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Erasmus +, un programme européen pour la jeunesse (c) BIJ

"Erasmus +" est le nouveau programme européen visant à renforcer les compétences et l'employabilité des jeunes. Il s'adresse aux jeunes de 13 à 30 ans, dans le cadre scolaire ou non scolaire, aux enseignants, aux apprentis, aux bénévoles, aux travailleurs de la jeunesse ou du domaine du sport.

 

Le programme Erasmus + a débuté en 2014 et se clôturera en 2020. Au total, il offrira à plus de 4 millions d'européens la possibilité d'étudier, de se former, d'acquérir une expérience professionnelle ou de travailler comme bénévole (y compris dans le domaine du sport) à l'étranger. Par "étranger", entendez les 33 pays partenaires: les 28 Etats membres de l'Union Européenne plus l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Turquie et la République Yougoslave de Macédoine. Certaines activités sont également possibles avec d'autres pays du monde.

 

Le Bureau International Jeunesse (BIJ) est chargé de gérer le volet jeunesse d'Erasmus + en Fédération Wallonie-Bruxelles, offrant ainsi aux jeunes et aux travailleurs de la jeunesse la possibilité d'obtenir un soutien pour leurs projets individuels ou collectifs à l'étranger: échanges de jeunes, Service Volontaire Européen, formations et mise en réseau, débats avec des responsables politiques... Les possibilités sont nombreuses.

 

 

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Erasmus +, ou comment acquérir de nouvelles compétences

Comme le souligne Véronique Balthasart, chargée de communication au sein du BIJ, "un séjour à l'étranger permet d'acquérir des compétences utiles, tant au niveau personnel que professionnel: confiance en soi, débrouillardise, flexibilité, apprentissage d'une autre langue, etc. Les employeurs nous le confirment: sur un CV, de telles compétences peuvent réellement faire la différence".

 

Camille en est un bel exemple: à 18 ans, elle part faire un Service Volontaire Européen de 5 mois au Pays de Galles, dans le domaine de l'animation d'enfants. "Avant cette expérience, je n'avais jamais vécu seule. Je n'avais aucune expérience professionnelle non plus. Tout au long de ce projet, j'ai eu beaucoup de responsabilités. Le changement en moi a été radical: je me suis fort affirmée et autonomisée. Aujourd'hui, je veux continuer à me rendre utile, et je m'investis d'ores et déjà dans d'autres échanges de jeunes".

 

La Commission européenne a bien compris l'intérêt de ces projets pour les jeunes, puisqu'Erasmus + a été doté d'un budget de 14,7 milliards d'euros, soit une augmentation de 40%.

 

 

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Tremplin jeunes, l'immersion de type court

A côté de cette expérience de longue durée, le programme "Tremplin Jeunes" offre également la possibilité de vivre une immersion linguistique ou professionnelle à l'étranger, de 3 semaines à 3 mois.

 

Ce programme, mis en place par la Fédération Wallonie-Bruxelles et géré par le BIJ, s'adresse aux jeunes de 18 à 35 ans résidant en Wallonie et à Bruxelles. Il leur permet d'apprendre une autre langue en se mettant au service d'une association située en Europe, de vivre une expérience professionnelle dans un autre pays ou d'enrichir leur parcours en effectuant une mission ponctuelle à l'étranger.

 

Concrètement, le programme prévoit la prise en charge des frais de transport vers le pays choisi par le jeune (1000€ maximum), une bourse forfaitaire de 150€ par semaine et un accompagnement pour toutes les démarches administratives en amont.

 

Ces deux programmes, Erasmus + et Tremplin Jeunes, sont complémentaires et offrent aux jeunes des possibilités concrètes, en fonction de leurs profils et motivations.

 

 

 

Cet article est tiré de la Revue W+B 125, à laquelle vous pouvez vous abonner gratuitement.

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"Erasmus +" est le nouveau programme européen visant à renforcer les compétences et l'employabilité des jeunes. Il s'adresse aux jeunes de 13 à 30 ans, dans le cadre scolaire ou non scolaire, aux enseignants, aux apprentis, aux bénévoles, aux travailleurs de la jeunesse ou du domaine du sport.

 

Le programme Erasmus + a débuté en 2014 et se clôturera en 2020. Au total, il offrira à plus de 4 millions d'européens la possibilité d'étudier, de se former, d'acquérir une expérience professionnelle ou de travailler comme bénévole (y compris dans le domaine du sport) à l'étranger. Par "étranger", entendez les 33 pays partenaires: les 28 Etats membres de l'Union Européenne plus l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Turquie et la République Yougoslave de Macédoine. Certaines activités sont également possibles avec d'autres pays du monde.

 

Le Bureau International Jeunesse (BIJ) est chargé de gérer le volet jeunesse d'Erasmus + en Fédération Wallonie-Bruxelles, offrant ainsi aux jeunes et aux travailleurs de la jeunesse la possibilité d'obtenir un soutien pour leurs projets individuels ou collectifs à l'étranger: échanges de jeunes, Service Volontaire Européen, formations et mise en réseau, débats avec des responsables politiques... Les possibilités sont nombreuses.

 

 

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Erasmus +, ou comment acquérir de nouvelles compétences

Comme le souligne Véronique Balthasart, chargée de communication au sein du BIJ, "un séjour à l'étranger permet d'acquérir des compétences utiles, tant au niveau personnel que professionnel: confiance en soi, débrouillardise, flexibilité, apprentissage d'une autre langue, etc. Les employeurs nous le confirment: sur un CV, de telles compétences peuvent réellement faire la différence".

 

Camille en est un bel exemple: à 18 ans, elle part faire un Service Volontaire Européen de 5 mois au Pays de Galles, dans le domaine de l'animation d'enfants. "Avant cette expérience, je n'avais jamais vécu seule. Je n'avais aucune expérience professionnelle non plus. Tout au long de ce projet, j'ai eu beaucoup de responsabilités. Le changement en moi a été radical: je me suis fort affirmée et autonomisée. Aujourd'hui, je veux continuer à me rendre utile, et je m'investis d'ores et déjà dans d'autres échanges de jeunes".

 

La Commission européenne a bien compris l'intérêt de ces projets pour les jeunes, puisqu'Erasmus + a été doté d'un budget de 14,7 milliards d'euros, soit une augmentation de 40%.

 

 

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Tremplin jeunes, l'immersion de type court

A côté de cette expérience de longue durée, le programme "Tremplin Jeunes" offre également la possibilité de vivre une immersion linguistique ou professionnelle à l'étranger, de 3 semaines à 3 mois.

 

Ce programme, mis en place par la Fédération Wallonie-Bruxelles et géré par le BIJ, s'adresse aux jeunes de 18 à 35 ans résidant en Wallonie et à Bruxelles. Il leur permet d'apprendre une autre langue en se mettant au service d'une association située en Europe, de vivre une expérience professionnelle dans un autre pays ou d'enrichir leur parcours en effectuant une mission ponctuelle à l'étranger.

 

Concrètement, le programme prévoit la prise en charge des frais de transport vers le pays choisi par le jeune (1000€ maximum), une bourse forfaitaire de 150€ par semaine et un accompagnement pour toutes les démarches administratives en amont.

 

Ces deux programmes, Erasmus + et Tremplin Jeunes, sont complémentaires et offrent aux jeunes des possibilités concrètes, en fonction de leurs profils et motivations.

 

 

 

Cet article est tiré de la Revue W+B 125, à laquelle vous pouvez vous abonner gratuitement.

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Programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen
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INTERREG France-Wallonie-Vlaanderen

 

Le Programme de coopération Interreg 2014-2020 France-Wallonie-Vlaanderen a été déposé le 29 octobre à la Commission européenne. Les 3  versants (français, wallon et flamand) ont marqué leur accord sur les modalités de mise en œuvre du nouveau programme Interreg. Il est actuellement évalué par les services de la Commission europénne. 

 

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Nouveautés

Que ce soit au niveau du budget, de la zone éligible ou encore du processus de sélection des projets et des types de projets proposés, cette programmation 2014-2020 est marquée par un certain nombre de grandes nouveautés pour favoriser la mise en œuvre de projets structurants pour le territoire frontalier, à travers une simplification administrative.

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Budget et Territoire

Le programme de coopération France-Wallonie-Vlaanderen se dote d’un budget en hausse pour la période 2014-2020. Elle  est accompagnée d’un élargissement de la zone pleinement éligible, pour plus d'opportunités de financements sur le territoire pour les acteurs de la zone. La dotation du programme en Fonds européen pour le développement régional (FEDER) est revue à la hausse (170 millions d’euros contre 138 millions d’euros pour la période 2007-2013).

 

Le FEDER augmente sa contribution de 32 millions d’euros, ce qui démontre la réussite du programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen ainsi que la pertinence de la mise en œuvre de projets de coopération transfrontalière. La zone éligible du programme est élargie pour s’ouvrir à de nouveaux partenaires : côté français : les départements du Pas-de-Calais, de la Somme, de l’Oise et de la Marne deviennent pleinement éligibles au programme. Il n’y a donc pas d’élargissement territorial au niveau de la zone couverte par le programme, mais les opérateurs de ces 4 départements français ainsi que les arrondissements wallons et flamands, autrefois en zone adjacente, sont maintenant pleinement éligibles. La coopération s’étend plus que jamais bien au-delà de la frontière.

 

La nouvelle programmation est également l’occasion d’améliorer le processus de sélection permettant une sélection de projets plus structurants en proposant une démarche plus stratégique. Les 2 principales évolutions sont la sélection des projets en 2 étapes et l’arrivée d’un troisième type de projet : le portefeuille de projets. Les appels à projets se dérouleront en 2 phases : une phase de pré-projet permettra de démontrer de manière synthétique l’idée du projet, de retenir les meilleures propositions et proposer des recommandations. 

 

Les portefeuilles de projets ont été créés pour permettre de travailler par "grappe" de projets sur une thématique ou un territoire donné. Par exemple, réunir les universités sur des projets de recherche et parvenir à une masse critique de partenaires pour monter des programmes de coopérations ambitieux. Un nouvel outil de gestion et de suivi des projets sera à la disposition des opérateurs et des autorités partenaires. La soumission et l’évaluation des candidatures seront simplifiées grâce à des  formulaires de candidature en ligne plus lisibles et plus synthétiques.

 

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Mise en oeuvre des projets

De nombreux changements positifs sont également prévus pour faciliter la bonne mise en œuvre des projets. Retenons la focalisation sur une approche axée vers les résultats et la simplification dans le calcul et la remontée des dépenses. La Commission européenne a orienté son intervention dans une logique de résultats désormais plus forte dans les programmes Interreg. Les indicateurs de résultats et de réalisation seront donc un point crucial dans le montage des projets et leur suivi. Les feuilles de temps ou "time sheet" redoutées par les partenaires de projets ne seront plus  obligatoires.

 

Pour les personnes travaillant à temps plein ou à un pourcentage fixe sur le projet Interreg, seuls les contrats et les fiches de postes devront être délivrés pour calculer les couts éligibles en matière de frais de personnel.  De la même manière, le calcul des frais administratifs et frais de bureau (ou frais indirects) attribués au projet sera facilité. Une part correspondant à 12,5% des frais de personnels sera calculée automatiquement pour couvrir ces frais difficiles à justifier.

 

On tend vers une harmonisation des procédures de mise en œuvre et du calcul des dépenses éligibles à travers les différents programmes Interreg de la zone. Chaque programme continuera à avoir ses spécificités, mais un certain nombre d’éléments tendent à une harmonisation (formulaires, candidature en 2 étapes, lignes budgétaires, calcul des dépenses éligibles, communication). Un nouveau logo Interreg sera rendu obligatoire afin de participer à une meilleure visibilité.

 

Une véritable marque Interreg a été développée avec un logo commun, partagé par de nombreux programmes à travers l’Europe. Cela permettra de mieux identifier et de reconnaitre les projets issus de la "famille" Interreg.

 

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Types de projets

3 types de projets peuvent être mis en œuvre avec le programme Interreg : des projets dits "classiques", des portefeuilles de projets et des microprojets. Le programme entend avoir un impact sur tous les niveaux du territoire et de l’économie, du micro (très local) au macro (sur l’ensemble de la zone) tout en mobilisant une grande variété d’acteurs institutionnels et privés. Le projet "classique" est un ensemble d'actions mises en oeuvre par des acteurs du territoire transfrontalier ayant pour objectif de supprimer l'effet de la frontière dans la vie quotidienne des populations. Il doit être porté par au moins 2 partenaires de part et d'autre de la frontière et justifier une plus-value transfrontalière forte. Il doit répondre à la stratégie mise en place pour Interreg.

 

Ces projets bénéficient d'un soutien du FEDER à hauteur de 50% de leur budget. Le portefeuille de projets s'articule autour de plusieurs projets de coopération portant sur différents domaines et thèmes mais qui partagent un objectif commun de développement économique et social sur un territoire transfrontalier (portefeuille territorial) ou sur un territoire défini de la zone de coopération (portefeuille thématique).

 

Le soutien du FEDER pour les portefeuilles de projet s'élève à 55% de leur budget, et les actions de coordination et de communication autour du portefeuille sont elles prises en charge à 100% par le FEDER via un projet "pilote": le micro-projet. Celui-ci permet d'encadrer et de soutenir des actions pilotes transfrontalières en permettant à des organisations d'acquérir une première expérience dans la gestion de projets transfrontaliers. Le FEDER intervient à 100% dans le financement des micro-projets avec toutefois un plafond de 5.000€ par opérateur et 30.000€ par micro-projet.

 

Comme à chaque nouvelle programmation, une stratégie d’intervention doit être définie par le programme en accord avec les Autorités partenaires et la Commission européenne. Les thématiques choisies sont très proches de la stratégie Europe 2020 puisqu’on y retrouve de l’économie, de l’environnement et de l’inclusion sociale. Le programme Interreg 2014-2020 se concentre sur 4 axes prioritaires qui se déclinent en objectifs spécifiques. Un projet devra se concentrer sur un objectif principal sélectionné dès la phase de pré-projet.

 

Le nouveau programme fait l’objet d’une évaluation par les services de la Commission européenne afin de permettre une approbation définitive au printemps 2015. Une fois ce dernier approuvé, le premier appel à projets du programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen pourra être lancé.

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Appel à projets

Le premier appel à projets du programme Interreg débuterait en février 2015. Les opérateurs pourront rédiger leur pré-projet dans le tout nouveau système de gestion informatisé. L’évènement de lancement se tiendrait dans le courant du mois de mars et permettra de répondre aux nombreuses questions des opérateurs. Après la clôture de l’appel à pré-projets, ces derniers feront l’objet d’une évaluation. Les pré-projets approuvés pourront déposer le projet complet.

 

Après acceptation par le Comité de Pilotage du programme, les premiers projets Interreg pourront débuter en fin d'année 2015. L’appel à pré-projets sera renouvelé à date fixe en tout début d’année en 2016, 2017 et 2018.

 

 

  • Un nouveau site internet est en développement, il sera en ligne dès 2015. Dans l’intervalle, le site INTERREG IV comprend un volet "INTERREG 2014-2020", qui fait le point sur l’actualité de la nouvelle période de programmation.
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INTERREG France-Wallonie-Vlaanderen

 

Le Programme de coopération Interreg 2014-2020 France-Wallonie-Vlaanderen a été déposé le 29 octobre à la Commission européenne. Les 3  versants (français, wallon et flamand) ont marqué leur accord sur les modalités de mise en œuvre du nouveau programme Interreg. Il est actuellement évalué par les services de la Commission europénne. 

 

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Nouveautés

Que ce soit au niveau du budget, de la zone éligible ou encore du processus de sélection des projets et des types de projets proposés, cette programmation 2014-2020 est marquée par un certain nombre de grandes nouveautés pour favoriser la mise en œuvre de projets structurants pour le territoire frontalier, à travers une simplification administrative.

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Budget et Territoire

Le programme de coopération France-Wallonie-Vlaanderen se dote d’un budget en hausse pour la période 2014-2020. Elle  est accompagnée d’un élargissement de la zone pleinement éligible, pour plus d'opportunités de financements sur le territoire pour les acteurs de la zone. La dotation du programme en Fonds européen pour le développement régional (FEDER) est revue à la hausse (170 millions d’euros contre 138 millions d’euros pour la période 2007-2013).

 

Le FEDER augmente sa contribution de 32 millions d’euros, ce qui démontre la réussite du programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen ainsi que la pertinence de la mise en œuvre de projets de coopération transfrontalière. La zone éligible du programme est élargie pour s’ouvrir à de nouveaux partenaires : côté français : les départements du Pas-de-Calais, de la Somme, de l’Oise et de la Marne deviennent pleinement éligibles au programme. Il n’y a donc pas d’élargissement territorial au niveau de la zone couverte par le programme, mais les opérateurs de ces 4 départements français ainsi que les arrondissements wallons et flamands, autrefois en zone adjacente, sont maintenant pleinement éligibles. La coopération s’étend plus que jamais bien au-delà de la frontière.

 

La nouvelle programmation est également l’occasion d’améliorer le processus de sélection permettant une sélection de projets plus structurants en proposant une démarche plus stratégique. Les 2 principales évolutions sont la sélection des projets en 2 étapes et l’arrivée d’un troisième type de projet : le portefeuille de projets. Les appels à projets se dérouleront en 2 phases : une phase de pré-projet permettra de démontrer de manière synthétique l’idée du projet, de retenir les meilleures propositions et proposer des recommandations. 

 

Les portefeuilles de projets ont été créés pour permettre de travailler par "grappe" de projets sur une thématique ou un territoire donné. Par exemple, réunir les universités sur des projets de recherche et parvenir à une masse critique de partenaires pour monter des programmes de coopérations ambitieux. Un nouvel outil de gestion et de suivi des projets sera à la disposition des opérateurs et des autorités partenaires. La soumission et l’évaluation des candidatures seront simplifiées grâce à des  formulaires de candidature en ligne plus lisibles et plus synthétiques.

 

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Mise en oeuvre des projets

De nombreux changements positifs sont également prévus pour faciliter la bonne mise en œuvre des projets. Retenons la focalisation sur une approche axée vers les résultats et la simplification dans le calcul et la remontée des dépenses. La Commission européenne a orienté son intervention dans une logique de résultats désormais plus forte dans les programmes Interreg. Les indicateurs de résultats et de réalisation seront donc un point crucial dans le montage des projets et leur suivi. Les feuilles de temps ou "time sheet" redoutées par les partenaires de projets ne seront plus  obligatoires.

 

Pour les personnes travaillant à temps plein ou à un pourcentage fixe sur le projet Interreg, seuls les contrats et les fiches de postes devront être délivrés pour calculer les couts éligibles en matière de frais de personnel.  De la même manière, le calcul des frais administratifs et frais de bureau (ou frais indirects) attribués au projet sera facilité. Une part correspondant à 12,5% des frais de personnels sera calculée automatiquement pour couvrir ces frais difficiles à justifier.

 

On tend vers une harmonisation des procédures de mise en œuvre et du calcul des dépenses éligibles à travers les différents programmes Interreg de la zone. Chaque programme continuera à avoir ses spécificités, mais un certain nombre d’éléments tendent à une harmonisation (formulaires, candidature en 2 étapes, lignes budgétaires, calcul des dépenses éligibles, communication). Un nouveau logo Interreg sera rendu obligatoire afin de participer à une meilleure visibilité.

 

Une véritable marque Interreg a été développée avec un logo commun, partagé par de nombreux programmes à travers l’Europe. Cela permettra de mieux identifier et de reconnaitre les projets issus de la "famille" Interreg.

 

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Types de projets

3 types de projets peuvent être mis en œuvre avec le programme Interreg : des projets dits "classiques", des portefeuilles de projets et des microprojets. Le programme entend avoir un impact sur tous les niveaux du territoire et de l’économie, du micro (très local) au macro (sur l’ensemble de la zone) tout en mobilisant une grande variété d’acteurs institutionnels et privés. Le projet "classique" est un ensemble d'actions mises en oeuvre par des acteurs du territoire transfrontalier ayant pour objectif de supprimer l'effet de la frontière dans la vie quotidienne des populations. Il doit être porté par au moins 2 partenaires de part et d'autre de la frontière et justifier une plus-value transfrontalière forte. Il doit répondre à la stratégie mise en place pour Interreg.

 

Ces projets bénéficient d'un soutien du FEDER à hauteur de 50% de leur budget. Le portefeuille de projets s'articule autour de plusieurs projets de coopération portant sur différents domaines et thèmes mais qui partagent un objectif commun de développement économique et social sur un territoire transfrontalier (portefeuille territorial) ou sur un territoire défini de la zone de coopération (portefeuille thématique).

 

Le soutien du FEDER pour les portefeuilles de projet s'élève à 55% de leur budget, et les actions de coordination et de communication autour du portefeuille sont elles prises en charge à 100% par le FEDER via un projet "pilote": le micro-projet. Celui-ci permet d'encadrer et de soutenir des actions pilotes transfrontalières en permettant à des organisations d'acquérir une première expérience dans la gestion de projets transfrontaliers. Le FEDER intervient à 100% dans le financement des micro-projets avec toutefois un plafond de 5.000€ par opérateur et 30.000€ par micro-projet.

 

Comme à chaque nouvelle programmation, une stratégie d’intervention doit être définie par le programme en accord avec les Autorités partenaires et la Commission européenne. Les thématiques choisies sont très proches de la stratégie Europe 2020 puisqu’on y retrouve de l’économie, de l’environnement et de l’inclusion sociale. Le programme Interreg 2014-2020 se concentre sur 4 axes prioritaires qui se déclinent en objectifs spécifiques. Un projet devra se concentrer sur un objectif principal sélectionné dès la phase de pré-projet.

 

Le nouveau programme fait l’objet d’une évaluation par les services de la Commission européenne afin de permettre une approbation définitive au printemps 2015. Une fois ce dernier approuvé, le premier appel à projets du programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen pourra être lancé.

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Appel à projets

Le premier appel à projets du programme Interreg débuterait en février 2015. Les opérateurs pourront rédiger leur pré-projet dans le tout nouveau système de gestion informatisé. L’évènement de lancement se tiendrait dans le courant du mois de mars et permettra de répondre aux nombreuses questions des opérateurs. Après la clôture de l’appel à pré-projets, ces derniers feront l’objet d’une évaluation. Les pré-projets approuvés pourront déposer le projet complet.

 

Après acceptation par le Comité de Pilotage du programme, les premiers projets Interreg pourront débuter en fin d'année 2015. L’appel à pré-projets sera renouvelé à date fixe en tout début d’année en 2016, 2017 et 2018.

 

 

  • Un nouveau site internet est en développement, il sera en ligne dès 2015. Dans l’intervalle, le site INTERREG IV comprend un volet "INTERREG 2014-2020", qui fait le point sur l’actualité de la nouvelle période de programmation.
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La Formation en communication  et marketing est proposée par la Cellule d'Appui pour la Solidarité Internationale Wallonne CASIW/WBI et Altervoyages.

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Histoire de voyages équitables ou comment mieux communiquer avec les voyageurs

  • Vous organisez ponctuellement des voyages équitables ou solidaires car vous êtes impliqués dans la solidarité internationale en tant qu’associations, coopératives, mutuelles, syndicats, Hautes Ecoles, communes, provinces ;
  • Vous souhaitez réveiller et revitaliser la promotion de vos voyages en dialogue direct, sur un stand ou via le web, facebook et autres réseaux sociaux ;
  • Vous souhaitez formuler des discours simples mais percutants pour valoriser  votre offre touristique auprès des voyageurs ;
  • Vous voulez sensibiliser les voyageurs aux valeurs prônées par le tourisme équitable et solidaire. Mais aussi les surprendre et les séduire pour qu’ils s’impliquent ou pratiquent ce "nouveau" type de voyage.
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Programme de la formation

Elle est dispensée par REALIZ (Laurent Linard)  et  FORMEO (Francois Meuleman).

  • Vendredi 5 décembre 2014, de 9h30 à 12h30 :  les grandes orientations marketing en pratique, en faire une question de valeurs, de 14h à 16h30 : les réseaux sociaux: apports et risques, Facebook: gérer une page pro, Twitter: générer de l'information ;
  • Vendredi 12 décembre 2014, de 9h30 à 12h30 : storytelling: historique d'une lame de fond, le shorttelling en pratique, les grandes figures de style de l'histoire; de 14h à 16h30 :  écrire sur les réseaux: comment rédiger un post efficace, photo: choix et utilisation, exercice pratique: générer du trafic ;
  • Mercredi 17 décembre 2014, de 9h30 à 12h30 :  La vision client & prescripteur,  les techniques plus agressives de vente, vers un cadre éthique; de 14h à 16h30 : l'emprise de Google,  les UGC: valoriser le  partage  en pratique : Flickr, VIMEO, Scribd, Slideshare.

 

  • Lieu :   rue Fusch, 3 à 4000 Liège  -  Accueil à 9h chez Altervoyages   ;
  • Inscriptions :   altervoyages@gmail.com  -  B.clarinval@casiw.be,  informations:  04/250 95 83   ou   081/830 402  ;
  • Conditions d'inscriptions    :  maximum 15 personnes car 15 ordinateurs, participation aux frais (10€/jour : pour documentation - pause café et lunch sandwich à midi, inscription aux 3 modules => 25 euros).

Priorité sera donnée aux participant(e)s ayant déjà organisé un voyage et qui s'inscrivent à tous les modules. Inscription validée après versement sur le compte Triodos BE62 5230 8032 4361, au plus tard le 3 décembre 2014.
 

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La Formation en communication  et marketing est proposée par la Cellule d'Appui pour la Solidarité Internationale Wallonne CASIW/WBI et Altervoyages.

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Histoire de voyages équitables ou comment mieux communiquer avec les voyageurs

  • Vous organisez ponctuellement des voyages équitables ou solidaires car vous êtes impliqués dans la solidarité internationale en tant qu’associations, coopératives, mutuelles, syndicats, Hautes Ecoles, communes, provinces ;
  • Vous souhaitez réveiller et revitaliser la promotion de vos voyages en dialogue direct, sur un stand ou via le web, facebook et autres réseaux sociaux ;
  • Vous souhaitez formuler des discours simples mais percutants pour valoriser  votre offre touristique auprès des voyageurs ;
  • Vous voulez sensibiliser les voyageurs aux valeurs prônées par le tourisme équitable et solidaire. Mais aussi les surprendre et les séduire pour qu’ils s’impliquent ou pratiquent ce "nouveau" type de voyage.
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Programme de la formation

Elle est dispensée par REALIZ (Laurent Linard)  et  FORMEO (Francois Meuleman).

  • Vendredi 5 décembre 2014, de 9h30 à 12h30 :  les grandes orientations marketing en pratique, en faire une question de valeurs, de 14h à 16h30 : les réseaux sociaux: apports et risques, Facebook: gérer une page pro, Twitter: générer de l'information ;
  • Vendredi 12 décembre 2014, de 9h30 à 12h30 : storytelling: historique d'une lame de fond, le shorttelling en pratique, les grandes figures de style de l'histoire; de 14h à 16h30 :  écrire sur les réseaux: comment rédiger un post efficace, photo: choix et utilisation, exercice pratique: générer du trafic ;
  • Mercredi 17 décembre 2014, de 9h30 à 12h30 :  La vision client & prescripteur,  les techniques plus agressives de vente, vers un cadre éthique; de 14h à 16h30 : l'emprise de Google,  les UGC: valoriser le  partage  en pratique : Flickr, VIMEO, Scribd, Slideshare.

 

  • Lieu :   rue Fusch, 3 à 4000 Liège  -  Accueil à 9h chez Altervoyages   ;
  • Inscriptions :   altervoyages@gmail.com  -  B.clarinval@casiw.be,  informations:  04/250 95 83   ou   081/830 402  ;
  • Conditions d'inscriptions    :  maximum 15 personnes car 15 ordinateurs, participation aux frais (10€/jour : pour documentation - pause café et lunch sandwich à midi, inscription aux 3 modules => 25 euros).

Priorité sera donnée aux participant(e)s ayant déjà organisé un voyage et qui s'inscrivent à tous les modules. Inscription validée après versement sur le compte Triodos BE62 5230 8032 4361, au plus tard le 3 décembre 2014.
 

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Copyright J. Van Belle

Dans son discours, le Ministre-Président précise que Wallonie-Bruxelles International est à un moment très important de son existence: ses compétences ont été progressivement élargies en raison du transfert de compétences, ce qui oblige Wallonie-Bruxelles Intenrational à faire face à une diversité importante de matières.

 

Paul Magnette souhaite travailler sur un renforcement de la cohérence de l'image francophone à l'étranger, dans une logique de renforcement de la présence et des actions à l'étranger de la Région et de la Fédération.  Il souligne, par ailleurs, l'efficacité des missions princières qui permettent le rapprochement d'acteurs tels que les entreprises et les universités.

 

En termes d'image, il s'agira également d'accentuer l'identité régionale wallonne. Il faudra, à l'avenir, renforcer son image de marque et la présenter de manière globale.
 

Dans son discours, le Ministre-Président précise que Wallonie-Bruxelles International est à un moment très important de son existence: ses compétences ont été progressivement élargies en raison du transfert de compétences, ce qui oblige Wallonie-Bruxelles Intenrational à faire face à une diversité importante de matières.

 

Paul Magnette souhaite travailler sur un renforcement de la cohérence de l'image francophone à l'étranger, dans une logique de renforcement de la présence et des actions à l'étranger de la Région et de la Fédération.  Il souligne, par ailleurs, l'efficacité des missions princières qui permettent le rapprochement d'acteurs tels que les entreprises et les universités.

 

En termes d'image, il s'agira également d'accentuer l'identité régionale wallonne. Il faudra, à l'avenir, renforcer son image de marque et la présenter de manière globale.
 

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Copyright Fotolia

Les projets devront être co-déposés par le partenaire auprès de l’Office de l’Innovation hongrois (à partir du 15 décembre).

 

Coordonnées de l’institut partenaire de cet appel:

 

Office de l’Innovation National de la Hongrie
Direction Générale des Affaires Internationales
M. Zoltàn Fodor,
Courriel: fodor.zoltan@nih.gov.hu
Tel: +3614842524
Fax: +3612660801

 

Plus d'informations quant aux formulaires à remplir auprès de Laurence Capelle ou Caroline Sauvage.
 

Les projets devront être co-déposés par le partenaire auprès de l’Office de l’Innovation hongrois (à partir du 15 décembre).

 

Coordonnées de l’institut partenaire de cet appel:

 

Office de l’Innovation National de la Hongrie
Direction Générale des Affaires Internationales
M. Zoltàn Fodor,
Courriel: fodor.zoltan@nih.gov.hu
Tel: +3614842524
Fax: +3612660801

 

Plus d'informations quant aux formulaires à remplir auprès de Laurence Capelle ou Caroline Sauvage.
 

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Copyright Fotolia

Le système de bourses d'études doctorales et de recherce "Eugen Ionescu" a été créé par le Gouvernement de la Roumanie suite à l'engagement pris lors du 11è Sommet de la Francophonie.

 

Le but de ce programme est de permettre aux chercheurs et aux doctorants des pays membres de l'OIF, issus des établissements d'enseignement supérieur membres de l'AUF, de bénéficier d'une formation de 3 mois dans des universités roumaines, reconnues pour leur excellence et la diversité de leur offre d'enseignement et de recherche.

 

Les dossiers sont attendus pour le 14 décembre.

 

Documents de référence pour l'appel à candidatures

Le système de bourses d'études doctorales et de recherce "Eugen Ionescu" a été créé par le Gouvernement de la Roumanie suite à l'engagement pris lors du 11è Sommet de la Francophonie.

 

Le but de ce programme est de permettre aux chercheurs et aux doctorants des pays membres de l'OIF, issus des établissements d'enseignement supérieur membres de l'AUF, de bénéficier d'une formation de 3 mois dans des universités roumaines, reconnues pour leur excellence et la diversité de leur offre d'enseignement et de recherche.

 

Les dossiers sont attendus pour le 14 décembre.

 

Documents de référence pour l'appel à candidatures

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Pascale Delcomminette, Administratrice Générale f.f. de WBI et de l'Awex, Rose Goldstein, Vice-principale de l'Université McGill et Pierre Dumouchel, Directeur général de l'Ecole de Techonologie Supérieure (c) Caroline Pierret - Délégation W+B Québec

Une délégation wallonne composée de 60 personnes s’est rendue au Québec et en Ontario du 27 au 31 octobre, en vue d’en apprendre davantage sur l’écosystème scientifique québécois et ontariens et de renforcer les collaborations. Le nombre de participants et la diversité des thématiques liées à cette mission témoignent de l’intérêt croissant accordé par nos opérateurs aux activités scientifiques et technologiques du Québec et de l’Ontario.

 

Reprise dans le programme d’actions 2014 de l’AWEX, cette mission économique et technologique WBI-AWEX couvrait les domaines des matériaux et nanotechnologies, aéronautique et matériaux composites, chimie verte et technologies environnementales, ou encore, TIC et multimedia,  et rassemblait les opérateurs scientifiques wallons, provenant tant des universités et hautes écoles (représentées par le réseau LIEU), que des parcs scientifiques et incubateurs. Les pôles de compétitivité SkyWin, MécaTech et Greenwin étaient également présents.

 

C'est la première fois qu'une telle mission est organisée à la grande exportation, et avec une approche globale, qui permet de "vendre tout notre éco-système, de montrer que l'on a une chaîne de création de valeurs, en amont avec la recherche, et en aval", selon Pascale Delcomminette.

 

Le Canada représente le troisième marché à l'exportation hors Union européenne pour la Wallonie, mais les ventes wallonnes y sont dépendantes des seuls secteurs pharmaceutique et militaire. L'enjeu est donc d'y diversifier ses ventes, en s'appuyant notamment sur les pôles de compétitivité.

 

Les premiers résultats sont concluants puisque plusieurs accords de collaboration ont été signés entre les parties wallonnes et québécoises. A titre d’exemple, l’ADISIF a signé une entente de collaboration avec le réseau Trans-Tech. Voir ici.

 

 

Le volet R&I réalisé sur mesure pour les opérateurs wallons

Sous l’impulsion du Département Recherche et Innovation de WBI et en collaboration avec l’AWEX, un programme spécifique axé sur le réseautage et les visites de centres d’excellence a été mis en place en marge du volet économique de la mission. Ce volet R&I, construit à l’attention des acteurs de la recherche et l’innovation en Wallonie et Fédération Wallonie-Bruxelles, comprenait un agenda commun de réunions dans cinq grandes universités canadiennes (les Universités de Montréal, Toronto, Waterloo, McGill et l’Ecole de Technologie supérieure), complété par des rencontres bilatérales personnalisées et adaptées à leurs demandes, notamment avec les centres  de recherche industriels canadiens de leur domaine d’expertise.

 

En outre, c’est dans le cadre de cette mission qu’a été signée une convention entre WBI, l’Université de McGill et l’ETS pour l’arrivée prochaine d’un agent de liaison scientifique à Montréal. Celui-ci aura notamment pour missions de promouvoir et faciliter la collaboration entre les acteurs de recherche et de l'innovation des régions et pays partenaires, d'œuvrer en faveur de la mobilité des chercheurs ou encore d'organiser une veille stratégique sur des projets potentiels qui pourraient intéresser des opérateurs économiques.

 

 

Contact: Motonobu KASAJIMA, Agent de liaison scientifique pour le Canada – m.kasajima@wbi.be

Une délégation wallonne composée de 60 personnes s’est rendue au Québec et en Ontario du 27 au 31 octobre, en vue d’en apprendre davantage sur l’écosystème scientifique québécois et ontariens et de renforcer les collaborations. Le nombre de participants et la diversité des thématiques liées à cette mission témoignent de l’intérêt croissant accordé par nos opérateurs aux activités scientifiques et technologiques du Québec et de l’Ontario.

 

Reprise dans le programme d’actions 2014 de l’AWEX, cette mission économique et technologique WBI-AWEX couvrait les domaines des matériaux et nanotechnologies, aéronautique et matériaux composites, chimie verte et technologies environnementales, ou encore, TIC et multimedia,  et rassemblait les opérateurs scientifiques wallons, provenant tant des universités et hautes écoles (représentées par le réseau LIEU), que des parcs scientifiques et incubateurs. Les pôles de compétitivité SkyWin, MécaTech et Greenwin étaient également présents.

 

C'est la première fois qu'une telle mission est organisée à la grande exportation, et avec une approche globale, qui permet de "vendre tout notre éco-système, de montrer que l'on a une chaîne de création de valeurs, en amont avec la recherche, et en aval", selon Pascale Delcomminette.

 

Le Canada représente le troisième marché à l'exportation hors Union européenne pour la Wallonie, mais les ventes wallonnes y sont dépendantes des seuls secteurs pharmaceutique et militaire. L'enjeu est donc d'y diversifier ses ventes, en s'appuyant notamment sur les pôles de compétitivité.

 

Les premiers résultats sont concluants puisque plusieurs accords de collaboration ont été signés entre les parties wallonnes et québécoises. A titre d’exemple, l’ADISIF a signé une entente de collaboration avec le réseau Trans-Tech. Voir ici.

 

 

Le volet R&I réalisé sur mesure pour les opérateurs wallons

Sous l’impulsion du Département Recherche et Innovation de WBI et en collaboration avec l’AWEX, un programme spécifique axé sur le réseautage et les visites de centres d’excellence a été mis en place en marge du volet économique de la mission. Ce volet R&I, construit à l’attention des acteurs de la recherche et l’innovation en Wallonie et Fédération Wallonie-Bruxelles, comprenait un agenda commun de réunions dans cinq grandes universités canadiennes (les Universités de Montréal, Toronto, Waterloo, McGill et l’Ecole de Technologie supérieure), complété par des rencontres bilatérales personnalisées et adaptées à leurs demandes, notamment avec les centres  de recherche industriels canadiens de leur domaine d’expertise.

 

En outre, c’est dans le cadre de cette mission qu’a été signée une convention entre WBI, l’Université de McGill et l’ETS pour l’arrivée prochaine d’un agent de liaison scientifique à Montréal. Celui-ci aura notamment pour missions de promouvoir et faciliter la collaboration entre les acteurs de recherche et de l'innovation des régions et pays partenaires, d'œuvrer en faveur de la mobilité des chercheurs ou encore d'organiser une veille stratégique sur des projets potentiels qui pourraient intéresser des opérateurs économiques.

 

 

Contact: Motonobu KASAJIMA, Agent de liaison scientifique pour le Canada – m.kasajima@wbi.be

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Pablo Henrard

Dès les premiers mots échangés avec Pablo Henrard, sa douceur et son humilité sautent aux yeux. Du haut de ses 24 ans, ses allures de garçonnet fin et élégant tranchent avec son discours mature et assuré. Il est un amoureux des belles matières, du travail de la coupe et des ouvrages raffinés. Une passion qui le suit depuis sa plus tendre enfance: "Mon plus lointain souvenir remonte à l'âge de 6 ans. J'étais chez ma grand-mère et je regardais des cassettes de "Au Théâtre ce soir", dont Folle Amanda, avec Jacqueline Maillan. J'ai adoré les costumes, les boas et les paillettes! Ca m'a donné envie de créer des vêtements, ma grand-mère était à la couture et moi à la conception."

 

 

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L'étoffe des génies

Originaire de Clermont-sur-Berwinne, à l'est de la province de Liège, Pablo est fils et petit-fils d'architecte, filleul de designer, et toute son enfance a été baignée par l'amour du dessin, de l'harmonie des formes, de l'histoire et des vieilles pierres. Autant de richesses qui, elles aussi, vont nourrir sa créativité. Mais il en fallait encore un peu plus pour combler sa soif d'apprendre: "Après ma journée au Collège Royal Marie-Thérèse, je suivais un cours de promotion sociale en couture et des cours de dessin à l'Académie des Beaux-Arts de Verviers. En 6ème, j'ai présenté mon TFE en néerlandais sur les Six d'Anvers, et j'ai obtenu mon diplôme. Je pouvais enfin intégrer une école de mode."

 

 

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Bienvenu dans la famille "La Cambre"

On rentre à La Cambre par le chas de l'aiguille, seulement une vingtaine d'étudiants sont retenus au terme d'une épreuve d'admission de haut vol, où le potentiel de chaque prétendant est examiné à la loupe. "L'examen a duré 6 jours, c'était vraiment difficile et très fouillé. On sent qu'ils souhaitent découvrir des talents et que pour y arriver, ils décortiquent en profondeur les personnalités et aptitudes de chacun. J'étais l'un des plus jeunes admis. Je me suis senti encadré par une famille de professionnels passionnés et dévoués. Ils nous préparent à la vie future, à la structure d'une maison, c'est une formation très polyvalente."

 

La formation, c'est évidemment celle prodiguée par les enseignants, tous professionnels reconnus et engagés dans la mode et les disciplines qui y sont apparentées. Mais il y a également les stages, qui plongent les étudiants dans la réalité d'une maison. L'école et son réseau d'anciens étudiants sont dès-lors un véritable laissez-passer pour rejoindre des structures de renom. "J'ai effectué mon premier stage chez Jean-Paul Lespagnard, c'était une belle rencontre. J'ai fait beaucoup de recherches iconographiques pour la collection, ce qui m'a permis de comprendre ce qu'est un mood-board. Ensuite j'ai été chez Julien Fournié. J'y ai vécu l'ambiance d'un petit studio de haute couture dans la tradition parisienne. Mon troisième stage était chez Jean-Paul Gaultier, c'est une maison très humaine et donc une expérience d'une grande richesse. Et enfin, pour mon dernier stage, j'ai pu intégrer le studio Theyskens'Theory. Olivier Theyskens m'a laissé une grande place dans l'équipe. Ca s'est tellement bien passé qu'il m'a proposé de rester, mais je voulais aller jusqu'au bout de mon parcours scolaire."

 

 

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Hyères et demain

La collection de fin d'année de Pablo, "Maelström", sera en partie achetée par Opening Ceremony, fondé par les japonais Carol Lim et Humberto Leon (aujourd'hui directeurs artistiques de la maison Kenzo) en 2002. Il pose alors sa candidature pour le Festival international de mode et de photographie de Hyères, avant de rejoindre Cédric Charlier à Paris. "J'étais à mon 4ème mois d'essai chez Cédric quand j'ai appris que j'étais sélectionné pour Hyères. J'ai alors choisi de quitter le studio pour reprendre ma collection "Maelström", et la retravailler pour la présenter au festival. J'avais envie de revisiter le vestiaire masculin. L'idée était de donner l'opportunité aux hommes de se sentir élégants et sexys sans pour autant perdre leur masculinité. Les vêtements, drapés sur mesure, créent un mouvement autour du corps, ce qui donne un résultat très organique."

 

Pour Pablo, Hyères fut avant tout une reconnaissance et l'assurance d'ajouter des contacts privilégiés à son carnet d'adresses.

 

Les rêves de boas et de paillettes d'un garçon de 6 ans se sont transformés en une vocation accomplie. Exigent et déterminé, Pablo a mené à bien chaque étape de son parcours, s'offrant de nombreuses opportunités d'avenir. Ce jouvenceau de la haute couture est définitivement entré dans la cour des grands et fait désormais partie de la nouvelle génération des créateurs wallons, que l'intelligentia de la mode ne compte pas perdre de vue.

 

 

 

Cet article est tiré de la Revue W+B 125, à laquelle vous pouvez vous abonner gratuitement.

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Dès les premiers mots échangés avec Pablo Henrard, sa douceur et son humilité sautent aux yeux. Du haut de ses 24 ans, ses allures de garçonnet fin et élégant tranchent avec son discours mature et assuré. Il est un amoureux des belles matières, du travail de la coupe et des ouvrages raffinés. Une passion qui le suit depuis sa plus tendre enfance: "Mon plus lointain souvenir remonte à l'âge de 6 ans. J'étais chez ma grand-mère et je regardais des cassettes de "Au Théâtre ce soir", dont Folle Amanda, avec Jacqueline Maillan. J'ai adoré les costumes, les boas et les paillettes! Ca m'a donné envie de créer des vêtements, ma grand-mère était à la couture et moi à la conception."

 

 

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L'étoffe des génies

Originaire de Clermont-sur-Berwinne, à l'est de la province de Liège, Pablo est fils et petit-fils d'architecte, filleul de designer, et toute son enfance a été baignée par l'amour du dessin, de l'harmonie des formes, de l'histoire et des vieilles pierres. Autant de richesses qui, elles aussi, vont nourrir sa créativité. Mais il en fallait encore un peu plus pour combler sa soif d'apprendre: "Après ma journée au Collège Royal Marie-Thérèse, je suivais un cours de promotion sociale en couture et des cours de dessin à l'Académie des Beaux-Arts de Verviers. En 6ème, j'ai présenté mon TFE en néerlandais sur les Six d'Anvers, et j'ai obtenu mon diplôme. Je pouvais enfin intégrer une école de mode."

 

 

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Bienvenu dans la famille "La Cambre"

On rentre à La Cambre par le chas de l'aiguille, seulement une vingtaine d'étudiants sont retenus au terme d'une épreuve d'admission de haut vol, où le potentiel de chaque prétendant est examiné à la loupe. "L'examen a duré 6 jours, c'était vraiment difficile et très fouillé. On sent qu'ils souhaitent découvrir des talents et que pour y arriver, ils décortiquent en profondeur les personnalités et aptitudes de chacun. J'étais l'un des plus jeunes admis. Je me suis senti encadré par une famille de professionnels passionnés et dévoués. Ils nous préparent à la vie future, à la structure d'une maison, c'est une formation très polyvalente."

 

La formation, c'est évidemment celle prodiguée par les enseignants, tous professionnels reconnus et engagés dans la mode et les disciplines qui y sont apparentées. Mais il y a également les stages, qui plongent les étudiants dans la réalité d'une maison. L'école et son réseau d'anciens étudiants sont dès-lors un véritable laissez-passer pour rejoindre des structures de renom. "J'ai effectué mon premier stage chez Jean-Paul Lespagnard, c'était une belle rencontre. J'ai fait beaucoup de recherches iconographiques pour la collection, ce qui m'a permis de comprendre ce qu'est un mood-board. Ensuite j'ai été chez Julien Fournié. J'y ai vécu l'ambiance d'un petit studio de haute couture dans la tradition parisienne. Mon troisième stage était chez Jean-Paul Gaultier, c'est une maison très humaine et donc une expérience d'une grande richesse. Et enfin, pour mon dernier stage, j'ai pu intégrer le studio Theyskens'Theory. Olivier Theyskens m'a laissé une grande place dans l'équipe. Ca s'est tellement bien passé qu'il m'a proposé de rester, mais je voulais aller jusqu'au bout de mon parcours scolaire."

 

 

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Hyères et demain

La collection de fin d'année de Pablo, "Maelström", sera en partie achetée par Opening Ceremony, fondé par les japonais Carol Lim et Humberto Leon (aujourd'hui directeurs artistiques de la maison Kenzo) en 2002. Il pose alors sa candidature pour le Festival international de mode et de photographie de Hyères, avant de rejoindre Cédric Charlier à Paris. "J'étais à mon 4ème mois d'essai chez Cédric quand j'ai appris que j'étais sélectionné pour Hyères. J'ai alors choisi de quitter le studio pour reprendre ma collection "Maelström", et la retravailler pour la présenter au festival. J'avais envie de revisiter le vestiaire masculin. L'idée était de donner l'opportunité aux hommes de se sentir élégants et sexys sans pour autant perdre leur masculinité. Les vêtements, drapés sur mesure, créent un mouvement autour du corps, ce qui donne un résultat très organique."

 

Pour Pablo, Hyères fut avant tout une reconnaissance et l'assurance d'ajouter des contacts privilégiés à son carnet d'adresses.

 

Les rêves de boas et de paillettes d'un garçon de 6 ans se sont transformés en une vocation accomplie. Exigent et déterminé, Pablo a mené à bien chaque étape de son parcours, s'offrant de nombreuses opportunités d'avenir. Ce jouvenceau de la haute couture est définitivement entré dans la cour des grands et fait désormais partie de la nouvelle génération des créateurs wallons, que l'intelligentia de la mode ne compte pas perdre de vue.

 

 

 

Cet article est tiré de la Revue W+B 125, à laquelle vous pouvez vous abonner gratuitement.

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Claire Boulé, Coordonnatrice générale Réseau Trans-tech et Sabine Dossa, Directrice générale de l’ADISIF

L’ADISIF est l’Association des Directions des Instituts Supérieurs Industriels Francophones. Il s'agit d'une cellule unique d'accompagnement et de valorisation de la recherche des 20 Hautes Écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle favorise les collaborations entre les entreprises et les Hautes Ecoles dans le cadre de projets d'innovation.

 

Le Réseau Trans-tech est le regroupement de 47 Centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) qui travaillent en collaboration avec les entreprises et les organismes du milieu pour leur permettre de réaliser des projets en innovation technologique et sociale.

 

Mesdames Sabine Dossa (Directrice Générale de l'ADISIF) et Claire Boulé (Coordinatrice Générale du Réseau Trans-Tech) ont présenté la manière dont cette collaboration a pris naissance. Cette entente signée confirme la volonté des deux organisations de développer et de promouvoir la coopération entre les CCTT et les Hautes Ecoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les deux organisations soutiendront activement le développement de projets de recherche appliquée au profit des entreprises du Québec, de la Wallonie et de Bruxelles. Cette collaboration permettra aussi d'assurer une veille internationale des réseaux de recherche appliquée et constituera un premier pas pour la mise en place d'alliances plus larges.

 

De plus, Pascale Delcomminette, Administratrice générale faisant fonction de l’Agence wallonne à l'Exportation et de Wallonie-Bruxelles International, et Robert Poulin, Directeur général, Direction de l’Enseignement collégial au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science du Québec étaient également présents pour souligner cette belle collaboration.

 

Une visite des installations des trois CCTT affiliés au Collège de Maisonneuve s’est tenue après la signature:

  • Centre d’études des procédés chimiques du Québec – CEPROCQ,
  • Institut de recherche sur l’intégration professionnelle des immigrants – IRIPI,
  • Institut de technologie des emballages et du génie alimentaire – ITEGA.

 

L’ADISIF est l’Association des Directions des Instituts Supérieurs Industriels Francophones. Il s'agit d'une cellule unique d'accompagnement et de valorisation de la recherche des 20 Hautes Écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle favorise les collaborations entre les entreprises et les Hautes Ecoles dans le cadre de projets d'innovation.

 

Le Réseau Trans-tech est le regroupement de 47 Centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) qui travaillent en collaboration avec les entreprises et les organismes du milieu pour leur permettre de réaliser des projets en innovation technologique et sociale.

 

Mesdames Sabine Dossa (Directrice Générale de l'ADISIF) et Claire Boulé (Coordinatrice Générale du Réseau Trans-Tech) ont présenté la manière dont cette collaboration a pris naissance. Cette entente signée confirme la volonté des deux organisations de développer et de promouvoir la coopération entre les CCTT et les Hautes Ecoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les deux organisations soutiendront activement le développement de projets de recherche appliquée au profit des entreprises du Québec, de la Wallonie et de Bruxelles. Cette collaboration permettra aussi d'assurer une veille internationale des réseaux de recherche appliquée et constituera un premier pas pour la mise en place d'alliances plus larges.

 

De plus, Pascale Delcomminette, Administratrice générale faisant fonction de l’Agence wallonne à l'Exportation et de Wallonie-Bruxelles International, et Robert Poulin, Directeur général, Direction de l’Enseignement collégial au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science du Québec étaient également présents pour souligner cette belle collaboration.

 

Une visite des installations des trois CCTT affiliés au Collège de Maisonneuve s’est tenue après la signature:

  • Centre d’études des procédés chimiques du Québec – CEPROCQ,
  • Institut de recherche sur l’intégration professionnelle des immigrants – IRIPI,
  • Institut de technologie des emballages et du génie alimentaire – ITEGA.

 

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Il est aussi un jalon de plus dans l’activité du Laboratoire de Bande Dessinée qu’abrite l’ancien palais de Los Condes San Esteban de Cañongo, Plaza Vieja, dans la Vieille Havane.

 

C’est là qu’une bibliothèque BD, unique en son genre à Cuba, jouxte les locaux où travaillent les nouveaux auteurs, dessinateurs et illustrateurs cubains. Leur nombre s’est encore accru depuis la publication en 2010 de leur premier collectif "Cronicas Urbanas", un album remarqué, une incitation à aller plus loin dans l’exploration des techniques du 9ème Art, fort de l’expérience acquise au fil des ans.

 

C’est en effet depuis 2006 qu’est donnée l’impulsion vers la renaissance de la BD cubaine. Ces nouveaux créateurs regardent la ville qui les entoure, imaginent des histoires au soleil ou dans les ombres propices de La Vieille Havane.

 

Wallonie-Bruxelles est fière d’avoir pu apporter son soutien à une telle initiative.

Il est aussi un jalon de plus dans l’activité du Laboratoire de Bande Dessinée qu’abrite l’ancien palais de Los Condes San Esteban de Cañongo, Plaza Vieja, dans la Vieille Havane.

 

C’est là qu’une bibliothèque BD, unique en son genre à Cuba, jouxte les locaux où travaillent les nouveaux auteurs, dessinateurs et illustrateurs cubains. Leur nombre s’est encore accru depuis la publication en 2010 de leur premier collectif "Cronicas Urbanas", un album remarqué, une incitation à aller plus loin dans l’exploration des techniques du 9ème Art, fort de l’expérience acquise au fil des ans.

 

C’est en effet depuis 2006 qu’est donnée l’impulsion vers la renaissance de la BD cubaine. Ces nouveaux créateurs regardent la ville qui les entoure, imaginent des histoires au soleil ou dans les ombres propices de La Vieille Havane.

 

Wallonie-Bruxelles est fière d’avoir pu apporter son soutien à une telle initiative.

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