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23/04/2024
Affiche du Festival BDFIL 2024 © BDFIL

Le festival propose une programmation riche et variée avec des artistes de renommée internationale et la Belgique comme pays invité.

 

En collaboration avec le Centre Belge de la Bande Dessinée, BDFIL accueille une large exposition consacrée à la nouvelle vague d’artistes de bande dessinée belge contemporaine Pages d’hier, regards d’aujourd’hui de la bd belge avec la présence, les 26, 27 et 28 avril, des autrices et auteurs de Wallonie-Bruxelles : Mathieu Burniat, Max de Radiguès, Emilie Gleason, Didier Swysen (dit Alcante), Thierry Van Hasselt et Dominique Goblet.

 

Pour célébrer la bande dessinée en fanfare, BDFIL propose des performances, des ateliers, des visites guidées, des conférences et des tables rondes. De nombreux sujets seront abordés : l'engagement et l’écologie, le métier de coloriste, l’intelligence artificielle ou encore les représentations du Japon. Les très courus duels graphiques sont au programme dont le Duel duel belgo-helvétique : (Wauter Mannaert et Max de Radiguès face à Tobias Aeschbacher et Maou).

 

À ce programme foisonnant s’ajoutent encore des projections de films et de courts métrages : des soirées de BDFIL et le Village Éditorial du 26 au 28 avril, avec les maisons d’édition qui font et valorisent la bande dessinée en Suisse !

 

BDFIL est l'occasion de célébrer le talent et la créativité des auteurs belges francophones et de mettre en lumière la nouvelle génération d'artistes qui perpétuent cet art majeur de la culture belge, reconnu et apprécié dans le monde !

 

Une exposition soutenue par Wallonie-Bruxelles International, la Flandre et Flanders Literature dans le cadre de la présidence belge de l’Union Européenne.     

 

Retrouvez toute la programmation du festival sur le site de BDFIL.

 

Le festival propose une programmation riche et variée avec des artistes de renommée internationale et la Belgique comme pays invité.

 

En collaboration avec le Centre Belge de la Bande Dessinée, BDFIL accueille une large exposition consacrée à la nouvelle vague d’artistes de bande dessinée belge contemporaine Pages d’hier, regards d’aujourd’hui de la bd belge avec la présence, les 26, 27 et 28 avril, des autrices et auteurs de Wallonie-Bruxelles : Mathieu Burniat, Max de Radiguès, Emilie Gleason, Didier Swysen (dit Alcante), Thierry Van Hasselt et Dominique Goblet.

 

Pour célébrer la bande dessinée en fanfare, BDFIL propose des performances, des ateliers, des visites guidées, des conférences et des tables rondes. De nombreux sujets seront abordés : l'engagement et l’écologie, le métier de coloriste, l’intelligence artificielle ou encore les représentations du Japon. Les très courus duels graphiques sont au programme dont le Duel duel belgo-helvétique : (Wauter Mannaert et Max de Radiguès face à Tobias Aeschbacher et Maou).

 

À ce programme foisonnant s’ajoutent encore des projections de films et de courts métrages : des soirées de BDFIL et le Village Éditorial du 26 au 28 avril, avec les maisons d’édition qui font et valorisent la bande dessinée en Suisse !

 

BDFIL est l'occasion de célébrer le talent et la créativité des auteurs belges francophones et de mettre en lumière la nouvelle génération d'artistes qui perpétuent cet art majeur de la culture belge, reconnu et apprécié dans le monde !

 

Une exposition soutenue par Wallonie-Bruxelles International, la Flandre et Flanders Literature dans le cadre de la présidence belge de l’Union Européenne.     

 

Retrouvez toute la programmation du festival sur le site de BDFIL.

 

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22/04/2024
"La Beauté et le Geste" de Laurent Perbos © Assemblée nationale

Composée de six sculptures représentant des Vénus de Milo, chacune symbolisant un sport des Jeux Olympiques et Paralympiques, cette oeuvre labellisée "Olympiade Culturelle Paris 2024" se veut colorée et inclusive. En effet, chaque Vénus est vêtue d'une couleur de l'arc-en-ciel, en hommage à l'égalité des droits et à la lutte contre la discrimination.

 

Cette installation est visible jusqu'au 22 septembre 2024, sur les marches de l'Assemblée Nationale.

 

C'est le groupe du Liégeois Stephan Uhoda qui a apporté son soutien financier à la réalisation de cette installation. Les six statues seront d'ailleurs rapatriées en Cité Ardente à la fin des festivités olympiques.

 

L'activité de mécénat du groupe liégeois Uhoda est reconnue et a été récemment récompensée lors de la 30e édition des Caïus, les prix du mécénat d'entreprise organisés par l'asbl Promethea. Stephan Uhoda, collectionneur d'art par ailleurs, et son groupe ont reçu un Caïus pour leur soutien à l'oeuvre de Daniel Buren à la Gare des Guillemins de Liège, qui rehausse de ses couleurs la gare Calatrava depuis un an et demi.

 

 

 

 

Composée de six sculptures représentant des Vénus de Milo, chacune symbolisant un sport des Jeux Olympiques et Paralympiques, cette oeuvre labellisée "Olympiade Culturelle Paris 2024" se veut colorée et inclusive. En effet, chaque Vénus est vêtue d'une couleur de l'arc-en-ciel, en hommage à l'égalité des droits et à la lutte contre la discrimination.

 

Cette installation est visible jusqu'au 22 septembre 2024, sur les marches de l'Assemblée Nationale.

 

C'est le groupe du Liégeois Stephan Uhoda qui a apporté son soutien financier à la réalisation de cette installation. Les six statues seront d'ailleurs rapatriées en Cité Ardente à la fin des festivités olympiques.

 

L'activité de mécénat du groupe liégeois Uhoda est reconnue et a été récemment récompensée lors de la 30e édition des Caïus, les prix du mécénat d'entreprise organisés par l'asbl Promethea. Stephan Uhoda, collectionneur d'art par ailleurs, et son groupe ont reçu un Caïus pour leur soutien à l'oeuvre de Daniel Buren à la Gare des Guillemins de Liège, qui rehausse de ses couleurs la gare Calatrava depuis un an et demi.

 

 

 

 

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22/04/2024

WBI, au travers des Gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie, appuie des initiatives par lesquelles des citoyens de Wallonie-Bruxelles se mobilisent pour des actions concrètes de solidarité internationale.

 

Cet appui est mis en œuvre par 3 projets, qui visent le soutien de projets de partenariat pour la coopération internationale dans les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, République Démocratique du Congo, Maroc, Palestine, Rwanda, Sénégal et Tunisie.

 

Du point de vue plus particulier de l’édition 2024, WBI entend continuer à prendre en compte les enseignements de la pandémie de Covid-19 pour le développement durable en continuant d’orienter son action en faveur d’un monde plus solidaire et inclusif.

La Fédération Wallonie-Bruxelles et la Wallonie tiennent à se joindre aux nombreux engagements internationaux visant à la réduction des inégalités multidimensionnelles qui affectent les partenariats pour le développement durable et à y accorder une attention particulière notamment via la protection sociale universelle et la santé mondiale.

 

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1. Projets d’éducation à la citoyenneté mondiale & aux objectifs de développement durable

Votre projet

Dans le cadre de ce Programme, les types de projets soutenus se déclinent sous différents volets :

  • Volet « Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie » et volet « pays partenaire prioritaire » : dans ces volets, sont soumis des « projets d’éducation à la citoyenneté mondiale », qui ont pour objectif d’amener les citoyens des pays partenaires à mieux comprendre, analyser et critiquer leur environnement, dans le but de promouvoir un engagement pour des valeurs universelles et le dialogue des civilisations en faveur d’un monde plus juste et solidaire.
  • Volet « pays partenaires prioritaires » : dans ce volet, sont soumises des « actions de développement », qui constituent un prolongement opérationnel direct de l’action d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire mise en place dans un pays partenaire prioritaire.

Durée

  • Volet Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie: Votre projet est mis en œuvre entre le 1er octobre 2024 et le 30 septembre 2025 et sa durée est de 1 jour minimum à 12 mois maximum.

  • Volet pays partenaires prioritaires (« projet d’éducation à la citoyenneté mondiale (…) »): Votre projet est mis en œuvre entre le 1er octobre 2024 et le 30 septembre 2026 et sa durée est de 1 jour minimum à 24 mois maximum.

  • Volet pays partenaires prioritaires ("action de développement"): Votre projet est mis en œuvre entre le 1er octobre 2024 et le 30 septembre 2026 et sa durée est de 12 mois minimum à 24 mois maximum.

La subvention

La limite du financement qui peut être sollicité par demandeur et par projet est de :

  • 5.000 € pour un projet « Volet Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie » ;
  • 15.000 € pour un projet « Volet pays partenaires prioritaires » ;
  • 20.000 € pour un projet « Volet Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie » & « Volet pays partenaires prioritaires ».

Votre dossier doit être transmis par courrier électronique le 14 juin 2024 au plus tard. 

Retrouvez toutes les informations sur la page dédiée.

 

 

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2. Projets de partenariat pour le développement durable (Cofinancement principal DGD et/ou UE)

Votre projet

Le « Programme de cofinancement de projets de partenariat pour le développement durable présentés par des acteurs de la coopération de Wallonie-Bruxelles » vise le renforcement de la capacité de proposition de projets par le soutien de projets qui bénéficient d’un financement principal de la DGD (Direction générale du Développement) et/ou de l’Union européenne.

Durée

La période (tranche) concernée par votre demande de cofinancement se situe principalement dans l’année 2024.

La subvention

Vous pouvez présenter plusieurs projets à concurrence d’un montant cumulé de 150.000€ pour l’Appel PPDD, avec une limite maximale de 90.000€ par projet présenté.

L’apport sollicité n’excède pas 50% de votre apport stricto sensu.

Les règles du bailleur de fonds principal s’appliquent pour l’établissement des critères d’éligibilité des coûts du projet.

Tout projet recevable est susceptible d’être sélectionné, dans la limite de l’enveloppe budgétaire disponible.

 

Votre dossier doit être transmis par courrier électronique le 14 juin 2024 au plus tard. 

Retrouvez toutes les informations sur la page dédiée.

 

 

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3. Projets de partenariat pour le développement durable (Nouveau projet)

Votre projet

Le "Programme de cofinancement de projets de partenariat pour le développement durable présentés par des acteurs de la coopération de Wallonie-Bruxelles" vise l’appui à la proposition de nouveaux projets de coopération internationale au développement durable.

Durée

La durée de votre projet s’étend sur 12 mois minimum et 36 mois maximum.

La subvention

Vous pouvez présenter plusieurs projets à concurrence d’un montant cumulé de 150.000€ pour l’Appel PPDD, avec une limite maximale de 90.000€ par projet présenté.

La participation de WBI au financement de votre projet est de maximum 90% du budget total accepté.

Votre projet bénéficie d’un financement sur fonds propres à hauteur de minimum 10% du budget total accepté.

Tout projet recevable est susceptible d’être sélectionné, dans la limite de l’enveloppe budgétaire disponible.

 

Votre dossier doit être transmis par courrier électronique le 14 juin 2024 au plus tard. 

Retrouvez toutes les informations sur la page dédiée.

 

 

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Contact

Pour toute information complémentaire, toute question ou demande de précision, vous pouvez vous adresser à :

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WBI, au travers des Gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie, appuie des initiatives par lesquelles des citoyens de Wallonie-Bruxelles se mobilisent pour des actions concrètes de solidarité internationale.

 

Cet appui est mis en œuvre par 3 projets, qui visent le soutien de projets de partenariat pour la coopération internationale dans les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, République Démocratique du Congo, Maroc, Palestine, Rwanda, Sénégal et Tunisie.

 

Du point de vue plus particulier de l’édition 2024, WBI entend continuer à prendre en compte les enseignements de la pandémie de Covid-19 pour le développement durable en continuant d’orienter son action en faveur d’un monde plus solidaire et inclusif.

La Fédération Wallonie-Bruxelles et la Wallonie tiennent à se joindre aux nombreux engagements internationaux visant à la réduction des inégalités multidimensionnelles qui affectent les partenariats pour le développement durable et à y accorder une attention particulière notamment via la protection sociale universelle et la santé mondiale.

 

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1. Projets d’éducation à la citoyenneté mondiale & aux objectifs de développement durable

Votre projet

Dans le cadre de ce Programme, les types de projets soutenus se déclinent sous différents volets :

  • Volet « Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie » et volet « pays partenaire prioritaire » : dans ces volets, sont soumis des « projets d’éducation à la citoyenneté mondiale », qui ont pour objectif d’amener les citoyens des pays partenaires à mieux comprendre, analyser et critiquer leur environnement, dans le but de promouvoir un engagement pour des valeurs universelles et le dialogue des civilisations en faveur d’un monde plus juste et solidaire.
  • Volet « pays partenaires prioritaires » : dans ce volet, sont soumises des « actions de développement », qui constituent un prolongement opérationnel direct de l’action d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire mise en place dans un pays partenaire prioritaire.

Durée

  • Volet Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie: Votre projet est mis en œuvre entre le 1er octobre 2024 et le 30 septembre 2025 et sa durée est de 1 jour minimum à 12 mois maximum.

  • Volet pays partenaires prioritaires (« projet d’éducation à la citoyenneté mondiale (…) »): Votre projet est mis en œuvre entre le 1er octobre 2024 et le 30 septembre 2026 et sa durée est de 1 jour minimum à 24 mois maximum.

  • Volet pays partenaires prioritaires ("action de développement"): Votre projet est mis en œuvre entre le 1er octobre 2024 et le 30 septembre 2026 et sa durée est de 12 mois minimum à 24 mois maximum.

La subvention

La limite du financement qui peut être sollicité par demandeur et par projet est de :

  • 5.000 € pour un projet « Volet Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie » ;
  • 15.000 € pour un projet « Volet pays partenaires prioritaires » ;
  • 20.000 € pour un projet « Volet Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie » & « Volet pays partenaires prioritaires ».

Votre dossier doit être transmis par courrier électronique le 14 juin 2024 au plus tard. 

Retrouvez toutes les informations sur la page dédiée.

 

 

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2. Projets de partenariat pour le développement durable (Cofinancement principal DGD et/ou UE)

Votre projet

Le « Programme de cofinancement de projets de partenariat pour le développement durable présentés par des acteurs de la coopération de Wallonie-Bruxelles » vise le renforcement de la capacité de proposition de projets par le soutien de projets qui bénéficient d’un financement principal de la DGD (Direction générale du Développement) et/ou de l’Union européenne.

Durée

La période (tranche) concernée par votre demande de cofinancement se situe principalement dans l’année 2024.

La subvention

Vous pouvez présenter plusieurs projets à concurrence d’un montant cumulé de 150.000€ pour l’Appel PPDD, avec une limite maximale de 90.000€ par projet présenté.

L’apport sollicité n’excède pas 50% de votre apport stricto sensu.

Les règles du bailleur de fonds principal s’appliquent pour l’établissement des critères d’éligibilité des coûts du projet.

Tout projet recevable est susceptible d’être sélectionné, dans la limite de l’enveloppe budgétaire disponible.

 

Votre dossier doit être transmis par courrier électronique le 14 juin 2024 au plus tard. 

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3. Projets de partenariat pour le développement durable (Nouveau projet)

Votre projet

Le "Programme de cofinancement de projets de partenariat pour le développement durable présentés par des acteurs de la coopération de Wallonie-Bruxelles" vise l’appui à la proposition de nouveaux projets de coopération internationale au développement durable.

Durée

La durée de votre projet s’étend sur 12 mois minimum et 36 mois maximum.

La subvention

Vous pouvez présenter plusieurs projets à concurrence d’un montant cumulé de 150.000€ pour l’Appel PPDD, avec une limite maximale de 90.000€ par projet présenté.

La participation de WBI au financement de votre projet est de maximum 90% du budget total accepté.

Votre projet bénéficie d’un financement sur fonds propres à hauteur de minimum 10% du budget total accepté.

Tout projet recevable est susceptible d’être sélectionné, dans la limite de l’enveloppe budgétaire disponible.

 

Votre dossier doit être transmis par courrier électronique le 14 juin 2024 au plus tard. 

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Pour toute information complémentaire, toute question ou demande de précision, vous pouvez vous adresser à :

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15/04/2024
(c) CC

Aujourd’hui, la situation dans le monde reste préoccupante. En 2024, 11 journalistes sont morts. 492 journalistes et 24 collaborateurs des médias sont encore détenus essentiellement en Chine, en Birmanie et au Bélarus. 54 sont otages. En 2023, 45 journalistes ont été tués dans le cadre de leurs fonctions. Un chiffre en baisse notamment en Amérique latine même si les journalistes n’y travaillent pas encore en sécurité. 84 journalistes sont portés disparus et près d’un sur trois est mexicain. Depuis octobre 2023, plus de 100 journalistes ont été tués à Gaza dont plus de 20 en exerçant leur métier.

 

Au classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporter Sans Frontière, la Belgique a perdu quant à elle, 8 places depuis 2022 et arrive en 31ème position sur 180 pays. Même si les Belges ont relativement confiance en leurs médias, RSF constate que « les journalistes belges subissent des violences de la part de la police et des manifestants lors de rassemblements, ainsi que des menaces en ligne fréquentes ciblant surtout les femmes. »

 

Alors qu’un mélange pléthorique d’informations et d’opinions envahit nos écrans, il convient de rappeler ce que représente en Belgique, pour chaque citoyen, la liberté de la presse et comment sa garantie est un bénéfice pour nos propres libertés.

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Un droit fondamental

La liberté de la presse est mentionnée en ces termes à l’article 25 de la Constitution belge :

« La presse est libre ; la censure ne pourra jamais être établie ; il ne peut être exigé de cautionnement des écrivains, éditeurs ou imprimeurs. Lorsque l'auteur est connu et domicilié en Belgique, l'éditeur, l'imprimeur ou le distributeur ne peut être poursuivi. »

 

La Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) considère quant à elle dans sa Déclaration de politique internationale que « le droit à l’information est un pilier de la démocratie tant en Europe que dans le reste du Monde… Par la liberté d’informer, les médias protègent le libre exercice de tous les autres droits fondamentaux ».

 

L’exercice d’informer ou de s’exprimer est donc considéré en Belgique comme une liberté fondamentale garantie par la loi. Cet aspect légal ouvre une seconde garantie celle de poursuivre tout délit d’opinion relayant des messages de haine qui atteindraient en conséquence aux autres droits humains. Il existe en Belgique des organismes comme UNIA, institution publique indépendante où signaler ces dérives de l’expression qui brouillent la notion de liberté de l’information et de la presse.

 

A l'occasion du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, la Belgique a adopté le 11 décembre 2023 de nouveaux engagements et rejoint la Coalition pour la liberté des médias, en cette date symbolique du 3 mai.

 

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L’information au service des citoyens, la liberté de la recherche

Crise écologique, guerres, montée des extrêmes et des populismes, appauvrissement, …, nombreux sont les enjeux sociétaux qui perturbent notre compréhension du monde. En choisissant comme thème pour la Journée mondiale de la presse 2024, « La presse au service de la planète : crise environnementale et urgence du journalisme », l’ONU ne s’y trompe pas. Dans ce contexte, un décryptage, des analyses indépendantes, des propositions de débats et de solutions s’imposent comme seuls remèdes aux défis économiques, environnementaux, sociétaux qui se multiplient et menacent l’équilibre social, la paix et les valeurs démocratiques.

 

Mais le débat public pluraliste est en lui-même menacé. La facilité et la vitesse de transmission d’informations non vérifiées à un large public sur une multiplicité de supports numériques permet en effet des campagnes de désinformations ou de mésinformations. En attaquant les socles de connaissances, en instillant le doute par des opinions affirmées dans les domaines scientifiques notamment, les informateurs - influenceurs contribuent ainsi à fragiliser le crédit porté à la profession de journaliste et en cela à sa sécurité.

 

La liberté de la presse et d’informer est ainsi étroitement liée pour certains sujets à la liberté de la recherche scientifique. En Belgique francophone cette liberté de chercher est portée par le FNRS, Fonds de la Recherche Scientifique, qui en a fait son slogan et permet aux chercheurs de développer des projets d’excellence dans tous les domaines. La garantie d’une recherche libre et indépendante favorise évidemment le traitement scientifique de l’information et offre un appui aux journalistes dans leur mission.

 

Les acteurs de l’information et le travail journalistique sont donc indispensables à la prise de conscience démocratique et l’Union européenne a choisi de l’acter en adoptant la première législation européenne relative à la liberté des médias (European Media Freedom Act - EMFA), le 13 mars 2024. Par ce règlement, les Etats membres seront tenus de protéger l'indépendance des médias et toute forme d'intervention dans les décisions éditoriales sera interdite. Ainsi les médias d’information référencées par la Journalism Trust Initiative (JTI) pourront notamment bénéficier de garanties contre la modération et la suppression arbitraires de leurs contenus en ligne par les grandes plateformes.

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Journalisme et éducation aux médias

Afin de préserver la liberté de la presse et de l’information, contre la désinformation et pour la diversité, la formation aux métiers du journalisme et à l’éducation aux médias sont des assurances certaines. La Fédération Wallonie-Bruxelles développe ainsi différents programmes d’éducation aux médias.

 

La FWB propose aussi une multiplicité de formations d’excellences aux métiers de l’information et de la communication avec des spécialisations métiers dans le digital, l’audio-visuel ou l’écriture multimédia et un apprentissage critique des médias dans ses nombreux établissements d’enseignement supérieur.

  • L’Université Libre de Bruxelles (ULB) bénéficie ainsi d’un enseignement donné par des professionnels reconnus dans le monde du journalisme. Le cursus de Master est enrichi par diverses collaborations, notamment avec Radio Campus (pour le journalisme radiophonique), la Haute école HELB (pour le journalisme télévisuel) et l’École Supérieure d’Arts Saint-Luc (pour le journalisme en bande-dessinée). Les étudiants profitent de nombreuses possibilités de mobilités grâce aux différents accords avec des universités européennes et hors Europe dont la prestigieuse Missouri School of Journalism aux États-Unis.

A l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l’ULB honorera encore cette année, les personnes et organisations qui défendent les valeurs liées à la presse et l’information libres en organisant le Difference Day en collaboration avec la Vrije Universiteit Brussel (VUB), BOZAR et d'autres partenaires tels que l'Union européenne de radiodiffusion, la Fédération européenne des journalistes, la Commission européenne, l'UNESCO, le Fonds européen pour la démocratie.

  • A l’Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales (IHECS) et en collaboration avec l’Université Catholique de Louvain, les étudiants peuvent suivre un Master en Presse et Information spécialisées. Une centaine d’accords avec des universités partenaires dans le monde entier permet aux étudiants belges comme étrangers d’élargir leurs horizons d’apprentissage. C’est ici que Wilson Fache, reporter de guerre d’une trentaine d’années et lauréat du prestigieux prix Albert Londres en 2023, s’est formé.

Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International, l’IHECS a multiplié, depuis plus de dix ans, des partenariats ambitieux avec le Maroc et ses établissements d’enseignement supérieur, tels l’Université Internationale de Rabat ou l’Université Privée de Marrakech, pour favoriser la formation d’étudiants et de professeurs dans les domaines du journalisme, de la communication, de la recherche et permettre l’échange de bonnes pratiques.

(Plus d’informations sur le site du SIEP )

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La liberté de la presse, la liberté pour tous

Célébrer la Journée mondiale de la presse, c’est rappeler que l’information de qualité et vérifiée est d’intérêt public et que cet enjeu demande encore plus de vigilance à l’heure où les canaux, les supports de diffusion et les professions de l’information ont muté.

 

Par son soutien aux domaines d’innovations scientifiques, au sport ou à la culture, WBI favorise une diplomatie respectueuse des droits humains. Par son implication dans les instances multilatérales, elle contribue à élaborer une bonne gouvernance mondiale afin de protéger les acteurs de la démocratie tels les journalistes. Elle s’active auprès de ses partenaires comme l’OIF qui développe son programme Médias et Liberté avec notamment l’Union internationale de la presse francophone (UPF) regroupant plus de 3000 journalistes.

 

À Paris, la Délégation Wallonie-Bruxelles suit de près les nombreuses initiatives mises en place par l’UNESCO comme le soutien aux journalistes travaillant dans des zones critiques. Ces dernières années, une attention particulière est portée aux défis spécifiques des femmes journalistes, trop souvent victimes de campagnes de menaces et de harcèlement.

 

WBI s’engage dans des projets qui contribuent à la mobilité des étudiants futurs journalistes et des intellectuels qui élargissent notre vision du monde, aux échanges entre chercheurs et universités. Elle facilite des actions qui ouvrent la formation au plus grand nombre, prône des valeurs essentielles comme le respect des libertés dont la liberté d’expression cherchant à garantir ainsi à tous les citoyens une liberté élargie.

 

Sources

Organisation Internationale de la Francophonie

Unesco

Parlement européen

Fédération Wallonie-Bruxelles

UNIA

Reporter Sans Frontière

 

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Aujourd’hui, la situation dans le monde reste préoccupante. En 2024, 11 journalistes sont morts. 492 journalistes et 24 collaborateurs des médias sont encore détenus essentiellement en Chine, en Birmanie et au Bélarus. 54 sont otages. En 2023, 45 journalistes ont été tués dans le cadre de leurs fonctions. Un chiffre en baisse notamment en Amérique latine même si les journalistes n’y travaillent pas encore en sécurité. 84 journalistes sont portés disparus et près d’un sur trois est mexicain. Depuis octobre 2023, plus de 100 journalistes ont été tués à Gaza dont plus de 20 en exerçant leur métier.

 

Au classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporter Sans Frontière, la Belgique a perdu quant à elle, 8 places depuis 2022 et arrive en 31ème position sur 180 pays. Même si les Belges ont relativement confiance en leurs médias, RSF constate que « les journalistes belges subissent des violences de la part de la police et des manifestants lors de rassemblements, ainsi que des menaces en ligne fréquentes ciblant surtout les femmes. »

 

Alors qu’un mélange pléthorique d’informations et d’opinions envahit nos écrans, il convient de rappeler ce que représente en Belgique, pour chaque citoyen, la liberté de la presse et comment sa garantie est un bénéfice pour nos propres libertés.

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Un droit fondamental

La liberté de la presse est mentionnée en ces termes à l’article 25 de la Constitution belge :

« La presse est libre ; la censure ne pourra jamais être établie ; il ne peut être exigé de cautionnement des écrivains, éditeurs ou imprimeurs. Lorsque l'auteur est connu et domicilié en Belgique, l'éditeur, l'imprimeur ou le distributeur ne peut être poursuivi. »

 

La Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) considère quant à elle dans sa Déclaration de politique internationale que « le droit à l’information est un pilier de la démocratie tant en Europe que dans le reste du Monde… Par la liberté d’informer, les médias protègent le libre exercice de tous les autres droits fondamentaux ».

 

L’exercice d’informer ou de s’exprimer est donc considéré en Belgique comme une liberté fondamentale garantie par la loi. Cet aspect légal ouvre une seconde garantie celle de poursuivre tout délit d’opinion relayant des messages de haine qui atteindraient en conséquence aux autres droits humains. Il existe en Belgique des organismes comme UNIA, institution publique indépendante où signaler ces dérives de l’expression qui brouillent la notion de liberté de l’information et de la presse.

 

A l'occasion du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, la Belgique a adopté le 11 décembre 2023 de nouveaux engagements et rejoint la Coalition pour la liberté des médias, en cette date symbolique du 3 mai.

 

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L’information au service des citoyens, la liberté de la recherche

Crise écologique, guerres, montée des extrêmes et des populismes, appauvrissement, …, nombreux sont les enjeux sociétaux qui perturbent notre compréhension du monde. En choisissant comme thème pour la Journée mondiale de la presse 2024, « La presse au service de la planète : crise environnementale et urgence du journalisme », l’ONU ne s’y trompe pas. Dans ce contexte, un décryptage, des analyses indépendantes, des propositions de débats et de solutions s’imposent comme seuls remèdes aux défis économiques, environnementaux, sociétaux qui se multiplient et menacent l’équilibre social, la paix et les valeurs démocratiques.

 

Mais le débat public pluraliste est en lui-même menacé. La facilité et la vitesse de transmission d’informations non vérifiées à un large public sur une multiplicité de supports numériques permet en effet des campagnes de désinformations ou de mésinformations. En attaquant les socles de connaissances, en instillant le doute par des opinions affirmées dans les domaines scientifiques notamment, les informateurs - influenceurs contribuent ainsi à fragiliser le crédit porté à la profession de journaliste et en cela à sa sécurité.

 

La liberté de la presse et d’informer est ainsi étroitement liée pour certains sujets à la liberté de la recherche scientifique. En Belgique francophone cette liberté de chercher est portée par le FNRS, Fonds de la Recherche Scientifique, qui en a fait son slogan et permet aux chercheurs de développer des projets d’excellence dans tous les domaines. La garantie d’une recherche libre et indépendante favorise évidemment le traitement scientifique de l’information et offre un appui aux journalistes dans leur mission.

 

Les acteurs de l’information et le travail journalistique sont donc indispensables à la prise de conscience démocratique et l’Union européenne a choisi de l’acter en adoptant la première législation européenne relative à la liberté des médias (European Media Freedom Act - EMFA), le 13 mars 2024. Par ce règlement, les Etats membres seront tenus de protéger l'indépendance des médias et toute forme d'intervention dans les décisions éditoriales sera interdite. Ainsi les médias d’information référencées par la Journalism Trust Initiative (JTI) pourront notamment bénéficier de garanties contre la modération et la suppression arbitraires de leurs contenus en ligne par les grandes plateformes.

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Journalisme et éducation aux médias

Afin de préserver la liberté de la presse et de l’information, contre la désinformation et pour la diversité, la formation aux métiers du journalisme et à l’éducation aux médias sont des assurances certaines. La Fédération Wallonie-Bruxelles développe ainsi différents programmes d’éducation aux médias.

 

La FWB propose aussi une multiplicité de formations d’excellences aux métiers de l’information et de la communication avec des spécialisations métiers dans le digital, l’audio-visuel ou l’écriture multimédia et un apprentissage critique des médias dans ses nombreux établissements d’enseignement supérieur.

  • L’Université Libre de Bruxelles (ULB) bénéficie ainsi d’un enseignement donné par des professionnels reconnus dans le monde du journalisme. Le cursus de Master est enrichi par diverses collaborations, notamment avec Radio Campus (pour le journalisme radiophonique), la Haute école HELB (pour le journalisme télévisuel) et l’École Supérieure d’Arts Saint-Luc (pour le journalisme en bande-dessinée). Les étudiants profitent de nombreuses possibilités de mobilités grâce aux différents accords avec des universités européennes et hors Europe dont la prestigieuse Missouri School of Journalism aux États-Unis.

A l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l’ULB honorera encore cette année, les personnes et organisations qui défendent les valeurs liées à la presse et l’information libres en organisant le Difference Day en collaboration avec la Vrije Universiteit Brussel (VUB), BOZAR et d'autres partenaires tels que l'Union européenne de radiodiffusion, la Fédération européenne des journalistes, la Commission européenne, l'UNESCO, le Fonds européen pour la démocratie.

  • A l’Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales (IHECS) et en collaboration avec l’Université Catholique de Louvain, les étudiants peuvent suivre un Master en Presse et Information spécialisées. Une centaine d’accords avec des universités partenaires dans le monde entier permet aux étudiants belges comme étrangers d’élargir leurs horizons d’apprentissage. C’est ici que Wilson Fache, reporter de guerre d’une trentaine d’années et lauréat du prestigieux prix Albert Londres en 2023, s’est formé.

Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International, l’IHECS a multiplié, depuis plus de dix ans, des partenariats ambitieux avec le Maroc et ses établissements d’enseignement supérieur, tels l’Université Internationale de Rabat ou l’Université Privée de Marrakech, pour favoriser la formation d’étudiants et de professeurs dans les domaines du journalisme, de la communication, de la recherche et permettre l’échange de bonnes pratiques.

(Plus d’informations sur le site du SIEP )

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La liberté de la presse, la liberté pour tous

Célébrer la Journée mondiale de la presse, c’est rappeler que l’information de qualité et vérifiée est d’intérêt public et que cet enjeu demande encore plus de vigilance à l’heure où les canaux, les supports de diffusion et les professions de l’information ont muté.

 

Par son soutien aux domaines d’innovations scientifiques, au sport ou à la culture, WBI favorise une diplomatie respectueuse des droits humains. Par son implication dans les instances multilatérales, elle contribue à élaborer une bonne gouvernance mondiale afin de protéger les acteurs de la démocratie tels les journalistes. Elle s’active auprès de ses partenaires comme l’OIF qui développe son programme Médias et Liberté avec notamment l’Union internationale de la presse francophone (UPF) regroupant plus de 3000 journalistes.

 

À Paris, la Délégation Wallonie-Bruxelles suit de près les nombreuses initiatives mises en place par l’UNESCO comme le soutien aux journalistes travaillant dans des zones critiques. Ces dernières années, une attention particulière est portée aux défis spécifiques des femmes journalistes, trop souvent victimes de campagnes de menaces et de harcèlement.

 

WBI s’engage dans des projets qui contribuent à la mobilité des étudiants futurs journalistes et des intellectuels qui élargissent notre vision du monde, aux échanges entre chercheurs et universités. Elle facilite des actions qui ouvrent la formation au plus grand nombre, prône des valeurs essentielles comme le respect des libertés dont la liberté d’expression cherchant à garantir ainsi à tous les citoyens une liberté élargie.

 

Sources

Organisation Internationale de la Francophonie

Unesco

Parlement européen

Fédération Wallonie-Bruxelles

UNIA

Reporter Sans Frontière

 

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11/04/2024
Les ambassadeurs et représentants diplomatiques des pays francophones présents au Chili, devant la Moneda, le palais présidentiel chilien. Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili et Emmanuelle Dienga, représentante Wallonie-Bruxelles sont respectivement les 3e et 4e en partant de la gauche (c) RWB Chili

Ces activités se sont déroulées pendant trois semaines du 20 mars au 4 avril dans toutes les régions du Chili, conjointement avec les Ambassades de Belgique, du Canada, d'Egypte, de France, d'Haiti, du Liban, du Maroc, de Roumanie, de Suisse, du Vietnam, le consulat de Monaco et l’Institut français.

 

Les célébrations de la Francophonie ont été inaugurées le 21 mars à l’occasion de l’ouverture du cycle de cinéma francophone. Comme l’année dernière, le cycle avait lieu à la Cineteca Nacional dans le centre culturel de la Moneda, lieu emblématique de la capitale chilienne, Santiago. Pour cette édition 2024, ce sont 11 films d’horizons très différents qui ont été proposés au public chilien. Le film belge francophone, comédie noire de Véronique Jadin, L’employée du mois, a fait salle comble.

 

Parmi les incontournables, on a retrouvé également la foire francophone où des stands de produits typiques étaient présentés. Pour la Belgique francophone, c’est la librairie Le comptoir qui propose des livres en français qui était présente. La Représentation Wallonie-Bruxelles avait également un stand d’informations sur lequel nous avons organisé une dégustation de chocolats et présentions des informations académiques et touristiques. Au cours de la journée, le stand de la Représentation a accueilli le quizz de la francophonie qui permettait de gagner des prix bien sympathiques. Le quizz a eu un joli succès avec une trentaine de joueurs à chacun des trois tours du jeu. Une conférence de présentation académique avec une quarantaine de personnes présentes à également eu lieu ce même après midi.

 

A Santiago toujours, notre Représentation a organisé conjointement avec l’Ambassade du Canada un don de livres à l’Université Bernardo O’Higgins, université siège de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) au Chili. Parmi les livres désormais disponibles dans le "rincon francófono" de la bibliothèque, les étudiants peuvent trouver un titre de Tintin, un titre de Spirou, quelques romans et un recueil de poèmes de Belgique francophone. A cette occasion des étudiants apprenant le français ont lu quelques extraits à haute voix.

 

La Francophonie était bien entendu également présente en région. Des activités étaient organisées depuis Antofagasta au nord jusqu’à Puerto Williams au sud (soit environ 4.000km de distance). Le cinéma de Wallonie-Bruxelles à travers le film de Véronique Jadin, L’Employée du mois, a été présenté à l’alliance française d’Antofagasta (nord) en présence du consul honoraire de Belgique dans la région Olivier Houet ; mais également à l’Université catholique du Maule à Talca (centre) ainsi qu’à l’alliance française de Concepcion (sud). Dans les trois villes, un public connaisseur a apprécié la projection. 

 

Dans le domaine du cinéma encore, la Représentation Wallonie-Bruxelles a eu le plaisir de recevoir au Chili Benjamin Colaux, le réalisateur belge francophone du documentaire Austral. Ce documentaire tourné entièrement au Chili retrace la vie des pêcheurs des crabes géants de l’extrême sud du territoire chilien. Sa venue a permis de présenter le film dans 4 villes : Santiago, Temuco, Valdivia et Punta Arenas. A la suite de chaque projection, une table ronde était organisée avec le réalisateur et les protagonistes du film pour échanger avec le public. Des expertes chiliennes de la réalisation documentaire étaient également présentes pour la table ronde de Santiago. Cela a permis des échanges fructueux entre les mondes cinématographiques belges et chiliens.

 

Pour terminer ces célébrations en beauté, a eu lieu le cocktail de clôture de la Francophonie le jeudi 4 avril. Cette année le thème était « Le Jardin de la Photographie » et l’activité s’est déroulée à la Résidence de Belgique. Les 130 invités ont pu profiter d’un voyage photographique et gastronomique en visitant les stands de chaque pays participant sur lesquels se trouvaient des spécialités typiques et une photo représentant la Francophonie dans leur pays respectif. Sur le stand de la Belgique francophone, on retrouvait bien évidemment des gaufres de Liège ainsi que des bières. La photo de Wallonie-Bruxelles quant à elle, mettait en valeur le carnaval de Binche reconnu auprès de l’UNESCO. Une belle activité pour clôture l’édition 2024 de la Francophonie au Chili et de mettre en valeur Wallonie-Bruxelles au sein du monde francophone !
 

Ces activités se sont déroulées pendant trois semaines du 20 mars au 4 avril dans toutes les régions du Chili, conjointement avec les Ambassades de Belgique, du Canada, d'Egypte, de France, d'Haiti, du Liban, du Maroc, de Roumanie, de Suisse, du Vietnam, le consulat de Monaco et l’Institut français.

 

Les célébrations de la Francophonie ont été inaugurées le 21 mars à l’occasion de l’ouverture du cycle de cinéma francophone. Comme l’année dernière, le cycle avait lieu à la Cineteca Nacional dans le centre culturel de la Moneda, lieu emblématique de la capitale chilienne, Santiago. Pour cette édition 2024, ce sont 11 films d’horizons très différents qui ont été proposés au public chilien. Le film belge francophone, comédie noire de Véronique Jadin, L’employée du mois, a fait salle comble.

 

Parmi les incontournables, on a retrouvé également la foire francophone où des stands de produits typiques étaient présentés. Pour la Belgique francophone, c’est la librairie Le comptoir qui propose des livres en français qui était présente. La Représentation Wallonie-Bruxelles avait également un stand d’informations sur lequel nous avons organisé une dégustation de chocolats et présentions des informations académiques et touristiques. Au cours de la journée, le stand de la Représentation a accueilli le quizz de la francophonie qui permettait de gagner des prix bien sympathiques. Le quizz a eu un joli succès avec une trentaine de joueurs à chacun des trois tours du jeu. Une conférence de présentation académique avec une quarantaine de personnes présentes à également eu lieu ce même après midi.

 

A Santiago toujours, notre Représentation a organisé conjointement avec l’Ambassade du Canada un don de livres à l’Université Bernardo O’Higgins, université siège de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) au Chili. Parmi les livres désormais disponibles dans le "rincon francófono" de la bibliothèque, les étudiants peuvent trouver un titre de Tintin, un titre de Spirou, quelques romans et un recueil de poèmes de Belgique francophone. A cette occasion des étudiants apprenant le français ont lu quelques extraits à haute voix.

 

La Francophonie était bien entendu également présente en région. Des activités étaient organisées depuis Antofagasta au nord jusqu’à Puerto Williams au sud (soit environ 4.000km de distance). Le cinéma de Wallonie-Bruxelles à travers le film de Véronique Jadin, L’Employée du mois, a été présenté à l’alliance française d’Antofagasta (nord) en présence du consul honoraire de Belgique dans la région Olivier Houet ; mais également à l’Université catholique du Maule à Talca (centre) ainsi qu’à l’alliance française de Concepcion (sud). Dans les trois villes, un public connaisseur a apprécié la projection. 

 

Dans le domaine du cinéma encore, la Représentation Wallonie-Bruxelles a eu le plaisir de recevoir au Chili Benjamin Colaux, le réalisateur belge francophone du documentaire Austral. Ce documentaire tourné entièrement au Chili retrace la vie des pêcheurs des crabes géants de l’extrême sud du territoire chilien. Sa venue a permis de présenter le film dans 4 villes : Santiago, Temuco, Valdivia et Punta Arenas. A la suite de chaque projection, une table ronde était organisée avec le réalisateur et les protagonistes du film pour échanger avec le public. Des expertes chiliennes de la réalisation documentaire étaient également présentes pour la table ronde de Santiago. Cela a permis des échanges fructueux entre les mondes cinématographiques belges et chiliens.

 

Pour terminer ces célébrations en beauté, a eu lieu le cocktail de clôture de la Francophonie le jeudi 4 avril. Cette année le thème était « Le Jardin de la Photographie » et l’activité s’est déroulée à la Résidence de Belgique. Les 130 invités ont pu profiter d’un voyage photographique et gastronomique en visitant les stands de chaque pays participant sur lesquels se trouvaient des spécialités typiques et une photo représentant la Francophonie dans leur pays respectif. Sur le stand de la Belgique francophone, on retrouvait bien évidemment des gaufres de Liège ainsi que des bières. La photo de Wallonie-Bruxelles quant à elle, mettait en valeur le carnaval de Binche reconnu auprès de l’UNESCO. Une belle activité pour clôture l’édition 2024 de la Francophonie au Chili et de mettre en valeur Wallonie-Bruxelles au sein du monde francophone !
 

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09/04/2024
Casa Vallonia à Turin © E. Meunier - WBI
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Casa Vallonia, un lieu d'échanges

Comme son nom l'indique, Casa Vallonia se veut une maison, un lieu où les opérateurs peuvent échanger et construire de nouvelles relations.

 

Cette opération de visibilité 360° est organisée tous les deux ans dans une ville italienne différente, en alternance un an sur deux avec Madrid, en Espagne. Après Milan en 2022, place donc cette année à Turin, les 11 et 12 avril.

 

Le but ? Positionner les sociétés wallonnes actives dans un secteur porteur sur le marché italien, donner de la visibilité aux opérateurs wallons et de la Fédération Wallonie-Bruxelles et promouvoir l’offre touristique de la Wallonie en Italie. Cette action vise aussi à faire la promotion de la Région wallonne auprès des investisseurs italiens qui désireraient établir leur société à l’étranger.

 

Le programme de cette année se déroulera principalement au Centre International de Formation de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et à l’Energy Center du Politecnico de Turin. Pascale Delcomminette, Administratrice générale de l’AWEX et de WBI, l’Ambassadeur de Belgique en Italie, S.E Pierre-Emmanuel De Bauw, et Etienne Claude, CEO de Visit Wallonia seront présents pour l’événement.

 

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Volet économique : From Sky to Space, nouveaux partenariats entre la Belgique et l’Italie

 

La thématique retenue pour cette édition 2024 concernant le volet économique, est l’aérospatial/aéronautique, un de nos secteurs de pointe dans lequel l’Italie a décidé d’accroître ses investissements.

 

Turin - et le Piémont en général - est le siège d’activités de nombreux acteurs aéronautiques et aérospatiaux allant de multinationales à de petites startups innovantes, en passant par des centres de recherche hautement spécialisés à des facultés universitaires mondialement reconnues.

 

L’objectif principal de cette activité est de booster les collaborations de nos entreprises et centres de recherche wallons sur le marché italien en leur faisant rencontrer de potentiels partenaires actifs dans l’aérospatial et l’aéronautique.

 

Découvrez les 16 entreprises et centres de recherche dans le spatial qui seront présentes lors de la mission.

 

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Volet académique  

En parallèle, le volet académique proposera des échanges entre les universités belges francophones et les étudiants de Turin. L’objectif est de mettre en lumière les cursus universitaires ainsi que les programmes de master et de doctorat offerts par différentes facultés belges francophones. Les rencontres entre chercheurs permettront d'explorer les possibilités de collaboration en recherche et développement.

 

Une série de réunions entre professeurs et chercheurs est également prévue afin d’aborder divers sujets liés à l'aérospatial et à l'aéronautique. L'objectif principal sera d'évaluer les opportunités de coopération en matière de recherche, notamment à travers des thèses conjointes ou des projets collaboratifs. Dans un esprit de collaboration continue, la mise en œuvre de nouveaux programmes d'échanges d'études tels qu'Erasmus, Erasmus Mundus, ou les double-diplômes TIME, sera également envisagée.

 

 

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Magie technologique et remise de prix

Lors de la soirée, trois prix seront remis à des partenaires italiens ayant contribué au renforcement des liens entre la Wallonie et l'Italie, dans les domaines économique, culturel et touristique.

 

La compagnie « In the Air » présentera également ses concepts novateurs et mettra la technologie au service de la magie. L’entreprise est spécialisée dans la magie promotionnelle et de divertissement, mais elle est également connue pour avoir travaillé avec de grandes marques internationales en proposant un système de lévitation qui leur permet de faire « voler » les objets dans les vitrines.

 

 

Casa Vallonia 2024 promet d'être un moment privilégié pour renforcer les liens entre la Wallonie et l'Italie, tout en explorant de nouvelles opportunités de partenariats et de collaborations dans des secteurs clés tels que l'aérospatial et l'aéronautique.

 

 

 

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Casa Vallonia, un lieu d'échanges

Comme son nom l'indique, Casa Vallonia se veut une maison, un lieu où les opérateurs peuvent échanger et construire de nouvelles relations.

 

Cette opération de visibilité 360° est organisée tous les deux ans dans une ville italienne différente, en alternance un an sur deux avec Madrid, en Espagne. Après Milan en 2022, place donc cette année à Turin, les 11 et 12 avril.

 

Le but ? Positionner les sociétés wallonnes actives dans un secteur porteur sur le marché italien, donner de la visibilité aux opérateurs wallons et de la Fédération Wallonie-Bruxelles et promouvoir l’offre touristique de la Wallonie en Italie. Cette action vise aussi à faire la promotion de la Région wallonne auprès des investisseurs italiens qui désireraient établir leur société à l’étranger.

 

Le programme de cette année se déroulera principalement au Centre International de Formation de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et à l’Energy Center du Politecnico de Turin. Pascale Delcomminette, Administratrice générale de l’AWEX et de WBI, l’Ambassadeur de Belgique en Italie, S.E Pierre-Emmanuel De Bauw, et Etienne Claude, CEO de Visit Wallonia seront présents pour l’événement.

 

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Volet économique : From Sky to Space, nouveaux partenariats entre la Belgique et l’Italie

 

La thématique retenue pour cette édition 2024 concernant le volet économique, est l’aérospatial/aéronautique, un de nos secteurs de pointe dans lequel l’Italie a décidé d’accroître ses investissements.

 

Turin - et le Piémont en général - est le siège d’activités de nombreux acteurs aéronautiques et aérospatiaux allant de multinationales à de petites startups innovantes, en passant par des centres de recherche hautement spécialisés à des facultés universitaires mondialement reconnues.

 

L’objectif principal de cette activité est de booster les collaborations de nos entreprises et centres de recherche wallons sur le marché italien en leur faisant rencontrer de potentiels partenaires actifs dans l’aérospatial et l’aéronautique.

 

Découvrez les 16 entreprises et centres de recherche dans le spatial qui seront présentes lors de la mission.

 

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Volet académique  

En parallèle, le volet académique proposera des échanges entre les universités belges francophones et les étudiants de Turin. L’objectif est de mettre en lumière les cursus universitaires ainsi que les programmes de master et de doctorat offerts par différentes facultés belges francophones. Les rencontres entre chercheurs permettront d'explorer les possibilités de collaboration en recherche et développement.

 

Une série de réunions entre professeurs et chercheurs est également prévue afin d’aborder divers sujets liés à l'aérospatial et à l'aéronautique. L'objectif principal sera d'évaluer les opportunités de coopération en matière de recherche, notamment à travers des thèses conjointes ou des projets collaboratifs. Dans un esprit de collaboration continue, la mise en œuvre de nouveaux programmes d'échanges d'études tels qu'Erasmus, Erasmus Mundus, ou les double-diplômes TIME, sera également envisagée.

 

 

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Magie technologique et remise de prix

Lors de la soirée, trois prix seront remis à des partenaires italiens ayant contribué au renforcement des liens entre la Wallonie et l'Italie, dans les domaines économique, culturel et touristique.

 

La compagnie « In the Air » présentera également ses concepts novateurs et mettra la technologie au service de la magie. L’entreprise est spécialisée dans la magie promotionnelle et de divertissement, mais elle est également connue pour avoir travaillé avec de grandes marques internationales en proposant un système de lévitation qui leur permet de faire « voler » les objets dans les vitrines.

 

 

Casa Vallonia 2024 promet d'être un moment privilégié pour renforcer les liens entre la Wallonie et l'Italie, tout en explorant de nouvelles opportunités de partenariats et de collaborations dans des secteurs clés tels que l'aérospatial et l'aéronautique.

 

 

 

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09/04/2024
Réunion du groupe de suivi du Processus de Bologne, sur l’Espace européen de l’enseignement supérieur (EEES) © Michael Chia

C’est un événement qui arrive dans chaque pays de l’Union européenne tous les… treize ans et demi. Cet événement, c’est la Présidence du Conseil de l’Union européenne qui est, depuis début janvier et jusqu’au 30 juin, dévolue à la Belgique. Etant donné la structure fédérale de notre pays, chaque entité fédérée a un rôle important à jouer au cours de ces six mois de Présidence, notamment en assurant la conduite de l’agenda européen et la promotion de la collaboration entre  les États membres.

 

Concrètement, le Conseil de l’Union européenne (ou Conseil des Ministres) est l’instance où se réunissent les Ministres des Gouvernements de chaque pays membre de l’Union européenne (UE) pour adopter des actes législatifs et coordonner les  politiques. Il ne doit pas être confondu avec le Conseil européen qui rassemble les 27 chefs d’États et de Gouvernements. Le Conseil de l’UE compte dix formations, au sein desquelles les Ministres des Gouvernements nationaux sont regroupés par domaine d’action.

 

Tous les 6 mois, selon un ordre de rotation préétabli, chaque pays de l’Union européenne préside le Conseil. En ce moment, c’est donc la Belgique, en trio avec l’Espagne qui l’a précédée et la Hongrie après elle.

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Donner une impulsion

Qu’est-ce que ça implique? La Présidence du Conseil est chargée d’organiser et de présider les réunions, élaborer des compromis, rendre des conclusions et veiller à la cohérence du processus de décision. 

 

Ce rôle implique de donner une impulsion aux travaux législatifs du Conseil tout en veillant à une bonne coopération entre les États membres. Pour ce faire, la Présidence se doit d’être un intermédiaire intègre et neutre. 
 

Marie-Marie Jacob est attachée au Département Union européenne de Wallonie-Bruxelles International, dans le cadre de la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne. « Nous sommes 9 nouveaux attachés au sein du département Union  européenne », explique-t-elle. « Sept dans la représentation permanente, qui sont dans la rédaction de textes et de contenus, et deux (dont je fais partie) dans la logistique, c’est-à-dire dans l’organisation des conseils informels, des conférences  des ministres ou encore les séjours des attachés du Conseil », ajoute-t-elle. 

 

Pour rappel, le Conseil est formé de différentes « couches ». Il y a les Ministres mais aussi, au niveau juste en-dessous, un comité des représentants permanents (COREPER) puis quelque 150 groupes de travail, avec des attachés des Etats Membres. Ce sont notamment ces groupes de travail qui sont dévolus aux entités fédérées puisque la répartition des compétences (tourisme, éducation, sports, emploi ou encore affaires sociales), en Belgique, s’applique également au niveau européen. 

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Un travail de relais

Dans le périmètre de ses compétences, la Wallonie occupe le siège de la Présidence en Recherche, Tourisme, Politique de cohésion, Aménagement du territoire et Logement. En plus de cela, elle occupe le siège de la Belgique en Emploi et Affaires sociales et en Énergie.

 

Quant à la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle préside les formations Éducation et Sport. Elle représente la Belgique lors des Conseils Culture, en coordination avec la Flandre qui préside cette formation. Rappelons que cette Présidence constitue une excellente occasion de valoriser le rôle que chaque entité fédérée remplit au niveau européen dans le cadre de ses propres compétences. De plus, au cours de ces six mois, les ministres belges représentent le Conseil dans ses relations avec les autres institutions de l’UE et dans des contextes multilatéraux.

 

« Sur le terrain, nous sommes chargés d’organiser quatre conseils informels et deux conférences ministérielles (économie sociale et logement) », poursuit Marie-Marie Jacob. « Ils ont eu lieu en février : à Mons, sur le thème de la politique de cohésion, un autre sur le tourisme à La Hulpe et Louvain-la-Neuve, un consacré à la recherche également à La Hulpe, ainsi qu’un dédié à l’éducation, à Bruxelles ». Pour comprendre l’organisation de tels événements, il faut savoir qu’ils rassemblent, à chaque fois, quelque 120 à 150 personnes. « Il y a les 27 ministres européens ainsi que deux collaborateurs qui les accompagnent ou qui vont en salle d’écoute. Chacun a également un agent de liaison qui, comme son nom l’indique, fait le lien, donne des informations pratiques, les guide d’un endroit à l’autre… Notre travail est de faire également le relais entre les cabinets, notre administration, la taskforce du Fédéral ainsi que les agences événementielles qui nous aident dans ces grosses organisations », ajoute Marie-Marie Jacob qui, du haut de ses 25  ans, vit à coup sûr une expérience professionnelle hors du commun, pleine de challenges et d’opportunités qui ne risquent pas de se représenter de sitôt…

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2024, un calendrier "spécial"

La Présidence belge sera marquée par les élections européennes qui se tiendront le même jour que nos élections régionales et fédérales : le 9 juin 2024. La Présidence belge a donc à cœur de finaliser le plus grand nombre de dossiers en cours et de préparer l’avenir de l’Union européenne. « La Présidence belge est effectivement à cheval sur deux législatures », relève Jérôme Noël. « Les quelques premières semaines de la Présidence servent à clôturer les dossiers (qui sont entre 100 et 120), en accord avec le Parlement. C’est une période intense mais courte. La dernière session plénière du Parlement européen aura lieu en avril. Ce qui signifie que, pour être certain que les textes soient votés au Parlement en avril, il a fallu être prêt pour… le 9 février. Les Roumains ont vécu la même situation en 2019. Ce qui signifie 5 à 6 semaines pour faire nos preuves sur le plan législatif. On met donc toute notre énergie là-dedans ».

 

Six mois étant un délai très court pour faire avancer des priorités, chaque pays collabore avec deux autres, qui le précèdent ou le suivent dans cet exercice. Les trois États fixent ainsi des objectifs à plus long terme, à savoir 18 mois, dans un système dit de « trio ».

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L'adhésion de l'Ukraine

La première partie de cette période de 6 mois a donc permis de clôturer le travail législatif entrepris sous cette législature, quand la seconde partie permettra de davantage se pencher sur les questions d’avenir. « En février, il y a eu une série de réunions informelles, au cours desquelles des décisions ne sont pas prises, mais qui sont quand même des moments importants pour donner certaines impulsions. Dans la seconde partie de la Présidence, sur la table, il y aura notamment les négociations d’adhésion de l’Ukraine (la décision a été prise en décembre), de la Moldavie et des pays des Balkans occidentaux. Il y aura une conférence inter-gouvernementale très attendue. La question de l’élargissement est une question géopolitique qui soulève des enjeux quant au fonctionnement de l’Union européenne. Comment pourra-t-on encore décider à plus de 30 Etats membres ? Comment garantir des institutions qui fonctionnent ? Notre pays l’a dit : on ne peut pas élargir sans des réformes du processus décisionnel et des institutions. Il y a donc un travail à faire là-dessus », ajoute le Délégué général.

 

« Classiquement, en fin de législature, c’est le moment où on établit l’agenda stratégique, la feuille de route pour la prochaine Commission. C’est un document extrêmement important qui va donner un cadre pour la législature suivante. La période législative est courte et est suivie d’une réflexion sur les enjeux de l’avenir de l’Union. Cela s’annonce passionnant », précise-t-il encore. 

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"C'est l'aboutissement d'un énorme travail"

Pour David Royaux, coordinateur de la Présidence belge à WBI, la Présidence belge du Conseil de l’UE est une période intense mais riche…

 

« J’ai travaillé plus de 15 ans à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles auprès de l’Union européenne », explique-t-il. « Ensuite, j’ai passé le concours pour rejoindre le réseau extérieur (Délégations générales) de Wallonie-Bruxelles. J’ai ainsi travaillé pendant un an à la Délégation générale à Genève et passé ensuite trois années à Bucarest. Il y a un an et demi, quand les travaux de préparation de la Présidence ont commencé à s’intensifier, j’étais disponible et avec une certaine expérience des questions européennes. Voilà ce qui m’a amené à ce poste de coordination », ajoute-t-il.

 

Son travail actuel le met en relation avec différents partenaires. « La coordination inclut des aspects davantage logistiques et organisationnels et des interactions avec de multiples intervenants à différents niveaux de pouvoir et responsabilité. Est-ce stressant ? Oui, car cette Présidence de fin de législature européenne est très courte et particulièrement intense. Les élections européennes ont lieu en juin et les événements ont été concentrés principalement en février. Mais ce qui est vraiment très valorisant, c’est que c’est l’aboutissement d’un énorme travail collectif ». 

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La Présidence : un moment unique préparé pendant 2 ans

« C’est clair que ce sont de gros événements mais c’est aussi vraiment passionnant, même si les nuits sont courtes. Nous avons également des réunions hebdomadaires avec les équipes pour nous coordonner », précise Marie-Marie Jacob. « J’ai été engagée après mon bachelier en études européennes et mon master en communication. Dans le cadre de ce travail, je fais de la gestion événementielle de grande envergure. C’est évidemment passionnant et si on se dit que la plupart des gens qui ont été engagés comme moi sont au début de leur carrière professionnelle, on se rend compte que c’est vraiment une solide expérience que nous sommes en train de construire sur ce projet européen », explique-t-elle.

 

Un avis que partage Jérôme Noël, Délégué général à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles auprès de la Représentation permanente de la Belgique auprès de l’Union européenne, qui compte également des « juniors » dans son équipe. « La Délégation compte aujourd’hui 21 personnes. L’équipe a été renforcée avec 8-9 nouveaux venus, recrutés pour la Présidence et essentiellement dans des profils Junior », ajoute-t-il, précisant qu’au numéro 65 de la rue Belliard, ils sont désormais 270 au lieu des 150 à 160 personnes habituellement. 

Une ampleur particulière

« On sent l’effervescence depuis l’année dernière. On prépare cette présidence depuis la fin 2021. Il y a eu deux années de préparation et de nombreuses réunions. Tout le monde était donc impatient que ça commence enfin. C’est clairement un moment unique qui ne se produit que tous les treize ans et demi. Avant cela, on est une délégation parmi 26 autres pays. Aujourd’hui, on est au centre du jeu, on oriente les questions et les débats, on fait le calendrier, on priorise certaines choses et tout ce qu’on fait prend une ampleur particulière. Les événements qui sont organisés sont autant d’occasions dont on doit profiter pour établir des contacts et se créer un bon réseau. C’est un moment où on a un accès privilégié aux institutions même si, on l’a dit, cela représente énormément de travail. Il y a évidemment un niveau d’activité élevé à souligner. On avait, par exemple, organisé, en septembre dernier, une réception diplomatique pour nos contacts européens et les administrations. Vu la Présidence qui approchait, on a reçu 320 personnes au lieu de 160 habituellement. Ce sont des occasions dont on doit profiter. Pour cette Présidence du Conseil, on était, en tout cas, bien préparés. Sans compter que, du côté de la Délégation permanente, nous avons intégré nos agents dans les secteurs, par domaine politique, avec les autres entités fédérées. Pour ça aussi, c’est un moment particulier puisqu’on travaille différemment, en équipe et par domaine politique. C’est un peu une Belgique en miniature que nous reproduisons ici », conclut Jérôme Noël.

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Un impact concret dans nos villes et régions

La fin de la législature et la nécessité de faire progresser les travaux du Conseil ont imposé un rythme soutenu durant les trois premiers mois de la Présidence belge, qui furent chargés en événements. 

 

Une grande partie de ces événements se sont déroulés à Bruxelles, dans le bâtiment du Conseil de l’UE et au plus proche des institutions européennes. Fréquemment aussi dans l’historique Palais d’Egmont, à proximité du Ministère des Affaires étrangères, où s’est tenu le Conseil informel des Ministres en charge de l’Éducation (29 février-1er mars), ou encore la réunion du Groupe de Haut Niveau « Éducation et formation » (9-10 janvier). À côté de ces réunions ministérielles, de nombreux événements culturels et participatifs sont organisés dans le cadre de la Présidence. Le festival « Agora Jeunes Citoyen.ne.s », par exemple, organisé par le Forum des Jeunes, le Bureau International Jeunesse (BIJ) et le Service de la Jeunesse FWB, qui a proposé plus de 80 activités dédiées aux jeunes durant trois semaines à la gare du nord de Bruxelles. 

 

Parallèlement, plusieurs villes wallonnes ont elles aussi accueilli des événements majeurs de la Présidence :

 

Liège, dont le Palais des Congrès a vu passer de nombreuses délégations européennes et des centaines de congressistes lors du Sommet sur l’adaptation climatique « Climate Chance » (8-9 février), de la Conférence ministérielle et d’experts sur l’Économie sociale (12-13 février), et de la Conférence ministérielle sur le Logement (4-5 mars). 

 

L’impact de l’Union européenne dans la cité ardente ne se limite néanmoins pas à ces événements. Les liégeois qui assistent à des concerts au B3 ou flânent sur la Place des Arts ne le savent peut-être pas, mais ces lieux ont pu voir le jour grâce à l’Union. Anciennement abandonné, le site de Bavière a été revitalisé en partie via des fonds FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) et il accueille depuis 2020 un pôle dynamique et culturel qui rassemble citoyens, entreprises et services.

 

Les provinces du Brabant wallon et du Hainaut ont également accueilli les Ministres européens et leurs délégations lors de diverses réunions informelles. Ils se sont, entre autres, réunis à la Hulpe pour aborder la Recherche & l’Innovation (14-15 février), et à Louvain-la-Neuve pour discuter des politiques du Tourisme (19-20 février). Dans la ville estudiantine, les fonds européens ont notamment permis l’aménagement de l’OPENHUB, un hub d’innovation qui aide les porteurs de projet et les entreprises à tester leurs idées afin d’en capturer tout le potentiel. 

 

De nombreux représentants européens se sont aussi réunis à Mons, lors de la réunion des Ministres en charge la politique de Cohésion (5-6 février), et lors du Sommet européen des régions et des villes (18-19 mars), organisé avec le Comité européen des régions (CdR), afin de discuter des politiques régionales, des défis globaux et de l’avenir de l’Europe. Mons, où des fonds européens de Cohésion ont justement permis à la ville de rénover son mythique Beffroi, son Hôtel de ville, et d’autres joyaux de l’architecture locale. 

 

Ce n’est donc pas uniquement durant ces six mois de Présidence que l’Union européenne est présente dans nos villes et régions. Elle est partout autour de nous, dans les rues que nous foulons chaque jour, les bâtiments que nous visitons, à la fois porteuse de projets et source de moyens pour améliorer notre quotidien… 

 

Dossier réalisé par Laurence Briquet dans le cadre de la Revue W+B n°163.

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C’est un événement qui arrive dans chaque pays de l’Union européenne tous les… treize ans et demi. Cet événement, c’est la Présidence du Conseil de l’Union européenne qui est, depuis début janvier et jusqu’au 30 juin, dévolue à la Belgique. Etant donné la structure fédérale de notre pays, chaque entité fédérée a un rôle important à jouer au cours de ces six mois de Présidence, notamment en assurant la conduite de l’agenda européen et la promotion de la collaboration entre  les États membres.

 

Concrètement, le Conseil de l’Union européenne (ou Conseil des Ministres) est l’instance où se réunissent les Ministres des Gouvernements de chaque pays membre de l’Union européenne (UE) pour adopter des actes législatifs et coordonner les  politiques. Il ne doit pas être confondu avec le Conseil européen qui rassemble les 27 chefs d’États et de Gouvernements. Le Conseil de l’UE compte dix formations, au sein desquelles les Ministres des Gouvernements nationaux sont regroupés par domaine d’action.

 

Tous les 6 mois, selon un ordre de rotation préétabli, chaque pays de l’Union européenne préside le Conseil. En ce moment, c’est donc la Belgique, en trio avec l’Espagne qui l’a précédée et la Hongrie après elle.

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Donner une impulsion

Qu’est-ce que ça implique? La Présidence du Conseil est chargée d’organiser et de présider les réunions, élaborer des compromis, rendre des conclusions et veiller à la cohérence du processus de décision. 

 

Ce rôle implique de donner une impulsion aux travaux législatifs du Conseil tout en veillant à une bonne coopération entre les États membres. Pour ce faire, la Présidence se doit d’être un intermédiaire intègre et neutre. 
 

Marie-Marie Jacob est attachée au Département Union européenne de Wallonie-Bruxelles International, dans le cadre de la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne. « Nous sommes 9 nouveaux attachés au sein du département Union  européenne », explique-t-elle. « Sept dans la représentation permanente, qui sont dans la rédaction de textes et de contenus, et deux (dont je fais partie) dans la logistique, c’est-à-dire dans l’organisation des conseils informels, des conférences  des ministres ou encore les séjours des attachés du Conseil », ajoute-t-elle. 

 

Pour rappel, le Conseil est formé de différentes « couches ». Il y a les Ministres mais aussi, au niveau juste en-dessous, un comité des représentants permanents (COREPER) puis quelque 150 groupes de travail, avec des attachés des Etats Membres. Ce sont notamment ces groupes de travail qui sont dévolus aux entités fédérées puisque la répartition des compétences (tourisme, éducation, sports, emploi ou encore affaires sociales), en Belgique, s’applique également au niveau européen. 

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Un travail de relais

Dans le périmètre de ses compétences, la Wallonie occupe le siège de la Présidence en Recherche, Tourisme, Politique de cohésion, Aménagement du territoire et Logement. En plus de cela, elle occupe le siège de la Belgique en Emploi et Affaires sociales et en Énergie.

 

Quant à la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle préside les formations Éducation et Sport. Elle représente la Belgique lors des Conseils Culture, en coordination avec la Flandre qui préside cette formation. Rappelons que cette Présidence constitue une excellente occasion de valoriser le rôle que chaque entité fédérée remplit au niveau européen dans le cadre de ses propres compétences. De plus, au cours de ces six mois, les ministres belges représentent le Conseil dans ses relations avec les autres institutions de l’UE et dans des contextes multilatéraux.

 

« Sur le terrain, nous sommes chargés d’organiser quatre conseils informels et deux conférences ministérielles (économie sociale et logement) », poursuit Marie-Marie Jacob. « Ils ont eu lieu en février : à Mons, sur le thème de la politique de cohésion, un autre sur le tourisme à La Hulpe et Louvain-la-Neuve, un consacré à la recherche également à La Hulpe, ainsi qu’un dédié à l’éducation, à Bruxelles ». Pour comprendre l’organisation de tels événements, il faut savoir qu’ils rassemblent, à chaque fois, quelque 120 à 150 personnes. « Il y a les 27 ministres européens ainsi que deux collaborateurs qui les accompagnent ou qui vont en salle d’écoute. Chacun a également un agent de liaison qui, comme son nom l’indique, fait le lien, donne des informations pratiques, les guide d’un endroit à l’autre… Notre travail est de faire également le relais entre les cabinets, notre administration, la taskforce du Fédéral ainsi que les agences événementielles qui nous aident dans ces grosses organisations », ajoute Marie-Marie Jacob qui, du haut de ses 25  ans, vit à coup sûr une expérience professionnelle hors du commun, pleine de challenges et d’opportunités qui ne risquent pas de se représenter de sitôt…

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2024, un calendrier "spécial"

La Présidence belge sera marquée par les élections européennes qui se tiendront le même jour que nos élections régionales et fédérales : le 9 juin 2024. La Présidence belge a donc à cœur de finaliser le plus grand nombre de dossiers en cours et de préparer l’avenir de l’Union européenne. « La Présidence belge est effectivement à cheval sur deux législatures », relève Jérôme Noël. « Les quelques premières semaines de la Présidence servent à clôturer les dossiers (qui sont entre 100 et 120), en accord avec le Parlement. C’est une période intense mais courte. La dernière session plénière du Parlement européen aura lieu en avril. Ce qui signifie que, pour être certain que les textes soient votés au Parlement en avril, il a fallu être prêt pour… le 9 février. Les Roumains ont vécu la même situation en 2019. Ce qui signifie 5 à 6 semaines pour faire nos preuves sur le plan législatif. On met donc toute notre énergie là-dedans ».

 

Six mois étant un délai très court pour faire avancer des priorités, chaque pays collabore avec deux autres, qui le précèdent ou le suivent dans cet exercice. Les trois États fixent ainsi des objectifs à plus long terme, à savoir 18 mois, dans un système dit de « trio ».

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L'adhésion de l'Ukraine

La première partie de cette période de 6 mois a donc permis de clôturer le travail législatif entrepris sous cette législature, quand la seconde partie permettra de davantage se pencher sur les questions d’avenir. « En février, il y a eu une série de réunions informelles, au cours desquelles des décisions ne sont pas prises, mais qui sont quand même des moments importants pour donner certaines impulsions. Dans la seconde partie de la Présidence, sur la table, il y aura notamment les négociations d’adhésion de l’Ukraine (la décision a été prise en décembre), de la Moldavie et des pays des Balkans occidentaux. Il y aura une conférence inter-gouvernementale très attendue. La question de l’élargissement est une question géopolitique qui soulève des enjeux quant au fonctionnement de l’Union européenne. Comment pourra-t-on encore décider à plus de 30 Etats membres ? Comment garantir des institutions qui fonctionnent ? Notre pays l’a dit : on ne peut pas élargir sans des réformes du processus décisionnel et des institutions. Il y a donc un travail à faire là-dessus », ajoute le Délégué général.

 

« Classiquement, en fin de législature, c’est le moment où on établit l’agenda stratégique, la feuille de route pour la prochaine Commission. C’est un document extrêmement important qui va donner un cadre pour la législature suivante. La période législative est courte et est suivie d’une réflexion sur les enjeux de l’avenir de l’Union. Cela s’annonce passionnant », précise-t-il encore. 

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"C'est l'aboutissement d'un énorme travail"

Pour David Royaux, coordinateur de la Présidence belge à WBI, la Présidence belge du Conseil de l’UE est une période intense mais riche…

 

« J’ai travaillé plus de 15 ans à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles auprès de l’Union européenne », explique-t-il. « Ensuite, j’ai passé le concours pour rejoindre le réseau extérieur (Délégations générales) de Wallonie-Bruxelles. J’ai ainsi travaillé pendant un an à la Délégation générale à Genève et passé ensuite trois années à Bucarest. Il y a un an et demi, quand les travaux de préparation de la Présidence ont commencé à s’intensifier, j’étais disponible et avec une certaine expérience des questions européennes. Voilà ce qui m’a amené à ce poste de coordination », ajoute-t-il.

 

Son travail actuel le met en relation avec différents partenaires. « La coordination inclut des aspects davantage logistiques et organisationnels et des interactions avec de multiples intervenants à différents niveaux de pouvoir et responsabilité. Est-ce stressant ? Oui, car cette Présidence de fin de législature européenne est très courte et particulièrement intense. Les élections européennes ont lieu en juin et les événements ont été concentrés principalement en février. Mais ce qui est vraiment très valorisant, c’est que c’est l’aboutissement d’un énorme travail collectif ». 

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La Présidence : un moment unique préparé pendant 2 ans

« C’est clair que ce sont de gros événements mais c’est aussi vraiment passionnant, même si les nuits sont courtes. Nous avons également des réunions hebdomadaires avec les équipes pour nous coordonner », précise Marie-Marie Jacob. « J’ai été engagée après mon bachelier en études européennes et mon master en communication. Dans le cadre de ce travail, je fais de la gestion événementielle de grande envergure. C’est évidemment passionnant et si on se dit que la plupart des gens qui ont été engagés comme moi sont au début de leur carrière professionnelle, on se rend compte que c’est vraiment une solide expérience que nous sommes en train de construire sur ce projet européen », explique-t-elle.

 

Un avis que partage Jérôme Noël, Délégué général à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles auprès de la Représentation permanente de la Belgique auprès de l’Union européenne, qui compte également des « juniors » dans son équipe. « La Délégation compte aujourd’hui 21 personnes. L’équipe a été renforcée avec 8-9 nouveaux venus, recrutés pour la Présidence et essentiellement dans des profils Junior », ajoute-t-il, précisant qu’au numéro 65 de la rue Belliard, ils sont désormais 270 au lieu des 150 à 160 personnes habituellement. 

Une ampleur particulière

« On sent l’effervescence depuis l’année dernière. On prépare cette présidence depuis la fin 2021. Il y a eu deux années de préparation et de nombreuses réunions. Tout le monde était donc impatient que ça commence enfin. C’est clairement un moment unique qui ne se produit que tous les treize ans et demi. Avant cela, on est une délégation parmi 26 autres pays. Aujourd’hui, on est au centre du jeu, on oriente les questions et les débats, on fait le calendrier, on priorise certaines choses et tout ce qu’on fait prend une ampleur particulière. Les événements qui sont organisés sont autant d’occasions dont on doit profiter pour établir des contacts et se créer un bon réseau. C’est un moment où on a un accès privilégié aux institutions même si, on l’a dit, cela représente énormément de travail. Il y a évidemment un niveau d’activité élevé à souligner. On avait, par exemple, organisé, en septembre dernier, une réception diplomatique pour nos contacts européens et les administrations. Vu la Présidence qui approchait, on a reçu 320 personnes au lieu de 160 habituellement. Ce sont des occasions dont on doit profiter. Pour cette Présidence du Conseil, on était, en tout cas, bien préparés. Sans compter que, du côté de la Délégation permanente, nous avons intégré nos agents dans les secteurs, par domaine politique, avec les autres entités fédérées. Pour ça aussi, c’est un moment particulier puisqu’on travaille différemment, en équipe et par domaine politique. C’est un peu une Belgique en miniature que nous reproduisons ici », conclut Jérôme Noël.

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Un impact concret dans nos villes et régions

La fin de la législature et la nécessité de faire progresser les travaux du Conseil ont imposé un rythme soutenu durant les trois premiers mois de la Présidence belge, qui furent chargés en événements. 

 

Une grande partie de ces événements se sont déroulés à Bruxelles, dans le bâtiment du Conseil de l’UE et au plus proche des institutions européennes. Fréquemment aussi dans l’historique Palais d’Egmont, à proximité du Ministère des Affaires étrangères, où s’est tenu le Conseil informel des Ministres en charge de l’Éducation (29 février-1er mars), ou encore la réunion du Groupe de Haut Niveau « Éducation et formation » (9-10 janvier). À côté de ces réunions ministérielles, de nombreux événements culturels et participatifs sont organisés dans le cadre de la Présidence. Le festival « Agora Jeunes Citoyen.ne.s », par exemple, organisé par le Forum des Jeunes, le Bureau International Jeunesse (BIJ) et le Service de la Jeunesse FWB, qui a proposé plus de 80 activités dédiées aux jeunes durant trois semaines à la gare du nord de Bruxelles. 

 

Parallèlement, plusieurs villes wallonnes ont elles aussi accueilli des événements majeurs de la Présidence :

 

Liège, dont le Palais des Congrès a vu passer de nombreuses délégations européennes et des centaines de congressistes lors du Sommet sur l’adaptation climatique « Climate Chance » (8-9 février), de la Conférence ministérielle et d’experts sur l’Économie sociale (12-13 février), et de la Conférence ministérielle sur le Logement (4-5 mars). 

 

L’impact de l’Union européenne dans la cité ardente ne se limite néanmoins pas à ces événements. Les liégeois qui assistent à des concerts au B3 ou flânent sur la Place des Arts ne le savent peut-être pas, mais ces lieux ont pu voir le jour grâce à l’Union. Anciennement abandonné, le site de Bavière a été revitalisé en partie via des fonds FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) et il accueille depuis 2020 un pôle dynamique et culturel qui rassemble citoyens, entreprises et services.

 

Les provinces du Brabant wallon et du Hainaut ont également accueilli les Ministres européens et leurs délégations lors de diverses réunions informelles. Ils se sont, entre autres, réunis à la Hulpe pour aborder la Recherche & l’Innovation (14-15 février), et à Louvain-la-Neuve pour discuter des politiques du Tourisme (19-20 février). Dans la ville estudiantine, les fonds européens ont notamment permis l’aménagement de l’OPENHUB, un hub d’innovation qui aide les porteurs de projet et les entreprises à tester leurs idées afin d’en capturer tout le potentiel. 

 

De nombreux représentants européens se sont aussi réunis à Mons, lors de la réunion des Ministres en charge la politique de Cohésion (5-6 février), et lors du Sommet européen des régions et des villes (18-19 mars), organisé avec le Comité européen des régions (CdR), afin de discuter des politiques régionales, des défis globaux et de l’avenir de l’Europe. Mons, où des fonds européens de Cohésion ont justement permis à la ville de rénover son mythique Beffroi, son Hôtel de ville, et d’autres joyaux de l’architecture locale. 

 

Ce n’est donc pas uniquement durant ces six mois de Présidence que l’Union européenne est présente dans nos villes et régions. Elle est partout autour de nous, dans les rues que nous foulons chaque jour, les bâtiments que nous visitons, à la fois porteuse de projets et source de moyens pour améliorer notre quotidien… 

 

Dossier réalisé par Laurence Briquet dans le cadre de la Revue W+B n°163.

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