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12/01/2024
© Belgian Presidency of the Council of the European Union / Julien Nizet

Cette réunion informelle doit permettre aux Ministres européens de l’Emploi et des Affaires sociales d’amorcer les discussions sur l’avenir de la politique sociale et de l’emploi dans l’UE et de contribuer ainsi à la définition des grandes lignes du futur agenda stratégique de la prochaine Commission.


Au programme des deux jours de débats : l’accès à la protection sociale, les pénuries sur le marché du travail et les besoins en formation, les conditions de travail, les salaires ou encore les politiques sociales et d’inclusion.

Grandes avancées et nouveaux défis à l'horizon

Grâce au plan d’action de la Commission durant cette législature, l'Union Européenne a intensifié son engagement dans le domaine social. Des initiatives marquantes incluent la directive sur le salaire minimum, celle sur la transparence des rémunérations, et l'initiative SURE visant à soutenir l'emploi pendant la pandémie de Covid.


Cependant, de nouveaux défis liés au changement climatique, à la numérisation, à l'évolution démographique, à la crise du logement, et à la géopolitique exigent une réponse vigoureuse. Ces évolutions offrent des opportunités, mais comportent aussi des risques d'exclusion sociale, de polarisation de l'emploi, ainsi que de détérioration des salaires et des conditions de travail.


Les Ministres, partenaires sociaux, et autres délégués ont discuté des politiques nécessaires pour renforcer la résilience des marchés du travail, du système social, et de l'économie dans l'UE face à des chocs imprévus. Ils ont mis l'accent sur le rôle crucial du dialogue social et ont souligné l'importance des politiques visant à renforcer l'égalité, notamment entre les hommes et les femmes, et des politiques ne laissant personne de côté.

Pénuries de main-d’œuvre, protection sociale et inclusion

Les Ministres et les autres participants ont eu des discussions plus approfondies dans le cadre de séances en petits groupes. Lors de la première séance, présidée par la Ministre wallonne Christie Morreale - en tant qu’« assesseur » officiel pendant la Présidence belge - les délégués ont examiné les défis croissants liés aux pénuries de main-d’œuvre dans l'UE. Les instruments politiques pour relever ce défi, notamment le rôle crucial des politiques de compétences, ont été mis en lumière, tout en insistant sur l'amélioration des conditions de travail dans les secteurs en pénurie.


Les autres sessions ont abordé le programme SURE, l’accès à la protection sociale, et l’importance des services sociaux de qualité. Les débats sur ces derniers ont révélé des défis tels que le manque de coordination, la diversité des assurances et normes de qualité, ainsi que des déficits de financement dans un contexte budgétaire tendu.

Par-delà les frontières

Les sessions plénières du vendredi 12 janvier ont porté sur les frontières de l'UE et au-delà, mettant en avant la nécessité de promouvoir les droits sociaux et du travail à l'échelle mondiale pour préserver le modèle social européen. L'élargissement de l'UE sera également abordé, avec l'objectif de favoriser le progrès social dans les pays candidats, tout en maintenant l'égalité des chances sociales dans le marché unique européen.

 

Pour plus d’informations sur cette première réunion informelle et les événements de la Présidence, consultez www.belgium24.EU

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

Cette réunion informelle doit permettre aux Ministres européens de l’Emploi et des Affaires sociales d’amorcer les discussions sur l’avenir de la politique sociale et de l’emploi dans l’UE et de contribuer ainsi à la définition des grandes lignes du futur agenda stratégique de la prochaine Commission.


Au programme des deux jours de débats : l’accès à la protection sociale, les pénuries sur le marché du travail et les besoins en formation, les conditions de travail, les salaires ou encore les politiques sociales et d’inclusion.

Grandes avancées et nouveaux défis à l'horizon

Grâce au plan d’action de la Commission durant cette législature, l'Union Européenne a intensifié son engagement dans le domaine social. Des initiatives marquantes incluent la directive sur le salaire minimum, celle sur la transparence des rémunérations, et l'initiative SURE visant à soutenir l'emploi pendant la pandémie de Covid.


Cependant, de nouveaux défis liés au changement climatique, à la numérisation, à l'évolution démographique, à la crise du logement, et à la géopolitique exigent une réponse vigoureuse. Ces évolutions offrent des opportunités, mais comportent aussi des risques d'exclusion sociale, de polarisation de l'emploi, ainsi que de détérioration des salaires et des conditions de travail.


Les Ministres, partenaires sociaux, et autres délégués ont discuté des politiques nécessaires pour renforcer la résilience des marchés du travail, du système social, et de l'économie dans l'UE face à des chocs imprévus. Ils ont mis l'accent sur le rôle crucial du dialogue social et ont souligné l'importance des politiques visant à renforcer l'égalité, notamment entre les hommes et les femmes, et des politiques ne laissant personne de côté.

Pénuries de main-d’œuvre, protection sociale et inclusion

Les Ministres et les autres participants ont eu des discussions plus approfondies dans le cadre de séances en petits groupes. Lors de la première séance, présidée par la Ministre wallonne Christie Morreale - en tant qu’« assesseur » officiel pendant la Présidence belge - les délégués ont examiné les défis croissants liés aux pénuries de main-d’œuvre dans l'UE. Les instruments politiques pour relever ce défi, notamment le rôle crucial des politiques de compétences, ont été mis en lumière, tout en insistant sur l'amélioration des conditions de travail dans les secteurs en pénurie.


Les autres sessions ont abordé le programme SURE, l’accès à la protection sociale, et l’importance des services sociaux de qualité. Les débats sur ces derniers ont révélé des défis tels que le manque de coordination, la diversité des assurances et normes de qualité, ainsi que des déficits de financement dans un contexte budgétaire tendu.

Par-delà les frontières

Les sessions plénières du vendredi 12 janvier ont porté sur les frontières de l'UE et au-delà, mettant en avant la nécessité de promouvoir les droits sociaux et du travail à l'échelle mondiale pour préserver le modèle social européen. L'élargissement de l'UE sera également abordé, avec l'objectif de favoriser le progrès social dans les pays candidats, tout en maintenant l'égalité des chances sociales dans le marché unique européen.

 

Pour plus d’informations sur cette première réunion informelle et les événements de la Présidence, consultez www.belgium24.EU

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

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10/01/2024
(c) OIF

Dans le cadre du dispositif d’accompagnement à l’insertion professionnelle des jeunes apprenants formés par le projet « D-CLIC, formez-vous au numérique », l’OIF et Simplon Sénégal ont organisé une activité de réseautage D-CLIC Pro ce mercredi 13 décembre dans les locaux de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles de Dakar. 

 

Marquée par la présence d’une quinzaine d’entreprises, d’un agent de la Représentation de l’OIF pour l’Afrique de l’Ouest, du Délégué général de la Wallonie-Bruxelles au Sénégal, du Directeur national de la Francophonie au Ministère des Affaires étrangères et d’un Représentant de l’Office national de Formation professionnelle qui certifie les titres délivrés à l’issue de la formation, cet évènement a permis aux apprenants de présenter 4 projets collectifs.

 

8 professionnels expérimentés et reconnus de l’écosystème numérique sénégalais ont aussi exposé leurs parcours inspirants et prodigués des conseils et orientations aux jeunes. En outre, des séances d’entretiens ont été organisées entre des apprenants et des entreprises afin de les familiariser à ce type d’échanges professionnels et de permettre aux chasseurs de têtes de repérer les talents qu’ils pourraient recruter.

 

Il est à noter que ce réseautage D-CLIC Pro s’inscrit dans une série d’actions visant à faciliter l’insertion professionnelle de ces jeunes qui ont été formés en développement frontal (front-end) et dorsal (back-end). Le vendredi 1er décembre déjà, un atelier sur la prise de parole en public avait été organisé pour renforcer les compétences des jeunes dans ce domaine et leur permettre de mieux présenter leurs produits.

 

En 2022, 1300 jeunes (dont 51% de femmes) avaient été formés dans 10 pays grâce au programme « D-CLIC » de l’OIF. Avec la reconduction des formations dans quatre d’entre eux, auxquels s’ajoutent 4 nouveaux pays de déploiement (Burkina Faso, Mauritanie, Sénégal et Tchad), 1200 jeunes supplémentaires sont touchés par le projet en 2023.

 

Source: Organisation Internationale de la francophonie.

Dans le cadre du dispositif d’accompagnement à l’insertion professionnelle des jeunes apprenants formés par le projet « D-CLIC, formez-vous au numérique », l’OIF et Simplon Sénégal ont organisé une activité de réseautage D-CLIC Pro ce mercredi 13 décembre dans les locaux de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles de Dakar. 

 

Marquée par la présence d’une quinzaine d’entreprises, d’un agent de la Représentation de l’OIF pour l’Afrique de l’Ouest, du Délégué général de la Wallonie-Bruxelles au Sénégal, du Directeur national de la Francophonie au Ministère des Affaires étrangères et d’un Représentant de l’Office national de Formation professionnelle qui certifie les titres délivrés à l’issue de la formation, cet évènement a permis aux apprenants de présenter 4 projets collectifs.

 

8 professionnels expérimentés et reconnus de l’écosystème numérique sénégalais ont aussi exposé leurs parcours inspirants et prodigués des conseils et orientations aux jeunes. En outre, des séances d’entretiens ont été organisées entre des apprenants et des entreprises afin de les familiariser à ce type d’échanges professionnels et de permettre aux chasseurs de têtes de repérer les talents qu’ils pourraient recruter.

 

Il est à noter que ce réseautage D-CLIC Pro s’inscrit dans une série d’actions visant à faciliter l’insertion professionnelle de ces jeunes qui ont été formés en développement frontal (front-end) et dorsal (back-end). Le vendredi 1er décembre déjà, un atelier sur la prise de parole en public avait été organisé pour renforcer les compétences des jeunes dans ce domaine et leur permettre de mieux présenter leurs produits.

 

En 2022, 1300 jeunes (dont 51% de femmes) avaient été formés dans 10 pays grâce au programme « D-CLIC » de l’OIF. Avec la reconduction des formations dans quatre d’entre eux, auxquels s’ajoutent 4 nouveaux pays de déploiement (Burkina Faso, Mauritanie, Sénégal et Tchad), 1200 jeunes supplémentaires sont touchés par le projet en 2023.

 

Source: Organisation Internationale de la francophonie.

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09/01/2024
Le stand piloté par le pôle Skywin lors du salon Space Tech Expo Europe en novembre 2023 © Skywin

Trois noms qui montrent l’importance de la Belgique depuis des décennies en matière spatiale. Aujourd’hui, elle est le 5e contributeur global à l’ESA.

 

Cet engagement permet de pouvoir compter sur un tissu scientifique et industriel performant grâce aux retours sur investissements prévus dans le cadre « d’une bonne pratique » avec l’ESA. En effet, pour ceux qui l’ignorent, pour un euro investi  dans les programmes de l’ESA par les autorités fédérales, les acteurs industriels et scientifiques enregistrent en général un euro de contrats directs en provenance de l’ESA, qui génère un effet levier. « Ce dernier est souvent estimé à 3 ou 4 euros  de rendement direct de cet investissement d’un euro », comme l’a rappelé récemment le Secrétaire d’État fédéral pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la politique scientifique et notamment du budget fédéral consacré à l’ESA, Thomas Demine.

 

Dans ce contexte, la Wallonie, avec une présence de plus de 65 ans dans le secteur, est l’acteur historique du pays, comme le confirme Michel Stassart, directeur général adjoint de Skywin, le pôle de compétitivité wallon centré sur l’aéronautique et le  spatial : « Le secteur exporte 90% de son chiffre d’affaires. Nous avons plus de 40 acteurs très bien notés partout dans le monde. Il représente environ 2.000 emplois directs et un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros. Si on divise la contribution  de la Belgique par le nombre d’habitants, nous sommes le deuxième pays qui investit le plus ».

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Projets majeurs et coordination

Pour permettre à ce secteur de s’exprimer pleinement, il existe le pôle Skywin qui regroupe entreprises, centres de recherche, universités et centres de formation. Le secteur spatial wallon a plus que triplé en termes de chiffre d’affaires et en  nombre d’acteurs ces 20 dernières années. Jean-Pierre Chisogne, Senior Aerospace Specialist à l’Agence Wallonne à l’Exportation (AWEX), confirme cet ancrage : « Aujourd’hui, nous pouvons compter sur 4 pôles bien identifiés : les pôles historiques  de Liège et Charleroi, auxquels s’ajoutent Louvain-la-Neuve et la province de Luxembourg (Galaxia, ESA, Redu...) ». La Commission européenne a d’ailleurs désigné le site de Galaxia pour installer la plateforme terrestre de maintenance de la  constellation Galileo, système européen de navigation par satellite. Sans oublier le programme Space Safety, avec les projets HERA et Cosmic sur lesquels de nombreux acteurs wallons sont positionnés. Le site avait impressionné le nouveau directeur général de l’Agence Spatiale Européenne, Josef Aschbacher, lors de sa visite à Redu : « J’aimerais développer encore plus l’importance de ce site de l’ESA car la Belgique est un pays important dans le secteur de l’espace », avait-il  souligné tout en rappelant que des investissements pour une somme de 30 millions d’euros vont être réalisés d’ici à 2025 et qu’ils concernent la cybersécurité spatiale.

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Des entreprises de pointe

Dans le secteur spatial, les fleurons wallons sont des acteurs majeurs en Belgique et à l’étranger : Thales Alenia Space (équipements pour les stallites et les lanceurs) et Aerospacelab (LouvainLa-Neuve), qui construit actuellement la plus grosse  usine de satellites en Europe à Charleroi. Mais aussi Safran Aero Boosters à Herstal. Il existe aussi Spacebel (software), Amos à Liège (solutions optiques) ou Deltatec à Ans (composants électroniques pour satellites), sans oublier Scan World (un des  leaders wallons dans l’utilisation des données spatiales), Lambda-X (optique)...

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Une vision à 360°

Dans le cadre de ses responsabilités, le pôle Skywin porte deux chantiers qui traversent les 7 segments à l’horizon 2025 : supporter la recherche industrielle et scientifique, et assurer la création d’une filière industrielle New Space en Wallonie via le développement de nouveaux outils et en créant le climat nécessaire pour attirer de nouveaux investisseurs.
 

La Wallonie possède donc cette autre particularité : ses activités couvrent les principaux segments du secteur spatial : « Les essais au sol, les lanceurs, les satellites et sondes, la gestion du vol des satellites, la réception des données, le traitement  des données et le développement de services utilisant les données d’observation de la terre ou de géo-positionnement, la cybersécurité et l’exploration spatiale… sans oublier la formation pour les étudiants et les jeunes », ajoute Jean-Pierre  Chisogne. Un atout unique que confirme Michel Stassart : « Nous travaillons en effet sur les segments en amont (réaliser et lancer des satellites et récupérer les données...) et en aval (fourniture de services ou de données liés à l’observation de la  terre par les satellites…). Enfin, il ne faut pas oublier que le secteur spatial est utile aussi pour notre sécurité et la défense ».

 

A noter que la Wallonie ne travaille pas que pour l’Europe : « Nous avons des entreprises, des centres de recherche et des universités inscrites dans des projets avec la NASA (Solar Orbiter). Nous travaillons aussi pour d’autres agences spatiales  (Inde, Japon...) ou le privé à travers le monde », ajoute Jean-Pierre Chisogne.

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Une vision à long terme

Si aujourd’hui le secteur se porte bien face à la concurrence internationale, il faut garantir sa pérennité. Un institut wallon du spatial intitulé JRI4Space (Joint Research Institute for Space) va bientôt voir le jour. Il regroupera les représentants des  universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, des centres de recherche agréés (Cenaero, Sirris et Multitel), le pôle de compétitivité wallon de l’aérospatial (Skywin) et une série d’entreprises du secteur dans le but de maximiser l’adéquation entre « besoins industriels et offres scientifiques ».
 

Enfin, Win4Excellence, le programme d’excellence à destination des universités en collaboration avec les centres de recherche agréés, visant à financer des recherches ambitieuses et fortement positionnées en amont, a été lancé par le  Gouvernement wallon, a récemment rappelé le ministre wallon Willy Borsus au Parlement. Afin de mieux accompagner encore les entreprises wallonnes dans leur mutation vers l’industrie 4.0 et le New Space, Skywin a par ailleurs intégré le  programme Made Different de Digital Wallonia, qui soutient les innovations orientées processus de fabrication.

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L'avenir passera par le new space (de la réutilisation des lanceurs aux micro-satellites d'observation de la Terre)

La Région peut aussi compter sur des acteurs qui s’investissent dans les futurs lanceurs (électronique embarquée, incluses les chaînes de sauvegarde, vannes électriques régulées cryogéniques, logiciels embarqués et simulateurs de vol, pièces  structurelles des lanceurs...) et sur le marché des constellations de satellites. « Nous avons un travail de fond avec le gouvernement wallon au niveau des lanceurs réutilisables ‘à l’américaine’, sans oublier l’observation de la Terre avec la  composante cybersécurité notamment. Aujourd’hui, il convient d’être conscient que l’on est dans un changement majeur d’utilisation dans le domaine spatial. Par exemple, certaines entreprises automobiles voudraient avoir une constellation de  satellites (20-30 satellites) pour gérer leur flotte. Les demandes sont donc fortes et variées », précise Jean-Pierre Chisogne.

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La formation indispensable

Pour que tous les acteurs de la chaîne se coordonnent bien, les entreprises ont besoin d’un personnel hautement formé, comme l’explique Michel Stassart : « Nous avons en Wallonie beaucoup de compétences académiques et d’initiatives qui  permettent d’acquérir d’excellentes formations. Un ingénieur wallon ou belge dans le domaine est très bien côté. Après, évidemment, il faut pouvoir garder nos talents face à la concurrence ou aller chercher les meilleurs à l’étranger». 
 

L’attractivité du secteur pour les jeunes fait partie du processus : « L’Euro Space Center joue un rôle à ce niveau. Par ailleurs, il s’agit d’un secteur où l’on ne parle pas que des planètes ou des étoiles, mais aussi d’agriculture, d’occupation du sol,  du monitoring des risques (inondations...), de complémentarité avec les drones, de gestion des forêts et de l’environnement... Les débouchés sont très nombreux. Les acteurs du spatial n’ont pas de frontière. Les industriels et les académiques  travaillent ensemble ». 

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Une histoire d'excellence, des exemples concrets

Actuellement, sur le terrain, la nouvelle filiale du fleuron belge de l’aérospatial Sabca mène une mission d’envergure pour la stratégie du groupe : concevoir et fabriquer les systèmes d’actionnement du futur, afin qu’ils montent à bord du marché  New Space. Ces derniers procurent des ailes aux fusées, comme l’a expliqué récemment Thibauld Jongen, CEO de la Sabca : « Notre rôle d’équipementier bascule vers celui de ‘structurateur’ responsable de la conception et de la fabrication  d’ensemble, ce qu’aucun concurrent ne sait proposer à ses clients actuellement ».
 

De son côté, la société Amos, leader sur le marché des grands télescopes, a testé un système innovant et autonome « d’optique adaptative guidée par laser », baptisé SALTO, sur le site de l’ESA à Redu avec l’ULiège, le Centre Spatial de Liège et  l’UCLouvain pour développer un système qui permet de corriger les effets de turbulence de l’atmosphère. 
 

Enfin, il ne faut pas oublier que ces entreprises s’inscrivent aussi sur la durée comme Thales Alenia Space qui a célébré récemment ses 60 ans : « Nous allons bâtir l’avenir en faveur d’avancées technologiques significatives dans tous les pans de  l’industrie satellitaire », avait déclaré Emmanuel Terrasse, Vice-Président Pays & Equipement de Thales Alenia Space, qui soulignait avoir la conviction que l’espace apporte une nouvelle dimension à l’humanité pour bâtir une vie meilleure et durable sur Terre.
 

De son côté, Spacebel s’est rapidement forgé une solide réputation grâce à ses solutions logicielles innovantes (logiciels de contrôle de vol embarqués pour satellites et véhicules spatiaux, systèmes au sol pour les centres de contrôle et de mission,  systèmes d’accès aux données spatiales...). La société a participé au module Columbus de la Station Spatiale Internationale, aux satellites d’observation de la Terre SPOT, à l’observateur de la couche d’ozone Altius « Made in Belgium », au lanceur  Vega, à la mission de défense planétaire Hera… À noter que depuis 2015, Spacebel est en charge du développement du logiciel d’application de l’unité de contrôle et de gestion des données d’Euclid, qui contrôlera le vaisseau spatial et tous ses  sous-systèmes.
 

De son côté, l’ULiège a aussi été très impliquée dans la mission spatiale Juice qui étudiera Jupiter et ses lunes. Juice est une mission dirigée par l’ESA, avec des contributions de la Nasa, de la Jaxa (l’agence spatiale japonaise) et de l’Agence spatiale  israélienne. Il s’agit surtout de la première mission de grande envergure du programme Cosmic Vision de l’ESA. En outre, le secteur wallon collabore aussi avec l’Inde, comme l’a montré l’inauguration de l’ILMT, un télescope à miroir liquide situé au sein de l’observatoire de Devasthal (Inde). La mise en place de ce télescope s’inscrit dans le cadre du Réseau belgo-indien pour l’Astronomie et l’Astrophysique (Bina).
 

Enfin, un acteur comme Cenaero, le Centre Spatial de Liège et d’autres centres de recherche contribuent à alimenter le secteur par la qualité de leurs programmes de recherche et d’innovations. Un exemple avec Michaël Gillon, qui est à l’origine de  la découverte du système exoplanétaire Trappist-1.

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Des liens existent avec Bruxelles

Sur le terrain et suivant les projets, des collaborations se nouent avec l’Observatoire royal de Belgique, l’Institut Royal Météorologique (IRM) et l’Institut royal d’Aéronomie spatiale de Belgique (IASB)... Sans oublier des entreprises comme Veoware à  Bruxelles... ou encore Space Applications Services, à Woluwe-SaintÉtienne (robotique et impression 3D sur la Lune).

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Un trinôme

Pour les soutenir dans le processus d’identification de sources de financement pour la R&I et de montage de projets, les entreprises wallonnes peuvent s’adresser au trinôme constitué du SPW EER (Département de la recherche et du développement  technologique), du NCP-Wallonie et du Pôle de compétitivité Skywin.

 

Par Vincent Liévin

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°162.

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Trois noms qui montrent l’importance de la Belgique depuis des décennies en matière spatiale. Aujourd’hui, elle est le 5e contributeur global à l’ESA.

 

Cet engagement permet de pouvoir compter sur un tissu scientifique et industriel performant grâce aux retours sur investissements prévus dans le cadre « d’une bonne pratique » avec l’ESA. En effet, pour ceux qui l’ignorent, pour un euro investi  dans les programmes de l’ESA par les autorités fédérales, les acteurs industriels et scientifiques enregistrent en général un euro de contrats directs en provenance de l’ESA, qui génère un effet levier. « Ce dernier est souvent estimé à 3 ou 4 euros  de rendement direct de cet investissement d’un euro », comme l’a rappelé récemment le Secrétaire d’État fédéral pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la politique scientifique et notamment du budget fédéral consacré à l’ESA, Thomas Demine.

 

Dans ce contexte, la Wallonie, avec une présence de plus de 65 ans dans le secteur, est l’acteur historique du pays, comme le confirme Michel Stassart, directeur général adjoint de Skywin, le pôle de compétitivité wallon centré sur l’aéronautique et le  spatial : « Le secteur exporte 90% de son chiffre d’affaires. Nous avons plus de 40 acteurs très bien notés partout dans le monde. Il représente environ 2.000 emplois directs et un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros. Si on divise la contribution  de la Belgique par le nombre d’habitants, nous sommes le deuxième pays qui investit le plus ».

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Projets majeurs et coordination

Pour permettre à ce secteur de s’exprimer pleinement, il existe le pôle Skywin qui regroupe entreprises, centres de recherche, universités et centres de formation. Le secteur spatial wallon a plus que triplé en termes de chiffre d’affaires et en  nombre d’acteurs ces 20 dernières années. Jean-Pierre Chisogne, Senior Aerospace Specialist à l’Agence Wallonne à l’Exportation (AWEX), confirme cet ancrage : « Aujourd’hui, nous pouvons compter sur 4 pôles bien identifiés : les pôles historiques  de Liège et Charleroi, auxquels s’ajoutent Louvain-la-Neuve et la province de Luxembourg (Galaxia, ESA, Redu...) ». La Commission européenne a d’ailleurs désigné le site de Galaxia pour installer la plateforme terrestre de maintenance de la  constellation Galileo, système européen de navigation par satellite. Sans oublier le programme Space Safety, avec les projets HERA et Cosmic sur lesquels de nombreux acteurs wallons sont positionnés. Le site avait impressionné le nouveau directeur général de l’Agence Spatiale Européenne, Josef Aschbacher, lors de sa visite à Redu : « J’aimerais développer encore plus l’importance de ce site de l’ESA car la Belgique est un pays important dans le secteur de l’espace », avait-il  souligné tout en rappelant que des investissements pour une somme de 30 millions d’euros vont être réalisés d’ici à 2025 et qu’ils concernent la cybersécurité spatiale.

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Des entreprises de pointe

Dans le secteur spatial, les fleurons wallons sont des acteurs majeurs en Belgique et à l’étranger : Thales Alenia Space (équipements pour les stallites et les lanceurs) et Aerospacelab (LouvainLa-Neuve), qui construit actuellement la plus grosse  usine de satellites en Europe à Charleroi. Mais aussi Safran Aero Boosters à Herstal. Il existe aussi Spacebel (software), Amos à Liège (solutions optiques) ou Deltatec à Ans (composants électroniques pour satellites), sans oublier Scan World (un des  leaders wallons dans l’utilisation des données spatiales), Lambda-X (optique)...

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Une vision à 360°

Dans le cadre de ses responsabilités, le pôle Skywin porte deux chantiers qui traversent les 7 segments à l’horizon 2025 : supporter la recherche industrielle et scientifique, et assurer la création d’une filière industrielle New Space en Wallonie via le développement de nouveaux outils et en créant le climat nécessaire pour attirer de nouveaux investisseurs.
 

La Wallonie possède donc cette autre particularité : ses activités couvrent les principaux segments du secteur spatial : « Les essais au sol, les lanceurs, les satellites et sondes, la gestion du vol des satellites, la réception des données, le traitement  des données et le développement de services utilisant les données d’observation de la terre ou de géo-positionnement, la cybersécurité et l’exploration spatiale… sans oublier la formation pour les étudiants et les jeunes », ajoute Jean-Pierre  Chisogne. Un atout unique que confirme Michel Stassart : « Nous travaillons en effet sur les segments en amont (réaliser et lancer des satellites et récupérer les données...) et en aval (fourniture de services ou de données liés à l’observation de la  terre par les satellites…). Enfin, il ne faut pas oublier que le secteur spatial est utile aussi pour notre sécurité et la défense ».

 

A noter que la Wallonie ne travaille pas que pour l’Europe : « Nous avons des entreprises, des centres de recherche et des universités inscrites dans des projets avec la NASA (Solar Orbiter). Nous travaillons aussi pour d’autres agences spatiales  (Inde, Japon...) ou le privé à travers le monde », ajoute Jean-Pierre Chisogne.

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Une vision à long terme

Si aujourd’hui le secteur se porte bien face à la concurrence internationale, il faut garantir sa pérennité. Un institut wallon du spatial intitulé JRI4Space (Joint Research Institute for Space) va bientôt voir le jour. Il regroupera les représentants des  universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, des centres de recherche agréés (Cenaero, Sirris et Multitel), le pôle de compétitivité wallon de l’aérospatial (Skywin) et une série d’entreprises du secteur dans le but de maximiser l’adéquation entre « besoins industriels et offres scientifiques ».
 

Enfin, Win4Excellence, le programme d’excellence à destination des universités en collaboration avec les centres de recherche agréés, visant à financer des recherches ambitieuses et fortement positionnées en amont, a été lancé par le  Gouvernement wallon, a récemment rappelé le ministre wallon Willy Borsus au Parlement. Afin de mieux accompagner encore les entreprises wallonnes dans leur mutation vers l’industrie 4.0 et le New Space, Skywin a par ailleurs intégré le  programme Made Different de Digital Wallonia, qui soutient les innovations orientées processus de fabrication.

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L'avenir passera par le new space (de la réutilisation des lanceurs aux micro-satellites d'observation de la Terre)

La Région peut aussi compter sur des acteurs qui s’investissent dans les futurs lanceurs (électronique embarquée, incluses les chaînes de sauvegarde, vannes électriques régulées cryogéniques, logiciels embarqués et simulateurs de vol, pièces  structurelles des lanceurs...) et sur le marché des constellations de satellites. « Nous avons un travail de fond avec le gouvernement wallon au niveau des lanceurs réutilisables ‘à l’américaine’, sans oublier l’observation de la Terre avec la  composante cybersécurité notamment. Aujourd’hui, il convient d’être conscient que l’on est dans un changement majeur d’utilisation dans le domaine spatial. Par exemple, certaines entreprises automobiles voudraient avoir une constellation de  satellites (20-30 satellites) pour gérer leur flotte. Les demandes sont donc fortes et variées », précise Jean-Pierre Chisogne.

Retour au début

La formation indispensable

Pour que tous les acteurs de la chaîne se coordonnent bien, les entreprises ont besoin d’un personnel hautement formé, comme l’explique Michel Stassart : « Nous avons en Wallonie beaucoup de compétences académiques et d’initiatives qui  permettent d’acquérir d’excellentes formations. Un ingénieur wallon ou belge dans le domaine est très bien côté. Après, évidemment, il faut pouvoir garder nos talents face à la concurrence ou aller chercher les meilleurs à l’étranger». 
 

L’attractivité du secteur pour les jeunes fait partie du processus : « L’Euro Space Center joue un rôle à ce niveau. Par ailleurs, il s’agit d’un secteur où l’on ne parle pas que des planètes ou des étoiles, mais aussi d’agriculture, d’occupation du sol,  du monitoring des risques (inondations...), de complémentarité avec les drones, de gestion des forêts et de l’environnement... Les débouchés sont très nombreux. Les acteurs du spatial n’ont pas de frontière. Les industriels et les académiques  travaillent ensemble ». 

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Une histoire d'excellence, des exemples concrets

Actuellement, sur le terrain, la nouvelle filiale du fleuron belge de l’aérospatial Sabca mène une mission d’envergure pour la stratégie du groupe : concevoir et fabriquer les systèmes d’actionnement du futur, afin qu’ils montent à bord du marché  New Space. Ces derniers procurent des ailes aux fusées, comme l’a expliqué récemment Thibauld Jongen, CEO de la Sabca : « Notre rôle d’équipementier bascule vers celui de ‘structurateur’ responsable de la conception et de la fabrication  d’ensemble, ce qu’aucun concurrent ne sait proposer à ses clients actuellement ».
 

De son côté, la société Amos, leader sur le marché des grands télescopes, a testé un système innovant et autonome « d’optique adaptative guidée par laser », baptisé SALTO, sur le site de l’ESA à Redu avec l’ULiège, le Centre Spatial de Liège et  l’UCLouvain pour développer un système qui permet de corriger les effets de turbulence de l’atmosphère. 
 

Enfin, il ne faut pas oublier que ces entreprises s’inscrivent aussi sur la durée comme Thales Alenia Space qui a célébré récemment ses 60 ans : « Nous allons bâtir l’avenir en faveur d’avancées technologiques significatives dans tous les pans de  l’industrie satellitaire », avait déclaré Emmanuel Terrasse, Vice-Président Pays & Equipement de Thales Alenia Space, qui soulignait avoir la conviction que l’espace apporte une nouvelle dimension à l’humanité pour bâtir une vie meilleure et durable sur Terre.
 

De son côté, Spacebel s’est rapidement forgé une solide réputation grâce à ses solutions logicielles innovantes (logiciels de contrôle de vol embarqués pour satellites et véhicules spatiaux, systèmes au sol pour les centres de contrôle et de mission,  systèmes d’accès aux données spatiales...). La société a participé au module Columbus de la Station Spatiale Internationale, aux satellites d’observation de la Terre SPOT, à l’observateur de la couche d’ozone Altius « Made in Belgium », au lanceur  Vega, à la mission de défense planétaire Hera… À noter que depuis 2015, Spacebel est en charge du développement du logiciel d’application de l’unité de contrôle et de gestion des données d’Euclid, qui contrôlera le vaisseau spatial et tous ses  sous-systèmes.
 

De son côté, l’ULiège a aussi été très impliquée dans la mission spatiale Juice qui étudiera Jupiter et ses lunes. Juice est une mission dirigée par l’ESA, avec des contributions de la Nasa, de la Jaxa (l’agence spatiale japonaise) et de l’Agence spatiale  israélienne. Il s’agit surtout de la première mission de grande envergure du programme Cosmic Vision de l’ESA. En outre, le secteur wallon collabore aussi avec l’Inde, comme l’a montré l’inauguration de l’ILMT, un télescope à miroir liquide situé au sein de l’observatoire de Devasthal (Inde). La mise en place de ce télescope s’inscrit dans le cadre du Réseau belgo-indien pour l’Astronomie et l’Astrophysique (Bina).
 

Enfin, un acteur comme Cenaero, le Centre Spatial de Liège et d’autres centres de recherche contribuent à alimenter le secteur par la qualité de leurs programmes de recherche et d’innovations. Un exemple avec Michaël Gillon, qui est à l’origine de  la découverte du système exoplanétaire Trappist-1.

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Des liens existent avec Bruxelles

Sur le terrain et suivant les projets, des collaborations se nouent avec l’Observatoire royal de Belgique, l’Institut Royal Météorologique (IRM) et l’Institut royal d’Aéronomie spatiale de Belgique (IASB)... Sans oublier des entreprises comme Veoware à  Bruxelles... ou encore Space Applications Services, à Woluwe-SaintÉtienne (robotique et impression 3D sur la Lune).

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Un trinôme

Pour les soutenir dans le processus d’identification de sources de financement pour la R&I et de montage de projets, les entreprises wallonnes peuvent s’adresser au trinôme constitué du SPW EER (Département de la recherche et du développement  technologique), du NCP-Wallonie et du Pôle de compétitivité Skywin.

 

Par Vincent Liévin

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°162.

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04/01/2024
Le chanteur Pierre de Maere © J. Van Belle - WBI | Graphisme : Polygraph

Afin de terminer en beauté 2023 et d’accueillir au mieux 2024, prenons de la hauteur et envolons-nous pour l’espace ! Wallonie-Bruxelles est une terre fertile pour le spatial. Avec le pôle  Skywin, les centres de recherche et les nombreuses entreprises actives dans le secteur, c’est tout un écosystème qui vibre pour l’espace sur notre territoire. Sans oublier notre astronaute  sélectionné par l’Agence Spatiale Européenne, Raphaël Liégeois. Voilà qui vaut bien la peine d’y consacrer le dossier de ce numéro hivernal de la Revue W+B !

 

2024, c’est aussi l’année de la Présidence belge de l’Union européenne. Nous en reparlerons évidemment plus longuement dans un prochain numéro, mais vous trouverez déjà ici de quoi  comprendre les enjeux de cette présidence pour la Belgique, et singulièrement pour Wallonie-Bruxelles.

 

De belles rencontres également avec Pierre de Maere, chanteur au succès grandissant, Yoann Frédéric, nouveau directeur des Francofolies de Spa et Flaviano Sangiorgi, styliste de talent.

 

Enfin, des découvertes avec l’Agora Jeunes Citoyens du BIJ, les Industries Culturelles et Créatives dans les pays partenaires, les sites funéraires de la 1e Guerre mondiale classés à l’UNESCO,  l’Agence du Numérique, le Centre européen du Cheval ou l’ONG Sensorial Handicap Cooperation et son projet au Sénégal.

Au programme

  • Présidence belge du Conseil de l'Union européenne
  • Dossier : La Wallonie, la terre spatiale par excellence
  • Culture : Pierre de Maere, un dandy flamboyant réaliste
  • Portrait : Yoann Frédéric, nouveau directeur des Francofolies de Spa
  • Jeunesse : L'Agora Jeunes ne perd pas le Nord
  • Coopération au développement : Les Industries Culturelles et Créatives : la culture au service de l'économie et de l'emploi
  • Tourisme : Les sites funéraires et mémoriels de la Grande Guerre reconnus par l'UNESCO
  • Mode : Flaviano Sangiorgi, jeune styliste liégeois à la Fashion Week de New York
  • Innovation : L'Agence du Numérique : créer l'avenir de la Wallonie
  • Entreprise : Le Centre européen du Cheval, bien en selle sur la scène internationale
  • Société : Les enfants malvoyants sénégalais soutenus par l'asbl belge SHC et son partenaire loical, l'INEFJA
  • Survols

 

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2024, c’est aussi l’année de la Présidence belge de l’Union européenne. Nous en reparlerons évidemment plus longuement dans un prochain numéro, mais vous trouverez déjà ici de quoi  comprendre les enjeux de cette présidence pour la Belgique, et singulièrement pour Wallonie-Bruxelles.

 

De belles rencontres également avec Pierre de Maere, chanteur au succès grandissant, Yoann Frédéric, nouveau directeur des Francofolies de Spa et Flaviano Sangiorgi, styliste de talent.

 

Enfin, des découvertes avec l’Agora Jeunes Citoyens du BIJ, les Industries Culturelles et Créatives dans les pays partenaires, les sites funéraires de la 1e Guerre mondiale classés à l’UNESCO,  l’Agence du Numérique, le Centre européen du Cheval ou l’ONG Sensorial Handicap Cooperation et son projet au Sénégal.

Au programme

  • Présidence belge du Conseil de l'Union européenne
  • Dossier : La Wallonie, la terre spatiale par excellence
  • Culture : Pierre de Maere, un dandy flamboyant réaliste
  • Portrait : Yoann Frédéric, nouveau directeur des Francofolies de Spa
  • Jeunesse : L'Agora Jeunes ne perd pas le Nord
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Documents liés

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04/01/2024
Crédit : European Parliament (CC BY-NC-ND 2.0 DEED)
Coordination et coopération

Pendant les six prochains mois, la Belgique assurera la coordination des activités du Conseil et encouragera la coopération entre les États membres. Elle s'engage à atteindre les objectifs définis dans ses propres priorités et dans le programme du trio formé avec l'Espagne et la Hongrie, tout en s'alignant sur son slogan : « Protéger, Renforcer et Regarder vers l'avenir ».

Les six priorités de la Présidence belge sont :

  • Défendre l’état de droit, la démocratie et l’unité
  • Renforcer sa compétitivité
  • Poursuivre une transition écologique juste
  • Renforcer son programme social et sanitaire
  • Protéger les individus et les frontières
  • Promouvoir l’Europe mondiale
Cérémonie d’ouverture à Bozar

La cérémonie officielle d'ouverture de la Présidence belge aura lieu ce vendredi 5 janvier. Un spectacle musical dirigé par Jef Neve se déroulera pour l'occasion dans la salle Henry Le Bœuf de Bozar, en présence de Leurs Majestés le Roi Philippe et la Reine Mathilde, ainsi que de plusieurs centaines de personnalités belges et internationales.

 

Cet événement, organisé en collaboration avec les Communautés et les Régions, s’inscrit dans le cadre de la campagne internationale "Belgium. Embracing openness", qui vise à mettre en lumière l'ouverture de la Belgique à l'innovation, en misant sur la coopération et la diversité.

 

Pour plus d’informations sur le programme et les événements de la Présidence belge, consultez www.belgium24.eu

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

Coordination et coopération

Pendant les six prochains mois, la Belgique assurera la coordination des activités du Conseil et encouragera la coopération entre les États membres. Elle s'engage à atteindre les objectifs définis dans ses propres priorités et dans le programme du trio formé avec l'Espagne et la Hongrie, tout en s'alignant sur son slogan : « Protéger, Renforcer et Regarder vers l'avenir ».

Les six priorités de la Présidence belge sont :

  • Défendre l’état de droit, la démocratie et l’unité
  • Renforcer sa compétitivité
  • Poursuivre une transition écologique juste
  • Renforcer son programme social et sanitaire
  • Protéger les individus et les frontières
  • Promouvoir l’Europe mondiale
Cérémonie d’ouverture à Bozar

La cérémonie officielle d'ouverture de la Présidence belge aura lieu ce vendredi 5 janvier. Un spectacle musical dirigé par Jef Neve se déroulera pour l'occasion dans la salle Henry Le Bœuf de Bozar, en présence de Leurs Majestés le Roi Philippe et la Reine Mathilde, ainsi que de plusieurs centaines de personnalités belges et internationales.

 

Cet événement, organisé en collaboration avec les Communautés et les Régions, s’inscrit dans le cadre de la campagne internationale "Belgium. Embracing openness", qui vise à mettre en lumière l'ouverture de la Belgique à l'innovation, en misant sur la coopération et la diversité.

 

Pour plus d’informations sur le programme et les événements de la Présidence belge, consultez www.belgium24.eu

 

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03/01/2024
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Objectif de l'aide

Wallonie-Bruxelles International et le Fonds de la Recherche scientifique (F.R.S.-FNRS) ont conclu avec le China Scholarship Council un accord permettant l’octroi de bourses de recherche dans le cadre d’un doctorat (en cotutelle ou non) ou d’un post-doctorat, aux ressortissant.e.s de la Communauté française de Belgique, pour effectuer un parcours dans une université chinoise.
 

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Profil des candidat.e.s

Les candidats seront soit :

  • Des titulaires d’un diplôme de master obtenu dans une institution d’enseignement supérieur organisée ou subventionnée par la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
  • Des doctorants (en co-tutelle ou non) inscrits dans une institution d’enseignement supérieur organisée ou subventionnée par la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
  • Des post-doctorants qui mènent leur recherche au sein d’une institution d’enseignement supérieur organisée ou subventionnée par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
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Durée du programme 

  • Pour les bourses de longue durée : 1 an (renouvelable jusqu’à trois fois pour les bourses de doctorat, non renouvelable pour les bourses de post-doctorat).
  • Pour les séjours de courte durée : 6 mois au maximum (doctorat et post-doctorat), non renouvelable.

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Domaine.s éligible.s

  • Télécommunications et technologies de l’information, numérisation et secteur numérique
  • Technologies dans le domaine de l’agriculture
  • Sciences de la vie et de la santé
  • Nouveaux matériaux
  • Nanotechnologies
  • Energie et environnement
  • Aéronautique et spatial
  • Logistique et transport
  • Etudes de la langue chinoise
  • Langue française et cultures francophones
  • Droit
  • Etudes européennes
  • Relations internationales
  • Economie et gestion

D’autres domaines pourront être pris en compte de commun accord entre WBI, le F.R.S.-FNRS et le CSC.

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Introduction des candidatures (délais, formulaires,…) 

Double candidature :

  1. Formulaire de candidature à télécharger ci-dessous.
     
  2. Formulaire à compléter en ligne sur le site du CSC : http://www.campuschina.org
    Il doit être rédigé en anglais et référencé sous le numéro d’agence Type A, 0561.

ATTENTION ! Pour être recevable, votre dossier en version PDF doit être introduit par mail à WBI à bourses@wbi.be au plus tard le 10 février 2024.


Le formulaire CSC quant à lui doit être finalisé en ligne au plus tard le 18 février 2024.
A joindre à votre dossier de candidature CSC : votre dossier médical en PDF.

Postuler par le biais du programme EU Windows promu par la Représentation de la Chine auprès de l’UE est incompatible avec un dépôt de candidature dans le cadre du programme WBI-FNRS/CSC.

La candidature doit être déposée dans un délai maximal de 5 ans après l’obtention du diplôme requis.

 

L'offre complète de service est accessible en pièce jointe ci-dessous.
 

 

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Objectif de l'aide

Wallonie-Bruxelles International et le Fonds de la Recherche scientifique (F.R.S.-FNRS) ont conclu avec le China Scholarship Council un accord permettant l’octroi de bourses de recherche dans le cadre d’un doctorat (en cotutelle ou non) ou d’un post-doctorat, aux ressortissant.e.s de la Communauté française de Belgique, pour effectuer un parcours dans une université chinoise.
 

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Profil des candidat.e.s

Les candidats seront soit :

  • Des titulaires d’un diplôme de master obtenu dans une institution d’enseignement supérieur organisée ou subventionnée par la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
  • Des doctorants (en co-tutelle ou non) inscrits dans une institution d’enseignement supérieur organisée ou subventionnée par la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
  • Des post-doctorants qui mènent leur recherche au sein d’une institution d’enseignement supérieur organisée ou subventionnée par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
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Durée du programme 

  • Pour les bourses de longue durée : 1 an (renouvelable jusqu’à trois fois pour les bourses de doctorat, non renouvelable pour les bourses de post-doctorat).
  • Pour les séjours de courte durée : 6 mois au maximum (doctorat et post-doctorat), non renouvelable.

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Domaine.s éligible.s

  • Télécommunications et technologies de l’information, numérisation et secteur numérique
  • Technologies dans le domaine de l’agriculture
  • Sciences de la vie et de la santé
  • Nouveaux matériaux
  • Nanotechnologies
  • Energie et environnement
  • Aéronautique et spatial
  • Logistique et transport
  • Etudes de la langue chinoise
  • Langue française et cultures francophones
  • Droit
  • Etudes européennes
  • Relations internationales
  • Economie et gestion

D’autres domaines pourront être pris en compte de commun accord entre WBI, le F.R.S.-FNRS et le CSC.

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Introduction des candidatures (délais, formulaires,…) 

Double candidature :

  1. Formulaire de candidature à télécharger ci-dessous.
     
  2. Formulaire à compléter en ligne sur le site du CSC : http://www.campuschina.org
    Il doit être rédigé en anglais et référencé sous le numéro d’agence Type A, 0561.

ATTENTION ! Pour être recevable, votre dossier en version PDF doit être introduit par mail à WBI à bourses@wbi.be au plus tard le 10 février 2024.


Le formulaire CSC quant à lui doit être finalisé en ligne au plus tard le 18 février 2024.
A joindre à votre dossier de candidature CSC : votre dossier médical en PDF.

Postuler par le biais du programme EU Windows promu par la Représentation de la Chine auprès de l’UE est incompatible avec un dépôt de candidature dans le cadre du programme WBI-FNRS/CSC.

La candidature doit être déposée dans un délai maximal de 5 ans après l’obtention du diplôme requis.

 

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03/01/2024
L'incroyable saga des Wallons de Suède © J. Van Belle - WBI | Graphisme : Polygraph

L'épopée wallonne en Suède

Pour ce dernier numéro de l’année, la Revue W+B a choisi de consacrer un dossier spécial à un pan méconnu de l’histoire wallonne : l’émigration de Wallons en Suède au 17e siècle. A cette époque, la Suède est dans une phase difficile de son  histoire industrielle. Pour sortir de l’impasse, le royaume scandinave fait appel à des étrangers avec un savoir-faire de premier plan dans le secteur : les Wallons. En effet, la Wallonie est alors le centre sidérurgique de l’Europe. Et si l’histoire est  connue en Suède, enseignée dans les écoles et portée fièrement par les descendants wallons actuels, ce n’est pas du tout le cas chez nous. Il nous a donc semblé important de mettre en lumière cette partie de notre histoire, totalement méconnue en Wallonie. Nous pouvons être fiers de l’apport de nos ancêtres en Suède. La reconnaissance internationale du savoir-faire wallon est loin d’être un phénomène actuel !

Nous sortirons tout de même quelque peu de Suède avec un voyage à Avignon, à la découverte des compagnies de Wallonie-Bruxelles qui ont eu la chance de pouvoir jouer pendant le célèbre festival. Nous irons également en République  démocratique du Congo pour découvrir comment l’APEFE met en oeuvre la thématique du "genre". Et nous irons à la rencontre des designers de AP Collection.

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Au programme

  • Dossier spécial : L'incroyable saga des Wallons de Suède
  • Portrait : Qui sont les descendants des Wallons de Suède ?
  • Tourisme : A la découverte de l'histoire wallonne de Suède
  • Innovation : Les Suédois toujours séduits par l'excellence wallonne
  • Entreprise : GreenIron, pour une circularité des métaux et de l'industrie minière
  • Jeunesse : Les pieds sur terre et le nez dans les étoiles
  • Culture : Avignon 2023 - De l'art et du festival
  • Coopération au développement : En République démocratique du Congo, la thématique du "genre" au coeur du travail de l'APEFE
  • Design : Un fauteuil pour se lover dans la douceur
  • Hommage à Roger Dehaybe
  • Survols

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03/01/2024
Le chanteur Pierre de Maere © J. Van Belle - WBI | Graphisme : Polygraph

La Wallonie et Bruxelles vus de l'espace !

Afin de terminer en beauté 2023 et d’accueillir au mieux 2024, prenons de la hauteur et envolons-nous pour l’espace ! Wallonie-Bruxelles est une terre fertile pour le spatial. Avec le pôle  Skywin, les centres de recherche et les nombreuses entreprises actives dans le secteur, c’est tout un écosystème qui vibre pour l’espace sur notre territoire. Sans oublier notre astronaute  sélectionné par l’Agence Spatiale Européenne, Raphaël Liégeois. Voilà qui vaut bien la peine d’y consacrer le dossier de ce numéro hivernal de la Revue W+B !

2024, c’est aussi l’année de la Présidence belge de l’Union européenne. Nous en reparlerons évidemment plus longuement dans un prochain numéro, mais vous trouverez déjà ici de quoi  comprendre les enjeux de cette présidence pour la Belgique, et singulièrement pour Wallonie-Bruxelles.

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  • Dossier : La Wallonie, la terre spatiale par excellence
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  • Portrait : Yoann Frédéric, nouveau directeur des Francofolies de Spa
  • Jeunesse : L'Agora Jeunes ne perd pas le Nord
  • Coopération au développement : Les Industries Culturelles et Créatives : la culture au service de l'économie et de l'emploi
  • Tourisme : Les sites funéraires et mémoriels de la Grande Guerre reconnus par l'UNESCO
  • Mode : Flaviano Sangiorgi, jeune styliste liégeois à la Fashion Week de New York
  • Innovation : L'Agence du Numérique : créer l'avenir de la Wallonie
  • Entreprise : Le Centre européen du Cheval, bien en selle sur la scène internationale
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