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Copyright Tine Claerhout

Il faut monter quelques solides volés d'escaliers pour accéder à l'atelier molenbeekois de Damien Gernay, le temps de faire le vide et d'être prêt à entrer dans l'univers de cet artiste-designer. Un univers sensuel et sensible, qui a donné vie à des pièces élégantes, telles la lampe alvéolée Veiled Lady, le Textured cabinet et ses coulées de bois ou encore la délicate bloated stool, inspirée par le ventre des futures mamans.

 

Cette année, à la design week de Milan, Damien Gernay a associé son talent à la marque de maroquinerie Delvaux, et cela dans le cadre de l'exposition "Tradition and Technology: a matter of perception". Elle a mis à l'honneur 13 designers et 13 entreprises belges issus de différents secteurs afin de créer un nouveau produit ou prototype. Une expérience nourrissante et enrichissante.

 

Vous voilà à peine revenu de la Design week de Milan. Quel est votre sentiment immédiat concernant cette édition 2016 ?

Milan est un rendez-vous important, je consacre 3 à 4 mois de l’année à cet événement. Cette année, j’y ai présenté 3 pièces: celle issue de la collaboration avec Delvaux et deux pièces éditées pour les marques italiennes Mogg et Durame. Cette année il y a eu beaucoup de retours directs. Je peux donc dire que pour moi, ce fut un "bon Milan" !  L’exposition organisée par Belgium is design est un moment très attendu. Cela permet de créer des connections et d’être en contact avec des pièces que l’on n’a pas la possibilité de découvrir tout au long de l’année.

 

Comment s’est passée votre collaboration avec Delvaux ?

Je travaille le cuir depuis longtemps et m’associer à Delvaux m’a immédiatement enthousiasmé. Il a ensuite fallu les convaincre que faire des choses un peu plus expérimentales pouvait aussi être intéressant pour eux. Nous nous sommes accordés pour réaliser un travail axé sur le gainage et la couleur.  Après notre premier rendez-vous, je suis rentré chez moi à pieds – un trajet d’une dizaine de kilomètres – pour réfléchir. J’ai eu alors l’envie de proposer une trace de pinceau, juste un trait de couleur. Une œuvre qui fasse penser aux moulures, aux strates. Je voulais un geste très instinctif, rapide, efficace, contrebalancé par un travail ultra spécifique qui prend beaucoup de temps. Une démarche à double temporalité.  Le cheminement artistique, c’est convertir l’image en objet. J’ai développé un outil et ai tiré moi-même le plâtre. J’aime bien détourner la matière, qu’il n’y ait pas d’évidence au premier regard.  De loin, on dirait du plâtre et puis on s’approche et on voit le travail exceptionnel autour du cuir.

 

Un travail du cuir effectué par les artisans de la Maison Delvaux ?

C’était un sacré défi. Je ne pars jamais de la fonction pour développer le concept, cela nait toujours d’une idée poétique ou d’une image. J’ai eu la chance de travailler avec une collaboratrice très talentueuse. Nous avons fait plusieurs essais et avons beaucoup discuté pour améliorer les choses. L’idée, c’était de présenter un faux vrai, que ça ait l’air d’être du plâtre mais que ce soit du cuir. Nous avons passé beaucoup de temps à chercher le blanc qui soit le plus proche du plâtre. Techniquement, j’ai appris de ce projet énormément de choses qui me serviront sans doute à l’avenir. Delvaux a développé une manière de travailler intéressante, généreuse et accessible. Leur collection de cuir est tout simplement magnifique.

 

Et vous, quelle est votre manière de travailler ?

Le travail numérique est important, mais moi, j’ai besoin de travailler la matière, de tâtonner, de faire des erreurs. Et chaque erreur peut être le point de départ d’un nouveau projet. J’ai du mal à suggérer une matière si je ne l’ai pas touchée.  Et mon travail est quasi uniquement basé sur le détournement de techniques, de matières… Le matériau, il faut l’emmener au bon endroit. Et inventer différents langages via des associations avec d’autres matériaux. Créer une pièce, pour moi, c’est un saut dans le vide. Je suis tous les jours à l’atelier. Notre luxe, en Belgique, c’est d’avoir suffisamment d’espace pour créer. A Bruxelles, j’aime la sensation d’être à la fois dans une capitale et un petit village, on entre dans cette ville et on se sent chez soi.

 

Estelle Toscanucci

 

Découvrez Wallonie-Bruxelles Design/Mode

Il faut monter quelques solides volés d'escaliers pour accéder à l'atelier molenbeekois de Damien Gernay, le temps de faire le vide et d'être prêt à entrer dans l'univers de cet artiste-designer. Un univers sensuel et sensible, qui a donné vie à des pièces élégantes, telles la lampe alvéolée Veiled Lady, le Textured cabinet et ses coulées de bois ou encore la délicate bloated stool, inspirée par le ventre des futures mamans.

 

Cette année, à la design week de Milan, Damien Gernay a associé son talent à la marque de maroquinerie Delvaux, et cela dans le cadre de l'exposition "Tradition and Technology: a matter of perception". Elle a mis à l'honneur 13 designers et 13 entreprises belges issus de différents secteurs afin de créer un nouveau produit ou prototype. Une expérience nourrissante et enrichissante.

 

Vous voilà à peine revenu de la Design week de Milan. Quel est votre sentiment immédiat concernant cette édition 2016 ?

Milan est un rendez-vous important, je consacre 3 à 4 mois de l’année à cet événement. Cette année, j’y ai présenté 3 pièces: celle issue de la collaboration avec Delvaux et deux pièces éditées pour les marques italiennes Mogg et Durame. Cette année il y a eu beaucoup de retours directs. Je peux donc dire que pour moi, ce fut un "bon Milan" !  L’exposition organisée par Belgium is design est un moment très attendu. Cela permet de créer des connections et d’être en contact avec des pièces que l’on n’a pas la possibilité de découvrir tout au long de l’année.

 

Comment s’est passée votre collaboration avec Delvaux ?

Je travaille le cuir depuis longtemps et m’associer à Delvaux m’a immédiatement enthousiasmé. Il a ensuite fallu les convaincre que faire des choses un peu plus expérimentales pouvait aussi être intéressant pour eux. Nous nous sommes accordés pour réaliser un travail axé sur le gainage et la couleur.  Après notre premier rendez-vous, je suis rentré chez moi à pieds – un trajet d’une dizaine de kilomètres – pour réfléchir. J’ai eu alors l’envie de proposer une trace de pinceau, juste un trait de couleur. Une œuvre qui fasse penser aux moulures, aux strates. Je voulais un geste très instinctif, rapide, efficace, contrebalancé par un travail ultra spécifique qui prend beaucoup de temps. Une démarche à double temporalité.  Le cheminement artistique, c’est convertir l’image en objet. J’ai développé un outil et ai tiré moi-même le plâtre. J’aime bien détourner la matière, qu’il n’y ait pas d’évidence au premier regard.  De loin, on dirait du plâtre et puis on s’approche et on voit le travail exceptionnel autour du cuir.

 

Un travail du cuir effectué par les artisans de la Maison Delvaux ?

C’était un sacré défi. Je ne pars jamais de la fonction pour développer le concept, cela nait toujours d’une idée poétique ou d’une image. J’ai eu la chance de travailler avec une collaboratrice très talentueuse. Nous avons fait plusieurs essais et avons beaucoup discuté pour améliorer les choses. L’idée, c’était de présenter un faux vrai, que ça ait l’air d’être du plâtre mais que ce soit du cuir. Nous avons passé beaucoup de temps à chercher le blanc qui soit le plus proche du plâtre. Techniquement, j’ai appris de ce projet énormément de choses qui me serviront sans doute à l’avenir. Delvaux a développé une manière de travailler intéressante, généreuse et accessible. Leur collection de cuir est tout simplement magnifique.

 

Et vous, quelle est votre manière de travailler ?

Le travail numérique est important, mais moi, j’ai besoin de travailler la matière, de tâtonner, de faire des erreurs. Et chaque erreur peut être le point de départ d’un nouveau projet. J’ai du mal à suggérer une matière si je ne l’ai pas touchée.  Et mon travail est quasi uniquement basé sur le détournement de techniques, de matières… Le matériau, il faut l’emmener au bon endroit. Et inventer différents langages via des associations avec d’autres matériaux. Créer une pièce, pour moi, c’est un saut dans le vide. Je suis tous les jours à l’atelier. Notre luxe, en Belgique, c’est d’avoir suffisamment d’espace pour créer. A Bruxelles, j’aime la sensation d’être à la fois dans une capitale et un petit village, on entre dans cette ville et on se sent chez soi.

 

Estelle Toscanucci

 

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(c) Fotolia

Ces cours sont destinés aux chercheurs et étudiants étrangers intéressés par l'histoire et la culture géorgienne, en particulier par le patrimoine manuscrit, essentiel dans les études médiévales européennes. L'école internationale d'été "Manuscrit géorgien" vise à partager l'expérience de la connaissance et de la recherche des chercheurs géorgiens avec les participants étrangers, de développer la coopération internationale et de créer une communauté de chercheurs inspirés par le patrimoine manuscrit géorgien.

 

Pendant leur séjour à Tbilissi, les dépenses des participants pour l'hébergement et la nourriture sont couverts par le NCM. Par contre, les frais de déplacement ne sont pas couverts ni remboursés. 

 

Les candidats intéressés sont priés d'envoyer le formulaire de demande rempli (en pièce jointe) à l'adresse suivante: summerschool@manuscript.ac.ge au plus tard le mardi 14 Juin.

Les candidats sélectionnés seront informés des résultats de la sélection le lundi 20 Juin.

 

Informations

NCM Summer School Team
summerschool@manuscript.ac.ge
    
National Centre of Manuscripts
M. Alexidze 1/3
0193, Tbilisi, Georgia
www.manuscript.ge
info@manuscript.ac.ge

 

Vous trouverez en pièce jointe le formulaire d'inscription, ainsi que le programme des cours.

Ces cours sont destinés aux chercheurs et étudiants étrangers intéressés par l'histoire et la culture géorgienne, en particulier par le patrimoine manuscrit, essentiel dans les études médiévales européennes. L'école internationale d'été "Manuscrit géorgien" vise à partager l'expérience de la connaissance et de la recherche des chercheurs géorgiens avec les participants étrangers, de développer la coopération internationale et de créer une communauté de chercheurs inspirés par le patrimoine manuscrit géorgien.

 

Pendant leur séjour à Tbilissi, les dépenses des participants pour l'hébergement et la nourriture sont couverts par le NCM. Par contre, les frais de déplacement ne sont pas couverts ni remboursés. 

 

Les candidats intéressés sont priés d'envoyer le formulaire de demande rempli (en pièce jointe) à l'adresse suivante: summerschool@manuscript.ac.ge au plus tard le mardi 14 Juin.

Les candidats sélectionnés seront informés des résultats de la sélection le lundi 20 Juin.

 

Informations

NCM Summer School Team
summerschool@manuscript.ac.ge
    
National Centre of Manuscripts
M. Alexidze 1/3
0193, Tbilisi, Georgia
www.manuscript.ge
info@manuscript.ac.ge

 

Vous trouverez en pièce jointe le formulaire d'inscription, ainsi que le programme des cours.

Documents liés

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Wallonie-Bruxelles International (WBI) permet à un jeune diplômé ou encore étudiant de la Fédération Wallonie-Bruxelles de suivre un stage linguistique organisé durant l’été en vue de se familiariser ou de se perfectionner dans une langue étrangère. Ces bourses sont allouées dans le cadre de la mise en œuvre d'accords de coopération intergouvernementaux.

 

Critères de sélection

Etre diplômé d'un établissement de l’enseignement supérieur universitaire ou non universitaire organisé ou subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles .
OU
Avoir accompli avec succès au minimum deux années dans un établissement d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles au moment du départ.

 

La bourse offerte dans ce cas-ci concerne la Turquie et est allouée à un étudiant de 2ème année supérieure dans une institution de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Les candidats doivent rendre les documents remplis pour le 6 juin.

 

Vous trouverez toutes les infos nécessaires, ainsi que les documents à remplir, sur cette page.

 

Pour toute question, veuillez contacter Angélique DERUYSSCHER (a.deruysscher@wbi.be – 02/421.82.08).

Wallonie-Bruxelles International (WBI) permet à un jeune diplômé ou encore étudiant de la Fédération Wallonie-Bruxelles de suivre un stage linguistique organisé durant l’été en vue de se familiariser ou de se perfectionner dans une langue étrangère. Ces bourses sont allouées dans le cadre de la mise en œuvre d'accords de coopération intergouvernementaux.

 

Critères de sélection

Etre diplômé d'un établissement de l’enseignement supérieur universitaire ou non universitaire organisé ou subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles .
OU
Avoir accompli avec succès au minimum deux années dans un établissement d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles au moment du départ.

 

La bourse offerte dans ce cas-ci concerne la Turquie et est allouée à un étudiant de 2ème année supérieure dans une institution de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Les candidats doivent rendre les documents remplis pour le 6 juin.

 

Vous trouverez toutes les infos nécessaires, ainsi que les documents à remplir, sur cette page.

 

Pour toute question, veuillez contacter Angélique DERUYSSCHER (a.deruysscher@wbi.be – 02/421.82.08).

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L'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) est une association internationale qui regroupe des universités, grandes écoles, réseaux universitaires et centres de recherche scientifique utilisant la langue française dans le monde entier. Avec un réseau de 817 adhérents dans 106 pays, elle est l’une des plus importantes associations d’institutions d’enseignement supérieur et de recherche au monde.

 

L’AUF dispose d’un réseau de 63 implantations dans le monde réparties dans 40 pays. Son siège est installé à Montréal (Canada), ses services centraux se répartissent entre Montréal et Paris (France). 
Dix bureaux régionaux pilotent les interventions de l'AUF sur le terrain en Afrique centrale et des Grands Lacs, en Afrique de l'Ouest, dans les Amériques, en Asie-Pacifique, dans les Caraïbes, en Europe centrale et orientale, en Europe de l'Ouest, au Maghreb, au Moyen-Orient et dans l’Océan Indien.
Neuf antennes administratives, 37 campus numériques francophones consacrés au numérique et cinq instituts de la Francophonie consacrés à la formation, la recherche, au conseil et à l’expertise, complètent ce dispositif régional d’intervention.

 

L'AUF recrute donc 4 nouveaux directeurs pour ses bureaux régionaux de Bruxelles, Bucarest, Port-au-Prince et Rabat. Vous trouverez en pièces jointes les 4 appels à candidatures.

 

Les candidats doivent rendre leurs dossiers pour le 3 juin à minuit (heure de Montréal).

L'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) est une association internationale qui regroupe des universités, grandes écoles, réseaux universitaires et centres de recherche scientifique utilisant la langue française dans le monde entier. Avec un réseau de 817 adhérents dans 106 pays, elle est l’une des plus importantes associations d’institutions d’enseignement supérieur et de recherche au monde.

 

L’AUF dispose d’un réseau de 63 implantations dans le monde réparties dans 40 pays. Son siège est installé à Montréal (Canada), ses services centraux se répartissent entre Montréal et Paris (France). 
Dix bureaux régionaux pilotent les interventions de l'AUF sur le terrain en Afrique centrale et des Grands Lacs, en Afrique de l'Ouest, dans les Amériques, en Asie-Pacifique, dans les Caraïbes, en Europe centrale et orientale, en Europe de l'Ouest, au Maghreb, au Moyen-Orient et dans l’Océan Indien.
Neuf antennes administratives, 37 campus numériques francophones consacrés au numérique et cinq instituts de la Francophonie consacrés à la formation, la recherche, au conseil et à l’expertise, complètent ce dispositif régional d’intervention.

 

L'AUF recrute donc 4 nouveaux directeurs pour ses bureaux régionaux de Bruxelles, Bucarest, Port-au-Prince et Rabat. Vous trouverez en pièces jointes les 4 appels à candidatures.

 

Les candidats doivent rendre leurs dossiers pour le 3 juin à minuit (heure de Montréal).

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Pascale Delcomminette et les membres de la délégation marocaine

L’objectif principal du programme Min Ajliki est le développement de l’entreprenariat féminin au Maroc, à la fois au niveau qualitatif et quantitatif. Cela passe nécessairement par l’amélioration et le renforcement des capacités à entreprendre des femmes marocaines. Afin de renforcer les capacités entrepreneuriales et managériales des femmes marocaines dans les 3 régions bénéficiaires (Grand Casablanca, Meknès-Tafilalte et Tanger-Tétouan), le programme s’engage à:

  • Promouvoir et sensibiliser à l’esprit d’entreprendre dans les 3 régions clés du programme,
  • Améliorer les capacités entrepreneuriales des femmes bénéficiaires,
  • Améliorer les compétences managériales des femmes entrepreneures dans les 3 zones du programme,
  • Mettre en place un système autonome de suivi, évaluation et capitalisation de l’information relative à l’entreprenariat féminin,
  • Renforcer le management participatif au sein du programme. 

La délégation marocaine a été accueillie par les membres de l'APEFE. L’objectif de cette mission était de préparer la prochaine stratégie de Min Ajliki 2.0. Le programme est en effet appelé à se développer à partir de janvier 2017 sur une durée minimale de 5 ans.

 

Dans ce cadre, il s’agissait de rencontrer les représentants des institutions, entreprises et associations intéressées par une collaboration, telles que: Actiris, Altissia, Jump, l’ICHEC, EDUCA, Group One ainsi que la Direction générale du Développement du SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement.

 

Le projet vise à promouvoir une image dynamique de la femme marocaine, à travers la valorisation de sa contribution aux revenus du ménage. En effet, les femmes ciblées par le projet drainent derrière elles, une large communauté qui bénéficie également des bienfaits de cette initiative, supportée à hauteur de 4,1 millions d’euros par la Belgique et de 3,6 millions d’euros par l’État marocain, soit un budget total de 7,7 millions d'euros.

 

Depuis 2013, les résultats engrangés par Min Ajliki témoignent d’un engouement sans précédent: 500 cadres formés à l’accompagnement des porteuses de projet, 60.000 femmes sensibilisées dont 700 formées à l’entrepreneuriat et 1200 accompagnées en précréation d’entreprises, à travers les trois incubateurs, déployés à Meknès, Tanger et Casablanca, zones pilotes du projet.

L’objectif principal du programme Min Ajliki est le développement de l’entreprenariat féminin au Maroc, à la fois au niveau qualitatif et quantitatif. Cela passe nécessairement par l’amélioration et le renforcement des capacités à entreprendre des femmes marocaines. Afin de renforcer les capacités entrepreneuriales et managériales des femmes marocaines dans les 3 régions bénéficiaires (Grand Casablanca, Meknès-Tafilalte et Tanger-Tétouan), le programme s’engage à:

  • Promouvoir et sensibiliser à l’esprit d’entreprendre dans les 3 régions clés du programme,
  • Améliorer les capacités entrepreneuriales des femmes bénéficiaires,
  • Améliorer les compétences managériales des femmes entrepreneures dans les 3 zones du programme,
  • Mettre en place un système autonome de suivi, évaluation et capitalisation de l’information relative à l’entreprenariat féminin,
  • Renforcer le management participatif au sein du programme. 

La délégation marocaine a été accueillie par les membres de l'APEFE. L’objectif de cette mission était de préparer la prochaine stratégie de Min Ajliki 2.0. Le programme est en effet appelé à se développer à partir de janvier 2017 sur une durée minimale de 5 ans.

 

Dans ce cadre, il s’agissait de rencontrer les représentants des institutions, entreprises et associations intéressées par une collaboration, telles que: Actiris, Altissia, Jump, l’ICHEC, EDUCA, Group One ainsi que la Direction générale du Développement du SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement.

 

Le projet vise à promouvoir une image dynamique de la femme marocaine, à travers la valorisation de sa contribution aux revenus du ménage. En effet, les femmes ciblées par le projet drainent derrière elles, une large communauté qui bénéficie également des bienfaits de cette initiative, supportée à hauteur de 4,1 millions d’euros par la Belgique et de 3,6 millions d’euros par l’État marocain, soit un budget total de 7,7 millions d'euros.

 

Depuis 2013, les résultats engrangés par Min Ajliki témoignent d’un engouement sans précédent: 500 cadres formés à l’accompagnement des porteuses de projet, 60.000 femmes sensibilisées dont 700 formées à l’entrepreneuriat et 1200 accompagnées en précréation d’entreprises, à travers les trois incubateurs, déployés à Meknès, Tanger et Casablanca, zones pilotes du projet.

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Cette formation vise à explorer les possibilités offertes par Erasmus/JEA pour mettre en place un projet de mobilité pour des jeunes issus de milieux défavorisés.

 

Elle se déroulera à Hoje Taastrup, au Danemark, du 21 au 25 septembre

 

Retour au début

Profil des participants

  • Vous avez au moins 18 ans et vous résidez en Fédération Wallonie-Bruxelles,
  • Vous êtes travailleur de jeunesse, travailleur social, éducateur et vous travaillez directement avec des jeunes issus de milieux défavorisés,
  • Vous souhaitez mettre en place un échange de jeunes avec votre public cible dans le cadre du programme Eramsus+ Jeunesse en Action mais vous n’en avez encore jamais organisé,
  • Cette formation est également ouverte pour les candidats ayant des besoins spéciaux,
  • Vous êtes capable de travailler en anglais.

Le Bureau International Jeunesse et les organisateurs prendront en charge les frais de transports internationaux, de séjour et de programme des participants de la Fédération Wallonie-Bruxelles sélectionnés.

 

Retour au début

Comment procéder

Inscrivez-vous via Salto (+ copie à thierry.dufour@cfwb.be ou fax: 02 218 81 08) avant le 13 juin.

 

 

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Cette formation vise à explorer les possibilités offertes par Erasmus/JEA pour mettre en place un projet de mobilité pour des jeunes issus de milieux défavorisés.

 

Elle se déroulera à Hoje Taastrup, au Danemark, du 21 au 25 septembre

 

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Profil des participants

  • Vous avez au moins 18 ans et vous résidez en Fédération Wallonie-Bruxelles,
  • Vous êtes travailleur de jeunesse, travailleur social, éducateur et vous travaillez directement avec des jeunes issus de milieux défavorisés,
  • Vous souhaitez mettre en place un échange de jeunes avec votre public cible dans le cadre du programme Eramsus+ Jeunesse en Action mais vous n’en avez encore jamais organisé,
  • Cette formation est également ouverte pour les candidats ayant des besoins spéciaux,
  • Vous êtes capable de travailler en anglais.

Le Bureau International Jeunesse et les organisateurs prendront en charge les frais de transports internationaux, de séjour et de programme des participants de la Fédération Wallonie-Bruxelles sélectionnés.

 

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Inscrivez-vous via Salto (+ copie à thierry.dufour@cfwb.be ou fax: 02 218 81 08) avant le 13 juin.

 

 

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Objectif de la formation

  • Ressentir le pouvoir de l'éducation non formelle et y réfléchir, en vivant différentes méthodes d'éducation non formelle
  • Aborder la diversité de la place et des perceptions de l'Education Non Formelle dans nos différents pays Européens
  • Construire des ponts entre différentes méthodes, approches et réflexions pédagogiques
  • Lutter contre le développement de pratiques de consommation dans l'Education Non Formelle aujourd'hui, et réaffirmer le sens de l'Education Non Formelle dans la société aujourd'hui
  • Envisager la complémentarité Education Formelle et Non Formelle comme une richesse
  • Reconsidérer nos pratiques quotidiennes dans notre travail éducatif

 

Lieu et dates

France (Bretagne), du 26 septembre au 1er octobre 2016.

 

Profil des participants

  • Vous avez au moins 18 ans et vous résidez en Wallonie ou à Bruxelles
  • Vous êtes travailleur de jeunesse, animateur, responsable d’associations… et vous êtes intéressé par l’impact de l’éducation non formelle dans le cadre d’Erasmus+/JEA

 

Langue de travail

Français

 

Conditions de participation

Le Bureau International Jeunesse (BIJ) et les organisateurs prennent en charge les frais de transports internationaux, de programme et de séjour des participants FWB sélectionnés.

 

Comment procéder

Inscrivez-vous via le site de salto (+ copie à thierry.dufour@cfwb.be ou fax: 02 218 81 08) avant le 10 juin.

 

Des questions

N’hésitez pas à contacter Thierry Dufour, chargé du suivi de ce dossier: thierry.dufour@cfwb.be ou 02 548 38 81.

Objectif de la formation

  • Ressentir le pouvoir de l'éducation non formelle et y réfléchir, en vivant différentes méthodes d'éducation non formelle
  • Aborder la diversité de la place et des perceptions de l'Education Non Formelle dans nos différents pays Européens
  • Construire des ponts entre différentes méthodes, approches et réflexions pédagogiques
  • Lutter contre le développement de pratiques de consommation dans l'Education Non Formelle aujourd'hui, et réaffirmer le sens de l'Education Non Formelle dans la société aujourd'hui
  • Envisager la complémentarité Education Formelle et Non Formelle comme une richesse
  • Reconsidérer nos pratiques quotidiennes dans notre travail éducatif

 

Lieu et dates

France (Bretagne), du 26 septembre au 1er octobre 2016.

 

Profil des participants

  • Vous avez au moins 18 ans et vous résidez en Wallonie ou à Bruxelles
  • Vous êtes travailleur de jeunesse, animateur, responsable d’associations… et vous êtes intéressé par l’impact de l’éducation non formelle dans le cadre d’Erasmus+/JEA

 

Langue de travail

Français

 

Conditions de participation

Le Bureau International Jeunesse (BIJ) et les organisateurs prennent en charge les frais de transports internationaux, de programme et de séjour des participants FWB sélectionnés.

 

Comment procéder

Inscrivez-vous via le site de salto (+ copie à thierry.dufour@cfwb.be ou fax: 02 218 81 08) avant le 10 juin.

 

Des questions

N’hésitez pas à contacter Thierry Dufour, chargé du suivi de ce dossier: thierry.dufour@cfwb.be ou 02 548 38 81.

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Mission accomplie pour le télescope robotique de l’Université de Liège, Trappist (TRAnsiting Planets and PlanetesImals Small Telescope), installé depuis 2010 à l’Observatoire européen austral (ESO) de La Silla, au Chili, dans le cadre du programme prototype Speculoos (Search for habitable Planets EClipsing ULtra-cOOl Stars), financé par le Conseil européen de la recherche et dirigé par l’ULg.

 

Petit mais costaud, Trappist a vu ce que ses grands frères ne détectent pas. Emmanuel Jehin, astronome, coresponsable du projet: "C'est un très petit télescope comparativement aux équipements extrêmement coûteux dans l'espace comme les télescopes spatiaux de la NASA. Ici, c'est une idée de mon collègue Michaël Gillon et de l'équipe qui ont développé un télescope pour étudier particulièrement ce genre d'étoiles qui n'avaient jamais été observées auparavant".

 

Depuis plusieurs années, cette équipe cherche ces petites étoiles plus rouges et plus froides que le Soleil et autour desquelles évoluent des planètes dont les caractéristiques ne seraient pas brouillées justement par la chaleur ou la lumière trop fortes. C'est donc une véritable révolution. Michael Gillon, astronome: "C'est important pour pouvoir vraiment étudier des planètes comme la nôtre, de relativement petite taille, composée essentiellement de roches. Celles-ci, on va vraiment pouvoir les étudier en détails. On ne va peut-être pas vraiment détecter de la vie mais en tout cas on va vraiment pouvoir étudier ces planètes, les comparer aux nôtres. C'est vraiment une nouvelle ère qui s'ouvre dans le domaine de l'exoplanète".

 

Une découverte majeure, donc, puisque ces nouvelles exoplanètes ayant des tailles et des températures similaires à celles de Vénus et de la Terre, on peut théoriquement imaginer la présence d’eau liquide à leur surface. Et par conséquent se poser l’éternelle question de la possibilité d’une vie ailleurs dans l’Univers.

 

Julien de Wit, un chercheur liégeois expert dans l’étude des atmosphères d’exoplanètes explique: "Grâce aux futurs télescopes géants en cours de construction, comme l’E-ELT actuellement en préparation au Chili ou le JWST, le prochain télescope spatial de la Nasa qui sera lancé dans deux ans, nous allons pouvoir étudier la composition atmosphérique de ces planètes, et y chercher dans un premier temps la présence d’eau, puis de traces d’activité biologique."

 

Ces exoplanètes étant les premières à avoir été détectées autour de ce type d’étoile, toutes les supputations restent permises. “Les masses des planètes sont encore inconnues, ce qui rend leurs compositions internes incertaines, fait encore remarquer Michaël Gillon. Nous comptons les mesurer dans les mois à venir, afin de déterminer si ces planètes sont composées essentiellement de roches, comme la Terre, ou si elles sont très riches en eau, comme les satellites des planètes géantes. […] Speculoos, qui observera dix fois plus de cibles et avec une plus grande précision, devrait détecter de nombreuses autres planètes”.

 

(Sources: RTBF et La Libre)

Mission accomplie pour le télescope robotique de l’Université de Liège, Trappist (TRAnsiting Planets and PlanetesImals Small Telescope), installé depuis 2010 à l’Observatoire européen austral (ESO) de La Silla, au Chili, dans le cadre du programme prototype Speculoos (Search for habitable Planets EClipsing ULtra-cOOl Stars), financé par le Conseil européen de la recherche et dirigé par l’ULg.

 

Petit mais costaud, Trappist a vu ce que ses grands frères ne détectent pas. Emmanuel Jehin, astronome, coresponsable du projet: "C'est un très petit télescope comparativement aux équipements extrêmement coûteux dans l'espace comme les télescopes spatiaux de la NASA. Ici, c'est une idée de mon collègue Michaël Gillon et de l'équipe qui ont développé un télescope pour étudier particulièrement ce genre d'étoiles qui n'avaient jamais été observées auparavant".

 

Depuis plusieurs années, cette équipe cherche ces petites étoiles plus rouges et plus froides que le Soleil et autour desquelles évoluent des planètes dont les caractéristiques ne seraient pas brouillées justement par la chaleur ou la lumière trop fortes. C'est donc une véritable révolution. Michael Gillon, astronome: "C'est important pour pouvoir vraiment étudier des planètes comme la nôtre, de relativement petite taille, composée essentiellement de roches. Celles-ci, on va vraiment pouvoir les étudier en détails. On ne va peut-être pas vraiment détecter de la vie mais en tout cas on va vraiment pouvoir étudier ces planètes, les comparer aux nôtres. C'est vraiment une nouvelle ère qui s'ouvre dans le domaine de l'exoplanète".

 

Une découverte majeure, donc, puisque ces nouvelles exoplanètes ayant des tailles et des températures similaires à celles de Vénus et de la Terre, on peut théoriquement imaginer la présence d’eau liquide à leur surface. Et par conséquent se poser l’éternelle question de la possibilité d’une vie ailleurs dans l’Univers.

 

Julien de Wit, un chercheur liégeois expert dans l’étude des atmosphères d’exoplanètes explique: "Grâce aux futurs télescopes géants en cours de construction, comme l’E-ELT actuellement en préparation au Chili ou le JWST, le prochain télescope spatial de la Nasa qui sera lancé dans deux ans, nous allons pouvoir étudier la composition atmosphérique de ces planètes, et y chercher dans un premier temps la présence d’eau, puis de traces d’activité biologique."

 

Ces exoplanètes étant les premières à avoir été détectées autour de ce type d’étoile, toutes les supputations restent permises. “Les masses des planètes sont encore inconnues, ce qui rend leurs compositions internes incertaines, fait encore remarquer Michaël Gillon. Nous comptons les mesurer dans les mois à venir, afin de déterminer si ces planètes sont composées essentiellement de roches, comme la Terre, ou si elles sont très riches en eau, comme les satellites des planètes géantes. […] Speculoos, qui observera dix fois plus de cibles et avec une plus grande précision, devrait détecter de nombreuses autres planètes”.

 

(Sources: RTBF et La Libre)

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Paul Delvaux: une exposition exceptionnelle à Paris

La femme, le mystère, le rêve, l'évasion, la solitude, la théâtralité... Autant de clefs offertes pour une approche singulière, qui révélera la richesse, la densité et la force poétique de l'oeuvre de Paul Delvaux. A travers une approche pluri-thématique, l'exposition vous propose de découvrir ou de revisiter le monde énigmatique et imaginaire de cet artiste, au langage surréaliste.

 

Avec le prêt exceptionnel de la collection particulière Pierre et Nicole Ghêne, l’exposition est une invitation à appréhender également le regard personnel et la quête émouvante d’un collectionneur passionné. Elle mettre à l’honneur Paul Delvaux, cette illustre personnalité de l’art belge, encore trop rarement exposée en France, dont la dernière exposition d’envergure dans la capitale a été présentée en 1991.

 

Paul Delvaux peint à partir du début des années 1920 jusqu’aux années 1990. Influencé dans un premier temps par la période impressionniste, puis post-expressionniste, il s’oriente progressivement vers le surréalisme, sans jamais adhérer au mouvement par souci de liberté. Son œuvre revêt également une tendance classique, dans le sillage d’Ingres et de Poussin dont il était un profond admirateur. Très tôt, Delvaux représente son motif de prédilection, des femmes nues et hiératiques, dans des lieux urbains insolites, comme des gares ou des rues. Ses peintures et ses dessins dégagent souvent une atmosphère mystérieuse, étrange et inquiétante, empreinte d’onirisme et de poésie. L’Antiquité occupe une grande place, en particulier à travers les décors architecturaux, les drapés féminins et le choix des sujets.

 

Commissariat et scénographie: Claire Leblanc, Directrice du Musée communal d’Ixelles (Bruxelles). Exposition réalisée par le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris en collaboration avec le Musée communal d’Ixelles (Bruxelles). Avec l’aimable participation de la fondation Paul Delvaux-St.Idesbald / Belgique.

 

Exposition ouverte du lundi au vendredi de 9h à 19h. Samedi et dimanche de 11h à 19h.

 

L’exposition est accompagnée d’un programme de conférences et de projections de spécialistes de l'artiste:

  • conférence "Paul Delvaux. Aux sources de l’œuvre" par Laura Neve le mardi 24 mai à 20h,
  • conférence "L'oeil intérieur et ses pouvoirs" par Baldine Saint Girons, lundi 6 juin à 20h,
  • visite-conférence Pierre Ghêne, regard de collectionneur "Delvauxpathe" le jeudi 15 septembre à 20h.

La femme, le mystère, le rêve, l'évasion, la solitude, la théâtralité... Autant de clefs offertes pour une approche singulière, qui révélera la richesse, la densité et la force poétique de l'oeuvre de Paul Delvaux. A travers une approche pluri-thématique, l'exposition vous propose de découvrir ou de revisiter le monde énigmatique et imaginaire de cet artiste, au langage surréaliste.

 

Avec le prêt exceptionnel de la collection particulière Pierre et Nicole Ghêne, l’exposition est une invitation à appréhender également le regard personnel et la quête émouvante d’un collectionneur passionné. Elle mettre à l’honneur Paul Delvaux, cette illustre personnalité de l’art belge, encore trop rarement exposée en France, dont la dernière exposition d’envergure dans la capitale a été présentée en 1991.

 

Paul Delvaux peint à partir du début des années 1920 jusqu’aux années 1990. Influencé dans un premier temps par la période impressionniste, puis post-expressionniste, il s’oriente progressivement vers le surréalisme, sans jamais adhérer au mouvement par souci de liberté. Son œuvre revêt également une tendance classique, dans le sillage d’Ingres et de Poussin dont il était un profond admirateur. Très tôt, Delvaux représente son motif de prédilection, des femmes nues et hiératiques, dans des lieux urbains insolites, comme des gares ou des rues. Ses peintures et ses dessins dégagent souvent une atmosphère mystérieuse, étrange et inquiétante, empreinte d’onirisme et de poésie. L’Antiquité occupe une grande place, en particulier à travers les décors architecturaux, les drapés féminins et le choix des sujets.

 

Commissariat et scénographie: Claire Leblanc, Directrice du Musée communal d’Ixelles (Bruxelles). Exposition réalisée par le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris en collaboration avec le Musée communal d’Ixelles (Bruxelles). Avec l’aimable participation de la fondation Paul Delvaux-St.Idesbald / Belgique.

 

Exposition ouverte du lundi au vendredi de 9h à 19h. Samedi et dimanche de 11h à 19h.

 

L’exposition est accompagnée d’un programme de conférences et de projections de spécialistes de l'artiste:

  • conférence "Paul Delvaux. Aux sources de l’œuvre" par Laura Neve le mardi 24 mai à 20h,
  • conférence "L'oeil intérieur et ses pouvoirs" par Baldine Saint Girons, lundi 6 juin à 20h,
  • visite-conférence Pierre Ghêne, regard de collectionneur "Delvauxpathe" le jeudi 15 septembre à 20h.

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This is Belgium - Milan 2016 - WBDM (c) Miko/Miko Studio

Commençons par une question classique : qui êtes-vous Kaspar Hamacher?

La réponse ne sera pas aussi classique que la question car mon travail se situe à l’intersection des sphères du design, de l’artisanat et de l’art. Je suis menuisier-charpentier de formation. J’ai ensuite suivi un cursus artistique aux Pays-Bas. J’y ai élaboré une approche personnelle du travail du bois que je poursuis toujours actuellement. Aujourd’hui, je vis et je travaille dans ma région natale, près d’Eupen, à proximité immédiate de la forêt. Mes créations sont des pièces uniques, situées entre la sculpture et le mobilier. J’aime travailler le bois brut à travers des traitements forts de la matière comme la découpe à la tronçonneuse ou l’emploi du feu pour ma collection Ausgebrannt.

 

Où peut-on découvrir vos productions ?

Un peu partout à vrai dire. En premier lieu, dans mon atelier, mais aussi à l’étranger. J’ai beaucoup de clients à Paris et à New York. Actuellement, je travaille avec deux galeries situées à Berlin et à San Francisco. Je n’ai pas d’éditeur car j’ai la volonté de réaliser moi-même l’ensemble de la fabrication de mes pièces. Celles-ci sont uniques et sur-mesure. De ce fait, les voies de diffusion et de distribution de mon travail se situent plutôt dans le domaine des galeries et des expositions. Je suis régulièrement sollicité pour montrer mon travail dans les institutions culturelles. L’année dernière, par exemple, j’ai participé à l’exposition "Futur Archaïque" organisée par le CID du Grand-Hornu et qui a aussi été présentée au MUDAC de Lausanne, en Suisse. Cette année, c'est ma 4ème participation au Salon de Milan. Le salon est une formidable ouverture sur le monde professionnel du design et donne une visibilité internationale unique.

 

Vous y avez exposé cette année un projet réalisé en duo. Pouvez-vous nous présenter votre partenaire ?

Il s’agit de la Tannerie Radermecker située à Warneton, dans le Hainaut. L’entreprise existe depuis 1870 et propose un savoir-faire exceptionnel dans le domaine du cuir. Leur travail couvre toutes les étapes de transformation, depuis la réception des peaux de bêtes jusqu’à l’obtention du cuir fini. La tannerie a la particularité de travailler la peau de bovin et de produire un cuir épais adapté, entre autres, aux applications industrielles. Depuis une quinzaine d’années, elle s’est ouverte à d’autres secteurs d’activités comme la sellerie et le mobilier. Elle dispose en effet d’un atelier de manufacture, ce qui la différencie des autres entreprises du secteur. Le travail perpétué chez Radermecker est ancestral et pratiquement en voie de disparition en Belgique, voire en Europe. J’espère que le projet proposé à Milan va participer à faire connaître leur activité et à revaloriser en général le travail du cuir.

 

Quel a été le rôle de la tannerie?

La tannerie Radermecker m’a donné accès à une matière première d’une qualité exceptionnelle. Elle m’a aussi aiguillé dans les possibilités de façonnage et de traitement du cuir. L’opportunité de m’immerger dans ce monde particulier a été formidable pour moi. En tant que designer et artiste, j’ai finalement pris des libertés par rapport aux méthodes classiques de la tannerie. J’ai voulu employer un cuir très épais, dans son côté le plus brut. J’ai court-circuité l’étape du traitement du cuir qui l’affine et le rend « travaillable » avec les outils du tanneur. Comme pour mon travail du bois, j’ai voulu employer une matière brute, entière, à laquelle j’applique un traitement mécanique fort.

 

Quel est le projet proposé au Salon de Milan ?

Il s’agit d’un prototype de fauteuil bas. Le projet est né de mon envie de retravailler le cuir, que j’avais expérimenté il y a plusieurs années. Il est composé d’une pièce monolithique en bois, qui sert de structure au fauteuil et d’une feuille de cuir épais, tendue et clouée sur l’assise en bois. Le cuir et le bois sont deux matières naturelles, fortes et denses, l’une rigide et l’autre souple. Leur mise en dialogue ouvre de nouvelles perspectives pour mon travail. Le fauteuil est la première pièce d’une future collection qui sera complétée par des chaises, des bancs, des repose-pieds…

 

Sylvie Reversez

 

Retrouvez toutes les actualités des créateurs de Wallonie-Bruxelles sur le site de Wallonie-Bruxelles Design/Mode.

Commençons par une question classique : qui êtes-vous Kaspar Hamacher?

La réponse ne sera pas aussi classique que la question car mon travail se situe à l’intersection des sphères du design, de l’artisanat et de l’art. Je suis menuisier-charpentier de formation. J’ai ensuite suivi un cursus artistique aux Pays-Bas. J’y ai élaboré une approche personnelle du travail du bois que je poursuis toujours actuellement. Aujourd’hui, je vis et je travaille dans ma région natale, près d’Eupen, à proximité immédiate de la forêt. Mes créations sont des pièces uniques, situées entre la sculpture et le mobilier. J’aime travailler le bois brut à travers des traitements forts de la matière comme la découpe à la tronçonneuse ou l’emploi du feu pour ma collection Ausgebrannt.

 

Où peut-on découvrir vos productions ?

Un peu partout à vrai dire. En premier lieu, dans mon atelier, mais aussi à l’étranger. J’ai beaucoup de clients à Paris et à New York. Actuellement, je travaille avec deux galeries situées à Berlin et à San Francisco. Je n’ai pas d’éditeur car j’ai la volonté de réaliser moi-même l’ensemble de la fabrication de mes pièces. Celles-ci sont uniques et sur-mesure. De ce fait, les voies de diffusion et de distribution de mon travail se situent plutôt dans le domaine des galeries et des expositions. Je suis régulièrement sollicité pour montrer mon travail dans les institutions culturelles. L’année dernière, par exemple, j’ai participé à l’exposition "Futur Archaïque" organisée par le CID du Grand-Hornu et qui a aussi été présentée au MUDAC de Lausanne, en Suisse. Cette année, c'est ma 4ème participation au Salon de Milan. Le salon est une formidable ouverture sur le monde professionnel du design et donne une visibilité internationale unique.

 

Vous y avez exposé cette année un projet réalisé en duo. Pouvez-vous nous présenter votre partenaire ?

Il s’agit de la Tannerie Radermecker située à Warneton, dans le Hainaut. L’entreprise existe depuis 1870 et propose un savoir-faire exceptionnel dans le domaine du cuir. Leur travail couvre toutes les étapes de transformation, depuis la réception des peaux de bêtes jusqu’à l’obtention du cuir fini. La tannerie a la particularité de travailler la peau de bovin et de produire un cuir épais adapté, entre autres, aux applications industrielles. Depuis une quinzaine d’années, elle s’est ouverte à d’autres secteurs d’activités comme la sellerie et le mobilier. Elle dispose en effet d’un atelier de manufacture, ce qui la différencie des autres entreprises du secteur. Le travail perpétué chez Radermecker est ancestral et pratiquement en voie de disparition en Belgique, voire en Europe. J’espère que le projet proposé à Milan va participer à faire connaître leur activité et à revaloriser en général le travail du cuir.

 

Quel a été le rôle de la tannerie?

La tannerie Radermecker m’a donné accès à une matière première d’une qualité exceptionnelle. Elle m’a aussi aiguillé dans les possibilités de façonnage et de traitement du cuir. L’opportunité de m’immerger dans ce monde particulier a été formidable pour moi. En tant que designer et artiste, j’ai finalement pris des libertés par rapport aux méthodes classiques de la tannerie. J’ai voulu employer un cuir très épais, dans son côté le plus brut. J’ai court-circuité l’étape du traitement du cuir qui l’affine et le rend « travaillable » avec les outils du tanneur. Comme pour mon travail du bois, j’ai voulu employer une matière brute, entière, à laquelle j’applique un traitement mécanique fort.

 

Quel est le projet proposé au Salon de Milan ?

Il s’agit d’un prototype de fauteuil bas. Le projet est né de mon envie de retravailler le cuir, que j’avais expérimenté il y a plusieurs années. Il est composé d’une pièce monolithique en bois, qui sert de structure au fauteuil et d’une feuille de cuir épais, tendue et clouée sur l’assise en bois. Le cuir et le bois sont deux matières naturelles, fortes et denses, l’une rigide et l’autre souple. Leur mise en dialogue ouvre de nouvelles perspectives pour mon travail. Le fauteuil est la première pièce d’une future collection qui sera complétée par des chaises, des bancs, des repose-pieds…

 

Sylvie Reversez

 

Retrouvez toutes les actualités des créateurs de Wallonie-Bruxelles sur le site de Wallonie-Bruxelles Design/Mode.

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