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08/04/2024
Conférence sur le multilinguisme au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles © Belgian Presidency of the Council of the European Union / Elodie Meunier.

Dans le cadre de la Présidence belge du Conseil de l'UE, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles accueille ce lundi 8 avril une journée-conférence dédiée au multilinguisme dans l’espace européen. L’événement réunit figures du monde politique, académiques, professionnels et étudiants afin d’échanger sur les opportunités et les défis liés à la diversité linguistique à notre époque. 

 

Au cours de cette rencontre, les participants vont interroger les liens entre multilinguisme, démocratie et interculturalité, réfléchir à l’impact de l’intelligence artificielle sur la diversité linguistique, et échanger à propos du rôle de la jeunesse européenne pour préserver cette diversité. Cette journée est également l’occasion de se poser la question suivante : Comment promouvoir la diversité linguistique et le multilinguisme au sein même des institutions européennes ?

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La diversité linguistique au cœur du projet européen

Avec ses 24 langues officielles, l’Union européenne est un exemple unique de système multilingue. Le multilinguisme est un de ses principes fondateurs, une valeur qu’elle promeut comme facteur de démocratie, d’interculturalité et d’inclusion. Elle a mis en place une politique linguistique spécifique, visant à communiquer avec les citoyens dans leur propre langue, à promouvoir l’apprentissage des langues, et à protéger la grande diversité linguistique de l’Europe.

 

Le multilinguisme est inscrit dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Tout citoyen de l’UE a le droit de s’adresser aux institutions européennes dans l’une des 24 langues officielles, et les institutions sont tenues de lui répondre dans la même langue. Les réunions du Conseil européen et du Conseil de l’UE sont interprétées dans l’ensemble des langues officielles, et les parlementaires européens ont le droit de s’exprimer au Parlement dans n'importe quelle langue officielle de l'Union.

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Augmentation croissante de l’anglais

Malgré cette défense de la diversité linguistique et le Brexit, l’anglais maintient encore une proéminence d’usage, aussi bien entre citoyens qu’entre institutions, qui questionne. Cette journée-conférence était aussi l’occasion de rappeler la plus-value intrinsèque du multilinguisme, qui dépasse largement le cadre d’une langue, mais nous ouvre aussi à une façon de voir le monde. En cela, l’Union européenne est un condensé unique en son genre, y compris au niveau des centaines de langues régionales parlées et promues aux quatre coins du continent.

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Apprentissage et respect des langues

L'Union européenne encourage l'apprentissage des langues via des programmes éducatifs et professionnels, considérant ces compétences comme essentielles pour l'emploi. La Commission a exposé l’idée d’un « espace européen de l’éducation » où, d’ici à 2025, parler deux langues en plus de sa langue maternelle serait devenu la norme (voir ‘objectif de Barcelone’).

 

À côté de l’enseignement de langues étrangères, l’UE accorde une grande importance à ce que chacun puisse utiliser sa langue d’origine. À cette fin, elle soutient par exemple la traduction littéraire grâce au programme Europe créative, et finance la traduction de tous les films sélectionnés pour le prix Lux du Parlement européen.

 

Elle a également instauré une journée européenne des langues qui se tient le 26 septembre et qui vise à sensibiliser les citoyens à l’importance de l’apprentissage des langues, ainsi qu’à l’importance de leur diversité, afin de favoriser le multilinguisme et la compréhension interculturelle.

 

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

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Dans le cadre de la Présidence belge du Conseil de l'UE, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles accueille ce lundi 8 avril une journée-conférence dédiée au multilinguisme dans l’espace européen. L’événement réunit figures du monde politique, académiques, professionnels et étudiants afin d’échanger sur les opportunités et les défis liés à la diversité linguistique à notre époque. 

 

Au cours de cette rencontre, les participants vont interroger les liens entre multilinguisme, démocratie et interculturalité, réfléchir à l’impact de l’intelligence artificielle sur la diversité linguistique, et échanger à propos du rôle de la jeunesse européenne pour préserver cette diversité. Cette journée est également l’occasion de se poser la question suivante : Comment promouvoir la diversité linguistique et le multilinguisme au sein même des institutions européennes ?

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La diversité linguistique au cœur du projet européen

Avec ses 24 langues officielles, l’Union européenne est un exemple unique de système multilingue. Le multilinguisme est un de ses principes fondateurs, une valeur qu’elle promeut comme facteur de démocratie, d’interculturalité et d’inclusion. Elle a mis en place une politique linguistique spécifique, visant à communiquer avec les citoyens dans leur propre langue, à promouvoir l’apprentissage des langues, et à protéger la grande diversité linguistique de l’Europe.

 

Le multilinguisme est inscrit dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Tout citoyen de l’UE a le droit de s’adresser aux institutions européennes dans l’une des 24 langues officielles, et les institutions sont tenues de lui répondre dans la même langue. Les réunions du Conseil européen et du Conseil de l’UE sont interprétées dans l’ensemble des langues officielles, et les parlementaires européens ont le droit de s’exprimer au Parlement dans n'importe quelle langue officielle de l'Union.

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Augmentation croissante de l’anglais

Malgré cette défense de la diversité linguistique et le Brexit, l’anglais maintient encore une proéminence d’usage, aussi bien entre citoyens qu’entre institutions, qui questionne. Cette journée-conférence était aussi l’occasion de rappeler la plus-value intrinsèque du multilinguisme, qui dépasse largement le cadre d’une langue, mais nous ouvre aussi à une façon de voir le monde. En cela, l’Union européenne est un condensé unique en son genre, y compris au niveau des centaines de langues régionales parlées et promues aux quatre coins du continent.

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Apprentissage et respect des langues

L'Union européenne encourage l'apprentissage des langues via des programmes éducatifs et professionnels, considérant ces compétences comme essentielles pour l'emploi. La Commission a exposé l’idée d’un « espace européen de l’éducation » où, d’ici à 2025, parler deux langues en plus de sa langue maternelle serait devenu la norme (voir ‘objectif de Barcelone’).

 

À côté de l’enseignement de langues étrangères, l’UE accorde une grande importance à ce que chacun puisse utiliser sa langue d’origine. À cette fin, elle soutient par exemple la traduction littéraire grâce au programme Europe créative, et finance la traduction de tous les films sélectionnés pour le prix Lux du Parlement européen.

 

Elle a également instauré une journée européenne des langues qui se tient le 26 septembre et qui vise à sensibiliser les citoyens à l’importance de l’apprentissage des langues, ainsi qu’à l’importance de leur diversité, afin de favoriser le multilinguisme et la compréhension interculturelle.

 

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

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29/03/2024
interreg-fwvl.eu
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Contexte

Le programme de coopération territoriale européenne Interreg France-Wallonie-Vlaanderen s’inscrit dans une volonté de favoriser les échanges transfrontaliers entre les Régions Hauts-de-France et Grand Est, la Wallonie, la Flandre Occidentale et Orientale.

En Europe, un tiers de la population vit à proximité d’une frontière

Cette simple donnée démographique témoigne de l’enjeu que les territoires transfrontaliers représentent au quotidien.

Véritables laboratoires du processus d’intégration européenne, la Commission européenne leur a consacré dès la fin des années 1980 une initiative communautaire : Interreg.

L’importance accordée à Interreg ne va cesser de croître au fil des ans et en 2014, Interreg obtient le statut d’objectif à part entière de la politique de cohésion.

 

Le Programme France - Wallonie - Vlaanderen

Ce programme Interreg vise à favoriser les échanges économiques et sociaux entre quatre régions frontalières :

  • en France : les Départements du Nord, du Pas de Calais, de l’Aisne, des Ardennes, de l’Oise, de la Somme et de la Marne ;
  • en Wallonie : les provinces de Hainaut, de Namur et de Luxembourg ;
  • en Flandre : les provinces de Flandre Occidentale et de Flandre Orientale (uniquement les arrondissements de Gent et d’Oudenaarde).

 

Un enjeu de taille pour ces régions qui représentent 62.000 km² et plus de 11 millions d'habitants !

 

Pour la période 2021 – 2027, une enveloppe de 268 millions d’euros provenant du Fonds européen de développement régional (FEDER) sera allouée au programme pour soutenir des projets répondant aux 5 thèmes de coopération.

 

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Pour qui?

Sont éligibles au programme toutes les organisations publiques, privées ou associatives disposant d’un statut juridique, telles que :

  • organismes publics et parapublics ;
  • collectivités (locales, régionales, etc) ;
  • établissements universitaires et scientifiques, y compris les pôles de compétitivité et organismes de recherche ;
  • organismes de soutien aux entreprises comme les chambres de commerce, les agences de développement, les bureaux de transfert de technologie, etc ;
  • organismes de formation ;
  • structures de la société civile (secteur associatif, organismes à but non lucratif) ;
  • TPE-PME ;
  • etc.

 

Toute la zone de coopération du programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen est éligible pour cet appel.

 

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Quelles sont les thématiques pour cet appel?

L’appel à projet concerne les thématiques (priorités) 1 à 4 du programme de coopération.

 

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Dépôt des projets

La date limite de dépôt de votre micro-projet a été fixée au 15 mai 2024, à 12h00. 

 

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Informations

Les documents relatifs aux micro-projets sont disponibles dès maintenant dans notre boite à outils

Une F.A.Q est également disponible sur le site.

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Contexte

Le programme de coopération territoriale européenne Interreg France-Wallonie-Vlaanderen s’inscrit dans une volonté de favoriser les échanges transfrontaliers entre les Régions Hauts-de-France et Grand Est, la Wallonie, la Flandre Occidentale et Orientale.

En Europe, un tiers de la population vit à proximité d’une frontière

Cette simple donnée démographique témoigne de l’enjeu que les territoires transfrontaliers représentent au quotidien.

Véritables laboratoires du processus d’intégration européenne, la Commission européenne leur a consacré dès la fin des années 1980 une initiative communautaire : Interreg.

L’importance accordée à Interreg ne va cesser de croître au fil des ans et en 2014, Interreg obtient le statut d’objectif à part entière de la politique de cohésion.

 

Le Programme France - Wallonie - Vlaanderen

Ce programme Interreg vise à favoriser les échanges économiques et sociaux entre quatre régions frontalières :

  • en France : les Départements du Nord, du Pas de Calais, de l’Aisne, des Ardennes, de l’Oise, de la Somme et de la Marne ;
  • en Wallonie : les provinces de Hainaut, de Namur et de Luxembourg ;
  • en Flandre : les provinces de Flandre Occidentale et de Flandre Orientale (uniquement les arrondissements de Gent et d’Oudenaarde).

 

Un enjeu de taille pour ces régions qui représentent 62.000 km² et plus de 11 millions d'habitants !

 

Pour la période 2021 – 2027, une enveloppe de 268 millions d’euros provenant du Fonds européen de développement régional (FEDER) sera allouée au programme pour soutenir des projets répondant aux 5 thèmes de coopération.

 

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Pour qui?

Sont éligibles au programme toutes les organisations publiques, privées ou associatives disposant d’un statut juridique, telles que :

  • organismes publics et parapublics ;
  • collectivités (locales, régionales, etc) ;
  • établissements universitaires et scientifiques, y compris les pôles de compétitivité et organismes de recherche ;
  • organismes de soutien aux entreprises comme les chambres de commerce, les agences de développement, les bureaux de transfert de technologie, etc ;
  • organismes de formation ;
  • structures de la société civile (secteur associatif, organismes à but non lucratif) ;
  • TPE-PME ;
  • etc.

 

Toute la zone de coopération du programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen est éligible pour cet appel.

 

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Quelles sont les thématiques pour cet appel?

L’appel à projet concerne les thématiques (priorités) 1 à 4 du programme de coopération.

 

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La date limite de dépôt de votre micro-projet a été fixée au 15 mai 2024, à 12h00. 

 

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Une F.A.Q est également disponible sur le site.

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29/03/2024

Si la patience est une vertu, alors la récompense est belle pour le public. Après plus d’un an de rénovation, c’est un tout nouveau complexe muséal qui s’ouvre dans le centre-ville de Mons. En effet, le musée des Beaux-Arts n’est pas seul à avoir subi des travaux d’envergure sur le site.

 

Il y a aussi, face à lui, le jardin du « Poirier beurré » et la Maison dédiée à l’histoire montoise, autrement dit l’ancien musée Jean Lescarts. Trois espaces entièrement repensés et revalorisés sous le nom de CAP, acronyme pour Culture, Art et Patrimoine. Des valeurs fortes pour un projet qui l’est tout autant puisque tout a été fait pour permettre le dialogue entre chaque entité.

 

Focus ici sur le musée des Beaux-Arts qui s’apprête à briller à nouveau avec une exposition d’envergure sur Rodin. Une spécialité quand on voit les grands noms qui ont déjà été mis à l’honneur : Vincent Van Gogh (2015), Niki de Saint Phalle (2018), Roy Lichtenstein (2020) ou encore Miro (2022). Un succès énorme juste avant la fermeture : près de 90.000 visiteurs en trois mois pour le peintre espagnol. De quoi augurer le meilleur avec le sculpteur français. Et l’enthousiasme est légitime. Il a fallu trois ans pour monter cette exposition internationale. A la manœuvre, deux femmes : Antoinette Le Normand-Romain (directrice honoraire de l’Institut National d’Histoire de l’Art et spécialiste de Rodin) et Christina Buley-Uribe (historienne de l’art). Une expertise bien nécessaire vu l’œuvre impressionnante de l’artiste.

 

Mais pourquoi présenter Rodin dans cette ville du Hainaut ? Pourquoi lui ? Au-delà de l’évidence de son talent (il est tout de même considéré comme le père de la sculpture moderne), il y a son parcours. Durant sept ans, l’artiste va vivre en Belgique. Et de son aveu dans ses mémoires, c’est la plus belle période de sa vie. Il faut dire que le royaume offre dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle de belles opportunités pour les artistes en devenir. Le jeune pays veut peaufiner sa mythologie nationale avec des statues glorifiant ses héros mais aussi avec d’importants édifices. Un contexte idéal pour Auguste qui débarque à Bruxelles en 1870. Il a alors trente ans et il participe aux travaux de décoration de la Bourse. Débuts marquants : il réalise une frise décorative sur les thèmes de l’industrie, l’agriculture, les arts et les sciences. Le soir, il dort dans une chambre de bonne, loin de sa famille restée en France. Un an plus tard, il installe son atelier à Ixelles dans une rue qui va porter son nom. Le succès est timide mais suffisant pour lui permettre d’envoyer de l’argent à sa femme qui le rejoint avec leur fils de cinq ans.

 

Déménagement ensuite à Etterbeek avant de louer une maison près de la forêt de Soignes. Rodin devient une figure importante de la scène artistique belge. Il réalise le buste de Beethoven sur la façade du conservatoire de musique ou encore un original du Penseur sur la tombe de Joseph Dillen à Laeken. Mais il n’est pas encore célèbre. Pour ça, il doit terminer un nu grandeur nature qui l’occupe jusqu’en 1877. Son nom : L’Age d’airain. C’est sa première œuvre en bronze et elle est créée en Belgique avant de partir à Paris. De quoi rendre sa présence à l’exposition montoise encore plus symbolique.

 

Car le musée des Beaux-Arts va présenter près de deux cents œuvres de collections publiques et privées, parmi lesquelles des plâtres, des aquarelles, des gravures ou encore des marbres dont certains n’ont jamais été vus. Et pour cause : le musée montois a le privilège de voir les plus grands musées européens lui faire des prêts exceptionnels. Il y a les musées royaux de Bruxelles, les musées d’Orsay, du Louvre, des Arts Décoratifs, le Petit Palais et le musée Rodin à Paris ainsi que le Victoria and Albert Museum à Londres. Evénement en vue pour la réouverture. L’exposition, qui bénéficie du soutien financier du Fonds européen de développement régional (FEDER) et de la Wallonie, s’intéressera au style et au traitement du corps par Rodin. Autre point utile à savoir : ses œuvres seront mises en résonnance avec les sculptures de Jacques Du Broeucq (artiste iconique du seizième siècle) qui sont conservées à la collégiale Sainte-Waudru de Mons (qui accueillera d’ailleurs aussi quelques œuvres de Rodin). Il y aura également du contemporain avec les sculptures de la belge Berlinde de Bruyckere. L’occasion de découvrir son regard affuté sur le maître. Et puis, pour finir avec cette approche muséale nouvelle, le monument Les Bourgeois de Calais sera présenté dans le Jardin du Mayeur de l’Hôtel de Ville de Mons.

Culture, art et patrimoine

Quid du CAP alors ? Pour les visiteurs qui ont envie de prolonger le plaisir, un détour par le jardin de six cents mètres carrés et la maison des Collections s’impose. Cette dernière se trouve dans l’ancien musée Jean Lescarts, resté fermé durant de très longues années. C’est dire s’il faut pousser la porte… Là, l’histoire de Mons se dévoile au travers des collections communales. Une belle plongée dans le passé et l’avenir de la ville car c’est bien là l’objectif de ce parcours permanent : valoriser le patrimoine et pousser à la réflexion. Pour respirer et s’inspirer, il y a enfin le jardin du « Poirier beurré » qui est une bonne idée puisqu’il s’impose comme le trait d’union entre le musée des Beaux-Arts et la maison des Collections. A noter, le jardin est en accès libre depuis la rue et s’articule en trois parties : le botanico-historique, le permacole et la guinguette, idéale pour un petit café.

 

Mais en quoi ce projet muséal est-il prometteur ? Avec le CAP, la Ville de Mons souhaitait offrir au public une expérience citoyenne et participative. Ici, le talent de trois artistes est mis à profit. Le collectif de plasticiens VOID a développé le dispositif sonore du tunnel reliant le musée des Beaux-Arts à la maison des Collections. La designer Lucile Soufflet a fabriqué le mobilier extérieur. Et l’artiste plasticien Raphaël Decoster a réalisé une fresque monumentale depuis la rue Neuve jusqu’au jardin. L’idée globale est d’encourager le citoyen dans sa démarche de curiosité, lui permettre également une meilleure connaissance de l’histoire et une prise de conscience sur l’importance de la culture.

Les infos à retenir

  • Le site compte 5.000 m² de superficie
  • L’exposition « Rodin, une renaissance moderne » a lieu du 13 avril au 18 août 2024
  • Les informations pratiques se trouvent sur www.cap.mons.be

Par Nadia Salmi

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°163.

Si la patience est une vertu, alors la récompense est belle pour le public. Après plus d’un an de rénovation, c’est un tout nouveau complexe muséal qui s’ouvre dans le centre-ville de Mons. En effet, le musée des Beaux-Arts n’est pas seul à avoir subi des travaux d’envergure sur le site.

 

Il y a aussi, face à lui, le jardin du « Poirier beurré » et la Maison dédiée à l’histoire montoise, autrement dit l’ancien musée Jean Lescarts. Trois espaces entièrement repensés et revalorisés sous le nom de CAP, acronyme pour Culture, Art et Patrimoine. Des valeurs fortes pour un projet qui l’est tout autant puisque tout a été fait pour permettre le dialogue entre chaque entité.

 

Focus ici sur le musée des Beaux-Arts qui s’apprête à briller à nouveau avec une exposition d’envergure sur Rodin. Une spécialité quand on voit les grands noms qui ont déjà été mis à l’honneur : Vincent Van Gogh (2015), Niki de Saint Phalle (2018), Roy Lichtenstein (2020) ou encore Miro (2022). Un succès énorme juste avant la fermeture : près de 90.000 visiteurs en trois mois pour le peintre espagnol. De quoi augurer le meilleur avec le sculpteur français. Et l’enthousiasme est légitime. Il a fallu trois ans pour monter cette exposition internationale. A la manœuvre, deux femmes : Antoinette Le Normand-Romain (directrice honoraire de l’Institut National d’Histoire de l’Art et spécialiste de Rodin) et Christina Buley-Uribe (historienne de l’art). Une expertise bien nécessaire vu l’œuvre impressionnante de l’artiste.

 

Mais pourquoi présenter Rodin dans cette ville du Hainaut ? Pourquoi lui ? Au-delà de l’évidence de son talent (il est tout de même considéré comme le père de la sculpture moderne), il y a son parcours. Durant sept ans, l’artiste va vivre en Belgique. Et de son aveu dans ses mémoires, c’est la plus belle période de sa vie. Il faut dire que le royaume offre dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle de belles opportunités pour les artistes en devenir. Le jeune pays veut peaufiner sa mythologie nationale avec des statues glorifiant ses héros mais aussi avec d’importants édifices. Un contexte idéal pour Auguste qui débarque à Bruxelles en 1870. Il a alors trente ans et il participe aux travaux de décoration de la Bourse. Débuts marquants : il réalise une frise décorative sur les thèmes de l’industrie, l’agriculture, les arts et les sciences. Le soir, il dort dans une chambre de bonne, loin de sa famille restée en France. Un an plus tard, il installe son atelier à Ixelles dans une rue qui va porter son nom. Le succès est timide mais suffisant pour lui permettre d’envoyer de l’argent à sa femme qui le rejoint avec leur fils de cinq ans.

 

Déménagement ensuite à Etterbeek avant de louer une maison près de la forêt de Soignes. Rodin devient une figure importante de la scène artistique belge. Il réalise le buste de Beethoven sur la façade du conservatoire de musique ou encore un original du Penseur sur la tombe de Joseph Dillen à Laeken. Mais il n’est pas encore célèbre. Pour ça, il doit terminer un nu grandeur nature qui l’occupe jusqu’en 1877. Son nom : L’Age d’airain. C’est sa première œuvre en bronze et elle est créée en Belgique avant de partir à Paris. De quoi rendre sa présence à l’exposition montoise encore plus symbolique.

 

Car le musée des Beaux-Arts va présenter près de deux cents œuvres de collections publiques et privées, parmi lesquelles des plâtres, des aquarelles, des gravures ou encore des marbres dont certains n’ont jamais été vus. Et pour cause : le musée montois a le privilège de voir les plus grands musées européens lui faire des prêts exceptionnels. Il y a les musées royaux de Bruxelles, les musées d’Orsay, du Louvre, des Arts Décoratifs, le Petit Palais et le musée Rodin à Paris ainsi que le Victoria and Albert Museum à Londres. Evénement en vue pour la réouverture. L’exposition, qui bénéficie du soutien financier du Fonds européen de développement régional (FEDER) et de la Wallonie, s’intéressera au style et au traitement du corps par Rodin. Autre point utile à savoir : ses œuvres seront mises en résonnance avec les sculptures de Jacques Du Broeucq (artiste iconique du seizième siècle) qui sont conservées à la collégiale Sainte-Waudru de Mons (qui accueillera d’ailleurs aussi quelques œuvres de Rodin). Il y aura également du contemporain avec les sculptures de la belge Berlinde de Bruyckere. L’occasion de découvrir son regard affuté sur le maître. Et puis, pour finir avec cette approche muséale nouvelle, le monument Les Bourgeois de Calais sera présenté dans le Jardin du Mayeur de l’Hôtel de Ville de Mons.

Culture, art et patrimoine

Quid du CAP alors ? Pour les visiteurs qui ont envie de prolonger le plaisir, un détour par le jardin de six cents mètres carrés et la maison des Collections s’impose. Cette dernière se trouve dans l’ancien musée Jean Lescarts, resté fermé durant de très longues années. C’est dire s’il faut pousser la porte… Là, l’histoire de Mons se dévoile au travers des collections communales. Une belle plongée dans le passé et l’avenir de la ville car c’est bien là l’objectif de ce parcours permanent : valoriser le patrimoine et pousser à la réflexion. Pour respirer et s’inspirer, il y a enfin le jardin du « Poirier beurré » qui est une bonne idée puisqu’il s’impose comme le trait d’union entre le musée des Beaux-Arts et la maison des Collections. A noter, le jardin est en accès libre depuis la rue et s’articule en trois parties : le botanico-historique, le permacole et la guinguette, idéale pour un petit café.

 

Mais en quoi ce projet muséal est-il prometteur ? Avec le CAP, la Ville de Mons souhaitait offrir au public une expérience citoyenne et participative. Ici, le talent de trois artistes est mis à profit. Le collectif de plasticiens VOID a développé le dispositif sonore du tunnel reliant le musée des Beaux-Arts à la maison des Collections. La designer Lucile Soufflet a fabriqué le mobilier extérieur. Et l’artiste plasticien Raphaël Decoster a réalisé une fresque monumentale depuis la rue Neuve jusqu’au jardin. L’idée globale est d’encourager le citoyen dans sa démarche de curiosité, lui permettre également une meilleure connaissance de l’histoire et une prise de conscience sur l’importance de la culture.

Les infos à retenir

  • Le site compte 5.000 m² de superficie
  • L’exposition « Rodin, une renaissance moderne » a lieu du 13 avril au 18 août 2024
  • Les informations pratiques se trouvent sur www.cap.mons.be

Par Nadia Salmi

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°163.

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28/03/2024
© Belgian Presidency of the Council of the European Union - Vlad Vanderkelen | Graphisme : Polygraph

Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Qu’est-ce que cela implique ? Quels sont les enjeux ? Quels rôles endossent la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles durant ces 6 mois ? Comment les citoyens peuvent-ils concrètement  mesurer l’impact des décisions européennes dans leur vie quotidienne ? Nous allons tenter de décrypter tout cela dans ce nouveau numéro de la Revue W+B, tant à travers des explications "théoriques" que par des témoignages et des exemples concrets.

 

Nous allons également partir à la rencontre de Jeannine Horrion, fondatrice et directrice du Théâtre Épiscène à Avignon et de Igor Dieryck, grand gagnant du dernier Festival de Hyères. Et à la redécouverte du Musée des Beaux-Arts de Mons, qui marque sa réouverture avec une superbe exposition sur Rodin.

 

Plongeons-nous aussi dans les programmes langues du BIJ, dans les projets de coopération mis en oeuvre sur financement AWAC et dans la participation de l’APEFE à la COP28 ou dans le secteur du gaming wallon, en pleine expansion.

 

Enfin, découvrons la société PMSweet, pour laquelle son fondateur, Michaël Labro, a reçu le titre de "Manager de l’année" et la société de travail adapté Nos Pilifs, qui participe au projet européen "Change 2 regards".

Au programme

  • Dossier : La Présidence belge du Conseil de l'Union européenne : "La Belgique et ses entités fédérées au centre du jeu"
  • Culture : La Dame d'Avignon
  • Tourisme : Le Musée des Beaux-Arts de Mons s'offre Rodin poyur sa réouverture
  • Mode : Igor Dieryck : Les pieds sur Terre et la tête dans les étoiles
  • Jeunesse : Les limites de ma langue signifient les limites de mon propre monde
  • Coopération au dévelomment : L'APEFE promeut la Grande Muraille Verte lors de la COP28 à Dubaï
  • Entreprise : PMSweet, le leader mondial des macarons est liégeois
  • Innovation : Avec le gaming, le talent wallon possède une filière de qualité
  • Société : Ferme Nos Pilifs, l'inclusion dans le respect de l'environnement
  • Survols

Vous souhaitez vous abonner gratuitement à la Revue W+B ? Rien de plus simple, inscrivez-vous en quelques secondes !

Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Qu’est-ce que cela implique ? Quels sont les enjeux ? Quels rôles endossent la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles durant ces 6 mois ? Comment les citoyens peuvent-ils concrètement  mesurer l’impact des décisions européennes dans leur vie quotidienne ? Nous allons tenter de décrypter tout cela dans ce nouveau numéro de la Revue W+B, tant à travers des explications "théoriques" que par des témoignages et des exemples concrets.

 

Nous allons également partir à la rencontre de Jeannine Horrion, fondatrice et directrice du Théâtre Épiscène à Avignon et de Igor Dieryck, grand gagnant du dernier Festival de Hyères. Et à la redécouverte du Musée des Beaux-Arts de Mons, qui marque sa réouverture avec une superbe exposition sur Rodin.

 

Plongeons-nous aussi dans les programmes langues du BIJ, dans les projets de coopération mis en oeuvre sur financement AWAC et dans la participation de l’APEFE à la COP28 ou dans le secteur du gaming wallon, en pleine expansion.

 

Enfin, découvrons la société PMSweet, pour laquelle son fondateur, Michaël Labro, a reçu le titre de "Manager de l’année" et la société de travail adapté Nos Pilifs, qui participe au projet européen "Change 2 regards".

Au programme

  • Dossier : La Présidence belge du Conseil de l'Union européenne : "La Belgique et ses entités fédérées au centre du jeu"
  • Culture : La Dame d'Avignon
  • Tourisme : Le Musée des Beaux-Arts de Mons s'offre Rodin poyur sa réouverture
  • Mode : Igor Dieryck : Les pieds sur Terre et la tête dans les étoiles
  • Jeunesse : Les limites de ma langue signifient les limites de mon propre monde
  • Coopération au dévelomment : L'APEFE promeut la Grande Muraille Verte lors de la COP28 à Dubaï
  • Entreprise : PMSweet, le leader mondial des macarons est liégeois
  • Innovation : Avec le gaming, le talent wallon possède une filière de qualité
  • Société : Ferme Nos Pilifs, l'inclusion dans le respect de l'environnement
  • Survols

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Documents liés

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27/03/2024
© Belgian Presidency of the Council of the European Union - Vlad Vanderkelen | Graphisme : Polygraph

La Belgique à la tête de l'Europe

Depuis le 1er janvier et jusqu’au 30 juin, la Belgique et ses entités fédérées occupent le siège de la Présidence du Conseil de l’Union européenne. Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Qu’est-ce que cela implique ? Quels sont les enjeux ? Quels rôles endossent la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles durant ces 6 mois ? Comment les citoyens peuvent-ils concrètement  mesurer l’impact des décisions européennes dans leur vie quotidienne ? Nous allons tenter de décrypter tout cela dans ce nouveau numéro de la Revue W+B, tant à travers des explications "théoriques" que par des témoignages et des exemples concrets.

Nous allons également partir à la rencontre de Jeannine Horrion, fondatrice et directrice du Théâtre Épiscène à Avignon et de Igor Dieryck, grand gagnant du dernier Festival de Hyères. Et à la redécouverte du Musée des Beaux-Arts de Mons, qui marque sa réouverture avec une superbe exposition sur Rodin.

Plongeons-nous aussi dans les programmes langues du BIJ, dans les projets de coopération mis en oeuvre sur financement AWAC et dans la participation de l’APEFE à la COP28 ou dans le secteur du gaming wallon, en pleine expansion.

Enfin, découvrons la société PMSweet, pour laquelle son fondateur, Michaël Labro, a reçu le titre de "Manager de l’année" et la société de travail adapté Nos Pilifs, qui participe au projet  européen "Change 2 regards".

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Au programme

  • Dossier : La Présidence belge du Conseil de l'Union européenne : "La Belgique et ses entités fédérées au centre du jeu"
  • Culture : La Dame d'Avignon
  • Tourisme : Le Musée des Beaux-Arts de Mons s'offre Rodin poyur sa réouverture
  • Mode : Igor Dieryck : Les pieds sur Terre et la tête dans les étoiles
  • Jeunesse : Les limites de ma langue signifient les limites de mon propre monde
  • Coopération au dévelomment : L'APEFE promeut la Grande Muraille Verte lors de la COP28 à Dubaï
  • Entreprise : PMSweet, le leader mondial des macarons est liégeois
  • Innovation : Avec le gaming, le talent wallon possède une filière de qualité
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26/03/2024
(c) RWB Chili

Cet événement s'est tenu à la Cineteca Nacional de Santiago, qui a réuni les ambassades et institutions francophones (Belgique, Canada, Egypte, France, Haiti, Liban, Maroc, Monaco, Roumanie, Suisse, Vietnam) dont la Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili. Parmi les représentants diplomatiques présents, nous citerons Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili et Emmanuelle Dienga, représentante Wallonie-Bruxelles. 

 

La Représentation Wallonie-Bruxelles a le plaisir d’organiser, en collaboration avec les ambassades et représentations des pays précédemment cités, diverses activités à Santiago et dans les régions pendant cette période de la Francophonie.

 

Voici un aperçu du programme :

  • Vendredi 22 mars, commence le Cycle de Cinéma de la Francophonie composé de 11 films présentés dans la salle emblématique de la cinémathèque nationale du Chili. Dans ce cadre, le jeudi 28 mars, le film belge L'employée du Mois de Véronique Jadin y sera projeté. Ce film sera également proposé par nos partenaires en région : à Talca à l’université catholique du Maule, à Antofagasta au Cine Esquina Retornable en collaboration avec l’alliance française et à Concepción à l'Alliance Française.
  • Samedi 23 mars, ce sera la Grande Foire de la Francophonie avec un panel de stand de produits et artisanat des différents pays francophones. La Représentation Wallonie-Bruxelles proposera trois activités : une immersion dans le monde du chocolat belge, le lancement du Quiz Francophone 2024 et une conférence "Étudier en Belgique francophone".

Également, la Représentation Wallonie-Bruxelles organise la tournée du documentaire Austral, film du réalisateur belge Benjamin Colaux mais filmé entièrement au Chili. Le film sera présenté à Santiago au Centro Arte Alameda le samedi 23 mars, et sera suivi d’une table ronde avec le réalisateur, les protagonistes du film et des experts du monde audiovisuel. Le film sera également proposé en région : à Valdivia à l’Université Australe, à Temuco à l’université de la Frontera et à Punta Arenas au centre culturel municipal.

 

Enfin, l'événement phare sera la soirée de clôture "Le Jardin de la Photographie", le jeudi 4 avril, organisé à la Résidence de l’Ambassadeur de Belgique. Cette soirée permettra aux participants de réaliser un voyage photographique et gastronomique parmi les différents pays francophones.

Cet événement s'est tenu à la Cineteca Nacional de Santiago, qui a réuni les ambassades et institutions francophones (Belgique, Canada, Egypte, France, Haiti, Liban, Maroc, Monaco, Roumanie, Suisse, Vietnam) dont la Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili. Parmi les représentants diplomatiques présents, nous citerons Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili et Emmanuelle Dienga, représentante Wallonie-Bruxelles. 

 

La Représentation Wallonie-Bruxelles a le plaisir d’organiser, en collaboration avec les ambassades et représentations des pays précédemment cités, diverses activités à Santiago et dans les régions pendant cette période de la Francophonie.

 

Voici un aperçu du programme :

  • Vendredi 22 mars, commence le Cycle de Cinéma de la Francophonie composé de 11 films présentés dans la salle emblématique de la cinémathèque nationale du Chili. Dans ce cadre, le jeudi 28 mars, le film belge L'employée du Mois de Véronique Jadin y sera projeté. Ce film sera également proposé par nos partenaires en région : à Talca à l’université catholique du Maule, à Antofagasta au Cine Esquina Retornable en collaboration avec l’alliance française et à Concepción à l'Alliance Française.
  • Samedi 23 mars, ce sera la Grande Foire de la Francophonie avec un panel de stand de produits et artisanat des différents pays francophones. La Représentation Wallonie-Bruxelles proposera trois activités : une immersion dans le monde du chocolat belge, le lancement du Quiz Francophone 2024 et une conférence "Étudier en Belgique francophone".

Également, la Représentation Wallonie-Bruxelles organise la tournée du documentaire Austral, film du réalisateur belge Benjamin Colaux mais filmé entièrement au Chili. Le film sera présenté à Santiago au Centro Arte Alameda le samedi 23 mars, et sera suivi d’une table ronde avec le réalisateur, les protagonistes du film et des experts du monde audiovisuel. Le film sera également proposé en région : à Valdivia à l’Université Australe, à Temuco à l’université de la Frontera et à Punta Arenas au centre culturel municipal.

 

Enfin, l'événement phare sera la soirée de clôture "Le Jardin de la Photographie", le jeudi 4 avril, organisé à la Résidence de l’Ambassadeur de Belgique. Cette soirée permettra aux participants de réaliser un voyage photographique et gastronomique parmi les différents pays francophones.

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25/03/2024
(c) Envato - friends_stock
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Programme 2024-2025

Une nouvelle sélection de projets, dans le cadre du programme de coopération scientifique avec l’Académie roumaine, aura lieu prochainement. La date limite d’introduction des dossiers est fixée au 15 juin 2024.

 

Si vous souhaitez développer un partenariat dans le cadre de ce programme de travail axé sur la recherche fondamentale et s’étendant du 1er janvier 2025 au 1er décembre 2026, pour autant que votre partenaire soit membre de l’Académie roumaine ou que son institution relève de l’Académie roumaine.

 

Vous trouverez ci-dessous, un formulaire d’introduction de projet, un document décrivant les critères d’interventions de WBI , ainsi qu’une liste de partenaires roumains potentiels. Il est essentiel que les partenaires élaborent conjointement le projet et le déposent de part et d’autre (votre partenaire doit déposer son projet auprès de l’Académie roumaine).

 

Sur base, notamment, des avis des experts sollicités à cet effet, WBI se prononcera sur l’opportunité d’inscrire les projets dans l’accord de coopération dans les limites des disponibilités budgétaires.

 

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Contact

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter:

  • Monsieur Georges Letayf, en charge de la Roumanie : Courriel : g.letayf@wbi.be , tél : 02/421.83.14
  • Monsieur Thomas Malengreaux :  Courriel : t.malengreaux@wbi.be , tél : 02/421.83.31.

 

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Programme 2024-2025

Une nouvelle sélection de projets, dans le cadre du programme de coopération scientifique avec l’Académie roumaine, aura lieu prochainement. La date limite d’introduction des dossiers est fixée au 15 juin 2024.

 

Si vous souhaitez développer un partenariat dans le cadre de ce programme de travail axé sur la recherche fondamentale et s’étendant du 1er janvier 2025 au 1er décembre 2026, pour autant que votre partenaire soit membre de l’Académie roumaine ou que son institution relève de l’Académie roumaine.

 

Vous trouverez ci-dessous, un formulaire d’introduction de projet, un document décrivant les critères d’interventions de WBI , ainsi qu’une liste de partenaires roumains potentiels. Il est essentiel que les partenaires élaborent conjointement le projet et le déposent de part et d’autre (votre partenaire doit déposer son projet auprès de l’Académie roumaine).

 

Sur base, notamment, des avis des experts sollicités à cet effet, WBI se prononcera sur l’opportunité d’inscrire les projets dans l’accord de coopération dans les limites des disponibilités budgétaires.

 

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Contact

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter:

  • Monsieur Georges Letayf, en charge de la Roumanie : Courriel : g.letayf@wbi.be , tél : 02/421.83.14
  • Monsieur Thomas Malengreaux :  Courriel : t.malengreaux@wbi.be , tél : 02/421.83.31.

 

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22/03/2024
Madame Martine Biron, Ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie et Monsieur Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Cette Entente a pour objectif de dynamiser la mobilité étudiante au niveau universitaire entre le Québec et la Fédération Wallonie-Bruxelles et permet aux étudiants belges francophones de  bénéficier des droits de scolarité avantageux.

 

Les étudiants québécois bénéficient pour leur part d’un volume de bourses mensuelles offerts par Wallonie-Bruxelles international pour la réalisation de séjours de maitrise ou de doctorat et  postdoctorat.

 

En renouvelant cette Entente, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Québec confirment les liens forts qui les unissent et leur volonté de poursuivre les échanges visant des retombées mutuelles  pour nos étudiants et nos institutions.

Cette Entente a pour objectif de dynamiser la mobilité étudiante au niveau universitaire entre le Québec et la Fédération Wallonie-Bruxelles et permet aux étudiants belges francophones de  bénéficier des droits de scolarité avantageux.

 

Les étudiants québécois bénéficient pour leur part d’un volume de bourses mensuelles offerts par Wallonie-Bruxelles international pour la réalisation de séjours de maitrise ou de doctorat et  postdoctorat.

 

En renouvelant cette Entente, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Québec confirment les liens forts qui les unissent et leur volonté de poursuivre les échanges visant des retombées mutuelles  pour nos étudiants et nos institutions.

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21/03/2024
©️ WBI- Jérôme Van Belle

Depuis 20 ans, la Représentation de l’OIF auprès de l’Union européenne (RPUE) et Wallonie-Bruxelles International (WBI) coopèrent pour vous offrir le meilleur de la Francophonie lors d’un événement festif ouvert à tous et présentant de nombreux talents belges francophones en écho à la Journée internationale de la Francophonie.

 

Cette année, les Halles Saint Géry accueillaient ainsi le jeudi 21 mars, une soirée exceptionnelle dédiée notamment aux sports et arts urbains, à l’architecture et à la musique.

 

Avec plus de 320 millions de francophones dans le monde, la francophonie a en effet des choses à dire et partager. Rassemblés dans l’Organisation internationale de la Francophonie, 88 états et Gouvernements dont la Fédération Wallonie-Bruxelles, 3ème bailleur de fonds en termes absolus de l’ensemble des 8 institutions de la Francophonie, participent à l’avenir de nos sociétés en déployant des actions à forts impacts auprès des populations francophones. Formation, réduction de la faille numérique, développement local social et économique, lutte contre la discrimination, réduction de la pauvreté… Pour cette fête et en hommage aux membres de la francophonie et à la diversité des peuples qu'ils représentent, leurs 88 drapeaux ont ainsi été symboliquement déployés sous les voutes des Halles Saint Géry.

 

Wallonie-Bruxelles international attribue de son côté, plus de 70 bourses qui permettent à des étudiants d’étudier en français, contribue à l’accès à l’entrepreneuriat notamment féminin, en facilitant la création de microentreprises dans les pays partenaires prioritaires (133 microentreprises créées, dont 70 avec une entrepreneure à leur tête, créant 415 emplois dans 12 pays), développe des projets localement, etc...

 

Cette fête de la francophonie est donc l’occasion d'honorer les liens et la solidarité qu’une langue est capable de tisser entre les peuples.

 

A la veille de deux autres événements, célébrant entre autres les valeurs de l’amitié, du respect, de l’égalité et de l’inspiration que sont les Jeux olympiques et paralympiques, il paraissait évident de donner une piste d’expression au sport et plus particulièrement aux sports urbains a également souligné Pascale Delcomminette, Administratrice générale de WBI.

 

Depuis 2019, la Fédération Wallonie-Bruxelles valorise le sport à l'international à travers de nombreux actions menées en collaboration avec l'ADEPS. Accueil de délégation étrangère dans les infrastructures de pointe, multiplication des contacts à travers le monde pour initier des collaborations mais aussi développement de l'accompagnement des sportifs de haut niveau tant sur les performances que sur l'évolution de carrière avec le "projet de vie".

«En mouvement pour la Francophonie»​

M. Mamadou Bamba Hanne, Ambassadeur, représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie auprès de l’Union européenne a profité de l'événement pour rappelé l'histoire de la francophonie et la  naissance de l'ancêtre de l'organisation à Niamey en 1970. Il a insisté sur l'ancrage contemporain de l'OIF qui s'implique bien au delà de la culture et l'éducation et intervient sur toutes les problématiques actuelles au profit du mieux être des populations et notamment des femmes et des jeunes. A la veille du prochain sommet de la francophonie, il a scandé son slogan "créer, innover et entreprendre en français" rappelant combien le sport en est la parfaite illustration.

 

Ce 21 mars, les spectateurs ont  ainsi assisté aux performances de BMX avec Loan Delannoy, meilleur rider BMX free style belge francophone, parkour avec Maxime Knapen, trial avec Ugo Theunissen, Vice-Champion du Monde Catégorie 13-14 ans, skateboard avec Victor De Neys, trottinette avec Hugo Sinisi, le tout présenté par Maxime Evrard sous le regard du graffeur Benito.

 

Le breakdance et le hip-hop n’étaient pas en reste avec la Compagnie Final FX qui a représenté la FWB au concours de hip-hop de la 8ème édition des Jeux de la Francophonie à Abidjan en 2017 et le groupe Ruthless qui a remporté la médaille de bronze à la 9ème édition des Jeux de la Francophonie à Kinshasa en 2023.

 

Le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet a de son côté, évoqué l'importance des villes dans la Francophonie et comment des modes d'expressions sportifs ou artistiques ont émergé au coeur foisonnant de Marseille, Kinshasa, Rabat, Tunis ou Bruxelles. Porteur du vif espoir d'accueillir la prochaine compétition de football féminin, il a rappelé les valeurs sportives et s'est prêté au jeu des sauteurs d'obstacles en BMX, parcours et trial avec fair play.

 

La soirée a fini de vibrer avec des animations de street art et de la musique électro mixé par le DJ haïtien Sébastien Noël.

 

En l’habillant, aux couleurs des Etats et Gouvernements membres de l’OIF et en présentant l’exposition «Diversité francophone et architecture : des prises de vue autour du monde», les Halles Saint Géry deviennent pendant deux mois, une « maison commune » des francophones.

 

Une façon de prolonger le regard sur ce lien actif et puissant qui unit les acteurs de la francophonie.

 

A découvrir jusqu'au 19 mai | Exposition de photos « Diversité francophone et architecture: des prises de vue autour du monde »

 

Cette exposition met à l’honneur des bâtiments, commémoratifs, administratifs ou sportifs de la seconde moitié du XXème siècle qui illustrent la diversité du monde francophone et la richesse de ses cultures et de ses idées.

 

 

 

Depuis 20 ans, la Représentation de l’OIF auprès de l’Union européenne (RPUE) et Wallonie-Bruxelles International (WBI) coopèrent pour vous offrir le meilleur de la Francophonie lors d’un événement festif ouvert à tous et présentant de nombreux talents belges francophones en écho à la Journée internationale de la Francophonie.

 

Cette année, les Halles Saint Géry accueillaient ainsi le jeudi 21 mars, une soirée exceptionnelle dédiée notamment aux sports et arts urbains, à l’architecture et à la musique.

 

Avec plus de 320 millions de francophones dans le monde, la francophonie a en effet des choses à dire et partager. Rassemblés dans l’Organisation internationale de la Francophonie, 88 états et Gouvernements dont la Fédération Wallonie-Bruxelles, 3ème bailleur de fonds en termes absolus de l’ensemble des 8 institutions de la Francophonie, participent à l’avenir de nos sociétés en déployant des actions à forts impacts auprès des populations francophones. Formation, réduction de la faille numérique, développement local social et économique, lutte contre la discrimination, réduction de la pauvreté… Pour cette fête et en hommage aux membres de la francophonie et à la diversité des peuples qu'ils représentent, leurs 88 drapeaux ont ainsi été symboliquement déployés sous les voutes des Halles Saint Géry.

 

Wallonie-Bruxelles international attribue de son côté, plus de 70 bourses qui permettent à des étudiants d’étudier en français, contribue à l’accès à l’entrepreneuriat notamment féminin, en facilitant la création de microentreprises dans les pays partenaires prioritaires (133 microentreprises créées, dont 70 avec une entrepreneure à leur tête, créant 415 emplois dans 12 pays), développe des projets localement, etc...

 

Cette fête de la francophonie est donc l’occasion d'honorer les liens et la solidarité qu’une langue est capable de tisser entre les peuples.

 

A la veille de deux autres événements, célébrant entre autres les valeurs de l’amitié, du respect, de l’égalité et de l’inspiration que sont les Jeux olympiques et paralympiques, il paraissait évident de donner une piste d’expression au sport et plus particulièrement aux sports urbains a également souligné Pascale Delcomminette, Administratrice générale de WBI.

 

Depuis 2019, la Fédération Wallonie-Bruxelles valorise le sport à l'international à travers de nombreux actions menées en collaboration avec l'ADEPS. Accueil de délégation étrangère dans les infrastructures de pointe, multiplication des contacts à travers le monde pour initier des collaborations mais aussi développement de l'accompagnement des sportifs de haut niveau tant sur les performances que sur l'évolution de carrière avec le "projet de vie".

«En mouvement pour la Francophonie»​

M. Mamadou Bamba Hanne, Ambassadeur, représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie auprès de l’Union européenne a profité de l'événement pour rappelé l'histoire de la francophonie et la  naissance de l'ancêtre de l'organisation à Niamey en 1970. Il a insisté sur l'ancrage contemporain de l'OIF qui s'implique bien au delà de la culture et l'éducation et intervient sur toutes les problématiques actuelles au profit du mieux être des populations et notamment des femmes et des jeunes. A la veille du prochain sommet de la francophonie, il a scandé son slogan "créer, innover et entreprendre en français" rappelant combien le sport en est la parfaite illustration.

 

Ce 21 mars, les spectateurs ont  ainsi assisté aux performances de BMX avec Loan Delannoy, meilleur rider BMX free style belge francophone, parkour avec Maxime Knapen, trial avec Ugo Theunissen, Vice-Champion du Monde Catégorie 13-14 ans, skateboard avec Victor De Neys, trottinette avec Hugo Sinisi, le tout présenté par Maxime Evrard sous le regard du graffeur Benito.

 

Le breakdance et le hip-hop n’étaient pas en reste avec la Compagnie Final FX qui a représenté la FWB au concours de hip-hop de la 8ème édition des Jeux de la Francophonie à Abidjan en 2017 et le groupe Ruthless qui a remporté la médaille de bronze à la 9ème édition des Jeux de la Francophonie à Kinshasa en 2023.

 

Le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet a de son côté, évoqué l'importance des villes dans la Francophonie et comment des modes d'expressions sportifs ou artistiques ont émergé au coeur foisonnant de Marseille, Kinshasa, Rabat, Tunis ou Bruxelles. Porteur du vif espoir d'accueillir la prochaine compétition de football féminin, il a rappelé les valeurs sportives et s'est prêté au jeu des sauteurs d'obstacles en BMX, parcours et trial avec fair play.

 

La soirée a fini de vibrer avec des animations de street art et de la musique électro mixé par le DJ haïtien Sébastien Noël.

 

En l’habillant, aux couleurs des Etats et Gouvernements membres de l’OIF et en présentant l’exposition «Diversité francophone et architecture : des prises de vue autour du monde», les Halles Saint Géry deviennent pendant deux mois, une « maison commune » des francophones.

 

Une façon de prolonger le regard sur ce lien actif et puissant qui unit les acteurs de la francophonie.

 

A découvrir jusqu'au 19 mai | Exposition de photos « Diversité francophone et architecture: des prises de vue autour du monde »

 

Cette exposition met à l’honneur des bâtiments, commémoratifs, administratifs ou sportifs de la seconde moitié du XXème siècle qui illustrent la diversité du monde francophone et la richesse de ses cultures et de ses idées.

 

 

 

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20/03/2024
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Le SXSW : Un carrefour mondial de créativité et d'innovation

 

Chaque année, South by Southwest (SXSW) se distingue comme une référence incontournable, réunissant une multitude d'acteurs éminents dans les domaines de l'art, de la technologie et des affaires.

 

Artistes en quête de reconnaissance, pionniers de l'ingénierie, passionnés, figures éminentes, jeunes pousses ambitieuses et entreprises de renom convergent lors de cet événement emblématique. Au sein de cette effervescence, des conférences de haut vol abordant les thèmes de la technologie, de la culture et de l'innovation captivent l'attention, favorisant les échanges, les émerveillements et la reconnaissance.

 

Avec plus de 400 000 participants, SXSW investit 735 espaces d'exposition et propose plus de 2100 conférences, sous le regard attentif de 4000 médias internationaux. Avec la représentation de 106 pays et territoires, l'événement s'est imposé comme un véritable carrefour mondial de la créativité, enrichissant l'écosystème global de l'innovation.

 

 

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Une délégation francophone bien représentée

 

WBI et l'AWEX ont emmené une délégation francophone, composée d’une trentaine de représentants du secteur des industries culturelles et créatives de Wallonie-Bruxelles et constituée d’universités, hubs créatifs, associations, cluster, start-up, entreprises et fonds d’investissements dans les domaines tels que la réalité virtuelle et augmentée, l’intelligence artificielle, le digital, le transmédia, les musictech.

 

Pour le côté académique, étaient présents le Media Innovation & Intelligibility Lab de l’UCLouvain avec son directeur Sebastien Nahon, également porteur de l’Initiative d'innovation stratégique Human Interaction Technology Transfer et Salvatore Bordonaro, l’UMONS avec Matei Mancas, chercheur impliqué entre autres dans l'Initiative d'innovation stratégique TRAIL, liée à l'intelligence artificielle, l’UNamur avec Bruno Duma, Vice-Président du Namur Digital Institute

 

Plusieurs acteurs du secteur des industries créatives et de l'écosystème digital ont également répondu présent: le Cluster TWIST (Technologies Wallonnes de l'image, du son et du texte), le KIKK FestivalLab.Davanac, le Festival Stereopsia  qui met en avant l'eXtended Reality, l'association européenne fédérant les acteurs de la XR XR4Europe, le  hub créatif liégeois La Grand Poste, le fond d’investissement Leansquare, ainsi que les deux projets Lauréat de Startech 2022 et 2023, concours qui récompense un projet technologique innovant développé par des étudiant.e.s ingénieur.e.sPyroplast et PEACH.

 

La participation de nos opérateurs au festival texan leurs permet de s’incorporer et de participer à un incroyable réseau d’opportunités. La forte concentration de professionnels du secteur est bénéfique à tous les représentants de la délégation en rendant possible un très large réseautage global et sectoriel, en permettant le développement de leurs réseaux et en favorisant de possibles partenariats/collaborations.

 

Le festival offre également la possibilité pour nos opérateurs d’effectuer un important travail de veille scientifique et technologique et d’indentification de tendances et projets. Il en va aussi de la visibilité de notre écosystème créatif et institutions/structures à l’international.

 

 

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Au programme de cette mission : visibilité de notre écosystème créatif 

SXSW est un lieu idéal pour créer des liens entre notre écosystème innovant et ceux d'autres pays/régions. Au cours de la mission et dans le cadre du programme réalisé par les équipes de l’AWEX et WBI, la délégation Wallonie-Bruxelles a pu participer à de nombreuses rencontres et événements de réseautage avec des délégations/acteurs internationaux (à Innovation Bridge Europe et la Maison de l’Europe et avec les délégations canadienne, québécoise, néerlandaise, française, berlinoise) et se rendre à de nombreuses conférences, panels dans le cadre du festival.

 

Plusieurs activités ont été organisés avec les acteurs locaux afin de promouvoir notre écosystème innovant et les initiatives/projets des membres de la délégation :

  • Une visite à l'Université du Texas a permis à la délégation de rencontrer des représentants de l'institution, établissant ainsi des contacts précieux. De plus, une visite guidée de l'université a été proposée aux startech présentes, offrant une occasion unique d'explorer les synergies potentielles avec cette institution renommée.
  • La délégation s'est également rendue à Capital Factory, un incubateur et fonds d'investissement de premier plan. Les participant.e.s ont eu l'opportunité de présenter leurs projets et de tisser des liens au sein de ce vaste réseau. 
  • Une rencontre a eu lieu avec les représentants Culture et Musique de la ville d'Austin. Des discussions fructueuses ont eu lieu sur les bonnes pratiques en matière de politiques culturelles et d'économie créative. Cette session a été l'occasion idéale d'échanger des idées et de créer des opportunités de collaboration entre nos écosystèmes respectifs.

 

Deux événements de networking ont également rythmé le calendrier de la délégation belge :

  • Le 8 mars, l'AWEX et WBI ont orchestré une soirée belge de réseautage qui a réuni plus de 150 participants. Cette rencontre a été honorée par la présence de délégations internationales venues des États-Unis, du Québec, des Pays-Bas et de la France, et a été rehaussée par la présence de l'Ambassadeur Filip Vanden Bulcke - Consul général de Belgique à New York.
  • Le 10 mars, le traditionnel Belgian Happy Hour a offert un moment de convivialité aux contacts internationaux noués par nos participant.e.s tout au long du festival. Cet événement a été l'occasion de renforcer les liens et les partenariats dans une ambiance détendue.
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Lancement officiel de Wake !

Lors de la mission, le nouveau label de la communauté de la créativité digitale en Wallonie a été lancé : wake! - belgian tech & creative biodiversity (by Digital Wallonia).

 

Notre région compte d'innombrables talents dans le domaine de la créativité digitale qui constituent la biodiversité d'un secteur effervescent dont la vivacité s'exprime par le nombre d'événements, d'entreprises, d'initiatives, de réseaux et de lieux qui stimulent l'entrepreneuriat et la créativité.

 

La créativité digitale désigne l'utilisation des technologies numériques pour créer des entreprises, des œuvres artistiques, des contenus multimédias, des expériences interactives et des solutions innovantes. Codage créatif, création musicale et audiovisuelle, art visuel avec IA générative, conception et développement de jeux vidéo, de sites web, d'applications mobiles, innovation en matière de design graphique, et bien d'autres choses encore.

 

wake ! est une initiative qui rassemble les acteurs de cet écosystème si particulier : du festival KIKK à Namur à Wallifornia music tech et La Grand Poste au cœur du quartier créatif de Liège, des hubs de jeux vidéo urbains animés par Walga à Quai 10 et Mediafaktory à Charleroi, de Click à Mons au hub XR4Europe à Liège avec son festival Stereopsia à Bruxelles et son parcours culturel XR4Heritage : une liste non exhaustive d'acteurs et de plateformes d'expression pour les créateurs digitaux wallons sur l'ensemble du territoire.

 

Pour en savoir plus : https://kikk-residency.squarespace.com/en/projects/wake

 

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Le SXSW : Un carrefour mondial de créativité et d'innovation

 

Chaque année, South by Southwest (SXSW) se distingue comme une référence incontournable, réunissant une multitude d'acteurs éminents dans les domaines de l'art, de la technologie et des affaires.

 

Artistes en quête de reconnaissance, pionniers de l'ingénierie, passionnés, figures éminentes, jeunes pousses ambitieuses et entreprises de renom convergent lors de cet événement emblématique. Au sein de cette effervescence, des conférences de haut vol abordant les thèmes de la technologie, de la culture et de l'innovation captivent l'attention, favorisant les échanges, les émerveillements et la reconnaissance.

 

Avec plus de 400 000 participants, SXSW investit 735 espaces d'exposition et propose plus de 2100 conférences, sous le regard attentif de 4000 médias internationaux. Avec la représentation de 106 pays et territoires, l'événement s'est imposé comme un véritable carrefour mondial de la créativité, enrichissant l'écosystème global de l'innovation.

 

 

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Une délégation francophone bien représentée

 

WBI et l'AWEX ont emmené une délégation francophone, composée d’une trentaine de représentants du secteur des industries culturelles et créatives de Wallonie-Bruxelles et constituée d’universités, hubs créatifs, associations, cluster, start-up, entreprises et fonds d’investissements dans les domaines tels que la réalité virtuelle et augmentée, l’intelligence artificielle, le digital, le transmédia, les musictech.

 

Pour le côté académique, étaient présents le Media Innovation & Intelligibility Lab de l’UCLouvain avec son directeur Sebastien Nahon, également porteur de l’Initiative d'innovation stratégique Human Interaction Technology Transfer et Salvatore Bordonaro, l’UMONS avec Matei Mancas, chercheur impliqué entre autres dans l'Initiative d'innovation stratégique TRAIL, liée à l'intelligence artificielle, l’UNamur avec Bruno Duma, Vice-Président du Namur Digital Institute

 

Plusieurs acteurs du secteur des industries créatives et de l'écosystème digital ont également répondu présent: le Cluster TWIST (Technologies Wallonnes de l'image, du son et du texte), le KIKK FestivalLab.Davanac, le Festival Stereopsia  qui met en avant l'eXtended Reality, l'association européenne fédérant les acteurs de la XR XR4Europe, le  hub créatif liégeois La Grand Poste, le fond d’investissement Leansquare, ainsi que les deux projets Lauréat de Startech 2022 et 2023, concours qui récompense un projet technologique innovant développé par des étudiant.e.s ingénieur.e.sPyroplast et PEACH.

 

La participation de nos opérateurs au festival texan leurs permet de s’incorporer et de participer à un incroyable réseau d’opportunités. La forte concentration de professionnels du secteur est bénéfique à tous les représentants de la délégation en rendant possible un très large réseautage global et sectoriel, en permettant le développement de leurs réseaux et en favorisant de possibles partenariats/collaborations.

 

Le festival offre également la possibilité pour nos opérateurs d’effectuer un important travail de veille scientifique et technologique et d’indentification de tendances et projets. Il en va aussi de la visibilité de notre écosystème créatif et institutions/structures à l’international.

 

 

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Au programme de cette mission : visibilité de notre écosystème créatif 

SXSW est un lieu idéal pour créer des liens entre notre écosystème innovant et ceux d'autres pays/régions. Au cours de la mission et dans le cadre du programme réalisé par les équipes de l’AWEX et WBI, la délégation Wallonie-Bruxelles a pu participer à de nombreuses rencontres et événements de réseautage avec des délégations/acteurs internationaux (à Innovation Bridge Europe et la Maison de l’Europe et avec les délégations canadienne, québécoise, néerlandaise, française, berlinoise) et se rendre à de nombreuses conférences, panels dans le cadre du festival.

 

Plusieurs activités ont été organisés avec les acteurs locaux afin de promouvoir notre écosystème innovant et les initiatives/projets des membres de la délégation :

  • Une visite à l'Université du Texas a permis à la délégation de rencontrer des représentants de l'institution, établissant ainsi des contacts précieux. De plus, une visite guidée de l'université a été proposée aux startech présentes, offrant une occasion unique d'explorer les synergies potentielles avec cette institution renommée.
  • La délégation s'est également rendue à Capital Factory, un incubateur et fonds d'investissement de premier plan. Les participant.e.s ont eu l'opportunité de présenter leurs projets et de tisser des liens au sein de ce vaste réseau. 
  • Une rencontre a eu lieu avec les représentants Culture et Musique de la ville d'Austin. Des discussions fructueuses ont eu lieu sur les bonnes pratiques en matière de politiques culturelles et d'économie créative. Cette session a été l'occasion idéale d'échanger des idées et de créer des opportunités de collaboration entre nos écosystèmes respectifs.

 

Deux événements de networking ont également rythmé le calendrier de la délégation belge :

  • Le 8 mars, l'AWEX et WBI ont orchestré une soirée belge de réseautage qui a réuni plus de 150 participants. Cette rencontre a été honorée par la présence de délégations internationales venues des États-Unis, du Québec, des Pays-Bas et de la France, et a été rehaussée par la présence de l'Ambassadeur Filip Vanden Bulcke - Consul général de Belgique à New York.
  • Le 10 mars, le traditionnel Belgian Happy Hour a offert un moment de convivialité aux contacts internationaux noués par nos participant.e.s tout au long du festival. Cet événement a été l'occasion de renforcer les liens et les partenariats dans une ambiance détendue.
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Lancement officiel de Wake !

Lors de la mission, le nouveau label de la communauté de la créativité digitale en Wallonie a été lancé : wake! - belgian tech & creative biodiversity (by Digital Wallonia).

 

Notre région compte d'innombrables talents dans le domaine de la créativité digitale qui constituent la biodiversité d'un secteur effervescent dont la vivacité s'exprime par le nombre d'événements, d'entreprises, d'initiatives, de réseaux et de lieux qui stimulent l'entrepreneuriat et la créativité.

 

La créativité digitale désigne l'utilisation des technologies numériques pour créer des entreprises, des œuvres artistiques, des contenus multimédias, des expériences interactives et des solutions innovantes. Codage créatif, création musicale et audiovisuelle, art visuel avec IA générative, conception et développement de jeux vidéo, de sites web, d'applications mobiles, innovation en matière de design graphique, et bien d'autres choses encore.

 

wake ! est une initiative qui rassemble les acteurs de cet écosystème si particulier : du festival KIKK à Namur à Wallifornia music tech et La Grand Poste au cœur du quartier créatif de Liège, des hubs de jeux vidéo urbains animés par Walga à Quai 10 et Mediafaktory à Charleroi, de Click à Mons au hub XR4Europe à Liège avec son festival Stereopsia à Bruxelles et son parcours culturel XR4Heritage : une liste non exhaustive d'acteurs et de plateformes d'expression pour les créateurs digitaux wallons sur l'ensemble du territoire.

 

Pour en savoir plus : https://kikk-residency.squarespace.com/en/projects/wake

 

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