Les Jeux de la francophonie c’est fini!
Retour en images sur la cérémonie de clôture à Kinshasa. Les artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles à réalisé un beau parcours pendant cette compétition
Félicitations à eux et bravo à toute l’équipe de la Fédération présente sur place. Merci à la RDC, pays organisateur, de nous avoir reçus et fait vivre ces moments inoubliables
À dans 4 ans pour encore plus d’émotions, de fierté et pourquoi pas de médailles?!
Quand la magie de la musique transcende les frontières! Estelle Baldé et son groupe ont ramené bien plus qu’une médaille à la maison!
L’incroyable parcours du groupe Ruthless. Les danseuses ont porté haut et fort le drapeau de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans la catégorie Hip-hop. Rebondissements, doutes, euphories, larmes, tout y est! Découvrez leur magnifique chemin durant ces IX Jeux de la Francophonie à Kinshasa. BRAVO les filles!
Cette édition des Jeux de la Francophonie aura rassemblé 3500 participants dont près de 2000 concurrents, 37 délégations et 600 journalistes accrédités. « Des chiffres significatifs de la stabilité de participation à cette compétition unique en son genre, dédiée aux 18-35 ans, rassemblant les arts et les sports. » selon l’Organisation Internationale de la francophonie.
La FWB était présente avec une délégation d’une vingtaine de personnes qui a concouru dans cinq disciplines culturelles : chanson, danse de création, hip-hop, littérature et peinture. Estelle Baldé (Chanson), Cécile Hupin (Littérature), KIFESH COMPANY (Danse de création), Camille Stass (Peinture) et RUTHLESS (Hip-hop).
Retour au débutDeux médailles pour la Fédération Wallonie-Bruxelles
Cécile Hupin a décroché la médaille d’argent dans la catégorie Littérature avec sa nouvelle "Le bien qu’on se donne".
Les danseuses du groupe Ruthless ont quant à elles remporté la médaille de bronze dans la catégorie Hip-Hop lors d’une rude compétition.
Retour au débutLes Jeux de la Francophonie, tremplin vers les rencontres internationales de renom
Durant ces quelques jours de compétition et de créativité à Kinshasa, le public et les professionnels ont constaté le potentiel de qualité et d’ingéniosité de cette jeunesse francophone issue de pays et de milieux très divers ayant la langue française en commun.
Cette édition s’est à nouveau distinguée des autres événements internationaux par la mémorable volonté de partage et de communion des artistes comme des sportifs et par le niveau de performance toujours plus élevé d’édition en édition, grâce, tout spécialement à la qualité des processus de présélections culturelles et des qualifications sportives.
Les concurrents ont de leur côté bénéficié du soutien extraordinaire du public, de salles combles et d’une émulation collective.
Les compétitions sportives ont relevé de très belles performances avec des records battus des Jeux de la Francophonie, en course d’athlétisme notamment. Ces records, ainsi que les espoirs dans les autres disciplines, s’inscrivent dans le tableau des résultats de l’édition de Kinshasa.
Retour au début
Cette édition des Jeux de la Francophonie aura rassemblé 3500 participants dont près de 2000 concurrents, 37 délégations et 600 journalistes accrédités. « Des chiffres significatifs de la stabilité de participation à cette compétition unique en son genre, dédiée aux 18-35 ans, rassemblant les arts et les sports. » selon l’Organisation Internationale de la francophonie.
La FWB était présente avec une délégation d’une vingtaine de personnes qui a concouru dans cinq disciplines culturelles : chanson, danse de création, hip-hop, littérature et peinture. Estelle Baldé (Chanson), Cécile Hupin (Littérature), KIFESH COMPANY (Danse de création), Camille Stass (Peinture) et RUTHLESS (Hip-hop).
Retour au débutDeux médailles pour la Fédération Wallonie-Bruxelles
Cécile Hupin a décroché la médaille d’argent dans la catégorie Littérature avec sa nouvelle "Le bien qu’on se donne".
Les danseuses du groupe Ruthless ont quant à elles remporté la médaille de bronze dans la catégorie Hip-Hop lors d’une rude compétition.
Retour au débutLes Jeux de la Francophonie, tremplin vers les rencontres internationales de renom
Durant ces quelques jours de compétition et de créativité à Kinshasa, le public et les professionnels ont constaté le potentiel de qualité et d’ingéniosité de cette jeunesse francophone issue de pays et de milieux très divers ayant la langue française en commun.
Cette édition s’est à nouveau distinguée des autres événements internationaux par la mémorable volonté de partage et de communion des artistes comme des sportifs et par le niveau de performance toujours plus élevé d’édition en édition, grâce, tout spécialement à la qualité des processus de présélections culturelles et des qualifications sportives.
Les concurrents ont de leur côté bénéficié du soutien extraordinaire du public, de salles combles et d’une émulation collective.
Les compétitions sportives ont relevé de très belles performances avec des records battus des Jeux de la Francophonie, en course d’athlétisme notamment. Ces records, ainsi que les espoirs dans les autres disciplines, s’inscrivent dans le tableau des résultats de l’édition de Kinshasa.
Retour au début
Bouton - en savoir plus
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Scelerisque viverra mauris in aliquam sem fringilla. Id venenatis a condimentum vitae sapien pellentesque habitant. Facilisis magna etiam tempor orci eu lobortis. Ultrices vitae auctor eu augue ut lectus arcu. Mauris rhoncus aenean vel elit. Amet justo donec enim diam vulputate ut. Sed enim ut sem viverra aliquet eget sit amet tellus. Enim blandit volutpat maecenas volutpat blandit aliquam etiam erat. Nulla facilisi cras fermentum odio.
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Scelerisque viverra mauris in aliquam sem fringilla. Id venenatis a condimentum vitae sapien pellentesque habitant. Facilisis magna etiam tempor orci eu lobortis. Ultrices vitae auctor eu augue ut lectus arcu. Mauris rhoncus aenean vel elit. Amet justo donec enim diam vulputate ut. Sed enim ut sem viverra aliquet eget sit amet tellus. Enim blandit volutpat maecenas volutpat blandit aliquam etiam erat. Nulla facilisi cras fermentum odio. Vitae congue mauris rhoncus aenean. Faucibus ornare suspendisse sed nisi lacus sed viverra. Commodo elit at imperdiet dui accumsan. Eu sem integer vitae justo eget magna fermentum iaculis eu. Rhoncus est pellentesque elit ullamcorper dignissim cras tincidunt lobortis. Eget velit aliquet sagittis id consectetur purus ut faucibus. Facilisis magna etiam tempor orci eu lobortis elementum nibh tellus. Augue interdum velit euismod in pellentesque. Suspendisse in est ante in.
Diam sollicitudin tempor id eu nisl nunc mi ipsum. Erat velit scelerisque in dictum non consectetur a. Nibh mauris cursus mattis molestie a iaculis at erat pellentesque. Egestas dui id ornare arcu odio ut sem. Aliquam faucibus purus in massa tempor nec feugiat nisl pretium. Suspendisse potenti nullam ac tortor vitae purus. Elit sed vulputate mi sit amet mauris commodo quis. Sem viverra aliquet eget sit amet tellus cras adipiscing. Semper eget duis at tellus at. Lacinia at quis risus sed vulputate odio. Vitae purus faucibus ornare suspendisse sed nisi. Mattis nunc sed blandit libero volutpat sed cras ornare. At consectetur lorem donec massa sapien faucibus et molestie. Egestas erat imperdiet sed euismod nisi. Consectetur adipiscing elit ut aliquam purus sit amet luctus. At urna condimentum mattis pellentesque id nibh tortor. Id cursus metus aliquam eleifend mi in nulla posuere sollicitudin. Elit ullamcorper dignissim cras tincidunt lobortis feugiat vivamus at. Sed viverra ipsum nunc aliquet bibendum enim facilisis.
Amet porttitor eget dolor morbi non arcu risus. Congue nisi vitae suscipit tellus mauris a diam maecenas. Porta nibh venenatis cras sed felis eget. Vestibulum lorem sed risus ultricies tristique nulla aliquet enim. Tempor orci eu lobortis elementum nibh tellus molestie. Id porta nibh venenatis cras sed. In est ante in nibh mauris cursus. Nunc mi ipsum faucibus vitae aliquet nec ullamcorper sit. Ullamcorper malesuada proin libero nunc consequat interdum varius sit amet. Dui accumsan sit amet nulla facilisi morbi tempus iaculis urna. Dui nunc mattis enim ut. Tincidunt vitae semper quis lectus. Semper feugiat nibh sed pulvinar proin gravida hendrerit lectus. Vel risus commodo viverra maecenas.
Scelerisque viverra mauris in aliquam sem. Ultrices tincidunt arcu non sodales neque sodales ut etiam. Eu augue ut lectus arcu bibendum at varius vel. In ante metus dictum at tempor commodo. Tempor nec feugiat nisl pretium fusce. Interdum varius sit amet mattis vulputate enim. Duis convallis convallis tellus id interdum velit laoreet id donec. Maecenas accumsan lacus vel facilisis. Faucibus scelerisque eleifend donec pretium vulputate. Mauris cursus mattis molestie a iaculis at erat pellentesque. Luctus venenatis lectus magna fringilla urna porttitor rhoncus. Egestas sed sed risus pretium. Tellus mauris a diam maecenas sed enim ut sem. Turpis egestas sed tempus urna et pharetra pharetra massa.
Faucibus vitae aliquet nec ullamcorper sit amet risus nullam. Sagittis id consectetur purus ut faucibus. Cursus metus aliquam eleifend mi in nulla posuere. Aliquet sagittis id consectetur purus ut faucibus pulvinar elementum. Morbi tincidunt augue interdum velit euismod in pellentesque massa. Sagittis aliquam malesuada bibendum arcu vitae. Est placerat in egestas erat. Turpis nunc eget lorem dolor sed viverra ipsum. Libero volutpat sed cras ornare arcu dui vivamus. Suspendisse sed nisi lacus sed viverra tellus in hac habitasse. Quam adipiscing vitae proin sagittis. Id donec ultrices tincidunt arcu non sodales neque sodales. Augue lacus viverra vitae congue.
Bouton - en savoir plus
Il faut quitter les berges de la Meuse et monter à l’assaut des contreforts rebelles du Condroz namurois pour découvrir une région de bocages où le jaune du colza s’impose, de-ci, de-là, au gras de verts pâturages. Tout ici respire déjà la sérénité et la plénitude. Un sentiment de bien-être qui gagne au fil des kilomètres dès que la route plonge vers Anhée puis Denée, dans cette jolie vallée de la Molignée, bien connue pour ces draisines qui empruntent les voies de l’ancien chemin de fer.
Le plateau de l’Abbaye de Maredsous apparaît au détour de rares panneaux indicateurs. De toute façon, on sait pourquoi et comment on vient ici sur les pas des pèlerins et des touristes qui, depuis 150 ans, ont trouvé dans ces murs austères de petit granit usés par le temps, le calme de l’esprit, le repos de l’âme et… la satisfaction du goût.
Rien que l’année dernière, près de 600.000 visiteurs se sont imprégnés des lieux et de ses produits, ce qui en fait, l’air de rien, la troisième attraction touristique de Wallonie et Bruxelles, loin derrière Walibi et Pairi Daiza, mais devant toutes les autres…
Un siècle et demi ce n’est pas très vieux pour une abbaye. Elle doit tout à la famille Desclée, bien connue pour son implication dans l’éclairage public et l’édition, surtout religieuse, avec la famille De Brouwer. Une abbaye « moderne » d’autant plus tournée vers le monde et inscrite dans son temps qu’elle observe la règle de St Benoît.
300 ouvriers pendant 20 ans
Au moment de l’acquisition du domaine par Henri-Philippe en 1872, l’intention familiale était juste d’avoir une chapelle privée pour la messe dominicale afin de ne plus être obligé de courir les offices alentour de leur seconde résidence, un château-ferme et un moulin un peu isolés, en léger contrebas du plateau de Scrapia. Ce vaste ensemble rocailleux mais plat d’une part et les accointances catholiques ultramontaines (proche du Vatican) de la famille Desclée de l’autre, font naître l’idée d’une nouvelle abbaye dont la souche viendra d’Allemagne.
Le château accueillera pendant 20 ans plus de 300 ouvriers - dont 120 tailleurs de pierre dans deux carrières voisines - pour arriver au bout des plans dessinés par l’architecte courtraisien Jean-Baptiste Bethune. Ce dernier, fervent catholique, est considéré comme le « pape », si l’on peut dire, du néo-gothique en Belgique au point d’avoir créé, avec le poète flamand Guido Gezelle, les instituts d’architecture St-Luc, qui sont encore des témoins actifs aujourd’hui. Un geste architectural et une nouvelle implantation religieuse qui valurent à la famille d’être anoblie et de pouvoir s’appeler désormais les Desclée de Maredsous.
A dire vrai, l’ensemble des quatre bâtiments (l’église et le cloître, l’institut des Sœurs, le Collège et le Centre d’accueil St Joseph, ancienne école des métiers d’arts) n’a rien de séduisant. C’est même plutôt austère, impressionnant mais sans plus, à l’image d’une philosophie bénédictine qui a fait de la sobriété sa vertu cardinale.
Mixité oblige, un dortoir pour les filles du Collège a été installé, en 2008, dans l’ancienne Hôtellerie Emmaüs, à distances respectables de celui des garçons… Toutes et tous, soit environ 250 élèves, généralement issus de la haute bourgeoisie, de la noblesse et de la diplomatie dont la majorité en internat, portent toujours l’uniforme comme une véritable marque de fabrique d’une pédagogie assurée par une cinquantaine de professeurs et réputée pour son goût des sciences et des mathématiques.
Des royalties pour l'abbaye
« Depuis l’année dernière, nous avons choisi d’organiser deux visites guidées distinctes, explique Bernard Torlet, le directeur commercial du site. Une pour l’aspect disons religieux et l’autre plus gustative qui s’intéresse à la gamme très variée de nos produits faits sur place comme la céramique, le pain et le fromage ». Et pas la bière ? « La bière n’est jamais brassée dans une abbaye où il y a une école car une loi interdit d’y produire de l’alcool. Et puis la quantité de notre production est trop importante et c’est la brasserie Duvel-Moortgat, basée à Puurs, qui s’en charge. Elle respecte un mode de brassage bien particulier assorti de quelques secrets des moines et verse des royalties à l’abbaye en échange de l’utilisation de son nom et de son logo. Ceci dit, pour marquer nos 150 ans, nous avons installé ici une houblonnière et une micro-brasserie qui devrait sortir sa première bière à la fin de cette année ».
La visite de l’ensemble – la seule qui soit payante car l’entrée, le parking et l’accès à la plaine de jeux sont gratuits – se termine toujours dans le bâtiment d’accueil dit St-Joseph où il n’est pas besoin de le prier pour trouver ce que l’on cherche, toutes proportions de sagesse gardées, bien entendu…
En un temps record qui ne dépasse pas une heure, notre guide avisée Marie-Thérèse Tops, qui connaît le site comme sa poche, a l’art de faire parler ces vieilles pierres. Dès la description détaillée du portail de l’église, elle fait ainsi découvrir tous les symboles de l’abbaye qui sont autant de jalons de son histoire. A l’intérieur, d’une très grande sobriété depuis que les moines, dans la foulée du Concile de Vatican II, ont décidé de ne pas restaurer les fresques, on est saisi par la hauteur et par la rigueur. Pas de place ici pour la distraction. Tout est tourné vers Dieu et son office. D’ailleurs il n’y a pas d’autres sacrements comme les baptêmes, le mariage et les funérailles, sauf pour la famille Desclée et, bien entendu, les moines. Il y a même un saint parmi eux, Dom Columbia Marion, moine irlandais qui fut élu abbé de Maredsous de 1909 à 1923. On célèbre donc cette année le centenaire de la disparition de celui qui fut proclamé Bienheureux, le 3 septembre 2000 par le Pape Jean-Paul II. La célébration annuelle de sa fête est fixée au 3 octobre et sa dépouille a été ramenée dans une alcôve de l’église qui lui est dédiée. Mais sans bougies et sans exvotos, les moines préférant un don pour la communauté.
250 personnes et 40 hectares
Le Père Abbé Bernard, qui va peut-être briguer un 3e mandat de 8 ans l’année prochaine - ce qui serait une première - n’a pas que la charge de ses 25 moines mais aussi celle de cette entreprise de 250 personnes réparties sur 40 hectares qu’il faut bien entretenir. Sans parler des centaines de milliers de touristes chaque année.
On comprend dès lors que seuls quelques bâtiments comme l’église, le St-Joseph ou le Petit Musée de la Fromagerie soient accessibles au grand public. La visite guidée permet toutefois de découvrir le cloître où il n’est pas rare de croiser un moine en short, les chauds jours d’été. Normalement, ceux-ci se couvrent de leur habit noir pour les célébrations ou le contact avec le public, rappelant que l’on est ici dans un ordre apostolique et non contemplatif. Cette ouverture au monde par le travail et la connaissance fait même partie des missions de base du moine bénédictin. Dans l’aile ouest du cloître, il y a d’ailleurs une septantaine d’anciennes cellules transformées en chambres d’hôtes. Elles ne désemplissent pas à longueur d’année tant sont nombreuses les personnes qui viennent chercher ici un peu de réflexion, de sens à leur vie ou à leurs futurs engagements.
Les moines de Maredsous sont réputés pour leurs recherches théologiques et ils peuvent disposer d’une des plus grandes bibliothèques privées d’Europe, riche de 500.000 volumes dont certains très rares. La Bible de Maredsous, une traduction en langage accessible et en grands caractères d’imprimerie, fait ainsi figure de référence. Sans oublier la digitalisation de cette bible car les moines savent très bien qu’ils sont au XXIe siècle.
Quand ils vont le quitter, ils se retrouveront dans le petit cimetière qui jouxte le cloître. Jusqu’il y a peu, les moines rejoignaient la terre directement, lovés dans un linceul en position du fœtus comme pour une nouvelle naissance d’une vie qu’ils auront appelée de leurs vœux ici-bas.
Entre la bière et le fromage
La création de la bière de Maredsous remonte à 1947, juste après la seconde guerre mondiale. Comme le raconte le Père Abbé dans un petit journal très bien fait que l’on peut trouver sur place: « Les pèlerins étaient nombreux à se rendre en train à Maredsous. Lorsqu’ils arrivaient à l’abbaye, ils avaient soif. Un moine a alors proposé de créer un petit endroit pour les accueillir. C’est comme cela que la Maredsous 6 (pour son degré d’alcool) a vu le jour ».
C’est en 1963 que la licence a été négociée avec la brasserie Duvel-Moortgat sous la stricte supervision des moines. Une blonde (6% d’alcool), une brune (8%) et une triple en 1990 (10%) font partie de la gamme qu’a rejointe une Blanche, la Maredsous extra en 2017. Ces bières d’abbaye bénéficient d’une appellation reconnue.
La bière de la micro-brasserie locale devrait sortir à la fin de cette année et son installation permet d’évoquer les principales étapes de sa fabrication.
Pour accompagner cette bière, les moines ont développé un délicieux fromage dès 1952 en renouant avec des méthodes ancestrales d’affinage. 45 tonnes sont produites chaque année à l’abbaye même par une fromagerie qui emploie 35 personnes. On peut découvrir son processus dans le Petit Musée attenant.
Une bière ou un soft, un morceau de pain, du fromage et un peu de beurre, bien assis sur l’une des chaises des grandes terrasses, levez les yeux au ciel et goûtez le moment. Il est suspendu dans le temps.
"7 à 8.000 chopes disparaissent chaque année"
Il n’y a pas eu d’apparitions à Maredsous. En revanche, les disparitions se comptent par milliers, chaque année. Elles concernent les chopes en céramique estampillées du célèbre logo. « On fait avec, reconnaît, un brin philosophe, Bernard Torlet, le directeur commercial. On a tout essayé mais je ne voudrais pas que les membres de notre personnel, dont plus de la moitié sont des étudiants à l’année, soient dans la répression et prennent des risques inutiles ».
Il ne faut pas confondre lever la chope et l’enlever. Là aussi, tout est une question d’esprit. Mais tout le monde ne semble pas l’avoir compris.
Par Philippe Vandenbergh
Cet article est issu de la Revue W+B n°160.
Retour au débutIl faut quitter les berges de la Meuse et monter à l’assaut des contreforts rebelles du Condroz namurois pour découvrir une région de bocages où le jaune du colza s’impose, de-ci, de-là, au gras de verts pâturages. Tout ici respire déjà la sérénité et la plénitude. Un sentiment de bien-être qui gagne au fil des kilomètres dès que la route plonge vers Anhée puis Denée, dans cette jolie vallée de la Molignée, bien connue pour ces draisines qui empruntent les voies de l’ancien chemin de fer.
Le plateau de l’Abbaye de Maredsous apparaît au détour de rares panneaux indicateurs. De toute façon, on sait pourquoi et comment on vient ici sur les pas des pèlerins et des touristes qui, depuis 150 ans, ont trouvé dans ces murs austères de petit granit usés par le temps, le calme de l’esprit, le repos de l’âme et… la satisfaction du goût.
Rien que l’année dernière, près de 600.000 visiteurs se sont imprégnés des lieux et de ses produits, ce qui en fait, l’air de rien, la troisième attraction touristique de Wallonie et Bruxelles, loin derrière Walibi et Pairi Daiza, mais devant toutes les autres…
Un siècle et demi ce n’est pas très vieux pour une abbaye. Elle doit tout à la famille Desclée, bien connue pour son implication dans l’éclairage public et l’édition, surtout religieuse, avec la famille De Brouwer. Une abbaye « moderne » d’autant plus tournée vers le monde et inscrite dans son temps qu’elle observe la règle de St Benoît.
300 ouvriers pendant 20 ans
Au moment de l’acquisition du domaine par Henri-Philippe en 1872, l’intention familiale était juste d’avoir une chapelle privée pour la messe dominicale afin de ne plus être obligé de courir les offices alentour de leur seconde résidence, un château-ferme et un moulin un peu isolés, en léger contrebas du plateau de Scrapia. Ce vaste ensemble rocailleux mais plat d’une part et les accointances catholiques ultramontaines (proche du Vatican) de la famille Desclée de l’autre, font naître l’idée d’une nouvelle abbaye dont la souche viendra d’Allemagne.
Le château accueillera pendant 20 ans plus de 300 ouvriers - dont 120 tailleurs de pierre dans deux carrières voisines - pour arriver au bout des plans dessinés par l’architecte courtraisien Jean-Baptiste Bethune. Ce dernier, fervent catholique, est considéré comme le « pape », si l’on peut dire, du néo-gothique en Belgique au point d’avoir créé, avec le poète flamand Guido Gezelle, les instituts d’architecture St-Luc, qui sont encore des témoins actifs aujourd’hui. Un geste architectural et une nouvelle implantation religieuse qui valurent à la famille d’être anoblie et de pouvoir s’appeler désormais les Desclée de Maredsous.
A dire vrai, l’ensemble des quatre bâtiments (l’église et le cloître, l’institut des Sœurs, le Collège et le Centre d’accueil St Joseph, ancienne école des métiers d’arts) n’a rien de séduisant. C’est même plutôt austère, impressionnant mais sans plus, à l’image d’une philosophie bénédictine qui a fait de la sobriété sa vertu cardinale.
Mixité oblige, un dortoir pour les filles du Collège a été installé, en 2008, dans l’ancienne Hôtellerie Emmaüs, à distances respectables de celui des garçons… Toutes et tous, soit environ 250 élèves, généralement issus de la haute bourgeoisie, de la noblesse et de la diplomatie dont la majorité en internat, portent toujours l’uniforme comme une véritable marque de fabrique d’une pédagogie assurée par une cinquantaine de professeurs et réputée pour son goût des sciences et des mathématiques.
Des royalties pour l'abbaye
« Depuis l’année dernière, nous avons choisi d’organiser deux visites guidées distinctes, explique Bernard Torlet, le directeur commercial du site. Une pour l’aspect disons religieux et l’autre plus gustative qui s’intéresse à la gamme très variée de nos produits faits sur place comme la céramique, le pain et le fromage ». Et pas la bière ? « La bière n’est jamais brassée dans une abbaye où il y a une école car une loi interdit d’y produire de l’alcool. Et puis la quantité de notre production est trop importante et c’est la brasserie Duvel-Moortgat, basée à Puurs, qui s’en charge. Elle respecte un mode de brassage bien particulier assorti de quelques secrets des moines et verse des royalties à l’abbaye en échange de l’utilisation de son nom et de son logo. Ceci dit, pour marquer nos 150 ans, nous avons installé ici une houblonnière et une micro-brasserie qui devrait sortir sa première bière à la fin de cette année ».
La visite de l’ensemble – la seule qui soit payante car l’entrée, le parking et l’accès à la plaine de jeux sont gratuits – se termine toujours dans le bâtiment d’accueil dit St-Joseph où il n’est pas besoin de le prier pour trouver ce que l’on cherche, toutes proportions de sagesse gardées, bien entendu…
En un temps record qui ne dépasse pas une heure, notre guide avisée Marie-Thérèse Tops, qui connaît le site comme sa poche, a l’art de faire parler ces vieilles pierres. Dès la description détaillée du portail de l’église, elle fait ainsi découvrir tous les symboles de l’abbaye qui sont autant de jalons de son histoire. A l’intérieur, d’une très grande sobriété depuis que les moines, dans la foulée du Concile de Vatican II, ont décidé de ne pas restaurer les fresques, on est saisi par la hauteur et par la rigueur. Pas de place ici pour la distraction. Tout est tourné vers Dieu et son office. D’ailleurs il n’y a pas d’autres sacrements comme les baptêmes, le mariage et les funérailles, sauf pour la famille Desclée et, bien entendu, les moines. Il y a même un saint parmi eux, Dom Columbia Marion, moine irlandais qui fut élu abbé de Maredsous de 1909 à 1923. On célèbre donc cette année le centenaire de la disparition de celui qui fut proclamé Bienheureux, le 3 septembre 2000 par le Pape Jean-Paul II. La célébration annuelle de sa fête est fixée au 3 octobre et sa dépouille a été ramenée dans une alcôve de l’église qui lui est dédiée. Mais sans bougies et sans exvotos, les moines préférant un don pour la communauté.
250 personnes et 40 hectares
Le Père Abbé Bernard, qui va peut-être briguer un 3e mandat de 8 ans l’année prochaine - ce qui serait une première - n’a pas que la charge de ses 25 moines mais aussi celle de cette entreprise de 250 personnes réparties sur 40 hectares qu’il faut bien entretenir. Sans parler des centaines de milliers de touristes chaque année.
On comprend dès lors que seuls quelques bâtiments comme l’église, le St-Joseph ou le Petit Musée de la Fromagerie soient accessibles au grand public. La visite guidée permet toutefois de découvrir le cloître où il n’est pas rare de croiser un moine en short, les chauds jours d’été. Normalement, ceux-ci se couvrent de leur habit noir pour les célébrations ou le contact avec le public, rappelant que l’on est ici dans un ordre apostolique et non contemplatif. Cette ouverture au monde par le travail et la connaissance fait même partie des missions de base du moine bénédictin. Dans l’aile ouest du cloître, il y a d’ailleurs une septantaine d’anciennes cellules transformées en chambres d’hôtes. Elles ne désemplissent pas à longueur d’année tant sont nombreuses les personnes qui viennent chercher ici un peu de réflexion, de sens à leur vie ou à leurs futurs engagements.
Les moines de Maredsous sont réputés pour leurs recherches théologiques et ils peuvent disposer d’une des plus grandes bibliothèques privées d’Europe, riche de 500.000 volumes dont certains très rares. La Bible de Maredsous, une traduction en langage accessible et en grands caractères d’imprimerie, fait ainsi figure de référence. Sans oublier la digitalisation de cette bible car les moines savent très bien qu’ils sont au XXIe siècle.
Quand ils vont le quitter, ils se retrouveront dans le petit cimetière qui jouxte le cloître. Jusqu’il y a peu, les moines rejoignaient la terre directement, lovés dans un linceul en position du fœtus comme pour une nouvelle naissance d’une vie qu’ils auront appelée de leurs vœux ici-bas.
Entre la bière et le fromage
La création de la bière de Maredsous remonte à 1947, juste après la seconde guerre mondiale. Comme le raconte le Père Abbé dans un petit journal très bien fait que l’on peut trouver sur place: « Les pèlerins étaient nombreux à se rendre en train à Maredsous. Lorsqu’ils arrivaient à l’abbaye, ils avaient soif. Un moine a alors proposé de créer un petit endroit pour les accueillir. C’est comme cela que la Maredsous 6 (pour son degré d’alcool) a vu le jour ».
C’est en 1963 que la licence a été négociée avec la brasserie Duvel-Moortgat sous la stricte supervision des moines. Une blonde (6% d’alcool), une brune (8%) et une triple en 1990 (10%) font partie de la gamme qu’a rejointe une Blanche, la Maredsous extra en 2017. Ces bières d’abbaye bénéficient d’une appellation reconnue.
La bière de la micro-brasserie locale devrait sortir à la fin de cette année et son installation permet d’évoquer les principales étapes de sa fabrication.
Pour accompagner cette bière, les moines ont développé un délicieux fromage dès 1952 en renouant avec des méthodes ancestrales d’affinage. 45 tonnes sont produites chaque année à l’abbaye même par une fromagerie qui emploie 35 personnes. On peut découvrir son processus dans le Petit Musée attenant.
Une bière ou un soft, un morceau de pain, du fromage et un peu de beurre, bien assis sur l’une des chaises des grandes terrasses, levez les yeux au ciel et goûtez le moment. Il est suspendu dans le temps.
"7 à 8.000 chopes disparaissent chaque année"
Il n’y a pas eu d’apparitions à Maredsous. En revanche, les disparitions se comptent par milliers, chaque année. Elles concernent les chopes en céramique estampillées du célèbre logo. « On fait avec, reconnaît, un brin philosophe, Bernard Torlet, le directeur commercial. On a tout essayé mais je ne voudrais pas que les membres de notre personnel, dont plus de la moitié sont des étudiants à l’année, soient dans la répression et prennent des risques inutiles ».
Il ne faut pas confondre lever la chope et l’enlever. Là aussi, tout est une question d’esprit. Mais tout le monde ne semble pas l’avoir compris.
Par Philippe Vandenbergh
Cet article est issu de la Revue W+B n°160.
Retour au débutBouton - en savoir plus
C'est une file disciplinée et patiente s’étire à travers la ville d’eau, attendant l’ouverture du site. On sent beaucoup de bonne humeur, de simplicité et de convivialité. On ressent également de la curiosité pour découvrir les nouvelles scènes et les nombreuses installations prévues pour accueillir de manière confortable et pratique un public nombreux et varié.
Tout cela se passe dans le calme et avec un souci particulier de la part de l’organisation d’inscrire le Festival dans une dynamique durable et plus respectueuse de l’environnement. Cela passe par une série de mises en place visibles comme les gobelets réutilisables ou encore le tri des déchets omniprésents sur le site. Mais la démarche est bien plus profonde qu’il n’y parait et les Francos ont obtenu le label « Green & Responsible Event » qui garantit un niveau élevé d’exigence.
Bref, tout est en place pour que le Festival nous livre une programmation riche que nous allons vous faire découvrir à travers un parcours de quatre jours.
Retour au débutRori aux Francos : Première fois
Pour ouvrir la soirée, c'est une Rori heureuse de participer pour la première fois aux Francofolies de Spa qui nous accueille. Elle installe assez facilement une ambiance positive et spontanée.
Malgré le fait que c'est l'un de ses premiers gros festivals et que cela l'intimide, elle assure, et se rassure à la fois, avec des morceaux que nous avons déjà dans l'oreille. Sans pour autant lui mettre trop de pression, on ressent une attente et aussi beaucoup d'enthousiasme de la part d'un public déjà bien présent à Spa pour cette première journée des Francos.
Ensuite, Rori partage avec nous des inédits. Les attentes du départ se transforment alors en curiosité. Les applaudissements sont nourris. Rori est maintenant totalement assurée que tout va bien se passer, on sent que la crainte de départ s'est transformée en plaisir d'être là. Un plaisir partagé, une première expérience réussie pour elle et qui, nous lui souhaitons, est une première étape importante pour rencontrer le succès.
Retour au débutPerry Rose : Au rendez-vous du bonheur attendu
Perry Rose a déjà un parcours accompli et un public qui sait ce qu'il vient chercher. L’échange public se passe naturellement, avec facilité et sans chichi.
L'inspiration du rock des années 70 est omniprésente dans son répertoire. Ces années qui ont écrit les premières lettres de noblesse d'un art qui n'était pas encore reconnu comme tel et qui était même pour certains considéré comme décadent.
Aujourd'hui lorsque l'on évoque les Beatles, les Rolling Stones ou encore les Who, c'est une évidence... Mais quand Perry se met à la musique, c'est dans cette ambiance musicale qu'il forge ses armes. C'est simplement une maîtrise incroyable et une joie sincère de retrouver son public qui rend le moment inoubliable et spontané.
La scène n'est pas la plus grande, Perry Rose s'en fout. Il est simplement heureux d'être là et de faire de la musique. Et quelle musique ! Il y a comme un vent d'Irlande qui inonde l'atmosphère. Ce sont aussi ces origines et cela s'entend. Le public est participatif, on se fait complètement embarquer. Hélas pour nous, nous devons déjà rejoindre le concert suivant qui est à l'opposé du site. Perry Rose, vivement que nous nous revoyons, c'est toujours un plaisir !
Retour au débutDan San : 5 gars, 1 fille !
Quatre voies, un élégant synthé, une guitare acoustique, une basse et une électrique remarquablement accompagnés d'un violon et d'une batterie posent un ton à la fois unique et si particulier. Dan San c’est tout ça et bien plus encore…
Le décollage est immédiat et le mouvement est instantané sur une herbe qui avait presque oublié que le public allait à nouveau amortir ses pas sur elle. Si le rendez-vous était attendu par le public, on sent qu'ils sont contents de nous retrouver ici.
Aussi chill que travaillée, la musique de Dan San est à la hauteur des attentes. Aujourd'hui reconnus à l'international, Ils n'ont pas fini de séduire les oreilles belges et ils en sont parfaitement assurés ici. La rencontre est réussie pour ceux qui les découvrent comme pour ceux qu'ils avaient déjà convaincu.
Retour au débutÉmile Bilodeau : Le bonheur reste possible... Dansons !
Avec son accent québécois, on identifie tout de suite d'où nous parle Émile Bilodeau. Son humour est aussi sa carte de visite.
Une gratte, un bermuda et un T-shirt, Émile est là aussi simplement que ça ! Et pourtant les textes sont construits et inspirés par une critique sérieuse de la société.
Ce contraste entre le fond et la forme est presque une marque de fabrique. Et ici, en Belgique, le paradoxe on le cultive et l'apprécie. Du coup, le public danse sur une rythmique qui est une invitation à bouger, tout en appréciant des paroles qui mettent en évidence ce à quoi nous confronte la société.
Retour au débutSaskia: Douce mélancolie
La météo est menaçante mais ici personne n'a peur. Le public est présent pour accueillir chaleureusement Saskia.
Celle-ci débute tout en douceur avec une juste dose de mélancolie pour nous mettre à température. Et cela fonctionne bien, ça entonne, ça chantonne et ça bouge dans le public.
Le rythme s'accélère progressivement et le public répond en dansant. Cela reste doux et entraînant. Et même si la pluie commence à s'en mêler, cela n'altère en rien la qualité du moment partagé.
Retour au débutYellowstraps: Groove contagieux !
Dès l'entrée en scène, une puissante vague d'énergie met la foule en mouvement. On s'approche de la scène et c'est parti pour une séance vibratoire intense.
Mais il en faut plus pour Yellowstraps. Une battle de chant se met alors en place rapidement et nous place dans une confrontation vocale au départ timide et soutenue ensuite.
Ça y est, le public est à température et cela se voit. Ça bouge, ça chante et ça applaudit. Le groove est installé et il se répand de manière tentaculaire !
Retour au débutRoméo Elvis
Les présentations sont inutiles, une foule impatiente est massée devant une scène Rapsat qui est prête pour la fête.
Roméo Elvis nous accueille avec "Chocolat" en demandant si le public connait cet album. La réponse positive fuse collégialement, aucun doute possible ! Et l'unanimité se confirme dès les premières notes.
On peut franchement passer à la vitesse supérieure, l'audience est prête et n'attend que ça.
Roméo nous rappelle ses premiers pas sur une scène des Francos et embraye directement sur la suite.
Mieux vaut prévenir... Les pogos risquent de partir tout seul aujourd'hui et en effet c'est parti ! Comment dire, c'est qu'il nous fout un sacré bordel le bougre ! Le final sent l'aurevoir forcé car ni lui ni nous ne voulions en rester là.
Retour au débutMentissa : Puissante grâce
Premières Francofolies pour Mentissa et un accueil incroyable. Avec une entrée sur scène toute en douceur, elle nous ouvre à son répertoire.
Assez rapidement, elle nous emmène sur des morceaux qui nous font apprécier la maîtrise d'une voix splendide et puissante. C'est aussi une spontanéité et une joie de vivre contagieuses qui amènent le public a participer avec enthousiasme.
Mentissa nous a aussi communiqué un peu de son groove. Finalement, pour ses toutes premières Francos, nous avons visiblement été plus intimidés que l'artiste. Et quelle artiste ! Sa générosité et sa spontanéité ont littéralement mis Spa à ses pieds.
Retour au débutRive: Le noir vous va si bien
Anciens vainqueurs du Franc'off, Rive a fait depuis un très beau parcours. Leur univers a évolué et leur assurance également.
L'univers est dark et profond, les mélodies sont travaillées et précisément jouées. Le tout est servi par une voie douce qui contraste avec la dureté du propos.
En effet, la délicatesse et la chaleur de l'interprétation vocale contrastent avec les sujets développés. Le public apprécie et le fait bien savoir.
Dans un style tout en retenue, une interprétation tout en nuances, Rive est parvenu à nous captiver avec douceur. Merci et bravo !
Retour au débutLoic Nottet: Feel Good
De retour à Spa après quelques éditions, Loïc est reconnaissant envers les organisateurs pour les opportunités et les rencontres que tout cela a permis.
Dès l'entrée en scène Loïc est accueilli par une foule euphorique comparable à une mer en mouvement. Les premiers morceaux sont directement repris en coeur et avec entrain.
Il faut reconnaître que nous sommes gâtés car le show est impressionnant. Une présence sur scène incroyable, accompagnée de danseurs nous offrent un spectacle de haute qualité.
Loïc Nottet était très attendu et depuis The Voice, ce n'est plus le garçon timide et discret qui propose une interprétation, c'est un artiste accompli et heureux de son succès qui nous offre le meilleur de lui-même. C'est avec une générosité et une justesse qui décoiffent que nous a été offert un show mémorable qui a dû conquérir tout le monde.
Retour au débutDoowy: Délicieux comme un sac à bonbons
Directement plongés dans son univers rétro electro-pop. Nous nous sommes rapidement mis en mouvement.
"L'eau du Bain" a été entonnée assez spontanément car nous l'avions pas mal entendu en radio. Il n'y a pas a dire, la qualité de l'écriture et de l'interprétation sont toujours au rendez-vous ! Le regard sur la société est piquant mais l'enrobage est sucré.
Doowy, c'est comme le souvenir d'enfance d'une dégustation de bonbon. Un peu rétro, très coloré, à la fois doux et acidulé, mais tellement bon qu'on ne va pas l'oublier de si tôt. Notre enthousiasme est visiblement partagé par tout le public de la scène Spa Reine.
Retour au débutElia Rose: Tout feu tout flamme
L'énergie à revendre qu'elle nous offre nous a donné une sérieuse envie de bouger.
C'est le dernier jour des Francos et nous avions furieusement besoin d'un remontant. Elia Rose nous l'a apporté sur un plateau doré. Dès son arrivée, nous l'avons trouvée étincelante et pétillante.
L'ambiance électro pop combine les sons acoustiques et électroniques pour servir un univers poétique lucide et inspiré. Elia Rose nous donne une pêche incroyable
Sa voix est toujours aussi éblouissante. C'est un rayon de soleil dans le ciel gris que Spa nous impose aujourd'hui. Et le public a été littéralement conquis par la qualité de la prestation d'Elia Rose.
Retour au débutBilan positif pour cette édition 2023 des Francofolies de Spa
Cette édition sera marquée par un retour aux "à côté" du Festival. Cela aura été une belle fête partagée par tous et dans toute la ville d'eau.
Le Franc'off a tout son sens à la fois pour les artistes émergents, tous les publics présents mais aussi pour toutes les activités commerciales de la ville qui restent accessibles jusqu'à tard dans la soirée.
C'est également la fin de la puce à recharger pour prendre des consommations qui nous avait parfois légèrement agacé par le passé.
Enfin, cette édition nous a une fois de plus permis de découvrir de nouveaux talents et observer la progression ou la confirmation de découvertes d'éditions précédentes.
Retour au début
C'est une file disciplinée et patiente s’étire à travers la ville d’eau, attendant l’ouverture du site. On sent beaucoup de bonne humeur, de simplicité et de convivialité. On ressent également de la curiosité pour découvrir les nouvelles scènes et les nombreuses installations prévues pour accueillir de manière confortable et pratique un public nombreux et varié.
Tout cela se passe dans le calme et avec un souci particulier de la part de l’organisation d’inscrire le Festival dans une dynamique durable et plus respectueuse de l’environnement. Cela passe par une série de mises en place visibles comme les gobelets réutilisables ou encore le tri des déchets omniprésents sur le site. Mais la démarche est bien plus profonde qu’il n’y parait et les Francos ont obtenu le label « Green & Responsible Event » qui garantit un niveau élevé d’exigence.
Bref, tout est en place pour que le Festival nous livre une programmation riche que nous allons vous faire découvrir à travers un parcours de quatre jours.
Retour au débutRori aux Francos : Première fois
Pour ouvrir la soirée, c'est une Rori heureuse de participer pour la première fois aux Francofolies de Spa qui nous accueille. Elle installe assez facilement une ambiance positive et spontanée.
Malgré le fait que c'est l'un de ses premiers gros festivals et que cela l'intimide, elle assure, et se rassure à la fois, avec des morceaux que nous avons déjà dans l'oreille. Sans pour autant lui mettre trop de pression, on ressent une attente et aussi beaucoup d'enthousiasme de la part d'un public déjà bien présent à Spa pour cette première journée des Francos.
Ensuite, Rori partage avec nous des inédits. Les attentes du départ se transforment alors en curiosité. Les applaudissements sont nourris. Rori est maintenant totalement assurée que tout va bien se passer, on sent que la crainte de départ s'est transformée en plaisir d'être là. Un plaisir partagé, une première expérience réussie pour elle et qui, nous lui souhaitons, est une première étape importante pour rencontrer le succès.
Retour au débutPerry Rose : Au rendez-vous du bonheur attendu
Perry Rose a déjà un parcours accompli et un public qui sait ce qu'il vient chercher. L’échange public se passe naturellement, avec facilité et sans chichi.
L'inspiration du rock des années 70 est omniprésente dans son répertoire. Ces années qui ont écrit les premières lettres de noblesse d'un art qui n'était pas encore reconnu comme tel et qui était même pour certains considéré comme décadent.
Aujourd'hui lorsque l'on évoque les Beatles, les Rolling Stones ou encore les Who, c'est une évidence... Mais quand Perry se met à la musique, c'est dans cette ambiance musicale qu'il forge ses armes. C'est simplement une maîtrise incroyable et une joie sincère de retrouver son public qui rend le moment inoubliable et spontané.
La scène n'est pas la plus grande, Perry Rose s'en fout. Il est simplement heureux d'être là et de faire de la musique. Et quelle musique ! Il y a comme un vent d'Irlande qui inonde l'atmosphère. Ce sont aussi ces origines et cela s'entend. Le public est participatif, on se fait complètement embarquer. Hélas pour nous, nous devons déjà rejoindre le concert suivant qui est à l'opposé du site. Perry Rose, vivement que nous nous revoyons, c'est toujours un plaisir !
Retour au débutDan San : 5 gars, 1 fille !
Quatre voies, un élégant synthé, une guitare acoustique, une basse et une électrique remarquablement accompagnés d'un violon et d'une batterie posent un ton à la fois unique et si particulier. Dan San c’est tout ça et bien plus encore…
Le décollage est immédiat et le mouvement est instantané sur une herbe qui avait presque oublié que le public allait à nouveau amortir ses pas sur elle. Si le rendez-vous était attendu par le public, on sent qu'ils sont contents de nous retrouver ici.
Aussi chill que travaillée, la musique de Dan San est à la hauteur des attentes. Aujourd'hui reconnus à l'international, Ils n'ont pas fini de séduire les oreilles belges et ils en sont parfaitement assurés ici. La rencontre est réussie pour ceux qui les découvrent comme pour ceux qu'ils avaient déjà convaincu.
Retour au débutÉmile Bilodeau : Le bonheur reste possible... Dansons !
Avec son accent québécois, on identifie tout de suite d'où nous parle Émile Bilodeau. Son humour est aussi sa carte de visite.
Une gratte, un bermuda et un T-shirt, Émile est là aussi simplement que ça ! Et pourtant les textes sont construits et inspirés par une critique sérieuse de la société.
Ce contraste entre le fond et la forme est presque une marque de fabrique. Et ici, en Belgique, le paradoxe on le cultive et l'apprécie. Du coup, le public danse sur une rythmique qui est une invitation à bouger, tout en appréciant des paroles qui mettent en évidence ce à quoi nous confronte la société.
Retour au débutSaskia: Douce mélancolie
La météo est menaçante mais ici personne n'a peur. Le public est présent pour accueillir chaleureusement Saskia.
Celle-ci débute tout en douceur avec une juste dose de mélancolie pour nous mettre à température. Et cela fonctionne bien, ça entonne, ça chantonne et ça bouge dans le public.
Le rythme s'accélère progressivement et le public répond en dansant. Cela reste doux et entraînant. Et même si la pluie commence à s'en mêler, cela n'altère en rien la qualité du moment partagé.
Retour au débutYellowstraps: Groove contagieux !
Dès l'entrée en scène, une puissante vague d'énergie met la foule en mouvement. On s'approche de la scène et c'est parti pour une séance vibratoire intense.
Mais il en faut plus pour Yellowstraps. Une battle de chant se met alors en place rapidement et nous place dans une confrontation vocale au départ timide et soutenue ensuite.
Ça y est, le public est à température et cela se voit. Ça bouge, ça chante et ça applaudit. Le groove est installé et il se répand de manière tentaculaire !
Retour au débutRoméo Elvis
Les présentations sont inutiles, une foule impatiente est massée devant une scène Rapsat qui est prête pour la fête.
Roméo Elvis nous accueille avec "Chocolat" en demandant si le public connait cet album. La réponse positive fuse collégialement, aucun doute possible ! Et l'unanimité se confirme dès les premières notes.
On peut franchement passer à la vitesse supérieure, l'audience est prête et n'attend que ça.
Roméo nous rappelle ses premiers pas sur une scène des Francos et embraye directement sur la suite.
Mieux vaut prévenir... Les pogos risquent de partir tout seul aujourd'hui et en effet c'est parti ! Comment dire, c'est qu'il nous fout un sacré bordel le bougre ! Le final sent l'aurevoir forcé car ni lui ni nous ne voulions en rester là.
Retour au débutMentissa : Puissante grâce
Premières Francofolies pour Mentissa et un accueil incroyable. Avec une entrée sur scène toute en douceur, elle nous ouvre à son répertoire.
Assez rapidement, elle nous emmène sur des morceaux qui nous font apprécier la maîtrise d'une voix splendide et puissante. C'est aussi une spontanéité et une joie de vivre contagieuses qui amènent le public a participer avec enthousiasme.
Mentissa nous a aussi communiqué un peu de son groove. Finalement, pour ses toutes premières Francos, nous avons visiblement été plus intimidés que l'artiste. Et quelle artiste ! Sa générosité et sa spontanéité ont littéralement mis Spa à ses pieds.
Retour au débutRive: Le noir vous va si bien
Anciens vainqueurs du Franc'off, Rive a fait depuis un très beau parcours. Leur univers a évolué et leur assurance également.
L'univers est dark et profond, les mélodies sont travaillées et précisément jouées. Le tout est servi par une voie douce qui contraste avec la dureté du propos.
En effet, la délicatesse et la chaleur de l'interprétation vocale contrastent avec les sujets développés. Le public apprécie et le fait bien savoir.
Dans un style tout en retenue, une interprétation tout en nuances, Rive est parvenu à nous captiver avec douceur. Merci et bravo !
Retour au débutLoic Nottet: Feel Good
De retour à Spa après quelques éditions, Loïc est reconnaissant envers les organisateurs pour les opportunités et les rencontres que tout cela a permis.
Dès l'entrée en scène Loïc est accueilli par une foule euphorique comparable à une mer en mouvement. Les premiers morceaux sont directement repris en coeur et avec entrain.
Il faut reconnaître que nous sommes gâtés car le show est impressionnant. Une présence sur scène incroyable, accompagnée de danseurs nous offrent un spectacle de haute qualité.
Loïc Nottet était très attendu et depuis The Voice, ce n'est plus le garçon timide et discret qui propose une interprétation, c'est un artiste accompli et heureux de son succès qui nous offre le meilleur de lui-même. C'est avec une générosité et une justesse qui décoiffent que nous a été offert un show mémorable qui a dû conquérir tout le monde.
Retour au débutDoowy: Délicieux comme un sac à bonbons
Directement plongés dans son univers rétro electro-pop. Nous nous sommes rapidement mis en mouvement.
"L'eau du Bain" a été entonnée assez spontanément car nous l'avions pas mal entendu en radio. Il n'y a pas a dire, la qualité de l'écriture et de l'interprétation sont toujours au rendez-vous ! Le regard sur la société est piquant mais l'enrobage est sucré.
Doowy, c'est comme le souvenir d'enfance d'une dégustation de bonbon. Un peu rétro, très coloré, à la fois doux et acidulé, mais tellement bon qu'on ne va pas l'oublier de si tôt. Notre enthousiasme est visiblement partagé par tout le public de la scène Spa Reine.
Retour au débutElia Rose: Tout feu tout flamme
L'énergie à revendre qu'elle nous offre nous a donné une sérieuse envie de bouger.
C'est le dernier jour des Francos et nous avions furieusement besoin d'un remontant. Elia Rose nous l'a apporté sur un plateau doré. Dès son arrivée, nous l'avons trouvée étincelante et pétillante.
L'ambiance électro pop combine les sons acoustiques et électroniques pour servir un univers poétique lucide et inspiré. Elia Rose nous donne une pêche incroyable
Sa voix est toujours aussi éblouissante. C'est un rayon de soleil dans le ciel gris que Spa nous impose aujourd'hui. Et le public a été littéralement conquis par la qualité de la prestation d'Elia Rose.
Retour au débutBilan positif pour cette édition 2023 des Francofolies de Spa
Cette édition sera marquée par un retour aux "à côté" du Festival. Cela aura été une belle fête partagée par tous et dans toute la ville d'eau.
Le Franc'off a tout son sens à la fois pour les artistes émergents, tous les publics présents mais aussi pour toutes les activités commerciales de la ville qui restent accessibles jusqu'à tard dans la soirée.
C'est également la fin de la puce à recharger pour prendre des consommations qui nous avait parfois légèrement agacé par le passé.
Enfin, cette édition nous a une fois de plus permis de découvrir de nouveaux talents et observer la progression ou la confirmation de découvertes d'éditions précédentes.
Retour au début