Au nom des Gouvernements de Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, je tiens à exprimer mes plus vives félicitations au Quartet du dialogue national pour l’attribution du Prix Nobel de la paix à Oslo le 9 octobre dernier. Il s’agit de la plus haute reconnaissance internationale attribuée à la réussite du processus démocratique engagé en Tunisie depuis 2011. Le Prix Nobel de la paix 2015 consacre une reconnaissance d’un dialogue politique porté par des femmes et des hommes au travers de quatre organisations emblématiques tunisiennes dans un contexte tendu et incertain qui a prévalu courant 2013.

Par cette initiative de dialogue, la société civile tunisienne et les partis politiques ont œuvré ensemble au tissage des liens nécessaires au sein d’une société en recherche de réconciliation avec elle-même. Au-delà de l’attribution du Nobel de la paix au Quartet du dialogue national, c’est l’immense majorité du peuple tunisien qui se voit ainsi reconnaitre un parcours pacifique fondé sur l’aspiration à la justice et aux libertés fondamentales en vue de l’assise d’une véritable société démocratique avec des institutions et une constitution à son image. 

Le parcours emblématique de la Tunisie est bien engagé mais est loin d’être achevé. Les Tunisiens connaissent bien les défis immédiats et ceux qui sont nourris dans un environnement géopolitique régional et mondial dégradé.

La coopération qui réunit la Tunisie à la Wallonie et à la Fédération Wallonie-Bruxelles est ancienne. Elle est riche de son histoire, de la diversité de ses acteurs, des échanges soutenus entre nos sociétés et de la forte présence tunisienne en Belgique. Elle se fonde aujourd’hui sur les priorités émises conjointement avec les autorités tunisiennes, en prise avec les besoins et aspirations d’une société en pleine évolution. Cette coopération sera enrichie d’une nouvelle programmation bilatérale portant sur la période 2016-18.

Christian Saelens
Délégué Wallonie-Bruxelles à Tunis, 14 octobre 2015
  

Le projet en cours de réalisation a été présenté à l’Administratrice générale de Wallonie-Bruxelles International, Pascale Delcomminette, par le Directeur du Centre, Etienne Leroy.

Il vise à répondre aux besoins en formation de jeunes haïtiens vivant dans des zones reculées, trop éloignées des Centres de formation professionnelle. Il concerne particulièrement les jeunes défavorisés des départements du Nord et du Nord-ouest du pays.

Le projet réalisé ici au Centre d’orientation et de formation d’Amay est particulièrement emblématique puisqu’il associe la valorisation d’une entreprise wallonne et le transfert de compétence. En effet, sur base de cette première expérience et si l’intérêt du partenaire haïtien est confirmé, il est envisagé que le savoir-faire qui permet la réalisation de ce dispositif mobile de formation en cuisine et pâtisserie puisse être développé en Haïti. Ainsi, les prochains dispositifs qui pourraient toucher la coiffure, l’informatique, l’électronique ou bien encore la mécanique, pourraient être conçus et réalisés par des équipes haïtiennes en Haïti.

Ce transfert d’expertise sera rendu possible grâce à la présence de deux techniciens haïtiens partie prenante de la finalisation du projet.

"Nous sommes ici pour voir, apprendre et répliquer chez nous, en Haïti, tout ce que le COF nous a appris", explique Jean Regis Desruisseaux, Chef de service des Services spéciaux DCO/INFP, professeur en soudure métaux sans feuille. "Pour le moment, nous ne sommes pas capables de répondre à ces besoins mais grâce à l'APEFE et au COF, nous allons pouvoir rentrer chez nous avec une salle mobile toute équipée et aller à la rencontre des personnes qui ont besoin de se professionnaliser". 

Le dernier programme de travail signé à Port-au-Prince en avril 2015 porte en effet sur le soutien à des projets dans le secteur de la Formation professionnelle, en particulier dans les filières du bâtiments, de la mécanique automobile, la coupe/confection, la bureautique, l’hôtellerie, la cuisine/Pâtisserie et les métiers de la restauration du Patrimoine culturel en collaboration pour cette dernière filière avec l’Institut du patrimoine Wallon. Une attention particulière est accordée au développement de filières de formation destinées aux jeunes filles et à l’octroi de bourses en leur faveur.

A son arrivée sur le sol africain, Stromae a été accueilli par Kathryn Brahy, Déléguée Wallonie-Bruxelles à Kinshasa et par Brain Tshibanda, Conseiller Culturel.

Très généreux, Stromae a offert à son public un spectacle d'une sophistication technique encore jamais vue ici à Kinshasa... Avec sensibilité en plus ! Il a également joué la prolongation a capella.

Les 5 experts fourniront du support dans les matières suivantes:

• Transnational Networking
• Capitalisation and dissemination
• Capacity building

L'appel à candidatures se clôture le 17 novembre 2015.

Personne de contact: Melody Houk, Projects Manager: m.houk@urbact.eu

Plus d'informations

La programmation réunissait 159 films dont 77 longs métrages issus des quatre coins de la Francophonie.

Parmi ceux-ci en première mondiale: "Préjudice" d’Antoine Cuypers, qui a ouvert cette 30ème édition, "Welcome Home" de Philippe de Pierpont, "Je me tue à le dire" de Xavier Seron, "La marcheuse" de Naël Marandin, "Demain, après la guerre" de Christophe Wagner, "Bureau de chômage" de Charlotte Grégoire et Anne Schiltz, "Eclaireurs" de Christophe Hermans, "Voyage en Occident" de Jill Coulon.

Le public du FIFF a également pu découvrir ou redécouvrir une sélection de films belges, francophones et néerlandophones, dont le long métrage flamand "Black" d’Adil El Arbi et Bilall Fallah.

Rendez-vous récurrents depuis plusieurs années, les différents ateliers ont une nouvelle fois drainé de nombreux professionnels avec notamment le 12ème Forum de Namur, dans les traces d’"Atelier Grand Nord", "Echanges de talent(s)", "Génération 2015 !" et pour la première fois cette année, la Manufacture de Namur.

Considéré comme le plus grand festival international du film francophone, le FIFF a accueilli près de 300 invités et 350 journalistes. Vanessa Paradis, coup de coeur de cette édition, a présenté aux festivaliers 3 longs métrages de sa filmographie et un film francophone qu’elle affectionne tout particulièrement.

Stéphane Demoustier et Pitcho Womba Konga ont été les parrains de cette 30ème édition, respectivement de "Echanges de talent(s)" et du FIFF Campus. Le public a, entre autres, pu croiser Nathalie Baye, Laura Smet, Arno, Olivier Gourmet, Marc-André Grondin, Louise Bourgouin, Abderrahmane Sissako, Nabil Ayouch, Emma Luchini, Lionel Baïer, Laurent Capelluto, Christian Vincent au Théâtre de Namur, sous le chapiteau Place d’Armes et dans les différentes salles obscures.

Toutes compétitions confondues, le Festival a décerné des prix pour un montant total de 77.500 €. Olivier Gourmet présidait le Jury Officiel Longs Métrages tandis que Lubna Azabal menait le Jury Officiel Courts Métrages.

Palmarès 2015

Compétition officielle longs métrages

• Bayard d’Or du Meilleur film: "Tempête" de Samuel Collardey (France),
• Prix Spécial du Jury: "Our City" de Maria Tarantino (Belgique/Pays-Bas),
• Mention Spéciale: "Welcome Home" de Philippe De Pierpont (Belgique),
• Bayard d’Or du Meilleur scénario: "Une enfance" de Philippe Claudel (France),
• Bayard d’Or de la Meilleure photographie: Marius Panduru pour le film "Aferim !" de Radu Jude (Roumanie/Bulgarie/République Tchèque/France),
• Bayard d’Or de la Meilleure comédienne: Loubna Abidar dans "Much Loved" de Nabil Ayouch (Maroc/France),
• Bayard d’Or du Meilleur comédien: Dominique Leborne dans "Tempête" de Samuel Collardey (France).

Compétition première oeuvre de fiction

• Bayard d’Or de la Meilleure première œuvre de fiction: "A peine j’ouvre les yeux" de Leyla Bouzid (Tunisie/Belgique/France/Emirats Arabes Unis),
• Prix Découverte: "Ni le ciel ni la terre" de Clément Cogitore (France/Belgique),
• Mention: "Le Nouveau" de Rudi Rosenberg (France).

Compétition officielle courts métrages

• Bayard d’Or du Meilleur Court Métrage: "Waves ‘98" de Ely Dagher (Liban/Qatar),
• Prix spécial du Jury: "Ton cœur au hasard" de Aude Léa Rapin (France),
• Mention: "Père" de Lotfi Achour (Tunisie/France).

Compétition nationale Fédération Wallonie-Bruxelles

• Prix du Meilleur Court Métrage: "The Hidden Part" de Monique Marnette et Caroline D’hondt (Belgique),
• Prix spécial du Jury: "Dernière porte au Sud" de Sacha Feiner (Belgique/France),
• Prix de la Meilleure photographie: Léo Lefèvre pour le film "Les Amoureuses" de Catherine Cosme (Belgique/France),
• Prix d’interprétation: Sophie Breyer, Judith Williquet, Lou Bohringer, Olivia Smets, Stéphane Caillard dans "Le sommeil des amazones" de Bérangère McNeese (Belgique),
• Mention: "Zoufs" de Tom Boccara, Noé Reutenauer et Emilien Vekemans (Belgique).

Compétition Clips

• Prix du Meilleur clip: "She’s bad" réalisé par Jean-Philippe Chartrand et Benjamin Mege aka Dent de Cuir (France/USA) - Artiste: DyE Feat. The Egyptian Lover.

Autres prix

• Prix du Public Long Métrage Fiction – Ville de Namur: "Le Nouveau" de Rudi Rosenberg (France),
• Prix du Public Documentaire - Province de Namur: "Eclaireurs" de Christophe Hermans (Belgique),
• Prix du Public Court Métrage: "XYZ, The City Hunter" de M. Tikal (Belgique),
• Prix du Jury Junior: "Paul à Québec" de François Bouvier (Québec).

Prix Off

• Prix Cinevox – Long Métrage Belge: "Je me tue à le dire" de Xavier Seron (Belgique/France),
• Prix de la Critique – Long Métrage Belge: "Keeper" de Guillaume Senez (Belgique/Suisse/France),
• Prix Be TV - Court Métrage belge: "Tout va bien" de Laurent Scheid (Belgique/France),
• Prix ARTE – Court Métrage: "Nelson" de Thomas Xhignesse et Juliette Klinke (Belgique),
• Prix Format Court – Court Métrage International: "Renaître" de Jean-François Ravagnan (Belgique/Tunisie).

Parmi les invités figuraient notamment plusieurs membres du corps diplomatique, des représentants des ministères et d’associations néerlandaises, ainsi que de nombreux Belges actifs aux Pays-Bas.

Marc Clairbois a saisi cette opportunité pour souligner les importants secteurs d’activités de la Délégation Wallonie-Bruxelles, ainsi que de l’Agence wallonne à l’exportation (AWEx) et de Wallonie-Bruxelles Tourisme aux Pays-Bas. A savoir notamment l’éducation, la culture, la recherche scientifique, l’enseignement universitaire, la promotion du commerce extérieur et des investissements, le tourisme.

Parmi les rendez-vous importants, il a notamment épinglé la future inauguration de l’écluse de Lanaye (frontière belgo-néerlandaise) en novembre prochain en présence du Roi des Belges Philippe et de la Ministre néerlandaise Mme Schultz van Haegen. Ce grand projet de génie civil est stratégique pour le développement de la Wallonie car il renforcera les échanges économiques avec les Pays-Bas, et notamment entre le Port autonome de Liège et le Port de Rotterdam. Il a également évoqué l’intense coopération avec les Pays-Bas dans le secteur du cinéma ainsi que les projets visant à favoriser l’apprentissage du néerlandais en Wallonie et du français aux Pays-Bas.

Le thème de cette réception était "Mons 2015, Capitale européenne de la culture". Une exposition photographique intitulée "Mons street review" - inspirée du célèbre "Street View" de Google qui a d’ailleurs investi dans la Région de Mons - était présentée afin de souligner le succès de Mons 2015 (1,5 million de visiteurs à ce jour) et mettre en exergue les activités culturelles qui s’y dérouleront jusqu’à la fin de l’année.

La convivialité était au rendez-vous de cette réception agrémentée par plusieurs produits du terroir wallon et par l’animation musicale d’un jazz band du Conservatoire Royal de La Haye.

Le délégué Wallonie-Bruxelles assure la représentation diplomatique Wallonie-Bruxelles à l'étranger. Il a pour mission principale de faire connaître et de promouvoir Wallonie-Bruxelles dans toute sa diversité mais aussi d'aider les Wallons et les Bruxellois à y établir les contacts nécessaires à la réalisation de leurs projets. 

Il reste également vigilant aux intérêts de Wallonie-Bruxelles et à ceux de ces citoyens, négocie avec les autorités étrangères, met en place un système de veille et de réseautage, suit la situation dans sa zone d'accréditation et ses développements, et en fait rapport.

En tant que diplomate, le délégué est compétent pour l'ensemble des matières communautaires et régionales. Il agit en outre en concertation avec les différents services de l'administration centrale (WBI), en étroite collaboration avec l'AEC de la région wallonne ainsi qu'en toute loyauté avec les partenaires du fédéral et des autres entités fédérées.

Les déclarations gouvernementales, la Note de Politique Internationale, le Plan Marshall 2022, Creative Wallonia, le Plan opérationnel de l'Administrateur général de WBI, les procès-verbaux des commissions mixtes et les Accords bilatéraux constituent le cadre de référence fondamental de son action.

Postulez uniquement via le Selor

Seize doctorants et doctorantes issus de huit pays francophones différents se sont prêtés à l'exercice de ce concours, qui consiste à présenter leur sujet de recherche en trois minutes chrono.

Le Jury du concours a remis trois prix: AbdelKader Meni Mahzoum, de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès a reçu le Troisième Prix du Jury, Alexandre Artaud, étudiant à l’Université Grenoble Alpes en physique fondamentale à reçu quant à lui le Deuxième Prix du Jury ainsi que le Prix du Public, et enfin, c'est Adrien Deliège, doctorant en mathématiques à l’Université de Liège, qui a reçu le Premier prix du jury avec sa thèse sur l’"Analyse de séries temporelles climatiques basée sur les ondelettes". Félicitations à lui!

Le concours "Ma thèse en 180 secondes" permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche, en français et en termes simples, à un auditoire profane et diversifié. Chaque étudiant doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et convaincant sur son projet de recherche. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive.

Avec plus de quarante films à son actif, Chantal Akerman était l’une des réalisatrices belges les plus reconnues à l’étranger. Elle présentait encore récemment, aux festivals de Locarno et de Toronto son documentaire "No Home Movie", dédiée à sa mère, personnage qui avait traversé tant de ses films.

Elle laisse derrière elle une œuvre foisonnante, tantôt documentaire tantôt fictionnelle, souvent expérimentale et sans concession.

Eblouie par Pierrot le fou, elle tourne à 18 ans et sans budget un brûlot burlesque de treize minute : "Saute Ma Ville". Après des études à l’Insas, à l’âge de 25 ans, elle signe son œuvre majeure : "Jeanne Dielman, 23, Quai du commerce, 1080 Bruxelles", dans laquelle elle décrit minutieusement le quotidien d’une femme, la répétition aliénante des gestes ménagers mais aussi l’enfermement en référence à sa mère qui a connu les camps de concentration. Un film qui continue d’inspirer ses pairs, comme le revendique Gus Van Sant pour plusieurs de ses films.

Cinéaste expérimentale, nomade, elle vit entre Bruxelles, Paris et New York, où elle découvre l’avant-garde américaine. En 1977, "News from home" mêle les lettres de sa mère inquiète aux images de son quotidien new-yorkais.

Elle marquera encore le genre documentaire avec "D’Est" (1993), "Sud" (1999), "De l’Autre côté" (2002) ou encore "Là Bas" (2006). Jusqu’à ce film intime : "No Home Movie" (2015).

Explorant Israël, le Mexique ou la Pologne, Chantal Akerman affirmait: "Ce que je cherche, c’est pas une cause ou un sujet, c’est le cinéma".

Du côté de la fiction, Chantal Akerman aura également frappé l’esprit des cinéphiles avec "Toute une nuit" (1982), "Les Rendez-vous d’Anna" (1978), "La Captive" (1999) ou avec "La folie Almayer" (2012).

La Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles lui a consacré un portrait sensible dans la Collection "Cinéaste d’aujourd’hui". Intitulé "I don’t belong anywhere – Le cinéma de Chantal Akerman" et réalisé par Marianne Lambert, le film est sorti en salles depuis le 25 septembre.

Le Fonds, créé en 1981 en hommage à Paul Hamesse, ancien Echevin de la Culture, participe au rayonnement culturel de Saint-Gilles en promouvant les jeunes talents dans le secteur des Arts Plastiques.

Outre le Prix Hamesse, le Prix Dr Véronique Trempont sera attribué à une jeune artiste, la Mention Lecomte récompensera une oeuvre photographique, le Prix des Entreprises et le Prix du Public seront également décernés.

Le concours est accessible à tous les artistes âgés de moins de 40 ans au 31 décembre 2015. Le dépôt des oeuvres est prévu le 30 et le 31 octobre à la Maison du Peuple de Saint-Gilles.

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