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L'objectif que le Maître de l'Ouvrage a donné est de créer un complexe autonome en énergie. Les bâtiments sont conçus sur les standards les plus élevés d'isolation belge pour atteindre des valeurs proche du passif. Son idée est de pouvoir transférer les concepts d'isolation de nos contrées pour les confronter à des climats totalement différents. Etre isolé du froid sous nos latitudes permettra aisément de l'être également du chaud soleil du Maroc moyennant des adaptations particulières.

 

Ce projet s'étudie actuellement en étroite collaboration avec la firme XELLA qui fournira ses blocs les plus performants (40cm d'épaisseur), la société ACCUBEL qui s'occupe des systèmes de chauffage et la société ENERSOL pour tout ce qui concerne la production photovoltaïque ainsi que le stockage dans des batteries de l'électricité produite.

 

Il semble judicieux d'allier le savoir faire en matière de performance énergétique des pays du Nord aux ressources extraordinaires en énergie solaire des pays du Sud pour créer un quartier ZERO ENERGIE unique.

 

Cette conception est étudiée pour atteindre la certification internationale BREEAM.

 

Ce projet intéresse les instances dirigeantes du Maroc qui souhaitent le présenter dans le cadre de la prochaine conférence COP22, qui se tiendra justement à Marrakech en novembre 2016.

 

Créative Architecture est équipe de 15 architectes, actifs dans le métier depuis plus de 20 ans, qui mène des projets de tous types et de tailles diverses, aussi bien des ensembles immobiliers d'envergure que des maisons particulières, des maisons communales, des écoles, des crèches, des maisons de repos, des résidences services... dans toute la Wallonie.

Le bureau commence à travailler hors de Belgique. Un projet de 350 logements à Pierrepont en France et un projet de logement HQE au Maroc sont en préparation.

Ayant développé d'autres compétences, ils proposent maintenant des missions complémentaires telles que :
- des études de faisabilité incluant le calcul du risque

- des études d'urbanisation d'éco-quartier de grande ampleur et leur planification

- des études d'architecture d'intérieur telles que la conception de mobilier sur mesure ou la définition de plans couleurs

Des cellules de recherche internes travaillent également dans divers domaines tels que les perceptions des mouvements dans l'espace, les nouvelles manières d'habiter, les innovations en utilisation détournée de matériaux (économie circulaire)...

Les membres de l'équipe sont polyvalents, souples, rapides et accessibles. Leur slogan se résume en trois mots: passion - compétence - créativité.

 

Retrouvez toute l'actualité des architectes de Wallonie-Bruxelles sur le site de Wallonie-Bruxelles Architectures.

L'objectif que le Maître de l'Ouvrage a donné est de créer un complexe autonome en énergie. Les bâtiments sont conçus sur les standards les plus élevés d'isolation belge pour atteindre des valeurs proche du passif. Son idée est de pouvoir transférer les concepts d'isolation de nos contrées pour les confronter à des climats totalement différents. Etre isolé du froid sous nos latitudes permettra aisément de l'être également du chaud soleil du Maroc moyennant des adaptations particulières.

 

Ce projet s'étudie actuellement en étroite collaboration avec la firme XELLA qui fournira ses blocs les plus performants (40cm d'épaisseur), la société ACCUBEL qui s'occupe des systèmes de chauffage et la société ENERSOL pour tout ce qui concerne la production photovoltaïque ainsi que le stockage dans des batteries de l'électricité produite.

 

Il semble judicieux d'allier le savoir faire en matière de performance énergétique des pays du Nord aux ressources extraordinaires en énergie solaire des pays du Sud pour créer un quartier ZERO ENERGIE unique.

 

Cette conception est étudiée pour atteindre la certification internationale BREEAM.

 

Ce projet intéresse les instances dirigeantes du Maroc qui souhaitent le présenter dans le cadre de la prochaine conférence COP22, qui se tiendra justement à Marrakech en novembre 2016.

 

Créative Architecture est équipe de 15 architectes, actifs dans le métier depuis plus de 20 ans, qui mène des projets de tous types et de tailles diverses, aussi bien des ensembles immobiliers d'envergure que des maisons particulières, des maisons communales, des écoles, des crèches, des maisons de repos, des résidences services... dans toute la Wallonie.

Le bureau commence à travailler hors de Belgique. Un projet de 350 logements à Pierrepont en France et un projet de logement HQE au Maroc sont en préparation.

Ayant développé d'autres compétences, ils proposent maintenant des missions complémentaires telles que :
- des études de faisabilité incluant le calcul du risque

- des études d'urbanisation d'éco-quartier de grande ampleur et leur planification

- des études d'architecture d'intérieur telles que la conception de mobilier sur mesure ou la définition de plans couleurs

Des cellules de recherche internes travaillent également dans divers domaines tels que les perceptions des mouvements dans l'espace, les nouvelles manières d'habiter, les innovations en utilisation détournée de matériaux (économie circulaire)...

Les membres de l'équipe sont polyvalents, souples, rapides et accessibles. Leur slogan se résume en trois mots: passion - compétence - créativité.

 

Retrouvez toute l'actualité des architectes de Wallonie-Bruxelles sur le site de Wallonie-Bruxelles Architectures.

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Annecy 2016
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Compétition Courts métrages

  • "Dernière porte au sud" de Sacha Feiner (Production: Take Five),
  • "Estate" de Ronny Trocker (Production: Stempel),
  • "La soupe au caillou" de Clémentine Robach (Production:La Boîte,…Productions),
  • "Le bruit du gris" de Vincent Patar et Stéphane Aubier (Production: Panique!).

 

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Compétition Films de fin d’études

  • "Papiers d’Arménie" d’Ornella Macchia (Production: La Cambre),
  • "Putain" de Cypria Donato (Production: La Cambre),
  • "Red Star’s Collapse" de Paul Carlier, Adrien Dewitte, Aurélien Oger (Haute Ecole Supérieure d'Infographie Albert Jacquard).

 

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Compétition Films de télévision

  • "La rentrée des classes" de Vincent Patar et Stéphane Aubier (Production: Panique).

 

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Compétition Films de commande

  • Stromae "Quand c’est" de Xavier Reyé, Luc Junior Tam (Production: Benuts),
  • Vitamin X "About to Crack" de Marc Antoine Deleplanque (Production: Imov Srudios).

 

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Hors compétition - Courts métrages

  • No-Go Zone Atelier Collectif (Production: Zorobabel).

 

Comme chaque année, Wallonie-Bruxelles Images sera présent à Annecy, au MIFA (Marché International du Film d'Animation d'Annecy), du 15 au 17 juin sur le stand 4.B29.

 

Teaser Annecy 2016

 

Plus d'infos

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Compétition Courts métrages

  • "Dernière porte au sud" de Sacha Feiner (Production: Take Five),
  • "Estate" de Ronny Trocker (Production: Stempel),
  • "La soupe au caillou" de Clémentine Robach (Production:La Boîte,…Productions),
  • "Le bruit du gris" de Vincent Patar et Stéphane Aubier (Production: Panique!).

 

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Compétition Films de fin d’études

  • "Papiers d’Arménie" d’Ornella Macchia (Production: La Cambre),
  • "Putain" de Cypria Donato (Production: La Cambre),
  • "Red Star’s Collapse" de Paul Carlier, Adrien Dewitte, Aurélien Oger (Haute Ecole Supérieure d'Infographie Albert Jacquard).

 

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Compétition Films de télévision

  • "La rentrée des classes" de Vincent Patar et Stéphane Aubier (Production: Panique).

 

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Compétition Films de commande

  • Stromae "Quand c’est" de Xavier Reyé, Luc Junior Tam (Production: Benuts),
  • Vitamin X "About to Crack" de Marc Antoine Deleplanque (Production: Imov Srudios).

 

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Hors compétition - Courts métrages

  • No-Go Zone Atelier Collectif (Production: Zorobabel).

 

Comme chaque année, Wallonie-Bruxelles Images sera présent à Annecy, au MIFA (Marché International du Film d'Animation d'Annecy), du 15 au 17 juin sur le stand 4.B29.

 

Teaser Annecy 2016

 

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(c) Fotolia

De nombreux jeunes sont souvent pris dans un contexte de quartier ou dans un contexte familial et social qui leur dit : « tu bougeras pas d’ici !».

 

Cet appel "Mini mob" soutient des initiatives collectives et des projets qui amènent des jeunes à découvrir un autre milieu, un autre quartier, un autre territoire, un autre groupe de jeunes, d’autres structures ou d’autres lieux de vie…

 

L’objectif à long terme est de favoriser une mobilité des jeunes pour leur permettre d’envisager un projet international dans un deuxième temps.

 

Profil des participants

  • 1 animateur
  • 1 groupe de 10 à 20 jeunes de 13 à 25 ans résidant en Wallonie ou à Bruxelles

 

Où?

Toute la Belgique, France, Luxembourg, Allemagne, Pays-Bas

 

Quoi?

  • Un projet de mobilité inter-associations, inter-structures, inter-quartiers, inter-territoires, inter-communautés…
  • Par le biais du théâtre, du sport, de la culture, de la musique…

 

Durée

1 jour, 2 x 1 jour ou 2 jours de suite durant les vacances d’été  (juillet-août 2016)

 

Exigences

  • Projet d’un jour: activité autour d’une thématique
  • Projet de 2 jours: au moins une activité avec un autre groupe autour d’une thématique

 

Soutien du BIJ

  • 1 jour : 25€ par participant
  • 2 jours avec hébergement : 50€ par participant

 

Evaluation/rapport

  • Un album photos avec légendes
  • Expo à l’espace mobilité BIJ

 

Comment procéder

Fais parvenir ton projet sur le Formulaire mini mob (en pièce jointe) à marianne.manes@cfwb.be pour le 25 mai.

 

Des questions?

N’hésite pas à contacter Marianne Manes, chargée du suivi de ce dossier: marianne.manes@cfwb.be ou 02 227 52 76 ou le Bureau International Jeunesse (BIJ).

 

De nombreux jeunes sont souvent pris dans un contexte de quartier ou dans un contexte familial et social qui leur dit : « tu bougeras pas d’ici !».

 

Cet appel "Mini mob" soutient des initiatives collectives et des projets qui amènent des jeunes à découvrir un autre milieu, un autre quartier, un autre territoire, un autre groupe de jeunes, d’autres structures ou d’autres lieux de vie…

 

L’objectif à long terme est de favoriser une mobilité des jeunes pour leur permettre d’envisager un projet international dans un deuxième temps.

 

Profil des participants

  • 1 animateur
  • 1 groupe de 10 à 20 jeunes de 13 à 25 ans résidant en Wallonie ou à Bruxelles

 

Où?

Toute la Belgique, France, Luxembourg, Allemagne, Pays-Bas

 

Quoi?

  • Un projet de mobilité inter-associations, inter-structures, inter-quartiers, inter-territoires, inter-communautés…
  • Par le biais du théâtre, du sport, de la culture, de la musique…

 

Durée

1 jour, 2 x 1 jour ou 2 jours de suite durant les vacances d’été  (juillet-août 2016)

 

Exigences

  • Projet d’un jour: activité autour d’une thématique
  • Projet de 2 jours: au moins une activité avec un autre groupe autour d’une thématique

 

Soutien du BIJ

  • 1 jour : 25€ par participant
  • 2 jours avec hébergement : 50€ par participant

 

Evaluation/rapport

  • Un album photos avec légendes
  • Expo à l’espace mobilité BIJ

 

Comment procéder

Fais parvenir ton projet sur le Formulaire mini mob (en pièce jointe) à marianne.manes@cfwb.be pour le 25 mai.

 

Des questions?

N’hésite pas à contacter Marianne Manes, chargée du suivi de ce dossier: marianne.manes@cfwb.be ou 02 227 52 76 ou le Bureau International Jeunesse (BIJ).

 

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Biennale Interieur 2016

Vous êtes designers, architectes, bureau de design ?

 

Le principe est simple. Choisissez un carré, un triangle ou un parallélogramme, la taille voulue entre 1 et 100 m² et soumettez votre projet pour une présentation unique.

 

Bien plus qu’une simple présentation de produits

Une mise en scène globale constitue le fil rouge. La source d’inspiration est le thème "Silver Lining – Interiors" des commissaires OFFICE Kersten Geers David Van Severen, il ne se concentre pas seulement sur des objets individuels, mais tend également à la création d’expériences spatiales totales. Les inscriptions de groupes sont encouragées car elles créent des possibilités d’installations plurielles.

 

Intérieur 2016 s’affirme en alliant des initiatives avant-garde sélectionnées et en les plaçant au cœur de l’événement. Pas de coins sombres ni de couloirs oubliés, "The Floor Is Yours" occupera une position stratégique et centrale dans le hall 5 de Kortrijk Xpo. 

 

La 25e édition d’argent de la Biennale Interieur bousculera les règles typiques des foires commerciales par son vaste programme jour et nuit à Kortrijk Xpo, avec des cocktails après les heures de travail, des conférences et des événements. Tout ceci dans une mise en scène de fête intérieure et extérieure, créée par les commissaires OFFICE Kersten Geers David Van Severen. 

 

La Biennale se déroulera du 14 au 23 octobre. 

 

 

 

 

Vous êtes designers, architectes, bureau de design ?

 

Le principe est simple. Choisissez un carré, un triangle ou un parallélogramme, la taille voulue entre 1 et 100 m² et soumettez votre projet pour une présentation unique.

 

Bien plus qu’une simple présentation de produits

Une mise en scène globale constitue le fil rouge. La source d’inspiration est le thème "Silver Lining – Interiors" des commissaires OFFICE Kersten Geers David Van Severen, il ne se concentre pas seulement sur des objets individuels, mais tend également à la création d’expériences spatiales totales. Les inscriptions de groupes sont encouragées car elles créent des possibilités d’installations plurielles.

 

Intérieur 2016 s’affirme en alliant des initiatives avant-garde sélectionnées et en les plaçant au cœur de l’événement. Pas de coins sombres ni de couloirs oubliés, "The Floor Is Yours" occupera une position stratégique et centrale dans le hall 5 de Kortrijk Xpo. 

 

La 25e édition d’argent de la Biennale Interieur bousculera les règles typiques des foires commerciales par son vaste programme jour et nuit à Kortrijk Xpo, avec des cocktails après les heures de travail, des conférences et des événements. Tout ceci dans une mise en scène de fête intérieure et extérieure, créée par les commissaires OFFICE Kersten Geers David Van Severen. 

 

La Biennale se déroulera du 14 au 23 octobre. 

 

 

 

 

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Dîner surréaliste à l'Hôtel de Ville de Bruxelles (c) MF.Plissart

Scénographie, création d’objets et d’identités visuelles… Pour Charles Kaisin, tout projet professionnel s’apparente à une pratique poétique. Le designer aime citer Baudelaire et a fait des œuvres du poète français une source d’inspiration. De poésie, de fantaisie, d’images toniques et allégoriques, il a été question lors du Dîner surréaliste organisé le 20 avril dernier dans le bâtiment du garage Citroën, édifice bruxellois moderniste et emblématique situé au bord du Canal. Le thème de cette année était celui de la folie. « Madness, c’est une envie d’extravagance, d’inattendu, de folie des grandeurs, précise Charles Kaisin. Qu’est-ce qui est fou et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Que peut-on considérer comme fou au regard des préjugés ? Il y a là également une lecture politique qui me tient à cœur. » Pour nous donner l’eau à la bouche avant ce Dîner, il nous parle du précédent. « Il s’était déroulé à l’Hôtel de Ville de Bruxelles. Je souhaite, lors de chaque Dîner, valoriser un bâtiment issu du patrimoine bruxellois. Les invités étaient des collectionneurs, des Directeurs de musée, des amateurs d’art égyptien, d’art conceptuel, d’Arte povera, d’art brut … Ils venaient des quatre coins du monde. L’an dernier, le Dîner s’est inspiré de « Correspondances », un sonnet de Baudelaire. C’est un vrai bal costumé, chaque invité doit respecter la règle. L’idée était de valoriser le thème du folklore, en rapport avec le texte de Baudelaire. Des marcheurs de l’entre Sambre et Meuse, le Royal Kituro - l’équipe de rugby qui a gagné le championnat de Belgique-, le Chœur de la radio flamande ou encore le Cor de chasse de Saint Hubert sont venus animer le repas." Des univers différents qui trouvent une cohérence dans une scénographie millimétrée. « Le repas est élaboré en lien avec le thème. L’an dernier, c’est le Chef David Martin qui en était le maître d’œuvre. Le dessert était proposé par Pierre Marcolini. » Ce même duo d’orfèvres a imaginé à nouveau le repas cette année. 

 

Combinaisons inattendues

Pourquoi surréaliste ? « Selon moi, le surréalisme, c’est Magritte, Achille Chavée, Marcel Broodthaers, Breton, De Chirico, Tim Burton, Ettore Scola, Stanley Kubrik, Max Ernst… autant de sources d'inspiration, précise Charles Kaisin. J’apprécie le style surréaliste mais j’aime surtout le fait d’établir un rapport à une autre réalité. Il s’agit également d’un enchaînement d’étonnements, de surprises. Comme lorsque l’on découvre l’ouvrage de Lewis Carroll et qu’on fait connaissance avec Alice et son pays des merveilles ». Une équipe de 15 à 20 personnes travaille à temps plein pour faire de ce Dîner un chef-d’œuvre. Tout est réfléchi, répété, régit, minuté. Il n’y a pas de hasard. Le soir venu, ce sont plus de 300 personnes qui jouent la partition sous la houlette du chef d’orchestre Kaisin : « Je sollicite mon entourage, ma famille est impliquée, il y a minimum un serveur pour deux convives, afin qu’il y ait une synchronisation parfaite du service et pour que l’expérience soit nouvelle, inattendue, agréable et positive. Ce Dîner, c’est un opéra où le spectateur n’est pas à la corbeille ou au balcon, il est sur scène. Par son costume, il devient pleinement acteur et profite d’une pléiade de petits événements singuliers qui viendront agrémenter son repas. » 

 

Sublimer l'artisanat

Lorsqu’il ne se concentre par sur l’organisation de ces Dîners, Charles Kaisin met notamment son talent au service de lieux à habiller et à animer. Il a décoré un tout nouvel hôtel situé dans la Médina de Marrakech.  « Ce travail a duré 4 ans. J’ai souhaité reprendre les codes marrakchi pour dessiner les quatorze suites de ce Riad. J’ai travaillé sur le thème de "L’invitation au voyage" de Baudelaire. J’ai profité du savoir-faire des artisans marocains, leur travail du cuir, du marbre, des zelliges… en lui donnant un souffle contemporain. C’est une rencontre entre cet artisanat et le design contemporain. J’ai par exemple recouvert un immense salon et un plafond vouté de 27.000 petits carrés de soie colorée, sortes de pixels. C’est un travail minutieux de recherches géométriques, qui m’a beaucoup plu ». Charles Kaisin aime la variété des projets et des expériences, s’il peut y faire preuve d’ingéniosité. Trouver des solutions originales, créer des objets, des décors et des événements dotés d’un fort caractère… cela aussi, c’est un peu un état d'esprit belge. 

 

Estelle Toscanucci

 

Retrouvez toute l'actualité des créateurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ainsi que les aides proposées, sur le site de Wallonie-Bruxelles Design/Mode.

Scénographie, création d’objets et d’identités visuelles… Pour Charles Kaisin, tout projet professionnel s’apparente à une pratique poétique. Le designer aime citer Baudelaire et a fait des œuvres du poète français une source d’inspiration. De poésie, de fantaisie, d’images toniques et allégoriques, il a été question lors du Dîner surréaliste organisé le 20 avril dernier dans le bâtiment du garage Citroën, édifice bruxellois moderniste et emblématique situé au bord du Canal. Le thème de cette année était celui de la folie. « Madness, c’est une envie d’extravagance, d’inattendu, de folie des grandeurs, précise Charles Kaisin. Qu’est-ce qui est fou et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Que peut-on considérer comme fou au regard des préjugés ? Il y a là également une lecture politique qui me tient à cœur. » Pour nous donner l’eau à la bouche avant ce Dîner, il nous parle du précédent. « Il s’était déroulé à l’Hôtel de Ville de Bruxelles. Je souhaite, lors de chaque Dîner, valoriser un bâtiment issu du patrimoine bruxellois. Les invités étaient des collectionneurs, des Directeurs de musée, des amateurs d’art égyptien, d’art conceptuel, d’Arte povera, d’art brut … Ils venaient des quatre coins du monde. L’an dernier, le Dîner s’est inspiré de « Correspondances », un sonnet de Baudelaire. C’est un vrai bal costumé, chaque invité doit respecter la règle. L’idée était de valoriser le thème du folklore, en rapport avec le texte de Baudelaire. Des marcheurs de l’entre Sambre et Meuse, le Royal Kituro - l’équipe de rugby qui a gagné le championnat de Belgique-, le Chœur de la radio flamande ou encore le Cor de chasse de Saint Hubert sont venus animer le repas." Des univers différents qui trouvent une cohérence dans une scénographie millimétrée. « Le repas est élaboré en lien avec le thème. L’an dernier, c’est le Chef David Martin qui en était le maître d’œuvre. Le dessert était proposé par Pierre Marcolini. » Ce même duo d’orfèvres a imaginé à nouveau le repas cette année. 

 

Combinaisons inattendues

Pourquoi surréaliste ? « Selon moi, le surréalisme, c’est Magritte, Achille Chavée, Marcel Broodthaers, Breton, De Chirico, Tim Burton, Ettore Scola, Stanley Kubrik, Max Ernst… autant de sources d'inspiration, précise Charles Kaisin. J’apprécie le style surréaliste mais j’aime surtout le fait d’établir un rapport à une autre réalité. Il s’agit également d’un enchaînement d’étonnements, de surprises. Comme lorsque l’on découvre l’ouvrage de Lewis Carroll et qu’on fait connaissance avec Alice et son pays des merveilles ». Une équipe de 15 à 20 personnes travaille à temps plein pour faire de ce Dîner un chef-d’œuvre. Tout est réfléchi, répété, régit, minuté. Il n’y a pas de hasard. Le soir venu, ce sont plus de 300 personnes qui jouent la partition sous la houlette du chef d’orchestre Kaisin : « Je sollicite mon entourage, ma famille est impliquée, il y a minimum un serveur pour deux convives, afin qu’il y ait une synchronisation parfaite du service et pour que l’expérience soit nouvelle, inattendue, agréable et positive. Ce Dîner, c’est un opéra où le spectateur n’est pas à la corbeille ou au balcon, il est sur scène. Par son costume, il devient pleinement acteur et profite d’une pléiade de petits événements singuliers qui viendront agrémenter son repas. » 

 

Sublimer l'artisanat

Lorsqu’il ne se concentre par sur l’organisation de ces Dîners, Charles Kaisin met notamment son talent au service de lieux à habiller et à animer. Il a décoré un tout nouvel hôtel situé dans la Médina de Marrakech.  « Ce travail a duré 4 ans. J’ai souhaité reprendre les codes marrakchi pour dessiner les quatorze suites de ce Riad. J’ai travaillé sur le thème de "L’invitation au voyage" de Baudelaire. J’ai profité du savoir-faire des artisans marocains, leur travail du cuir, du marbre, des zelliges… en lui donnant un souffle contemporain. C’est une rencontre entre cet artisanat et le design contemporain. J’ai par exemple recouvert un immense salon et un plafond vouté de 27.000 petits carrés de soie colorée, sortes de pixels. C’est un travail minutieux de recherches géométriques, qui m’a beaucoup plu ». Charles Kaisin aime la variété des projets et des expériences, s’il peut y faire preuve d’ingéniosité. Trouver des solutions originales, créer des objets, des décors et des événements dotés d’un fort caractère… cela aussi, c’est un peu un état d'esprit belge. 

 

Estelle Toscanucci

 

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(c) AdN

En janvier dernier, se tenait à Las Vegas le CES (Consumer Electronic Show), le grand rassemblement mondial de l’électronique à destination du grand public. Sous la bannière Digital Wallonia, une mission exploratrice de l’Awex emmenait 17 entreprises wallonnes. En février, d’autres sociétés wallonnes participaient au Mobile World Congress à Barcelone. Déjà en octobre et en novembre 2015, une double mission sur les villes intelligentes s’était rendue à Issy-les-Moulineaux, Strasbourg, Bordeaux et Nantes. Pilotées par l’Awex et sous la bannière de Digital Wallonia, elle comptait une septantaine d’entreprises, de villes, d’associations et d’institutions. Désormais, le logo fait partie de la stratégie globale de la Wallonie en matière de numérique. « Au plan du marketing et de la puissance business, ce changement de paradigme est énorme, souligne André Blavier, expert web & communication de l’Agence du Numérique. Digital Wallonia est une plateforme globale de services, une marque, au-delà d’une institution.»

 

Quel est l’objectif de la plateforme Digital Wallonia ? « Il s’agit de créer une identité et une marque fortes, fédératrices du digital, pour tous les acteurs du numérique en Wallonie et à destination des secteurs privé et public, des utilisateurs, du secteur du numérique lui-même, des entreprises, du domaine de l’éducation et ce, avec un seul site web en Wallonie. Cette démarche se rapproche de ce qui se fait en France avec la FrenchTech ou au Royaume-Uni avec TechNation. L’idée est que la marque soit utilisée demain sur les salons à l’international. » 

 

4 000 profils d’entreprises, 25 000 contacts

La stratégie de la Wallonie numérique est issue des Assises du Numérique en 2015, avec le site collaboratif du Printemps du Numérique et la mise en place du Conseil du Numérique, présidé par Pierre Rion. « A l’Agence du Numérique, nous avons fait travailler 13 groupes de travail thématiques sur des propositions pour un plan stratégique. La stratégie a été adoptée fin décembre 2015. Les participants, entreprises, secteurs privé et public, ont amené des priorités. La première était de résoudre le problème de la dispersion des outils, de la multiplicité des initiatives. Le premier service de Digital Wallonia consiste à offrir une vision globale du secteur du numérique. Il a fallu le structurer, le développer et l’activer, notamment via une cartographie dynamique. Aujourd’hui, la plateforme rassemble 4 000 profils d’entreprises, 25 000 contacts, avec un système intelligent d’identification des sociétés. Il suffit de les taguer pour créer instantanément des catalogues virtuels ou des grappes technologiques. Tant les entreprises du secteur numérique lui-même que les entreprises développant des produits ou services liés (capteurs, sécurité, mobilier intelligent, plateforme open data pour les services) sont identifiées. Il est intéressant d’ajouter les laboratoires universitaires où des recherches sont menées dans le domaine, ainsi que les villes wallonnes ayant lancé des initiatives de smart cities. Nous allons peut-être rajouter des écoles qui proposent des formations spécifiques sur les objets connectés, par exemple. »

 

Fédérer les acteurs de la recherche

Digital Wallonia vise cinq cibles prioritaires. La première est le secteur du numérique lui-même. « Que des entreprises et services soient numérisés par des produits américains, anglais, français ou allemands ne crée pas de plus-value en Wallonie. Il faut de la recherche et du développement, ainsi qu’un secteur représentatif innovant pour que des entreprises numériques wallonnes phares soient envoyées à l’étranger. Ainsi, EVS est un acteur mondial incontournable pour les Jeux Olympiques et d’autres grandes manifestations sportives. Il en est d’autres. Avec la création du hub Digital Wallonia, l’idée est de fédérer tous les acteurs de la recherche travaillant aujourd’hui de manière dispersée. Aujourd’hui, si les outils permettent de travailler ensemble sans créer d’institutions physiques, il est indispensable que les acteurs de la recherche se concertent. Un fonds du numérique sera aussi créé pour les start-up. »

 

La deuxième cible concerne les autres entreprises, des secteurs de la construction, de l’agriculture, des biotechnologies, de la mobilité, etc. « Pour leur survie, ces secteurs doivent aussi devenir numériques. Avec les pôles de compétitivité, nous réalisons des actions de sensibilisation, de maturité numérique, pour que le développement de l’économie se fasse toujours davantage en connexion avec le numérique. Aujourd’hui, il est impossible d’envisager le développement des biotechs, de l’agriculture, de la distribution, de la logistique et d’autres, sans prendre en compte les dimensions numériques. »

 

Formation et smart cities

La troisième cible est le monde de l’éducation. « Cela comprend l’apprentissage du codage dans les écoles, mais aussi leur équipement, leur connectivité, le matériel fourni ou amené par les élèves et la formation des professeurs. Aujourd’hui, des compétences numériques fortes sont indispensables pour trouver un emploi. » La quatrième cible est le secteur public, avec des actions liées à la numérisation des prestations (formulaires en ligne, etc.). « Avec des tendances comme l’open data, c’est-à-dire le fait d’ouvrir les données du service public vers les entreprises ou des développeurs, etc. Un autre challenge énorme. » Enfin, la cinquième cible est territoriale. Importante et transversale, elle comprend notamment les smart cities. « Il s’agit de rendre le territoire wallon plus numérique. Cela couvre le très haut débit, la connectivité, la fibre optique, le fait que chaque citoyen, chaque entreprise, dispose d’une connexion à très haut débit fixe et/ou mobile partout en Wallonie, ainsi que les notions liées au territoire. Par exemple, quand on quitte la Wallonie et qu’on entre en France. Nous allons travailler à rendre les villes intelligentes et la santé connectée. »

 

Plus de visibilité et des missions économiques spécifiques

Quels sont les bénéficies concrets pour les entreprises wallonnes, qu’elles soient du numérique ou non ? « Les initiatives publiques et privées en matière de TIC sont alignées, intensives et visibles. L’écosystème numérique wallon est clairement identifié à l’intérieur et à l’extérieur. Les usages sont disséminés vers les différents secteurs, les écoles, les services public et privé, les citoyens… Les entreprises et les acteurs innovants sont identifiés, les activités soutenues. Les services de la plateforme sont ouverts et utilisables par tous. Avec la plateforme, chaque partenaire bénéficie de sa visibilité, de son attractivité et de son effet de traction, tout en préservant son identité et ses missions propres. » 

 

Aujourd’hui, en Wallonie, plus de 500 millions d’euros sont rassemblés pour être consacrés en quatre ans à des actions en faveur de la transformation numérique de la Région. Ces moyens devraient se répartir de la manière suivante : 44 % pour le secteur du numérique, 30 % pour l’économie par le numérique, 19 % pour le territoire connecté et intelligent, 7 % pour les services publics et 20 % pour les compétences et les emplois. « Ainsi, en 2016, l’Awex a orienté spécifiquement des moyens sur des salons ou des événements liés au numérique. L’objectif du Conseil du numérique est de vérifier que le gouvernement suit bien ses engagements. A l’Agence du Numérique, nous allons nous occuper d’une gouvernance collaborative et intégrer l’Awex, des clusters, la fédération du secteur technologique Agoria et d’autres fédérations sectorielles. Dès la mi-2016, les catalogues d’entreprises, actuellement en français, seront proposés en anglais et en français. » La route virtuelle de Digital Wallonia a de beaux jours devant elle. 

 

Jacqueline Remits

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°131, à laquelle vous pouvez vous abonner gratuitement!

En janvier dernier, se tenait à Las Vegas le CES (Consumer Electronic Show), le grand rassemblement mondial de l’électronique à destination du grand public. Sous la bannière Digital Wallonia, une mission exploratrice de l’Awex emmenait 17 entreprises wallonnes. En février, d’autres sociétés wallonnes participaient au Mobile World Congress à Barcelone. Déjà en octobre et en novembre 2015, une double mission sur les villes intelligentes s’était rendue à Issy-les-Moulineaux, Strasbourg, Bordeaux et Nantes. Pilotées par l’Awex et sous la bannière de Digital Wallonia, elle comptait une septantaine d’entreprises, de villes, d’associations et d’institutions. Désormais, le logo fait partie de la stratégie globale de la Wallonie en matière de numérique. « Au plan du marketing et de la puissance business, ce changement de paradigme est énorme, souligne André Blavier, expert web & communication de l’Agence du Numérique. Digital Wallonia est une plateforme globale de services, une marque, au-delà d’une institution.»

 

Quel est l’objectif de la plateforme Digital Wallonia ? « Il s’agit de créer une identité et une marque fortes, fédératrices du digital, pour tous les acteurs du numérique en Wallonie et à destination des secteurs privé et public, des utilisateurs, du secteur du numérique lui-même, des entreprises, du domaine de l’éducation et ce, avec un seul site web en Wallonie. Cette démarche se rapproche de ce qui se fait en France avec la FrenchTech ou au Royaume-Uni avec TechNation. L’idée est que la marque soit utilisée demain sur les salons à l’international. » 

 

4 000 profils d’entreprises, 25 000 contacts

La stratégie de la Wallonie numérique est issue des Assises du Numérique en 2015, avec le site collaboratif du Printemps du Numérique et la mise en place du Conseil du Numérique, présidé par Pierre Rion. « A l’Agence du Numérique, nous avons fait travailler 13 groupes de travail thématiques sur des propositions pour un plan stratégique. La stratégie a été adoptée fin décembre 2015. Les participants, entreprises, secteurs privé et public, ont amené des priorités. La première était de résoudre le problème de la dispersion des outils, de la multiplicité des initiatives. Le premier service de Digital Wallonia consiste à offrir une vision globale du secteur du numérique. Il a fallu le structurer, le développer et l’activer, notamment via une cartographie dynamique. Aujourd’hui, la plateforme rassemble 4 000 profils d’entreprises, 25 000 contacts, avec un système intelligent d’identification des sociétés. Il suffit de les taguer pour créer instantanément des catalogues virtuels ou des grappes technologiques. Tant les entreprises du secteur numérique lui-même que les entreprises développant des produits ou services liés (capteurs, sécurité, mobilier intelligent, plateforme open data pour les services) sont identifiées. Il est intéressant d’ajouter les laboratoires universitaires où des recherches sont menées dans le domaine, ainsi que les villes wallonnes ayant lancé des initiatives de smart cities. Nous allons peut-être rajouter des écoles qui proposent des formations spécifiques sur les objets connectés, par exemple. »

 

Fédérer les acteurs de la recherche

Digital Wallonia vise cinq cibles prioritaires. La première est le secteur du numérique lui-même. « Que des entreprises et services soient numérisés par des produits américains, anglais, français ou allemands ne crée pas de plus-value en Wallonie. Il faut de la recherche et du développement, ainsi qu’un secteur représentatif innovant pour que des entreprises numériques wallonnes phares soient envoyées à l’étranger. Ainsi, EVS est un acteur mondial incontournable pour les Jeux Olympiques et d’autres grandes manifestations sportives. Il en est d’autres. Avec la création du hub Digital Wallonia, l’idée est de fédérer tous les acteurs de la recherche travaillant aujourd’hui de manière dispersée. Aujourd’hui, si les outils permettent de travailler ensemble sans créer d’institutions physiques, il est indispensable que les acteurs de la recherche se concertent. Un fonds du numérique sera aussi créé pour les start-up. »

 

La deuxième cible concerne les autres entreprises, des secteurs de la construction, de l’agriculture, des biotechnologies, de la mobilité, etc. « Pour leur survie, ces secteurs doivent aussi devenir numériques. Avec les pôles de compétitivité, nous réalisons des actions de sensibilisation, de maturité numérique, pour que le développement de l’économie se fasse toujours davantage en connexion avec le numérique. Aujourd’hui, il est impossible d’envisager le développement des biotechs, de l’agriculture, de la distribution, de la logistique et d’autres, sans prendre en compte les dimensions numériques. »

 

Formation et smart cities

La troisième cible est le monde de l’éducation. « Cela comprend l’apprentissage du codage dans les écoles, mais aussi leur équipement, leur connectivité, le matériel fourni ou amené par les élèves et la formation des professeurs. Aujourd’hui, des compétences numériques fortes sont indispensables pour trouver un emploi. » La quatrième cible est le secteur public, avec des actions liées à la numérisation des prestations (formulaires en ligne, etc.). « Avec des tendances comme l’open data, c’est-à-dire le fait d’ouvrir les données du service public vers les entreprises ou des développeurs, etc. Un autre challenge énorme. » Enfin, la cinquième cible est territoriale. Importante et transversale, elle comprend notamment les smart cities. « Il s’agit de rendre le territoire wallon plus numérique. Cela couvre le très haut débit, la connectivité, la fibre optique, le fait que chaque citoyen, chaque entreprise, dispose d’une connexion à très haut débit fixe et/ou mobile partout en Wallonie, ainsi que les notions liées au territoire. Par exemple, quand on quitte la Wallonie et qu’on entre en France. Nous allons travailler à rendre les villes intelligentes et la santé connectée. »

 

Plus de visibilité et des missions économiques spécifiques

Quels sont les bénéficies concrets pour les entreprises wallonnes, qu’elles soient du numérique ou non ? « Les initiatives publiques et privées en matière de TIC sont alignées, intensives et visibles. L’écosystème numérique wallon est clairement identifié à l’intérieur et à l’extérieur. Les usages sont disséminés vers les différents secteurs, les écoles, les services public et privé, les citoyens… Les entreprises et les acteurs innovants sont identifiés, les activités soutenues. Les services de la plateforme sont ouverts et utilisables par tous. Avec la plateforme, chaque partenaire bénéficie de sa visibilité, de son attractivité et de son effet de traction, tout en préservant son identité et ses missions propres. » 

 

Aujourd’hui, en Wallonie, plus de 500 millions d’euros sont rassemblés pour être consacrés en quatre ans à des actions en faveur de la transformation numérique de la Région. Ces moyens devraient se répartir de la manière suivante : 44 % pour le secteur du numérique, 30 % pour l’économie par le numérique, 19 % pour le territoire connecté et intelligent, 7 % pour les services publics et 20 % pour les compétences et les emplois. « Ainsi, en 2016, l’Awex a orienté spécifiquement des moyens sur des salons ou des événements liés au numérique. L’objectif du Conseil du numérique est de vérifier que le gouvernement suit bien ses engagements. A l’Agence du Numérique, nous allons nous occuper d’une gouvernance collaborative et intégrer l’Awex, des clusters, la fédération du secteur technologique Agoria et d’autres fédérations sectorielles. Dès la mi-2016, les catalogues d’entreprises, actuellement en français, seront proposés en anglais et en français. » La route virtuelle de Digital Wallonia a de beaux jours devant elle. 

 

Jacqueline Remits

 

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Vous êtes animateur de jeunesse et vous souhaitez organiser un premier échange de jeunes européens dans le cadre du programme Erasmus+ Jeunesse en Action ?

 

Participez à cette formation "bitrimulti" qui vous aidera dans cette nouvelle expérience !

 

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Profil des participants

  • Vous avez au moins 18 ans et vous résidez en Fédération Wallonie-Bruxelles,
  • Vous êtes animateur de jeunesse et vous travaillez directement avec des jeunes à titre volontaire ou professionnel,
  • Vous souhaitez mettre en place un échange de jeunes dans le cadre du programme Eramsus+ Jeunesse en Action mais vous n’en avez jamais organisé,
  • Vous êtes capable de travailler en anglais.

 

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Conditions de participation

  • Le Bureau International Jeunesse et les organisateurs prendront en charge les frais de transports internationaux, de séjour et de programme des participants FWB sélectionnés,
  • Les candidat(e)s de Fédération Wallonie-Bruxelles sélectionné(e)s seront placé(e)s sur une liste d’attente et leur participation ne sera confirmée qu’au cas où le nombre total des participants n’est pas atteint par les organisateurs. 

 

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Comment postuler ?

Inscrivez-vous via salto (+ copie à Thierry Dufour (thierry.dufour@cfwb.be) ou fax: 02/218 81 08) avant le 29 mai.

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  • Vous êtes animateur de jeunesse et vous travaillez directement avec des jeunes à titre volontaire ou professionnel,
  • Vous souhaitez mettre en place un échange de jeunes dans le cadre du programme Eramsus+ Jeunesse en Action mais vous n’en avez jamais organisé,
  • Vous êtes capable de travailler en anglais.

 

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Conditions de participation

  • Le Bureau International Jeunesse et les organisateurs prendront en charge les frais de transports internationaux, de séjour et de programme des participants FWB sélectionnés,
  • Les candidat(e)s de Fédération Wallonie-Bruxelles sélectionné(e)s seront placé(e)s sur une liste d’attente et leur participation ne sera confirmée qu’au cas où le nombre total des participants n’est pas atteint par les organisateurs. 

 

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Inscrivez-vous via salto (+ copie à Thierry Dufour (thierry.dufour@cfwb.be) ou fax: 02/218 81 08) avant le 29 mai.

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Festival de Cannes 2016
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Compétition officielle du Festival de Cannes

  • "La fille inconnue", le nouveau film des frères Dardenne.

Le film raconte l’histoire de Jenny, jeune médecin généraliste. Un soir, après l’heure de fermeture de son cabinet, elle entend sonner mais ne va pas ouvrir. Le lendemain, elle apprend par la police qu’on a retrouvé, non loin de là, une jeune fille morte, sans identité. 

  • "I, Daniel Blake" de l’anglais Ken Loach, coproduit par Les Films du Fleuve (société de production des Dardenne)
  • "Baccalauréat" du roumain Cristian Mungiu, coproduit par Les Films du Fleuve
  • "Elle" du réalisateur néerlandais Paul Verhoeven, coproduit par Entre Chien et Loup
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Compétition "Un certain regard"

Un certain regard est une section de la sélection officielle du Festival de Cannes, lancée en 1978. Chaque année une vingtaine de films y est sélectionnée. Cette section se veut la mise en perspective d'un cinéma plus "atypique" que dans le volet principal de la Sélection et récompense des cinéastes encore peu connus. 

  • "La Danseuse" de Stéphanie Di Giusto (France) coproduit par la RTBF et soutenu par le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel via le Fonds spécial RTBF
  • "Beyond the mountains and hills", deuxième film du réalisateur israélien Eran Kolirin, coproduit par Entre Chien et Loup et soutenu par le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles
  • "The red turtle" du néerlandais Michael Dudok De Wit, coproduit par Belvision avec le soutien de Wallimage
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Cinéfondation

La Cinéfondation a été créée en 1998 par Gilles Jacob, sous l'égide du Festival de Cannes, pour la recherche de nouveaux talents. Ses activités s’organisent autour de la Sélection, de la Résidence et de l’Atelier.

  • "Poubelle", le film de fin d’études du jeune réalisateur liégeois Alexandre Gilmet.

Produit par l'Atelier de Réalisation de l'INSAS avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles et de la Sabam, "Poubelle" a été choisi parmi 2.300 courts métrages venus du monde entier et concourt pour l’un des trois prix rendu dans cette catégorie. Le film raconte l’histoire de Georges (Renaud Rutten), un éboueur très en colère qui fonce vers la porte d'entrée d'une immense villa. "L'enculé de bourgeois" (Laurent Van Wetter) y habitant vient de blesser son collègue avec des poubelles remplies de déchets tranchants. Or, la porte s'ouvre et l'enculé en question est un handicapé en chaise roulante...

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Atelier Cinéfondation

  • "Tantas Almas" (La vallée des âmes) du réalisateur belgo-colombien Nicolas Rincon Gille - coproduction entre la Belgique, la Colombie et la France.

L’Atelier sélectionne chaque année à travers le monde une quinzaine de projets de longs métrages et invite leurs réalisateurs au Festival de Cannes pour les mettre en contact avec des professionnels pour les aider à compléter le financement de leur projet.

 

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Semaine de la Critique

Parmi les 7 films de la compétition, "Grave", premier film de la jeune réalisatrice française Julia Ducournau, coproduit en Belgique par la société liégeoise Frakas Productions (Jean-Yves Roubin et Cassandre Warnauts).

 

Entièrement tourné à Liège, "Grave" raconte l’histoire de Justine, 16 ans. Dans sa famille, tout le monde est vétérinaire et végétarien. Dès son premier jour à l’école vétérinaire, Justine dévie radicalement des principes familiaux et mange de la viande. Les conséquences ne tardent pas et Justine révèle alors sa véritable nature.

 

Film de genre, "Grave" fait intervenir de nombreux techniciens et comédiens belges dont Bouli Lanners, le chef opérateur Ruben Impens, l’assistant réalisateur Dimitri Linder, la chef décoratrice Laurie Colson et la chef costumière Elise Ancion. Le film bénéficie du soutien du Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie Bruxelles, de Wallimage/Bruxellimage, de la RTBF, de VOO, du Tax shelter du Gouvernement Fédéral belge, de Casa Kafka Pictures. Il sera distribué en Belgique par O’Brother Distribution et en France par Wild Bunch qui s’occupe également des ventes internationales.

 

 

 

 

 

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Compétition officielle du Festival de Cannes

  • "La fille inconnue", le nouveau film des frères Dardenne.

Le film raconte l’histoire de Jenny, jeune médecin généraliste. Un soir, après l’heure de fermeture de son cabinet, elle entend sonner mais ne va pas ouvrir. Le lendemain, elle apprend par la police qu’on a retrouvé, non loin de là, une jeune fille morte, sans identité. 

  • "I, Daniel Blake" de l’anglais Ken Loach, coproduit par Les Films du Fleuve (société de production des Dardenne)
  • "Baccalauréat" du roumain Cristian Mungiu, coproduit par Les Films du Fleuve
  • "Elle" du réalisateur néerlandais Paul Verhoeven, coproduit par Entre Chien et Loup
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Compétition "Un certain regard"

Un certain regard est une section de la sélection officielle du Festival de Cannes, lancée en 1978. Chaque année une vingtaine de films y est sélectionnée. Cette section se veut la mise en perspective d'un cinéma plus "atypique" que dans le volet principal de la Sélection et récompense des cinéastes encore peu connus. 

  • "La Danseuse" de Stéphanie Di Giusto (France) coproduit par la RTBF et soutenu par le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel via le Fonds spécial RTBF
  • "Beyond the mountains and hills", deuxième film du réalisateur israélien Eran Kolirin, coproduit par Entre Chien et Loup et soutenu par le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles
  • "The red turtle" du néerlandais Michael Dudok De Wit, coproduit par Belvision avec le soutien de Wallimage
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Cinéfondation

La Cinéfondation a été créée en 1998 par Gilles Jacob, sous l'égide du Festival de Cannes, pour la recherche de nouveaux talents. Ses activités s’organisent autour de la Sélection, de la Résidence et de l’Atelier.

  • "Poubelle", le film de fin d’études du jeune réalisateur liégeois Alexandre Gilmet.

Produit par l'Atelier de Réalisation de l'INSAS avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles et de la Sabam, "Poubelle" a été choisi parmi 2.300 courts métrages venus du monde entier et concourt pour l’un des trois prix rendu dans cette catégorie. Le film raconte l’histoire de Georges (Renaud Rutten), un éboueur très en colère qui fonce vers la porte d'entrée d'une immense villa. "L'enculé de bourgeois" (Laurent Van Wetter) y habitant vient de blesser son collègue avec des poubelles remplies de déchets tranchants. Or, la porte s'ouvre et l'enculé en question est un handicapé en chaise roulante...

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Atelier Cinéfondation

  • "Tantas Almas" (La vallée des âmes) du réalisateur belgo-colombien Nicolas Rincon Gille - coproduction entre la Belgique, la Colombie et la France.

L’Atelier sélectionne chaque année à travers le monde une quinzaine de projets de longs métrages et invite leurs réalisateurs au Festival de Cannes pour les mettre en contact avec des professionnels pour les aider à compléter le financement de leur projet.

 

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Semaine de la Critique

Parmi les 7 films de la compétition, "Grave", premier film de la jeune réalisatrice française Julia Ducournau, coproduit en Belgique par la société liégeoise Frakas Productions (Jean-Yves Roubin et Cassandre Warnauts).

 

Entièrement tourné à Liège, "Grave" raconte l’histoire de Justine, 16 ans. Dans sa famille, tout le monde est vétérinaire et végétarien. Dès son premier jour à l’école vétérinaire, Justine dévie radicalement des principes familiaux et mange de la viande. Les conséquences ne tardent pas et Justine révèle alors sa véritable nature.

 

Film de genre, "Grave" fait intervenir de nombreux techniciens et comédiens belges dont Bouli Lanners, le chef opérateur Ruben Impens, l’assistant réalisateur Dimitri Linder, la chef décoratrice Laurie Colson et la chef costumière Elise Ancion. Le film bénéficie du soutien du Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie Bruxelles, de Wallimage/Bruxellimage, de la RTBF, de VOO, du Tax shelter du Gouvernement Fédéral belge, de Casa Kafka Pictures. Il sera distribué en Belgique par O’Brother Distribution et en France par Wild Bunch qui s’occupe également des ventes internationales.

 

 

 

 

 

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L’expo "From Texas to Bastogne"

Née des relations existant entre l’Awex et WBI et l’université Texas A&M, l’exposition raconte le périple de cinq jeunes Texans, étudiants de la prestigieuse université, que la Deuxième guerre mondiale jette dans la fournaise européenne pour en faire, malgré eux, des héros. A travers eux, les visiteurs découvrent ce qu’était la vie sur un campus américain dans l’entre-deux guerres, le choc de Pearl Harbour, le recrutement et l’entraînement, le débarquement en Normandie enfin, suivi de la lente reconquête d’une Europe en ruines, jusqu’à la forêt d’Ardenne, théâtre de la bataille la plus meurtrière pour les libérateurs américains.

 

Dès juillet, l’exposition quittera la Wallonie pour le Texas, pour y devenir un musée permanent. Elle sera inaugurée à l’occasion de la mission conduite par la Princesse Astrid prévue en décembre. Cette exposition permanente contribuera, sans nul doute, à resserrer les liens notamment économiques entre les deux régions.

 

Lieu: Espace Quartier latin, Place Saint-Pierre, 24 – Bastogne. Tous les jours de 10 à 18 h, sauf lundi.

 

Plus d'infos

Née des relations existant entre l’Awex et WBI et l’université Texas A&M, l’exposition raconte le périple de cinq jeunes Texans, étudiants de la prestigieuse université, que la Deuxième guerre mondiale jette dans la fournaise européenne pour en faire, malgré eux, des héros. A travers eux, les visiteurs découvrent ce qu’était la vie sur un campus américain dans l’entre-deux guerres, le choc de Pearl Harbour, le recrutement et l’entraînement, le débarquement en Normandie enfin, suivi de la lente reconquête d’une Europe en ruines, jusqu’à la forêt d’Ardenne, théâtre de la bataille la plus meurtrière pour les libérateurs américains.

 

Dès juillet, l’exposition quittera la Wallonie pour le Texas, pour y devenir un musée permanent. Elle sera inaugurée à l’occasion de la mission conduite par la Princesse Astrid prévue en décembre. Cette exposition permanente contribuera, sans nul doute, à resserrer les liens notamment économiques entre les deux régions.

 

Lieu: Espace Quartier latin, Place Saint-Pierre, 24 – Bastogne. Tous les jours de 10 à 18 h, sauf lundi.

 

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Formation mobile: le POFIP se démène pour l'emploi des jeunes en Haïti

Développée en partenariat avec le Bureau du Secrétaire d'État à la Formation Professionnelle (BSEFP) et l'Institut National de Formation Professionnelle (INFP), la formation mobile, expérimentée par l'Association pour la Promotion de l'Education et de la Formation à l'Etranger (APEFE), offre aux jeunes issus des localités dépourvues d'infrastructures de formation, des sessions de formation technique in situ - en maçonnerie chainée, techniques agricoles, ou en réparation de motocyclettes - accompagnées de cours de création et de gestion d'entreprise.

 

D'une durée totale de 440h, chaque session est validée en fin de parcours par une attestation d'aptitude professionnelle reconnue sur le marché de l'emploi. Cette initiative s'adresse tout particulièrement aux jeunes vulnérables de moins de 35 ans exclus du système ou en décrochage scolaire.

 

Après une phase d'expérimentation, le Programme d'Orientation, de Formation et d'Insertion Professionnelles (POFIP) lance l'évaluation des formations mobiles dans les régions les plus reculées du pays. L'objectif de cette enquête est double: attester de l'impact de la stratégie de formation mobile et en faire émerger les facteurs de succès, pour évoluer vers une approche plus globale, systémique et systématique, pouvant servir de modèle à l'ensemble des acteurs nationaux et internationaux intervenant sur la question.

 

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L'enquête

La première partie de l'enquête, menée en mars 2016, se concentre sur les 6 communes reculées d'Aquin, Anse-à-veau, St Michel de l'Attalaye, Camp-coq, Ennery et Labadie situées dans la région de l'Artibonite. Johnny Derlicieux, assistant technique du programme spécialisé en orientation et insertion professionnelle, y a rencontré les jeunes formés en août 2015 afin de déceler, 6 mois plus tard, les principaux facteurs de succès de la stratégie. A travers l'analyse de la situation professionnelle, de l'adéquation des compétences acquises au métier exercé et le taux de satisfaction générale des jeunes formés, l'enquête formule des recommandations visant à faciliter la prise de décision des autorités chargée de la direction du programme.

 

Dès la première phase de son exécution, l'enquête souligne déjà l'évolution positive du potentiel d'insertion durable des jeunes sur le marché du travail et l'amélioration notable de leurs conditions de vie. Elle recommande par ailleurs le maintien de l'attention accordée à l'évolution des besoins en formation, à la vérification des critères de sélection des participants et à la mise en place d'un système de suivi et d'accompagnement, nécessaire aux jeunes entrepreneurs pour entrer graduellement dans l'économie formelle. 

 

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Perspectives et recommandations

Des formations complémentaires sont envisagées pour la filière "moto", de même qu'une campagne de sensibilisation des populations locales pour stimuler l'ouverture aux nouvelles méthodes de construction et à la solidarité professionnelle envers les nouvelles recrues disponibles sur le marché de l'emploi dans la construction.

 

L'enquête recommande également la création d'association de corps de métiers, regroupant les jeunes nouvellement formés, et la mise en commun des moyens de production, ainsi que l'appui systématique du POFIP en équipement et outil de travail afin de faciliter le démarrage des futures micro-entreprises.

 

À ce jour, ces sessions de formation ont déjà touché près de 400 jeunes et en toucheront encore bien d'autres à travers les formations programmées en 2016 dans les filières électricité, cuisine-pâtisserie et en cosmétologie.

 

D'après un compte rendu de Johnny Derlicieux, assistant-conseiller du Programme d'Orientation, de Formation et d'Insertion Professionnelle en République d'Haïti.

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Développée en partenariat avec le Bureau du Secrétaire d'État à la Formation Professionnelle (BSEFP) et l'Institut National de Formation Professionnelle (INFP), la formation mobile, expérimentée par l'Association pour la Promotion de l'Education et de la Formation à l'Etranger (APEFE), offre aux jeunes issus des localités dépourvues d'infrastructures de formation, des sessions de formation technique in situ - en maçonnerie chainée, techniques agricoles, ou en réparation de motocyclettes - accompagnées de cours de création et de gestion d'entreprise.

 

D'une durée totale de 440h, chaque session est validée en fin de parcours par une attestation d'aptitude professionnelle reconnue sur le marché de l'emploi. Cette initiative s'adresse tout particulièrement aux jeunes vulnérables de moins de 35 ans exclus du système ou en décrochage scolaire.

 

Après une phase d'expérimentation, le Programme d'Orientation, de Formation et d'Insertion Professionnelles (POFIP) lance l'évaluation des formations mobiles dans les régions les plus reculées du pays. L'objectif de cette enquête est double: attester de l'impact de la stratégie de formation mobile et en faire émerger les facteurs de succès, pour évoluer vers une approche plus globale, systémique et systématique, pouvant servir de modèle à l'ensemble des acteurs nationaux et internationaux intervenant sur la question.

 

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L'enquête

La première partie de l'enquête, menée en mars 2016, se concentre sur les 6 communes reculées d'Aquin, Anse-à-veau, St Michel de l'Attalaye, Camp-coq, Ennery et Labadie situées dans la région de l'Artibonite. Johnny Derlicieux, assistant technique du programme spécialisé en orientation et insertion professionnelle, y a rencontré les jeunes formés en août 2015 afin de déceler, 6 mois plus tard, les principaux facteurs de succès de la stratégie. A travers l'analyse de la situation professionnelle, de l'adéquation des compétences acquises au métier exercé et le taux de satisfaction générale des jeunes formés, l'enquête formule des recommandations visant à faciliter la prise de décision des autorités chargée de la direction du programme.

 

Dès la première phase de son exécution, l'enquête souligne déjà l'évolution positive du potentiel d'insertion durable des jeunes sur le marché du travail et l'amélioration notable de leurs conditions de vie. Elle recommande par ailleurs le maintien de l'attention accordée à l'évolution des besoins en formation, à la vérification des critères de sélection des participants et à la mise en place d'un système de suivi et d'accompagnement, nécessaire aux jeunes entrepreneurs pour entrer graduellement dans l'économie formelle. 

 

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Perspectives et recommandations

Des formations complémentaires sont envisagées pour la filière "moto", de même qu'une campagne de sensibilisation des populations locales pour stimuler l'ouverture aux nouvelles méthodes de construction et à la solidarité professionnelle envers les nouvelles recrues disponibles sur le marché de l'emploi dans la construction.

 

L'enquête recommande également la création d'association de corps de métiers, regroupant les jeunes nouvellement formés, et la mise en commun des moyens de production, ainsi que l'appui systématique du POFIP en équipement et outil de travail afin de faciliter le démarrage des futures micro-entreprises.

 

À ce jour, ces sessions de formation ont déjà touché près de 400 jeunes et en toucheront encore bien d'autres à travers les formations programmées en 2016 dans les filières électricité, cuisine-pâtisserie et en cosmétologie.

 

D'après un compte rendu de Johnny Derlicieux, assistant-conseiller du Programme d'Orientation, de Formation et d'Insertion Professionnelle en République d'Haïti.

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