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Luc Schuiten

Le programme a été élaboré en collaboration entre les Instituts nationaux de l'Union européenne pour la Culture (EUNIC) et la Chinese National Academy of Arts (CNAA). Le thème retenu était "la place de l’artiste dans la gestion et la création de l’espace public".

 

Le 6ème Dialogue a été organisé sous forme de conférences et les sujets abordés ont été:

  • le rôle des artistes dans l’animation de l’espace public,
  • la valeur (économique, culturelle et sociale) des artistes dans la conception et la gestion des espaces publics,
  • l’implication des artistes dans la création de villes durables,
  • l’imagination de la ville du futur par les artistes.

 

La conférence traditionnelle avec la CNAA était doublée du rassemblement à Bucarest d’artistes chinois choisis par les membres d’EUNIC et ayant séjourné en résidence.

 

L’architecte-artiste visionnaire Luc Schuiten représentait Wallonie-Bruxelles International. A cette occasion, il a présenté la notion de "Cité végétale". Luc Schuiten avait apporté une oeuvre représentant la ville de Shanghaï, évoluant de 2000 à 2100. Celle-ci sera exposée dans la bibliothèque de la CNAA à Beijing.

 

WBI a invité, en marge du 6è Dialogue, une artiste chinoise en résidence. Il s'agit de LI Jingyan, professeure de la XAFA (Académie des arts de Xi’An),spécialiste en images numériques et partenaires de Technocité et Fishing Cactus pour la coproduction d’un jeu vidéo destiné à Mons 2015.

 

Le but du Dialogue est d'étendre les relations culturelles existantes et les activités d'échanges bilatéraux dans des partenariats structurés et des réflexions communes sur des défis communs entre l'Europe et la Chine.

 

En outre, Benoît Rutten, notre délégué à Bucarest qui préside le pôle EUNIC de cette ville, a fait coïncider son Festival annuel de BD avec le 6D en l’organisant dans le même bâtiment (le palais du Parlement), qui abrite également le MNAC, Musée national d’art.

Le programme a été élaboré en collaboration entre les Instituts nationaux de l'Union européenne pour la Culture (EUNIC) et la Chinese National Academy of Arts (CNAA). Le thème retenu était "la place de l’artiste dans la gestion et la création de l’espace public".

 

Le 6ème Dialogue a été organisé sous forme de conférences et les sujets abordés ont été:

  • le rôle des artistes dans l’animation de l’espace public,
  • la valeur (économique, culturelle et sociale) des artistes dans la conception et la gestion des espaces publics,
  • l’implication des artistes dans la création de villes durables,
  • l’imagination de la ville du futur par les artistes.

 

La conférence traditionnelle avec la CNAA était doublée du rassemblement à Bucarest d’artistes chinois choisis par les membres d’EUNIC et ayant séjourné en résidence.

 

L’architecte-artiste visionnaire Luc Schuiten représentait Wallonie-Bruxelles International. A cette occasion, il a présenté la notion de "Cité végétale". Luc Schuiten avait apporté une oeuvre représentant la ville de Shanghaï, évoluant de 2000 à 2100. Celle-ci sera exposée dans la bibliothèque de la CNAA à Beijing.

 

WBI a invité, en marge du 6è Dialogue, une artiste chinoise en résidence. Il s'agit de LI Jingyan, professeure de la XAFA (Académie des arts de Xi’An),spécialiste en images numériques et partenaires de Technocité et Fishing Cactus pour la coproduction d’un jeu vidéo destiné à Mons 2015.

 

Le but du Dialogue est d'étendre les relations culturelles existantes et les activités d'échanges bilatéraux dans des partenariats structurés et des réflexions communes sur des défis communs entre l'Europe et la Chine.

 

En outre, Benoît Rutten, notre délégué à Bucarest qui préside le pôle EUNIC de cette ville, a fait coïncider son Festival annuel de BD avec le 6D en l’organisant dans le même bâtiment (le palais du Parlement), qui abrite également le MNAC, Musée national d’art.

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La délégation congolaise à Bruxelles (c) J. Van Belle - WBI

Christian Carette, Inspecteur général à Wallonie-Bruxelles International (WBI) et Albert-Raphaël Mondonga-O-Batobandelye, Secrétaire général à la Coopération internationale du Ministère congolais des Affaires étrangères, Coopération et Francophonie, ont signé le 22 octobre 2014 le nouveau Programme triennal de coopération 2015-2017 entre la République Démocratique du Congo, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Wallonie et la COCOF.

 

Lors de l’ouverture la réunion de travail (Commission mixte), les deux Chefs de délégation ont voulu souligner la dynamique du partenariat, qui a permis une évaluation très positive du programme précédent et l’élaboration de ce nouveau programme.

 

Une vingtaine de projets ont dès lors été retenus et ce, dans les quatre secteurs prioritaires :

  • L’éducation et la formation professionnelle, notamment à la faveur du Centre de documentation de l’Enseignement supérieur, universitaire et de la recherche de Kinshasa (CEDESURK) et de l'Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM).
  • L’agro-alimentaire et le développement économique au bénéfice, entre autres, du Centre agronomique et vétérinaire tropical de Kinshasa (CAVTK) mais aussi de la production et de l’exportation du café et du renforcement des micro-entrepreneurs au Kivu, de l’amélioration de la production, de la sécurité alimentaire et du revenu de l’agriculture familiale dans le Bas-Congo et le Katanga. Ces programmes seront menés en étroite synergie avec l’APEFE qui œuvre dans les mêmes domaines et dans les mêmes aires géographiques.
  • La culture, principalement avec l’ambition de soutenir la consolidation d’institutions de formation ainsi que des structures de création et de diffusion culturelles.
  • La gouvernance, au travers du soutien à des initiatives de la société civile en faveur du débat démocratique au sein du processus électoral à venir. Les populations féminines et jeunes seront au cœur de ces initiatives.

 

La Commission Communautaire Française de la Région de Bruxelles-Capitale (COCOF) interviendra également dans l’appui à l’intégration socio-économique des femmes et dans le secteur de l’éducation.

 

Le Ministre de l’Agriculture, Pêche, Elevage et Développement durable de la Province du Katanga a participé, comme observateur, aux travaux de la Commission mixte permanente.

Christian Carette, Inspecteur général à Wallonie-Bruxelles International (WBI) et Albert-Raphaël Mondonga-O-Batobandelye, Secrétaire général à la Coopération internationale du Ministère congolais des Affaires étrangères, Coopération et Francophonie, ont signé le 22 octobre 2014 le nouveau Programme triennal de coopération 2015-2017 entre la République Démocratique du Congo, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Wallonie et la COCOF.

 

Lors de l’ouverture la réunion de travail (Commission mixte), les deux Chefs de délégation ont voulu souligner la dynamique du partenariat, qui a permis une évaluation très positive du programme précédent et l’élaboration de ce nouveau programme.

 

Une vingtaine de projets ont dès lors été retenus et ce, dans les quatre secteurs prioritaires :

  • L’éducation et la formation professionnelle, notamment à la faveur du Centre de documentation de l’Enseignement supérieur, universitaire et de la recherche de Kinshasa (CEDESURK) et de l'Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM).
  • L’agro-alimentaire et le développement économique au bénéfice, entre autres, du Centre agronomique et vétérinaire tropical de Kinshasa (CAVTK) mais aussi de la production et de l’exportation du café et du renforcement des micro-entrepreneurs au Kivu, de l’amélioration de la production, de la sécurité alimentaire et du revenu de l’agriculture familiale dans le Bas-Congo et le Katanga. Ces programmes seront menés en étroite synergie avec l’APEFE qui œuvre dans les mêmes domaines et dans les mêmes aires géographiques.
  • La culture, principalement avec l’ambition de soutenir la consolidation d’institutions de formation ainsi que des structures de création et de diffusion culturelles.
  • La gouvernance, au travers du soutien à des initiatives de la société civile en faveur du débat démocratique au sein du processus électoral à venir. Les populations féminines et jeunes seront au cœur de ces initiatives.

 

La Commission Communautaire Française de la Région de Bruxelles-Capitale (COCOF) interviendra également dans l’appui à l’intégration socio-économique des femmes et dans le secteur de l’éducation.

 

Le Ministre de l’Agriculture, Pêche, Elevage et Développement durable de la Province du Katanga a participé, comme observateur, aux travaux de la Commission mixte permanente.

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Copyright J. Van Belle

L’Allemagne est l’un des principaux partenaires européens de la Belgique en général et de la Wallonie en particulier. Partant de ce constat, l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne à Bruxelles suscite depuis quatre ans déjà l’organisation d’une "Année allemande" dans les universités francophones du pays. Cette initiative est l’occasion d’identifier les intérêts mutuels et de jeter les bases de collaborations futures. En 2014, cette manifestation s'est déroulée à l’Université de Namur et l’un des axes prioritaires était le développement des collaborations scientifiques.

 

Dans ce cadre, Wallonie-Bruxelles International, par l’intermédiaire de son Agent de Liaison Scientifique pour l’Allemagne, a organisé conjointement avec l’Administration de la recherche de l’Université de Namur, un séminaire sur les nanotechnologies. La valorisation et la promotion du renforcement des partenariats technologiques et d’innovation étant au centre de la démarche organisationnelle.

 

Cette journée d’étude a pu bénéficier du support de tous les opérateurs de la recherche et de l’innovation wallons actifs dans le domaine dont la Direction générale opérationnelle de l’Emploi, de l’Economie et de la Recherche (DGO6), le NCP-Wallonie, les pôles de compétitivité GREENWIN et MECATECH, ainsi que le cluster TWEED.

 

L’objectif principal du séminaire était de donner l’opportunité aux scientifiques et aux industriels wallons et allemands d’échanger des idées et d’initier des premiers contacts pour la mise en place de futurs consortia susceptibles de répondre aux appels du Programme-cadre européen "Horizon 2020".

 

Les thématiques abordées lors de cette journée correspondaient aux domaines d’excellence présents en Wallonie, et plus particulièrement à l’Université de Namur: revêtement des surfaces, graphène, modélisation, fonctionnalisation et caractérisation des surfaces, chimie supramoléculaire et matériaux organiques, électrochimie et matériaux composites, les nanomatériaux hiérarchiques/catalyse et nanotoxicologie.

 

"Les nanotechnologies sont une des 6 technologies génériques clés (Key Enabling Technologies) mis en avant par la Commission européenne afin de renforcer les compétences de nos entreprises sur le marché mondial", souligne Mathieu Quintyn, l’Agent de Liaison Scientifique pour l’Allemagne. "Il était donc normal d’associer toutes les parties prenantes en Wallonie afin  de répondre de la meilleure manière qui soit aux besoins de nos opérateurs  et d’attirer les meilleurs représentants allemands en la matière".

 

Du côté allemand, le panel des intervenants était de haut niveau et recouvrait toute la chaîne de valeur:

  • Trois universités d’excellence: Ludwig Maximiliaan Universität (Munich), Friedrich Alexander Universität (Erlangen), Université de Tuebingen,
  • L’Institut fédéral de Recherche pour la gestion des risques (Berlin), 
  • Un centre de recherche appliquée: le Fraunhofer IST,
  • Une spin-off issue de l’Université technologique d’Aix-la-Chapelle,
  • Une entreprise multinationale: BASF.

 

Du côté wallon, le séminaire a pu bénéficier, outre les chercheurs de l’Université de Namur, de la présence de 7 centres de recherche appliquée (SIRRIS, MATERIA NOVA, CERTECH, CRM Group, CORI, CENTEXBEL et CRIBC-INISMa), de 3 grandes entreprises (GSK, SOLVAY, PRAYON) et d’une dizaine de PMEs.

 

Au total, ce sont plus d’une soixantaine de participants qui auront pu échanger et partager leurs expertises dans le cadre de cet événement. Grâce à l’aide efficace de tous les organisateurs, la journée du 16 octobre a laissé entrevoir de belles perspectives de collaborations sur le court, moyen et long terme. Des accords de coopérations sont actuellement en négociation et les contacts qui s’y sont nouées semblent être des plus profitables.

 

Contact WBI: Mathieu Quintyn - m.quintyn@wbi.be

L’Allemagne est l’un des principaux partenaires européens de la Belgique en général et de la Wallonie en particulier. Partant de ce constat, l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne à Bruxelles suscite depuis quatre ans déjà l’organisation d’une "Année allemande" dans les universités francophones du pays. Cette initiative est l’occasion d’identifier les intérêts mutuels et de jeter les bases de collaborations futures. En 2014, cette manifestation s'est déroulée à l’Université de Namur et l’un des axes prioritaires était le développement des collaborations scientifiques.

 

Dans ce cadre, Wallonie-Bruxelles International, par l’intermédiaire de son Agent de Liaison Scientifique pour l’Allemagne, a organisé conjointement avec l’Administration de la recherche de l’Université de Namur, un séminaire sur les nanotechnologies. La valorisation et la promotion du renforcement des partenariats technologiques et d’innovation étant au centre de la démarche organisationnelle.

 

Cette journée d’étude a pu bénéficier du support de tous les opérateurs de la recherche et de l’innovation wallons actifs dans le domaine dont la Direction générale opérationnelle de l’Emploi, de l’Economie et de la Recherche (DGO6), le NCP-Wallonie, les pôles de compétitivité GREENWIN et MECATECH, ainsi que le cluster TWEED.

 

L’objectif principal du séminaire était de donner l’opportunité aux scientifiques et aux industriels wallons et allemands d’échanger des idées et d’initier des premiers contacts pour la mise en place de futurs consortia susceptibles de répondre aux appels du Programme-cadre européen "Horizon 2020".

 

Les thématiques abordées lors de cette journée correspondaient aux domaines d’excellence présents en Wallonie, et plus particulièrement à l’Université de Namur: revêtement des surfaces, graphène, modélisation, fonctionnalisation et caractérisation des surfaces, chimie supramoléculaire et matériaux organiques, électrochimie et matériaux composites, les nanomatériaux hiérarchiques/catalyse et nanotoxicologie.

 

"Les nanotechnologies sont une des 6 technologies génériques clés (Key Enabling Technologies) mis en avant par la Commission européenne afin de renforcer les compétences de nos entreprises sur le marché mondial", souligne Mathieu Quintyn, l’Agent de Liaison Scientifique pour l’Allemagne. "Il était donc normal d’associer toutes les parties prenantes en Wallonie afin  de répondre de la meilleure manière qui soit aux besoins de nos opérateurs  et d’attirer les meilleurs représentants allemands en la matière".

 

Du côté allemand, le panel des intervenants était de haut niveau et recouvrait toute la chaîne de valeur:

  • Trois universités d’excellence: Ludwig Maximiliaan Universität (Munich), Friedrich Alexander Universität (Erlangen), Université de Tuebingen,
  • L’Institut fédéral de Recherche pour la gestion des risques (Berlin), 
  • Un centre de recherche appliquée: le Fraunhofer IST,
  • Une spin-off issue de l’Université technologique d’Aix-la-Chapelle,
  • Une entreprise multinationale: BASF.

 

Du côté wallon, le séminaire a pu bénéficier, outre les chercheurs de l’Université de Namur, de la présence de 7 centres de recherche appliquée (SIRRIS, MATERIA NOVA, CERTECH, CRM Group, CORI, CENTEXBEL et CRIBC-INISMa), de 3 grandes entreprises (GSK, SOLVAY, PRAYON) et d’une dizaine de PMEs.

 

Au total, ce sont plus d’une soixantaine de participants qui auront pu échanger et partager leurs expertises dans le cadre de cet événement. Grâce à l’aide efficace de tous les organisateurs, la journée du 16 octobre a laissé entrevoir de belles perspectives de collaborations sur le court, moyen et long terme. Des accords de coopérations sont actuellement en négociation et les contacts qui s’y sont nouées semblent être des plus profitables.

 

Contact WBI: Mathieu Quintyn - m.quintyn@wbi.be

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L’objectif de ce projet était de mieux faire connaître la Wallonie et Bruxelles auprès d’une vingtaine de jeunes néerlandais sélectionnés dans les secteurs politique, économique et commercial, administratif, culturel et éducatif.

 

Même si nos pays sont voisins et également proches dans leur histoire, leur culture et leur tradition, force est de constater que notre connaissance mutuelle est encore insuffisante. Dans ce contexte, il est dès lors important de présenter aux futurs responsables néerlandais une Wallonie qui bouge, qui change, qui innove et qui crée !

 

D’où l’idée de permettre à ces jeunes responsables politiques, entrepreneurs, cadres, experts néerlandais de rencontrer certains des acteurs du changement wallon et bruxellois. Ils ont ainsi visité notamment nos pôles économiques et de recherche à Louvain-la-Neuve et à Charleroi, le Musée Hergé ou encore le projet "Mons 2015".

 

Ils ont été reçus par le Président et les Membres du Bureau du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et par le Ministre-Président du gouvernement wallon. Ils ont fait connaissance avec nos institutions et en particulier avec nos administrations actives sur la scène internationale dont Wallonie-Bruxelles International et l’AWEx, sans oublier les sociétés wallonnes conviées à deux événements de réseautage.

 

Leur programme était dense et varié non seulement en ce qui concerne les lieux visités (Bruxelles, Namur, Charleroi, Mons), mais également au vu des thèmes abordés (économie, recherche, innovation, culture, enseignement universitaire).

 

L’objectif de ce projet était de mieux faire connaître la Wallonie et Bruxelles auprès d’une vingtaine de jeunes néerlandais sélectionnés dans les secteurs politique, économique et commercial, administratif, culturel et éducatif.

 

Même si nos pays sont voisins et également proches dans leur histoire, leur culture et leur tradition, force est de constater que notre connaissance mutuelle est encore insuffisante. Dans ce contexte, il est dès lors important de présenter aux futurs responsables néerlandais une Wallonie qui bouge, qui change, qui innove et qui crée !

 

D’où l’idée de permettre à ces jeunes responsables politiques, entrepreneurs, cadres, experts néerlandais de rencontrer certains des acteurs du changement wallon et bruxellois. Ils ont ainsi visité notamment nos pôles économiques et de recherche à Louvain-la-Neuve et à Charleroi, le Musée Hergé ou encore le projet "Mons 2015".

 

Ils ont été reçus par le Président et les Membres du Bureau du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et par le Ministre-Président du gouvernement wallon. Ils ont fait connaissance avec nos institutions et en particulier avec nos administrations actives sur la scène internationale dont Wallonie-Bruxelles International et l’AWEx, sans oublier les sociétés wallonnes conviées à deux événements de réseautage.

 

Leur programme était dense et varié non seulement en ce qui concerne les lieux visités (Bruxelles, Namur, Charleroi, Mons), mais également au vu des thèmes abordés (économie, recherche, innovation, culture, enseignement universitaire).

 

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(c) J. Van Belle - WBI

L'effervescence du festival ne semble pas avoir de prise sur lui. Dans le jardin de la Manufacture, le jeune metteur en scène est ponctuel au rendez-vous. Un peu de fatigue, malgré tout, car les derniers jours ont été rudes. Le "In" d'Avignon, cela ne s'improvise pas. Jusqu'au dernier moment, il faut ajuster la scénographie, synchroniser les projections, revoir les textes mêmes, en phase avec les inquiétudes profondes de la profession. "Je suis travailleur, reconnaît-il dans un sourire, tout en douceur. C'est aussi un défaut, car je n'arrête pas, et je devrais. Parce que je parle de rapport au temps qui se perd. Or moi, je suis enfermé dans ma salle noire, comme certains des personnages que je mets en scène..."

 

L'attitude contraste avec le message: les mises en scène de Fabrice Murgia sont mues par la colère. Il s'agit de crier contre la perte de sensibilité, "dans un monde où les gens ont l'impression d'être libres, mais où ils sont très seuls, parce que dans une culture qui crée des écarts entre les individus. Il ne s'agit même pas de parler du monde libéral. Plutôt de dresser un état des lieux de la sensibilité."

 

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Des professeurs éclairés

L'envie de jeu, d'écriture et de plateau théâtral est née sous l'impulsion de professeurs éclairés. L'idée d'en faire un métier, c'est au Conservatoire de Liège que cela se décide. "Devenir metteur en scène, c'est parce qu'on n'est pas assez à sa place, dans la narration, comme acteur. Il y a au départ une sorte de frustration. A priori, j'aime raconter des histoires..."

 

L'aîné des Murgia - son frère David a suivi son exemple en choisissant la voie du jeu d'acteur - reconnaît pleinement son appartenance à l'école liégeoise, sa filiation au professeur Delcuvellerie: "Il y a un lien de paternité très fort avec le Groupov, par exemple, même si nous faisons un théâtre très différent". Aucune étroitesse dans cette filiation-là. "Les différentes écoles sont faites pour se rencontrer."

 

Intéressé par l'anthropologie, le metteur en scène explique ses créations comme "une envie de témoigner du monde, de se rendre publiquement utile". Politique? "On ne peut parler que de théâtre politique, quoi qu'on fasse..."

 

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Porteur de mémoire

Le travail de Fabrice Murgia est riche aussi de l'histoire familiale, celle de l'immigration. Un père italien, une mère espagnole: Notre peur de n'être est traversée par les récits des grands-parents, porteurs d'une mémoire et de beaucoup d'espoirs. Les "noeuds identitaires" au niveau familial, mais aussi national, nourrissent sont écriture. "C'est important de travailler dans le monde entier à partir de Bruxelles, explique-t-il. Considérer que les artistes sont des ambassadeurs, c'est important. Dans une démocratie, il faut une opposition. Obligatoirement. Nous posons des questions que nous mettons sur la place publique. Aller dans le monde pour chercher des questions et les renvoyer chez nous, c'est nous parler de notre futur."

 

Telle est bien la démarche du projet Children of Nowhere (Ghost Road 2), en construction dans le cadre de Mons 2015. "Il s'agit de partir dans le désert de l'Atacama, au Chili, pour s'interroger sur la destruction de la collectivité. Quand les êtres humains commencent à ne plus se reconnaître les uns les autres parce qu'ils appartiennent à des mondes différents, c'est quelque chose de très inquiétant..."

 

La dimension de la colère n'est manifestement pas près de quitter les créations de Fabrice Murgia. Même si le metteur en scène assume avec une apparente tranquillité une certaine forme d'assagissement: "Plus mon fils grandit, plus j'ai envie de terminer sur des notes d'optimisme."

 

 

 

Vous souhaitez être aidé par WBI pour une expérience similaire? Consultez notre offre de service Participer à une manifestation à l'étranger.

 

Cet article est tiré de la Revue W+B 125, à laquelle vous pouvez vous abonner gratuitement.

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L'effervescence du festival ne semble pas avoir de prise sur lui. Dans le jardin de la Manufacture, le jeune metteur en scène est ponctuel au rendez-vous. Un peu de fatigue, malgré tout, car les derniers jours ont été rudes. Le "In" d'Avignon, cela ne s'improvise pas. Jusqu'au dernier moment, il faut ajuster la scénographie, synchroniser les projections, revoir les textes mêmes, en phase avec les inquiétudes profondes de la profession. "Je suis travailleur, reconnaît-il dans un sourire, tout en douceur. C'est aussi un défaut, car je n'arrête pas, et je devrais. Parce que je parle de rapport au temps qui se perd. Or moi, je suis enfermé dans ma salle noire, comme certains des personnages que je mets en scène..."

 

L'attitude contraste avec le message: les mises en scène de Fabrice Murgia sont mues par la colère. Il s'agit de crier contre la perte de sensibilité, "dans un monde où les gens ont l'impression d'être libres, mais où ils sont très seuls, parce que dans une culture qui crée des écarts entre les individus. Il ne s'agit même pas de parler du monde libéral. Plutôt de dresser un état des lieux de la sensibilité."

 

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Des professeurs éclairés

L'envie de jeu, d'écriture et de plateau théâtral est née sous l'impulsion de professeurs éclairés. L'idée d'en faire un métier, c'est au Conservatoire de Liège que cela se décide. "Devenir metteur en scène, c'est parce qu'on n'est pas assez à sa place, dans la narration, comme acteur. Il y a au départ une sorte de frustration. A priori, j'aime raconter des histoires..."

 

L'aîné des Murgia - son frère David a suivi son exemple en choisissant la voie du jeu d'acteur - reconnaît pleinement son appartenance à l'école liégeoise, sa filiation au professeur Delcuvellerie: "Il y a un lien de paternité très fort avec le Groupov, par exemple, même si nous faisons un théâtre très différent". Aucune étroitesse dans cette filiation-là. "Les différentes écoles sont faites pour se rencontrer."

 

Intéressé par l'anthropologie, le metteur en scène explique ses créations comme "une envie de témoigner du monde, de se rendre publiquement utile". Politique? "On ne peut parler que de théâtre politique, quoi qu'on fasse..."

 

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Porteur de mémoire

Le travail de Fabrice Murgia est riche aussi de l'histoire familiale, celle de l'immigration. Un père italien, une mère espagnole: Notre peur de n'être est traversée par les récits des grands-parents, porteurs d'une mémoire et de beaucoup d'espoirs. Les "noeuds identitaires" au niveau familial, mais aussi national, nourrissent sont écriture. "C'est important de travailler dans le monde entier à partir de Bruxelles, explique-t-il. Considérer que les artistes sont des ambassadeurs, c'est important. Dans une démocratie, il faut une opposition. Obligatoirement. Nous posons des questions que nous mettons sur la place publique. Aller dans le monde pour chercher des questions et les renvoyer chez nous, c'est nous parler de notre futur."

 

Telle est bien la démarche du projet Children of Nowhere (Ghost Road 2), en construction dans le cadre de Mons 2015. "Il s'agit de partir dans le désert de l'Atacama, au Chili, pour s'interroger sur la destruction de la collectivité. Quand les êtres humains commencent à ne plus se reconnaître les uns les autres parce qu'ils appartiennent à des mondes différents, c'est quelque chose de très inquiétant..."

 

La dimension de la colère n'est manifestement pas près de quitter les créations de Fabrice Murgia. Même si le metteur en scène assume avec une apparente tranquillité une certaine forme d'assagissement: "Plus mon fils grandit, plus j'ai envie de terminer sur des notes d'optimisme."

 

 

 

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Rudy Demotte, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et Nguyen Tan Dung, Premier Ministre Vietnamien (c) Geoffroy Libert

Dans le cadre d'un voyage en Europe, Mr Nguyen Tan Dung, Premier Ministre Vietnamien, était ce lundi à Bruxelles. Il a tenu à rencontrer les autorités politiques belges, tant fédérales que régionales.

Le Premier Ministre, accompagné d'une délégation vietnamienne, est arrivé dimanche et a rencontré la communauté vietnamienne de Belgique à l'Ambassade du Vietnam. Lundi, après avoir rencontré les autorités communales, fédérales et européennes, c'est au tour de Rudy Demotte, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, d'avoir une entrevue avec le Premier Ministre vietnamien.

 

Le Vietnam est un pays prioritaire de la coopération de Wallonie-Bruxelles. L’Accord de coopération entre, d’une part, le Gouvernement de la République Socialiste du Vietnam et, d’autre part, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Wallonie et la Cocof date de 2002.

 

Pour rappel, la coopération de WBI et de l'Awex avec le Vietnam s’établit depuis une vingtaine d’année. La Délégation Wallonie-Bruxelles fut implantée en 1996 et un bureau AWEX est installé à Ho Chi Minh ville. La dernière CMP couvrant les projets issus du programme de travail de coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Vietnam porte sur la période 2013-2015. Elle reprend les domaines suivants: l'enseignement supérieur et universitaire, la culture, la santé, les médias, la recherche appliquée, entre autres choses.

La prochaine commission mixte aura lieu en novembre 2015 à Hanoi.

 

 

Plus tôt dans le mois, Rudy Demotte avait reçu, dans le cadre d'un programme de travail de WBI avec le Vietnam, deux stagiaires en formation dans des restaurants de Tournai. Ce programme de travail comprend deux volets:

  • tout d'abord une formation de deux semaines au Vietnam par des professionnels de la restauration, pour des personnes sélectionnées par la "Maison des Hôtes du gouvernement vietnamien", afin de renforcer leurs compétences en cuisine et art de la table, dans une approche de fusion entre les deux cultures
  • ensuite, et c'est ce qui nous occupe, l'accueil de deux cuisiniers de cette "Maison des Hôtes" par des restaurateurs de la région de Tournai, pour leur permettre de se perfectionner dans l'art de la cuisine belge

 

 

Dans le cadre d'un voyage en Europe, Mr Nguyen Tan Dung, Premier Ministre Vietnamien, était ce lundi à Bruxelles. Il a tenu à rencontrer les autorités politiques belges, tant fédérales que régionales.

Le Premier Ministre, accompagné d'une délégation vietnamienne, est arrivé dimanche et a rencontré la communauté vietnamienne de Belgique à l'Ambassade du Vietnam. Lundi, après avoir rencontré les autorités communales, fédérales et européennes, c'est au tour de Rudy Demotte, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, d'avoir une entrevue avec le Premier Ministre vietnamien.

 

Le Vietnam est un pays prioritaire de la coopération de Wallonie-Bruxelles. L’Accord de coopération entre, d’une part, le Gouvernement de la République Socialiste du Vietnam et, d’autre part, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Wallonie et la Cocof date de 2002.

 

Pour rappel, la coopération de WBI et de l'Awex avec le Vietnam s’établit depuis une vingtaine d’année. La Délégation Wallonie-Bruxelles fut implantée en 1996 et un bureau AWEX est installé à Ho Chi Minh ville. La dernière CMP couvrant les projets issus du programme de travail de coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Vietnam porte sur la période 2013-2015. Elle reprend les domaines suivants: l'enseignement supérieur et universitaire, la culture, la santé, les médias, la recherche appliquée, entre autres choses.

La prochaine commission mixte aura lieu en novembre 2015 à Hanoi.

 

 

Plus tôt dans le mois, Rudy Demotte avait reçu, dans le cadre d'un programme de travail de WBI avec le Vietnam, deux stagiaires en formation dans des restaurants de Tournai. Ce programme de travail comprend deux volets:

  • tout d'abord une formation de deux semaines au Vietnam par des professionnels de la restauration, pour des personnes sélectionnées par la "Maison des Hôtes du gouvernement vietnamien", afin de renforcer leurs compétences en cuisine et art de la table, dans une approche de fusion entre les deux cultures
  • ensuite, et c'est ce qui nous occupe, l'accueil de deux cuisiniers de cette "Maison des Hôtes" par des restaurateurs de la région de Tournai, pour leur permettre de se perfectionner dans l'art de la cuisine belge

 

 

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Copyright Adi Marineci

La 9ème édition du Festival du film d’animation Anim’est, qui a eu lieu du 3 au 12 octobre à Bucarest, s’est clôturée.

 

Le Trophée Anim’est est été décerné au film d’animation "Poils" de Delphine Hermans. Il a été remarqué pour "la vision drôle et féminine sur la sexualité et la séduction, avec une esthétique fraîche, dans le style de la bande dessinée indépendante".

 

Le Prix du Public, remis à un court métrage du programme Animash, est également allé à la Belgique ! "Oh My Dog!", une production de la réalisatrice Chloé Alliez, qui parle d’une compétition en force et talent des plus beaux chiens, a été également primé cette année à Stuttgart et Shorts Shorts.
 

 

 

La 9ème édition du Festival du film d’animation Anim’est, qui a eu lieu du 3 au 12 octobre à Bucarest, s’est clôturée.

 

Le Trophée Anim’est est été décerné au film d’animation "Poils" de Delphine Hermans. Il a été remarqué pour "la vision drôle et féminine sur la sexualité et la séduction, avec une esthétique fraîche, dans le style de la bande dessinée indépendante".

 

Le Prix du Public, remis à un court métrage du programme Animash, est également allé à la Belgique ! "Oh My Dog!", une production de la réalisatrice Chloé Alliez, qui parle d’une compétition en force et talent des plus beaux chiens, a été également primé cette année à Stuttgart et Shorts Shorts.
 

 

 

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Wallonie-Bruxelles International propose différents programmes de formation à l’étranger. Le guide 2015-2016 donne accès à l’information sur les études, la formation, la recherche, la spécialisation ou encore l’enseignement dans les pays partenaires de Wallonie-Bruxelles.

Chaque année, plus de 3500 jeunes de Wallonie-Bruxelles bénéficient d’une bourse ou d’un programme d’échange.

Les possibilités offertes sont nombreuses. Outre les programmes proposés dans le cadre d’accords conclus avec une trentaine de pays, le guide "Etudier ou enseigner à l’étranger" regroupe aussi les formations à l’international qui sont organisées par le Bureau International Jeunesse (BIJ) ainsi que d’autres institutions telles l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) ou l’Agence Wallonne à l’Exportation (AWEX). Les offres de formation à l’initiative des organisations internationales, telle l’Union européenne, figurent également dans le guide.

Le guide est disponible sur demande, au 02/421 82 05 ou via Brigitte Quintart, ainsi qu’auprès des institutions d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 

 

Wallonie-Bruxelles International propose différents programmes de formation à l’étranger. Le guide 2015-2016 donne accès à l’information sur les études, la formation, la recherche, la spécialisation ou encore l’enseignement dans les pays partenaires de Wallonie-Bruxelles.

Chaque année, plus de 3500 jeunes de Wallonie-Bruxelles bénéficient d’une bourse ou d’un programme d’échange.

Les possibilités offertes sont nombreuses. Outre les programmes proposés dans le cadre d’accords conclus avec une trentaine de pays, le guide "Etudier ou enseigner à l’étranger" regroupe aussi les formations à l’international qui sont organisées par le Bureau International Jeunesse (BIJ) ainsi que d’autres institutions telles l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) ou l’Agence Wallonne à l’Exportation (AWEX). Les offres de formation à l’initiative des organisations internationales, telle l’Union européenne, figurent également dans le guide.

Le guide est disponible sur demande, au 02/421 82 05 ou via Brigitte Quintart, ainsi qu’auprès des institutions d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 

 

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Trophées francophones du cinéma 2014


En avant‐première du XVe Sommet de la Francophonie Les nominations des Trophées Francophones du Cinéma 2014 ont été dévoilées le 22 septembre 2014 sur TV5 Monde. Tous les films finalistes seront projetés à l’Institut Français de Dakar du 6 au 15 octobre 2014.


Rappelons que 34 longs métrages et 12 courts métrages en provenance de 20 pays différents avaient été soumis aux membres de l’Académie francophone du cinéma. À l’issue de ce premier tour de vote, les minations se sont réparties sur 22 longs métrages et 5 courts métrages en provenance de tous les horizons de la Francophonie.

 


Tous ces films sont projetés à l’Institut Français de Dakar, du 6 au 15 octobre 2014. "L’ensemble des nominations représente un palmarès éloquent et très diversifié qui témoigne de la richesse et de la créativité du cinéma francophone" a déclaré Henry Welsh, le président de l’ATFCiné, qui a ajouté "16 pays sont représentés dans ces nominations et je me réjouis tout particulièrement que les films provenant du continent africain soient en tête du nombre de nominations, avec 22 nominations réparties sur 13 films représentant 7 pays".


Les 10 lauréat(e)s distingué(e)s à l’issue du second tour de vote ont été dévoilé lors de l’émission spéciale de remise des Trophées Francophones du Cinéma, présentée par Michel Drucker et diffusée le 3 novembre sur l’ensemble du réseau de TV5Monde.

 

 

 

 

 

 


Contact presse : Medias@trophees‐francophones.org
 

Trophées francophones du cinéma 2014


En avant‐première du XVe Sommet de la Francophonie Les nominations des Trophées Francophones du Cinéma 2014 ont été dévoilées le 22 septembre 2014 sur TV5 Monde. Tous les films finalistes seront projetés à l’Institut Français de Dakar du 6 au 15 octobre 2014.


Rappelons que 34 longs métrages et 12 courts métrages en provenance de 20 pays différents avaient été soumis aux membres de l’Académie francophone du cinéma. À l’issue de ce premier tour de vote, les minations se sont réparties sur 22 longs métrages et 5 courts métrages en provenance de tous les horizons de la Francophonie.

 


Tous ces films sont projetés à l’Institut Français de Dakar, du 6 au 15 octobre 2014. "L’ensemble des nominations représente un palmarès éloquent et très diversifié qui témoigne de la richesse et de la créativité du cinéma francophone" a déclaré Henry Welsh, le président de l’ATFCiné, qui a ajouté "16 pays sont représentés dans ces nominations et je me réjouis tout particulièrement que les films provenant du continent africain soient en tête du nombre de nominations, avec 22 nominations réparties sur 13 films représentant 7 pays".


Les 10 lauréat(e)s distingué(e)s à l’issue du second tour de vote ont été dévoilé lors de l’émission spéciale de remise des Trophées Francophones du Cinéma, présentée par Michel Drucker et diffusée le 3 novembre sur l’ensemble du réseau de TV5Monde.

 

 

 

 

 

 


Contact presse : Medias@trophees‐francophones.org
 

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(c) J. Van Belle - WBI

Si Fabrice Murgia a porté haut nos couleurs dans le In, bon nombre d'autres compagnies ont pu démontrer, dans le Off, toute l'étendue de leur talent. Le Théâtre des Doms - la vitrine Sud de la création théâtrale de Wallonie-Bruxelles - a, pour sa part, connu une saison et une visibilité exceptionnelles, propices à la mise en marché de nos compagnies. Petit tour d'horizon.

 

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Dans le chaudron d'Avignon

Malgré l'adversité - orages à répétition, menaces de grève -, le vénérable festival et son pendant pléthorique le Off ont bouillonné avec ardeur. Avec une présence remarquée des artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qu'aimante toujours la cité des papes.

 

Le souvenir de 2003 pesait sur les esprits quand, dès le printemps, la réforme annoncée du régime d'assurance-chômage pour les travailleurs intermittents - donc ceux du spectacle - incita ceux-ci à se liguer, résister et faire front. Le Festival d'Avignon 2014 allait-il être annulé, comme onze ans plus tôt, lorsque la Compagnie Arsenic, programmée dans le In, avait dû rentrer au pays?

 

Le premier festival d'Olivier Py, et 68ème du nom, s'il fut chahuté par les grèves et les orages, a bien eu lieu. Soulagement général. Et particulier, car la Fédération Wallonie-Bruxelles y présentait la création de Fabrice Murgia Notre peur de n'être (Compagnie Artara), une parmi d'autres coproductions du Théâtre National à l'affiche du In.

 

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In et Off ensemble

A l'issue de la première, le 21 juillet au gymnase Aubanel, le jeune metteur en scène belge francophone convia sur le plateau ses nombreux compatriotes présents à Avignon, In et Off confondus. Comédiens, metteurs en scène, régisseurs, danseurs, chorégraphes..., ensemble, titulaires - ou non - du statut d'artiste en Fédération Wallonie-Bruxelles, ils affirmèrent leur solidarité envers la résistance organisée des intermittents du spectacle français. Une mobilisation remarquée.

 

Autant que furent remarqués moult projets estampillés "WB" présentés au festival cette année. Avec bien sûr en tête de pont la "vitrine Sud de la création contemporaine en Belgique francophone", alias le Théâtre des Doms.

 

La directrice Isabelle Jans et son équipe poursuivent la mission élaborée dès la fondation du lieu en 2002: contribuer au rayonnement de "nos" artistes, dans l'ensemble des disciplines scéniques, par la promotion et la diffusion de leurs projets. Recevant plus de 100 candidatures (140 cette année) parmi lesquelles ils sélectionnent 9 spectacles emblématiques, singuliers dans leurs propositions et formant un tout cohérent, les Doms sont devenus en Avignon une scène de référence. Et leur réputation un sésame, souvent, pour ceux qui s'y produisent.

 

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Sans concession

Dans le bilan de leur 13ème festival, les Doms s'affirment "heureux de constater que l'on peut plaire avec des spectacles riches de sens pour une programmation sans concession". La fréquentation, en hausse d'une quinzaine de pourcents,et la curiosité des professionnels, font que "les compagnies rentrent avec un beau potentiel de tournées à concrétiser". "En dix ans, les compagnies programmées ont pu signer environ 3750 représentations suite à leur passage aux Doms", relève la directrice, non sans fierté.

 

Du théâtre pur (le glaçant Blackbird de David Harrower par le Collectif Impakt, le pluvieux et décalé Et avec sa queue, il frappe! de Thomas Gunzig interprété par Alexendre Trocki) à la danse en dérapage (Mas-sacre de Maria Clara Villa-Lobos), des marionnettes tout public (Silence du Night Shop Théâtre) à la science-fiction bricolée (l'hilarant System Failure de Leslie Mannès), jusqu'au cirque (Solo Due par les Argonautes, Cordes d'Alexis Rouvre), au jeune public (Poids Plume de la Compagnie Alula) et à la musique (Kind of Pink - la face cachée de Pink Floyd par Philippe Laloy), le panel est large, à l'instar de la variété qui prévaut sur les scènes de Bruxelles et de Wallonie.

 

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Marché concurrentiel

Variée, la présence belge francophone l'est aussi ailleurs dans le Off. Où il s'agit de se faire une place parmi plus de 1300 spectacles à l'affiche cette année. Rude concurrence dans un univers où le moindre créneau de programmation se paie. Et sur un marché où les artistes espèrent - en reconnaissance, en contacts, voire en contrats et tournée futures - un retour sur investissement consenti, souvent considérable tant en énergie qu'en argent.

 

Nombreux sont ceux qui cependant ont sauté le pas et pris le chemin de la cité des papes cet été. On épinglera le Zoo Théâtre de Françoise Bloch avec le très recommandable et impertinent Money! (nominé dans la catégorie du Meilleur spectacle aux Prix de la Critique 2013-2014) à la Manufacture. On notera que s'y retrouvait à 18h25 le comédien Jérôme de Falloise, quelques heures après qu'il eut joué dans Blackbird aux Doms - et ainsi chaque jour. Même double régime sur le mode du "service coupé" pour Sébastien Jacobs, interprète avec Erika Zueneli du délicieux Tant'amati (nominé lui dans la catégorie du Meilleur spectacle de danse), pour quatre représentations à la Condition des Soies, en alternance avec d'autres pièces de la chorégraphe, et chaque soir aux Doms membre du quatuor de System Failure.

 

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Habitués et créations

Avignon a, parmi nos artistes et les structures qui les portent, ses habitués. La Charge du Rhinocéros, par exemple, présentait trois projets. Au Girasole, le déjà souvent salué Occident de Rémi De Vos, mis en scène par Frédéric Dussenne avec les formidables Philippe Jeusette et Valérie Bauchau (spectacle de l'Acteur et l'Ecrit, en partenariat avec le Rideau de Bruxelles). Mais aussi deux projets neufs: aux Ateliers d'Amphoux, en coproduction avec la Compagnie Belle de Nuit, la création de Lisbeths de Fabrice Melquiot, avec Isabelle Defossé et Georges Lini, ce dernier signant également la mise en scène. Dieudonné Niangouna avait été artiste associé au Festival d'Avignon 2013; de lui M'Appel Mohamed Ali est mis en scène par Jean-Baptiste Hamado Tiemtore et interprété par Etienne Minoungou - comédien du genre boxeur pour camper une bête de scène, et évoquer l'Afrique comme un choix et une fierté, et réfléchir sur la résistance, la foi en soi, la complémentarité des êtres, la collectivité, la combativité et le franchissement des limites. Ces nouveautés rejoindront nos scènes la saison prochaine.

 

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Chambre d'écho

Il y a les tracts, les spectacles de rue, les parades. Et le bouche à oreille, medium capital dans le Off. Ainsi, au creux de ses remparts, Avignon devient chambre d'écho. Notamment pour Promenade de santé de Nicolas Bedos, avec Charlie Dupont et Tania Garbarski, mis en scène par Hélène Theunissen, ou encore pour Kohlhaas d'après Kleist, proposé par l'Agora Theater aux spectateurs dès 13 ans. Succès incontestable depuis sa création en 2008 par la Compagnie Point Zéro, L'Ecole des ventriloques de Jodorowsky, mis en scène par Jean-Michel d'Hoop avec les marionnettes expressionnistes de Natacha Belova et de sacrés comédiens, peut ajouter à son palmarès un joli juillet 2014. Villeneuve en Scène, festival parallèle inclus dans le Off, accueillait, lui, les sortilèges forains des Baladins du Miroir jouant La Bonne âme du Se-Tchouan de Brecht.

 

Vivace et plurielle, la présence des artistes de Wallonie et de Bruxelles à Avignon ose tant la danse que le théâtre visuel, tant le cirque que la musique (avec entre autres Daniel Hélin et son Crépuscule des Idiots au Théâtre du Verbe fou). Des audaces et des efforts récompensés d'une belle reconnaissance.

 

 

 

Vous souhaitez être aidé par WBI pour une expérience similaire? Consultez notre offre de service Participer à une manifestation à l’étranger .

 

Cet article est tiré de la Revue W+B 125, à laquelle vous pouvez vous abonner gratuitement.

 

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Si Fabrice Murgia a porté haut nos couleurs dans le In, bon nombre d'autres compagnies ont pu démontrer, dans le Off, toute l'étendue de leur talent. Le Théâtre des Doms - la vitrine Sud de la création théâtrale de Wallonie-Bruxelles - a, pour sa part, connu une saison et une visibilité exceptionnelles, propices à la mise en marché de nos compagnies. Petit tour d'horizon.

 

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Malgré l'adversité - orages à répétition, menaces de grève -, le vénérable festival et son pendant pléthorique le Off ont bouillonné avec ardeur. Avec une présence remarquée des artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qu'aimante toujours la cité des papes.

 

Le souvenir de 2003 pesait sur les esprits quand, dès le printemps, la réforme annoncée du régime d'assurance-chômage pour les travailleurs intermittents - donc ceux du spectacle - incita ceux-ci à se liguer, résister et faire front. Le Festival d'Avignon 2014 allait-il être annulé, comme onze ans plus tôt, lorsque la Compagnie Arsenic, programmée dans le In, avait dû rentrer au pays?

 

Le premier festival d'Olivier Py, et 68ème du nom, s'il fut chahuté par les grèves et les orages, a bien eu lieu. Soulagement général. Et particulier, car la Fédération Wallonie-Bruxelles y présentait la création de Fabrice Murgia Notre peur de n'être (Compagnie Artara), une parmi d'autres coproductions du Théâtre National à l'affiche du In.

 

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In et Off ensemble

A l'issue de la première, le 21 juillet au gymnase Aubanel, le jeune metteur en scène belge francophone convia sur le plateau ses nombreux compatriotes présents à Avignon, In et Off confondus. Comédiens, metteurs en scène, régisseurs, danseurs, chorégraphes..., ensemble, titulaires - ou non - du statut d'artiste en Fédération Wallonie-Bruxelles, ils affirmèrent leur solidarité envers la résistance organisée des intermittents du spectacle français. Une mobilisation remarquée.

 

Autant que furent remarqués moult projets estampillés "WB" présentés au festival cette année. Avec bien sûr en tête de pont la "vitrine Sud de la création contemporaine en Belgique francophone", alias le Théâtre des Doms.

 

La directrice Isabelle Jans et son équipe poursuivent la mission élaborée dès la fondation du lieu en 2002: contribuer au rayonnement de "nos" artistes, dans l'ensemble des disciplines scéniques, par la promotion et la diffusion de leurs projets. Recevant plus de 100 candidatures (140 cette année) parmi lesquelles ils sélectionnent 9 spectacles emblématiques, singuliers dans leurs propositions et formant un tout cohérent, les Doms sont devenus en Avignon une scène de référence. Et leur réputation un sésame, souvent, pour ceux qui s'y produisent.

 

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Dans le bilan de leur 13ème festival, les Doms s'affirment "heureux de constater que l'on peut plaire avec des spectacles riches de sens pour une programmation sans concession". La fréquentation, en hausse d'une quinzaine de pourcents,et la curiosité des professionnels, font que "les compagnies rentrent avec un beau potentiel de tournées à concrétiser". "En dix ans, les compagnies programmées ont pu signer environ 3750 représentations suite à leur passage aux Doms", relève la directrice, non sans fierté.

 

Du théâtre pur (le glaçant Blackbird de David Harrower par le Collectif Impakt, le pluvieux et décalé Et avec sa queue, il frappe! de Thomas Gunzig interprété par Alexendre Trocki) à la danse en dérapage (Mas-sacre de Maria Clara Villa-Lobos), des marionnettes tout public (Silence du Night Shop Théâtre) à la science-fiction bricolée (l'hilarant System Failure de Leslie Mannès), jusqu'au cirque (Solo Due par les Argonautes, Cordes d'Alexis Rouvre), au jeune public (Poids Plume de la Compagnie Alula) et à la musique (Kind of Pink - la face cachée de Pink Floyd par Philippe Laloy), le panel est large, à l'instar de la variété qui prévaut sur les scènes de Bruxelles et de Wallonie.

 

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Variée, la présence belge francophone l'est aussi ailleurs dans le Off. Où il s'agit de se faire une place parmi plus de 1300 spectacles à l'affiche cette année. Rude concurrence dans un univers où le moindre créneau de programmation se paie. Et sur un marché où les artistes espèrent - en reconnaissance, en contacts, voire en contrats et tournée futures - un retour sur investissement consenti, souvent considérable tant en énergie qu'en argent.

 

Nombreux sont ceux qui cependant ont sauté le pas et pris le chemin de la cité des papes cet été. On épinglera le Zoo Théâtre de Françoise Bloch avec le très recommandable et impertinent Money! (nominé dans la catégorie du Meilleur spectacle aux Prix de la Critique 2013-2014) à la Manufacture. On notera que s'y retrouvait à 18h25 le comédien Jérôme de Falloise, quelques heures après qu'il eut joué dans Blackbird aux Doms - et ainsi chaque jour. Même double régime sur le mode du "service coupé" pour Sébastien Jacobs, interprète avec Erika Zueneli du délicieux Tant'amati (nominé lui dans la catégorie du Meilleur spectacle de danse), pour quatre représentations à la Condition des Soies, en alternance avec d'autres pièces de la chorégraphe, et chaque soir aux Doms membre du quatuor de System Failure.

 

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Avignon a, parmi nos artistes et les structures qui les portent, ses habitués. La Charge du Rhinocéros, par exemple, présentait trois projets. Au Girasole, le déjà souvent salué Occident de Rémi De Vos, mis en scène par Frédéric Dussenne avec les formidables Philippe Jeusette et Valérie Bauchau (spectacle de l'Acteur et l'Ecrit, en partenariat avec le Rideau de Bruxelles). Mais aussi deux projets neufs: aux Ateliers d'Amphoux, en coproduction avec la Compagnie Belle de Nuit, la création de Lisbeths de Fabrice Melquiot, avec Isabelle Defossé et Georges Lini, ce dernier signant également la mise en scène. Dieudonné Niangouna avait été artiste associé au Festival d'Avignon 2013; de lui M'Appel Mohamed Ali est mis en scène par Jean-Baptiste Hamado Tiemtore et interprété par Etienne Minoungou - comédien du genre boxeur pour camper une bête de scène, et évoquer l'Afrique comme un choix et une fierté, et réfléchir sur la résistance, la foi en soi, la complémentarité des êtres, la collectivité, la combativité et le franchissement des limites. Ces nouveautés rejoindront nos scènes la saison prochaine.

 

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Il y a les tracts, les spectacles de rue, les parades. Et le bouche à oreille, medium capital dans le Off. Ainsi, au creux de ses remparts, Avignon devient chambre d'écho. Notamment pour Promenade de santé de Nicolas Bedos, avec Charlie Dupont et Tania Garbarski, mis en scène par Hélène Theunissen, ou encore pour Kohlhaas d'après Kleist, proposé par l'Agora Theater aux spectateurs dès 13 ans. Succès incontestable depuis sa création en 2008 par la Compagnie Point Zéro, L'Ecole des ventriloques de Jodorowsky, mis en scène par Jean-Michel d'Hoop avec les marionnettes expressionnistes de Natacha Belova et de sacrés comédiens, peut ajouter à son palmarès un joli juillet 2014. Villeneuve en Scène, festival parallèle inclus dans le Off, accueillait, lui, les sortilèges forains des Baladins du Miroir jouant La Bonne âme du Se-Tchouan de Brecht.

 

Vivace et plurielle, la présence des artistes de Wallonie et de Bruxelles à Avignon ose tant la danse que le théâtre visuel, tant le cirque que la musique (avec entre autres Daniel Hélin et son Crépuscule des Idiots au Théâtre du Verbe fou). Des audaces et des efforts récompensés d'une belle reconnaissance.

 

 

 

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Cet article est tiré de la Revue W+B 125, à laquelle vous pouvez vous abonner gratuitement.

 

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