La Fédération Wallonie-Bruxelles y participera avec une délégation d’une vingtaine de personnes qui concourra dans cinq disciplines. Focus sur la discipline danse de création avec Kifesh Cie.
Retour au débutQui est Kifesh Cie ?
Kifesh Cie est une compagnie de théâtre et danse hip-hop, créée en 2017 par Oumar Diallo avec l'envie et la mission de transmettre un message fort et personnel. La source d'inspiration principale repose sur les compétences artistiques des danseurs de la compagnie, qui créent des pièces vivantes et vraies, remplies d'émotions. Les thématiques récurrentes de la compagnie sont l’acceptation de soi, la résilience ou encore l’introspection.
Oumar Diallo est un jeune artiste et activiste hip hop bruxellois. Spécialisé en popping et hip hop freestyle, il prend de nombreux cours, suit diverses formations et voyage régulièrement pour développer sa danse. En parallèle de la danse, sa passion pour la culture hip hop le pousse à devenir deejay et le motive à organiser ses propres évènements (Supreme Cypher, CreativBoil). C'est en 2017 qu'Oumar décide de porter son art sur scène. Il suit la formation 1000 Pieces Puzzle où il termine deuxième. C'est à ce moment que commence le projet Kifesh, sa première création en tant que chorégraphe et interprète.
Israël Ngashi aka Wild aka Illicite est une figure montante du krump belge. Il nous fait découvrir sa danse via de multiples facettes, aussi bien sur scène avec la compagnie Konzi dont il fait partie ou en compétition en gagnant récemment les concours International Dance League, Cheza Street et bien d’autres. De plus, il représentera la Belgique au championnat international de krump Le Illest Battle à Paris.
Retour au débutParticipation aux Jeux de la Francophonie
La pièce Kifesh est la première production théâtrale officielle de la compagnie. Ce projet vise à toucher un large public qui n'est pas nécessairement habitué à se rendre au théâtre, mais aussi et surtout à attirer le jeune public auquel s’adresse les principaux messages de la pièce.
« Dans la pièce de théâtre et de danse hip hop KIFESH, nous avons voulu aborder ce rêve de trouver la paix intérieure. Nous avons voulu faire de notre récit de vie le fil conducteur de la pièce et conté notre histoire, celle d’Israël et Oumar, deux jeunes issus de quartiers populaires mais aussi de la diaspora africaine. Nous avons ressenti l’envie et le besoin de montrer notre perception du monde et de la vie quotidienne, mais surtout toutes ces frustrations accumulées qui influencent quotidiennement nos émotions et nos actions », expliquent les deux artistes.
« Nous sommes impatients de pouvoir faire découvrir notre travail hors de Belgique et à un plus grand nombre. C’est une occasion spéciale de pouvoir le faire sur le continent africain car c’est de là que sont originaires nos parents et cela a également du sens par rapport à la pièce. Nous espérons que notre travail sera bien reçu et qu’on pourra échanger avec des artistes de différents pays. Nous sommes également curieux de découvrir les autres spectacles »
Retour au débutDéroulement du concours
Ce concours opposera 20 groupes artistiques sélectionnés, hommes ou femmes, âgés de 18 à 35 ans. Chaque groupe est composé de deux à 10 personnes maximum. Les danses interprétées doivent être des œuvres récentes, créées durant la période de 24 mois précédant les Jeux. L’ensemble présente impérativement une création originale d’une durée de 15 minutes.
Le concours de danse a figuré lors des huit éditions des Jeux de la Francophonie. Toutefois, ce concours fut développé sous différentes formes et terminologies selon les éditions : danse traditionnelle, danse contemporaine, danse de création et d’inspiration traditionnelle et danse de création lors des trois dernières éditions.
En savoir plus sur les Jeux de la Francophonie 2023.
Découvrez les portraits des artistes de la délégation belge francophone aux Jeux de la francophonie 2023, tout au long du mois de juillet sur notre site et nos réseaux sociaux Facebook WBI et LinkedIn WBI et ceux de la Fédération Wallonie Bruxelles, Culture.be, Facebook culture.be et Instagram culture.be.
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Kifesh Cie est une compagnie de théâtre et danse hip-hop, créée en 2017 par Oumar Diallo avec l'envie et la mission de transmettre un message fort et personnel. La source d'inspiration principale repose sur les compétences artistiques des danseurs de la compagnie, qui créent des pièces vivantes et vraies, remplies d'émotions. Les thématiques récurrentes de la compagnie sont l’acceptation de soi, la résilience ou encore l’introspection.
Oumar Diallo est un jeune artiste et activiste hip hop bruxellois. Spécialisé en popping et hip hop freestyle, il prend de nombreux cours, suit diverses formations et voyage régulièrement pour développer sa danse. En parallèle de la danse, sa passion pour la culture hip hop le pousse à devenir deejay et le motive à organiser ses propres évènements (Supreme Cypher, CreativBoil). C'est en 2017 qu'Oumar décide de porter son art sur scène. Il suit la formation 1000 Pieces Puzzle où il termine deuxième. C'est à ce moment que commence le projet Kifesh, sa première création en tant que chorégraphe et interprète.
Israël Ngashi aka Wild aka Illicite est une figure montante du krump belge. Il nous fait découvrir sa danse via de multiples facettes, aussi bien sur scène avec la compagnie Konzi dont il fait partie ou en compétition en gagnant récemment les concours International Dance League, Cheza Street et bien d’autres. De plus, il représentera la Belgique au championnat international de krump Le Illest Battle à Paris.
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La pièce Kifesh est la première production théâtrale officielle de la compagnie. Ce projet vise à toucher un large public qui n'est pas nécessairement habitué à se rendre au théâtre, mais aussi et surtout à attirer le jeune public auquel s’adresse les principaux messages de la pièce.
« Dans la pièce de théâtre et de danse hip hop KIFESH, nous avons voulu aborder ce rêve de trouver la paix intérieure. Nous avons voulu faire de notre récit de vie le fil conducteur de la pièce et conté notre histoire, celle d’Israël et Oumar, deux jeunes issus de quartiers populaires mais aussi de la diaspora africaine. Nous avons ressenti l’envie et le besoin de montrer notre perception du monde et de la vie quotidienne, mais surtout toutes ces frustrations accumulées qui influencent quotidiennement nos émotions et nos actions », expliquent les deux artistes.
« Nous sommes impatients de pouvoir faire découvrir notre travail hors de Belgique et à un plus grand nombre. C’est une occasion spéciale de pouvoir le faire sur le continent africain car c’est de là que sont originaires nos parents et cela a également du sens par rapport à la pièce. Nous espérons que notre travail sera bien reçu et qu’on pourra échanger avec des artistes de différents pays. Nous sommes également curieux de découvrir les autres spectacles »
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Ce concours opposera 20 groupes artistiques sélectionnés, hommes ou femmes, âgés de 18 à 35 ans. Chaque groupe est composé de deux à 10 personnes maximum. Les danses interprétées doivent être des œuvres récentes, créées durant la période de 24 mois précédant les Jeux. L’ensemble présente impérativement une création originale d’une durée de 15 minutes.
Le concours de danse a figuré lors des huit éditions des Jeux de la Francophonie. Toutefois, ce concours fut développé sous différentes formes et terminologies selon les éditions : danse traditionnelle, danse contemporaine, danse de création et d’inspiration traditionnelle et danse de création lors des trois dernières éditions.
En savoir plus sur les Jeux de la Francophonie 2023.
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La Fédération Wallonie-Bruxelles y participera avec une délégation d’une vingtaine de personnes qui concourra dans cinq disciplines. Focus sur la littérature avec Cécile Hupin.
Retour au débutQui est Cécile Hupin ?
Née en 1987 en Belgique, Cécile Hupin étudie le théâtre à l’IAD (Louvain-La-Neuve) puis la scénographie à La Cambre (Bruxelles). Son travail artistique, à la frontière entre installation, performance et théâtre, trouve toujours un ancrage dans le réel pour venir ensuite se confronter à un univers visuel fort dont l’humour et la tendresse ne sont jamais exclus.
Elle commence à écrire en 2017 et publie rapidement plusieurs nouvelles. En 2019, elle remporte le Prix RTBF ainsi que le Grand Prix du concours de nouvelles de la Fédération Wallonie-Bruxelles avec son texte Au trou du blaireau.
En 2020, elle écrit un premier spectacle Ce qui restera mis en scène par Héloïse Meire et joué dans plusieurs théâtres en Belgique. En 2022, elle obtient la bourse « Autrices Grandes Scènes » de la SACD pour Non, rien de rien, un spectacle en cours d’écriture qui questionne l’écart qui existe entre ce qu’on raconte de la parentalité et le vécu des parents.
A l’automne 2023, elle publiera Just My Luck un livre photo et narration, chez l’éditeur Hollandais The Eriskay Connection, en collaboration avec la photographe Katherine Longly.
De 2024 à 2028, elle sera artiste compagnonne du Théâtre de Liège pour lequel elle prépare plusieurs projets.
Retour au débutParticipation aux Jeux de la Francophonie
En juillet-août 2023, Cécile Hupin représentera la Fédération-Wallonie-Bruxelles au Jeux de la Francophonie en catégorie Littérature avec la nouvelle Le bien qu’on se donne. Dans ce texte ancré dans le contexte d’une matinée de novembre à la Mer du Nord, il est question de rêve de désobéissance, d’attentats imaginaires, d’inondation et d’une sole-limande qui envahit la ville.
« Je n’ai jamais pratiqué le moindre sport. J’étais toujours celle qu’on choisissait en tout dernier quand il s’agissait de constituer des équipes de foot. Bien que je n’ai jamais souffert de cette situation, je dois admettre que j’ai aujourd’hui une immense fascination pour le cérémonial des compétions sportives. Pouvoir, en tant qu’autrice, parader avec mon survêtement de la Fédération-Wallonie-Bruxelles à la cérémonie d’ouverture, faire des selfies avec la mascotte des Jeux, loucher sur l’or-l’argent-le bronze, approcher le podium et échauffer mes dix doigts avant le sprint littéraire final, c’est déjà une performance en soi. Je compte bien puiser dans cette émulation bien particulière et dans le foisonnement des rencontres pour l’écriture de mon deuxième roman que je veux débuter cet été » explique Cécile.
Retour au débutDéroulement du concours
Le concours de littérature (nouvelle) opposera 30 écrivains, hommes et femmes, de 18 à 35 ans. Afin de participer au concours, ceux-ci sont invités à proposer une nouvelle inédite. Pendant toute la durée des Jeux, les textes en compétition feront l’objet d’une mise en valeur professionnelle dans un espace public. Le concours de littérature a figuré aux six dernières éditions des Jeux de la Francophonie.
En savoir plus sur les Jeux de la Francophonie 2023.
Découvrez les portraits des artistes de la délégation belge francophone aux Jeux de la francophonie 2023, tout au long du mois de juillet sur notre site et nos réseaux sociaux Facebook WBI et LinkedIn WBI et ceux de la Fédération Wallonie Bruxelles, Culture.be, Facebook culture.be et Instagram culture.be.
Retour au débutLa Fédération Wallonie-Bruxelles y participera avec une délégation d’une vingtaine de personnes qui concourra dans cinq disciplines. Focus sur la littérature avec Cécile Hupin.
Retour au débutQui est Cécile Hupin ?
Née en 1987 en Belgique, Cécile Hupin étudie le théâtre à l’IAD (Louvain-La-Neuve) puis la scénographie à La Cambre (Bruxelles). Son travail artistique, à la frontière entre installation, performance et théâtre, trouve toujours un ancrage dans le réel pour venir ensuite se confronter à un univers visuel fort dont l’humour et la tendresse ne sont jamais exclus.
Elle commence à écrire en 2017 et publie rapidement plusieurs nouvelles. En 2019, elle remporte le Prix RTBF ainsi que le Grand Prix du concours de nouvelles de la Fédération Wallonie-Bruxelles avec son texte Au trou du blaireau.
En 2020, elle écrit un premier spectacle Ce qui restera mis en scène par Héloïse Meire et joué dans plusieurs théâtres en Belgique. En 2022, elle obtient la bourse « Autrices Grandes Scènes » de la SACD pour Non, rien de rien, un spectacle en cours d’écriture qui questionne l’écart qui existe entre ce qu’on raconte de la parentalité et le vécu des parents.
A l’automne 2023, elle publiera Just My Luck un livre photo et narration, chez l’éditeur Hollandais The Eriskay Connection, en collaboration avec la photographe Katherine Longly.
De 2024 à 2028, elle sera artiste compagnonne du Théâtre de Liège pour lequel elle prépare plusieurs projets.
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En juillet-août 2023, Cécile Hupin représentera la Fédération-Wallonie-Bruxelles au Jeux de la Francophonie en catégorie Littérature avec la nouvelle Le bien qu’on se donne. Dans ce texte ancré dans le contexte d’une matinée de novembre à la Mer du Nord, il est question de rêve de désobéissance, d’attentats imaginaires, d’inondation et d’une sole-limande qui envahit la ville.
« Je n’ai jamais pratiqué le moindre sport. J’étais toujours celle qu’on choisissait en tout dernier quand il s’agissait de constituer des équipes de foot. Bien que je n’ai jamais souffert de cette situation, je dois admettre que j’ai aujourd’hui une immense fascination pour le cérémonial des compétions sportives. Pouvoir, en tant qu’autrice, parader avec mon survêtement de la Fédération-Wallonie-Bruxelles à la cérémonie d’ouverture, faire des selfies avec la mascotte des Jeux, loucher sur l’or-l’argent-le bronze, approcher le podium et échauffer mes dix doigts avant le sprint littéraire final, c’est déjà une performance en soi. Je compte bien puiser dans cette émulation bien particulière et dans le foisonnement des rencontres pour l’écriture de mon deuxième roman que je veux débuter cet été » explique Cécile.
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Le concours de littérature (nouvelle) opposera 30 écrivains, hommes et femmes, de 18 à 35 ans. Afin de participer au concours, ceux-ci sont invités à proposer une nouvelle inédite. Pendant toute la durée des Jeux, les textes en compétition feront l’objet d’une mise en valeur professionnelle dans un espace public. Le concours de littérature a figuré aux six dernières éditions des Jeux de la Francophonie.
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La Fédération Wallonie-Bruxelles y participera avec une délégation d’une vingtaine de personnes qui concourra dans 5 disciplines. Focus sur la chanson avec Estelle Baldé.
Retour au débutQui est Estelle Baldé ?
Estelle Baldé est une auteure-compositrice-interprète belgo-guinéenne dont l’art reflète son métissage puisqu'il mêle influences rumba, bossa nova, soul, pop et ballade française. Préparée à une carrière dans la diplomatie internationale à travers ses études en sciences politiques et droit international, c’est pourtant vers la musique que son cœur la guide.
Son premier EP “Désir du cœur”, sorti en avril 2020, lui a valu une invitation par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Dubaï dans le cadre de l’inauguration de l’exposition universelle, une prestation live à TV5 Monde à Paris à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie 2021, des diffusions sur des chaines radios locales belges, une présence en couverture du magazine Brukmer, une programmation au festival Hello Summer 2021 et au Théâtre national lors des «Golden Afro Artistic Awards 2021».
Estelle Baldé a su puiser sa motivation dans ses premières expériences scéniques à l’international. A suivi une période d’introspection, de redirection artistique inspirée par des rencontres et collaborations durant lesquelles l’artiste a pu explorer de nouvelles sonorités. C’est donc tout naturellement qu’elle a clôturé l’année 2022 les étoiles dans les yeux, avec son second EP « Stella » (mot latin qui signifie « Etoile », origine du prénom Estelle) sorti le 15 Juillet 2022 : un projet rempli de spiritualité et d’énergies positives.
Retour au débutParticipation aux Jeux de la Francophonie
En juillet-août 2023, Estelle Baldé représentera la Fédération-Wallonie-Bruxelles au Jeux de la Francophonie dans la catégorie Chanson.
«Etant issue d’un métissage 100% francophone puisque née d’un père guinéen et d’une mère belge francophone, participer aux Jeux de la Francophonie représente, dans un premier temps, le fait de célébrer l’union de mes parents. Grâce à eux, j’ai très tôt été sensibilisée à l’acceptation de l’autre, l’ouverture d’esprit et la compassion : des valeurs que je retrouve dans l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Ensuite, à défaut de me lancer dans la diplomatie internationale suite à l’obtention de mes diplômes en sciences politiques et en droit, c’est à travers la musique que j’aspire à devenir “diplomate culturelle francophone” en promouvant le métissage et l’universalisme. Participer aux Jeux de la Francophonie est donc bien plus qu’un simple concours pour moi. Il s’agit de contribuer, à ma petite échelle, à la diversité et surtout à l’union entre les peuples et les cultures.»
Les chansons qu’Estelle Baldé y proposera, accompagnée de son groupe, sont issues de son dernier EP « Stella » et sont à l’image des valeurs qu’elle partage avec l’OIF.
Retour au débutDéroulement du concours
L’artiste dispose d’un temps de concert de 15 minutes maximum pendant laquelle iel interprète plusieurs œuvres. Les chansons interprétées doivent être des œuvres récentes, créées durant la période de 24 mois précédant les Jeux. Cette discipline a figuré aux huit dernières éditions des Jeux de la Francophonie.
En savoir plus sur les Jeux de la Francophonie 2023.
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La Fédération Wallonie-Bruxelles y participera avec une délégation d’une vingtaine de personnes qui concourra dans 5 disciplines. Focus sur la chanson avec Estelle Baldé.
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Estelle Baldé est une auteure-compositrice-interprète belgo-guinéenne dont l’art reflète son métissage puisqu'il mêle influences rumba, bossa nova, soul, pop et ballade française. Préparée à une carrière dans la diplomatie internationale à travers ses études en sciences politiques et droit international, c’est pourtant vers la musique que son cœur la guide.
Son premier EP “Désir du cœur”, sorti en avril 2020, lui a valu une invitation par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Dubaï dans le cadre de l’inauguration de l’exposition universelle, une prestation live à TV5 Monde à Paris à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie 2021, des diffusions sur des chaines radios locales belges, une présence en couverture du magazine Brukmer, une programmation au festival Hello Summer 2021 et au Théâtre national lors des «Golden Afro Artistic Awards 2021».
Estelle Baldé a su puiser sa motivation dans ses premières expériences scéniques à l’international. A suivi une période d’introspection, de redirection artistique inspirée par des rencontres et collaborations durant lesquelles l’artiste a pu explorer de nouvelles sonorités. C’est donc tout naturellement qu’elle a clôturé l’année 2022 les étoiles dans les yeux, avec son second EP « Stella » (mot latin qui signifie « Etoile », origine du prénom Estelle) sorti le 15 Juillet 2022 : un projet rempli de spiritualité et d’énergies positives.
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En juillet-août 2023, Estelle Baldé représentera la Fédération-Wallonie-Bruxelles au Jeux de la Francophonie dans la catégorie Chanson.
«Etant issue d’un métissage 100% francophone puisque née d’un père guinéen et d’une mère belge francophone, participer aux Jeux de la Francophonie représente, dans un premier temps, le fait de célébrer l’union de mes parents. Grâce à eux, j’ai très tôt été sensibilisée à l’acceptation de l’autre, l’ouverture d’esprit et la compassion : des valeurs que je retrouve dans l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Ensuite, à défaut de me lancer dans la diplomatie internationale suite à l’obtention de mes diplômes en sciences politiques et en droit, c’est à travers la musique que j’aspire à devenir “diplomate culturelle francophone” en promouvant le métissage et l’universalisme. Participer aux Jeux de la Francophonie est donc bien plus qu’un simple concours pour moi. Il s’agit de contribuer, à ma petite échelle, à la diversité et surtout à l’union entre les peuples et les cultures.»
Les chansons qu’Estelle Baldé y proposera, accompagnée de son groupe, sont issues de son dernier EP « Stella » et sont à l’image des valeurs qu’elle partage avec l’OIF.
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L’artiste dispose d’un temps de concert de 15 minutes maximum pendant laquelle iel interprète plusieurs œuvres. Les chansons interprétées doivent être des œuvres récentes, créées durant la période de 24 mois précédant les Jeux. Cette discipline a figuré aux huit dernières éditions des Jeux de la Francophonie.
En savoir plus sur les Jeux de la Francophonie 2023.
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« Lisez-vous le belge ? » vous propose à travers sa Sélection 2023, un échantillon représentatif de la diversité de la création contemporaine en Belgique francophone à un instant donné. Pour naviguer aisément d’un livre à l’autre, d’un genre à l’autre, outre le sommaire, des mots clés repris sous forme de hashtags vous permettent désormais d’identifier facilement les thématiques que chaque livre aborde. Disponible en anglais, vous pouvez également obtenir sur simple demande la version hispanique.
Retour au débutCette sélection n’est ni plus ni moins qu’une invitation à entrer en livres belges.
Ne vous étonnez pas de voir des maisons d’édition françaises : c’est là aussi le reflet des dynamiques qui constituent notre paysage. Notre proximité avec la France créée une porosité tant en termes de création que d’édition. De la même manière, nous considérons comme auteur ou autrice belge toute personne écrivant en français sur le territoire belge francophone depuis au moins cinq ans. A l’image de Bruxelles, ville hautement cosmopolite qui agrège plus de 180 nationalités, la Belgique francophone est une terre fertile aux croisements, aux échanges, à la création littéraire, aux champs de pensée décloisonnants et qui accueille des trajectoires personnelles et artistiques hybrides, dont nous tentons de vous offrir ici un reflet.
Retour au débutProfitez de cette sélection pour plonger dans les livres
Vous ne pourrez que mieux goûter à cette création vivante, inextinguible et prompte à dépasser ses frontières pour mieux vous toucher.
Dix professionnels au regard avisé ont participé à cette sélection :
- Prose : Ariane Herman, Libraire et Fondatrice de la librairie Tulitu, Bruxelles & Jean-Claude Vantroyen, Responsable du supplément livres du quotidien Le Soir
- BD : Erwin Dejasse, Historien de l’art, Enseignant et Commissaire d’exposition spécialisé BD & Clément Fourrey, Programmateur BD de la Foire du livre de Bruxelles
- Poésie : Charlyne Audin, Enseignante et Présidente de la librairie le Comptoir du livre, Liège & Christophe Meurée, Premier Assistant aux Archives et Musée de la Littérature de Bruxelles
- Jeunesse : Thalie Natkiel, Libraire jeunesse chez Tropismes, Bruxelles & Carole Saturno, Directrice artistique de Picture ! Festival
- Non Fiction : Catherine Mangez, Libraire et Co-gérante, Librairie Papyrus, Namur & Olivier Verschueren, Libraire et Gérant, Librairie Livre aux Trésors, Liège
Vous pouvez télécharger la sélection « Lisez-vous le belge ? » 2023 ici ou encore sur la page dédiée. Pour la télécharger en anglais, il vous suffit de modifier la langue du site ou de vous rendre ici.
Ce projet a été coordonné par la société Altura Consultance, mis en page par Mona Habibbizadeh et les traductions ont été effectuées par Impact Traduction.
Pour des informations sur les soutiens aux acteurs du livre et sur l'actualité suivez « Lisez-vous le belge ? ».
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Ne vous étonnez pas de voir des maisons d’édition françaises : c’est là aussi le reflet des dynamiques qui constituent notre paysage. Notre proximité avec la France créée une porosité tant en termes de création que d’édition. De la même manière, nous considérons comme auteur ou autrice belge toute personne écrivant en français sur le territoire belge francophone depuis au moins cinq ans. A l’image de Bruxelles, ville hautement cosmopolite qui agrège plus de 180 nationalités, la Belgique francophone est une terre fertile aux croisements, aux échanges, à la création littéraire, aux champs de pensée décloisonnants et qui accueille des trajectoires personnelles et artistiques hybrides, dont nous tentons de vous offrir ici un reflet.
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- Prose : Ariane Herman, Libraire et Fondatrice de la librairie Tulitu, Bruxelles & Jean-Claude Vantroyen, Responsable du supplément livres du quotidien Le Soir
- BD : Erwin Dejasse, Historien de l’art, Enseignant et Commissaire d’exposition spécialisé BD & Clément Fourrey, Programmateur BD de la Foire du livre de Bruxelles
- Poésie : Charlyne Audin, Enseignante et Présidente de la librairie le Comptoir du livre, Liège & Christophe Meurée, Premier Assistant aux Archives et Musée de la Littérature de Bruxelles
- Jeunesse : Thalie Natkiel, Libraire jeunesse chez Tropismes, Bruxelles & Carole Saturno, Directrice artistique de Picture ! Festival
- Non Fiction : Catherine Mangez, Libraire et Co-gérante, Librairie Papyrus, Namur & Olivier Verschueren, Libraire et Gérant, Librairie Livre aux Trésors, Liège
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Depuis 1989, les Jeux de la Francophonie invitent, autour de valeurs de fraternité et de solidarité, la jeunesse de l’espace francophone à se rencontrer au travers d’épreuves sportives et de concours culturels.
Organisés tous les quatre ans par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), les Jeux sont le reflet de la diversité culturelle francophone. Dans un monde qui tend à s’uniformiser, ils représentent un carrefour d’échanges entre pays francophones. Ils offrent également une chance formidable à de jeunes talents de débuter une carrière professionnelle. La rencontre est au moins aussi importante que la compétition.
Cette neuvième édition accueillera une quarantaine de délégations, issues des 5 continents, soit plus de 1.500 jeunes âgés de 18 à 35 ans. A Kinshasa, 9 disciplines sportives sont prévues ainsi que 11 concours culturels.
Participation de la FW-B
La Fédération Wallonie-Bruxelles participe aux Jeux de la Francophonie depuis la première édition. Ceux-ci représentent une occasion unique pour de nombreux artistes et sportifs émergents de vivre l’expérience d’une première rencontre internationale et de se mesurer à des concurrents venus de tout l’espace francophone.
Plusieurs de nos représentants aux éditions précédentes se sont illustrés sur la scène internationale : Michèle Noiret (danse), Stéphanie Blanchoud (chanson), Nicolas Ancion (littérature) ou encore Stéphanie Roland (photographie).
Découvrez également la vidéo de CélénaSophia qui nous parle de leur participation aux Jeux de la Francophonie à Abidjan en 2017.
Lors de cette édition 2023, la FW-B sera présente avec une délégation d’une vingtaine de personnes qui concourra dans cinq disciplines culturelles : chanson, danse de création, hip-hop, littérature et peinture. Il n’y aura pas de délégation sportive de la FW-B lors des Jeux 2023.
Délégation Fédération Wallonie-Bruxelles :
- Peinture : Camille Stass
- Littérature : Cécile Hupin
- Chanson : Estelle Baldé
- Danse de création : KIFESH COMPANY
- Hip-hop : RUTHLESS
Retrouvez les portraits de tous ces artistes tout au long du mois de juillet 2023 sur notre site et nos réseaux sociaux Facebook WBI et LinkedIn WBI et ceux de la Fédération Wallonie Bruxelles, Culture.be, Facebook culture.be et Instagram culture.be.
La participation de la FW-B aux Jeux fait l’objet d’une concertation entre les différentes administrations concernées en l’occurrence l’Administration générale de la Culture et Wallonie-Bruxelles International (WBI).
Depuis 1989, les Jeux de la Francophonie invitent, autour de valeurs de fraternité et de solidarité, la jeunesse de l’espace francophone à se rencontrer au travers d’épreuves sportives et de concours culturels.
Organisés tous les quatre ans par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), les Jeux sont le reflet de la diversité culturelle francophone. Dans un monde qui tend à s’uniformiser, ils représentent un carrefour d’échanges entre pays francophones. Ils offrent également une chance formidable à de jeunes talents de débuter une carrière professionnelle. La rencontre est au moins aussi importante que la compétition.
Cette neuvième édition accueillera une quarantaine de délégations, issues des 5 continents, soit plus de 1.500 jeunes âgés de 18 à 35 ans. A Kinshasa, 9 disciplines sportives sont prévues ainsi que 11 concours culturels.
Participation de la FW-B
La Fédération Wallonie-Bruxelles participe aux Jeux de la Francophonie depuis la première édition. Ceux-ci représentent une occasion unique pour de nombreux artistes et sportifs émergents de vivre l’expérience d’une première rencontre internationale et de se mesurer à des concurrents venus de tout l’espace francophone.
Plusieurs de nos représentants aux éditions précédentes se sont illustrés sur la scène internationale : Michèle Noiret (danse), Stéphanie Blanchoud (chanson), Nicolas Ancion (littérature) ou encore Stéphanie Roland (photographie).
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Lors de cette édition 2023, la FW-B sera présente avec une délégation d’une vingtaine de personnes qui concourra dans cinq disciplines culturelles : chanson, danse de création, hip-hop, littérature et peinture. Il n’y aura pas de délégation sportive de la FW-B lors des Jeux 2023.
Délégation Fédération Wallonie-Bruxelles :
- Peinture : Camille Stass
- Littérature : Cécile Hupin
- Chanson : Estelle Baldé
- Danse de création : KIFESH COMPANY
- Hip-hop : RUTHLESS
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À côté, dans un autre périmètre, ce sont des bonbons et des sucettes, également de tailles et de formes diverses, qui sont à portée de pince du robot. Le bras articulé saisit chaque objet un à un et va les déposer dans leur zone de destination.
Dans le jargon, on parle de « picking ». Cela n’a l’air de rien, sauf quand on sait que pour chaque démonstration les objets sont jetés de manière aléatoire dans le périmètre de prélèvement. Et que, bien entendu, le robot n’est pas reprogrammé à chaque nouveau lot d’objets à déplacer. La machine opère donc seule. Elle analyse chaque nouvelle situation pour ensuite prendre en totale autonomie les meilleures décisions afin d’accomplir sa tâche. C’est ici qu’interviennent l’intelligence artificielle et le savoir-faire des partenaires d’IntegrIA Robotics, une spin-off de l’Université de Liège.
Retour au débutApprentissage renforcé pour robots autonomes
« Nous avons doté notre bras robotique d’une caméra capable de discerner des objets en trois dimensions », explique Tom Ewbank, le responsable technique de la société (Chief Technology officer). « Mais surtout, nous avons développé l’intelligence artificielle qui permet à ce robot de faire du picking le plus efficacement possible », précise l’ingénieur de recherche en informatique et en robotique.
« Notre IA est liée à la vision qu’elle a des doigts de la pince. Le prototype observe d’abord les objets disposés sous le regard de sa caméra. Il effectue ensuite quelques mouvements, afin de bien cerner la scène. Cela s’appelle du « deep reinforcement learning ». Le système envisage les différentes actions à entreprendre pour mener sa tâche à bien. Son réseau de neurones artificiels prend une image en entrée et il élabore ensuite un plan d’actions pour le robot », détaille-t-il, sur le stand de Wallonie-Bruxelles International, à la foire industrielle d’Hanovre, où il est venu vanter la qualité de son produit.
Retour au début
La carotte ou le bâton
« C’est un système qui apprend, un super modèle mathématique doté d’algorithmes d’optimisation des actions à entreprendre », continue Tom Ewbank. « Lors de la simulation, le robot accomplit différentes actions. Et nous pouvons, bien entendu, vérifier si ces tâches ont été correctement réalisées. Si c’est le cas, nous donnons une récompense (« +1 ») au système. S’il fait des bêtises, par exemple s’il pousse trop fort sur les objets, on lui assène une pénalité (« -0,xxx »). Le système va tenter d’optimiser son fonctionnement, afin de collecter le plus de récompenses. C’est comme cela qu’il tend vers un fonctionnement optimal. »
« Les applications potentielles de notre IA sont nombreuses et variées. Cela concerne toutes les situations où il existe une grande variété d’objets à attraper et pour lesquelles il n’est pas rentable de redévelopper un système spécifique », explique de son côté Audrey Lempereur, ingénieure «logiciels et IA» chez IntegrIA Robotics.
Retour au débutUn jumeau numérique comme banc d’essai
« Par exemple, dans le cas de petites séries de production ou dans la gestion de commandes en ligne. Notre software est adaptable. On peut recréer un jumeau digital de la situation sur laquelle on souhaite entraîner un système et le faire tourner afin qu’il soit ensuite performant face à la situation qu’il aura à traiter », dit-elle.
« Notre but est de proposer un package logiciel à nos clients », précise le CTO de l’entreprise. « Mais nous pourrions aussi simplement vendre des services. »
Le bras articulé présenté à la foire industrielle d’Hanovre est une vitrine convaincante du savoir-faire de la jeune entreprise. « Mais nous aimerions encore perfectionner le système », indique Loïc Sacré, le troisième membre de la spin-off. « Par exemple, en rendant les mouvements du robot plus fluides».
De retour à Liège, dans leur bureau et leur laboratoire du Sart-Tilman, l’équipe d’ingénieurs garde ses objectifs bien en tête: développer des solutions robotiques innovantes à base d’intelligence artificielle pour l’industrie.
Source: Daily Science - Christian Du Brulle
Retour au débutÀ côté, dans un autre périmètre, ce sont des bonbons et des sucettes, également de tailles et de formes diverses, qui sont à portée de pince du robot. Le bras articulé saisit chaque objet un à un et va les déposer dans leur zone de destination.
Dans le jargon, on parle de « picking ». Cela n’a l’air de rien, sauf quand on sait que pour chaque démonstration les objets sont jetés de manière aléatoire dans le périmètre de prélèvement. Et que, bien entendu, le robot n’est pas reprogrammé à chaque nouveau lot d’objets à déplacer. La machine opère donc seule. Elle analyse chaque nouvelle situation pour ensuite prendre en totale autonomie les meilleures décisions afin d’accomplir sa tâche. C’est ici qu’interviennent l’intelligence artificielle et le savoir-faire des partenaires d’IntegrIA Robotics, une spin-off de l’Université de Liège.
Retour au débutApprentissage renforcé pour robots autonomes
« Nous avons doté notre bras robotique d’une caméra capable de discerner des objets en trois dimensions », explique Tom Ewbank, le responsable technique de la société (Chief Technology officer). « Mais surtout, nous avons développé l’intelligence artificielle qui permet à ce robot de faire du picking le plus efficacement possible », précise l’ingénieur de recherche en informatique et en robotique.
« Notre IA est liée à la vision qu’elle a des doigts de la pince. Le prototype observe d’abord les objets disposés sous le regard de sa caméra. Il effectue ensuite quelques mouvements, afin de bien cerner la scène. Cela s’appelle du « deep reinforcement learning ». Le système envisage les différentes actions à entreprendre pour mener sa tâche à bien. Son réseau de neurones artificiels prend une image en entrée et il élabore ensuite un plan d’actions pour le robot », détaille-t-il, sur le stand de Wallonie-Bruxelles International, à la foire industrielle d’Hanovre, où il est venu vanter la qualité de son produit.
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La carotte ou le bâton
« C’est un système qui apprend, un super modèle mathématique doté d’algorithmes d’optimisation des actions à entreprendre », continue Tom Ewbank. « Lors de la simulation, le robot accomplit différentes actions. Et nous pouvons, bien entendu, vérifier si ces tâches ont été correctement réalisées. Si c’est le cas, nous donnons une récompense (« +1 ») au système. S’il fait des bêtises, par exemple s’il pousse trop fort sur les objets, on lui assène une pénalité (« -0,xxx »). Le système va tenter d’optimiser son fonctionnement, afin de collecter le plus de récompenses. C’est comme cela qu’il tend vers un fonctionnement optimal. »
« Les applications potentielles de notre IA sont nombreuses et variées. Cela concerne toutes les situations où il existe une grande variété d’objets à attraper et pour lesquelles il n’est pas rentable de redévelopper un système spécifique », explique de son côté Audrey Lempereur, ingénieure «logiciels et IA» chez IntegrIA Robotics.
Retour au débutUn jumeau numérique comme banc d’essai
« Par exemple, dans le cas de petites séries de production ou dans la gestion de commandes en ligne. Notre software est adaptable. On peut recréer un jumeau digital de la situation sur laquelle on souhaite entraîner un système et le faire tourner afin qu’il soit ensuite performant face à la situation qu’il aura à traiter », dit-elle.
« Notre but est de proposer un package logiciel à nos clients », précise le CTO de l’entreprise. « Mais nous pourrions aussi simplement vendre des services. »
Le bras articulé présenté à la foire industrielle d’Hanovre est une vitrine convaincante du savoir-faire de la jeune entreprise. « Mais nous aimerions encore perfectionner le système », indique Loïc Sacré, le troisième membre de la spin-off. « Par exemple, en rendant les mouvements du robot plus fluides».
De retour à Liège, dans leur bureau et leur laboratoire du Sart-Tilman, l’équipe d’ingénieurs garde ses objectifs bien en tête: développer des solutions robotiques innovantes à base d’intelligence artificielle pour l’industrie.
Source: Daily Science - Christian Du Brulle
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Voyage dans l'intelligence artificielle de la Wallonie et de Bruxelles !
L’intelligence artificielle (IA pour les intimes) est un secteur auquel on ne peut plus échapper. En Wallonie et à Bruxelles, nous avons cette énorme chance d’avoir des chercheurs, des centres de recherche, des entreprises qui nous placent à la pointe du domaine. Mais comment faire pour y rester ? Eléments de réponse dans ce nouveau numéro de la Revue W+B.
Nous allons également découvrir la Mosa Ballet School, école internationale qui entend placer Liège et la Wallonie sur la carte du monde de la danse classique et contemporaine, le programme Discover EU qui permet aux jeunes de 18 ans de découvrir l’Europe en train, l’Abbaye de Maredsous qui fête ses 150 ans et l’entreprise de biotech TheraVet, pionnière dans le traitement des maladies ostéoarticulaires des animaux de compagnie.
Enfin, nous allons rencontrer la chanteuse Elia Rose, la créatrice de bijoux Aurore Havenne et Stéphan Plumat, qui prend une retraite bien méritée après une vie professionnelle dédiée à la coopération au développement de Wallonie-Bruxelles.
Au programme
- Dossier : Intelligence artificielle : une terre fertile en recherche et en développement avec des chercheurs de pointe
- Culture : Liège danse, dense !
- Portrait : Ne pas être là où on l'attend, Elia Rose surprend !
- Jeunesse : Roulez jeunesse
- Coopération au développement : Stéphan Plumat : l'APEFE, l'histoire d'une vie
- Tourisme : L'esprit est bien là
- Mode : Aurore Havenne, la force de la simplicité
- Entreprise : TheraVet, des produits vétérinaires wallons bientôt disponibles sur les cinq continents
- Survols
Voyage dans l'intelligence artificielle de la Wallonie et de Bruxelles !
L’intelligence artificielle (IA pour les intimes) est un secteur auquel on ne peut plus échapper. En Wallonie et à Bruxelles, nous avons cette énorme chance d’avoir des chercheurs, des centres de recherche, des entreprises qui nous placent à la pointe du domaine. Mais comment faire pour y rester ? Eléments de réponse dans ce nouveau numéro de la Revue W+B.
Nous allons également découvrir la Mosa Ballet School, école internationale qui entend placer Liège et la Wallonie sur la carte du monde de la danse classique et contemporaine, le programme Discover EU qui permet aux jeunes de 18 ans de découvrir l’Europe en train, l’Abbaye de Maredsous qui fête ses 150 ans et l’entreprise de biotech TheraVet, pionnière dans le traitement des maladies ostéoarticulaires des animaux de compagnie.
Enfin, nous allons rencontrer la chanteuse Elia Rose, la créatrice de bijoux Aurore Havenne et Stéphan Plumat, qui prend une retraite bien méritée après une vie professionnelle dédiée à la coopération au développement de Wallonie-Bruxelles.
Au programme
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Scivias, la plateforme qui agit pour un secteur de la musique plus inclusif en Fédération Wallonie-Bruxelles vient de publier une étude sur la place des femmes et des minorités de genre dans les programmations de festivals estivaux. Dans la lignée des différents rapports publiés depuis 2019, Scivias poursuit son travail d’objectivation chiffrée de la présence des femmes et des personnes minorisées de genre dans le secteur de la musique en Fédération Wallonie-Bruxelles.
L'équipe de Scivias a compté les artistes à l'affiche de 36 festivals de l'été (dont Couleur Café, Les Ardentes, LaSemo, Dour festival, Les Francofolies de Spa, Dinant Jazz, Esperanzah!, Durbuy Rock, LaSemo, Gouvy Jazz & Blues Festival, Micro Festival, Ronquières, Gaume Jazz, Festival d'art de Huy, Les Solidarités). Et sans surprise, les femmes et les minorités de genre restent largement sous-représentées sur scène.
À l’instar du premier rapport sur les festivals publié en 2022, Scivias souhaite mettre en lumière l’inégal accès genré aux scènes musicales et encourager dans un même temps l’ensemble des professionnel·les à agir activement pour tendre vers une plus grande égalité. Vous pouvez désormais en découvrir les principaux enseignements dans le rapport 2023.
Sources: Wallonie-Bruxelles Musiques (WBM) et Scivias.
Scivias, la plateforme qui agit pour un secteur de la musique plus inclusif en Fédération Wallonie-Bruxelles vient de publier une étude sur la place des femmes et des minorités de genre dans les programmations de festivals estivaux. Dans la lignée des différents rapports publiés depuis 2019, Scivias poursuit son travail d’objectivation chiffrée de la présence des femmes et des personnes minorisées de genre dans le secteur de la musique en Fédération Wallonie-Bruxelles.
L'équipe de Scivias a compté les artistes à l'affiche de 36 festivals de l'été (dont Couleur Café, Les Ardentes, LaSemo, Dour festival, Les Francofolies de Spa, Dinant Jazz, Esperanzah!, Durbuy Rock, LaSemo, Gouvy Jazz & Blues Festival, Micro Festival, Ronquières, Gaume Jazz, Festival d'art de Huy, Les Solidarités). Et sans surprise, les femmes et les minorités de genre restent largement sous-représentées sur scène.
À l’instar du premier rapport sur les festivals publié en 2022, Scivias souhaite mettre en lumière l’inégal accès genré aux scènes musicales et encourager dans un même temps l’ensemble des professionnel·les à agir activement pour tendre vers une plus grande égalité. Vous pouvez désormais en découvrir les principaux enseignements dans le rapport 2023.
Sources: Wallonie-Bruxelles Musiques (WBM) et Scivias.
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Voyage dans l'intelligence artificielle de la Wallonie et de Bruxelles
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- Tourisme : L'esprit est bien là
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L’occasion d’en profiter pour découvrir un coin de cette région accueillante aux richesses insoupçonnées et de vivre de nouvelles émotions.
Commençons de manière flamboyante avec Les Ardentes à Liège. Ce festival, 17e du nom, s’impose désormais comme l’un des événements européens majeurs dans le hip-hop et les musiques urbaines. Du 6 au 9 juillet à Rocourt, sur les hauteurs de la Cité Ardente. L’avantage de ce lieu est sa capacité qui permet d’attirer de grands noms, des artistes internationaux venant des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de France, de Belgique, comme Travis Scott, Kendrick Lamar, J Balvin, Playboi Carti… Programmer ce type d’artistes place Les Ardentes en compétition avec les plus grands festivals d’Europe, voire du monde. Egalement au programme, la Franco-Malienne Aya Nakamura, la Belge Lous and the Yakuza dont la carrière a fort décollé en France et que le festival est très heureux d’accueillir à Liège. Et Booba, premier rappeur français à remplir le stade de France et qui vient pour la troisième fois aux Ardentes. « L’objectif est d’avoir chaque année les plus grands noms du rap international », précisent les organisateurs qui attendent 65 000 personnes par jour, dont 45 % d’étrangers, surtout des Français. Parmi les nouveautés, l’agrandissement du camping doté de logements cosy. Un festival européen qui joue désormais dans la cour des grands festivals du monde.
Retour au débutNouvelle scène à Dour
Si vous voulez du métal, du hardcore, c’est à Dour Festival que ça se passe. Du 12 au 16 juillet, hip-hop, soul, métal, r’n’b du monde entier, le festival annonce « la meilleure liste d’artistes électroniques de son histoire » avec, en tête d’affiche, l’artiste coréenne Peggy Gou. D’autres artistes de renommée internationale sont annoncés comme le producteur-compositeur français Pedro Winter, ou encore le compositeur britannique Aphex Twin qui clôturera le festival, 14 ans après son unique passage à Dour. Damso, Orelsan, ou encore Lomepal figurent parmi les grands noms de la liste des rappeurs francophones. Pour cette édition, l’artiste et actrice Janelle Monàe, The Blaze, Phoenix, dEUS ou La Femme forment les têtes d’affiche de la musique « indie ». Lous and The Yakuza se produira également à Dour. Une nouvelle scène, « Le Garage », un espace de 1 000 places dédié aux guitares de tous styles, du rock au métal, de la cold wave au punk hardcore. Le 13 juillet, la scène proposera une journée metal hardcore avec les groupes français Punish Yourself et Tagada Jones, les Américains Attila et le groupe belge de heavy metal Do or Die. Les autres jours du festival sur la même scène une large palette de styles avec, entre autres, le trio néerlandais coldwave Ambassade et les New-yorkais du punk-hardcore Show me the Body.
Retour au débutRetour des animations en ville à Spa
Si, pour vous, la chanson française prime, en particulier dans un cadre enchanteur, direction Les Francofolies de Spa, du 20 au 23 juillet. D’autant que, cette année, ce sera vraiment la fête. Elle marque, en effet, le retour des animations en ville avec des « Bars en folie », des terrasses animées par des artistes, une scène gratuite avec concerts découvertes pendant quatre jours et les Francos juniors pour les enfants et les familles. « On a souhaité investir des moyens et de l’énergie », souligne Yoann Frédéric, le nouveau directeur général du festival. L’identité des Francofolies va bien au-delà des concerts dans le parc Francofou, c’est aussi l’ambiance, conviviale, joyeuse, qui s’empare du centre-ville. » Au total près de 140 concerts se dérouleront dans la cité thermale dans douze lieux avec du beau monde. Jugez plutôt, Juliette Armanet, Mika, Rori, Peet, Roméo Elvis, Soprano, Big Flo & Oli, Loïc Nottet, Mentissa, fête à Cali, Florent Pagny, Kendji Girac, Christophe Willem et Marc Lavoine.
Vous cherchez une sortie festive en famille ? Rendez-vous à Esperanzah ! Sa 21e édition, du 27 au 30 juillet, est unique à plus d’un titre. Par son site d’abord. Vous en connaissez beaucoup, vous, des festivals qui se déroulent dans une abbaye ? C’est le cas d’Esperanzah ! à l’abbaye de Floreffe bordée par un méandre de la Sambre. Le festival se différencie aussi par son esprit engagé. Car depuis ses débuts, s’il est un moment de fête, il a à cœur de mettre à l’honneur la citoyenneté, le développement durable et l’égalité des chances. Un festival pour tous, jeunes et moins jeunes, artistes belges et étrangers, dans la diversité culturelle, musique, artistes de rue, cinéma, photographie, théâtre, arts plastiques et visuels. Afro-pop psychédélique, rap, électro, soul, hip-hop, rock… et bonne humeur. Têtes d’affiches : Pomme, Naâman, La Femme, Charlotte Adigéry & Bolis Pupul, Tiken Jah Fakoly et Mandragora. Ajoutons le collectif congolais Kokoko !, la rappeuse française Doria et la Belgo-Portugaise Blu Samu, l’Italienne Ada Oda et le showman Chilly Gonzales. www.esperanzah.be
Retour au débutSept week-ends Découverte
Vous ne vibrez qu’au classique ? Les Festivals de Wallonie sont faits pour vous. De juin à octobre, environ 150 concerts et activités sur l’ensemble du territoire de la Wallonie, réunissent un public de plusieurs dizaines de milliers de spectateurs. En particulier, les Festivals de Wallonie ont conçu sept week-ends Dicovery Boxes (dont un spécial kids), à Namur, Saint-Hubert, Stavelot, Liège, Charleroi et en Brabant wallon. Objectif, découvrir de manière originale la musique classique sous toutes ses formes, mais aussi goûter aux produits du terroir, apprendre de nouvelles choses, partir à l’aventure et se détendre. Un week-end de découvertes musicale, patrimoniale, artistique et gourmande, voilà qui est fort tentant ! Chaque box comprend des billets d’entrée pour un concert sélectionné, une nuitée et un petit-déjeuner dans un logement, une visite découverte et/ou gourmande. Où et quand ? A Namur, les 8 et 9 juillet, dans le cadre du Festival musical de Namur. A Saint-Hubert, les 15 et 16 juillet, dans celui du Royal juillet musical, des concerts associant valeurs affirmées du monde musical et talents en devenir. A Stavelot, les 12 et 13 août, lors du Festival de Stavelot dédié à la musique de chambre et qui se déroule principalement dans l’ancienne abbaye magnifiquement restaurée durant lequel tout Stavelot vit au rythme des concerts du matin et du soir. A Liège, les 16 et 17 septembre, au cours des Nuits de Septembre. A Charleroi, les 30 septembre et 1er octobre, pour 2 et pour 4 personnes (2 adultes et 2 enfants) lors du Festival musical du Hainaut. En Brabant wallon, les 6 et 7 octobre, dans le cadre du Festival Musiq3 Brabant wallon. Et pour vous remettre de ces émotions fortes, quoi de mieux que terminer la journée en dégustant quelques délicieux produits du terroir wallon ?
Par Jacqueline Remits.
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L’occasion d’en profiter pour découvrir un coin de cette région accueillante aux richesses insoupçonnées et de vivre de nouvelles émotions.
Commençons de manière flamboyante avec Les Ardentes à Liège. Ce festival, 17e du nom, s’impose désormais comme l’un des événements européens majeurs dans le hip-hop et les musiques urbaines. Du 6 au 9 juillet à Rocourt, sur les hauteurs de la Cité Ardente. L’avantage de ce lieu est sa capacité qui permet d’attirer de grands noms, des artistes internationaux venant des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de France, de Belgique, comme Travis Scott, Kendrick Lamar, J Balvin, Playboi Carti… Programmer ce type d’artistes place Les Ardentes en compétition avec les plus grands festivals d’Europe, voire du monde. Egalement au programme, la Franco-Malienne Aya Nakamura, la Belge Lous and the Yakuza dont la carrière a fort décollé en France et que le festival est très heureux d’accueillir à Liège. Et Booba, premier rappeur français à remplir le stade de France et qui vient pour la troisième fois aux Ardentes. « L’objectif est d’avoir chaque année les plus grands noms du rap international », précisent les organisateurs qui attendent 65 000 personnes par jour, dont 45 % d’étrangers, surtout des Français. Parmi les nouveautés, l’agrandissement du camping doté de logements cosy. Un festival européen qui joue désormais dans la cour des grands festivals du monde.
Retour au débutNouvelle scène à Dour
Si vous voulez du métal, du hardcore, c’est à Dour Festival que ça se passe. Du 12 au 16 juillet, hip-hop, soul, métal, r’n’b du monde entier, le festival annonce « la meilleure liste d’artistes électroniques de son histoire » avec, en tête d’affiche, l’artiste coréenne Peggy Gou. D’autres artistes de renommée internationale sont annoncés comme le producteur-compositeur français Pedro Winter, ou encore le compositeur britannique Aphex Twin qui clôturera le festival, 14 ans après son unique passage à Dour. Damso, Orelsan, ou encore Lomepal figurent parmi les grands noms de la liste des rappeurs francophones. Pour cette édition, l’artiste et actrice Janelle Monàe, The Blaze, Phoenix, dEUS ou La Femme forment les têtes d’affiche de la musique « indie ». Lous and The Yakuza se produira également à Dour. Une nouvelle scène, « Le Garage », un espace de 1 000 places dédié aux guitares de tous styles, du rock au métal, de la cold wave au punk hardcore. Le 13 juillet, la scène proposera une journée metal hardcore avec les groupes français Punish Yourself et Tagada Jones, les Américains Attila et le groupe belge de heavy metal Do or Die. Les autres jours du festival sur la même scène une large palette de styles avec, entre autres, le trio néerlandais coldwave Ambassade et les New-yorkais du punk-hardcore Show me the Body.
Retour au débutRetour des animations en ville à Spa
Si, pour vous, la chanson française prime, en particulier dans un cadre enchanteur, direction Les Francofolies de Spa, du 20 au 23 juillet. D’autant que, cette année, ce sera vraiment la fête. Elle marque, en effet, le retour des animations en ville avec des « Bars en folie », des terrasses animées par des artistes, une scène gratuite avec concerts découvertes pendant quatre jours et les Francos juniors pour les enfants et les familles. « On a souhaité investir des moyens et de l’énergie », souligne Yoann Frédéric, le nouveau directeur général du festival. L’identité des Francofolies va bien au-delà des concerts dans le parc Francofou, c’est aussi l’ambiance, conviviale, joyeuse, qui s’empare du centre-ville. » Au total près de 140 concerts se dérouleront dans la cité thermale dans douze lieux avec du beau monde. Jugez plutôt, Juliette Armanet, Mika, Rori, Peet, Roméo Elvis, Soprano, Big Flo & Oli, Loïc Nottet, Mentissa, fête à Cali, Florent Pagny, Kendji Girac, Christophe Willem et Marc Lavoine.
Vous cherchez une sortie festive en famille ? Rendez-vous à Esperanzah ! Sa 21e édition, du 27 au 30 juillet, est unique à plus d’un titre. Par son site d’abord. Vous en connaissez beaucoup, vous, des festivals qui se déroulent dans une abbaye ? C’est le cas d’Esperanzah ! à l’abbaye de Floreffe bordée par un méandre de la Sambre. Le festival se différencie aussi par son esprit engagé. Car depuis ses débuts, s’il est un moment de fête, il a à cœur de mettre à l’honneur la citoyenneté, le développement durable et l’égalité des chances. Un festival pour tous, jeunes et moins jeunes, artistes belges et étrangers, dans la diversité culturelle, musique, artistes de rue, cinéma, photographie, théâtre, arts plastiques et visuels. Afro-pop psychédélique, rap, électro, soul, hip-hop, rock… et bonne humeur. Têtes d’affiches : Pomme, Naâman, La Femme, Charlotte Adigéry & Bolis Pupul, Tiken Jah Fakoly et Mandragora. Ajoutons le collectif congolais Kokoko !, la rappeuse française Doria et la Belgo-Portugaise Blu Samu, l’Italienne Ada Oda et le showman Chilly Gonzales. www.esperanzah.be
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Par Jacqueline Remits.
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