Pablo Henrard est diplômé de l'Ecole supérieure des Arts Visuels de La Cambre depuis juin dernier. Il a déjà eu l'occasion de se former aux côtés de Jean-Paul Lespagnard, Jean-Paul Gaultier à Paris et Olivier Theyskens à New-York. Aujourd'hui installé à Paris, il travaille pour Cédric Charlier.

Pour le Festival de Hyères, Pablo a présenté sa collection de fin d'études intitulée "Maelström".

"Je la redémarre, je l'approfondi et la perfectionne", explique-t-il. Il s'agit d'une collection masculine où son héros est le capitaine Némo. Fasciné par cet univers de fond marin, Pablo Henrard s'est attelé à recréer le vestiaire du marin solitaire. On y retrouve des costumes évoquant l'univers militaire, des coupes rallongées, des asymétries débridées, sans oublier le néoprène et les tissus transparents évoquant une plongée en eaux profondes.

Véritable tremplin professionnel, le Festival l'a sélectionné parmi les 10 finalistes.

"J'ai été très surpris mais aussi et surtout très content et flatté. J'ai pensé aux gens que j'aime, aux personnes qui me soutiennent et aussi au travail qui m'attendait dans les semaines à venir".

Du 25 au 28 avril, au coeur de la Villa Noailles, les créations des finalistes seront présentées au public et aux professionnels via trois défilés. Un seul candidat obtiendra le très convoité "Grand Prix du Festival de Hyères".

"J'attends de ce concours une plus grande visibilité. Même si La Cambre est déjà une excellente vitrine et une incroyable carte de visite, Hyères en est/sont d'autres. Je ne me projette pas du tout remportant ou non le concours. Etre sélectionné, faire partie des finalistes, représente déjà pour moi une incroyable victoire".

Son avenir ? Le jeune styliste le voit en train de se former auprès de gens d'expériences.  

Afin de promouvoir la mobilité des chercheurs étrangers (ou belges expatriés) vers la Belgique, le département des Programmes de recherche a mis en place deux nouveaux mécanismes permettant de financer l'accueil des meilleurs chercheurs du monde entier en Wallonie/Fédération Wallonie-Bruxelles.

Les programmes BEWARE FELLOWSHIPS (pour BElgium WAllonia REsearch) sont cofinancés à hauteur de 15 millions d’euros par le programme COFUND de l'Union Européenne (FP7 – Marie Curie Actions).

Deux mécanismes pour un même objectif: attirer ou rapatrier des chercheurs brillants en Wallonie afin de valoriser leur expertise tout en leur permettant d’acquérir de nouveaux talents.

• BEWARE FELLOWSHIPS Industry: Ce programme permettra l'octroi de 57 mandats sur 5 ans, mandats dont le but est de permettre à une PME ou un centre de recherche agréé de bénéficier de l'expertise de chercheurs étrangers (ou belges expatriés) hautement qualifiés afin d'encourager le processus d'innovation au sein de l'hôte wallon. L'appel a été lancé ce 21 janvier 2014, la date limite pour le dépôt des candidatures est fixée au 31 mars 2014 à 14h,
• BEWARE FELLOWSHIPS Academia: Ce programme est axé sur le transfert technologique, le projet s'étend également sur 5 ans et prévoit un total de 80 mandats pour des chercheurs en situation de mobilité afin de les attirer dans une université francophone, et ce en partenariat avec une entreprise wallonne. Sur les deux ans couverts par le mandat, 6 mois devront être passés en entreprise. L'appel sera lancé début février, la date limite pour le dépôt des candidatures sera fixée aux alentours du 15 avril 2014.

Contact: Didier Flagothier, didier.flagothier@spw.wallonie.be ou 081/33.45.27.

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La nouvelle plateforme appelée "Smart Data Innovation Lab" (SDIL) comprendra, dans un premier temps, des projets portant sur les domaines stratégiques de recherche que sont l'industrie 4.0, la politique énergétique, les villes intelligentes et la médecine personnalisée.

Les groupes de travail pour les quatre domaines de recherche sont dirigés à la fois par un représentant du milieu universitaire et un représentant de l'industrie.

Ces groupes décideront conjointement de la répartition des ressources de la plateforme entre les projets de recherche.

Les scientifiques auront accès à des données provenant de processus industriels, stockées en ligne de manière sécurisée. L'analyse des données ainsi que leur description et structuration se feront en étroite collaboration avec les partenaires commerciaux respectifs.

Le SDIL réunit différents partenaires: le Centre allemand de recherche sur l'intelligence artificielle (DFKI), la Société Fraunhofer, le Centre de recherche de Jülich, la Société pour l'informatique (Gesellschaft für Informatik - GI) et des industriels de premier plan tels que Bayer, Bosch, Microsoft Allemagne, SAP, Siemens et Software AG, Infineon ou encore Volkswagen.

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Contact: Mathieu Quintyn, Agent de Liaison scientifique de WBI pour l’Allemagne – m.quintyn@wbi.be

L'entité nouvellement créée doit servir de forum d'échange entre différents experts des médias, ainsi que des thèmes dérivés: la pratique et la politique des médias.

Le centre a pour rôle de relier les universitaires et les spécialistes de ces différents domaines.

L'IDE souhaite apporter des éléments aux débats éthiques existant sur les médias et s'approprier particulièrement la question de la vie privée sur le web.

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Onze millions d'euros du montant total seront alloués à trois projets dans les domaines de l'aéronautique, l'aérospatial et la sécurité.

Une des priorités de ces projets est la recherche future en matière de technologies non polluantes dans l'aéronautique.

Tout d'abord, le projet "AlgenFlugKraft" (carburants à partir d'algues pour l'aviation) consistera, pour les scientifiques, à exploiter les propriétés énergétiques des algues dans une perspective d'utilisation industrielle d'un nouveau biokérosène. Les micro-algues constituent la base de la production d'un nouveau biocarburant et comparées à d'autres plantes, elles montrent un meilleur rendement en biomasse. Afin d'assurer la production et d'observer la croissance des micro-algues, le campus Ludwig Bolköw d'Ottobrunn se verra doter de l' "Algentechnikum", un centre d'un montant de 10 millions d'euros financé par EADS et le Ministère bavarois de l'économie. Il s'agit d'un projet mené conjointement par EADS et l'Université technique de Munich (TUM). Le lancement des travaux de l'"Algentechnikum" a eu lieu en juillet 2013, pour une inauguration prévue en 2015.

Deux autres projets bénéficieront d'un soutien du ministère bavarois de l'économie: "PowerLab" et "EUROPAS".

Les experts prenant part au projet "PowerLab" travaillent sur des avions à propulsion hybride électrique.

Quant au projet "EUROPAS", il développe des drones électriques non habités dans le but de réaliser des vols de reconnaissance pour des missions civiles.

Les huit partenaires constituant le consortium à l'origine du Ludwig Bölkow Campus sont EADS, IABG, Siemens, l'Université technique de Munich, l'Université de la Bundeswehr, L'Ecole supérieure de sciences appliquées de Munich, la Bauhaus Luftfahrt et le Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR).

Contact: Mathieu Quintyn, Agent de Liaison scientifique de WBI pour l’Allemagne – m.quintyn@wbi.be

Ces éléments devraient permettre d'améliorer le rendement des onduleurs, qui sont, par exemple, utilisés pour les panneaux photovoltaïques.

Le projet HKK (haute fréquence et haute tension pour les composants d'onduleurs) vise à appliquer les avantages des éléments à commutation rapide dans le domaine des hautes tensions.

L'utilisation de ces composants permettrait d'améliorer le rendement et l'efficacité énergétique ainsi que de réduire les coûts de fabrication des onduleurs.

Les applications attendues peuvent se trouver dans les panneaux photovoltaïques mais aussi dans le secteur des scanners médicaux.

De nombreux partenaires travaillent sur ce projet, dont l'Institut Fraunhofer, pour les systèmes intégrés et la technologie des composants d'Erlangen, Siemens, l'Université de Kassel ou l'Institut Fraunhofer pour la fiabilité et la micro-intégration. La coordination du projet est assurée par l'entreprise SEMIKRON Elektronik.

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Ces nano-transporteurs, ou nano-vecteurs, devraient contenir des principes actifs utilisés principalement pour des thérapies anti-cancéreuses.

Les chercheurs de l’Université seront ainsi capables d'atteindre le tissu tumoral par l'intermédiaire de la circulation sanguine, puis assurer la libération de la substance à l'aide de la lumière dans la longueur d'onde proche de l'infrarouge.

L’objectif est de minimiser les effets secondaires associés au traitement du cancer et combattre de manière efficace la maladie.

Ce projet de recherche est financé par le Ministère fédéral de l'éducation et de la recherche (BMBF) à hauteur de 2,1 millions d'euros. Il est lié à l'Institut virtuel Helmholtz "matériaux multifonctionnels pour la médecine" et le nouveau Centre de recherche en collaboration, qui explore les aptitudes des nano-vecteurs.

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Parmi les disciplines et domaines financés figurent entre autres l'immunologie, la robotique, l'ostéopathie, l'industrie automobile, l'imagerie médicale, les fibres de carbone et la navigation par satellite.

Créée en 1990, la Fondation pour la recherche en Bavière a soutenu plus de 700 projets en accordant, depuis sa création, plus de 500 millions d'euros, soit en moyenne 20 millions d'euros par an.

Elle constitue un instrument économique au service du développement technologique de la Bavière, de sa compétitivité et sa visibilité au niveau international.

Contact: Mathieu Quintyn, Agent de Liaison scientifique de WBI pour l’Allemagne – m.quintyn@wbi.be