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02/07/2024
©️ Elodie Meunier - WBI / Graphisme : Polygraph

L'humour belge francophone à la conquête du monde

Depuis le lancement du Plan de Relance Culture mis au point par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le secteur de l’humour est une priorité dans le domaine des arts de la scène. Afin de visibiliser les jeunes humoristes belges francophones, Wallonie-Bruxelles International s’est associé à la Fédération Belge des Professionnels de l’Humour pour organiser une Quinzaine de l’humour belge à Paris. Cette quinzaine parisienne s’est ensuite délocalisée à Kinshasa, où des humoristes de Wallonie-Bruxelles ont partagé la scène avec des humoristes kinois. L’occasion de faire le point sur ce secteur qui se professionnalise de plus en plus et qui obtient peu à peu la reconnaissance qu’il mérite.

Ce numéro estival nous permet aussi de fêter le centenaire du surréalisme, notamment en redécouvrant le groupe louviérois « Rupture ». Et, l’été approchant, les plus beaux villages de Wallonie s’offrent à nous pour de jolies balades. Partageons également les retombées positives d’une mission « Mode » entre le Rwanda et le Sénégal, avec l’appui de l’APEFE et de WBI.

En matière d’innovation, découvrons les lunettes connectées de la jeune société Get your Way et plongeons dans le programme MIT REAP et la Cleantech Valley.

Enfin, laissons-nous porter par la musique du groupe Dan San et par les créations de Jean-Paul Knott.

Au programme

  • Dossier : De Paris à Kinshasa, voyage en zone de Turbulences belges
  • Portrait : Dan San, l'histoire rock pop indie de deux Liégeois, puis quatre, puis six, qui ne dorment jamais
  • Culture : Rupture louviéroise
  • Tourisme : La Wallonie est un village !
  • Mode : Jean-Paul Knott
  • Jeunesse : "Donne une voix à ta vision"
  • Coopération au développement : Soutenir le développement de la mode rwandaise par des collaborations Sud-Sud avec le Sénégal
  • Innovation : Cleantech : 12 représentants de l'écosystème wallon se forment et s'entourent des meilleurs pour booster la Wallonie
  • Entreprise : Get your Way, ces lunettes connectées voient loin
  • Survols

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01/07/2024
(c) DGWB au Chili

 

Enrique O'Farrill, Directeur général de l'Agence Chilienne de Coopération Internationale pour le Développement (AGCID), et Alexandre Gofflot, Chef du Département Amérique Latine et Caraïbes de Wallonie-Bruxelles International (WBI), ainsi que les équipes de l’AGCID et de la Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili ont réalisé l’évaluation à mi-parcours des 26 projets de coopération du cycle de coopération bilatérale 2023-2025, faisant un bilan positif des réalisations à ce jour. De plus, ces rencontres ont permis d’entamer la préparation de la prochaine Commission Mixte et du futur appel à projets qui sera lancé en 2025, en prévision du cycle triennal de coopération 2026-2028.

 

Au cours de la mission au Chili, débutée par une réunion technique le mardi 25 juin, l’état d’avancement des 26 projets faisant partie du cycle de coopération 2023-2025 a été examiné. Lesdits projets correspondent aux initiatives retenues dans le cadre de la Commission Mixte Chili/Wallonie -Bruxelles, portant sur des thèmes tels que la culture, l'éducation, la recherche et innovation et les droits de l'homme. Ces projets sont développés dans des secteurs variés, incluant la santé, les énergies renouvelables, les sciences sociales et la promotion de l'enseignement du français

 

L'AGCID et WBI ont souligné que ces initiatives de coopération facilitent l'échange d'expériences entre des institutions chiliennes et leurs partenaires en Wallonie -Bruxelles, pour le développement d’activités communes telles que des ateliers, des conférences, des séminaires, mais également pour la mobilité d'experts et de chercheurs entre les deux territoires.

 

Les projets progressent conformément aux objectifs fixés. À titre d'exemples concrets, il a été mentionné que sur les 18 premiers mois, 32 publications scientifiques ont été diffusées et que 43 étudiants et chercheurs du Chili et de Wallonie-Bruxelles ont pu effectuer une mobilité de recherche.

 

Les deux parties se sont félicitées de l'excellente relation de coopération et de ses résultats fructueux, fruit de plus de 25 ans de collaboration. Rappelons également que la Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili est la seule représentation diplomatique de Wallonie-Bruxelles en Amérique latine, ce qui souligne une nouvelle fois l'importance de cette coopération entre les deux territoires.

 

 

Enrique O'Farrill, Directeur général de l'Agence Chilienne de Coopération Internationale pour le Développement (AGCID), et Alexandre Gofflot, Chef du Département Amérique Latine et Caraïbes de Wallonie-Bruxelles International (WBI), ainsi que les équipes de l’AGCID et de la Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili ont réalisé l’évaluation à mi-parcours des 26 projets de coopération du cycle de coopération bilatérale 2023-2025, faisant un bilan positif des réalisations à ce jour. De plus, ces rencontres ont permis d’entamer la préparation de la prochaine Commission Mixte et du futur appel à projets qui sera lancé en 2025, en prévision du cycle triennal de coopération 2026-2028.

 

Au cours de la mission au Chili, débutée par une réunion technique le mardi 25 juin, l’état d’avancement des 26 projets faisant partie du cycle de coopération 2023-2025 a été examiné. Lesdits projets correspondent aux initiatives retenues dans le cadre de la Commission Mixte Chili/Wallonie -Bruxelles, portant sur des thèmes tels que la culture, l'éducation, la recherche et innovation et les droits de l'homme. Ces projets sont développés dans des secteurs variés, incluant la santé, les énergies renouvelables, les sciences sociales et la promotion de l'enseignement du français

 

L'AGCID et WBI ont souligné que ces initiatives de coopération facilitent l'échange d'expériences entre des institutions chiliennes et leurs partenaires en Wallonie -Bruxelles, pour le développement d’activités communes telles que des ateliers, des conférences, des séminaires, mais également pour la mobilité d'experts et de chercheurs entre les deux territoires.

 

Les projets progressent conformément aux objectifs fixés. À titre d'exemples concrets, il a été mentionné que sur les 18 premiers mois, 32 publications scientifiques ont été diffusées et que 43 étudiants et chercheurs du Chili et de Wallonie-Bruxelles ont pu effectuer une mobilité de recherche.

 

Les deux parties se sont félicitées de l'excellente relation de coopération et de ses résultats fructueux, fruit de plus de 25 ans de collaboration. Rappelons également que la Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili est la seule représentation diplomatique de Wallonie-Bruxelles en Amérique latine, ce qui souligne une nouvelle fois l'importance de cette coopération entre les deux territoires.

 

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01/07/2024
"Lève-toi" par Sarina Cohn ©️ J. Van Belle - WBI

Que l'on soit professionnel ou amateur des arts de la scène, on le sait, Avignon, c'est là où il faut être. Tout artiste, diffuseur, producteur le sait, pour faire rayonner son spectacle dans l'espace francophone international, il faut aller à Avignon. Tout programmateur le sait, pour découvrir des pépites des arts vivants francophones, c'est à Avignon qu'il faut se rendre. Tout amateur, éclairé ou non, le sait, pour en prendre plein les yeux, il faut être à Avignon.

 

Cette année encore, la Belgique francophone est très bien représentée. Plus d'une quarantaine de spectacles seront joués sur les scènes des théâtres d'Avignon : théâtre, danse, humour, cirque, jeune public, tous les secteurs des arts de la scène sont là. Impossible de ne pas trouver un spectacle à son goût. Jeune ou moins jeune, amateur de théâtre classique, de théâtre pointu, de performances circassiennes, de stand-up, de vaudevilles, de danse, peu importe, chacun pourra trouver un spectacle qui lui plaira.

 

Que ce soit dans le IN ou dans le OFF, plusieurs lieux avignonnais accueillent les compagnies de Wallonie-Bruxelles. Le Théâtre des Doms, le Théâtre Episcène ou la Manufacture sont évidemment des lieux incontournables pour voir un spectacle belge francophone. Mais d'autres lieux reçoivent eux aussi des artistes wallons ou bruxellois.

 

Impossible de tout voir en seulement quelques jours sur place, mais nous vous proposons ici un petit tour d"horizon, non exhaustif, de spectacles auxquels vous pourrez assister si vous passez par la Cité des Papes.

 

C'est au Théâtre Episcène que nous commençons notre voyage théâtral. Présent dans le paysage avignonnais depuis le festival 2018, le Théâtre Episcène, fondé et dirigé par Jeannine Horrion, occupe maintenant une place prépondérante pour la programmation belge francophone à Avignon. Lieu d'accueil du spectacle vivant sous toutes ses formes, le Théâtre Episcène est ouvert tout au long de l'année avec bien entendu des spectacles, mais aussi des résidences, des ateliers ou d'autres types d'événements. Depuis quelques mois, le Théâtre Episcène bénéficie d'ailleurs du soutien financier de la Fédération Wallonie-Bruxelles afin de pouvoir participer encore mieux au rayonnement de nos artistes sur la scène francophone internationale. Cette année, Jeannine Horrion et son équipe ont voulu augmenter encore leur programmation en consacrant le lundi, traditionnel jour de relâche, à des spectacles 100% belges.

 

Spectacles auxquels nous avons assisté pour vous :

  • Rollekebol, de Nicolas Godart : jusqu'au 21 juillet à 17h45 (relâche les lundis)
  • Lève-toi, de et avec Sarina Cohn : jusqu'au 21 juillet à 19h30 (relâche les lundis)
  • L'Ourse d'émeraude, par la Cie Les Chevals de Trois : les lundis 8 et 15 juillet à 14h30
  • Le coach, par Angel Ramos Sanchez 
  • Belgican Rhapsody, par Max Vandervorst : les lundis 8 et 15 juillet à 19h30
  • Mad in Belgium, par Bruno Coppens entouré de Lorenzo Mancini, Sarah Lélé, Quentin Vana et Freddy Tougaux : les lundis 8 et 15 juillet à 20h30
  • Des Chèvres en Corrèze, par la Cie Les Chevals de Trois : jusqu'au 21 juillet à 14h30 (relâche les lundis)

Notre parcours à la découverte de la scène belge francophone à Avignon se poursuit au Théâtre des Doms. Actif tout au long de l'année, le Théâtre des Doms est un autre point d'ancrage essentiel pour les artistes et compagnies de Wallonie-Bruxelles à Avignon depuis plus de 20 ans. Chaque année, les Doms lancent un appel à candidatures afin de sélectionner les spectacles qui seront jouer durant le festival. Cela donne une programmation variée, tant dans les écritures et les dramaturgies que dans les formes. Directeur du théâtre depuis 9 ans, Alain Cofino Gomez laissera sa place à une nouvelle direction le 1er septembre. C'est Sandrine Bergot, comédienne, metteuse en scène, productrice, diffuseuse, qui prendra la relêve et entamera ainsi une nouvelle page de l'histoire du Théâtre des Doms.

 

Voici ce que nous avons pu voir pour vous : 

  • Pouvoir, par Une Tribu Collectif : jusqu'au 21 juillet à 15h30 en salle (relâche les 9 et 16 juillet)
  • Kifesh 2.0, par la Cie Kifesh : jusqu'au 21 juillet à 17h dans le cadre de la Garden Party (relâche les 9 et 16 juillet)
  • Et si Hansel avait consenti à être cuit vivant ?, par Michael Martini : jusqu'au 21 juillet à 22h dans le cadre de la Garden Party (relâche les 9 et 16 juillet) -> spectacle québécois invité par les Doms à faire partie de la Garden Party
  • Wireless People, par Maïa Blondeau et Greta Fjellman : jusqu'au 21 juillet à 18h (relâche les 9 et 16 juillet)
  • Extimité.s, par Zéphyr et Isa Stragliati : jusqu'au 21 juillet à 19h30 dans le cadre de la Garden Party (relâche les 9 et 11 juillet)
  • Sous la terre, par le Groupe de Recherche : jusqu'au 21 juillet à 14h45 dans le cadre de la Garden Party (relâche les 9 et 16 jullet)
  • Ruuptuur, de Mercedes Dassy : jusqu'au 16 juillet à 19h (relâche le 11 juillet) aux Hivernales (hors-les-murs)

Le Théâtre des Doms a également accueilli la traditionnelle réception où les professionnels des arts de la scène belges francophones présents à Avignon se rassemblent pour un moment d'échange et de rencontre. Dernier discours rempli d'émotion pour Alain Cofino Gomez qui a longuement remercié son équipe. Premier discours à cette occasion pour Paul Verwilghen, Délégué général Wallonie-Bruxelles en France depuis le mois de septembre. Quant à Pascale Delcomminette, Administratrice générale de WBI, elle a bien entendu remercié Alain Cofino Gomez pour ces années emplies de passion et de bienveillance à la tête du Théâtre des Doms et a souhaité la bienvenue à Sandrine Bergot.

 

Mais d'autres scènes avignonnaises accueillent elles aussi des spectacles de Wallonie-Bruxelles. C'est le cas du Théâtre Buffon, où nous avons pu voir Les Garçons et Guillaume, à table !, avec Jean-François Breuer dans le rôle immortalisé par Guillaume Gallienne. Le spectacle se joue jusqu'au 21 juillet à 17h50 (relâche le 11 juillet). Nous avons également eu l'opportunité d'y voir Emma, de Dominique Bréda, avec une Julie Duroisin toujours aussi talentueuse dans une mise en scène astucieuse. À voir jusqu'au 21 juillet à 13h15 (relâche le 11 juillet).

 

Au CinéVox Théâtre, nous avons assisté à La Machine des enfants, de Michaël Dufour. Un spectacle musical pour petits dès 3 ans, drôle et interactif ! Cela se joue jusqu'au 21 juillet à 10h40 (relâche les 8 et 15 juillet).

 

Le Théâtre Le Petit Louvre accueille quant à lui Gorki-Tchekhov 1900 à la Chapelle des Templiers. Dans cette coproduction du Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Patrick Donnay et Jean-Pierre Baudson incarnent respectivement Gorki et Tchekhov qui, à la suite d'une simple lettre de remerciements, entament une longue amitié. C'est joué jusqu'au 21 juillet à 15h35 (relâche les 8 et 15 juillet).

 

La Manufacture est un autre lieu avignonnais qui a l'habitude d'accueillir des compagnies de Wallonie-Bruxelles. Cette année, s'y joue entre autres le spectacle Reclaim, du Théâtre d'un Jour. Rituel imaginaire inspiré du Ko'ch en Asie centrale, où cinq circassiens, deux violoncellistes et une chanteuse lyrique sont encerclés par les gradins et le public, dans une proximité parfois inquiétante. Spectacle puissant qui happe le spectateur et l'emporte dans un tourbillon de musique, de chant et de figures acrobatiques. Visible jusqu'au 21 juillet à 20h35, heure de départ de la navette qui emmène les spectateurs vers le Château (relâche les 10 et 17 juillet).

 

À L'Autre Carnot, l'humour était au rendez-vous avec Greg Genart et son Burnout presque parfait. Une tranche de rire simple et efficace autour du monde du travail. À applaudir jusqu'au 21 juillet à 17h (relâche les lundis).

 

Le Festival d'Avignon, c'est aussi l'occasion idéale pour les professionnels des arts de la scène de l'espace francophone de se rencontrer et d'échanger autour de leurs projets respectifs. Ainsi, le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris a organisé une journée de rencontres et d'échanges autour de projets de Wallonie-Bruxelles et français, sous le titre "Major Tom". Du côté wallon et bruxellois, le Théâtre National Wallonie-Bruxelles, le Théâtre de Liège, le Théâtre Les Tanneurs et le bureau de production Habemus Papam étaient présents. Côté français, c'est le TnBA - CDN de Bordeaux, le NEST - CDN de Thionville, Equinoxe - Scène Nationale de Châteauroux et le Théâtre Joliette qui avaient fait le déplacement. Tous ces porteurs de projets étaient entourés de Caterina Zevola, du CWB Paris, de Marie-Pia Bureau, directrice de l'Onda (Office national de diffusion artistique - France), de Séverine Latour, coordinatrice de WBTD (Agence Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse) et de Gianni Forte, directeur de la Biennale de Venise Théâtre et parrain de l'événement.   

 

Vous êtes professionnel du secteur des arts de la scène en Belgique francophone et vous aimeriez, vous aussi, pouvoir participer à un festival à l'étranger et faire rayonner votre travail à l'international ? WBI, via son service culture (culture@wbi.be), ou Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse (WBTD) sont là pour vous aider !

Que l'on soit professionnel ou amateur des arts de la scène, on le sait, Avignon, c'est là où il faut être. Tout artiste, diffuseur, producteur le sait, pour faire rayonner son spectacle dans l'espace francophone international, il faut aller à Avignon. Tout programmateur le sait, pour découvrir des pépites des arts vivants francophones, c'est à Avignon qu'il faut se rendre. Tout amateur, éclairé ou non, le sait, pour en prendre plein les yeux, il faut être à Avignon.

 

Cette année encore, la Belgique francophone est très bien représentée. Plus d'une quarantaine de spectacles seront joués sur les scènes des théâtres d'Avignon : théâtre, danse, humour, cirque, jeune public, tous les secteurs des arts de la scène sont là. Impossible de ne pas trouver un spectacle à son goût. Jeune ou moins jeune, amateur de théâtre classique, de théâtre pointu, de performances circassiennes, de stand-up, de vaudevilles, de danse, peu importe, chacun pourra trouver un spectacle qui lui plaira.

 

Que ce soit dans le IN ou dans le OFF, plusieurs lieux avignonnais accueillent les compagnies de Wallonie-Bruxelles. Le Théâtre des Doms, le Théâtre Episcène ou la Manufacture sont évidemment des lieux incontournables pour voir un spectacle belge francophone. Mais d'autres lieux reçoivent eux aussi des artistes wallons ou bruxellois.

 

Impossible de tout voir en seulement quelques jours sur place, mais nous vous proposons ici un petit tour d"horizon, non exhaustif, de spectacles auxquels vous pourrez assister si vous passez par la Cité des Papes.

 

C'est au Théâtre Episcène que nous commençons notre voyage théâtral. Présent dans le paysage avignonnais depuis le festival 2018, le Théâtre Episcène, fondé et dirigé par Jeannine Horrion, occupe maintenant une place prépondérante pour la programmation belge francophone à Avignon. Lieu d'accueil du spectacle vivant sous toutes ses formes, le Théâtre Episcène est ouvert tout au long de l'année avec bien entendu des spectacles, mais aussi des résidences, des ateliers ou d'autres types d'événements. Depuis quelques mois, le Théâtre Episcène bénéficie d'ailleurs du soutien financier de la Fédération Wallonie-Bruxelles afin de pouvoir participer encore mieux au rayonnement de nos artistes sur la scène francophone internationale. Cette année, Jeannine Horrion et son équipe ont voulu augmenter encore leur programmation en consacrant le lundi, traditionnel jour de relâche, à des spectacles 100% belges.

 

Spectacles auxquels nous avons assisté pour vous :

  • Rollekebol, de Nicolas Godart : jusqu'au 21 juillet à 17h45 (relâche les lundis)
  • Lève-toi, de et avec Sarina Cohn : jusqu'au 21 juillet à 19h30 (relâche les lundis)
  • L'Ourse d'émeraude, par la Cie Les Chevals de Trois : les lundis 8 et 15 juillet à 14h30
  • Le coach, par Angel Ramos Sanchez 
  • Belgican Rhapsody, par Max Vandervorst : les lundis 8 et 15 juillet à 19h30
  • Mad in Belgium, par Bruno Coppens entouré de Lorenzo Mancini, Sarah Lélé, Quentin Vana et Freddy Tougaux : les lundis 8 et 15 juillet à 20h30
  • Des Chèvres en Corrèze, par la Cie Les Chevals de Trois : jusqu'au 21 juillet à 14h30 (relâche les lundis)

Notre parcours à la découverte de la scène belge francophone à Avignon se poursuit au Théâtre des Doms. Actif tout au long de l'année, le Théâtre des Doms est un autre point d'ancrage essentiel pour les artistes et compagnies de Wallonie-Bruxelles à Avignon depuis plus de 20 ans. Chaque année, les Doms lancent un appel à candidatures afin de sélectionner les spectacles qui seront jouer durant le festival. Cela donne une programmation variée, tant dans les écritures et les dramaturgies que dans les formes. Directeur du théâtre depuis 9 ans, Alain Cofino Gomez laissera sa place à une nouvelle direction le 1er septembre. C'est Sandrine Bergot, comédienne, metteuse en scène, productrice, diffuseuse, qui prendra la relêve et entamera ainsi une nouvelle page de l'histoire du Théâtre des Doms.

 

Voici ce que nous avons pu voir pour vous : 

  • Pouvoir, par Une Tribu Collectif : jusqu'au 21 juillet à 15h30 en salle (relâche les 9 et 16 juillet)
  • Kifesh 2.0, par la Cie Kifesh : jusqu'au 21 juillet à 17h dans le cadre de la Garden Party (relâche les 9 et 16 juillet)
  • Et si Hansel avait consenti à être cuit vivant ?, par Michael Martini : jusqu'au 21 juillet à 22h dans le cadre de la Garden Party (relâche les 9 et 16 juillet) -> spectacle québécois invité par les Doms à faire partie de la Garden Party
  • Wireless People, par Maïa Blondeau et Greta Fjellman : jusqu'au 21 juillet à 18h (relâche les 9 et 16 juillet)
  • Extimité.s, par Zéphyr et Isa Stragliati : jusqu'au 21 juillet à 19h30 dans le cadre de la Garden Party (relâche les 9 et 11 juillet)
  • Sous la terre, par le Groupe de Recherche : jusqu'au 21 juillet à 14h45 dans le cadre de la Garden Party (relâche les 9 et 16 jullet)
  • Ruuptuur, de Mercedes Dassy : jusqu'au 16 juillet à 19h (relâche le 11 juillet) aux Hivernales (hors-les-murs)

Le Théâtre des Doms a également accueilli la traditionnelle réception où les professionnels des arts de la scène belges francophones présents à Avignon se rassemblent pour un moment d'échange et de rencontre. Dernier discours rempli d'émotion pour Alain Cofino Gomez qui a longuement remercié son équipe. Premier discours à cette occasion pour Paul Verwilghen, Délégué général Wallonie-Bruxelles en France depuis le mois de septembre. Quant à Pascale Delcomminette, Administratrice générale de WBI, elle a bien entendu remercié Alain Cofino Gomez pour ces années emplies de passion et de bienveillance à la tête du Théâtre des Doms et a souhaité la bienvenue à Sandrine Bergot.

 

Mais d'autres scènes avignonnaises accueillent elles aussi des spectacles de Wallonie-Bruxelles. C'est le cas du Théâtre Buffon, où nous avons pu voir Les Garçons et Guillaume, à table !, avec Jean-François Breuer dans le rôle immortalisé par Guillaume Gallienne. Le spectacle se joue jusqu'au 21 juillet à 17h50 (relâche le 11 juillet). Nous avons également eu l'opportunité d'y voir Emma, de Dominique Bréda, avec une Julie Duroisin toujours aussi talentueuse dans une mise en scène astucieuse. À voir jusqu'au 21 juillet à 13h15 (relâche le 11 juillet).

 

Au CinéVox Théâtre, nous avons assisté à La Machine des enfants, de Michaël Dufour. Un spectacle musical pour petits dès 3 ans, drôle et interactif ! Cela se joue jusqu'au 21 juillet à 10h40 (relâche les 8 et 15 juillet).

 

Le Théâtre Le Petit Louvre accueille quant à lui Gorki-Tchekhov 1900 à la Chapelle des Templiers. Dans cette coproduction du Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Patrick Donnay et Jean-Pierre Baudson incarnent respectivement Gorki et Tchekhov qui, à la suite d'une simple lettre de remerciements, entament une longue amitié. C'est joué jusqu'au 21 juillet à 15h35 (relâche les 8 et 15 juillet).

 

La Manufacture est un autre lieu avignonnais qui a l'habitude d'accueillir des compagnies de Wallonie-Bruxelles. Cette année, s'y joue entre autres le spectacle Reclaim, du Théâtre d'un Jour. Rituel imaginaire inspiré du Ko'ch en Asie centrale, où cinq circassiens, deux violoncellistes et une chanteuse lyrique sont encerclés par les gradins et le public, dans une proximité parfois inquiétante. Spectacle puissant qui happe le spectateur et l'emporte dans un tourbillon de musique, de chant et de figures acrobatiques. Visible jusqu'au 21 juillet à 20h35, heure de départ de la navette qui emmène les spectateurs vers le Château (relâche les 10 et 17 juillet).

 

À L'Autre Carnot, l'humour était au rendez-vous avec Greg Genart et son Burnout presque parfait. Une tranche de rire simple et efficace autour du monde du travail. À applaudir jusqu'au 21 juillet à 17h (relâche les lundis).

 

Le Festival d'Avignon, c'est aussi l'occasion idéale pour les professionnels des arts de la scène de l'espace francophone de se rencontrer et d'échanger autour de leurs projets respectifs. Ainsi, le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris a organisé une journée de rencontres et d'échanges autour de projets de Wallonie-Bruxelles et français, sous le titre "Major Tom". Du côté wallon et bruxellois, le Théâtre National Wallonie-Bruxelles, le Théâtre de Liège, le Théâtre Les Tanneurs et le bureau de production Habemus Papam étaient présents. Côté français, c'est le TnBA - CDN de Bordeaux, le NEST - CDN de Thionville, Equinoxe - Scène Nationale de Châteauroux et le Théâtre Joliette qui avaient fait le déplacement. Tous ces porteurs de projets étaient entourés de Caterina Zevola, du CWB Paris, de Marie-Pia Bureau, directrice de l'Onda (Office national de diffusion artistique - France), de Séverine Latour, coordinatrice de WBTD (Agence Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse) et de Gianni Forte, directeur de la Biennale de Venise Théâtre et parrain de l'événement.   

 

Vous êtes professionnel du secteur des arts de la scène en Belgique francophone et vous aimeriez, vous aussi, pouvoir participer à un festival à l'étranger et faire rayonner votre travail à l'international ? WBI, via son service culture (culture@wbi.be), ou Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse (WBTD) sont là pour vous aider !

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01/07/2024
© Image de standret sur Freepik

Après le succès des trois premières éditions en 2016, 2018 et 2021, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Québec relancent leur programme de recherche collaborative.

 

Un 4ème appel à propositions sera ouvert le 26 juillet 2024 par le Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS) et le Fonds de Recherche du Québec (FRQ). L'objectif est de soutenir l'excellence scientifique et d'aider les chercheurs/-euses de Fédération Wallonie-Bruxelles, de Wallonie-Bruxelles et du Québec à développer des recherches conjointes et novatrices !

 

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Description du programme

Ce programme a pour objectif principal de favoriser l’avancement de la recherche par le biais de collaborations intersectorielles et internationales.

 

Un maximum de 6 projets de recherche conjoints seront financés.

 

Le montant de la subvention est le suivant :

  • FNRS : jusqu’à un maximum de 82 500 € / année sur 3 ans
  • FRQ : jusqu’à un maximum de 100 000 $ CAD / année sur 3 ans
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Critères d’éligibilité

Les équipes devront être composées d’un minimum de 3 personnes, soit 1 promoteur ou une promotrice de la Fédération Wallonie-Bruxelles, 1 chercheur principal ou chercheuse principale du Québec et 1 cochercheur ou cochercheuse du Québec.

 

Cet appel à propositions est ouvert aux chercheurs ou chercheuses universitaires, chercheurs cliniciens ou chercheuses cliniciennes, aux chercheurs ou chercheuses de collège et aux autres statuts en recherche.

 

Les équipes québécoises devront être composées de personnes dont les domaines de recherche et d’expertises couvrent au moins deux des secteurs de recherche relevant du FRQ: les sciences naturelles, les mathématiques, et le génie (SNMG)les sciences sociales et humaines, les arts et lettres (SSHAL) et les sciences de la vie et de la santé.

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Dates limites

  • Pré-propositions : 25 septembre 2024, 14h00 (Bruxelles) et 16h00 (Montréal)

Les pré-propositions qui seront admissibles seront évaluées par un comité de pairs conjoint. Seules les équipes dont les pré-propositions seront classées parmi les 25 premières seront appelées à soumettre une proposition. 

 

  • Propositions : 18 février 2025, 14h00 (Bruxelles) et 16h00 (Montréal) *Sur invitation seulement* 
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Dépôt des demandes

Tous les documents devront être soumis sur la plateforme de dépôt des projets (e-space) du FNRS (le Fonds gestionnaire de l’appel) par le promoteur ou la promotrice du projet en provenance de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Un formulaire administratif FRQnet accessible sous le portfolio du secteur Santé sera également demandé pour les équipes du Québec.

 

De plus amples informations sont disponibles sur le site du FRQ et sur le site du FNRS.

 

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Renseignements

  • Florence Quist
    Conseillère Scientifique Sénior, F.R.S.-FNRS
    0032 2 504 93 51
     
  • Maxime Beaudoin
    Responsable de programmes, Fonds de recherche du Québec - secteur Santé
    514-873-2114 poste 436
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Après le succès des trois premières éditions en 2016, 2018 et 2021, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Québec relancent leur programme de recherche collaborative.

 

Un 4ème appel à propositions sera ouvert le 26 juillet 2024 par le Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS) et le Fonds de Recherche du Québec (FRQ). L'objectif est de soutenir l'excellence scientifique et d'aider les chercheurs/-euses de Fédération Wallonie-Bruxelles, de Wallonie-Bruxelles et du Québec à développer des recherches conjointes et novatrices !

 

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Description du programme

Ce programme a pour objectif principal de favoriser l’avancement de la recherche par le biais de collaborations intersectorielles et internationales.

 

Un maximum de 6 projets de recherche conjoints seront financés.

 

Le montant de la subvention est le suivant :

  • FNRS : jusqu’à un maximum de 82 500 € / année sur 3 ans
  • FRQ : jusqu’à un maximum de 100 000 $ CAD / année sur 3 ans
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Critères d’éligibilité

Les équipes devront être composées d’un minimum de 3 personnes, soit 1 promoteur ou une promotrice de la Fédération Wallonie-Bruxelles, 1 chercheur principal ou chercheuse principale du Québec et 1 cochercheur ou cochercheuse du Québec.

 

Cet appel à propositions est ouvert aux chercheurs ou chercheuses universitaires, chercheurs cliniciens ou chercheuses cliniciennes, aux chercheurs ou chercheuses de collège et aux autres statuts en recherche.

 

Les équipes québécoises devront être composées de personnes dont les domaines de recherche et d’expertises couvrent au moins deux des secteurs de recherche relevant du FRQ: les sciences naturelles, les mathématiques, et le génie (SNMG)les sciences sociales et humaines, les arts et lettres (SSHAL) et les sciences de la vie et de la santé.

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Dates limites

  • Pré-propositions : 25 septembre 2024, 14h00 (Bruxelles) et 16h00 (Montréal)

Les pré-propositions qui seront admissibles seront évaluées par un comité de pairs conjoint. Seules les équipes dont les pré-propositions seront classées parmi les 25 premières seront appelées à soumettre une proposition. 

 

  • Propositions : 18 février 2025, 14h00 (Bruxelles) et 16h00 (Montréal) *Sur invitation seulement* 
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Dépôt des demandes

Tous les documents devront être soumis sur la plateforme de dépôt des projets (e-space) du FNRS (le Fonds gestionnaire de l’appel) par le promoteur ou la promotrice du projet en provenance de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Un formulaire administratif FRQnet accessible sous le portfolio du secteur Santé sera également demandé pour les équipes du Québec.

 

De plus amples informations sont disponibles sur le site du FRQ et sur le site du FNRS.

 

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Renseignements

  • Florence Quist
    Conseillère Scientifique Sénior, F.R.S.-FNRS
    0032 2 504 93 51
     
  • Maxime Beaudoin
    Responsable de programmes, Fonds de recherche du Québec - secteur Santé
    514-873-2114 poste 436
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Bouton - en savoir plus

29/06/2024
© Belgian Presidency of the Council of the EU 2024

Au cours du premier semestre 2024, la Belgique a pris les rênes du Conseil de l'Union européenne, assurant la continuité et le progrès de dossiers importants pour le futur de l’UE. La Présidence belge a orchestré un programme ambitieux, alliant réflexions stratégiques et actions concrètes, et peut se féliciter de résultats significatifs.

 

Les entités fédérées, dont la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles, ont joué un rôle important au cours de ces six mois, notamment en assurant la conduite de l’agenda européen et la promotion de la collaboration entre les États membres.

 

À l'heure où cette Présidence s'achève, le moment est venu de dresser les bilans. Un article présentant les résultats de la PBUE autour des 3 pôles de son programme - le travail législatif, la réponse aux crises et le futur de l’UE – est consultable sur son site officiel.

 

WBI souhaite également faire un tour d’horizon des avancées réalisées dans ses domaines de compétence et dans les domaines portés par la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles : l'éducation, la culture, le tourisme, la recherche & innovation, le sport, la cohésion, l’économie sociale et le logement.

 

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Pour une Europe du savoir sans frontières

La célébration du 50e anniversaire du Comité de l'éducation, présidé par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) durant la Présidence belge, a rappelé l'importance d'une coopération européenne de longue date, tout en se projetant résolument vers l'avenir. L'accent mis sur l'apprentissage tout au long de la vie et la mobilité étudiante, lors de nombreuses réunions et conférences sur la thématique, témoigne d'une vision ambitieuse pour le futur de l'espace européen de l'éducation.

 

Une réunion ministérielle informelle a eu lieu fin février au sujet de la mobilité diplômante. L'Union européenne s'est fixé des objectifs ambitieux en termes de mobilité des étudiants. Cela ne sera pas sans conséquences pour les États membres en termes de mobilité des diplômés, étant donné que les réalités nationales des systèmes d'enseignement supérieur varient. La Présidence belge a donc voulu ouvrir le dialogue et donner à chacun l'occasion de s'exprimer sur les politiques mises en place pour encourager et soutenir la mobilité, mais aussi sur les difficultés rencontrées par chacun.

 

En mai, la recommandation « L’Europe en mouvement », pour des possibilités de mobilité offertes à toutes et tous, a été adoptée lors du Conseil formel 'Éducation, jeunesse, culture et sport' (EJCS). Celle-ci fixe un objectif ambitieux d’au moins 23 % de mobilité dans l’enseignement supérieur et de 12% de mobilité dans le secteur de l’enseignement et de la formation professionnelle. Elle insiste également sur l’inclusion des personnes avec moins d’opportunités dans les programmes de mobilité. En parallèle, les discussions sur l'intégration de l'intelligence artificielle (IA) dans l'éducation démontrent l'ouverture de l'Union européenne aux enjeux du numérique dans ce secteur. Ce Conseil fut également l’occasion de l’approbation des Conclusions du Conseil sur la promotion des politiques et des pratiques éclairées par des données probantes dans le domaine de l'éducation et de la formation en vue de la réalisation de l'espace européen de l'éducation. Ces Conclusions du Conseil mettent en avant l'importance de promouvoir des politiques et des pratiques éducatives éclairées par des données probantes afin de renforcer la qualité et l'efficacité des systèmes éducatifs dans l’Union européenne.

 

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Vers une autonomie stratégique européenne

En matière de recherche et d'innovation, la Présidence belge a placé l'autonomie stratégique de l'Europe au cœur des débats. Une réunion informelle à La Hulpe a permis de discuter du futur programme-cadre européen et des priorités de la Présidence : l'autonomie stratégique, la valorisation des connaissances, et le renforcement du rôle de la recherche.

 

Le Conseil formel 'Recherche’ du 23 mai a été marqué par plusieurs décisions importantes, notamment l'adoption d'un accord politique sur l'extension de l'EuroHPC pour y intégrer l’IA, l'adoption d'une recommandation pour renforcer la sécurité de la recherche, et l'adoption de conclusions sur la valorisation des connaissances.

 

Les discussions menées ont permis de dessiner les contours d'une Europe plus résiliente, capable de relever les défis technologiques et sociétaux du XXIe siècle. L'intégration de l’IA dans les infrastructures de calcul européennes marque quant à elle une étape importante vers une souveraineté numérique européenne.

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Promotion du sport auto-organisé

Lors du Conseil formel 'EJCS' en mai, les Ministres européens en charge du Sport ont adopté des conclusions soulignant l'importance du sport auto-organisé pour promouvoir des modes de vie actifs et sains. Reconnaissant la flexibilité offerte par ces activités, ils ont appelé à leur soutien aux niveaux national et européen. Un nouveau plan de travail 2024-2027 pour le sport dans l'UE a été approuvé, articulé autour de l'intégrité, de la durabilité et de la participation. Les ministres ont également discuté du rôle crucial des volontaires, proposant d'utiliser les programmes de l'UE comme Erasmus+ pour valoriser leur contribution.

 

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Un secteur culturel adapté aux enjeux contemporains

Sur le front culturel, la Présidence belge a montré une volonté de marier tradition et modernité. Toujours lors du Conseil formel 'EJCS' de mai - dont le volet culture était présidé par la Flandre - des conclusions ont été adoptées sur l'impact des influenceurs dans l'écosystème médiatique de l'UE. Des initiatives ont été proposées pour favoriser l'éducation aux médias et promouvoir un comportement responsable parmi les influenceurs, y compris les mineurs.

 

Les Ministres ont également approuvé des conclusions sur le renforcement des secteurs culturel et créatif par le développement de leur public cible à l'aide de données. Un débat d'orientation sur l'impact potentiel de l’IA sur les secteurs culturels et créatifs a ouvert des perspectives intéressantes pour l'avenir.

 

Durant les six mois de Présidence, un riche programme culturel a été déployé à travers le pays, reflétant la vibrante scène culturelle de la Belgique et son engagement à promouvoir l'art, l'histoire et la citoyenneté européenne. Plus de 65 événements culturels ont eu lieu dans plus de 30 localités belges, et une centaine d’événement ont été organisés ‘sous les auspices de la Présidence’, ce qui a servi de vitrine à la diversité de notre scène artistique.

 

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Le tourisme, miroir d'une Europe durable et innovante

Dans le secteur du tourisme, la Présidence belge a impulsé une dynamique de transition vers un modèle plus durable et numérique. Une réunion informelle à Louvain-la-Neuve en février a permis d'aborder la double transition - verte et digitale - de l'écosystème touristique. La Présidence a aussi accueilli favorablement le ‘Parcours de transition pour le tourisme’ comme feuille de route commune lors d’un Conseil formel en mars.

 

En mettant l'accent sur les synergies entre tourisme et patrimoine UNESCO lors d’une visite de terrain à Mons, elle a souligné l'importance de valoriser les richesses culturelles européennes tout en les préservant pour les générations futures. La vision du tourisme comme écosystème global, portée par la Présidence, ouvre la voie à une approche plus intégrée et durable de ce secteur clé pour l'économie européenne.

 

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Une cohésion européenne renforcée

La Présidence belge a mené une réflexion approfondie sur l'avenir de la politique de cohésion, de la réunion ministérielle informelle à Mons jusqu'aux conclusions adoptées lors du Conseil Affaires Générales Cohésion en juin. Lors du Sommet européen des régions et des villes, le Comité européen des régions a adopté la ‘Déclaration de Mons’ pour une Europe plus juste, reflétant l'engagement des régions à promouvoir l'équité et l'inclusion.

 

Parallèlement, l'adoption de la plateforme 'STEP' (Strategic Technologies for Europe Platform) a marqué une avancée significative vers le renforcement de l'autonomie stratégique de l'UE dans des secteurs technologiques cruciaux, soutenant ainsi les transitions verte et numérique.

 

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Tracer la voie de l'économie sociale 

La Wallonie a confirmé son rôle de leader en matière d'économie sociale en accueillant un événement unique en février: la conférence ministérielle et d'experts en économie sociale. Cet événement a donné naissance à la 'Feuille de route de Liège en faveur de l'économie sociale dans l'Union européenne'.

 

La Présidence a également orchestré la clôture de l'Année européenne des compétences, couronnée par la déclaration 'Beyond the European Year of Skills: Maintaining the Momentum' ("Au-delà de l'année européenne des compétences : maintenir l'élan'"). L'adoption des directives 'EDC' (Carte européenne du handicap) a constitué une autre avancée majeure, renforçant l'inclusion au sein de l'UE.

 

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Vers un logement accessible pour tous

Enfin, la 'Déclaration de Liège', signée par 20 États membres lors d'une réunion ministérielle sur le logement en mars, a posé les jalons d'une vision commune pour un logement « abordable, décent et durable pour tous ». Cette initiative a mis en lumière l'importance cruciale du logement comme fondement du bien-être social en Europe. Elle a souligné la nécessité d'actions concrètes pour garantir l'accès à un logement de qualité, renforçant ainsi la cohésion sociale et l'inclusion au sein de l'Union européenne.

 

 

 

En promouvant une Europe du savoir, l'autonomie stratégique, la cohésion et l'adaptation aux défis contemporains, la Présidence belge a renforcé les fondations d'une Union européenne dynamique et résiliente. Ce semestre laisse un héritage précieux, qui ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour les citoyens européens et pour les Présidences à venir.

 

 

 

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Au cours du premier semestre 2024, la Belgique a pris les rênes du Conseil de l'Union européenne, assurant la continuité et le progrès de dossiers importants pour le futur de l’UE. La Présidence belge a orchestré un programme ambitieux, alliant réflexions stratégiques et actions concrètes, et peut se féliciter de résultats significatifs.

 

Les entités fédérées, dont la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles, ont joué un rôle important au cours de ces six mois, notamment en assurant la conduite de l’agenda européen et la promotion de la collaboration entre les États membres.

 

À l'heure où cette Présidence s'achève, le moment est venu de dresser les bilans. Un article présentant les résultats de la PBUE autour des 3 pôles de son programme - le travail législatif, la réponse aux crises et le futur de l’UE – est consultable sur son site officiel.

 

WBI souhaite également faire un tour d’horizon des avancées réalisées dans ses domaines de compétence et dans les domaines portés par la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles : l'éducation, la culture, le tourisme, la recherche & innovation, le sport, la cohésion, l’économie sociale et le logement.

 

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Pour une Europe du savoir sans frontières

La célébration du 50e anniversaire du Comité de l'éducation, présidé par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) durant la Présidence belge, a rappelé l'importance d'une coopération européenne de longue date, tout en se projetant résolument vers l'avenir. L'accent mis sur l'apprentissage tout au long de la vie et la mobilité étudiante, lors de nombreuses réunions et conférences sur la thématique, témoigne d'une vision ambitieuse pour le futur de l'espace européen de l'éducation.

 

Une réunion ministérielle informelle a eu lieu fin février au sujet de la mobilité diplômante. L'Union européenne s'est fixé des objectifs ambitieux en termes de mobilité des étudiants. Cela ne sera pas sans conséquences pour les États membres en termes de mobilité des diplômés, étant donné que les réalités nationales des systèmes d'enseignement supérieur varient. La Présidence belge a donc voulu ouvrir le dialogue et donner à chacun l'occasion de s'exprimer sur les politiques mises en place pour encourager et soutenir la mobilité, mais aussi sur les difficultés rencontrées par chacun.

 

En mai, la recommandation « L’Europe en mouvement », pour des possibilités de mobilité offertes à toutes et tous, a été adoptée lors du Conseil formel 'Éducation, jeunesse, culture et sport' (EJCS). Celle-ci fixe un objectif ambitieux d’au moins 23 % de mobilité dans l’enseignement supérieur et de 12% de mobilité dans le secteur de l’enseignement et de la formation professionnelle. Elle insiste également sur l’inclusion des personnes avec moins d’opportunités dans les programmes de mobilité. En parallèle, les discussions sur l'intégration de l'intelligence artificielle (IA) dans l'éducation démontrent l'ouverture de l'Union européenne aux enjeux du numérique dans ce secteur. Ce Conseil fut également l’occasion de l’approbation des Conclusions du Conseil sur la promotion des politiques et des pratiques éclairées par des données probantes dans le domaine de l'éducation et de la formation en vue de la réalisation de l'espace européen de l'éducation. Ces Conclusions du Conseil mettent en avant l'importance de promouvoir des politiques et des pratiques éducatives éclairées par des données probantes afin de renforcer la qualité et l'efficacité des systèmes éducatifs dans l’Union européenne.

 

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Vers une autonomie stratégique européenne

En matière de recherche et d'innovation, la Présidence belge a placé l'autonomie stratégique de l'Europe au cœur des débats. Une réunion informelle à La Hulpe a permis de discuter du futur programme-cadre européen et des priorités de la Présidence : l'autonomie stratégique, la valorisation des connaissances, et le renforcement du rôle de la recherche.

 

Le Conseil formel 'Recherche’ du 23 mai a été marqué par plusieurs décisions importantes, notamment l'adoption d'un accord politique sur l'extension de l'EuroHPC pour y intégrer l’IA, l'adoption d'une recommandation pour renforcer la sécurité de la recherche, et l'adoption de conclusions sur la valorisation des connaissances.

 

Les discussions menées ont permis de dessiner les contours d'une Europe plus résiliente, capable de relever les défis technologiques et sociétaux du XXIe siècle. L'intégration de l’IA dans les infrastructures de calcul européennes marque quant à elle une étape importante vers une souveraineté numérique européenne.

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Promotion du sport auto-organisé

Lors du Conseil formel 'EJCS' en mai, les Ministres européens en charge du Sport ont adopté des conclusions soulignant l'importance du sport auto-organisé pour promouvoir des modes de vie actifs et sains. Reconnaissant la flexibilité offerte par ces activités, ils ont appelé à leur soutien aux niveaux national et européen. Un nouveau plan de travail 2024-2027 pour le sport dans l'UE a été approuvé, articulé autour de l'intégrité, de la durabilité et de la participation. Les ministres ont également discuté du rôle crucial des volontaires, proposant d'utiliser les programmes de l'UE comme Erasmus+ pour valoriser leur contribution.

 

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Un secteur culturel adapté aux enjeux contemporains

Sur le front culturel, la Présidence belge a montré une volonté de marier tradition et modernité. Toujours lors du Conseil formel 'EJCS' de mai - dont le volet culture était présidé par la Flandre - des conclusions ont été adoptées sur l'impact des influenceurs dans l'écosystème médiatique de l'UE. Des initiatives ont été proposées pour favoriser l'éducation aux médias et promouvoir un comportement responsable parmi les influenceurs, y compris les mineurs.

 

Les Ministres ont également approuvé des conclusions sur le renforcement des secteurs culturel et créatif par le développement de leur public cible à l'aide de données. Un débat d'orientation sur l'impact potentiel de l’IA sur les secteurs culturels et créatifs a ouvert des perspectives intéressantes pour l'avenir.

 

Durant les six mois de Présidence, un riche programme culturel a été déployé à travers le pays, reflétant la vibrante scène culturelle de la Belgique et son engagement à promouvoir l'art, l'histoire et la citoyenneté européenne. Plus de 65 événements culturels ont eu lieu dans plus de 30 localités belges, et une centaine d’événement ont été organisés ‘sous les auspices de la Présidence’, ce qui a servi de vitrine à la diversité de notre scène artistique.

 

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Le tourisme, miroir d'une Europe durable et innovante

Dans le secteur du tourisme, la Présidence belge a impulsé une dynamique de transition vers un modèle plus durable et numérique. Une réunion informelle à Louvain-la-Neuve en février a permis d'aborder la double transition - verte et digitale - de l'écosystème touristique. La Présidence a aussi accueilli favorablement le ‘Parcours de transition pour le tourisme’ comme feuille de route commune lors d’un Conseil formel en mars.

 

En mettant l'accent sur les synergies entre tourisme et patrimoine UNESCO lors d’une visite de terrain à Mons, elle a souligné l'importance de valoriser les richesses culturelles européennes tout en les préservant pour les générations futures. La vision du tourisme comme écosystème global, portée par la Présidence, ouvre la voie à une approche plus intégrée et durable de ce secteur clé pour l'économie européenne.

 

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Une cohésion européenne renforcée

La Présidence belge a mené une réflexion approfondie sur l'avenir de la politique de cohésion, de la réunion ministérielle informelle à Mons jusqu'aux conclusions adoptées lors du Conseil Affaires Générales Cohésion en juin. Lors du Sommet européen des régions et des villes, le Comité européen des régions a adopté la ‘Déclaration de Mons’ pour une Europe plus juste, reflétant l'engagement des régions à promouvoir l'équité et l'inclusion.

 

Parallèlement, l'adoption de la plateforme 'STEP' (Strategic Technologies for Europe Platform) a marqué une avancée significative vers le renforcement de l'autonomie stratégique de l'UE dans des secteurs technologiques cruciaux, soutenant ainsi les transitions verte et numérique.

 

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Tracer la voie de l'économie sociale 

La Wallonie a confirmé son rôle de leader en matière d'économie sociale en accueillant un événement unique en février: la conférence ministérielle et d'experts en économie sociale. Cet événement a donné naissance à la 'Feuille de route de Liège en faveur de l'économie sociale dans l'Union européenne'.

 

La Présidence a également orchestré la clôture de l'Année européenne des compétences, couronnée par la déclaration 'Beyond the European Year of Skills: Maintaining the Momentum' ("Au-delà de l'année européenne des compétences : maintenir l'élan'"). L'adoption des directives 'EDC' (Carte européenne du handicap) a constitué une autre avancée majeure, renforçant l'inclusion au sein de l'UE.

 

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Vers un logement accessible pour tous

Enfin, la 'Déclaration de Liège', signée par 20 États membres lors d'une réunion ministérielle sur le logement en mars, a posé les jalons d'une vision commune pour un logement « abordable, décent et durable pour tous ». Cette initiative a mis en lumière l'importance cruciale du logement comme fondement du bien-être social en Europe. Elle a souligné la nécessité d'actions concrètes pour garantir l'accès à un logement de qualité, renforçant ainsi la cohésion sociale et l'inclusion au sein de l'Union européenne.

 

 

 

En promouvant une Europe du savoir, l'autonomie stratégique, la cohésion et l'adaptation aux défis contemporains, la Présidence belge a renforcé les fondations d'une Union européenne dynamique et résiliente. Ce semestre laisse un héritage précieux, qui ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour les citoyens européens et pour les Présidences à venir.

 

 

 

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28/06/2024
Point de vue du Rocher du Chat (c) WBT - Charlotte Princen

Les passionnés de vélo ne manqueront pas le Musée du Cycle, un lieu incontournable pour tout savoir sur la petite reine, tandis que pour les amateurs de randonnées mettront le cap sur l’un des plus beaux sentiers de grande randonnée qui soit, le Sentier de la Semois GR 16.

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Le Musée du Cycle, le vélo dans tous ses états

Un lieu dédié au vélo, voilà qui n’est pas courant. Le Musée du Cycle de Weyler à Arlon est l’œuvre d’un homme, passionné depuis toujours par la bicyclette, Philippe Tibesar. Franchir la porte de ce musée insolite, c’est pénétrer dans l’antre de la bécane et tout savoir de son histoire, depuis ses premiers tours de roues jusqu’à ses tout derniers développements. Au total, une collection de plus de 250 pièces qui retrace l’histoire méconnue et incroyable du vélo. « Je possède une draisienne, un vélocipède à pédales de la première heure (une invention de Michaux à Paris, en 1860), des bicyclettes anciennes (depuis 1885)…, détaille Philippe Tibesar, intarissable sur le sujet. Mais aussi un vélo-room, un vélocipède de chambre de 1891. Un même exemplaire se trouvait d’ailleurs dans l’Orient Express. Des pièces exceptionnelles. » Les différents objets d’exposition sont regroupés par thèmes historiques, de 1819 à nos jours, vélos de course, différents types de vélos utilitaires, ceux à systèmes particuliers (cardans, dérailleurs spéciaux…), vélos pour enfants... Le musée présente également une collection de plaques à taxes de 1895 à 1991, une autre de jeux de société sur le thème du vélo et une vingtaine de mannequins en habits cyclistes d’époque. Un film de 20 minutes détaille les différentes étapes de l’évolution de ces deux-roues. La visite est guidée par le fondateur du musée. Il vous parlera avec enthousiasme de la passion qui l’habite depuis sa prime enfance et de cette collection qu’il a patiemment constituée au fil des ans.

 

Philippe Tibesar a pratiqué la compétition en amateur. « Je suis tombé dans la marmite à l’âge de quatorze ans et je n’en suis pas ressorti. J’ai aujourd’hui septante-trois ans et je roule toujours mes 12.000 km par an. » En 1976, s’il raccroche le vélo en course, il n’en a pas fini avec son amour de la petite reine. Depuis plusieurs décennies, avec une cinquantaine de copains mordus de la bécane comme lui, il fait des randonnées cyclistes dans sa belle région. Auparavant, il a affronté les pires routes du Pérou, d’Argentine, du Vietnam, d’Inde, d’Italie, de Corse... Des randonnées qui sont autant d’occasions de faire des rencontres. C’est ainsi qu’un jour en Suisse, il fait la connaissance d’un autre mordu de la bécane, fondateur d’un musée de vélos et motos. « Pourquoi pas moi ? », se dit-il. Commence alors une longue quête chez des ferrailleurs, brocanteurs, antiquaires... Il restaure chacune des pièces avec minutie et patience. En 1992, le musée est inauguré. Aujourd’hui, sur 350 m² et sept salles d’exposition, il présente une collection aussi importante que variée : draisiennes, grand bis, vélos de professionnels, de toutes époques, pour tous les usages, de tous pays.

 

Le parcours du Musée de Weyler dure en moyenne 1h30 pour deux siècles d’histoire et d’histoires du vélo, par le détail minutieux et les nombreuses anecdotes. Des histoires racontées, on l’a dit, par Philippe Tibesar, passionné et passionnant. Il y consacre toute son énergie et partagera avec vous ses coups de coeur. Le Musée du Cycle est accessible toute l’année, uniquement sur rendez-vous. Un lieu comme on en voit peu et qui vaut le détour.
 

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Le Sentier de la Semois GR 16, l’irrésistible randonnée

L’envie de vous dégourdir les jambes et de prendre un bon bol d’air est grande ? La région d’Arlon est idéalement située pour répondre à vos attentes de nature. Longer les méandres de la Semois et découvrir à chaque détour un paysage différent est toujours un pur bonheur. A juste titre, la Vallée de la Semois a été reconnue parc national en décembre 2022 par le Gouvernement wallon.

 

Suivre le parcours de la Semois depuis sa source jusqu’à sa confluence avec la Meuse, c’est possible avec le GR 16 Sentier de la Semois, l’un des récents grands itinéraires parmi les plus fameux de Wallonie et qui a vu le jour en 2021 à l’initiative de l’asbl Les Sentiers de Grande Randonnée (GR).

 

Ce GR 16 s’étend sur plus de 200 km, 209 exactement, d’Arlon, en Lorraine belge, passe par la Gaume et va jusqu’à Monthermé, dans les Ardennes françaises, traversant successivement les provinces belges du Luxembourg et de Namur pour aboutir dans le département français des Ardennes. Pour la plus grande partie de son itinéraire, il traverse des parcs naturels, ceux de la vallée de l’Attert, de Gaume et de l’Ardenne méridionale, en Belgique, et par le parc naturel des Ardennes, en France. Il traverse les communes belges d’Arlon, Attert, Etalle, Tintigny, Chiny, Florenville, Herbeumont, Bertrix, Bouillon et Vresse, en Belgique, et celles des Hautes-Rivières, Thilay, Tournavaux et Monthermé, en France.

 

Chaussez vos godillots, c’est parti ! Le départ se fait à hauteur du 71 de la rue des Tanneries à Arlon. On ne vous le cache pas, le parcours est difficile. Il totalise un dénivelé positif de plus de 4 400 mètres. Pas une petite balade digestive, donc. Le balisage est rouge et blanc à hauteur des yeux.

 

S’il s’éloigne régulièrement de la Semois, c’est pour mieux la rattraper ensuite. Il peut la longer patiemment, puis s’en écarter subitement pour atteindre une crête, pour profiter d’un point de vue imprenable sur l’un ou l’autre des multiples méandres de la rivière. Le parcours officiel traverse la Semois dix-neuf fois, mais rien ne vous empêche de la franchir plus encore comme bon vous semble grâce à ses nombreux ponts, passerelles et autres passages à gué. 

 

L’attrait principal de ce sentier est, sans nul doute, la découverte de nombreux sites naturels remarquables qui se succèdent au fil de l’eau. Logé dans un magnifique écrin de verdure, le parcours traverse des sites légendaires comme le Tombeau du Géant, les Echelles de Rochehaut, le Roc La Tour, et bien d’autres. Sans oublier différentes variantes qui permettent aux randonneurs de choisir un itinéraire en bord de rivière ou sur les crêtes. En effet, le Sentier de la Semois présente de multiples connexions avec d’autres sentiers renommés. Ainsi, partage-t-il bon nombre de tronçons avec la Transemoisienne, itinéraire dédié aux marcheurs, cavaliers, attelages et cyclistes. En outre, arpenter le GR 16, c’est l’occasion de découvrir la riche histoire des diverses régions qu’il traverse à différentes périodes, romaine, médiévale, contemporaine. Pour ceux qui souhaitent une simple balade le long de la Semois, les promenades locales sont nombreuses tout au long du parcours. Et pour un repos bien mérité, chambres d’hôtes et hôtels de la région sont là pour vous accueillir !
 

Par Jacqueline Remits

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Les passionnés de vélo ne manqueront pas le Musée du Cycle, un lieu incontournable pour tout savoir sur la petite reine, tandis que pour les amateurs de randonnées mettront le cap sur l’un des plus beaux sentiers de grande randonnée qui soit, le Sentier de la Semois GR 16.

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Le Musée du Cycle, le vélo dans tous ses états

Un lieu dédié au vélo, voilà qui n’est pas courant. Le Musée du Cycle de Weyler à Arlon est l’œuvre d’un homme, passionné depuis toujours par la bicyclette, Philippe Tibesar. Franchir la porte de ce musée insolite, c’est pénétrer dans l’antre de la bécane et tout savoir de son histoire, depuis ses premiers tours de roues jusqu’à ses tout derniers développements. Au total, une collection de plus de 250 pièces qui retrace l’histoire méconnue et incroyable du vélo. « Je possède une draisienne, un vélocipède à pédales de la première heure (une invention de Michaux à Paris, en 1860), des bicyclettes anciennes (depuis 1885)…, détaille Philippe Tibesar, intarissable sur le sujet. Mais aussi un vélo-room, un vélocipède de chambre de 1891. Un même exemplaire se trouvait d’ailleurs dans l’Orient Express. Des pièces exceptionnelles. » Les différents objets d’exposition sont regroupés par thèmes historiques, de 1819 à nos jours, vélos de course, différents types de vélos utilitaires, ceux à systèmes particuliers (cardans, dérailleurs spéciaux…), vélos pour enfants... Le musée présente également une collection de plaques à taxes de 1895 à 1991, une autre de jeux de société sur le thème du vélo et une vingtaine de mannequins en habits cyclistes d’époque. Un film de 20 minutes détaille les différentes étapes de l’évolution de ces deux-roues. La visite est guidée par le fondateur du musée. Il vous parlera avec enthousiasme de la passion qui l’habite depuis sa prime enfance et de cette collection qu’il a patiemment constituée au fil des ans.

 

Philippe Tibesar a pratiqué la compétition en amateur. « Je suis tombé dans la marmite à l’âge de quatorze ans et je n’en suis pas ressorti. J’ai aujourd’hui septante-trois ans et je roule toujours mes 12.000 km par an. » En 1976, s’il raccroche le vélo en course, il n’en a pas fini avec son amour de la petite reine. Depuis plusieurs décennies, avec une cinquantaine de copains mordus de la bécane comme lui, il fait des randonnées cyclistes dans sa belle région. Auparavant, il a affronté les pires routes du Pérou, d’Argentine, du Vietnam, d’Inde, d’Italie, de Corse... Des randonnées qui sont autant d’occasions de faire des rencontres. C’est ainsi qu’un jour en Suisse, il fait la connaissance d’un autre mordu de la bécane, fondateur d’un musée de vélos et motos. « Pourquoi pas moi ? », se dit-il. Commence alors une longue quête chez des ferrailleurs, brocanteurs, antiquaires... Il restaure chacune des pièces avec minutie et patience. En 1992, le musée est inauguré. Aujourd’hui, sur 350 m² et sept salles d’exposition, il présente une collection aussi importante que variée : draisiennes, grand bis, vélos de professionnels, de toutes époques, pour tous les usages, de tous pays.

 

Le parcours du Musée de Weyler dure en moyenne 1h30 pour deux siècles d’histoire et d’histoires du vélo, par le détail minutieux et les nombreuses anecdotes. Des histoires racontées, on l’a dit, par Philippe Tibesar, passionné et passionnant. Il y consacre toute son énergie et partagera avec vous ses coups de coeur. Le Musée du Cycle est accessible toute l’année, uniquement sur rendez-vous. Un lieu comme on en voit peu et qui vaut le détour.
 

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Le Sentier de la Semois GR 16, l’irrésistible randonnée

L’envie de vous dégourdir les jambes et de prendre un bon bol d’air est grande ? La région d’Arlon est idéalement située pour répondre à vos attentes de nature. Longer les méandres de la Semois et découvrir à chaque détour un paysage différent est toujours un pur bonheur. A juste titre, la Vallée de la Semois a été reconnue parc national en décembre 2022 par le Gouvernement wallon.

 

Suivre le parcours de la Semois depuis sa source jusqu’à sa confluence avec la Meuse, c’est possible avec le GR 16 Sentier de la Semois, l’un des récents grands itinéraires parmi les plus fameux de Wallonie et qui a vu le jour en 2021 à l’initiative de l’asbl Les Sentiers de Grande Randonnée (GR).

 

Ce GR 16 s’étend sur plus de 200 km, 209 exactement, d’Arlon, en Lorraine belge, passe par la Gaume et va jusqu’à Monthermé, dans les Ardennes françaises, traversant successivement les provinces belges du Luxembourg et de Namur pour aboutir dans le département français des Ardennes. Pour la plus grande partie de son itinéraire, il traverse des parcs naturels, ceux de la vallée de l’Attert, de Gaume et de l’Ardenne méridionale, en Belgique, et par le parc naturel des Ardennes, en France. Il traverse les communes belges d’Arlon, Attert, Etalle, Tintigny, Chiny, Florenville, Herbeumont, Bertrix, Bouillon et Vresse, en Belgique, et celles des Hautes-Rivières, Thilay, Tournavaux et Monthermé, en France.

 

Chaussez vos godillots, c’est parti ! Le départ se fait à hauteur du 71 de la rue des Tanneries à Arlon. On ne vous le cache pas, le parcours est difficile. Il totalise un dénivelé positif de plus de 4 400 mètres. Pas une petite balade digestive, donc. Le balisage est rouge et blanc à hauteur des yeux.

 

S’il s’éloigne régulièrement de la Semois, c’est pour mieux la rattraper ensuite. Il peut la longer patiemment, puis s’en écarter subitement pour atteindre une crête, pour profiter d’un point de vue imprenable sur l’un ou l’autre des multiples méandres de la rivière. Le parcours officiel traverse la Semois dix-neuf fois, mais rien ne vous empêche de la franchir plus encore comme bon vous semble grâce à ses nombreux ponts, passerelles et autres passages à gué. 

 

L’attrait principal de ce sentier est, sans nul doute, la découverte de nombreux sites naturels remarquables qui se succèdent au fil de l’eau. Logé dans un magnifique écrin de verdure, le parcours traverse des sites légendaires comme le Tombeau du Géant, les Echelles de Rochehaut, le Roc La Tour, et bien d’autres. Sans oublier différentes variantes qui permettent aux randonneurs de choisir un itinéraire en bord de rivière ou sur les crêtes. En effet, le Sentier de la Semois présente de multiples connexions avec d’autres sentiers renommés. Ainsi, partage-t-il bon nombre de tronçons avec la Transemoisienne, itinéraire dédié aux marcheurs, cavaliers, attelages et cyclistes. En outre, arpenter le GR 16, c’est l’occasion de découvrir la riche histoire des diverses régions qu’il traverse à différentes périodes, romaine, médiévale, contemporaine. Pour ceux qui souhaitent une simple balade le long de la Semois, les promenades locales sont nombreuses tout au long du parcours. Et pour un repos bien mérité, chambres d’hôtes et hôtels de la région sont là pour vous accueillir !
 

Par Jacqueline Remits

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26/06/2024

Une grande exposition rétrospective, intitulée "Folon : Agency of imaginary journeys", débutera sa tournée à Tokyo, le 13 juillet 2024, avant de s'installer à Nagoya puis Osaka jusqu'en juin 2025. Plus de 300 œuvres, aux techniques très diverses, allant des premiers dessins aux encres de couleur, en passant par les aquarelles, les sérigraphies, les affiches et bien sûr les sculptures et les objets détournés, permettront de saisir toute la richesse et la diversité du travail de cet artiste inclassable.

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Folon et le Japon

30 ans après la dernière importante exposition consacrée à Folon (1934-2005) au Japon, l’artiste est de retour dans ce pays dont la culture et les paysages l’ont tant bouleversé. Très vite repéré par ses pairs japonais grâce à sa collaboration avec l’entreprise Olivetti à la fin des années 60, les expositions de ses œuvres vont se succéder à partir de 1970, invitant Folon à revenir régulièrement au Japon. Admiratif de l’artisanat, de l’esthétique et de la culture japonaise, il se reconnaît dans la quête de la simplicité, l’économie de moyen, la délicatesse et la place de la nature dans le quotidien des Japonais.

 

© WBI – E. Meunier

Cette exposition, fruit d'une collaboration étroite entre la Fondation Folon, trois musées japonais, la Tokyo Station Gallery, le Nagoya City Art Museum et le Abeno Harukas Art Museum Osaka et le journal The Chunichi Shimbun s’annonce comme une rétrospective ambitieuse et inédite de l’œuvre de Folon.

 

Le projet de cette grande exposition est ancien mais a dû être reporté à plusieurs reprises à la suite d’une série de circonstances malheureuses. Il s’est finalement concrétisé à l’occasion d’une mission princière en 2022, où Wallonie-Bruxelles International et l’AWEX ont organisé à Kyoto, avec la Fondation Folon, une brève exposition d’une vingtaine de sculptures accompagnées de clichés des œuvres de Folon. A l’image de celui dont Alechinsky disait qu’ « il prenait son temps », le projet de cette exposition a muri et peut désormais s’attarder pendant un an auprès du public japonais.

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Une scénographie audacieuse

Le concept de l'exposition s'articule, autour d'une série d'interrogations, « Quel chemin choisir ?», « Qu’entendez-vous ? » ou encore « Quels choix opérer librement ? », inspirées des œuvres de Folon et visant à interpeller le visiteur sur des enjeux d'actualité tels que l'écologie et l’avenir de notre planète, la communication et la puissance des images ou les choix de société.

 

« La Fondation n’est pas commissaire de l’exposition. Nous avons établi une liste d’œuvres qui représentent la diversité des thèmes et techniques développés par Folon et dans laquelle les commissaires japonais ont été invités à puiser. Ils ont pris le temps de connaître l’œuvre, le travail de Folon et ils ont construit leur propre discours » nous livre Stéphanie Angelroth, directrice de la Fondation Folon, lors d’un entretien accordé à WBI.

 

« Les commissaires ont pris l’essence de chaque thématique qu’ils voulaient aborder à travers une série de questions. C’est ce qui est génial avec ce concept. Les questions permettent de dialoguer avec les œuvres. Elles posent notamment tous les grands enjeux qui interpellent la jeunesse aujourd’hui. »

 

« Le public jeune ne connaît pas Folon, en dehors des 15000 jeunes belges qui ont chaque année un rapport direct à son œuvre en visitant le Musée. Pourtant, les très jeunes enfants peuvent entrer directement dans sa poésie, ses couleurs. Il y a plusieurs lectures possibles de Folon… »

 

Les organisateurs japonais ont très vite identifié ce potentiel et travaillé sur plusieurs niveaux d’accès à l’œuvre. Ça se traduit par exemple, par les trois publications qui accompagnent cette exposition. Le catalogue exhaustif, un livre sur les dessins des premières années et un ouvrage plus sensible avec des artiste japonais contemporains.

 

« C’est une approche tout à fait novatrice pour nous » souligne Stéphanie Angelroth. Celle qui est arrivée à la création de la Fondation et a bien connu Jean-Michel Folon, reconnait toute la diversité culturelle de l’artiste, sa contemporanéité et ses engagements dans cette scénographie audacieuse.

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Folon : un artiste visionnaire et engagé

Disparu en 2005, Jean-Michel Folon a laissé derrière lui une œuvre foisonnante et inclassable. Artiste boulimique, ses œuvres n’ont pas encore fini d’être répertoriées. Ses aquarelles, lithographies, sculptures et objets détournés témoignent d'un regard singulier sur le monde, empreint d’une poétique mélancolie et d'engagements vrais. « Folon était un précurseur dans la défense de l'environnement et de la beauté sur terre. C’est à la fois, l’artiste visionnaire, qui est là comme un messager – et les Japonais se retrouvent très bien, dans son message-, et la poésie. C’est comme une double temporalité. C’est à la fois incisif et poétique » ajoute encore Stéphanie Angelroth.

 

Au-delà de ses créations plastiques, Folon a également été un ardent défenseur des droits de l'homme. En 1988, il a réalisé 20 œuvres pour illustrer la Déclaration universelle des droits de l'homme, dans le cadre d'un projet pour Amnesty International.

 

« Lors de cette exposition, on va pouvoir observer toute son évolution… Les dessins des premières années ont rarement été exhibés parce que Folon ne les montrait pas… Or ce sont des dessins qui l’ont propulsé sur la scène artistique internationale, avec les couvertures de magazines américains… C’est déjà tout son vocabulaire graphique, toute la genèse des débuts de sa pensée visuelle… Dans cette grande exposition au Japon, on a la chance de pouvoir montrer toute la construction mentale de son travail, l’évolution sur papier de sa signature, de son personnage. C’est formidable pour nous et je pense que ça intéresse très fort le public d’avoir une vue plus globale. »

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Logistique d’une exposition de 300 œuvres

L'organisation d'une exposition de cette envergure nécessite un travail considérable. Stéphanie Angelroth témoigne de l'enthousiasme et du professionnalisme de ses collaboratrices : « Seules quatre personnes s'occupent des expositions. C’est une gestion logistique incroyable, supervisée par Pauline Loumaye, responsable des expositions. Il faut établir une sélection avec Elena Benazet, la régisseuse. Répertorier ce qui est dans le musée ou dans les réserves. Remplacer et replacer des œuvres. Porter chez l’encadreur à plusieurs reprises, faire encadrer. Fabriquer des caisses sur mesure. Emballer soigneusement avec un transporteur spécialisé. Mais avant que les œuvres partent, il faut également faire le constat d’état. Les œuvres sont encodées dans un logiciel de gestion spécialisé qui les photographie et détaille leur état. Pour 300 œuvres, ça prend un temps fou ! ».

 

Pauline Loumaye, responsable des expositions et Stéphanie Angelroth, directrice de la Fondation Folon © WBI – E. Meunier

Mais l’intérêt des organisateurs japonais pour Folon est un moteur, leur professionnalisme aussi. « Les Japonais ont l’habitude d’organiser des grandes expositions avec l’Europe. Ils sont à la pointe pour ce genre d’événement. Tout est très professionnel, jusqu’à la qualité d’impression des catalogues pour lesquels on a même été consultées ».

 

© WBI – E. Meunier

 

300 œuvres pour témoigner de la quête de sens et de beauté d’un artiste hors norme, inconditionnellement curieux des autres et de l’évolution de notre société, c’est ce que propose de découvrir « Folon : Agency of imaginary journeys » à partir du 13 juillet à Tokyo.

 

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Informations pratiques

Rétrospective « Folon : Agency of imaginary journeys »

  • TOKYO

13 juillet - 23 septembre 2024

Tokyo Station Gallery

1-9-1 Marunouchi, Chiyoda-ku, Tokyo 100-005

  • NAGOYA

 11 janvier - 23 mars 2025

Nagoya City Art Museum

2-17-25 Sakae, Naka-ku, Nagoya 460-0008

  • OSAKA

5 avril - 22 juin 2025

ABENO HARUKAS Art Museum, Osaka

16F, ABENO HARUKAS, 1-43 Abenosuji 1chome, Abeno-ku, Osaka 545-6016

 

 

Retrouvez Folon et ses œuvres toute l’année à la Fondation Folon.

A venir, Folon au Festival du Dessin à Arles au printemps 2025.

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Une grande exposition rétrospective, intitulée "Folon : Agency of imaginary journeys", débutera sa tournée à Tokyo, le 13 juillet 2024, avant de s'installer à Nagoya puis Osaka jusqu'en juin 2025. Plus de 300 œuvres, aux techniques très diverses, allant des premiers dessins aux encres de couleur, en passant par les aquarelles, les sérigraphies, les affiches et bien sûr les sculptures et les objets détournés, permettront de saisir toute la richesse et la diversité du travail de cet artiste inclassable.

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Folon et le Japon

30 ans après la dernière importante exposition consacrée à Folon (1934-2005) au Japon, l’artiste est de retour dans ce pays dont la culture et les paysages l’ont tant bouleversé. Très vite repéré par ses pairs japonais grâce à sa collaboration avec l’entreprise Olivetti à la fin des années 60, les expositions de ses œuvres vont se succéder à partir de 1970, invitant Folon à revenir régulièrement au Japon. Admiratif de l’artisanat, de l’esthétique et de la culture japonaise, il se reconnaît dans la quête de la simplicité, l’économie de moyen, la délicatesse et la place de la nature dans le quotidien des Japonais.

 

© WBI – E. Meunier

Cette exposition, fruit d'une collaboration étroite entre la Fondation Folon, trois musées japonais, la Tokyo Station Gallery, le Nagoya City Art Museum et le Abeno Harukas Art Museum Osaka et le journal The Chunichi Shimbun s’annonce comme une rétrospective ambitieuse et inédite de l’œuvre de Folon.

 

Le projet de cette grande exposition est ancien mais a dû être reporté à plusieurs reprises à la suite d’une série de circonstances malheureuses. Il s’est finalement concrétisé à l’occasion d’une mission princière en 2022, où Wallonie-Bruxelles International et l’AWEX ont organisé à Kyoto, avec la Fondation Folon, une brève exposition d’une vingtaine de sculptures accompagnées de clichés des œuvres de Folon. A l’image de celui dont Alechinsky disait qu’ « il prenait son temps », le projet de cette exposition a muri et peut désormais s’attarder pendant un an auprès du public japonais.

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Une scénographie audacieuse

Le concept de l'exposition s'articule, autour d'une série d'interrogations, « Quel chemin choisir ?», « Qu’entendez-vous ? » ou encore « Quels choix opérer librement ? », inspirées des œuvres de Folon et visant à interpeller le visiteur sur des enjeux d'actualité tels que l'écologie et l’avenir de notre planète, la communication et la puissance des images ou les choix de société.

 

« La Fondation n’est pas commissaire de l’exposition. Nous avons établi une liste d’œuvres qui représentent la diversité des thèmes et techniques développés par Folon et dans laquelle les commissaires japonais ont été invités à puiser. Ils ont pris le temps de connaître l’œuvre, le travail de Folon et ils ont construit leur propre discours » nous livre Stéphanie Angelroth, directrice de la Fondation Folon, lors d’un entretien accordé à WBI.

 

« Les commissaires ont pris l’essence de chaque thématique qu’ils voulaient aborder à travers une série de questions. C’est ce qui est génial avec ce concept. Les questions permettent de dialoguer avec les œuvres. Elles posent notamment tous les grands enjeux qui interpellent la jeunesse aujourd’hui. »

 

« Le public jeune ne connaît pas Folon, en dehors des 15000 jeunes belges qui ont chaque année un rapport direct à son œuvre en visitant le Musée. Pourtant, les très jeunes enfants peuvent entrer directement dans sa poésie, ses couleurs. Il y a plusieurs lectures possibles de Folon… »

 

Les organisateurs japonais ont très vite identifié ce potentiel et travaillé sur plusieurs niveaux d’accès à l’œuvre. Ça se traduit par exemple, par les trois publications qui accompagnent cette exposition. Le catalogue exhaustif, un livre sur les dessins des premières années et un ouvrage plus sensible avec des artiste japonais contemporains.

 

« C’est une approche tout à fait novatrice pour nous » souligne Stéphanie Angelroth. Celle qui est arrivée à la création de la Fondation et a bien connu Jean-Michel Folon, reconnait toute la diversité culturelle de l’artiste, sa contemporanéité et ses engagements dans cette scénographie audacieuse.

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Folon : un artiste visionnaire et engagé

Disparu en 2005, Jean-Michel Folon a laissé derrière lui une œuvre foisonnante et inclassable. Artiste boulimique, ses œuvres n’ont pas encore fini d’être répertoriées. Ses aquarelles, lithographies, sculptures et objets détournés témoignent d'un regard singulier sur le monde, empreint d’une poétique mélancolie et d'engagements vrais. « Folon était un précurseur dans la défense de l'environnement et de la beauté sur terre. C’est à la fois, l’artiste visionnaire, qui est là comme un messager – et les Japonais se retrouvent très bien, dans son message-, et la poésie. C’est comme une double temporalité. C’est à la fois incisif et poétique » ajoute encore Stéphanie Angelroth.

 

Au-delà de ses créations plastiques, Folon a également été un ardent défenseur des droits de l'homme. En 1988, il a réalisé 20 œuvres pour illustrer la Déclaration universelle des droits de l'homme, dans le cadre d'un projet pour Amnesty International.

 

« Lors de cette exposition, on va pouvoir observer toute son évolution… Les dessins des premières années ont rarement été exhibés parce que Folon ne les montrait pas… Or ce sont des dessins qui l’ont propulsé sur la scène artistique internationale, avec les couvertures de magazines américains… C’est déjà tout son vocabulaire graphique, toute la genèse des débuts de sa pensée visuelle… Dans cette grande exposition au Japon, on a la chance de pouvoir montrer toute la construction mentale de son travail, l’évolution sur papier de sa signature, de son personnage. C’est formidable pour nous et je pense que ça intéresse très fort le public d’avoir une vue plus globale. »

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Logistique d’une exposition de 300 œuvres

L'organisation d'une exposition de cette envergure nécessite un travail considérable. Stéphanie Angelroth témoigne de l'enthousiasme et du professionnalisme de ses collaboratrices : « Seules quatre personnes s'occupent des expositions. C’est une gestion logistique incroyable, supervisée par Pauline Loumaye, responsable des expositions. Il faut établir une sélection avec Elena Benazet, la régisseuse. Répertorier ce qui est dans le musée ou dans les réserves. Remplacer et replacer des œuvres. Porter chez l’encadreur à plusieurs reprises, faire encadrer. Fabriquer des caisses sur mesure. Emballer soigneusement avec un transporteur spécialisé. Mais avant que les œuvres partent, il faut également faire le constat d’état. Les œuvres sont encodées dans un logiciel de gestion spécialisé qui les photographie et détaille leur état. Pour 300 œuvres, ça prend un temps fou ! ».

 

Pauline Loumaye, responsable des expositions et Stéphanie Angelroth, directrice de la Fondation Folon © WBI – E. Meunier

Mais l’intérêt des organisateurs japonais pour Folon est un moteur, leur professionnalisme aussi. « Les Japonais ont l’habitude d’organiser des grandes expositions avec l’Europe. Ils sont à la pointe pour ce genre d’événement. Tout est très professionnel, jusqu’à la qualité d’impression des catalogues pour lesquels on a même été consultées ».

 

© WBI – E. Meunier

 

300 œuvres pour témoigner de la quête de sens et de beauté d’un artiste hors norme, inconditionnellement curieux des autres et de l’évolution de notre société, c’est ce que propose de découvrir « Folon : Agency of imaginary journeys » à partir du 13 juillet à Tokyo.

 

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Informations pratiques

Rétrospective « Folon : Agency of imaginary journeys »

  • TOKYO

13 juillet - 23 septembre 2024

Tokyo Station Gallery

1-9-1 Marunouchi, Chiyoda-ku, Tokyo 100-005

  • NAGOYA

 11 janvier - 23 mars 2025

Nagoya City Art Museum

2-17-25 Sakae, Naka-ku, Nagoya 460-0008

  • OSAKA

5 avril - 22 juin 2025

ABENO HARUKAS Art Museum, Osaka

16F, ABENO HARUKAS, 1-43 Abenosuji 1chome, Abeno-ku, Osaka 545-6016

 

 

Retrouvez Folon et ses œuvres toute l’année à la Fondation Folon.

A venir, Folon au Festival du Dessin à Arles au printemps 2025.

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19/06/2024
@ European Union

Le jeudi 13 juin, la Présidence belge du Conseil de l’UE et le Secrétariat général du Conseil ont organisé une conférence pour marquer les 50 ans du Comité de l'éducation. Actuellement présidé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Comité de l’éducation est l'organe préparatoire du Conseil dans le domaine de l'éducation.

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Célébration d'un demi-siècle de coopération

Cet événement a été l’occasion de célébrer le 50e anniversaire du Comité de l'éducation et sa considérable contribution à la coopération européenne en matière d'éducation et de formation. La création du comité de l'éducation par la résolution du 6 juin 1974 marque le début de la collaboration entre les États membres de l'UE en matière d'éducation et de formation.

 

La conférence a réuni des membres actuels et anciens du Comité de l'éducation, des contributeurs clés à ses travaux et des acteurs de toute l'Europe impliqués dans l'élaboration de politiques d'éducation et de formation. Parmi ces orateurs figuraient, entre autres, Herman De Croo, ancien ministre de l’Éducation en Belgique ; Doris Pack, ancienne présidente de la commission de la culture et de l'éducation du Parlement européen ; et Viviane Reding, ancienne commissaire européenne et ancienne membre du Parlement européen.

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Contributions et défis du Comité de l'éducation

Les intervenants ont fait le point sur le travail du Comité de l'éducation et sur ses principales réalisations au cours des cinq dernières décennies, telles que le programme Erasmus+. Ils ont souligné l'importance capitale de la reconnaissance mutuelle des diplômes et de l'accueil des jeunes enfants. Ils ont aussi vivement plaidé en faveur de l'augmentation du nombre de femmes dans les domaines des STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) et des TIC (Technologies de l'information et de la communication), mentionnant que la désaffection pour les sciences intervient très tôt dans la scolarité et qu'il convient de procéder à une évaluation collective des raisons de cette désaffection et des moyens d'y remédier.

 

Des représentants de l'Association des universités européennes, de l'Association pour la formation des enseignants en Europe, de la Lifelong Learning Platform et de l'Union des étudiants d'Europe étaient également présents et ont participé à une table ronde sur l'avenir de l'Espace européen de l'éducation. Ils ont examiné les possibilités de faire progresser la coopération en matière d'éducation et de formation au niveau de l'UE. Ils ont souligné la nécessité de renforcer les compétences de base et l'importance d'une solide formation initiale des enseignants ainsi que d'un développement professionnel continu.

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Appel à une meilleure synergie

Horia Honita, de l'Union des étudiants d'Europe, a souligné l'importance du suivi des recommandations et de l'implication des acteurs nationaux dans l'élaboration et le suivi des politiques.

 

Enfin, Mme Crowfoot, secrétaire générale de l'Association des universités européennes, a souligné l'importance des politiques européennes dans le domaine de l'éducation, et a plaidé en faveur d'une meilleure synergie entre les différents processus politiques, tels que l'Espace européen de l'éducation, l'Espace européen de l'enseignement supérieur et l'Espace européen de la recherche.

 

 

Vous pouvez revisionner cet évènement, en français ou anglais : https://lnkd.in/eXd5rQJu


Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

 

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Le jeudi 13 juin, la Présidence belge du Conseil de l’UE et le Secrétariat général du Conseil ont organisé une conférence pour marquer les 50 ans du Comité de l'éducation. Actuellement présidé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Comité de l’éducation est l'organe préparatoire du Conseil dans le domaine de l'éducation.

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Célébration d'un demi-siècle de coopération

Cet événement a été l’occasion de célébrer le 50e anniversaire du Comité de l'éducation et sa considérable contribution à la coopération européenne en matière d'éducation et de formation. La création du comité de l'éducation par la résolution du 6 juin 1974 marque le début de la collaboration entre les États membres de l'UE en matière d'éducation et de formation.

 

La conférence a réuni des membres actuels et anciens du Comité de l'éducation, des contributeurs clés à ses travaux et des acteurs de toute l'Europe impliqués dans l'élaboration de politiques d'éducation et de formation. Parmi ces orateurs figuraient, entre autres, Herman De Croo, ancien ministre de l’Éducation en Belgique ; Doris Pack, ancienne présidente de la commission de la culture et de l'éducation du Parlement européen ; et Viviane Reding, ancienne commissaire européenne et ancienne membre du Parlement européen.

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Contributions et défis du Comité de l'éducation

Les intervenants ont fait le point sur le travail du Comité de l'éducation et sur ses principales réalisations au cours des cinq dernières décennies, telles que le programme Erasmus+. Ils ont souligné l'importance capitale de la reconnaissance mutuelle des diplômes et de l'accueil des jeunes enfants. Ils ont aussi vivement plaidé en faveur de l'augmentation du nombre de femmes dans les domaines des STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) et des TIC (Technologies de l'information et de la communication), mentionnant que la désaffection pour les sciences intervient très tôt dans la scolarité et qu'il convient de procéder à une évaluation collective des raisons de cette désaffection et des moyens d'y remédier.

 

Des représentants de l'Association des universités européennes, de l'Association pour la formation des enseignants en Europe, de la Lifelong Learning Platform et de l'Union des étudiants d'Europe étaient également présents et ont participé à une table ronde sur l'avenir de l'Espace européen de l'éducation. Ils ont examiné les possibilités de faire progresser la coopération en matière d'éducation et de formation au niveau de l'UE. Ils ont souligné la nécessité de renforcer les compétences de base et l'importance d'une solide formation initiale des enseignants ainsi que d'un développement professionnel continu.

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Appel à une meilleure synergie

Horia Honita, de l'Union des étudiants d'Europe, a souligné l'importance du suivi des recommandations et de l'implication des acteurs nationaux dans l'élaboration et le suivi des politiques.

 

Enfin, Mme Crowfoot, secrétaire générale de l'Association des universités européennes, a souligné l'importance des politiques européennes dans le domaine de l'éducation, et a plaidé en faveur d'une meilleure synergie entre les différents processus politiques, tels que l'Espace européen de l'éducation, l'Espace européen de l'enseignement supérieur et l'Espace européen de la recherche.

 

 

Vous pouvez revisionner cet évènement, en français ou anglais : https://lnkd.in/eXd5rQJu


Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

 

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17/06/2024
Les participants du Circle U. Change-Makers réunis à l'UCLouvain en 2023 © Cirlce U.

Parmi ses participants, la mission princière compte une importante délégation académique. La Belgique et la Norvège entretiennent en effet des liens forts depuis de nombreuses années, notamment grâce à la relation particulière qui lie l’UCLouvain et l’Université d’Oslo.

 

Les deux universités, qui croient aux collaborations internationales, ont fait le pari de se lancer dans le projet des universités européennes et ont fondé le Circle U en 2019. Cette Alliance universitaire européenne compte aujourd’hui 9 universités qui travaillent ensemble pour préparer leurs étudiants à relever les défis sociétaux actuels.

 

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"Circle U. Change-Makers" : un programme qui renforce les compétences des étudiants en innovation et entrepreneuriat

Tout commence par la vision audacieuse de deux professeurs : Amélie Jacquemin, professeure d'entrepreneuriat à la Louvain School of Management de l’UCLouvain, et Markus Bugge, professeur au Centre de Technologie, Innovation et Culture à l’Université d’Oslo.

 

Les deux universités développent un axe d’innovation fort, incluant des statuts spécifiques pour les étudiants entrepreneurs ainsi que des programmes d'incubation dédiés. Ensemble, les professeurs Jacquemin et Bugge décident alors de partir des besoins des étudiants pour développer un programme de formation où l'innovation et l'entrepreneuriat ne seraient pas de simples concepts, mais des compétences pratiques, vécues et maîtrisées par les participants.

 

Pendant 10 semaines, une quarantaine d’étudiants de master et doctorat des 9 universités du Circle U se retrouvent en ligne pour suivre des cours et développer des projets innovants liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD). 

 

L’interdisciplinarité est au cœur du programme : des professeurs de facultés différentes ont brisé les silos pour co-construire ensemble une trajectoire d’enseignement et de coaching destinée à des étudiants issus également de différentes disciplines. Des équipes internationales et multidisciplinaires se forment et travaillent ensuite pendant plusieurs semaines sur des projets entrepreneuriaux à impact sociétal.

 

En fin de formation, c’est lors de l’événement « Circle U. Change-Makers », organisé pendant 3 jours à Louvain-la-Neuve, que chaque groupe se rencontre et défend son projet devant un jury. En février 2025, les étudiants auront également l’opportunité de se rendre à Vienne pour une « incubation week ». Cette rencontre permettra à chaque groupe de tester ses idées dans des conditions réelles et rencontrer des spécialistes de son domaine.

 

Grâce à ce programme, tous les ingrédients sont réunis pour permettre aux participants de créer un réseau international de jeunes à l’état d’esprit innovant et d'acquérir des compétences pratiques permettant de proposer des solutions durables à des défis sociétaux.

 

Découvrez deux vidéos réalisées par des étudiants qui ont participé au programme Circle U. Change-Makers 2023 :

 

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Rencontres à Oslo pour élargir les perspectives

Comment les universités peuvent-elles contribuer à une culture entrepreneuriale pour les étudiants et les jeunes chercheurs ? C’est à Oslo en septembre 2022 que les responsables des incubateurs des universités du Circle U se sont retrouvés la première fois pour partager leurs expériences autour de cette question.

 

Après 3 éditions du programme « Circle U. Change-Makers », cette nouvelle rencontre à Oslo durant la mission princière est une opportunité de prolonger les discussions sur les écosystèmes, leur animation et leur structuration. Cette fois, l'accent est mis sur des approches spécifiques visant certains publics peu représentés dans les programmes d'accompagnement, notamment les femmes.

 

Les représentants académiques des universités appartenant à d’autres alliances européennes sont également conviés à la discussion, car l’objectif est de co-construire ensemble une même ligne de développement et renforcer les trajectoires de formation continue pour les étudiants.

 

Les alliances universitaires européennes constituent des laboratoires d’innovation pédagogique: elles offrent aux étudiants une approche interdisciplinaire, une perspective internationale et des compétences en innovation, les préparant ainsi plus efficacement à relever les défis de la société actuelle.

 

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Les Universités Européennes : des alliances transnationales

Nées en 2017 d’un projet ambitieux de la Commission européenne, les « universités européennes » sont des alliances transnationales entre institutions d’enseignement supérieur qui souhaitent collaborer durablement à travers toute l’Europe.

 

Depuis sa création, plus de 60 alliances ont vu le jour et rassemblent plus de 500 institutions d’enseignement supérieur issues de 27 états membres. Ces alliances permettent aux étudiants d'obtenir un diplôme en combinant des études dans plusieurs pays de l'Union européenne. 6 alliances européennes comptent parmi leurs membres des établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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Parmi ses participants, la mission princière compte une importante délégation académique. La Belgique et la Norvège entretiennent en effet des liens forts depuis de nombreuses années, notamment grâce à la relation particulière qui lie l’UCLouvain et l’Université d’Oslo.

Les deux universités, qui croient aux collaborations internationales, ont fait le pari de se lancer dans le projet des universités européennes et ont fondé le Circle U en 2019. Cette Alliance universitaire européenne compte aujourd’hui 9 universités qui travaillent ensemble pour préparer leurs étudiants à relever les défis sociétaux actuels.

 

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"Circle U. Change-Makers" : un programme qui renforce les compétences des étudiants en innovation et entrepreneuriat

Tout commence par la vision audacieuse de deux professeurs : Amélie Jacquemin, professeure d'entrepreneuriat à la Louvain School of Management de l’UCLouvain, et Markus Bugge, professeur au Centre de Technologie, Innovation et Culture à l’Université d’Oslo.

Les deux universités développent un axe d’innovation fort, incluant des statuts spécifiques pour les étudiants entrepreneurs ainsi que des programmes d'incubation dédiés. Ensemble, les professeurs Jacquemin et Bugge décident alors de partir des besoins des étudiants pour développer un programme de formation où l'innovation et l'entrepreneuriat ne seraient pas de simples concepts, mais des compétences pratiques, vécues et maîtrisées par les participants.

Pendant 10 semaines, une quarantaine d’étudiants de master et doctorat des 9 universités du Circle U se retrouvent en ligne pour suivre des cours et développer des projets innovants liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD). 

L’interdisciplinarité est au cœur du programme : des professeurs de facultés différentes ont brisé les silos pour co-construire ensemble une trajectoire d’enseignement et de coaching destinée à des étudiants issus également de différentes disciplines. Des équipes internationales et multidisciplinaires se forment et travaillent ensuite pendant plusieurs semaines sur des projets entrepreneuriaux à impact sociétal.

En fin de formation, c’est lors de l’événement « Circle U. Change-Makers », organisé pendant 3 jours à Louvain-la-Neuve, que chaque groupe se rencontre et défend son projet devant un jury. En février 2025, les étudiants auront également l’opportunité de se rendre à Vienne pour une « incubation week ». Cette rencontre permettra à chaque groupe de tester ses idées dans des conditions réelles et rencontrer des spécialistes de son domaine.

Grâce à ce programme, tous les ingrédients sont réunis pour permettre aux participants de créer un réseau international de jeunes à l’état d’esprit innovant et d'acquérir des compétences pratiques permettant de proposer des solutions durables à des défis sociétaux.

 

Découvrez deux vidéos réalisées par des étudiants qui ont participé au programme Circle U. Change-Makers 2023 :

 

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Rencontres à Oslo pour élargir les perspectives

Comment les universités peuvent-elles contribuer à une culture entrepreneuriale pour les étudiants et les jeunes chercheurs ? C’est à Oslo en septembre 2022 que les responsables des incubateurs des universités du Circle U se sont retrouvés la première fois pour partager leurs expériences autour de cette question.

Après 3 éditions du programme « Circle U. Change-Makers », cette nouvelle rencontre à Oslo durant la mission princière est une opportunité de prolonger les discussions sur les écosystèmes, leur animation et leur structuration. Cette fois, l'accent est mis sur des approches spécifiques visant certains publics peu représentés dans les programmes d'accompagnement, notamment les femmes.

Les représentants académiques des universités appartenant à d’autres alliances européennes sont également conviés à la discussion, car l’objectif est de co-construire ensemble une même ligne de développement et renforcer les trajectoires de formation continue pour les étudiants.

Les alliances universitaires européennes constituent des laboratoires d’innovation pédagogique: elles offrent aux étudiants une approche interdisciplinaire, une perspective internationale et des compétences en innovation, les préparant ainsi plus efficacement à relever les défis de la société actuelle.

 

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Les Universités Européennes : des alliances transnationales

Nées en 2017 d’un projet ambitieux de la Commission européenne, les « universités européennes » sont des alliances transnationales entre institutions d’enseignement supérieur qui souhaitent collaborer durablement à travers toute l’Europe.

 

Depuis sa création, plus de 60 alliances ont vu le jour et rassemblent plus de 500 institutions d’enseignement supérieur issues de 27 états membres. Ces alliances permettent aux étudiants d'obtenir un diplôme en combinant des études dans plusieurs pays de l'Union européenne. 6 alliances européennes comptent parmi leurs membres des établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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14/06/2024
(c) Cécile Djunga

L’artiste belgo-congolaise va piloter la programmation de ce lieu culturel incontournable de la capitale congolaise. Portrait de cette artiste engagée qui dresse des ponts entre Wallonie-Bruxelles et la République Démocratique Congo.

 

Depuis toujours, Cécile Djunga est selon ses mots "une vraie pipelette". C'est donc naturellement qu'à 12 ans, elle rentre à l’Académie des Arts de la parole de Bruxelles. À dix-neuf ans, elle quitte la Belgique pour apprendre le théâtre, mais aussi pour se former au chant et à la danse au Cours Florent à Paris dont elle sort diplômée en 2013.

 

Révélée dans le Jamel Comedy Club en 2014, son premier One-Woman Show « Presque Célèbre » est un vrai succès. Diffusé en prime time sur la RTBF, son spectacle a voyagé à travers la francophonie avec plus de 100 représentations et obtenu de nombreux prix.

 

Depuis 2016, elle apparaît régulièrement à la TV en Belgique comme en France, artiste pour des Galas d’humour, présentatrice, animatrice d’émissions ou chroniqueuse (la Méteo, le Grand Cactus, Tarmac Comedy, The Voice Belgique, Tattoo Cover, Fort Boyard...). Passionnée de sciences humaines, elle coanime tous les dimanches sur France, « C’est Toujours Pas Sorcier » où elle vulgarise et dévoile les secrets de la science.

Une artiste engagée

En 2018, Cécile Djunga a marqué l'histoire des réseaux sociaux avec un buzz anti-raciste. Cet appel à la tolérance a fait le tour du monde avec plus de 2,5 M de vues en quelques heures. Elle est alors invitée aux Nations Unies et s'engage dans des campagnes en faveur de la lutte contre les discriminations. Elle est élue personnalité panafricaine et femme influente de l’année.

 

Elle devient ainsi une artiste engagée et s’attache à déconstruire les clichés, à défendre les valeurs de diversité, de paix et de fraternité avec humour. Belgo-Congolaise, c’est seulement à 33 ans qu’elle part pour la première fois à la découverte de ses origines africaines : une révélation ! Sa rencontre avec le continent l’amène à écrire et créer en 2023 son deuxième spectacle « Piment Doux » actuellement en tournée.

 

Aujourd’hui Cécile Djunga vient d’être nommée directrice du Centre Culturel Wallonie-Bruxelles de Kinshasa. Un nouveau tournant dans sa carrière qui lui permettra de faire davantage de ponts entre ces deux cultures. Un défi ambitieux qui résonne comme une évidence dans son parcours et qu’elle a hâte de relever!

 

Que ce soit sur scène, devant les caméras ou en tant que directrice artistique, Cécile Djunga est à la fois un concentré d’énergie, une personnalité franche et pétillante, une artiste accomplie avec une vision artistique engagée.

L’artiste belgo-congolaise va piloter la programmation de ce lieu culturel incontournable de la capitale congolaise. Portrait de cette artiste engagée qui dresse des ponts entre Wallonie-Bruxelles et la République Démocratique Congo.

 

Depuis toujours, Cécile Djunga est selon ses mots "une vraie pipelette". C'est donc naturellement qu'à 12 ans, elle rentre à l’Académie des Arts de la parole de Bruxelles. À dix-neuf ans, elle quitte la Belgique pour apprendre le théâtre, mais aussi pour se former au chant et à la danse au Cours Florent à Paris dont elle sort diplômée en 2013.

 

Révélée dans le Jamel Comedy Club en 2014, son premier One-Woman Show « Presque Célèbre » est un vrai succès. Diffusé en prime time sur la RTBF, son spectacle a voyagé à travers la francophonie avec plus de 100 représentations et obtenu de nombreux prix.

 

Depuis 2016, elle apparaît régulièrement à la TV en Belgique comme en France, artiste pour des Galas d’humour, présentatrice, animatrice d’émissions ou chroniqueuse (la Méteo, le Grand Cactus, Tarmac Comedy, The Voice Belgique, Tattoo Cover, Fort Boyard...). Passionnée de sciences humaines, elle coanime tous les dimanches sur France, « C’est Toujours Pas Sorcier » où elle vulgarise et dévoile les secrets de la science.

Une artiste engagée

En 2018, Cécile Djunga a marqué l'histoire des réseaux sociaux avec un buzz anti-raciste. Cet appel à la tolérance a fait le tour du monde avec plus de 2,5 M de vues en quelques heures. Elle est alors invitée aux Nations Unies et s'engage dans des campagnes en faveur de la lutte contre les discriminations. Elle est élue personnalité panafricaine et femme influente de l’année.

 

Elle devient ainsi une artiste engagée et s’attache à déconstruire les clichés, à défendre les valeurs de diversité, de paix et de fraternité avec humour. Belgo-Congolaise, c’est seulement à 33 ans qu’elle part pour la première fois à la découverte de ses origines africaines : une révélation ! Sa rencontre avec le continent l’amène à écrire et créer en 2023 son deuxième spectacle « Piment Doux » actuellement en tournée.

 

Aujourd’hui Cécile Djunga vient d’être nommée directrice du Centre Culturel Wallonie-Bruxelles de Kinshasa. Un nouveau tournant dans sa carrière qui lui permettra de faire davantage de ponts entre ces deux cultures. Un défi ambitieux qui résonne comme une évidence dans son parcours et qu’elle a hâte de relever!

 

Que ce soit sur scène, devant les caméras ou en tant que directrice artistique, Cécile Djunga est à la fois un concentré d’énergie, une personnalité franche et pétillante, une artiste accomplie avec une vision artistique engagée.

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