et persuasion de faire de Liège une " Barcelone du Nord".


Pour Dupuis, il réalisé la BD "Karma", une série où la poésie rimait avec mystère et aventure. Borrini et Jean-Louis Janssens livraient alors un univers extrêmement riche et original. Il prépare actuellement  "Nini Zombie", nouvelle série BD, réalisée en collaboration avec l’auteure parisienne, Lisette Morival. (sortie prévue en 2015). Spécialiste dans ce secteur, il était appelé en 2012 à participer à la Foire du Livre de Bruxelles en tant que coordinateur du pôle Bande Dessinée. Il en est devenu depuis lors le concepteur de la COMIX FACTORY et de l’IMAGINARIUM (avec Roberto Cassol et les DIRTY MONITOR). Il est aussi conseillé artistique pour "Kennes  Éditions“, la nouvelle maison d’édition BD et littérature jeunesse.

 

Renseignements : Rosanna Baledda, Délégation Wallonie-Bruxelles, 10 rue François Bonivard à 1201 Genève, Téléphone 022 715 39 70 – Email  walbru.geneve@ties.itu.int

 

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