L’Union européenne stimule la mobilité étudiante, formatrice et fédératrice
Ces jeudi 29 février et vendredi 1er mars 2024, les Ministres européens en charge de l’enseignement supérieur se sont réunis au Palais d’Egmont, à Bruxelles, afin de se pencher sur un thème porteur d’intégration européenne : la mobilité diplômante des étudiants.
La mobilité étudiante représente l'un des projets les plus fédérateurs pour l'Union européenne et ses citoyens. Le programme Erasmus+, projet le plus visible et connu, offre des opportunités de développement personnel et répond aux besoins évolutifs des étudiants pour accroître leurs compétences.
La Présidence belge a souhaité ouvrir le dialogue pour permettre à chaque pays de s'exprimer sur les politiques de soutien à la mobilité étudiante, ainsi que sur les défis qu'ils rencontrent. Durant la réunion informelle, les États membres ont partagé des bonnes pratiques et ont exprimé leur volonté de renforcer les alliances européennes afin d’accroître l'attractivité de l'UE sur la scène internationale.
Retour au débutObjectifs de croissance et d'accessibilité
Durant la conférence de presse, la Directrice générale pour l’Education de la Commission européenne, Pia Ahrenkilde Hansen, a souligné l’importance de rendre les mobilités Erasmus+ toujours plus accessibles, inclusives, mais aussi durables. Elle a également souligné le succès du programme, qui permet chaque année à un nombre toujours plus grand de jeunes d’étudier à l’étranger.
A l’heure actuelle, environ 15% des étudiants européens font l’expérience d’une mobilité. La Commission souhaite fixer des objectifs ambitieux dans son prochain ‘Paquet sur l’enseignement supérieur’ et porter la mobilité des étudiants à 25% d’ici la fin de la décennie. La Commission va travailler sur sa nouvelle recommandation dans les prochaines semaines, afin qu’elle puisse être discutée lors du Conseil formel qui se déroulera en mai.
Retour au débutLes mobilités, source de créativité
Dans une des salles principales de l’historique Palais d’Egmont, une exposition a pris vie durant les deux journées de la réunion informelle. Les Ministres européens ont pu découvrir les œuvres d’étudiants de trois écoles d’art belge : L’Académie Royale des Beaux-Arts, La Cambre et L’ESA le75. Les créations étaient le fruit de leurs expériences en matière de mobilité étudiante et tissaient des liens entre apprentissage, langage, histoire et interculturalité. Les pièces ont été présentées par les étudiants eux-mêmes lors d’une session d’inauguration.
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Simplification de la reconnaissance des niveaux de diplôme
Depuis 2015, la Belgique et ses partenaires du Benelux, rejoins par les pays Baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) en 2019, se sont engagés dans un processus de reconnaissance automatique des niveaux de diplôme d’enseignement supérieur. Françoise Bertieaux, Ministre communautaire belge de l’enseignement supérieur, a profité de l’événement pour annoncer que le Traité portant sur cette reconnaissance des niveaux a récemment été ratifié par les Pays-Bas, qui viennent compléter la liste des pays l’ayant entériné dans leur législation nationale.
Ce Traité prendra pleinement effet à partir du 1er mai prochain, et permettra à de nombreux étudiants européens de ne pas devoir entamer des démarches administratives pour la reconnaissance du niveau de leur diplôme.
Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be
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