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21/11/2023
(c) Daily Science

Cet événement, qui en est cette année à sa cinquième édition, croise les initiatives numériques dans de multiples domaines. La dernière édition avait mis Bruxelles et la Wallonie à l’honneur. Et en matière de travaux publics, c’est une innovation issue de Wallonie picarde qui occupait le devant de la scène. Il s’agit d’une solution de la gestion « carbone » des chantiers proposée par BizzDev, à Tournai.

 

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Surveiller les gaz à effet de serre

« Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de certains de nos prochains chantiers, nous comptons nous inspirer du modèle tournaisien », indique Jean-Francois D’Amour, directeur général de Magog, une ville située à une centaine de kilomètres à l’est de Montréal. M. D’Amour intervenait dans un échange portant sur les territoires connectés et intelligents.

 

L’exemple tournaisien? Il s’agit d’une initiative qui a vu le jour pour la première fois dans le cadre du vaste chantier de la traversée de Tournai. Ce chantier concernait la mise à niveau de l’Escaut afin que des péniches de 2000 tonnes puissent y circuler sans entraves. C’était déjà globalement le cas, sauf sur le tronçon tournaisien d’un peu plus de deux kilomètres. La traversée de la ville par les bateaux y était réduite et le trafic réglé par une circulation alternée.

 

 

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Proactivité du SPW Mobilité et infrastructure

« Dans le cadre de la politique globale de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030, le Service public de Wallonie (SPW) Mobilité et Infrastructure avait décidé d’être proactif avec ce chantier », rappelle Christophe Vanmuysen, inspecteur général du SPW Mobilité et Infrastructure (Département Expertises Hydraulique et Environnement).

 

« Des clauses particulières relatives aux émissions de gaz à effet de serre du chantier et le reporting de celles-ci ont ainsi été incluses dans le cahier des charges. Il était aussi demandé aux entreprises intéressées d’indiquer quelles mesures elles comptaient prendre pour limiter ces nuisances. L’objectif principal étant d’être globalement cohérent avec la logique du transfert modal du transport de marchandises. Et ce, dans une dynamique environnementale. En sachant que le transport par voie d’eau permet de massifier les marchandises, et donc de limiter les nuisances au niveau du bruit et des émissions de gaz à effet de serre. »

 

« Par rapport au trafic routier, le transport fluvial génère trois fois moins d’émissions de CO2, consomme de trois à six fois moins de carburant et produit 45 fois moins de bruit », précise le SPW.

 

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Une innovation appréciée par les entreprises

« Les entreprises soumissionnaires ont joué le jeu. Mieux encore, elles ont intégré, pour certaines, cette nouvelle approche environnementale à d’autres volets de leur fonctionnement que ceux strictement liés au chantier concerné, comme les émissions de GES de leur siège administratif », indique Valentine Verdonck, Directrice générale adjointe de la société Bizzdev. Sa société participait à Montréal connecte, tout comme une septantaine d’autres acteurs wallons du numérique emmenés sur place par Wallonie-Bruxelles International et l’Awex (l’Agence wallonne aux exportations).

 

Capter et digérer une foule de données quasi en temps réel concernant l’impact environnemental d’un chantier n’est pas une mince affaire. C’est là que le savoir-faire des équipes de BizzDev fait la différence.

 

Qu’il s’agisse de prendre en compte les données « carbone » liées aux déplacements du personnel de et vers le chantier, la gestion et le choix des matières premières, le charroi nécessaire, la gestion des déchets et leur évacuation ou encore le choix des équipements à utiliser, l’entreprise tournaisienne a la réponse. Elle a développé une plateforme applicative web pour le suivi des opérations sociales et le calcul du bilan carbone.

 

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Un meilleur service à la population

Pour la traversée de Tournai, la satisfaction par rapport à cette innovation est claire. « Après ce chantier, nous avons pu mettre cette solution à disposition de dix autres chantiers », souligne Mme Verdonck. Désormais, son entreprise lorgne vers le Québec. Et la ville de Magog en particulier, où elle a déjà établi un bureau.

 

« Nous allons lancer, l’an prochain, un ou deux appels incluant cette dimension environnementale pour nos chantiers », indique Jean-Francois D’Amour, directeur général de Magog, qui était précédemment venu en mission en Wallonie pour mieux comprendre les attraits et les limites liées à cette dimension environnementale en matière de travaux publics. « Contrairement à la Wallonie, cette contrainte environnementale n’est pas présente au Canada. Rien n’oblige les entrepreneurs à contrôler leurs émissions de gaz à effet de serre. Mais nous sommes persuadés que cela présente une plus-value pour l’environnement et les services que nous rendons à la population », conclut-il.

 

Source: Christian Dubrulle pour Daily Science.

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Cet événement, qui en est cette année à sa cinquième édition, croise les initiatives numériques dans de multiples domaines. La dernière édition avait mis Bruxelles et la Wallonie à l’honneur. Et en matière de travaux publics, c’est une innovation issue de Wallonie picarde qui occupait le devant de la scène. Il s’agit d’une solution de la gestion « carbone » des chantiers proposée par BizzDev, à Tournai.

 

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Surveiller les gaz à effet de serre

« Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de certains de nos prochains chantiers, nous comptons nous inspirer du modèle tournaisien », indique Jean-Francois D’Amour, directeur général de Magog, une ville située à une centaine de kilomètres à l’est de Montréal. M. D’Amour intervenait dans un échange portant sur les territoires connectés et intelligents.

 

L’exemple tournaisien? Il s’agit d’une initiative qui a vu le jour pour la première fois dans le cadre du vaste chantier de la traversée de Tournai. Ce chantier concernait la mise à niveau de l’Escaut afin que des péniches de 2000 tonnes puissent y circuler sans entraves. C’était déjà globalement le cas, sauf sur le tronçon tournaisien d’un peu plus de deux kilomètres. La traversée de la ville par les bateaux y était réduite et le trafic réglé par une circulation alternée.

 

 

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Proactivité du SPW Mobilité et infrastructure

« Dans le cadre de la politique globale de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030, le Service public de Wallonie (SPW) Mobilité et Infrastructure avait décidé d’être proactif avec ce chantier », rappelle Christophe Vanmuysen, inspecteur général du SPW Mobilité et Infrastructure (Département Expertises Hydraulique et Environnement).

 

« Des clauses particulières relatives aux émissions de gaz à effet de serre du chantier et le reporting de celles-ci ont ainsi été incluses dans le cahier des charges. Il était aussi demandé aux entreprises intéressées d’indiquer quelles mesures elles comptaient prendre pour limiter ces nuisances. L’objectif principal étant d’être globalement cohérent avec la logique du transfert modal du transport de marchandises. Et ce, dans une dynamique environnementale. En sachant que le transport par voie d’eau permet de massifier les marchandises, et donc de limiter les nuisances au niveau du bruit et des émissions de gaz à effet de serre. »

 

« Par rapport au trafic routier, le transport fluvial génère trois fois moins d’émissions de CO2, consomme de trois à six fois moins de carburant et produit 45 fois moins de bruit », précise le SPW.

 

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Une innovation appréciée par les entreprises

« Les entreprises soumissionnaires ont joué le jeu. Mieux encore, elles ont intégré, pour certaines, cette nouvelle approche environnementale à d’autres volets de leur fonctionnement que ceux strictement liés au chantier concerné, comme les émissions de GES de leur siège administratif », indique Valentine Verdonck, Directrice générale adjointe de la société Bizzdev. Sa société participait à Montréal connecte, tout comme une septantaine d’autres acteurs wallons du numérique emmenés sur place par Wallonie-Bruxelles International et l’Awex (l’Agence wallonne aux exportations).

 

Capter et digérer une foule de données quasi en temps réel concernant l’impact environnemental d’un chantier n’est pas une mince affaire. C’est là que le savoir-faire des équipes de BizzDev fait la différence.

 

Qu’il s’agisse de prendre en compte les données « carbone » liées aux déplacements du personnel de et vers le chantier, la gestion et le choix des matières premières, le charroi nécessaire, la gestion des déchets et leur évacuation ou encore le choix des équipements à utiliser, l’entreprise tournaisienne a la réponse. Elle a développé une plateforme applicative web pour le suivi des opérations sociales et le calcul du bilan carbone.

 

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Un meilleur service à la population

Pour la traversée de Tournai, la satisfaction par rapport à cette innovation est claire. « Après ce chantier, nous avons pu mettre cette solution à disposition de dix autres chantiers », souligne Mme Verdonck. Désormais, son entreprise lorgne vers le Québec. Et la ville de Magog en particulier, où elle a déjà établi un bureau.

 

« Nous allons lancer, l’an prochain, un ou deux appels incluant cette dimension environnementale pour nos chantiers », indique Jean-Francois D’Amour, directeur général de Magog, qui était précédemment venu en mission en Wallonie pour mieux comprendre les attraits et les limites liées à cette dimension environnementale en matière de travaux publics. « Contrairement à la Wallonie, cette contrainte environnementale n’est pas présente au Canada. Rien n’oblige les entrepreneurs à contrôler leurs émissions de gaz à effet de serre. Mais nous sommes persuadés que cela présente une plus-value pour l’environnement et les services que nous rendons à la population », conclut-il.

 

Source: Christian Dubrulle pour Daily Science.

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16/11/2023
Signature de l'accord-cadre entre l'OIT et la Wallonie (c) Cabinet d’Elio Di Rupo
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Une coopération renforcée

En décembre 2021, le Gouvernement wallon établissait un nouveau cadre pour l’action multilatérale de la Wallonie. L’objectif de la Région est de développer notamment les relations diplomatiques avec certaines organisations internationales. Le Gouvernement a dès lors identifié différentes organisations internationales prioritaires, dont l’OIT.

 

Le Ministre-Président a concrétisé cet engagement en signant ce mardi un accord-cadre entre l’OIT et la Wallonie. La signature de cet accord est un premier pas dans le renforcement de la coopération entre les deux entités et intègre la Wallonie dans la Coalition mondiale pour la justice sociale. L’objectif est de faire avancer la justice sociale et promouvoir le travail décent.

 

Cet accord-cadre définit des priorités stratégiques et géographiques sur base desquels des projets concrets seront financés. Les priorités stratégiques définies sont la promotion du dialogue social, du tripartisme (coopération entre les gouvernements, les organisations d’employeurs et les organisations des travailleurs), de la liberté d’association et de négociation collective ainsi que du travail décent. Les emplois décents font référence aux emplois correctement rémunérés, sécurisés, respectant les conditions de travail, offrant une protection sociale, etc. Le travail décent et correctement rémunéré est une des priorités de l’OIT au vu des défis que celui-ci représente dans de nombreux pays du monde.

 

 

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Des projets concrets pour renforcer la justice sociale

Les deux parties de l’accord ont également accordé une importance particulière à la question de la gouvernance. Un contrôle strict des projets financés et de leurs avancées sera effectué. L’objectif est d’identifier les projets qui fonctionnent le mieux afin de rediriger les moyens financiers mis à dispositions vers les projets les plus porteurs pour la Wallonie et l’OIT.

 

Les discussions entre l’OIT et la Wallonie vont se poursuivre dans les prochaines semaines afin d’arrêter les projets concrets à financer suite à la signature de l’Accord-cadre.

 

Par ailleurs, cet accord s’inscrit pleinement dans les objectifs de la « Coalition mondiale pour la justice sociale », initiée il y a moins d’un an par le Directeur-général de l’OIT. Cette coalition a pour objectif de faciliter et renforcer l’action collective en réunissant un maximum d’acteurs (organisations internationales, secteur privé, société civile, etc.) pour promouvoir la justice sociale.

 

Pour Elio Di Rupo : « Nous assistons dans de nombreuses régions du monde à une dégradation importante des conditions de travail des travailleurs. La Wallonie souhaite s’engager aux côtés de l’OIT pour promouvoir partout dans le monde la justice sociale et la protection des travailleurs. »

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Une coopération renforcée

En décembre 2021, le Gouvernement wallon établissait un nouveau cadre pour l’action multilatérale de la Wallonie. L’objectif de la Région est de développer notamment les relations diplomatiques avec certaines organisations internationales. Le Gouvernement a dès lors identifié différentes organisations internationales prioritaires, dont l’OIT.

 

Le Ministre-Président a concrétisé cet engagement en signant ce mardi un accord-cadre entre l’OIT et la Wallonie. La signature de cet accord est un premier pas dans le renforcement de la coopération entre les deux entités et intègre la Wallonie dans la Coalition mondiale pour la justice sociale. L’objectif est de faire avancer la justice sociale et promouvoir le travail décent.

 

Cet accord-cadre définit des priorités stratégiques et géographiques sur base desquels des projets concrets seront financés. Les priorités stratégiques définies sont la promotion du dialogue social, du tripartisme (coopération entre les gouvernements, les organisations d’employeurs et les organisations des travailleurs), de la liberté d’association et de négociation collective ainsi que du travail décent. Les emplois décents font référence aux emplois correctement rémunérés, sécurisés, respectant les conditions de travail, offrant une protection sociale, etc. Le travail décent et correctement rémunéré est une des priorités de l’OIT au vu des défis que celui-ci représente dans de nombreux pays du monde.

 

 

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Des projets concrets pour renforcer la justice sociale

Les deux parties de l’accord ont également accordé une importance particulière à la question de la gouvernance. Un contrôle strict des projets financés et de leurs avancées sera effectué. L’objectif est d’identifier les projets qui fonctionnent le mieux afin de rediriger les moyens financiers mis à dispositions vers les projets les plus porteurs pour la Wallonie et l’OIT.

 

Les discussions entre l’OIT et la Wallonie vont se poursuivre dans les prochaines semaines afin d’arrêter les projets concrets à financer suite à la signature de l’Accord-cadre.

 

Par ailleurs, cet accord s’inscrit pleinement dans les objectifs de la « Coalition mondiale pour la justice sociale », initiée il y a moins d’un an par le Directeur-général de l’OIT. Cette coalition a pour objectif de faciliter et renforcer l’action collective en réunissant un maximum d’acteurs (organisations internationales, secteur privé, société civile, etc.) pour promouvoir la justice sociale.

 

Pour Elio Di Rupo : « Nous assistons dans de nombreuses régions du monde à une dégradation importante des conditions de travail des travailleurs. La Wallonie souhaite s’engager aux côtés de l’OIT pour promouvoir partout dans le monde la justice sociale et la protection des travailleurs. »

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16/11/2023
Sommet intermédiaire de la Grande Région à Tawern (c) Grande Région

La rencontre fut l’occasion, pour les représentants des exécutifs, d’échanger sur les priorités de la Grande Région et pour la présidente de faire le point sur les réalisations à mi-mandat mettant l’accent sur l’approvisionnement énergétique durable et sur la mobilité transfrontalière, le marché du travail commun, le développement de la protection civile transfrontalière ainsi que la coopération dans le domaine de la santé.

 

La coopération étroite avec les partenaires de la Grande Région est un symbole important de la diversité vécue et de l'échange culturel en Europe. "Au cours des dernières années, nous avons surmonté ensemble de nombreuses crises et nous nous sommes rapprochés les uns des autres. Les questions de société sont les mêmes dans toutes nos régions. Travaillons ensemble pour relever les défis et saisir les opportunités qui se présentent à nous", a souligné la Ministre-Présidente Malu Dreyer.

 

A cette occasion Monsieur le Ministre-Président, Elio di Rupo, a confirmé le soutien de la Wallonie à la mise en oeuvre de l’observatoire des données de santé en Grande Région qui nécessite un travail collégial entre nos régions mais également un relai efficace vers les différents niveaux de pouvoirs des états membres pour rendre possible l’accessibilité et le partage de ces données.

La rencontre fut l’occasion, pour les représentants des exécutifs, d’échanger sur les priorités de la Grande Région et pour la présidente de faire le point sur les réalisations à mi-mandat mettant l’accent sur l’approvisionnement énergétique durable et sur la mobilité transfrontalière, le marché du travail commun, le développement de la protection civile transfrontalière ainsi que la coopération dans le domaine de la santé.

 

La coopération étroite avec les partenaires de la Grande Région est un symbole important de la diversité vécue et de l'échange culturel en Europe. "Au cours des dernières années, nous avons surmonté ensemble de nombreuses crises et nous nous sommes rapprochés les uns des autres. Les questions de société sont les mêmes dans toutes nos régions. Travaillons ensemble pour relever les défis et saisir les opportunités qui se présentent à nous", a souligné la Ministre-Présidente Malu Dreyer.

 

A cette occasion Monsieur le Ministre-Président, Elio di Rupo, a confirmé le soutien de la Wallonie à la mise en oeuvre de l’observatoire des données de santé en Grande Région qui nécessite un travail collégial entre nos régions mais également un relai efficace vers les différents niveaux de pouvoirs des états membres pour rendre possible l’accessibilité et le partage de ces données.

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16/11/2023

Un Belge à New York ! Patrick van Rosendaal s’est installé dans la Grande Pomme, où il est devenu guide touristique avec son agence Be NY. 

Il fait découvrir la ville qui ne dort jamais aux touristes belges. Cet entrepreneur, qui a signé avec une importante agence de voyage belge, est l’auteur de best-sellers dédiés à la Big Apple insolite.

Notre guide vous propose notamment de revenir sur l’influence des premiers Wallons arrivés sur l’île de Manhattan et à Brooklyn il y a 400 ans, comme le wallon Pierre Minuit, considéré comme le fondateur de la ville de New York.

14/11/2023
Le Parlement de Suède (Riksdag) à Stockholm © J. Van Belle - WBI
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A Stockholm

Le Parlement de Suède (Riksdag) 

Situé dans le centre historique, il a été construit de 1897 à 1905. C’est le roi Oscar II qui pose la première pierre. Huit ans plus tard, le jour de l’inauguration, l’accueil est plutôt froid. L’époque est à l’Art Nouveau, pas au néo-baroque. Reste que la  réalisation est une prouesse : 37.000 m³ de terre ont dû être excavés et évacués rien que pour poser les fondations du bâtiment. Le lieu vaut le détour parce que sur l’attique, autrement dit la partie supérieure de la façade, se trouvent quatre statues représentant les composantes de la société scandinave médiévale : le clergé, la paysannerie, la noblesse et la bourgeoisie. Devinez quel est le visage qui représente cette dernière ? Celui de Louis de Geer… Un Wallon sur un bâtiment aussi  emblématique, ça mérite bien une photo !

La boulangerie Grillska Huset

Ce restaurant se trouve dans la vieille ville et bénéficie d’un cadre aussi charmant que désuet puisque la maison date de 1649 ! De quoi donner envie de s’y arrêter pour une pause gourmande. Les plats sont faits maison et au rayon pâtisserie, on  peut déguster des Vallonbullars, délicieuses brioches wallonnes et le fameux gâteau princesse ultra coloré (mélange de pâte d’amande et de génoise), hommage à cette jeune suédoise qui allait devenir la Reine Astrid de Belgique. Mythique !

Le Musée de l’Armée

Considéré comme le meilleur musée de Stockholm en 2005, il raconte l’histoire militaire de la Suède jusqu’à ce que celle-ci décide de rester neutre dans les conflits. Une visite qui permet d’évoluer dans cet ancien arsenal construit au 17e siècle. Le plus qui peut rendre fier ? Une salle tout entière est consacrée à l’influence wallonne sur la technologie militaire suédoise.

Le Palais de la Noblesse (Riddarhuset)

Vieux de quatre siècles, il se trouve en plein cœur de la capitale. Ce lieu de rendez-vous de la noblesse est magnifique. Aujourd’hui, plus de 2.000 familles ont leur blason familial accroché dans la grande salle. Parmi celles-ci : quatre viennent de  Wallonie, chacune d’elles anoblie pour services rendus à la Couronne suédoise. Il y a les de Geer avec évidemment Louis considéré comme le père de l’industrie. Il y a les de Besche avec Willem, le cerveau technique de la migration pour le travail du  fer et la production de canons. Il y a les deux frères Reenstierna, propriétaires de bruks et enfin, les Cronström, originaires de Liège et arrivés en Scandinavie au 17e siècle.

Le Palais de Geer ou Edda Brahe

Situé dans le quartier de Södermalm, ce bâtiment de style baroque hollandais date de la fin des années 1640 et, depuis 60 ans, abrite l’ambassade des Pays-Bas. A l’origine de sa construction, un homme : Louis de Geer. Malheureusement, celui-ci  en profitera peu car il décède en 1651, soit un an après la fin des travaux. La propriétaire qui lui succède est une veuve, Edda Brahe, d’où le second nom utilisé parfois pour nommer cet immeuble. Selon une légende, le palais abriterait deux  fantômes : celui du roi de Suède, Gustav II Adolf, en quête de son amour de jeunesse, Edda, et aussi le fantôme d’une dame blanche, apparition de mauvais augure puisqu’elle annoncerait alors la mort de quelqu’un dans la maison.

La bibliothèque du Jernkontoret (Fédération suédoise des producteurs de fer et d’acier)

Si vous êtes intéressés par l’histoire de l’exploitation minière et de la métallurgie, cet endroit est fait pour vous. Il y a là quantité de matériels disponibles : des livres sur l’histoire économique et sociale, des documents biographiques, des milliers  de portraits et d’illustrations de forges. Parmi les pépites : les lithographies de Sixten Haage, un artiste né en 1926 à Stockholm et fortement inspiré par l’histoire des Wallons de Suède puisqu’il a réalisé plusieurs œuvres riches en détails sur le  sujet.

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Dans la Province d'Uppland, Comté d'Uppsala

Au nord de la capitale suédoise, on compte une trentaine de villages industriels, autrement dit des Vallonbruks, dans lesquels les forgerons wallons vivaient et travaillaient. Cadres de vie débordant d’activités avant de devenir des havres de paix. Il  faut y aller, d’abord pour découvrir ça, cette nature incroyable, ces forêts fascinantes, ensuite et surtout, pour tous les souvenirs laissés par ces hommes et ces femmes au fort tempérament. 

Lövstabruk

Petite commune dont les origines de la forge remontent au Moyen-Âge. D’abord aux mains de paysans locaux, elle devient ensuite propriété de la couronne suédoise qui la confie à Willem de Besche et Louis de Geer, lequel rachète l’exploitation en 1643. Débute alors une longue gestion familiale ponctuée de problèmes à résoudre. En 1719, la guerre du Nord éclate. Les Russes incendient la forge, ce qui oblige Charles de Geer à devoir tout reconstruire. Et il fait bien, car au 18e siècle, l’usine  sidérurgique peut se targuer d’être la plus importante du pays. 1.300 personnes y travaillent alors. Densité de population qui contraste avec celle d’aujourd’hui : Lövstabruk ne compte plus que 100 habitants. Motif principal : le déclin de la production de fer. À partir de 1926, toutes les installations sont démolies, à l’exception des bâtiments qui restent aujourd’hui préservés. Parmi ceux-ci : le manoir de Louis de Geer datant de 1702. Propriété à voir pour son imposante façade sur  laquelle on peut admirer le blason rouge et blanc de la famille, avec la devise en français : « Non sans cause ». Se dessine aussi un drapeau avec le coq wallon, signe qu’on est sur une terre chargée de cette histoire-là. Aujourd’hui, le manoir, ses  dépendances et son parc n’appartiennent plus à la famille de Geer mais à une fondation. Sa mission depuis 1986 : sauvegarder le domaine et en transmettre la mémoire au public. A noter, l’église située à quelques mètres de là, très insolite. La  cloche ne se trouve pas au-dessus du toit mais en face, de l’autre côté de la route. Elle possède également un magnifique orgue du 18e siècle.

Forsmark

Connu pour sa centrale nucléaire et pour son centre de stockage de déchets radioactifs situé sous la mer Baltique, cet ancien village wallon est doté d’un plan d’urbanisme typique des 17e et 18e siècles, lequel permet d’admirer encore l’église, les  logements des travailleurs, le manoir du propriétaire du brük et le point d’eau près de la forge.

Österbybruk

Charmant village qui vaut vraiment le détour, car on peut y découvrir des vestiges de la présence d’immigrés wallons et donc comprendre leur vie quotidienne. Coup de cœur ici pour la maison dans laquelle logeait une de ces familles. En entrant là, on ressent tout de suite le passé. Il y a le salon avec les cadres photos, le phonographe, les napperons, le vieux fauteuil… Il y a la cuisine et le hall d’entrée… Images de carte postale qu’on aimerait emporter avec soi tant le lieu est suranné et  joliment conservé. Autre pépite dans ce bruk : la forge, absolument magnifique. Un vrai cadeau pour ceux qui aiment plonger dans l’Histoire. Tout là vous ramène à l’époque où l’usine d’Österby produisait du fer de haute qualité pour l’exportation. Et c’est la seule forge wallonne au monde en son état original !

La mine de Dannemora

Située à deux kilomètres à peine d’Österbybruk. Elle a été fermée il y a un siècle, car estimée peu rentable, et va rouvrir prochainement grâce à son minerai dont la pureté permet un processus moins énergivore de production de l’acier. Il faut dire qu’elle se trouve sur le premier gisement de fer du monde. Un atout pour les forges upplandaises qui venaient y puiser la majeure partie de leur minerai, lequel acquit ainsi une renommée mondiale. 

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A Norrköping

Située dans une baie de la mer Baltique, cette ancienne plaque tournante de l’industrie textile suédoise du 19e et début du 20e siècle a tout pour plaire aux touristes. Il y a là en effet plusieurs centres d’intérêts, certains particulièrement insolites. Norrköping est la ville qui compte le plus de gravures rupestres au monde (plus de 7.000 !) et son marbre vert foncé est utilisé dans des bâtiments mondialement connus comme le Rockefeller Center à New York. Cerise sur le gâteau :  c’est là que les premiers Wallons débarquèrent au 17e siècle. Histoire encore bien vivace puisque le nom de Louis de Geer est sur tous les panneaux d’indications. Pour en comprendre la raison, on peut aller sur la place Vieille. Là se trouve sa  statue sculptée par un Suédois d’origine wallonne, Carl Milles, avec à ses pieds l’inscription suivante : « Ce monument est érigé près des rives où lui-même écoutait autrefois le grondement des rapides et le chant des labeurs. À Norrköping, il a  ouvert une usine d’armes et de laiton mais aussi fondé l’industrie textile de la ville ». Ce n’est pas le seul hommage au père de l’industrie suédoise : la magnifique salle de concert et centre de congrès porte aussi son nom.

 

Par Nadia Salmi

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°161.

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A Stockholm

Le Parlement de Suède (Riksdag) 

Situé dans le centre historique, il a été construit de 1897 à 1905. C’est le roi Oscar II qui pose la première pierre. Huit ans plus tard, le jour de l’inauguration, l’accueil est plutôt froid. L’époque est à l’Art Nouveau, pas au néo-baroque. Reste que la  réalisation est une prouesse : 37.000 m³ de terre ont dû être excavés et évacués rien que pour poser les fondations du bâtiment. Le lieu vaut le détour parce que sur l’attique, autrement dit la partie supérieure de la façade, se trouvent quatre statues représentant les composantes de la société scandinave médiévale : le clergé, la paysannerie, la noblesse et la bourgeoisie. Devinez quel est le visage qui représente cette dernière ? Celui de Louis de Geer… Un Wallon sur un bâtiment aussi  emblématique, ça mérite bien une photo !

La boulangerie Grillska Huset

Ce restaurant se trouve dans la vieille ville et bénéficie d’un cadre aussi charmant que désuet puisque la maison date de 1649 ! De quoi donner envie de s’y arrêter pour une pause gourmande. Les plats sont faits maison et au rayon pâtisserie, on  peut déguster des Vallonbullars, délicieuses brioches wallonnes et le fameux gâteau princesse ultra coloré (mélange de pâte d’amande et de génoise), hommage à cette jeune suédoise qui allait devenir la Reine Astrid de Belgique. Mythique !

Le Musée de l’Armée

Considéré comme le meilleur musée de Stockholm en 2005, il raconte l’histoire militaire de la Suède jusqu’à ce que celle-ci décide de rester neutre dans les conflits. Une visite qui permet d’évoluer dans cet ancien arsenal construit au 17e siècle. Le plus qui peut rendre fier ? Une salle tout entière est consacrée à l’influence wallonne sur la technologie militaire suédoise.

Le Palais de la Noblesse (Riddarhuset)

Vieux de quatre siècles, il se trouve en plein cœur de la capitale. Ce lieu de rendez-vous de la noblesse est magnifique. Aujourd’hui, plus de 2.000 familles ont leur blason familial accroché dans la grande salle. Parmi celles-ci : quatre viennent de  Wallonie, chacune d’elles anoblie pour services rendus à la Couronne suédoise. Il y a les de Geer avec évidemment Louis considéré comme le père de l’industrie. Il y a les de Besche avec Willem, le cerveau technique de la migration pour le travail du  fer et la production de canons. Il y a les deux frères Reenstierna, propriétaires de bruks et enfin, les Cronström, originaires de Liège et arrivés en Scandinavie au 17e siècle.

Le Palais de Geer ou Edda Brahe

Situé dans le quartier de Södermalm, ce bâtiment de style baroque hollandais date de la fin des années 1640 et, depuis 60 ans, abrite l’ambassade des Pays-Bas. A l’origine de sa construction, un homme : Louis de Geer. Malheureusement, celui-ci  en profitera peu car il décède en 1651, soit un an après la fin des travaux. La propriétaire qui lui succède est une veuve, Edda Brahe, d’où le second nom utilisé parfois pour nommer cet immeuble. Selon une légende, le palais abriterait deux  fantômes : celui du roi de Suède, Gustav II Adolf, en quête de son amour de jeunesse, Edda, et aussi le fantôme d’une dame blanche, apparition de mauvais augure puisqu’elle annoncerait alors la mort de quelqu’un dans la maison.

La bibliothèque du Jernkontoret (Fédération suédoise des producteurs de fer et d’acier)

Si vous êtes intéressés par l’histoire de l’exploitation minière et de la métallurgie, cet endroit est fait pour vous. Il y a là quantité de matériels disponibles : des livres sur l’histoire économique et sociale, des documents biographiques, des milliers  de portraits et d’illustrations de forges. Parmi les pépites : les lithographies de Sixten Haage, un artiste né en 1926 à Stockholm et fortement inspiré par l’histoire des Wallons de Suède puisqu’il a réalisé plusieurs œuvres riches en détails sur le  sujet.

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Dans la Province d'Uppland, Comté d'Uppsala

Au nord de la capitale suédoise, on compte une trentaine de villages industriels, autrement dit des Vallonbruks, dans lesquels les forgerons wallons vivaient et travaillaient. Cadres de vie débordant d’activités avant de devenir des havres de paix. Il  faut y aller, d’abord pour découvrir ça, cette nature incroyable, ces forêts fascinantes, ensuite et surtout, pour tous les souvenirs laissés par ces hommes et ces femmes au fort tempérament. 

Lövstabruk

Petite commune dont les origines de la forge remontent au Moyen-Âge. D’abord aux mains de paysans locaux, elle devient ensuite propriété de la couronne suédoise qui la confie à Willem de Besche et Louis de Geer, lequel rachète l’exploitation en 1643. Débute alors une longue gestion familiale ponctuée de problèmes à résoudre. En 1719, la guerre du Nord éclate. Les Russes incendient la forge, ce qui oblige Charles de Geer à devoir tout reconstruire. Et il fait bien, car au 18e siècle, l’usine  sidérurgique peut se targuer d’être la plus importante du pays. 1.300 personnes y travaillent alors. Densité de population qui contraste avec celle d’aujourd’hui : Lövstabruk ne compte plus que 100 habitants. Motif principal : le déclin de la production de fer. À partir de 1926, toutes les installations sont démolies, à l’exception des bâtiments qui restent aujourd’hui préservés. Parmi ceux-ci : le manoir de Louis de Geer datant de 1702. Propriété à voir pour son imposante façade sur  laquelle on peut admirer le blason rouge et blanc de la famille, avec la devise en français : « Non sans cause ». Se dessine aussi un drapeau avec le coq wallon, signe qu’on est sur une terre chargée de cette histoire-là. Aujourd’hui, le manoir, ses  dépendances et son parc n’appartiennent plus à la famille de Geer mais à une fondation. Sa mission depuis 1986 : sauvegarder le domaine et en transmettre la mémoire au public. A noter, l’église située à quelques mètres de là, très insolite. La  cloche ne se trouve pas au-dessus du toit mais en face, de l’autre côté de la route. Elle possède également un magnifique orgue du 18e siècle.

Forsmark

Connu pour sa centrale nucléaire et pour son centre de stockage de déchets radioactifs situé sous la mer Baltique, cet ancien village wallon est doté d’un plan d’urbanisme typique des 17e et 18e siècles, lequel permet d’admirer encore l’église, les  logements des travailleurs, le manoir du propriétaire du brük et le point d’eau près de la forge.

Österbybruk

Charmant village qui vaut vraiment le détour, car on peut y découvrir des vestiges de la présence d’immigrés wallons et donc comprendre leur vie quotidienne. Coup de cœur ici pour la maison dans laquelle logeait une de ces familles. En entrant là, on ressent tout de suite le passé. Il y a le salon avec les cadres photos, le phonographe, les napperons, le vieux fauteuil… Il y a la cuisine et le hall d’entrée… Images de carte postale qu’on aimerait emporter avec soi tant le lieu est suranné et  joliment conservé. Autre pépite dans ce bruk : la forge, absolument magnifique. Un vrai cadeau pour ceux qui aiment plonger dans l’Histoire. Tout là vous ramène à l’époque où l’usine d’Österby produisait du fer de haute qualité pour l’exportation. Et c’est la seule forge wallonne au monde en son état original !

La mine de Dannemora

Située à deux kilomètres à peine d’Österbybruk. Elle a été fermée il y a un siècle, car estimée peu rentable, et va rouvrir prochainement grâce à son minerai dont la pureté permet un processus moins énergivore de production de l’acier. Il faut dire qu’elle se trouve sur le premier gisement de fer du monde. Un atout pour les forges upplandaises qui venaient y puiser la majeure partie de leur minerai, lequel acquit ainsi une renommée mondiale. 

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A Norrköping

Située dans une baie de la mer Baltique, cette ancienne plaque tournante de l’industrie textile suédoise du 19e et début du 20e siècle a tout pour plaire aux touristes. Il y a là en effet plusieurs centres d’intérêts, certains particulièrement insolites. Norrköping est la ville qui compte le plus de gravures rupestres au monde (plus de 7.000 !) et son marbre vert foncé est utilisé dans des bâtiments mondialement connus comme le Rockefeller Center à New York. Cerise sur le gâteau :  c’est là que les premiers Wallons débarquèrent au 17e siècle. Histoire encore bien vivace puisque le nom de Louis de Geer est sur tous les panneaux d’indications. Pour en comprendre la raison, on peut aller sur la place Vieille. Là se trouve sa  statue sculptée par un Suédois d’origine wallonne, Carl Milles, avec à ses pieds l’inscription suivante : « Ce monument est érigé près des rives où lui-même écoutait autrefois le grondement des rapides et le chant des labeurs. À Norrköping, il a  ouvert une usine d’armes et de laiton mais aussi fondé l’industrie textile de la ville ». Ce n’est pas le seul hommage au père de l’industrie suédoise : la magnifique salle de concert et centre de congrès porte aussi son nom.

 

Par Nadia Salmi

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°161.

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12/11/2023
(c) SILEJ

Alors que l’historique Salon International de l'Édition et du Livre (SIEL), a déménagé à Rabat au grand dam de Casablanca, Mohamed Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Maroc annonçait au printemps dernier, la création d’un événement majeur en direction de la jeunesse, pour promouvoir la lecture et l’accès au livre.

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Le Salon International du Livre Enfant et Jeunesse (SILEJ) un événement XXL

A l’initiative du ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication, ce premier salon, véritable opération de séduction auprès des jeunes marocains, est organisé en partenariat avec la préfecture de Casablanca, le Conseil de la ville de Casablanca et le Conseil de la région Casablanca-Settat. Il s’inscrit dans une stratégie plus globale de sensibilisation à la lecture, de soutien à l'édition de livres marocains pour la jeunesse et de « renfort du sentiment d'appartenance culturelle chez les jeunes ». Le Ministre de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, Mehdi Bensaid, le Wali de Casablanca, Mohamed M'hidia et la maire de Casablanca, Nabila Rmili ont ouvert cette première édition du SILEJ le 15 novembre 2023. Ensemble, avec le Ministre-Président de la Férération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet, ils ont inauguré le stand «Lisez-vous le belge». 

  • Un budget global de près de 30 millions de dirhams
  • 255 exposants issus de 33 pays
  • Un village d’exposition au cœur d'Anfa Park, de quelques 2.000 m2 avec 1.644 m2 de stands
  • Plusieurs chapiteaux, 5 salles avec des espaces dédiés aux conférences, ateliers, expositions mais aussi à la presse et la restauration
  • Une semaine entière d’ouverture pour accueillir particuliers, écoles, jeunes, professionnels
  • Plus de 100 000 livres exposés
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Le français sur la sellette

Dans un contexte francophone en berne au Maroc, où les traductions et présentations en français, lors des conférences de presse officielles, ne sont plus, pour des raison diplomatiques et politiques, systématiques, on peut légitimement s’interroger sur l’engagement de Wallonie-Bruxelles au Maroc et sa participation à ce nouveau salon.

 

Si 13,5 millions de personnes de la population marocaine (36%) sont dites francophones et que le Maroc se situe encore au quatrième rang mondial parmi « les pays les plus francophones en termes de nombre de locuteurs » (source Statista), l’usage de la langue française décline cependant au profit de l’anglais ou l’espagnol. Selon l’Université de Sherbrooke, « la diminution de l’usage de la langue corrélerait avec la diminution de l’impact politique de la France dans la région ».

 

Une frange de la population souhaite se démarquer d’une langue qui pour certains semble appartenir à l’ancien monde, marqueur d’une permanence d’un passé colonial qui s'illustrait encore il y a peu, par une forme d’élitisme social et ne correspond plus aujourd’hui, à l’ambition de la jeune génération. « Dans les milieux privilégiés, la jeunesse s’identifie à une « nouvelle élite » plus anglophone, «formée sur les bancs des universités américaines, canadiennes et britanniques, qui promeut un usage plus intense de l’anglais et le renforcement des liens avec le monde anglo-saxon » indiquait de son côté, le journal Le Monde au mois de juin 2023.

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Une carte à jouer pour la Belgique francophone au Maroc ?

Si les accords de migration par le travail signés en février 1964, marquent un tournant dans les relations officielles entre la Belgique et le Maroc et la migration des Marocains, les connexions entre ces deux pays et particulièrement avec Wallonie-Bruxelles sont bien différentes aujourd’hui.

 

En effet, depuis la signature des premiers accords de coopérations en 1999, les relations entre Wallonie-Bruxelles et le Royaume du Maroc n’ont cessé de s’intensifier. Le mois de mai 2023 a ouvert une nouvelle session de coopération pour cinq nouvelles années entre les deux entités, proposant des programmes variés dans de nombreux champ d’actions : éducation, sport, enseignement supérieur, recherche scientifique, culture, jeunesse, communication, énergie, régionalisation et évaluation des politiques publiques, entreprenariat, formation professionnelle et cohésion sociale.

 

Une coopération assidue dans l’enseignement fondamental avec notamment les écoles belges francophones de Rabat et Casablanca mais aussi les nombreux partenariats dans l’enseignement supérieur constituent un pôle éducatif porteur favorisant à la fois le dialogue politique et interculturel mais aussi le développement de partenariats économiques et industriels. De nombreux investisseurs wallons et bruxellois s’expatrient ainsi au Maroc tandis que la diaspora marocaine, première communauté d’origine étrangère en Belgique entretient des liens très étroits avec le Royaume.

 

En mai 2023, la RTBF signait aussi une convention de partenariat avec 2M, la chaine de télévision marocaine avec l’ambition d’innover ensemble au bénéfice de plus larges publics.

 

Ainsi, la Belgique francophone a-t-elle en effet, une musique à jouer  au Maroc et particulièrement dans le secteur de la Bande Dessinée et du livre jeunesse où la FWB développe une certaine expertise. Non qu’elle se positionne au sommet du marché mais plutôt qu’elle reste toujours ouverte à une vraie diversité en faisant place tant aux importantes maisons d’éditions qu’aux petites structures.

 

En 2022, le marché du livre s’élevait à 265,6 millions en Belgique francophone dont 60,9 millions € pour la BD et ses maisons d’éditions d’envergure mondialement connues et 39,6 millions € pour la jeunesse, avec une culture de l’album illustré qui continue de créer des vocations en FWB.

Les éditeurs jeunesse ont ainsi réussi à croître, tant en Fédération Wallonie Bruxelles qu’à l’export malgré des marchés en baisse. Le livre belge francophone s’exporte beaucoup, surtout pour les genres BD et jeunesse dont au moins 86 % de la production quitte le pays (Source ADEB).

 

Expertise aussi par l'excellence des écoles d'illustration de la FWB, dont l'Institut Saint Luc d'où sont issus de nombreux auteurs francophones pour la jeunesse, expertise enfin sur la promotion de la lecture à travers de multiples opérations de promotion portées aussi bien par des professionnels, éditeurs, libraires ou bibliothécaires voire universitaires que par des politiques publiques. On ne citera que l’opération Lisez-vous le Belge, Les auteurs en classes, le concours La petite fureur, ou encore le MOOC gratuit «Il était une fois la littérature jeunesse» proposé par l’Université de Liège.

 

« Au cœur d’une société où l’expertise intellectuelle hyper médiatisée se transforme en guide de (sur)vie, la fiction apparaît comme un merveilleux outil de construction du libre-arbitre et du sens critique. Seule la fiction semble en effet en mesure, aujourd’hui, de se déconnecter d’un réel en mouvance perpétuelle pour aborder en profondeur les thématiques de fond, les « vraies » questions. La fiction est par essence une fenêtre sur un ailleurs, un horizon qui se découvre à travers les émotions et les sens » (Source ADEB).

 

La lecture et le livre ont bien toujours un rôle a joué dans l’épanouissement des jeunes générations aux côtés d’autres supports plus récents.

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Un programme au cordeau portant la culture et les valeurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Sensible aux préoccupations et annonces du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication Mohamed Mehdi Bensaid, quant à la promotion du livre et de la lecture auprès des jeunes marocains, la Fédération Wallonie-Bruxelles à travers la présence de son Ministre-Président Pierre Yves Jeholet et du méticuleux travail de préparation de sa Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Maroc offre au public marocain à l'occasion de ce premier SILEJ, la possibilité d’aller à la rencontre d’un large panel de professionnels du livre et d’auteurs de livres jeunesses comme de bandes dessinées.

 

Il lui sera donné de participer à des ateliers, des conférences, des lectures, des dédicaces avec notamment, Léonie Bishoff, Deborah Danblon, Alexandre De Moté, Stephen Desberg, Pierre Lecrenier, Nicolas Pitz, Jérémie Royer, Nina Six.

 

Rendez-vous au Salon International du Livre Enfance et Jeunesse

Stand Wallonie-Bruxelles n°16, au Pavillon 2

Place Anfa Parc Casablanca

Du Mercredi 15 au Mercredi 22 Novembre 2023

De 10h à 19h

Avec l’équipe de la Délégation Wallonie-Bruxelles au Maroc et la librairie Livremoi.

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Alors que l’historique Salon International de l'Édition et du Livre (SIEL), a déménagé à Rabat au grand dam de Casablanca, Mohamed Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Maroc annonçait au printemps dernier, la création d’un événement majeur en direction de la jeunesse, pour promouvoir la lecture et l’accès au livre.

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Le Salon International du Livre Enfant et Jeunesse (SILEJ) un événement XXL

A l’initiative du ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication, ce premier salon, véritable opération de séduction auprès des jeunes marocains, est organisé en partenariat avec la préfecture de Casablanca, le Conseil de la ville de Casablanca et le Conseil de la région Casablanca-Settat. Il s’inscrit dans une stratégie plus globale de sensibilisation à la lecture, de soutien à l'édition de livres marocains pour la jeunesse et de « renfort du sentiment d'appartenance culturelle chez les jeunes ». Le Ministre de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, Mehdi Bensaid, le Wali de Casablanca, Mohamed M'hidia et la maire de Casablanca, Nabila Rmili ont ouvert cette première édition du SILEJ le 15 novembre 2023. Ensemble, avec le Ministre-Président de la Férération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet, ils ont inauguré le stand «Lisez-vous le belge». 

  • Un budget global de près de 30 millions de dirhams
  • 255 exposants issus de 33 pays
  • Un village d’exposition au cœur d'Anfa Park, de quelques 2.000 m2 avec 1.644 m2 de stands
  • Plusieurs chapiteaux, 5 salles avec des espaces dédiés aux conférences, ateliers, expositions mais aussi à la presse et la restauration
  • Une semaine entière d’ouverture pour accueillir particuliers, écoles, jeunes, professionnels
  • Plus de 100 000 livres exposés
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Le français sur la sellette

Dans un contexte francophone en berne au Maroc, où les traductions et présentations en français, lors des conférences de presse officielles, ne sont plus, pour des raison diplomatiques et politiques, systématiques, on peut légitimement s’interroger sur l’engagement de Wallonie-Bruxelles au Maroc et sa participation à ce nouveau salon.

Si 13,5 millions de personnes de la population marocaine (36%) sont dites francophones et que le Maroc se situe encore au quatrième rang mondial parmi « les pays les plus francophones en termes de nombre de locuteurs » (source Statista), l’usage de la langue française décline cependant au profit de l’anglais ou l’espagnol. Selon l’Université de Sherbrooke, « la diminution de l’usage de la langue corrélerait avec la diminution de l’impact politique de la France dans la région ».

Une frange de la population souhaite se démarquer d’une langue qui pour certains semble appartenir à l’ancien monde, marqueur d’une permanence d’un passé colonial qui s'illustrait encore il y a peu, par une forme d’élitisme social et ne correspond plus aujourd’hui, à l’ambition de la jeune génération. « Dans les milieux privilégiés, la jeunesse s’identifie à une « nouvelle élite » plus anglophone, «formée sur les bancs des universités américaines, canadiennes et britanniques, qui promeut un usage plus intense de l’anglais et le renforcement des liens avec le monde anglo-saxon » indiquait de son côté, le journal Le Monde au mois de juin 2023.

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Une carte à jouer pour la Belgique francophone au Maroc ?

Si les accords de migration par le travail signés en février 1964, marquent un tournant dans les relations officielles entre la Belgique et le Maroc et la migration des Marocains, les connexions entre ces deux pays et particulièrement avec Wallonie-Bruxelles sont bien différentes aujourd’hui.

En effet, depuis la signature des premiers accords de coopérations en 1999, les relations entre Wallonie-Bruxelles et le Royaume du Maroc n’ont cessé de s’intensifier. Le mois de mai 2023 a ouvert une nouvelle session de coopération pour cinq nouvelles années entre les deux entités, proposant des programmes variés dans de nombreux champ d’actions : éducation, sport, enseignement supérieur, recherche scientifique, culture, jeunesse, communication, énergie, régionalisation et évaluation des politiques publiques, entreprenariat, formation professionnelle et cohésion sociale.

Une coopération assidue dans l’enseignement fondamental avec notamment les écoles belges francophones de Rabat et Casablanca mais aussi les nombreux partenariats dans l’enseignement supérieur constituent un pôle éducatif porteur favorisant à la fois le dialogue politique et interculturel mais aussi le développement de partenariats économiques et industriels. De nombreux investisseurs wallons et bruxellois s’expatrient ainsi au Maroc tandis que la diaspora marocaine, première communauté d’origine étrangère en Belgique entretient des liens très étroits avec le Royaume.

En mai 2023, la RTBF signait aussi une convention de partenariat avec 2M, la chaine de télévision marocaine avec l’ambition d’innover ensemble au bénéfice de plus larges publics.

Ainsi, la Belgique francophone a-t-elle en effet, une musique à jouer  au Maroc et particulièrement dans le secteur de la Bande Dessinée et du livre jeunesse où la FWB développe une certaine expertise. Non qu’elle se positionne au sommet du marché mais plutôt qu’elle reste toujours ouverte à une vraie diversité en faisant place tant aux importantes maisons d’éditions qu’aux petites structures.

En 2022, le marché du livre s’élevait à 265,6 millions en Belgique francophone dont 60,9 millions € pour la BD et ses maisons d’éditions d’envergure mondialement connues et 39,6 millions € pour la jeunesse, avec une culture de l’album illustré qui continue de créer des vocations en FWB.

Les éditeurs jeunesse ont ainsi réussi à croître, tant en Fédération Wallonie Bruxelles qu’à l’export malgré des marchés en baisse. Le livre belge francophone s’exporte beaucoup, surtout pour les genres BD et jeunesse dont au moins 86 % de la production quitte le pays (Source ADEB).

Expertise aussi par l'excellence des écoles d'illustration de la FWB, dont l'Institut Saint Luc d'où sont issus de nombreux auteurs francophones pour la jeunesse, expertise enfin sur la promotion de la lecture à travers de multiples opérations de promotion portées aussi bien par des professionnels, éditeurs, libraires ou bibliothécaires voire universitaires que par des politiques publiques. On ne citera que l’opération Lisez-vous le Belge, Les auteurs en classes, le concours La petite fureur, ou encore le MOOC gratuit «Il était une fois la littérature jeunesse» proposé par l’Université de Liège.

« Au cœur d’une société où l’expertise intellectuelle hyper médiatisée se transforme en guide de (sur)vie, la fiction apparaît comme un merveilleux outil de construction du libre-arbitre et du sens critique. Seule la fiction semble en effet en mesure, aujourd’hui, de se déconnecter d’un réel en mouvance perpétuelle pour aborder en profondeur les thématiques de fond, les « vraies » questions. La fiction est par essence une fenêtre sur un ailleurs, un horizon qui se découvre à travers les émotions et les sens » (Source ADEB).

La lecture et le livre ont bien toujours un rôle a joué dans l’épanouissement des jeunes générations aux côtés d’autres supports plus récents.

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Un programme au cordeau portant la culture et les valeurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Sensible aux préoccupations et annonces du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication Mohamed Mehdi Bensaid, quant à la promotion du livre et de la lecture auprès des jeunes marocains, la Fédération Wallonie-Bruxelles à travers la présence de son Ministre-Président Pierre Yves Jeholet et du méticuleux travail de préparation de sa Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Maroc offre au public marocain à l'occasion de ce premier SILEJ, la possibilité d’aller à la rencontre d’un large panel de professionnels du livre et d’auteurs de livres jeunesses comme de bandes dessinées.

Il lui sera donné de participer à des ateliers, des conférences, des lectures, des dédicaces avec notamment, Léonie Bishoff, Deborah Danblon, Alexandre De Moté, Stephen Desberg, Pierre Lecrenier, Nicolas Pitz, Jérémie Royer, Nina Six.

Rendez-vous au Salon International du Livre Enfance et Jeunesse

Stand Wallonie-Bruxelles n°16, au Pavillon 2

Place Anfa Parc Casablanca

Du Mercredi 15 au Mercredi 22 Novembre 2023

De 10h à 19h

Avec l’équipe de la Délégation Wallonie-Bruxelles au Maroc et la librairie Livremoi.

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09/11/2023
(OIF)

La Fédération Wallonie-Bruxelles y était cette année représentée par une délégation composée du représentant personnel du Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet ainsi que de Paul Verwilghen, Délégué général Wallonie-Bruxelles à Paris.

La Conférence ministérielle de la Francophonie, un espace de dialogue et de coopération

La Conférence ministérielle, la deuxième instance majeure de la charte de la Francophonie après le Sommet, a pour objectif de garantir la continuité politique de celui-ci. Elle rassemble annuellement les ministres des Etats et Gouvernements membres pour assurer la supervision de la mise en œuvre des décisions prises lors du précédent Sommet, la préparation du suivant, ainsi que la délibération sur les grandes orientations de l'action multilatérale francophone.

 

Outre les perspectives budgétaires et la programmation, la rencontre de Yaoundé a également permis d’aborder les nombreux enjeux politiques auxquels fait face l’organisation. Dans un contexte mondial en constante évolution, ces échanges ont démontré un engagement collectif à renforcer la coopération multilatérale en faveur d’une Francophonie politique, économique et culturelle.

 

Stabilité politique, défense de la démocratie et des droits humains, prospérité économique et sociale, rayonnement culturel, défense du multilinguisme, … Les thèmes de cette Conférence ministérielle reflètent l’ambition de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans son rôle de promoteur des valeurs partagées au sein de la communauté francophone.

 

La Conférence a aussi permis d’annoncer le prochain Sommet de la Francophonie qui se tiendra en France les 4 et 5 octobre 2024 à la nouvelle Cité de la langue française de Villers-Cotterêts et à Paris. Récemment inaugurée dans l’Aisne, cette cité internationale dédiée aux cultures francophones et à la richesse de la langue française accueillera donc la rencontre des Chefs d’Etat et de gouvernement pour un Sommet dont le thème sera « Créer, Innover, Entreprendre ».

 

La participation active de la Fédération Wallonie-Bruxelles au sein de la Francophonie et de ses instances souligne son engagement en faveur de la promotion de la langue française, de la diversité culturelle et d’un dialogue multilatéral basé sur les principes fondamentaux de paix, de démocratie et de droits humains.

La Fédération Wallonie-Bruxelles y était cette année représentée par une délégation composée du représentant personnel du Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet ainsi que de Paul Verwilghen, Délégué général Wallonie-Bruxelles à Paris.

La Conférence ministérielle de la Francophonie, un espace de dialogue et de coopération

La Conférence ministérielle, la deuxième instance majeure de la charte de la Francophonie après le Sommet, a pour objectif de garantir la continuité politique de celui-ci. Elle rassemble annuellement les ministres des Etats et Gouvernements membres pour assurer la supervision de la mise en œuvre des décisions prises lors du précédent Sommet, la préparation du suivant, ainsi que la délibération sur les grandes orientations de l'action multilatérale francophone.

 

Outre les perspectives budgétaires et la programmation, la rencontre de Yaoundé a également permis d’aborder les nombreux enjeux politiques auxquels fait face l’organisation. Dans un contexte mondial en constante évolution, ces échanges ont démontré un engagement collectif à renforcer la coopération multilatérale en faveur d’une Francophonie politique, économique et culturelle.

 

Stabilité politique, défense de la démocratie et des droits humains, prospérité économique et sociale, rayonnement culturel, défense du multilinguisme, … Les thèmes de cette Conférence ministérielle reflètent l’ambition de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans son rôle de promoteur des valeurs partagées au sein de la communauté francophone.

 

La Conférence a aussi permis d’annoncer le prochain Sommet de la Francophonie qui se tiendra en France les 4 et 5 octobre 2024 à la nouvelle Cité de la langue française de Villers-Cotterêts et à Paris. Récemment inaugurée dans l’Aisne, cette cité internationale dédiée aux cultures francophones et à la richesse de la langue française accueillera donc la rencontre des Chefs d’Etat et de gouvernement pour un Sommet dont le thème sera « Créer, Innover, Entreprendre ».

 

La participation active de la Fédération Wallonie-Bruxelles au sein de la Francophonie et de ses instances souligne son engagement en faveur de la promotion de la langue française, de la diversité culturelle et d’un dialogue multilatéral basé sur les principes fondamentaux de paix, de démocratie et de droits humains.

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07/11/2023

 Une quatrième dimension y était également abordée: celle de la cybersécurité. Elle concerne tout le monde et est loin d’être négligeable!

 

« La cybersécurité? Cela englobe toutes les mesures raisonnables et acceptables destinées à protéger les technologies utilisées par les citoyens, les entreprises, les organisations et les autorités publiques contre les cybermenaces », rappelle Phédra Clouner, la Directrice générale adjointe du Centre pour la Cybersécurité Belgique, un centre qui dépend directement du Premier ministre. « La cybersécurité implique la protection des systèmes (tels que le matériel, les logiciels et l’infrastructure connexe), des réseaux et des données qu’ils contiennent », précise-t-elle.

 

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Des attaques de diverses natures

« Et la menace ne fait qu’augmenter. Avec des impacts plus ou moins critiques selon les cibles visées », indiquait-elle à Montréal, où une délégation de 70 chercheurs et acteurs du numérique de Bruxelles et de Wallonie avait fait le déplacement, grâce à Wallonie-Bruxelles International et l’Awex.

 

Parmi les types d’attaques déployées par les cybercriminels, elle pointe l’accès illégal aux données et leur vol, les attaques de systèmes qui bloquent leur accès, quand les cybercriminels essaient de rendre un serveur indisponible en le surchargeant avec une très grande quantité de requêtes (attaque par déni de service), la déviation du trafic vers de faux sites, le « rançongiciel », ou encore la diffusion d’informations protégées. « Les cybercriminels ne prennent même plus la peine de crypter vos informations sur vos serveurs, ils menacent désormais de les diffuser si vous ne payez pas », souligne-t-elle.

 

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Phishingsmishingquishing

Pour arriver à leurs fins, les cybercriminels utilisent toute une série de techniques, dont l’hameçonnage (phishing, en anglais). « Cette technique reste la méthode la plus fréquemment utilisée pour extorquer des identifiants, des données critiques, des mots de passe et ainsi avoir un accès aux données ou au réseau informatique de leurs victimes », souligne Mme Clouner.

 

Le phishing et ses diverses déclinaisons (smishing via sms par exemple, ou encore quishing, via le lien d’un QR code) tentent d’abuser la confiance de l’internaute par des faux messages invitant à cliquer sur des liens dirigeant vers de faux sites internet. Si le lien en question ne sert pas à installer un malware (un virus, un logiciel espion ou tout autre logiciel caché destiné ensuite à initier une cyberattaque ou à voler des données), la victime est amenée à indiquer ses mots de passe ou identifiants sur un site malicieux pour un service en ligne (mail, banque, commerce…).

 

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Quasi 40 millions d’euros évaporés en 2022

« Les messages de phishing sont de plus en plus crédibles », rappelle-t-on au CCB, le Centre pour la Cybersécurité Belgique. « Ils ressemblent très fort à des messages réels. Nous remarquons que des messages de phishing consistent en des copies ou des imitations de messages ou courriers d’information réels, avec insertion d’un ou de plusieurs faux liens. L’objectif est que vous fassiez confiance au contenu et que vous cliquiez sur un lien malicieux ou menant vers un faux site Internet. »

 

Les messages en question tentent de se faire passer pour des autorités (fédérales, régionales…), des fournisseurs d’énergie ou des sociétés de livraison. « Non seulement ces messages causent des nuisances, mais ils font aussi de nombreuses victimes.  En 2022, 39,8 millions d’euros ont été dérobés en Belgique suite au phishing », souligne le Centre.

 

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Une (bonne) adresse: safeonweb.be

Pour lutter contre ce phénomène, le CCB invite les destinataires de tels messages frauduleux à les lui envoyer via l’adresse « suspect@safeonweb.be ».

 

Safeonweb.be est le service d’information du CCB pour le grand public. On y retrouve toute une série de conseils et d’actualités en lien avec la cybersécurité en Belgique. Dont un nouvel outil pour lutter contre le phishing, lancé ce 16 octobre 2023 dans le cadre de la grande campagne de sensibilisation annuelle du CCB et qui a pour sujet… le phishing.

 

Il s’agit d’une extension pour navigateur web. Cet outil aide les citoyens à déterminer la fiabilité des sites web qu’ils visitent en attribuant un niveau de confiance (élevé, moyen, faible) à chaque site.

 

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30.000 signalements par jour en Belgique

Pour avoir une idée de l’ampleur du phénomène de phishing en Belgique, les chiffres divulgués par Mme Clouner parlent d’eux-mêmes. «  En 2022, suspect@safeonweb.be a reçu 5.973.239 mails de signalement de la part du public », souligne-t-elle.

 

« Depuis le début 2023, nous en recevons en moyenne 30.000 par jour ». Des signalements qui ne servent pas simplement à alimenter des statistiques (imparfaites puisque le signalement n’est pas obligatoire). Par contre, le CCB les passe à la moulinette pour identifier les sites d’envoi suspects.

 

« Nous traitons ces mails avec toute une série d’outils », détaille Phédra Clouner. « Cela nous permet d’identifier les domaines, les sites Internet malicieux qui sont à l’origine des campagnes de phishing (665.000 URL suspects ont ainsi été identifiés en 2022). Nous travaillons avec Microsoft et Google pour bloquer les sites malicieux. En parallèle, nous avons mis en place une page d’alerte, qui prévient l’internaute s’il tente d’accéder à un site Internet qui est  considéré comme malicieux. En 2022, ce genre d’alerte (warning page) a été affiché plus de 14 millions de fois. »

 

« Plusieurs bonnes habitudes permettent de limiter fortement les risques », indique encore la Directrice générale adjointe du Centre pour la cybersécurité Belgique. « À commencer par la vérification de l’adresse qui expédie le message suspect. »

 

Le CCB propose sur Safeonweb une série de conseils judicieux à ce propos. Une adresse assurément non suspecte!

 

 

Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science

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 Une quatrième dimension y était également abordée: celle de la cybersécurité. Elle concerne tout le monde et est loin d’être négligeable!

 

« La cybersécurité? Cela englobe toutes les mesures raisonnables et acceptables destinées à protéger les technologies utilisées par les citoyens, les entreprises, les organisations et les autorités publiques contre les cybermenaces », rappelle Phédra Clouner, la Directrice générale adjointe du Centre pour la Cybersécurité Belgique, un centre qui dépend directement du Premier ministre. « La cybersécurité implique la protection des systèmes (tels que le matériel, les logiciels et l’infrastructure connexe), des réseaux et des données qu’ils contiennent », précise-t-elle.

 

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Des attaques de diverses natures

« Et la menace ne fait qu’augmenter. Avec des impacts plus ou moins critiques selon les cibles visées », indiquait-elle à Montréal, où une délégation de 70 chercheurs et acteurs du numérique de Bruxelles et de Wallonie avait fait le déplacement, grâce à Wallonie-Bruxelles International et l’Awex.

 

Parmi les types d’attaques déployées par les cybercriminels, elle pointe l’accès illégal aux données et leur vol, les attaques de systèmes qui bloquent leur accès, quand les cybercriminels essaient de rendre un serveur indisponible en le surchargeant avec une très grande quantité de requêtes (attaque par déni de service), la déviation du trafic vers de faux sites, le « rançongiciel », ou encore la diffusion d’informations protégées. « Les cybercriminels ne prennent même plus la peine de crypter vos informations sur vos serveurs, ils menacent désormais de les diffuser si vous ne payez pas », souligne-t-elle.

 

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Phishingsmishingquishing

Pour arriver à leurs fins, les cybercriminels utilisent toute une série de techniques, dont l’hameçonnage (phishing, en anglais). « Cette technique reste la méthode la plus fréquemment utilisée pour extorquer des identifiants, des données critiques, des mots de passe et ainsi avoir un accès aux données ou au réseau informatique de leurs victimes », souligne Mme Clouner.

 

Le phishing et ses diverses déclinaisons (smishing via sms par exemple, ou encore quishing, via le lien d’un QR code) tentent d’abuser la confiance de l’internaute par des faux messages invitant à cliquer sur des liens dirigeant vers de faux sites internet. Si le lien en question ne sert pas à installer un malware (un virus, un logiciel espion ou tout autre logiciel caché destiné ensuite à initier une cyberattaque ou à voler des données), la victime est amenée à indiquer ses mots de passe ou identifiants sur un site malicieux pour un service en ligne (mail, banque, commerce…).

 

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Quasi 40 millions d’euros évaporés en 2022

« Les messages de phishing sont de plus en plus crédibles », rappelle-t-on au CCB, le Centre pour la Cybersécurité Belgique. « Ils ressemblent très fort à des messages réels. Nous remarquons que des messages de phishing consistent en des copies ou des imitations de messages ou courriers d’information réels, avec insertion d’un ou de plusieurs faux liens. L’objectif est que vous fassiez confiance au contenu et que vous cliquiez sur un lien malicieux ou menant vers un faux site Internet. »

 

Les messages en question tentent de se faire passer pour des autorités (fédérales, régionales…), des fournisseurs d’énergie ou des sociétés de livraison. « Non seulement ces messages causent des nuisances, mais ils font aussi de nombreuses victimes.  En 2022, 39,8 millions d’euros ont été dérobés en Belgique suite au phishing », souligne le Centre.

 

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Une (bonne) adresse: safeonweb.be

Pour lutter contre ce phénomène, le CCB invite les destinataires de tels messages frauduleux à les lui envoyer via l’adresse « suspect@safeonweb.be ».

 

Safeonweb.be est le service d’information du CCB pour le grand public. On y retrouve toute une série de conseils et d’actualités en lien avec la cybersécurité en Belgique. Dont un nouvel outil pour lutter contre le phishing, lancé ce 16 octobre 2023 dans le cadre de la grande campagne de sensibilisation annuelle du CCB et qui a pour sujet… le phishing.

 

Il s’agit d’une extension pour navigateur web. Cet outil aide les citoyens à déterminer la fiabilité des sites web qu’ils visitent en attribuant un niveau de confiance (élevé, moyen, faible) à chaque site.

 

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30.000 signalements par jour en Belgique

Pour avoir une idée de l’ampleur du phénomène de phishing en Belgique, les chiffres divulgués par Mme Clouner parlent d’eux-mêmes. «  En 2022, suspect@safeonweb.be a reçu 5.973.239 mails de signalement de la part du public », souligne-t-elle.

 

« Depuis le début 2023, nous en recevons en moyenne 30.000 par jour ». Des signalements qui ne servent pas simplement à alimenter des statistiques (imparfaites puisque le signalement n’est pas obligatoire). Par contre, le CCB les passe à la moulinette pour identifier les sites d’envoi suspects.

 

« Nous traitons ces mails avec toute une série d’outils », détaille Phédra Clouner. « Cela nous permet d’identifier les domaines, les sites Internet malicieux qui sont à l’origine des campagnes de phishing (665.000 URL suspects ont ainsi été identifiés en 2022). Nous travaillons avec Microsoft et Google pour bloquer les sites malicieux. En parallèle, nous avons mis en place une page d’alerte, qui prévient l’internaute s’il tente d’accéder à un site Internet qui est  considéré comme malicieux. En 2022, ce genre d’alerte (warning page) a été affiché plus de 14 millions de fois. »

 

« Plusieurs bonnes habitudes permettent de limiter fortement les risques », indique encore la Directrice générale adjointe du Centre pour la cybersécurité Belgique. « À commencer par la vérification de l’adresse qui expédie le message suspect. »

 

Le CCB propose sur Safeonweb une série de conseils judicieux à ce propos. Une adresse assurément non suspecte!

 

 

Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science

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