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Laszlo Ruszka | Chantal Akerman sur le tournage du documentaire "Dis-moi" réalisé dans le cadre de la collection "Grand-mères" dirigée par Jean Frapat, 28 mars 1980 © INA / Laszlo Ruszka
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Adresse

Jeu de Paume - Place de la Concorde - Jardin des Tuileries - Paris - France

Le Jeu de Paume rend hommage à la cinéaste, artiste et écrivaine Chantal Akerman (1950 – 2015) à travers une exposition exceptionnelle, réalisée avec le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, la Fondation Chantal Akerman et la Cinémathèque royale de Belgique.

"Chantal Akerman. Travelling" retrace le parcours atypique de cette figure emblématique qui ne cesse d’inspirer et fasciner des générations d’artistes et cinéphiles et dont le film Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles est auréolé du titre de "Meilleur film de tous les temps" décerné en 2022 par la revue britannique Sight&Sound.

L’exposition au Jeu de Paume propose un dialogue entre ses films, ses installations et une bio-filmographie contenant des archives inédites. Suivant les étapes de sa carrière, elle est une invitation à parcourir les années et les lieux qu’elle a traversés et filmés, de ses débuts à Bruxelles jusqu’au Mexique en passant par Paris et New York.

En écho à l’exposition, la programmation culturelle de cet automne est entièrement consacrée à Chantal Akerman, en présentant une sélection de ses films – certains en pellicule – ainsi que des performances, lectures et rencontres. 

Cette exposition a été conçue par le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, la Fondation Chantal Akerman et CINEMATEK et réalisée en collaboration avec le Jeu de Paume pour sa présentation à Paris.

Avec le soutien de WBI et du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris.
 

Contacts

Jeu de Paumes

Place de la Concorde - Jardin des Tuileries - Paris - France

Cities Connection Project#7 à Bruxelles
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Adresse

Faculté d’architecture La Cambre-Horta - Pl. Eugène Flagey 19 - 1050 Bruxelles

Wallonie-Bruxelles Architectures a le plaisir de vous convier au programme de lancement de la nouvelle exposition Cities Connection Project #7 Architectures en transition - Réutilisation du patrimoine bâti et responsabilité sociale, réalisée en partenariat avec plusieurs institutions espagnoles, luxembourgeoises et françaises.

Programme

Rendez-vous les 5 et 6 décembre 2024!

Ces deux journées seront ponctuées par une exposition présentée à la Faculté d’architecture La Cambre-Horta, des visites de projets en présence des architectes, le vernissage de l’exposition, une conférence, un catalogue, des rencontres institutionnelles…

L'exposition

Ce sera l'occasion pour vous de découvrir une sélection de 60 projets: 20 réalisations d’architectes de la Fédération Wallonie-Bruxelles et 20 réalisations d’architectes catalans, 10 réalisations du Grand-Duché du Luxembourg et 10 réalisations du Grand Est en France.

La septième édition de CCP cherche à rassembler ces projets d’architecture de transition, ces architectures de qualité qui favorisent la réutilisation d’espaces existants, la réutilisation de matériaux, les systèmes constructifs et matériaux durables, des bâtiments de nouvelle construction plus performants du point de vue énergétique ainsi que des programmes mixtes qui d’une certaine manière contribuent à regrouper les activités sans les disperser en favorisant le bien être des usagers

Soft Power : Faire la ville à Bruxelles – Exposition à Bâle © Filip Dujardin
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Adresse

S AM Schweizerisches Architekturmuseum
Steinenberg 7, CH-4051 Bâle

Dans le cadre de la série "Apprendre de...", l'exposition du S AM "Soft Power : Faire la ville à Bruxelles" retrace le parcours effectué par la Belgique pour devenir un haut lieu de l’architecture et l’urbanisme contemporains de renommée internationale. Elle met en lumière les conditions qui ont donné naissance à une culture du bâti de grande qualité à Bruxelles et encouragé une nouvelle génération d’architectes à participer à son développement urbain.

Le Bouwmeester Maître Architecte (BMA), fondé en 2009, y a contribué de manière significative, bien qu'il s'agisse d'une institution ayant une fonction purement consultative. L'architecte de la ville et son équipe ont, à cet effet, développé une série d'outils destinés à accompagner les clients tout au long du processus de projet, de sa définition à sa réalisation.

Les concours sont l'instrument le plus important du BMA : ils permettent une ouverture transparente des marchés d'architecture, d'urbanisme ou d'espace public et contribuent à la qualité des projets et donc, in fine, de la ville. Les«appels» non anonymes et lancés à l'échelle internationale sont conçus comme un hybride entre les concours ouverts et les concours sur invitation et pourraient être un format à envisager plus fréquemment en Suisse?

L’exposition présentera également une sélection de projets et leurs contextes urbains immédiats sous forme de "tableaux vivants" développés spécialement pour l'exposition par Maxime Delvaux, photographe d'architecture belge basé à Bruxelles.

Commissaires : Roxane Le Grelle, Andreas Kofler (S AM)

Une exposition du S AM Musée suisse d'architecture en coopération avec le Bouwmeester Maître Architecte (BMA) et avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale.

Avec le soutien de Wallonie Bruxelles International et la présence de Sharon Weinblum, Déléguée générale WB à Genève et de Gabriela Dobre Chargés de Développement Culturel et Patrimonial à la délégation générale WB à Genève.

Vernissage : 18.10.2024, 19 h

Contacts

11/09/2024
(c) Pressmaster - Envato Elements
WBI soutient les étudiant.e.s ou jeunes diplômé.es qui souhaitent effectuer un stage dans une Organisation Internationale Intergouvernementale (OI). Les candidatures sont attendues pour le 15 octobre 2024.

Présentation générale du programme 

Permettre à des étudiant.e.s et des jeunes diplômé.e.s de vivre une première expérience professionnelle au sein d’une organisation internationale intergouvernementale d’intérêt public. 

À cette occasion, ils/elles pourront développer, valoriser et accroitre leur expertise dans le domaine international. Il est à préciser que la recherche d’un lieu de stage est de la responsabilité du/de la candidat.e.

Profil des candidat.e.s 

Le/la candidat(e) devra être soit :

  • Titulaire d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur reconnu ou subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le dernier diplôme obtenu doit avoir été délivré au plus tard 2 ans avant le début du stage.
  • Étudiant.e de master ou de dernière année de bac de l’enseignement supérieur financé ou organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Au cas où le/la candidat.e est ressortissant.e d’un pays autre que la Belgique, il/elle doit en outre prouver les liens étroits qu’il/elle entretient avec Wallonie-Bruxelles (notamment résidence, depuis au moins 1 an).

Durée du programme 

De 1 mois minimum à 6 mois maximum.

Domaine(s) éligible(s):

Tous. Une priorité est accordée aux stages qui se déroulent dans des organisations internationales prioritaires.

Introduction des candidatures 

Jusqu’au 15 octobre 2024 pour la période de janvier à juin.
Consultez les informations et le formulaire de candidature sur la page dédiée au programme.

Procédure générale de sélection 

La sélection des candidat.e.s sera réalisée, sur base d'un dossier de candidature, par un jury composé de représentant.e.s WBI et d'expert.e.s extérieur.e.s.
Les candidat.e.s qui auront été sélectionné.e.s seront contacté.e.s par WBI dans le mois suivant la sélection.

Modalités financières 

  • Montant de la bourse: un montant forfaitaire entre 1.200 euros et 1.600 euros, en fonction du lieu de stage.
  • Frais de mobilité: prise en charge à concurrence de 50% des frais de voyage aller/retour en classe économique pour un maximum de 500 euros.

Aucun remboursement des frais de voyage n’est prévu pour les stages qui se déroulent à Bruxelles.

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28/08/2024

Le film L’étoile filante d’Abel et Gordon a été proposé dans la catégorie « Maestros del Cine » (maîtres du cinéma). Environ 90 personnes ont pu profiter de cette comédie, projetée dans deux lieux différents : la Cinémathèque Nationale au cœur du centre historique de Santiago et au cinéma Cinepolis de La Reina, un grand cinéma d’une commune de l’ouest de la ville.

 

Par ailleurs, dans la section industrie, la représentation Wallonie-Bruxelles au Chili a organisé une conférence de présentation de l’accord de coproduction audiovisuelle entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Chili. Cette présentation a eu lieu à la faculté de communication de l’Université Catholique du Chili. En plus de la participation des membres de la Représentation Wallonie-Bruxelles, Isabelle Hanssen du Centre du cinéma et de l’audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles, est intervenue à distance en format virtuel. Le public présent était ravi de (re)découvrir cette opportunité de collaboration dans le secteur audiovisuel.

Le film L’étoile filante d’Abel et Gordon a été proposé dans la catégorie « Maestros del Cine » (maîtres du cinéma). Environ 90 personnes ont pu profiter de cette comédie, projetée dans deux lieux différents : la Cinémathèque Nationale au cœur du centre historique de Santiago et au cinéma Cinepolis de La Reina, un grand cinéma d’une commune de l’ouest de la ville.

Par ailleurs, dans la section industrie, la Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili a organisé une conférence de présentation de l’accord de coproduction audiovisuelle entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Chili. 

Cette présentation a eu lieu à la faculté de communication de l’Université Catholique du Chili. En plus de la participation des membres de la Représentation Wallonie-Bruxelles, Isabelle Hanssen du Centre du cinéma et de l’audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles, est intervenue à distance en format virtuel. 

Le public présent était ravi de (re)découvrir cette opportunité de collaboration dans le secteur audiovisuel.

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27/08/2024
(c)UCL

Cet été, l’Université Catholique de Louvain et l’Université de Liège ont proposé à la suite l’Université de MONS et de l’Université Libre de Bruxelles, une qualification professionnelle dans l’enseignement du français langue étrangère à destination des professeur.e.s et futur.e.s professeur.e.s de FLE, permettant un perfectionnement méthodologique et didactique.

 

Toutefois, chaque université a proposé un programme personnalisé.

 

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Du côté de l’UCL

Il s’agit d’un stage fondé par le Professeur Luc Collès en 1994, organisé par La Faculté de philosophie, arts et lettres. Les stagiaires ont le choix entre une vingtaine de modules animés par une équipe de formateurs et de formatrices, ce qui leur permet de personnaliser leur programme en fonction de leur besoin et de leur niveau.

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Du côté de l’ULG

Le stage se focalise sur les méthodes des TICE. La formation permet également aux professeur.e.s de découvrir au travers d’un module « Culture francophone » les aspects culturels riches et variés de la Belgique francophone.

Les stagiaires ont également profité de nombreuses visites, à Bruxelles, à Bruges, à Dinant, à Durbuy et dans les villes où se déroulaient les stages.

À Liège, ce sont le Musée Curtius, l’Outremeuse et les coteaux qui ont été mis à l’honneur. Du côté de Louvain-la-Neuve, les stagiaires ont eu le plaisir de découvrir la ville avec un guide leur partageant de nombreux renseignements historiques et culturels.

 

C’est sur cette note culturelle, que les stages d’été se sont achevés. Ils seront de retour en 2025.

Vous avez pu découvrir cet été, les spécificités des quatre stages d’été soutenus par WBI, consacrés à l’étude du français et du français-langues étrangères, organisés dans quatre universités de Belgique francophone.

Si vous souhaitez participer à l’un d’entre eux l’année prochaine et obtenir une bourse octroyée par Wallonie-Bruxelles International, abonnez-vous aux pages LinkedIn de WBI et des différentes universités organisatrices.

 

À l’année prochaine ! 

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Cet été, l’Université Catholique de Louvain et l’Université de Liège ont proposé à la suite l’Université de MONS et de l’Université Libre de Bruxelles, une qualification professionnelle dans l’enseignement du français langue étrangère à destination des professeur.e.s et futur.e.s professeur.e.s de FLE, permettant un perfectionnement méthodologique et didactique.

Toutefois, chaque université a proposé un programme personnalisé.

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Du côté de l’UCL

Il s’agit d’un stage fondé par le Professeur Luc Collès en 1994, organisé par La Faculté de philosophie, arts et lettres. Les stagiaires ont le choix entre une vingtaine de modules animés par une équipe de formateurs et de formatrices, ce qui leur permet de personnaliser leur programme en fonction de leur besoin et de leur niveau.

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Du côté de l’ULG

Le stage se focalise sur les méthodes des TICE. La formation permet également aux professeur.e.s de découvrir au travers d’un module « Culture francophone » les aspects culturels riches et variés de la Belgique francophone.

Les stagiaires ont également profité de nombreuses visites, à Bruxelles, à Bruges, à Dinant, à Durbuy et dans les villes où se déroulaient les stages.

À Liège, ce sont le Musée Curtius, l’Outremeuse et les coteaux qui ont été mis à l’honneur. Du côté de Louvain-la-Neuve, les stagiaires ont eu le plaisir de découvrir la ville avec un guide leur partageant de nombreux renseignements historiques et culturels.

C’est sur cette note culturelle que les stages d’été se sont achevés. Ils seront de retour en 2025.

Vous avez pu découvrir cet été, les spécificités des quatre stages d’été soutenus par WBI, consacrés à l’étude du français et du français-langues étrangères, organisés dans quatre universités de Belgique francophone.

Si vous souhaitez participer à l’un d’entre eux l’année prochaine et obtenir une bourse octroyée par Wallonie-Bruxelles International, abonnez-vous aux pages LinkedIn de WBI et des différentes universités organisatrices.

À l’année prochaine !

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27/08/2024
© APEFE

Objectif ? Soutenir le Rwanda dans son ambition de devenir un pays à revenu moyen par une croissance moyenne soutenue du PIB et une réduction accélérée de la pauvreté, notamment en tirant parti des compétences de la population rwandaise. Le tout donc en allant voir ce qui se fait au Sénégal, pays qui a déjà une longueur d’avance en la matière…

 

La vision 2020 du gouvernement rwandais et ses différentes stratégies liées au développement économique et à la réduction de la pauvreté cherchent à accélérer le progrès du Rwanda. Son ambition est de devenir un pays à revenu moyen par une croissance moyenne soutenue du PIB de 11,5% et une réduction accélérée de la pauvreté à moins de 30% de la population. Cet objectif sera atteint en tirant parti des compétences de la population rwandaise, notamment des jeunes.

 

On le sait, l’industrie rwandaise de la mode et de l’habillement a été considérée comme un moteur économique potentiel pour atteindre l’objectif national de devenir une nation à revenu intermédiaire supérieur d’ici 2035 et une nation à revenu supérieur d’ici 2050.

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Encourager les marchés locaux

Suite à l’interdiction des textiles importés, le gouvernement rwandais avait introduit la politique « Made in Rwanda » en 2015 pour encourager les marchés intérieurs locaux et les citoyens à acheter des produits fabriqués au Rwanda. « La politique ‘Made in Rwanda’ est une feuille de route visant à accroître la compétitivité en améliorant le marché intérieur du Rwanda par le développement de la chaîne de valeur de l’industrie de la mode et du vêtement », explique Sigrid De Meester, chargée de mission Rwanda au siège de l’APEFE (Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger). « La politique a défini cinq piliers qui pourraient aider à atteindre les objectifs de cette campagne. Ils consistent à comprendre les stratégies spécifiques au secteur, à diminuer le prix de la production, à améliorer la qualité, à promouvoir les liens en amont et à changer les mentalités », ajoute-t-elle.

 

Pour rappel, l’APEFE est active en formation technique et professionnelle depuis plus de 25 ans au Rwanda, ce qui lui donne une connaissance du contexte rwandais assez développée. « Elle appuie d’ailleurs la mise en œuvre d’un programme en formation duale depuis 2017 dans les métiers de la mode (couture, cuir) et a mis un focus sur l’insertion et l’entrepreneuriat des jeunes issus des filières techniques ». Ainsi, par exemple, entre 2017 et 2021, le programme APEFE a appuyé la couture et le cuir dans les centres TVET et à l’IPRC de Kigali par la fourniture d’équipements, des formations techniques ainsi que le développement des curricula couture.

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Différents partenaires

« L’APEFE travaille en partenariat avec MIFOTRA (Ministry of Public Service & Labour), RTB (Rwanda TVET Board) et RDB (Official Development Board). L’appui à RDB concerne les besoins de compétences sur le marché du travail. Le secteur privé, via les associations professionnelles, est également partie prenante du programme. Une relation de confiance a été établie entre l’APEFE et les différents intervenants et institutions ». 

 

Pour répondre aux challenges de la chaîne de valeur, il faut miser sur le renforcement de capacités techniques et non techniques par la formation et le mentorat pour permettre l’amélioration de la qualité, de la durabilité et du patrimoine de l’industrie de la mode et de l’habillement au Rwanda. Ceci doit passer par la mise en œuvre systématique de normes de qualité et de durabilité pour les produits fabriqués au Rwanda, la fourniture d’une formation de qualité en misant sur des  formateurs qualifiés, au sein d’institutions techniques et professionnelles et de l’enseignement supérieur (IPRC Kigali section fashion stylisme) et encore l’amélioration des compétences entrepreneuriales et en matière de gestion.

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Stratégie de transformation

Par ailleurs, la stratégie de transformation des secteurs du textile, de l’habillement et du cuir a souligné l’importance de disposer d’un Institut rwandais du design et de l’habillement, indispensable pour construire une masse critique de main-d’œuvre qualifiée dans les secteurs du textile, de l’habillement et du cuir qui soutiendra la production de produits de qualité et compétitifs pour l’industrie du vêtement au Rwanda.
 

 

C’est donc dans ce contexte qu’une délégation de 9 personnes est partie en mai au Sénégal, avec pour objectif l’échange d’expertises Sud-Sud entre le Rwanda et le Sénégal.
 

 

« Le but pour les membres du voyage d’étude est d’améliorer l’organisation de la chaîne de valeur de la mode au Rwanda en identifiant les opportunités grâce aux expériences et au savoir-faire sénégalais », ajoute Sigrid De Meester. « Le voyage d’étude vise à s’imprégner de l’expérience et du savoir-faire sénégalais dans le domaine de la mode, du textile, de l’appui à la chaine de valeur et de l’art et créativité en général. C’est aussi une manière d’identifier des opportunités de collaboration Sud-Sud et d’apprendre de la manière dont leurs homologues au Sénégal sont organisés et soutiennent leurs membres. La mission permet aussi d’apporter des éléments d’informations pertinents afin de faciliter le développement d’une stratégie contextualisée pour améliorer la mode au Rwanda en coopération/cohérence avec les acteurs sénégalais et belges. C’est aussi l’occasion d’apprendre de l’expérience sénégalaise dans le domaine de l’entrepreneuriat lié au secteur de la mode. L’APEFE estime que le Rwanda peut apprendre d’autres pays d’Afrique qui ont misé sur l’industrie textile et la mode comme moteurs économiques. Ce voyage d’étude renforce non seulement les relations entre le Rwanda et le Sénégal, mais démontre également l’engagement de l’APEFE à promouvoir le partage des connaissances Sud-Sud. L’équipe visite la Direction de la Coopération Technique/Secrétariat Général du Gouvernement, la Délégation pour l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes, l’Institut de Coupe, de Couture et de Mode ainsi que l’École d’Enseignement Technique et Professionnel et l’écosystème très riche des créateurs sénégalais », ajoute-t-elle. « Cette mission vise à faciliter l’échange d’expériences entre les acteurs rwandais et sénégalais au profit non seulement des bénéficiaires du programme mais aussi de l’industrie de la mode rwandaise dans son ensemble. Elle cherche à identifier les opportunités de collaboration Sud-Sud  et à renforcer l’initiative ‘Made in Rwanda’ ».

 

« L’idée étant que les participants de la mission puissent profiter de l’expérience sénégalaise dans le domaine de l’entrepreneuriat lié au secteur de la mode en vue de soumettre un rapport complet du voyage d’étude, y compris les leçons et les expériences apprises au Sénégal, tout en émettant des recommandations à prendre en compte lors du développement de la collaboration dans la chaîne de valeur de la mode au Rwanda », conclut Sigrid De Meester.

 

Par Laurence Briquet

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°164.

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Objectif ? Soutenir le Rwanda dans son ambition de devenir un pays à revenu moyen par une croissance moyenne soutenue du PIB et une réduction accélérée de la pauvreté, notamment en tirant parti des compétences de la population rwandaise. Le tout donc en allant voir ce qui se fait au Sénégal, pays qui a déjà une longueur d’avance en la matière…

La vision 2020 du gouvernement rwandais et ses différentes stratégies liées au développement économique et à la réduction de la pauvreté cherchent à accélérer le progrès du Rwanda. Son ambition est de devenir un pays à revenu moyen par une croissance moyenne soutenue du PIB de 11,5% et une réduction accélérée de la pauvreté à moins de 30% de la population. Cet objectif sera atteint en tirant parti des compétences de la population rwandaise, notamment des jeunes.

On le sait, l’industrie rwandaise de la mode et de l’habillement a été considérée comme un moteur économique potentiel pour atteindre l’objectif national de devenir une nation à revenu intermédiaire supérieur d’ici 2035 et une nation à revenu supérieur d’ici 2050.

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Encourager les marchés locaux

Suite à l’interdiction des textiles importés, le gouvernement rwandais avait introduit la politique « Made in Rwanda » en 2015 pour encourager les marchés intérieurs locaux et les citoyens à acheter des produits fabriqués au Rwanda. « La politique ‘Made in Rwanda’ est une feuille de route visant à accroître la compétitivité en améliorant le marché intérieur du Rwanda par le développement de la chaîne de valeur de l’industrie de la mode et du vêtement », explique Sigrid De Meester, chargée de mission Rwanda au siège de l’APEFE (Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger). « La politique a défini cinq piliers qui pourraient aider à atteindre les objectifs de cette campagne. Ils consistent à comprendre les stratégies spécifiques au secteur, à diminuer le prix de la production, à améliorer la qualité, à promouvoir les liens en amont et à changer les mentalités », ajoute-t-elle.

Pour rappel, l’APEFE est active en formation technique et professionnelle depuis plus de 25 ans au Rwanda, ce qui lui donne une connaissance du contexte rwandais assez développée. « Elle appuie d’ailleurs la mise en œuvre d’un programme en formation duale depuis 2017 dans les métiers de la mode (couture, cuir) et a mis un focus sur l’insertion et l’entrepreneuriat des jeunes issus des filières techniques ». Ainsi, par exemple, entre 2017 et 2021, le programme APEFE a appuyé la couture et le cuir dans les centres TVET et à l’IPRC de Kigali par la fourniture d’équipements, des formations techniques ainsi que le développement des curricula couture.

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Différents partenaires

« L’APEFE travaille en partenariat avec MIFOTRA (Ministry of Public Service & Labour), RTB (Rwanda TVET Board) et RDB (Official Development Board). L’appui à RDB concerne les besoins de compétences sur le marché du travail. Le secteur privé, via les associations professionnelles, est également partie prenante du programme. Une relation de confiance a été établie entre l’APEFE et les différents intervenants et institutions ».

Pour répondre aux challenges de la chaîne de valeur, il faut miser sur le renforcement de capacités techniques et non techniques par la formation et le mentorat pour permettre l’amélioration de la qualité, de la durabilité et du patrimoine de l’industrie de la mode et de l’habillement au Rwanda. Ceci doit passer par la mise en œuvre systématique de normes de qualité et de durabilité pour les produits fabriqués au Rwanda, la fourniture d’une formation de qualité en misant sur des formateurs qualifiés, au sein d’institutions techniques et professionnelles et de l’enseignement supérieur (IPRC Kigali section fashion stylisme) et encore l’amélioration des compétences entrepreneuriales et en matière de gestion.

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Stratégie de transformation

Par ailleurs, la stratégie de transformation des secteurs du textile, de l’habillement et du cuir a souligné l’importance de disposer d’un Institut rwandais du design et de l’habillement, indispensable pour construire une masse critique de main-d’œuvre qualifiée dans les secteurs du textile, de l’habillement et du cuir qui soutiendra la production de produits de qualité et compétitifs pour l’industrie du vêtement au Rwanda.

C’est donc dans ce contexte qu’une délégation de 9 personnes est partie en mai au Sénégal, avec pour objectif l’échange d’expertises Sud-Sud entre le Rwanda et le Sénégal.

« Le but pour les membres du voyage d’étude est d’améliorer l’organisation de la chaîne de valeur de la mode au Rwanda en identifiant les opportunités grâce aux expériences et au savoir-faire sénégalais », ajoute Sigrid De Meester. « Le voyage d’étude vise à s’imprégner de l’expérience et du savoir-faire sénégalais dans le domaine de la mode, du textile, de l’appui à la chaîne de valeur et de l’art et créativité en général. C’est aussi une manière d’identifier des opportunités de collaboration Sud-Sud et d’apprendre de la manière dont leurs homologues au Sénégal sont organisés et soutiennent leurs membres. La mission permet aussi d’apporter des éléments d’informations pertinents afin de faciliter le développement d’une stratégie contextualisée pour améliorer la mode au Rwanda en coopération/cohérence avec les acteurs sénégalais et belges. C’est aussi l’occasion d’apprendre de l’expérience sénégalaise dans le domaine de l’entrepreneuriat lié au secteur de la mode. L’APEFE estime que le Rwanda peut apprendre d’autres pays d’Afrique qui ont misé sur l’industrie textile et la mode comme moteurs économiques. Ce voyage d’étude renforce non seulement les relations entre le Rwanda et le Sénégal, mais démontre également l’engagement de l’APEFE à promouvoir le partage des connaissances Sud-Sud. L’équipe visite la Direction de la Coopération Technique/Secrétariat Général du Gouvernement, la Délégation pour l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes, l’Institut de Coupe, de Couture et de Mode ainsi que l’École d’Enseignement Technique et Professionnel et l’écosystème très riche des créateurs sénégalais », ajoute-t-elle. « Cette mission vise à faciliter l’échange d’expériences entre les acteurs rwandais et sénégalais au profit non seulement des bénéficiaires du programme mais aussi de l’industrie de la mode rwandaise dans son ensemble. Elle cherche à identifier les opportunités de collaboration Sud-Sud et à renforcer l’initiative ‘Made in Rwanda’ ».

« L’idée étant que les participants de la mission puissent profiter de l’expérience sénégalaise dans le domaine de l’entrepreneuriat lié au secteur de la mode en vue de soumettre un rapport complet du voyage d’étude, y compris les leçons et les expériences apprises au Sénégal, tout en émettant des recommandations à prendre en compte lors du développement de la collaboration dans la chaîne de valeur de la mode au Rwanda », conclut Sigrid De Meester.

Par Laurence Briquet

Cet article est issu de la Revue W+B n°164.

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20/08/2024
Jour de la signature dans les bureaux de la Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili, avec Emmanuelle Dienga et une partie de l'équipe de la Représentation WB, ainsi que Goya Hormazabal et Macarena Tuma de l'équipe du Persa et de la galerie La Curtiembre.

La Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili a signé lundi 12 août 2024 une convention avec le Persa Victor Manuel pour sceller leurs collaborations dans le domaine culturel pour l’année 2024. Le premier projet commun, réalisé en mars dernier, a été la présentation réussie de l'exposition Femmes, de la photographe belge Céline Chariot, et la curatrice Verónica Besnier. L'inauguration s'est déroulée en présence de l'artiste, de l'Ambassadeur de Belgique au Chili et la Représentante Wallonie-Bruxelles dans le cadre des commémorations de la journée internationale des droits des femmes.

 

Le Persa Victor Manuel, ainsi que sa galerie, La Curtiembre, où se déroulent des activités artistiques, est une destination incontournable de Santiago pour qui souhaite s'immerger dans son vaste marché aux puces, profiter de sa gastronomie ou assister à des événements culturels.

 

Ainsi, la Représentation collabore avec une véritable institution culturelle chilienne, ce qui lui confère une grande visibilité tout en permettant de faire découvrir au public transversal les diverses initiatives culturelles de Wallonie-Bruxelles mises en œuvre au Chili. Une nouvelle collaboration est prévue pour les mois à venir, cette fois dans le domaine musical…

 

La Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili a signé lundi 12 août 2024 une convention avec le Persa Victor Manuel pour sceller leurs collaborations dans le domaine culturel pour l’année 2024. Le premier projet commun, réalisé en mars dernier, a été la présentation réussie de l'exposition Femmes, de la photographe belge Céline Chariot, et la curatrice Verónica Besnier. L'inauguration s'est déroulée en présence de l'artiste, de l'Ambassadeur de Belgique au Chili et la Représentante Wallonie-Bruxelles dans le cadre des commémorations de la journée internationale des droits des femmes.

Le Persa Victor Manuel, ainsi que sa galerie, La Curtiembre, où se déroulent des activités artistiques, est une destination incontournable de Santiago pour qui souhaite s'immerger dans son vaste marché aux puces, profiter de sa gastronomie ou assister à des événements culturels.

Ainsi, la Représentation collabore avec une véritable institution culturelle chilienne, ce qui lui confère une grande visibilité tout en permettant de faire découvrir au public transversal les diverses initiatives culturelles de Wallonie-Bruxelles mises en œuvre au Chili. Une nouvelle collaboration est prévue pour les mois à venir, cette fois dans le domaine musical…

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14/08/2024

La Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili et l’Université de Concepcion se réjouissent de la signature d’une convention de collaboration entre Wallonie-Bruxelles International et la Faculté des Sciences humaines et arts de l’Université de Concepcion. L’Université de Concepcion (UdeC) est située dans la ville du même nom à environ 500km au sud de Santiago, au Chili.

 

La collaboration entre la UdeC et Wallonie-Bruxelles ne date pas de cette nouvelle convention. Dans l’histoire des relations entre la Belgique francophone et le Chili, les pionniers ont été l’UdeC et l’Université de Liège dans les années 1960, en particulier dans le domaine des sciences de l’ingénieur (relations encore très fortes aujourd’hui).

 

Par la suite, de nombreuses relations se sont créées avec d’autres institutions de Belgique et de Wallonie-Bruxelles dans des domaines variés, dont l’enseignement du français. On notera également les différentes présences permanentes dans la faculté des sciences humaines ainsi que la nomination du consul honoraire de Belgique, Maximiliano Figueroa, professeur de la faculté des sciences biologiques.

 

Cette nouvelle convention est donc le résultat de nombreuses collaborations et la continuité d’activités désormais institutionnalisées. La convention prévoit notamment l’accueil d’autrices et d'auteurs belges francophones à la faculté des sciences humaines et des arts dans le cadre de la campagne « Lisez vous le Belge », de l’octroi d’une bourse d’été pour un stage de perfectionnement de français dans une institution de FWB à un étudiant du cursus de traduction ou encore la mise en place d’activités communes dans le cadre des célébrations de la francophonie ayant lieu tous les ans au mois de mars.

 

Un nouveau chapitre dans la grande histoire de collaboration entre l’UdeC et Wallonie-Bruxelles… 

 

 

La Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili et l’Université de Concepcion se réjouissent de la signature d’une convention de collaboration entre Wallonie-Bruxelles International et la Faculté des Sciences humaines et arts de l’Université de Concepcion. L’Université de Concepcion (UdeC) est située dans la ville du même nom à environ 500km au sud de Santiago, au Chili.

La collaboration entre la UdeC et Wallonie-Bruxelles ne date pas de cette nouvelle convention. Dans l’histoire des relations entre la Belgique francophone et le Chili, les pionniers ont été l’UdeC et l’Université de Liège dans les années 1960, en particulier dans le domaine des sciences de l’ingénieur (relations encore très fortes aujourd’hui).

Par la suite, de nombreuses relations se sont créées avec d’autres institutions de Belgique et de Wallonie-Bruxelles dans des domaines variés, dont l’enseignement du français. On notera également les différentes présences permanentes dans la faculté des sciences humaines ainsi que la nomination du consul honoraire de Belgique, Maximiliano Figueroa, professeur de la faculté des sciences biologiques.

Cette nouvelle convention est donc le résultat de nombreuses collaborations et la continuité d’activités désormais institutionnalisées. La convention prévoit notamment l’accueil d’autrices et d'auteurs belges francophones à la faculté des sciences humaines et des arts dans le cadre de la campagne « Lisez vous le Belge », de l’octroi d’une bourse d’été pour un stage de perfectionnement de français dans une institution de FWB à un étudiant du cursus de traduction ou encore la mise en place d’activités communes dans le cadre des célébrations de la francophonie ayant lieu tous les ans au mois de mars.

Un nouveau chapitre dans la grande histoire de collaboration entre l’UdeC et Wallonie-Bruxelles… 

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