Le Théâtre des Doms présente 11 spectacles au Festival "OFF" d'Avignon

Comme chaque année, de très nombreuses candidatures qui reflètent le dynamisme et l’excellence des scènes de Wallonie et de Bruxelles sont parvenues au Théâtre des Doms et 11 spectacles ont été sélectionnés. Parce qu’ils sont singuliers, variés et surprenants chacun à leur façon. Parce qu’ils étonnent et proposent un langage scénique fort, propre à notre fédération et à son identité artistique. Ces 11 spectacles, si différents les uns des autres, témoignent d’une vitalité et d’un épanouissement qui ne se dément pas.

Un premier festival mais aussi une première sélection pour son nouveau directeur, Alain Cofino Gomez. 

Découvrez le nouveau visage du Théâtre des Doms: Alain Cofino Gomez

Trois nouveautés !

• Un focus autour d’un artiste, dans un appartement qui lui est réservé pendant dix jours et dans lequel, seront reçus des spectateurs, en petit nombre, pour assister à des spectacles tout public. C’est Patrick Corillon et ses œuvres, scéniques et littéraires, issues notamment de "La vie en soi" qui seront mis à l’honneur. Tous les jours du 11 au 23 juillet (relâches les 13 et 21 juillet),

• Un artiste issu des arts visuels sera invité à résider dans les coulisses du théâtre et à témoigner par le dessin de l’effervescence du Festival aux Doms. Il s’exprimera sur une fresque exposée à l’accueil du théâtre, dans la cour. Il s’agit de William Henne. En résidence du 30 juin au 10 juillet, vernissage le 9 juillet,

• Un spectacle de plus aux Doms et c’est de la danse ! Il y aura donc deux spectacles de danse dans la programmation de ce Festival.

Programmation au Théâtre des Doms

• Going Home

​Texte et mise en scène: Vincent Hennebicq, avec Vincent Cahay, Dory Rugamba et François Sauveur à la musique / Production: Théâtre National-Bruxelles, KVS, Festival de Liège / Soutiens: La Chaufferie-Acte 1.

"Going Home" nous plonge, son et images à l’appui, dans l'existence cabossée de Michalak... Un jeune homme adopté par une famille autrichienne, embarqué dans une histoire chaotique de Salzbourg à Addis Abeba. L’histoire s'achève sur cette note d’espoir: un "Je suis heureux" jeté à la face de l’humanité comme un cri du cœur d’un homme qui veut se battre contre la fatalité.

• Happy Hour

De Mauro Paccagnella & Alessandro Bernardeschi / Conception, chorégraphie et interprétation: Mauro Paccagnella & Alessandro Bernardeschi / Production Wooshing Machine / Réalisé avec le soutien de WBI, WB T/D, Le Grand Studio et King's Fountain.

"Happy Hour" ou une heure de bonheur, une heure seulement. Dans cet espace où se rencontrent deux amis, tous deux danseurs depuis de longues années et s'accompagnant depuis plus de 20 ans, se posent alors la question de la limite. Cette limite infime qui réside entre danse et amitié, réalité et fiction. Question à deux balles comme ils disent, celle qui semble s'imposer lorsque l'on fait ce métier. Mais l'important n'est-il avant tout de rester humain? C'est justement ce désir qui guidera l'ensemble de cette proposition en 10 matières chorégraphiques.

• Nasha Moskva

De et par Marie Bos, Estelle Franco, Francesco Italiano / Co-mise en scène: Guillemette Laurent / Production: Théâtre Océan Nord / Avec le soutien de la SACD / Diffusion: AUDIENCE/Factory.

Trois êtres contemporains essaient de monter Les trois sœurs de Tchékhov en interprétant non seulement Olga, Macha et Irina mais aussi d'autres personnages qui composent la pièce. Réaliser ce spectacle, devient alors un jeu de miroir, l’enjeu d’une vie : trois sœurs, trois fous et trois acteurs coexistent, s’influencent, se contaminent comme pour recoller les morceaux d’une humanité perdue, comme une ultime possibilité d’exister.

• Mange tes ronces

De la compagnie Brigand Rouge / Mise en scène: Manah Depauw / Interprétation: Virginie Gardin, Théodora Ramaekers / Musique et bruitage: Jean-Luc Millot / Production: La Roseraie, Ccbw, Centre Culturel de Schaerbeek, La Fabrique de Théâtre, Boîte à clous Asbl.

Envoyé prendre un bol d’air chez sa grand-mère, Léopold doit débroussailler les fourrés grouillants de ronces. Il entend ricaner... et se pique ! Le soir tombe. Mamie Ronce prépare une soupe... Une soupe aux orties! À l’ombre des ronces urticantes et épineuses, se nichent la peur et ses chimères. Où trouver du réconfort quand on a six ans et que Mamie file les chocottes ? Un spectacle d’ombres qui assoit le spectateur sur des chardons ardents.

• J'habitais une petite maison sans grâce, j'aimais le boudin

Du Collectif Travaux Publics et du Théâtre Varia / D'après Spoutnik de Jean-Marie Piemme / Adaptation et réalisation: Philippe Jeusette et Virginie Thirion / Avec: Claire Bodson, Philippe Jeusette, Éric Ronsse / Soutien: Conseil de l’Aide aux Projets théâtraux.

La maison sans grâce, le boudin, la mère à ses fourneaux dans la cuisine, le père rentrant de l’usine, les oncles, les tantes, les Saint-Nicolas, l’entrée dans Bruxelles... L’homme sur scène convoque-t-il les lieux et les fantômes de son passé ou bien est-il hanté par eux ? Qu’importe. À travers les mots, les odeurs, les images et les bruits, c’est l’évocation d’une jeunesse au "pays de l’usine" qui s’esquisse et c’est l’histoire d’un homme d’aujourd’hui qui se dessine.

• Ils tenterent de fuir

​Écriture et mise en scène: Soufian El Boubsi et Joachim Olender / Avec: Nathalie Mellinger et Pierre Verplancken / Production: Théâtre de Namur, Centre Dramatique / Coproduction: Théâtre de la Vie.

Il était une fois un joli couple qui n’en avait jamais assez, jusqu’au jour où… Ils nous ressemblent, nous, le peuple imparfait qui rêve de possessions. Ils sont chacun de nous, les insatisfaits qui en veulent toujours plus, qui existent à travers ce qui leur appartient. Beaux et forts jusque dans la liste de leurs désirs inassouvis, ils sont tendres et fragiles jusque dans l’épuisement poétique du consumérisme. Cinquante ans après, que reste-t-il des "choses" et de la description clinique faite par Georges Pérec d'une société semblant atteindre les sommets de la consommation de masse ? Deux acteurs plongent dans l'œuvre pour y répondre: un joli couple qui n'en avait jamais assez, jusqu'au jour où...

• DECRIS-RAVAGE

​D'Adeline Rosenstein / Avec: Olindo Bolzan, Léa Drouet, Céline Ohrel, Isabelle Nouzha, Adeline Rosenstein / Production: Leïla Di Gregorio & Little Big Horn asbl / Avec l'aide de: CFWB - aide à la création théâtrale et CFWB - soutien aux lettres / Partenaires: Ausland - Berlin, Festival Premiers-Actes, Chartreuse, Théâtre Ocean Nord, Centre de Culture ABC, CCAM, Théâtre La Balsamine.

Série de conférences sur la question de Palestine de 1798 à nos jours, en six épisodes. Dans Décris-Ravage l’image est absente, c’est à tous de tout imaginer grâce aux gesticulations conférencières des 5 performeuses démystificatrices brillantes et généreuses. Avec tendresse et humour parfois, l’histoire meurtrie de cette partie de notre monde, s’égrène irrémédiablement, loin des surenchères et des outrances, presque chaleureusement.

• Les Vies en soi

Une production du CORRIDOR.

​Il s'agit de 4 récits-performances racontés par un plasticien généreux et savant. Des ovnis spectaculaires, menés par un maître de la proximité et du hors-jeu théâtral. Qautres oeuvres d'art faites de mots et d'images livrées en toute simplicité dans un atelier d'artiste non loin du Théâtre des Doms. 

Les 4 récits-performances: "Les images flottantes", "La rivière bien nommée", "Le Benshi d'Angers" et "L'appartement à trous". 

Programmation hors les murs

• Au CDC-Les Hivernales - Centre de Développement Chorégraphique, du 10 au 20 juillet (relâche le 15)

SÓ20: un spectacle de danse de As Palavas – Cie Claudio Bernardo / Conception et interprétation: Claudio Bernardo / Coproduction: Charleroi Danses / Soutien: Fédération Wallonie-Bruxelles, Service de la danse, Théâtre Varia, WBT/D, WBI, SACD Belgique / Avec l’aide de la Vila das Artes (Fortaleza, Brésil).

Confidence-solo, lancée à ceux qui veulent suivre la voie d'un choix ou entendre à quoi peut ressembler l'univers d'un chorégraphe. "Mon chemin continue d'être celui de la danse et, au bout d'une quarantaine de créations, cette danse que j'ai envie de raconter, finalement, me raconte. Ces pièces forment donc un puzzle. Elles ont souvent eu un impact déterminant sur ma personne parce qu’elles me révélaient à moi-même".

• Sur l'île Piot, en partenariat avec CIRCA et dans le cadre de "Midi-Pyrénées fait son cirque en Avignon!", du 9 au 20 juillet (une relâche)

HOM(M), une création acrobatiquement-jonglistique de Loïc Faure, Cie Jongloic / Mise en scène: Philippe Vande Weghe / Coproductions: MA Scène Nationale – Pays de Montbéliard, Maison de la Culture de Tournai – La Piste aux Espoirs (Tournai), Compagnie Les Argonautes / Soutiens: Hippodrome – Scène Nationale de Douai, Latitude 50°, Pôle des Arts du Cirque et de la Rue (Marchin), La Vénerie, Centre Culturel de Watermael-Boitsfort (Bruxelles), La Roseraie (Bruxelles), Centre Culturel du Brabant-Wallon (Court-St-Etienne), L’Espace Catastrophe, Centre International de Création des Arts du Cirque (Bruxelles), La Roseraie (Bruxelles), Provinciaal Domein Dommelhof – Theater Op De Markt (Neerpelt), Centre Culturel d’Engis (Engis), CircusCentrum (Gent), la SACD, ASBL Devenirs (Marchin), Théâtre des Doms (Avignon).

Ici, tout s’enchaîne comme dans un dessin animé des années 50. Un animal de jonglerie se confronte aux éléments qui ont décidé de ne pas lui laisser un moment de répit. Drôle, clownesque et virtuose, le spectaculaire donne vie aux objets qui virevoltent et réjouissent petits et grands.

• À l'AJMi, dans le cadre de l'opération "Têtes de Jazz"

Jazz for Kids: trois jazzmen s'adressent aux enfants et à tous ceux qui ont envie d'aimer le jazz. Ils ont pris le parti d'improviser à partir du seul répertoire de "standards" que les enfants connaissent tous: les comptines. Ils explorent ces trésors et en font leur terrain de jeu, tout en veillant à respecter les mélodies et à stimuler les oreilles, petites et grandes.