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20/03/2024
© European Union / Fred Guerdin

Dans la perspective des élections européennes et à la veille d’une réunion du Conseil européen, 3500 dirigeants locaux et régionaux de toute l’Europe se sont réunis à Mons en vue de façonner le programme de l’avenir de l’Europe, réaffirmant leur capacité à relever les défis au niveau local.

 

Lors du 10e sommet européen des régions et des villes, qui s’est tenu à Mons et qui a marqué le 30e anniversaire du Comité européen des régions (CdR), les dirigeants locaux et régionaux ont présenté une Déclaration au Premier Ministre Alexander De Croo représentant l’actuelle Présidence du Conseil de l’Union européenne. La « Déclaration de Mons » expose leurs priorités pour une Europe plus forte, plus juste et plus résiliente à l’avenir.

 

Les principales exigences de la Déclaration de Mons sont les suivantes :

  • La stimulation de l’investissement public : des ressources budgétaires renforcées sont nécessaires pour relever les défis actuels et futurs. Les investissements devraient être guidés par le principe consistant à «ne pas nuire à la cohésion » et par la reconnaissance continue de la politique de cohésion comme l’instrument de l’UE le plus important et le plus visible pour réduire les disparités, accroître la compétitivité de l’Union et catalyser une transformation innovante à long terme
  • Des solutions locales pour atteindre les objectifs climatiques : les collectivités locales et régionales devraient avoir un accès direct aux financements de l’UE pour mettre au point des solutions innovantes qui contribuent à la réalisation des objectifs du pacte vert, à la neutralité climatique et à la promotion du développement durable et de la prospérité économique
  • Des réponses aux besoins régionaux : toutes les politiques de l’Union devraient promouvoir l’égalité des chances, lutter contre la pauvreté, préserver l’emploi et garantir l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’ensemble des régions, en reconnaissant la diversité de leurs caractéristiques, y compris les régions rurales, urbaines et ultrapériphériques
  • L’élargissement et les réformes de l’UE : les dirigeants régionaux et locaux devraient être associés à la préparation des réformes de l’Union et au processus d’élargissement. La préparation de l’élargissement avec tous les pays candidats devrait s’appuyer sur le principe de partenariat et promouvoir la gouvernance à plusieurs niveaux et la décentralisation
  • La subsidiarité active : le Comité européen des régions devrait jouer un rôle plus important dans la structure institutionnelle de l’UE et dans le processus législatif. Il importe de renforcer le niveau local et régional de la démocratie européenne dans les futures réformes de l’Union par des réformes actives de la subsidiarité

 

Avant l’adoption de la Déclaration de Mons, les dirigeants des groupes politiques du Parlement européen et plusieurs de leurs candidats têtes de liste se sont adressés aux responsables politiques locaux et régionaux lors d’une séance consacrée aux élections européennes. Promouvoir l’engagement démocratique et contribuer à un débat public ouvert sur les défis auxquels l’UE est confrontée et les perspectives qui s’ouvrent à elle représentent les principaux objectifs du CdR pour inciter les citoyens européens à voter.

 

La Déclaration publiée au terme du sommet par les dirigeants locaux et régionaux constituera la position défendue par les régions et les villes auprès des dirigeants des institutions européennes et des chefs d’État et de gouvernement, qui se réuniront à Bruxelles les 21 et 22 mars, ainsi que dans la perspective des élections européennes.

 

Elio Di Rupo, Ministre-président de Wallonie, a souligné : "Nous avons besoin d'une Europe capable de rassembler toutes ses forces et de se mobiliser pour relever les défis actuels ! Et dans ce contexte, les régions, les villes et les autorités locales ont un rôle essentiel à jouer. A travers cette "Déclaration de Mons", nous affirmons notre ambition pour l'avenir de l'Europe : poursuivre la convergence économique et sociale entre les différentes régions d'Europe. C'est le principe même de la cohésion".

 

Vasco Alves Cordeiro, Président du Comité européen des régions, a affirmé : "Plus de 3 500 représentants locaux et régionaux se sont réunis à Mons pour exprimer leur engagement en faveur d'un avenir plus fort, plus équitable et plus résilient pour l'Europe. Les régions et les villes ne sont pas de simples exécutants des politiques de l'UE, nous sommes des acteurs à part entière du projet européen ayant le pouvoir de produire des résultats concrets pour les citoyens. Avec la Déclaration de Mons, nous appelons à un renforcement du rôle du Comité européen des régions dans l'élaboration de l'avenir de l'Europe".


Alexander De Croo, Premier Ministre de la Belgique, a déclaré : "Cette semaine, 27 dirigeants de l'UE échangeront sur la manière d'atteindre une Europe plus forte et plus juste à l'avenir. La Déclaration de Mons offre un signal fort pour un avenir où les régions et les villes font battre le cœur de l'Europe. Si nous sommes aujourd'hui unis dans la diversité, c'est grâce au travail de nos régions et de nos villes, à leur capacité à gérer cette diversité. Qu'il s'agisse du changement climatique ou de la transition numérique, les régions et les municipalités sont celles qui apportent des réponses aux besoins des citoyens et s'attaquent aux fractures. En ce moment, elles sont également décisives pour faire face au populisme et à l'idée que la politique est loin des citoyens, car elles peuvent accroître la transparence des décisions politiques et la proximité".

 

En savoir plus :
Déclaration de Mons
Site web du sommet
Protocole d’accord entre le CdR et le Parlement européen sur les élections européennes

Dans la perspective des élections européennes et à la veille d’une réunion du Conseil européen, 3500 dirigeants locaux et régionaux de toute l’Europe se sont réunis à Mons en vue de façonner le programme de l’avenir de l’Europe, réaffirmant leur capacité à relever les défis au niveau local.

 

Lors du 10e sommet européen des régions et des villes, qui s’est tenu à Mons et qui a marqué le 30e anniversaire du Comité européen des régions (CdR), les dirigeants locaux et régionaux ont présenté une Déclaration au Premier Ministre Alexander De Croo représentant l’actuelle Présidence du Conseil de l’Union européenne. La « Déclaration de Mons » expose leurs priorités pour une Europe plus forte, plus juste et plus résiliente à l’avenir.

 

Les principales exigences de la Déclaration de Mons sont les suivantes :

  • La stimulation de l’investissement public : des ressources budgétaires renforcées sont nécessaires pour relever les défis actuels et futurs. Les investissements devraient être guidés par le principe consistant à «ne pas nuire à la cohésion » et par la reconnaissance continue de la politique de cohésion comme l’instrument de l’UE le plus important et le plus visible pour réduire les disparités, accroître la compétitivité de l’Union et catalyser une transformation innovante à long terme
  • Des solutions locales pour atteindre les objectifs climatiques : les collectivités locales et régionales devraient avoir un accès direct aux financements de l’UE pour mettre au point des solutions innovantes qui contribuent à la réalisation des objectifs du pacte vert, à la neutralité climatique et à la promotion du développement durable et de la prospérité économique
  • Des réponses aux besoins régionaux : toutes les politiques de l’Union devraient promouvoir l’égalité des chances, lutter contre la pauvreté, préserver l’emploi et garantir l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’ensemble des régions, en reconnaissant la diversité de leurs caractéristiques, y compris les régions rurales, urbaines et ultrapériphériques
  • L’élargissement et les réformes de l’UE : les dirigeants régionaux et locaux devraient être associés à la préparation des réformes de l’Union et au processus d’élargissement. La préparation de l’élargissement avec tous les pays candidats devrait s’appuyer sur le principe de partenariat et promouvoir la gouvernance à plusieurs niveaux et la décentralisation
  • La subsidiarité active : le Comité européen des régions devrait jouer un rôle plus important dans la structure institutionnelle de l’UE et dans le processus législatif. Il importe de renforcer le niveau local et régional de la démocratie européenne dans les futures réformes de l’Union par des réformes actives de la subsidiarité

 

Avant l’adoption de la Déclaration de Mons, les dirigeants des groupes politiques du Parlement européen et plusieurs de leurs candidats têtes de liste se sont adressés aux responsables politiques locaux et régionaux lors d’une séance consacrée aux élections européennes. Promouvoir l’engagement démocratique et contribuer à un débat public ouvert sur les défis auxquels l’UE est confrontée et les perspectives qui s’ouvrent à elle représentent les principaux objectifs du CdR pour inciter les citoyens européens à voter.

 

La Déclaration publiée au terme du sommet par les dirigeants locaux et régionaux constituera la position défendue par les régions et les villes auprès des dirigeants des institutions européennes et des chefs d’État et de gouvernement, qui se réuniront à Bruxelles les 21 et 22 mars, ainsi que dans la perspective des élections européennes.

 

Elio Di Rupo, Ministre-président de Wallonie, a souligné : "Nous avons besoin d'une Europe capable de rassembler toutes ses forces et de se mobiliser pour relever les défis actuels ! Et dans ce contexte, les régions, les villes et les autorités locales ont un rôle essentiel à jouer. A travers cette "Déclaration de Mons", nous affirmons notre ambition pour l'avenir de l'Europe : poursuivre la convergence économique et sociale entre les différentes régions d'Europe. C'est le principe même de la cohésion".

 

Vasco Alves Cordeiro, Président du Comité européen des régions, a affirmé : "Plus de 3 500 représentants locaux et régionaux se sont réunis à Mons pour exprimer leur engagement en faveur d'un avenir plus fort, plus équitable et plus résilient pour l'Europe. Les régions et les villes ne sont pas de simples exécutants des politiques de l'UE, nous sommes des acteurs à part entière du projet européen ayant le pouvoir de produire des résultats concrets pour les citoyens. Avec la Déclaration de Mons, nous appelons à un renforcement du rôle du Comité européen des régions dans l'élaboration de l'avenir de l'Europe".


Alexander De Croo, Premier Ministre de la Belgique, a déclaré : "Cette semaine, 27 dirigeants de l'UE échangeront sur la manière d'atteindre une Europe plus forte et plus juste à l'avenir. La Déclaration de Mons offre un signal fort pour un avenir où les régions et les villes font battre le cœur de l'Europe. Si nous sommes aujourd'hui unis dans la diversité, c'est grâce au travail de nos régions et de nos villes, à leur capacité à gérer cette diversité. Qu'il s'agisse du changement climatique ou de la transition numérique, les régions et les municipalités sont celles qui apportent des réponses aux besoins des citoyens et s'attaquent aux fractures. En ce moment, elles sont également décisives pour faire face au populisme et à l'idée que la politique est loin des citoyens, car elles peuvent accroître la transparence des décisions politiques et la proximité".

 

En savoir plus :
Déclaration de Mons
Site web du sommet
Protocole d’accord entre le CdR et le Parlement européen sur les élections européennes

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19/03/2024
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DERNIER FILM DE YOLANDE MOREAU À HANOI ET À HO CHI MINH-VILLE À L’OCCASION DU 14ème FESTIVAL DU FILM FRANCOPHONE AU VIETNAM

 

 

La fiancée du poète de Yolande Moreau (2023, 103’) ouvrira la 14ème édition de ce Festival dans les deux grandes villes. Le film a obtenu des prix lors des Festivals internationaux.

Au total, six longs-métrages de fiction de différents pays francophones sont à l’affiche cette année.

 

LA FIANCÉE DU POÈTE

  • Entrée libre        
  • T16
  • Version originale en français, sous-titrée en anglais et en vietnamien
  • 22/03/2024, 19h30 
  • HANOI: Studio national du Film documentaire et scientifique, 465 Hoang Hoa Tham
  • HO CHI MINH-VILLE: DCiné Ben Thanh, 6 Mac Dinh Chi, Quan 1

 

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SYNOPSIS

Amoureuse de peinture et de poésie, Mireille s'accommode de son travail de serveuse à la cafétéria des Beaux-Arts de Charleville tout en vivant de petits larcins et de trafic de cartouches de cigarettes. N'ayant pas les moyens d'entretenir la grande maison familiale des bords de Meuse dont elle hérite, Mireille décide de prendre trois locataires. Trois hommes qui vont bouleverser sa routine et la préparer, sans le savoir, au retour du quatrième: son grand amour de jeunesse, le poète.

 

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RÉCOMPENSES

Festival du Film francophone d'Angoulême 2023: Prix du Meilleur Scénario

Festival International du Film francophone de Namur 2023: Prix du Public

Festival International du Film Grolandais de Toulouse: Amphore d’Or et Amphore du Peuple

 

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Pour plus d’informations:

Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam

Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi

Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 - Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org

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DERNIER FILM DE YOLANDE MOREAU À HANOI ET À HO CHI MINH-VILLE À L’OCCASION DU 14ème FESTIVAL DU FILM FRANCOPHONE AU VIETNAM

 

 

La fiancée du poète de Yolande Moreau (2023, 103’) ouvrira la 14ème édition de ce Festival dans les deux grandes villes. Le film a obtenu des prix lors des Festivals internationaux.

Au total, six longs-métrages de fiction de différents pays francophones sont à l’affiche cette année.

 

LA FIANCÉE DU POÈTE

  • Entrée libre        
  • T16
  • Version originale en français, sous-titrée en anglais et en vietnamien
  • 22/03/2024, 19h30 
  • HANOI: Studio national du Film documentaire et scientifique, 465 Hoang Hoa Tham
  • HO CHI MINH-VILLE: DCiné Ben Thanh, 6 Mac Dinh Chi, Quan 1

 

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SYNOPSIS

Amoureuse de peinture et de poésie, Mireille s'accommode de son travail de serveuse à la cafétéria des Beaux-Arts de Charleville tout en vivant de petits larcins et de trafic de cartouches de cigarettes. N'ayant pas les moyens d'entretenir la grande maison familiale des bords de Meuse dont elle hérite, Mireille décide de prendre trois locataires. Trois hommes qui vont bouleverser sa routine et la préparer, sans le savoir, au retour du quatrième: son grand amour de jeunesse, le poète.

 

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RÉCOMPENSES

Festival du Film francophone d'Angoulême 2023: Prix du Meilleur Scénario

Festival International du Film francophone de Namur 2023: Prix du Public

Festival International du Film Grolandais de Toulouse: Amphore d’Or et Amphore du Peuple

 

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Pour plus d’informations:

Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam

Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi

Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 - Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org

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18/03/2024
© European Union / Nicolas Lobet PRYZM

Le 10e sommet européen des régions et des villes, organisé conjointement par le Comité européen des régions et la Wallonie et réunissant un grand nombre de représentants régionaux et locaux, a été lancé le 18 mars à Mons. Les séances de cette première journée ont essentiellement porté sur les investissements de l’UE en faveur d’une transition juste, la crise climatique et une croissance inclusive.

 

Vasco Alves Cordeiro, Président du Comité européen des régions (CdR), Elio Di Rupo, Ministre-Président de Wallonie ainsi que plus de 3500 Maires, Conseillers, Ministres régionaux, représentants du Parlement européen, de la Commission européenne, des Gouvernements nationaux et de la société civile, ont débattu, avec des représentants mondiaux, européens et nationaux de premier plan, du rôle des collectivités régionales et locales et des questions transversales auxquelles sont confrontées les organisations locales du monde entier.

 

Ont notamment contribué au débat Roberta Metsola, Présidente du Parlement européen, António Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Fatimetou Abdel Malick, Présidente du conseil régional de Nouakchott et Présidente de la section «Afrique» de l’Organisation mondiale des cités et gouvernements locaux unis, Sérgio Aguiar, Président de l’Union nationale des législateurs d’État (Brésil), Brian Patrick Kennedy, Président de la Conférence nationale des législatures d’État (États-Unis), Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et Tetiana Yehorova-Lutsenko, Présidente du conseil régional de Kharkiv (Ukraine).

 

À onze semaines des élections européennes et quelques jours avant un Conseil européen crucial, ce sommet est l’occasion idéale pour les régions et les villes de présenter leur vision de l’avenir de l’Europe. Les principales priorités examinées aujourd’hui et visant à bâtir une Europe plus forte, plus juste et plus résiliente seront inscrites dans une déclaration qui sera remise mardi 19 marsà Alexander De Croo, Premier Ministre de la Belgique et représentant la présidence belge du Conseil de l’UE.

 

Le 10ème Sommet européen des régions et des villes marque le 30ème anniversaire du Comité européen des régions, l'assemblée politique des représentants locaux et régionaux au sein des institutions européennes. Plus de 3500 représentants locaux et régionaux de 59 pays et des 5 continents se réunissent pour discuter de la réponse infranationale aux défis mondiaux et pour appeler les dirigeants européens à s'assurer que toutes les politiques de l'UE soient ancrées au niveau local et régional, renforçant ainsi la légitimité démocratique et l'efficacité de l'UE.

 

Elio Di Rupo, Ministre-Président de Wallonie et membre du Comité européen des régions, a déclaré : « L’Europe fait aujourd’hui face à de grands bouleversements et de grandes menaces. Aucun Etat, région ou ville, seul, ne peut les relever de manière isolée. Nous sommes appelés à conjuguer toutes nos forces et en tant que pouvoirs locaux et régionaux, nous avons des atouts spécifiques : connaissance très fine du terrain, réactivité et flexibilité, etc. En plus d’être des relais très efficaces des décisions prises à des étages supérieurs, les villes et régions sont de puissants moteurs du changement, de modernisation, des investissements dans l’avenir et la protection des citoyens. Il est donc indispensable de mettre les villes et les régions au cœur du processus de décision européen. »

 

Le Bourgmestre de Mons, Nicolas Martin, a accueilli le Sommet : « Je suis heureux que la Ville de Mons puisse accueillir un évènement de cette ampleur, qui porte notamment sur des thématiques qui me sont chères, celles du développement territorial et économique. En tant qu’élu local, ces rencontres et ces partages d’expériences sont très précieux. »

 

Vasco Alves Cordeiro, Président du Comité européen des régions, a déclaré : « L'Europe n'existe que parce que les villes et les régions la font exister. Ce sommet ne marque pas seulement le 30ème anniversaire du Comité européen des régions, mais c'est aussi le moment où, pour la première fois, des dirigeants locaux et régionaux de tous les continents se réunissent pour discuter des défis mondiaux et proposer une vision pour l'avenir. Plus que jamais, nous montrons que le rôle des régions et des villes est essentiel pour renforcer la démocratie et relever les défis qui affectent la vie des gens dans le monde entier. »

 

Roberta Metsola, Présidente du Parlement européen, a déclaré dans un message vidéo: «Durant la pandémie, nous avons vu à quel point les collectivités locales et régionales sont importantes. Nous l’avons vu lorsque vous avez ouvert vos cœurs et vos foyers aux réfugiés ukrainiens, lorsque vous avez tout mis en œuvre pour fournir des milliers de générateurs électriques en signe d’espoir à l’Ukraine en guerre. Nous le voyons lorsque vous apportez votre soutien aux étudiants Erasmus, aux nouveaux arrivants et aux migrants. Les collectivités locales assurent non seulement le bon fonctionnement de tous les services publics, mais elles donnent également aux gouvernements centraux et aux institutions européennes des conseils sur la manière la plus efficace de protéger nos concitoyens.»

 

Antonio Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, a déclaré dans un message vidéo: «Notre monde est confronté à des événements peu réjouissants, des conflits et tensions géopolitiques, à la crise du coût de la vie qui creuse les inégalités en passant par la triple crise planétaire que constituent le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution. Les régions et les villes européennes sont en première ligne pour relever ces défis, et les dirigeants locaux jouent un rôle essentiel pour trouver des solutions à l’échelle mondiale. Nous avons besoin des régions et des villes pour construire des infrastructures résilientes, créer des emplois verts, promouvoir la diversité et nouer des liens sociaux solides au sein des collectivités. Nous avons besoin d’entendre votre voix et de bénéficier de votre participation active concernant des thématiques telles que la paix et la sécurité, la réforme de l’architecture financière mondiale, la gouvernance numérique, et bien d’autres encore.»

 

Le 10e sommet européen des régions et des villes, organisé conjointement par le Comité européen des régions et la Wallonie et réunissant un grand nombre de représentants régionaux et locaux, a été lancé le 18 mars à Mons. Les séances de cette première journée ont essentiellement porté sur les investissements de l’UE en faveur d’une transition juste, la crise climatique et une croissance inclusive.

 

Vasco Alves Cordeiro, Président du Comité européen des régions (CdR), Elio Di Rupo, Ministre-Président de Wallonie ainsi que plus de 3500 Maires, Conseillers, Ministres régionaux, représentants du Parlement européen, de la Commission européenne, des Gouvernements nationaux et de la société civile, ont débattu, avec des représentants mondiaux, européens et nationaux de premier plan, du rôle des collectivités régionales et locales et des questions transversales auxquelles sont confrontées les organisations locales du monde entier.

 

Ont notamment contribué au débat Roberta Metsola, Présidente du Parlement européen, António Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Fatimetou Abdel Malick, Présidente du conseil régional de Nouakchott et Présidente de la section «Afrique» de l’Organisation mondiale des cités et gouvernements locaux unis, Sérgio Aguiar, Président de l’Union nationale des législateurs d’État (Brésil), Brian Patrick Kennedy, Président de la Conférence nationale des législatures d’État (États-Unis), Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et Tetiana Yehorova-Lutsenko, Présidente du conseil régional de Kharkiv (Ukraine).

 

À onze semaines des élections européennes et quelques jours avant un Conseil européen crucial, ce sommet est l’occasion idéale pour les régions et les villes de présenter leur vision de l’avenir de l’Europe. Les principales priorités examinées aujourd’hui et visant à bâtir une Europe plus forte, plus juste et plus résiliente seront inscrites dans une déclaration qui sera remise mardi 19 marsà Alexander De Croo, Premier Ministre de la Belgique et représentant la présidence belge du Conseil de l’UE.

 

Le 10ème Sommet européen des régions et des villes marque le 30ème anniversaire du Comité européen des régions, l'assemblée politique des représentants locaux et régionaux au sein des institutions européennes. Plus de 3500 représentants locaux et régionaux de 59 pays et des 5 continents se réunissent pour discuter de la réponse infranationale aux défis mondiaux et pour appeler les dirigeants européens à s'assurer que toutes les politiques de l'UE soient ancrées au niveau local et régional, renforçant ainsi la légitimité démocratique et l'efficacité de l'UE.

 

Elio Di Rupo, Ministre-Président de Wallonie et membre du Comité européen des régions, a déclaré : « L’Europe fait aujourd’hui face à de grands bouleversements et de grandes menaces. Aucun Etat, région ou ville, seul, ne peut les relever de manière isolée. Nous sommes appelés à conjuguer toutes nos forces et en tant que pouvoirs locaux et régionaux, nous avons des atouts spécifiques : connaissance très fine du terrain, réactivité et flexibilité, etc. En plus d’être des relais très efficaces des décisions prises à des étages supérieurs, les villes et régions sont de puissants moteurs du changement, de modernisation, des investissements dans l’avenir et la protection des citoyens. Il est donc indispensable de mettre les villes et les régions au cœur du processus de décision européen. »

 

Le Bourgmestre de Mons, Nicolas Martin, a accueilli le Sommet : « Je suis heureux que la Ville de Mons puisse accueillir un évènement de cette ampleur, qui porte notamment sur des thématiques qui me sont chères, celles du développement territorial et économique. En tant qu’élu local, ces rencontres et ces partages d’expériences sont très précieux. »

 

Vasco Alves Cordeiro, Président du Comité européen des régions, a déclaré : « L'Europe n'existe que parce que les villes et les régions la font exister. Ce sommet ne marque pas seulement le 30ème anniversaire du Comité européen des régions, mais c'est aussi le moment où, pour la première fois, des dirigeants locaux et régionaux de tous les continents se réunissent pour discuter des défis mondiaux et proposer une vision pour l'avenir. Plus que jamais, nous montrons que le rôle des régions et des villes est essentiel pour renforcer la démocratie et relever les défis qui affectent la vie des gens dans le monde entier. »

 

Roberta Metsola, Présidente du Parlement européen, a déclaré dans un message vidéo: «Durant la pandémie, nous avons vu à quel point les collectivités locales et régionales sont importantes. Nous l’avons vu lorsque vous avez ouvert vos cœurs et vos foyers aux réfugiés ukrainiens, lorsque vous avez tout mis en œuvre pour fournir des milliers de générateurs électriques en signe d’espoir à l’Ukraine en guerre. Nous le voyons lorsque vous apportez votre soutien aux étudiants Erasmus, aux nouveaux arrivants et aux migrants. Les collectivités locales assurent non seulement le bon fonctionnement de tous les services publics, mais elles donnent également aux gouvernements centraux et aux institutions européennes des conseils sur la manière la plus efficace de protéger nos concitoyens.»

 

Antonio Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, a déclaré dans un message vidéo: «Notre monde est confronté à des événements peu réjouissants, des conflits et tensions géopolitiques, à la crise du coût de la vie qui creuse les inégalités en passant par la triple crise planétaire que constituent le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution. Les régions et les villes européennes sont en première ligne pour relever ces défis, et les dirigeants locaux jouent un rôle essentiel pour trouver des solutions à l’échelle mondiale. Nous avons besoin des régions et des villes pour construire des infrastructures résilientes, créer des emplois verts, promouvoir la diversité et nouer des liens sociaux solides au sein des collectivités. Nous avons besoin d’entendre votre voix et de bénéficier de votre participation active concernant des thématiques telles que la paix et la sécurité, la réforme de l’architecture financière mondiale, la gouvernance numérique, et bien d’autres encore.»

 

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18/03/2024
détail affiche Ecocide: changer ou disparaître

Dans le cadre de la "Semaine de Films internationaux sur la Nature 2024 au Vietnam", organisée du 21 au 29 mars par Keep Vietnam Clean, la  Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam propose trois projections du documentaire Ecocide: changer ou disparaître! en présence des auteurs du film.

 

D’ici 2050, près d’un quart des espèces animales et végétales auront disparu en raison des activités humaines. Aujourd'hui, l’effondrement de la biodiversité est une urgence planétaire. Elle confronte l'homme à une question fondamentale, celle du droit du vivant. Au fil de rencontres aux quatre coins de la planète, ce film, explorant l’air, l’eau et la terre dévastés retisse des liens oubliés. Il nous rappelle combien chaque forme de vie est essentielle à la survie de toutes. Sous forme d’un procès-fiction sur les crimes d’écocide, il nous confronte aux changements de consciences individuels et collectifs indispensables pour transformer nos sociétés et sauver notre planète.

Programme à Hanoi

En présence de deux auteurs du film: Yvan Jacques Beck  et José Javier Paniagua Garcia

  • Le 21 mars 2024 à 19:30 

Studio national du Film documentaire et scientifique, 465 Hoàng Hoa Thám             

  • Le 25 mars 2024 à 09:30 

Université des Sciences sociales et humaines, 336 Nguyễn Trãi

  • Le 25 mars 2024 à 15:30

British International School, Route Hoa Lan, Vinhomes Riverside, Long Biên

 

Entrée libre

Version originale, sous-titrée en anglais et en vietnamien

 

Pour plus d’informations:

Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam

Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi

Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 - Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org

 

Dans le cadre de la "Semaine de Films internationaux sur la Nature 2024 au Vietnam", organisée du 21 au 29 mars par Keep Vietnam Clean, la  Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam propose trois projections du documentaire Ecocide: changer ou disparaître! en présence des auteurs du film.

 

D’ici 2050, près d’un quart des espèces animales et végétales auront disparu en raison des activités humaines. Aujourd'hui, l’effondrement de la biodiversité est une urgence planétaire. Elle confronte l'homme à une question fondamentale, celle du droit du vivant. Au fil de rencontres aux quatre coins de la planète, ce film, explorant l’air, l’eau et la terre dévastés retisse des liens oubliés. Il nous rappelle combien chaque forme de vie est essentielle à la survie de toutes. Sous forme d’un procès-fiction sur les crimes d’écocide, il nous confronte aux changements de consciences individuels et collectifs indispensables pour transformer nos sociétés et sauver notre planète.

Programme à Hanoi

En présence de deux auteurs du film: Yvan Jacques Beck  et José Javier Paniagua Garcia

  • Le 21 mars 2024 à 19:30 

Studio national du Film documentaire et scientifique, 465 Hoàng Hoa Thám             

  • Le 25 mars 2024 à 09:30 

Université des Sciences sociales et humaines, 336 Nguyễn Trãi

  • Le 25 mars 2024 à 15:30

British International School, Route Hoa Lan, Vinhomes Riverside, Long Biên

 

Entrée libre

Version originale, sous-titrée en anglais et en vietnamien

 

Pour plus d’informations:

Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam

Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi

Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 - Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org

 

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14/03/2024

Doowy est un groupe musical francophone basé à Bruxelles, dont le style mêle habilement des influences rétro et modernes. Leur musique est fortement inspirée par la city pop japonaise et la disco des années 70/80, avec des touches contemporaines d'électro pop

Cette combinaison offre une ambiance unique, évoquant la douceur des couchers de soleil à travers des sonorités organiques de batterie et de synthétiseurs analogiques.

06/03/2024
© Belgian Presidency of the Council of the EU 2024 / SPW - A.Coppens

Bien que le logement soit une compétence qui relève des États membres, l’Union européenne peut avoir un rôle à jouer et intervenir sur les questions liées à la matière de différentes façons. Elle peut le faire par l’intermédiaire de la politique de Cohésion économique et sociale, notamment grâce à des fonds pour rénover les bâtiments, ou encore par des mesures qui influencent indirectement la politique du logement, comme des mesures d’actions environnementales, d’aménagement du territoire, de construction durable, etc.

 

Enfin, l’UE peut attirer l’attention de la Commission européenne sur les problématiques liées au logement, et c’est ce qui a été fait durant la conférence ministérielle du 05 mars organisée par la Présidence belge.

 

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Un défi à l’échelle de l’Europe

 

L'accessibilité au logement est un défi croissant partout dans l'Union européenne. Si l'on considère les marchés du logement à travers l'UE de 2010 à 2022, les loyers moyens ont augmenté de 19 % et les prix des logements de 47 %. En 2022, près d'une personne sur dix était confrontée à une charge de logement excessive, c'est-à-dire qu'elle vivait dans un ménage où le total des coûts de logement représentait plus de 40 % du revenu disponible total.

 

De plus, comme l’a rappelé le président du Comité économique et social européen (CESE), Oliver Röpke durant la conférence de presse, environ 900 000 personnes sont sans domicile dans l’Union européenne. « L'Europe traverse une crise du logement. Nous devons agir dès maintenant et de manière audacieuse (…) La réponse de l'Europe à cette crise doit être accompagnée d'un financement approprié – à court et à long terme – pour ouvrir la voie vers un logement plus durable, abordable et décent pour tous. »

 

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Plus de logements abordables et durables

 

Les logements font partie des premiers émetteurs de pollution, 30% des émissions de gaz à effet de serre proviennent en effet des habitations. Afin de diminuer leur impact sur la planète, de nombreux immeubles doivent être rénovés, ce qui entraîne d’importants coûts publics et privés. Face à ces enjeux financiers colossaux, l’UE doit investir.

 

Durant la réunion, les Ministres ont principalement échangé sur les programmes de rénovation et de construction résiliente, en phase avec le changement climatique, et à propos de la diversification des sources de financement pour la création de logements abordables et sociaux. 

 

À l’issue de ces échanges, les Ministres ont signé la ‘Déclaration de Liège’, qui appelle à un nouveau pacte européen pour le logement abordable et social, ainsi qu’à l’organisation d’un sommet annuel européen dédié. Un des points clefs de cette déclaration est la création d’une plateforme européenne pour soutenir les partenariats visant à mettre fin à l’exclusion en matière logement.

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L’accès au logement à l’agenda européen

 

Durant plus de dix ans, il n’y avait plus eu d’événements européens sur la thématique du logement. C’est la France qui, durant sa présidence en 2022, a relancé la dynamique et organisé une conférence à Nice, qui a débouché sur la ‘Déclaration de Nice’ dans laquelle les États membres se sont engagés à faire perdurer les rencontres européennes sur le logement. Les Présidences suivantes ont toutes organisées des événements autour de la matière, et la Déclaration de Liège, signée ce mardi 05 mars 2024, se base sur le travail commencé par la Présidence espagnole à Gijón.

 

Pour le ministre wallon Christophe Collignon, qui a présidé la réunion : « L'accès à un logement abordable et décent est un élément crucial du développement économique et de l'intégration de l'Union européenne. Même dans le cadre d’une compétence nationale qui doit s’exercer au plus près des besoins, l'Union européenne occupe une place essentielle dans la vie de ses citoyens !”

    

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

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Bien que le logement soit une compétence qui relève des États membres, l’Union européenne peut avoir un rôle à jouer et intervenir sur les questions liées à la matière de différentes façons. Elle peut le faire par l’intermédiaire de la politique de Cohésion économique et sociale, notamment grâce à des fonds pour rénover les bâtiments, ou encore par des mesures qui influencent indirectement la politique du logement, comme des mesures d’actions environnementales, d’aménagement du territoire, de construction durable, etc.

 

Enfin, l’UE peut attirer l’attention de la Commission européenne sur les problématiques liées au logement, et c’est ce qui a été fait durant la conférence ministérielle du 05 mars organisée par la Présidence belge.

 

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Un défi à l’échelle de l’Europe

 

L'accessibilité au logement est un défi croissant partout dans l'Union européenne. Si l'on considère les marchés du logement à travers l'UE de 2010 à 2022, les loyers moyens ont augmenté de 19 % et les prix des logements de 47 %. En 2022, près d'une personne sur dix était confrontée à une charge de logement excessive, c'est-à-dire qu'elle vivait dans un ménage où le total des coûts de logement représentait plus de 40 % du revenu disponible total.

 

De plus, comme l’a rappelé le président du Comité économique et social européen (CESE), Oliver Röpke durant la conférence de presse, environ 900 000 personnes sont sans domicile dans l’Union européenne. « L'Europe traverse une crise du logement. Nous devons agir dès maintenant et de manière audacieuse (…) La réponse de l'Europe à cette crise doit être accompagnée d'un financement approprié – à court et à long terme – pour ouvrir la voie vers un logement plus durable, abordable et décent pour tous. »

 

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Plus de logements abordables et durables

 

Les logements font partie des premiers émetteurs de pollution, 30% des émissions de gaz à effet de serre proviennent en effet des habitations. Afin de diminuer leur impact sur la planète, de nombreux immeubles doivent être rénovés, ce qui entraîne d’importants coûts publics et privés. Face à ces enjeux financiers colossaux, l’UE doit investir.

 

Durant la réunion, les Ministres ont principalement échangé sur les programmes de rénovation et de construction résiliente, en phase avec le changement climatique, et à propos de la diversification des sources de financement pour la création de logements abordables et sociaux. 

 

À l’issue de ces échanges, les Ministres ont signé la ‘Déclaration de Liège’, qui appelle à un nouveau pacte européen pour le logement abordable et social, ainsi qu’à l’organisation d’un sommet annuel européen dédié. Un des points clefs de cette déclaration est la création d’une plateforme européenne pour soutenir les partenariats visant à mettre fin à l’exclusion en matière logement.

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L’accès au logement à l’agenda européen

 

Durant plus de dix ans, il n’y avait plus eu d’événements européens sur la thématique du logement. C’est la France qui, durant sa présidence en 2022, a relancé la dynamique et organisé une conférence à Nice, qui a débouché sur la ‘Déclaration de Nice’ dans laquelle les États membres se sont engagés à faire perdurer les rencontres européennes sur le logement. Les Présidences suivantes ont toutes organisées des événements autour de la matière, et la Déclaration de Liège, signée ce mardi 05 mars 2024, se base sur le travail commencé par la Présidence espagnole à Gijón.

 

Pour le ministre wallon Christophe Collignon, qui a présidé la réunion : « L'accès à un logement abordable et décent est un élément crucial du développement économique et de l'intégration de l'Union européenne. Même dans le cadre d’une compétence nationale qui doit s’exercer au plus près des besoins, l'Union européenne occupe une place essentielle dans la vie de ses citoyens !”

    

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

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01/03/2024
Exposition d'étudiants d'écoles d'art belges au Palais d'Egmont © Belgian Presidency of the Council of the European Union / Julien Nizet

Ces jeudi 29 février et vendredi 1er mars 2024, les Ministres européens en charge de l’enseignement supérieur se sont réunis au Palais d’Egmont, à Bruxelles, afin de se pencher sur un thème porteur d’intégration européenne : la mobilité diplômante des étudiants.

La mobilité étudiante représente l'un des projets les plus fédérateurs pour l'Union européenne et ses citoyens. Le programme Erasmus+, projet le plus visible et connu, offre des opportunités de développement personnel et répond aux besoins évolutifs des étudiants pour accroître leurs compétences.

 

La Présidence belge a souhaité ouvrir le dialogue pour permettre à chaque pays de s'exprimer sur les politiques de soutien à la mobilité étudiante, ainsi que sur les défis qu'ils rencontrent. Durant la réunion informelle, les États membres ont partagé des bonnes pratiques et ont exprimé leur volonté de renforcer les alliances européennes afin d’accroître l'attractivité de l'UE sur la scène internationale.

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Objectifs de croissance et d'accessibilité

 

Durant la conférence de presse, la Directrice générale pour l’Education de la Commission européenne, Pia Ahrenkilde Hansen, a souligné l’importance de rendre les mobilités Erasmus+ toujours plus accessibles, inclusives, mais aussi durables. Elle a également souligné le succès du programme, qui permet chaque année à un nombre toujours plus grand de jeunes d’étudier à l’étranger.

 

A l’heure actuelle, environ 15% des étudiants européens font l’expérience d’une mobilité. La Commission souhaite fixer des objectifs ambitieux dans son prochain ‘Paquet sur l’enseignement supérieur’ et porter la mobilité des étudiants à 25% d’ici la fin de la décennie. La Commission va travailler sur sa nouvelle recommandation dans les prochaines semaines, afin qu’elle puisse être discutée lors du Conseil formel qui se déroulera en mai.

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Les mobilités, source de créativité

 

Dans une des salles principales de l’historique Palais d’Egmont, une exposition a pris vie durant les deux journées de la réunion informelle. Les Ministres européens ont pu découvrir les œuvres d’étudiants de trois écoles d’art belge : L’Académie Royale des Beaux-Arts, La Cambre et L’ESA le75. Les créations étaient le fruit de leurs expériences en matière de mobilité étudiante et tissaient des liens entre apprentissage, langage, histoire et interculturalité. Les pièces ont été présentées par les étudiants eux-mêmes lors d’une session d’inauguration.

 

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Simplification de la reconnaissance des niveaux de diplôme 

Depuis 2015, la Belgique et ses partenaires du Benelux, rejoins par les pays Baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) en 2019, se sont engagés dans un processus de reconnaissance automatique des niveaux de diplôme d’enseignement supérieur. Françoise Bertieaux, Ministre communautaire belge de l’enseignement supérieur, a profité de l’événement pour annoncer que le Traité portant sur cette reconnaissance des niveaux a récemment été ratifié par les Pays-Bas, qui viennent compléter la liste des pays l’ayant entériné dans leur législation nationale.

 

Ce Traité prendra pleinement effet à partir du 1er mai prochain, et permettra à de nombreux étudiants européens de ne pas devoir entamer des démarches administratives pour la reconnaissance du niveau de leur diplôme.

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

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Ces jeudi 29 février et vendredi 1er mars 2024, les Ministres européens en charge de l’enseignement supérieur se sont réunis au Palais d’Egmont, à Bruxelles, afin de se pencher sur un thème porteur d’intégration européenne : la mobilité diplômante des étudiants.

La mobilité étudiante représente l'un des projets les plus fédérateurs pour l'Union européenne et ses citoyens. Le programme Erasmus+, projet le plus visible et connu, offre des opportunités de développement personnel et répond aux besoins évolutifs des étudiants pour accroître leurs compétences.

 

La Présidence belge a souhaité ouvrir le dialogue pour permettre à chaque pays de s'exprimer sur les politiques de soutien à la mobilité étudiante, ainsi que sur les défis qu'ils rencontrent. Durant la réunion informelle, les États membres ont partagé des bonnes pratiques et ont exprimé leur volonté de renforcer les alliances européennes afin d’accroître l'attractivité de l'UE sur la scène internationale.

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Objectifs de croissance et d'accessibilité

 

Durant la conférence de presse, la Directrice générale pour l’Education de la Commission européenne, Pia Ahrenkilde Hansen, a souligné l’importance de rendre les mobilités Erasmus+ toujours plus accessibles, inclusives, mais aussi durables. Elle a également souligné le succès du programme, qui permet chaque année à un nombre toujours plus grand de jeunes d’étudier à l’étranger.

 

A l’heure actuelle, environ 15% des étudiants européens font l’expérience d’une mobilité. La Commission souhaite fixer des objectifs ambitieux dans son prochain ‘Paquet sur l’enseignement supérieur’ et porter la mobilité des étudiants à 25% d’ici la fin de la décennie. La Commission va travailler sur sa nouvelle recommandation dans les prochaines semaines, afin qu’elle puisse être discutée lors du Conseil formel qui se déroulera en mai.

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Les mobilités, source de créativité

 

Dans une des salles principales de l’historique Palais d’Egmont, une exposition a pris vie durant les deux journées de la réunion informelle. Les Ministres européens ont pu découvrir les œuvres d’étudiants de trois écoles d’art belge : L’Académie Royale des Beaux-Arts, La Cambre et L’ESA le75. Les créations étaient le fruit de leurs expériences en matière de mobilité étudiante et tissaient des liens entre apprentissage, langage, histoire et interculturalité. Les pièces ont été présentées par les étudiants eux-mêmes lors d’une session d’inauguration.

 

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Simplification de la reconnaissance des niveaux de diplôme 

Depuis 2015, la Belgique et ses partenaires du Benelux, rejoins par les pays Baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) en 2019, se sont engagés dans un processus de reconnaissance automatique des niveaux de diplôme d’enseignement supérieur. Françoise Bertieaux, Ministre communautaire belge de l’enseignement supérieur, a profité de l’événement pour annoncer que le Traité portant sur cette reconnaissance des niveaux a récemment été ratifié par les Pays-Bas, qui viennent compléter la liste des pays l’ayant entériné dans leur législation nationale.

 

Ce Traité prendra pleinement effet à partir du 1er mai prochain, et permettra à de nombreux étudiants européens de ne pas devoir entamer des démarches administratives pour la reconnaissance du niveau de leur diplôme.

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

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29/02/2024
Extrait données essentielles in https://www.unwomen.org/fr/get-involved/international-womens-day (c) ONU Femmes

La journée du 8 mars est devenue un marronnier comme un autre. Chaque année, nous parlons des femmes, de leurs droits, des combats passés, actuels et à venir. Chaque 8 mars, les journaux, les institutions, le politique et même les collègues expriment leur soutien aux femmes, montrant le chemin parcouru et le rude avenir encore à construire.

 

Chaque année, nous lisons les mêmes témoignages et les mêmes chiffres qui révèlent les mêmes différences de traitement. Nous participons à des débats où les écarts et les difficultés que rencontrent les femmes sont expertisés. Quelques semaines avant le 8 mars, la panique gagne les rédactions : que pourrait-on encore écrire qui n’a déjà été écrit, révéler qui n’a déjà été expliqué, prouver qui n’a déjà été martelé des centaines de fois ?

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Et si on démontrait l’intérêt stratégique d’investir en faveur des femmes ?

Selon ONU femmes, plus les femmes ont la possibilité de travailler et d'être autonommes financièrement, plus l'économie prospère. L'organisation le démontre à travers quelques faits et chiffres édifiants sur les avantages de l’autonomisation économique des femmes.

 

  • Si le taux d’emploi rémunéré des femmes était le même que celui des hommes, le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis augmenterait de 9 pour cent, celui de la zone euro de 13 pour cent et celui du Japon, de 16 pour cent.
  • Dans 15 grandes économies en développement, le revenu par habitant augmenterait de 14 pour cent d'ici 2020 et de 20 pour cent d'ici 2030.
  • Si l'on éradiquait toute forme de discrimination envers les travailleuses et les cadres de sexe féminin, la productivité des travailleurs pourrait faire un bond de 40 pour cent.
  • Si le taux d'emploi des femmes se maintient à son niveau actuel, l'Europe peut s'attendre à un déficit de 24 millions de travailleurs d'ici 2040. Par contre, s'il rejoint le taux d'emploi des hommes, le manque de travailleurs n'atteindra plus que les 3 millions.
  • Une analyse des entreprises du classement Fortune 500 a montré que le rendement total offert aux actionnaires était supérieur de 34 pour cent dans les entreprises occupant le plus grand pourcentage de femmes dans des fonctions de management.
  • On a pu constater dans différents pays que l'augmentation de la part des revenus du ménage gérée par les femmes influence les dépenses d'une façon bénéfique pour les enfants, qu'il s'agisse de revenus propres ou de transferts d'argent.
  • L'analyse de données de 219 pays couvrant la période 1970-2009 a montré que la mortalité infantile était réduite de 9,5 pour cent pour chaque année de scolarisation supplémentaire des femmes en âge de procréer. Entre 1970 et 1990, 4,2 millions d'enfants ont dû leur survie à une meilleure éducation des femmes.

Investir en faveur des femmes est un impératif pour les droits humains et la clé de voûte d’une société inclusive. Les progrès en faveur des femmes profitent à tous.

 

Plus de 342 millions de femmes et de filles risquent de passer sous le seuil de pauvreté d'ici à 2030, en conséquence des différentes catastrophes subies ces dernières années (pandémie, conflits, bouleversements climatiques et économiques). Parallèlement, 75% des pays réduiront leurs dépenses publiques d’ici 2025. Cette austérité entraîne des conséquences négatives sur la situation des femmes ; les services publics essentiels et la protection sociale s’en trouvant diminués.

 

En exacerbant la pauvreté, les inégalités et la dégradation de l’environnement, le système économique actuel affecte de façon disproportionnée les femmes et les groupes marginalisés. Choisir des modèles économiques alternatifs permettrait de passer à une économie verte et une société de soins donnant une place réelle aux femmes.

 

Ces quelques faits associés aux chiffres de croissance potentielle qu’offre un mode plus égalitaire et inclusif à l’égard des femmes devraient encourager les plus réfractaires à se mobiliser plus qu'un jour par an, pour donner une place juste et viable aux femmes.

 

 

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Des exemples d’actions de Wallonie-Bruxelles International qui investissent en faveur des femmes

  • Depuis 2022, la Fédération Wallonie-Bruxelles soutient le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme et son Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo, dans la mise en œuvre de leur programme de protection et de promotion des droits humains, dont une partie est dédiée à la lutte contre les violences basées sur le genre et les violences sexuelles.
  • Au Maroc, le programme « Min Ajliki »,  mis en œuvre par l’APEFE Wallonie-Bruxelles, soutient l’entreprenariat des femmes. Depuis son lancement en 2013, le programme a contribué à soutenir plus de 85000 femmes à travers des séances de sensibilisation, des ateliers de formation ainsi qu’un accompagnement en création d’entreprises. Au total, 46 incubateurs ont été mis en place dans diverses régions du Maroc en particulier à Casablanca, à Tanger et à Meknes.  En incluant son volet employabilité, le programme a contribué à générer plus de 10 000 emplois.

https://www.wbi.be/fr/news/news-item/min-ajliki-nouveau-dispositif-daccompagnement-lauto-emploi-au-maroc

  • La Délégation générale Wallonie-bruxelles au Chili promeut différents projets développés par des femmes tels que le festival de cinéma FEMCINE fait par des femmes ou la participation au groupe des femmes diplomates. Cette année, nous célébrons la Journée internationale des droits des femmes avec l’exposition Mujeres de la photographe belge Céline Chariot, composée de 34 portraits de femmes présentant une diversité de trajectoires, d’expériences et de profils. L’exposition a également permis la mise en place d’un workshop de collage féministe avec la photographe.
  • La Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Sénégal accueillait le 13 décembre 2023, Simplon Sénégal et l’OIF pour une activité de réseautage dans le cadre du projet « D-CLIC, formez-vous au numérique ». Ce dispositif d’accompagnement à l’insertion professionnelle des jeunes a formé en 2022, 1300 jeunes dont 51% de femmes dans 10 pays.

https://www.wbi.be/fr/news/news-item/senegal-reseautage-insertion-professionnelle-grace-au-programme-clic-pro-loif

  • La Fédération Wallonie-Bruxelles et la Wallonie contribuent à travers des financements aux efforts déployés par les institutions de la francophonie visant à réduire les inégalités entre les femmes et les hommes. Lors du XVIIIe Sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Djerba, auquel participait la FWB, quatre champs d’action prioritaires ont été pointés comme cruciaux : l’éducation, la formation à l’emploi, le cadre juridique et la représentation politique.

https://www.wbi.be/fr/news/news-item/journee-mondiale-lentrepreneuriat-…

  • Wallonie-Bruxelles International, à travers son programme de coopération avec la RDC soutient l'autonomisation des femmes congolaises en favorisant entrepreneuriat local, notamment dans le secteur de l'Agroalimentaire. Des programmes d'accompagnement des femmes, de l'idée à la création d'entreprises, sont mis en œuvre en collaboration avec des structures locales telles que les incubateurs. Après ce processus, ces femmes réussissent à créer légalement leurs petites entreprises qui proposent sur les marchés locaux des produits qui répondent aux besoins de consommation des populations.

Dans la région du Sud-Kivu, WBI a également soutenu un projet s’intéressant au renforcement de la capacité de gestion des associations féminines de la région avec des micro-projets contribuant à générer des revenus pour les femmes.

https://www.wbi.be/fr/news/news-item/journee-internationale-femmes-rurales-eclairage-leur-role-crucial-societe

  • En mars 2020, l'UNESCO lançait la Coalition mondiale pour l’éducation visant à répondre aux conséquences de la crise de la COVID. La FWB s'est engagée alors auprès de l'Unesco à soutenir le retour des filles à l’école dans 4 pays africains, Bénin, Mali, Nigéria et Sénégal. Malgré la fermeture des écoles due à la COVID-19, Fatouma, une élève malienne a pu poursuivre sa scolarité grâce à ce programme de sensibilisation.

https://www.wbi.be/fr/news/news-item/mali-fatouma-retourne-lecole-grace…

  • Au Nigéria, ce sont les filles des zones rurales et les plus pauvres de la société qui constituent l’écrasante majorité des enfants non scolarisés, en particulier dans le nord du pays. La campagne de l’UNESCO Les filles au premier plan a été déployée avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International en particulier dans les zones où l’abandon scolaire des filles est le plus élevé et leur rescolarisation la plus faible.

https://www.wbi.be/fr/news/news-item/nigeria-gloria-etudiante-plaide-au…

  • Au Sénégal, notre coopération comporte un important volet visant à encourager l’entreprenariat féminin. Un programme a ainsi pour but de développer le leadership féminin à travers les métiers des arts visuels. Cette initiative s’adresse avant tout à des jeunes femmes résidant dans des zones enclavées qui n’ont pas souvent accès à un cursus d’enseignement supérieur de qualité.

    Ce 8 mars 2024, la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Dakar accueillera un concert de l’artiste féministe sénégalaise Agsila. Un grand moment à retrouver sur la chaine Youtube de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Sénégal.

 

 

Source ONU Femmes

 

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La journée du 8 mars est devenue un marronnier comme un autre. Chaque année, nous parlons des femmes, de leurs droits, des combats passés, actuels et à venir. Chaque 8 mars, les journaux, les institutions, le politique et même les collègues expriment leur soutien aux femmes, montrant le chemin parcouru et le rude avenir encore à construire.

 

Chaque année, nous lisons les mêmes témoignages et les mêmes chiffres qui révèlent les mêmes différences de traitement. Nous participons à des débats où les écarts et les difficultés que rencontrent les femmes sont expertisés. Quelques semaines avant le 8 mars, la panique gagne les rédactions : que pourrait-on encore écrire qui n’a déjà été écrit, révéler qui n’a déjà été expliqué, prouver qui n’a déjà été martelé des centaines de fois ?

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Et si on démontrait l’intérêt stratégique d’investir en faveur des femmes ?

Selon ONU femmes, plus les femmes ont la possibilité de travailler et d'être autonommes financièrement, plus l'économie prospère. L'organisation le démontre à travers quelques faits et chiffres édifiants sur les avantages de l’autonomisation économique des femmes.

 

  • Si le taux d’emploi rémunéré des femmes était le même que celui des hommes, le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis augmenterait de 9 pour cent, celui de la zone euro de 13 pour cent et celui du Japon, de 16 pour cent.
  • Dans 15 grandes économies en développement, le revenu par habitant augmenterait de 14 pour cent d'ici 2020 et de 20 pour cent d'ici 2030.
  • Si l'on éradiquait toute forme de discrimination envers les travailleuses et les cadres de sexe féminin, la productivité des travailleurs pourrait faire un bond de 40 pour cent.
  • Si le taux d'emploi des femmes se maintient à son niveau actuel, l'Europe peut s'attendre à un déficit de 24 millions de travailleurs d'ici 2040. Par contre, s'il rejoint le taux d'emploi des hommes, le manque de travailleurs n'atteindra plus que les 3 millions.
  • Une analyse des entreprises du classement Fortune 500 a montré que le rendement total offert aux actionnaires était supérieur de 34 pour cent dans les entreprises occupant le plus grand pourcentage de femmes dans des fonctions de management.
  • On a pu constater dans différents pays que l'augmentation de la part des revenus du ménage gérée par les femmes influence les dépenses d'une façon bénéfique pour les enfants, qu'il s'agisse de revenus propres ou de transferts d'argent.
  • L'analyse de données de 219 pays couvrant la période 1970-2009 a montré que la mortalité infantile était réduite de 9,5 pour cent pour chaque année de scolarisation supplémentaire des femmes en âge de procréer. Entre 1970 et 1990, 4,2 millions d'enfants ont dû leur survie à une meilleure éducation des femmes.

Investir en faveur des femmes est un impératif pour les droits humains et la clé de voûte d’une société inclusive. Les progrès en faveur des femmes profitent à tous.

 

Plus de 342 millions de femmes et de filles risquent de passer sous le seuil de pauvreté d'ici à 2030, en conséquence des différentes catastrophes subies ces dernières années (pandémie, conflits, bouleversements climatiques et économiques). Parallèlement, 75% des pays réduiront leurs dépenses publiques d’ici 2025. Cette austérité entraîne des conséquences négatives sur la situation des femmes ; les services publics essentiels et la protection sociale s’en trouvant diminués.

 

En exacerbant la pauvreté, les inégalités et la dégradation de l’environnement, le système économique actuel affecte de façon disproportionnée les femmes et les groupes marginalisés. Choisir des modèles économiques alternatifs permettrait de passer à une économie verte et une société de soins donnant une place réelle aux femmes.

 

Ces quelques faits associés aux chiffres de croissance potentielle qu’offre un mode plus égalitaire et inclusif à l’égard des femmes devraient encourager les plus réfractaires à se mobiliser plus qu'un jour par an, pour donner une place juste et viable aux femmes.

 

 

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Des exemples d’actions de Wallonie-Bruxelles International qui investissent en faveur des femmes

  • Depuis 2022, la Fédération Wallonie-Bruxelles soutient le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme et son Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo, dans la mise en œuvre de leur programme de protection et de promotion des droits humains, dont une partie est dédiée à la lutte contre les violences basées sur le genre et les violences sexuelles.
  • Au Maroc, le programme « Min Ajliki »,  mis en œuvre par l’APEFE Wallonie-Bruxelles, soutient l’entreprenariat des femmes. Depuis son lancement en 2013, le programme a contribué à soutenir plus de 85000 femmes à travers des séances de sensibilisation, des ateliers de formation ainsi qu’un accompagnement en création d’entreprises. Au total, 46 incubateurs ont été mis en place dans diverses régions du Maroc en particulier à Casablanca, à Tanger et à Meknes.  En incluant son volet employabilité, le programme a contribué à générer plus de 10 000 emplois.

https://www.wbi.be/fr/news/news-item/min-ajliki-nouveau-dispositif-daccompagnement-lauto-emploi-au-maroc

  • La Délégation générale Wallonie-bruxelles au Chili promeut différents projets développés par des femmes tels que le festival de cinéma FEMCINE fait par des femmes ou la participation au groupe des femmes diplomates. Cette année, nous célébrons la Journée internationale des droits des femmes avec l’exposition Mujeres de la photographe belge Céline Chariot, composée de 34 portraits de femmes présentant une diversité de trajectoires, d’expériences et de profils. L’exposition a également permis la mise en place d’un workshop de collage féministe avec la photographe.
  • La Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Sénégal accueillait le 13 décembre 2023, Simplon Sénégal et l’OIF pour une activité de réseautage dans le cadre du projet « D-CLIC, formez-vous au numérique ». Ce dispositif d’accompagnement à l’insertion professionnelle des jeunes a formé en 2022, 1300 jeunes dont 51% de femmes dans 10 pays.

https://www.wbi.be/fr/news/news-item/senegal-reseautage-insertion-professionnelle-grace-au-programme-clic-pro-loif

  • La Fédération Wallonie-Bruxelles et la Wallonie contribuent à travers des financements aux efforts déployés par les institutions de la francophonie visant à réduire les inégalités entre les femmes et les hommes. Lors du XVIIIe Sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Djerba, auquel participait la FWB, quatre champs d’action prioritaires ont été pointés comme cruciaux : l’éducation, la formation à l’emploi, le cadre juridique et la représentation politique.

https://www.wbi.be/fr/news/news-item/journee-mondiale-lentrepreneuriat-…

  • Wallonie-Bruxelles International, à travers son programme de coopération avec la RDC soutient l'autonomisation des femmes congolaises en favorisant entrepreneuriat local, notamment dans le secteur de l'Agroalimentaire. Des programmes d'accompagnement des femmes, de l'idée à la création d'entreprises, sont mis en œuvre en collaboration avec des structures locales telles que les incubateurs. Après ce processus, ces femmes réussissent à créer légalement leurs petites entreprises qui proposent sur les marchés locaux des produits qui répondent aux besoins de consommation des populations.

Dans la région du Sud-Kivu, WBI a également soutenu un projet s’intéressant au renforcement de la capacité de gestion des associations féminines de la région avec des micro-projets contribuant à générer des revenus pour les femmes.

https://www.wbi.be/fr/news/news-item/journee-internationale-femmes-rurales-eclairage-leur-role-crucial-societe

  • En mars 2020, l'UNESCO lançait la Coalition mondiale pour l’éducation visant à répondre aux conséquences de la crise de la COVID. La FWB s'est engagée alors auprès de l'Unesco à soutenir le retour des filles à l’école dans 4 pays africains, Bénin, Mali, Nigéria et Sénégal. Malgré la fermeture des écoles due à la COVID-19, Fatouma, une élève malienne a pu poursuivre sa scolarité grâce à ce programme de sensibilisation.

https://www.wbi.be/fr/news/news-item/mali-fatouma-retourne-lecole-grace…

  • Au Nigéria, ce sont les filles des zones rurales et les plus pauvres de la société qui constituent l’écrasante majorité des enfants non scolarisés, en particulier dans le nord du pays. La campagne de l’UNESCO Les filles au premier plan a été déployée avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International en particulier dans les zones où l’abandon scolaire des filles est le plus élevé et leur rescolarisation la plus faible.

https://www.wbi.be/fr/news/news-item/nigeria-gloria-etudiante-plaide-au…

  • Au Sénégal, notre coopération comporte un important volet visant à encourager l’entreprenariat féminin. Un programme a ainsi pour but de développer le leadership féminin à travers les métiers des arts visuels. Cette initiative s’adresse avant tout à des jeunes femmes résidant dans des zones enclavées qui n’ont pas souvent accès à un cursus d’enseignement supérieur de qualité.

    Ce 8 mars 2024, la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Dakar accueillera un concert de l’artiste féministe sénégalaise Agsila. Un grand moment à retrouver sur la chaine Youtube de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Sénégal.

 

 

Source ONU Femmes

 

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28/02/2024

Avec 550 000 visiteurs en six jours, cette 32e édition du TIBE a battu un record d’affluence. En présence de 34 pays invités et parmi plus de 500 exposants, Wallonie-Bruxelles International en collaboration avec le Bureau Belge de Taipei et l’AWEX exposait sept maisons d’éditions au nom de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Une opportunité unique pour les éditeurs belges francophones de se faire connaître dans ces contrées lointaines. Selon Publishing Perspectives, avec 23,9 millions d’habitants, Taiwan représente en effet, un marché très attractif avec 4 355 éditeurs, 2 000 librairies et plus de 56 121 titres publiés par an (en 2022, dont 17 844 titres étrangers traduits, ou 27,75%).

 

Le pavillon « Lisez-vous le Belge ? » mise en place par WBI avec le concours de la Fédération Wallonie-Bruxelles accueillait CotCotCot éditions, La Maison Autrique, Du Noir Sous les Ongles, LiLys Editions, Alice Jeunesse, Versant Sud et A Pas de Loup, avec les artistes-auteurs invités, Anne Crahay, illustratrice et enseignante à l’ESA St Luc de Liège, et Dimitri Piot, dessinateur, illustrateur et scénographe.

 

Les éditrices et éditeur, Odile Flament de CotCotCot éditions, Alexandra Rolland de La Maison Autrique, et Anthony Hradnycka de Du Noir Sous les Ongles, étaient présents sur le salon et ont pu pour la première fois  présenter directement les droits d’auteurs de leurs titres et établir des contacts avec divers professionnels taiwanais, asiatiques et internationaux du secteur de l’édition.Ils ont pu découvrir le vaste marché asiatique à travers le TIBE qui représente le plus grand salon du livre de l'espace sinophone mondial.

 

Odile Flament des éditions CotCotCot explique, « La présence de WBI sur ce salon nous avait déjà permis d’exposer nos titres en 2022 et 2023 sur le TIBE, et de laisser quelques premières (bonnes) impressions auprès des maisons d’éditions locales que nous avons maintenant rencontrées de visu cette semaine. Nous remercions vivement WBI et l’AWEX Taipei pour ces prises de rendez-vous ciblées et pertinentes qui m’ont permis de confirmer qu’il y a véritablement une appétence pour le livre belge francophone sur ce marché de Taiwan, de venir à la rencontre du marché local jeunesse afin de mieux cibler les maisons d’éditions locales avec lesquelles nous pourrons, j’en suis convaincue, bâtir des relations de long terme et décrocher des ventes de droits d’auteurs. »

 

Cette année, ce pavillon belge a réitéré le concept de développement durable de l’année précédente avec des meubles et étagères conçus en bois et en bambous et offerts ensuite, avec des livres jeunesses et des bandes dessinées, à un nouveau partenaire de WBI à Taiwan : la grande bibliothèque municipale de Taoyuan, considérée comme la plus grande bibliothèque publique de Taiwan.

 

Courant mars 2024, à l’occasion du Mois de la Francophonie à Taiwan, cette bibliothèque de huit étages va ériger un espace dédié aux livres belges au sixième étage dans la section langues étrangères de ce beau bâtiment écologique qui a été inauguré en décembre 2022. La promotion des deux invitées d’honneur de ce pavillon, Odile Flament et Anne Crahay, a fait l’objet d’une série de conférences, ateliers et interventions avant, pendant et après le TIBE à Taipei mais également à Taoyuan et Taichung.

 

« Nous avons cette année coorganisé avec nos partenaires locaux quatre conférences où Odile et Anne sont intervenues ensemble devant une audience d’éditrices, lectrices et amatrices de livres illustrés jeunesse, et quatre ateliers pour enfants d’Anne Crahay, entre autres à la bibliothèque municipale de Taipei avec près de 120 participants, à la librairie francophone Maison Temps-Rêves, ainsi qu’auprès d’instituts privés scolaires tels que O.U.R.S School Nangang, le Lycée International Français de Taipei ou le New Horizons Academy devant des enfants de 6 à8 ans. », explique Philippe Tzou, conseiller économique et commercial de l’AWEX à Taipei.

 

Par ailleurs, La Maison Autrique exposait sur ce même pavillon, les dix planches de la nouvelle dessinée « 9554 km » publiée dans son recueil annuel de bandes dessinées Kronikas et qui est le fruit de la collaboration entre deux dessinateurs belge et taiwanais, Dimitri Piot et Sean Chuang en 2023 sur le thème de l’art nouveau.

 

Cette collaboration a suscité un nouveau projet d’édition de La Maison Autrique, illustre musée schaerbeekois engagé dans l’utilisation de la bande dessinée pour la préservation du patrimoine culturel. En 2024, un nouveau recueil de bandes dessinée intitulé le « Cartographik » va éditer des nouvelles dessinées mettant en avant le patrimoine culturel de Bruxelles, Moscou, Paris et Taipei, d’où la présence de l’éditrice et directrice des expositions de La Maison Autrique, Alexandra Rolland sur le pavillon belge au TIBE.

 

« Depuis 2023 grâce à WBI et au bureau de Taipei de l’AWEX, nous avons pris connaissance de la riche diversité des auteurs de bandes dessinées taiwanais lors du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, où nous avions eu de premiers échanges avec eux sur le pavillon taiwanais. Nous sommes venus au TIBE cette année, pour les rencontrer au sein de la bien captivante culture taiwanaise, pour justement mieux les inviter à contribuer à ce nouveau projet Cartographik de La Maison Autrique, dans lequel nous souhaitons justement partager les scènes, images et personnages passionnants que nous avons découverts à Taiwan, mais en bandes dessinées ! », dévoile Alexandra Rolland.

 

Une 32e édition riche en opportunités et perspectives pour les éditeurs francophones belges.

 

Découvrez les soutiens offerts par Wallonie-Bruxelles International dans le secteur des Lettres et du Livre.

Avec 550 000 visiteurs en six jours, cette 32e édition du TIBE a battu un record d’affluence. En présence de 34 pays invités et parmi plus de 500 exposants, Wallonie-Bruxelles International en collaboration avec le Bureau Belge de Taipei et l’AWEX exposait sept maisons d’éditions au nom de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Une opportunité unique pour les éditeurs belges francophones de se faire connaître dans ces contrées lointaines. Selon Publishing Perspectives, avec 23,9 millions d’habitants, Taiwan représente en effet, un marché très attractif avec 4 355 éditeurs, 2 000 librairies et plus de 56 121 titres publiés par an (en 2022, dont 17 844 titres étrangers traduits, ou 27,75%).

 

Le pavillon « Lisez-vous le Belge ? » mise en place par WBI avec le concours de la Fédération Wallonie-Bruxelles accueillait CotCotCot éditions, La Maison Autrique, Du Noir Sous les Ongles, LiLys Editions, Alice Jeunesse, Versant Sud et A Pas de Loup, avec les artistes-auteurs invités, Anne Crahay, illustratrice et enseignante à l’ESA St Luc de Liège, et Dimitri Piot, dessinateur, illustrateur et scénographe.

 

Les éditrices et éditeur, Odile Flament de CotCotCot éditions, Alexandra Rolland de La Maison Autrique, et Anthony Hradnycka de Du Noir Sous les Ongles, étaient présents sur le salon et ont pu pour la première fois  présenter directement les droits d’auteurs de leurs titres et établir des contacts avec divers professionnels taiwanais, asiatiques et internationaux du secteur de l’édition.Ils ont pu découvrir le vaste marché asiatique à travers le TIBE qui représente le plus grand salon du livre de l'espace sinophone mondial.

 

Odile Flament des éditions CotCotCot explique, « La présence de WBI sur ce salon nous avait déjà permis d’exposer nos titres en 2022 et 2023 sur le TIBE, et de laisser quelques premières (bonnes) impressions auprès des maisons d’éditions locales que nous avons maintenant rencontrées de visu cette semaine. Nous remercions vivement WBI et l’AWEX Taipei pour ces prises de rendez-vous ciblées et pertinentes qui m’ont permis de confirmer qu’il y a véritablement une appétence pour le livre belge francophone sur ce marché de Taiwan, de venir à la rencontre du marché local jeunesse afin de mieux cibler les maisons d’éditions locales avec lesquelles nous pourrons, j’en suis convaincue, bâtir des relations de long terme et décrocher des ventes de droits d’auteurs. »

 

Cette année, ce pavillon belge a réitéré le concept de développement durable de l’année précédente avec des meubles et étagères conçus en bois et en bambous et offerts ensuite, avec des livres jeunesses et des bandes dessinées, à un nouveau partenaire de WBI à Taiwan : la grande bibliothèque municipale de Taoyuan, considérée comme la plus grande bibliothèque publique de Taiwan.

 

Courant mars 2024, à l’occasion du Mois de la Francophonie à Taiwan, cette bibliothèque de huit étages va ériger un espace dédié aux livres belges au sixième étage dans la section langues étrangères de ce beau bâtiment écologique qui a été inauguré en décembre 2022. La promotion des deux invitées d’honneur de ce pavillon, Odile Flament et Anne Crahay, a fait l’objet d’une série de conférences, ateliers et interventions avant, pendant et après le TIBE à Taipei mais également à Taoyuan et Taichung.

 

« Nous avons cette année coorganisé avec nos partenaires locaux quatre conférences où Odile et Anne sont intervenues ensemble devant une audience d’éditrices, lectrices et amatrices de livres illustrés jeunesse, et quatre ateliers pour enfants d’Anne Crahay, entre autres à la bibliothèque municipale de Taipei avec près de 120 participants, à la librairie francophone Maison Temps-Rêves, ainsi qu’auprès d’instituts privés scolaires tels que O.U.R.S School Nangang, le Lycée International Français de Taipei ou le New Horizons Academy devant des enfants de 6 à8 ans. », explique Philippe Tzou, conseiller économique et commercial de l’AWEX à Taipei.

 

Par ailleurs, La Maison Autrique exposait sur ce même pavillon, les dix planches de la nouvelle dessinée « 9554 km » publiée dans son recueil annuel de bandes dessinées Kronikas et qui est le fruit de la collaboration entre deux dessinateurs belge et taiwanais, Dimitri Piot et Sean Chuang en 2023 sur le thème de l’art nouveau.

 

Cette collaboration a suscité un nouveau projet d’édition de La Maison Autrique, illustre musée schaerbeekois engagé dans l’utilisation de la bande dessinée pour la préservation du patrimoine culturel. En 2024, un nouveau recueil de bandes dessinée intitulé le « Cartographik » va éditer des nouvelles dessinées mettant en avant le patrimoine culturel de Bruxelles, Moscou, Paris et Taipei, d’où la présence de l’éditrice et directrice des expositions de La Maison Autrique, Alexandra Rolland sur le pavillon belge au TIBE.

 

« Depuis 2023 grâce à WBI et au bureau de Taipei de l’AWEX, nous avons pris connaissance de la riche diversité des auteurs de bandes dessinées taiwanais lors du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, où nous avions eu de premiers échanges avec eux sur le pavillon taiwanais. Nous sommes venus au TIBE cette année, pour les rencontrer au sein de la bien captivante culture taiwanaise, pour justement mieux les inviter à contribuer à ce nouveau projet Cartographik de La Maison Autrique, dans lequel nous souhaitons justement partager les scènes, images et personnages passionnants que nous avons découverts à Taiwan, mais en bandes dessinées ! », dévoile Alexandra Rolland.

 

Une 32e édition riche en opportunités et perspectives pour les éditeurs francophones belges.

 

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