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Le Musée d’Ixelles, actuellement fermé pour travaux d’agrandissement et de rénovation, prépare sa réouverture estimée pour le printemps 2025. Entamé en 2018, le projet architectural de la première phase de travaux a ouvert et agrandi les volumes des espaces d’accueil qui verront se déployer, dès l’ouverture, les nouveaux services de restauration et de boutique. L’espace sous plafond surplombant ces nouveaux lieux d’accueil se prête idéalement au placement d’une œuvre d’art originale et emblématique.

 

Cet appel à création s’inscrit dans la volonté du Musée d’Ixelles de s’engager en faveur de la création artistique contemporaine en Belgique, que l’institution soutient déjà par ailleurs au gré de ses expositions temporaires, par sa politique d’acquisition dynamique orientée principalement vers la scène artistique contemporaine en Belgique et en entretenant des liens étroits avec les artistes belges ou actifs en Belgique.

 

De par sa place-clef au croisement des différents parcours de visite et par son accessibilité large, l’œuvre originale a pour vocation d’assumer notamment une fonction visuelle mais aussi symbolique du Musée d’Ixelles à sa réouverture. Le projet devra refléter et incarner l’identité du Musée d’Ixelles, ses valeurs et l’ADN de ses collections.

 

L’appel à création peut considérer toutes les formes artistiques (installation, sculpture ou création spatiale, peinture, etc.).

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Conditions

L’appel est ouvert à tout.e artiste – confirmé.e ou émergent.e – domicilié.e en Belgique avec une expérience estimée suffisante pour la bonne conduite du projet (de la conception à l’installation)

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Candidatures

Les candidatures sont à soumettre au plus tard pour le lundi 16 octobre 2023 à 12h en utilisant le formulaire en ligne.

Retrouvez ci-dessous le cahier des charges et le plan scientifique et culturel du projet.

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Visites des lieux

Une visite des lieux est programmée le jeudi 21 septembre 2023 de 13h à 14h sur inscription par email 48h avant la visite : museum.artcall@ixelles.brussels.

RDV au Musée d’Ixelles, Rue Jean Van Volsem 71, B-1050 Bruxelles

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Session d'info

Une session d’information en ligne est prévue le jeudi 07 septembre 2023 de 13h à 14h.

Pour recevoir le lien de la réunion en ligne, l’inscription est requise par email au plus tard 48h avant la session à l’adresse museum.artcall@ixelles.brussels.

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Partenaire

Le projet est rendu possible grâce au soutien de Degroof Petercam, partenaire exclusif du Musée d’Ixelles pour ce projet en faveur de la création artistique contemporaine en Belgique.

 

Retrouvez toutes les informations relatives à cet appel sur le site du Musée d'Ixelles.

 

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Le Musée d’Ixelles, actuellement fermé pour travaux d’agrandissement et de rénovation, prépare sa réouverture estimée pour le printemps 2025. Entamé en 2018, le projet architectural de la première phase de travaux a ouvert et agrandi les volumes des espaces d’accueil qui verront se déployer, dès l’ouverture, les nouveaux services de restauration et de boutique. L’espace sous plafond surplombant ces nouveaux lieux d’accueil se prête idéalement au placement d’une œuvre d’art originale et emblématique.

 

Cet appel à création s’inscrit dans la volonté du Musée d’Ixelles de s’engager en faveur de la création artistique contemporaine en Belgique, que l’institution soutient déjà par ailleurs au gré de ses expositions temporaires, par sa politique d’acquisition dynamique orientée principalement vers la scène artistique contemporaine en Belgique et en entretenant des liens étroits avec les artistes belges ou actifs en Belgique.

 

De par sa place-clef au croisement des différents parcours de visite et par son accessibilité large, l’œuvre originale a pour vocation d’assumer notamment une fonction visuelle mais aussi symbolique du Musée d’Ixelles à sa réouverture. Le projet devra refléter et incarner l’identité du Musée d’Ixelles, ses valeurs et l’ADN de ses collections.

 

L’appel à création peut considérer toutes les formes artistiques (installation, sculpture ou création spatiale, peinture, etc.).

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L’appel est ouvert à tout.e artiste – confirmé.e ou émergent.e – domicilié.e en Belgique avec une expérience estimée suffisante pour la bonne conduite du projet (de la conception à l’installation)

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Les candidatures sont à soumettre au plus tard pour le lundi 16 octobre 2023 à 12h en utilisant le formulaire en ligne.

Retrouvez ci-dessous le cahier des charges et le plan scientifique et culturel du projet.

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Visites des lieux

Une visite des lieux est programmée le jeudi 21 septembre 2023 de 13h à 14h sur inscription par email 48h avant la visite : museum.artcall@ixelles.brussels.

RDV au Musée d’Ixelles, Rue Jean Van Volsem 71, B-1050 Bruxelles

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Session d'info

Une session d’information en ligne est prévue le jeudi 07 septembre 2023 de 13h à 14h.

Pour recevoir le lien de la réunion en ligne, l’inscription est requise par email au plus tard 48h avant la session à l’adresse museum.artcall@ixelles.brussels.

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Le projet est rendu possible grâce au soutien de Degroof Petercam, partenaire exclusif du Musée d’Ixelles pour ce projet en faveur de la création artistique contemporaine en Belgique.

 

Retrouvez toutes les informations relatives à cet appel sur le site du Musée d'Ixelles.

 

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Vue aérienne de l’Abbaye de Maredsous © Abbaye de Maredsous asbl

Il faut quitter les berges de la Meuse et monter à l’assaut des contreforts rebelles du Condroz namurois pour découvrir une région de bocages où le jaune du colza s’impose, de-ci, de-là, au gras de verts pâturages. Tout ici respire déjà la sérénité  et la plénitude. Un sentiment de bien-être qui gagne au fil des kilomètres dès que la route plonge vers Anhée puis Denée, dans cette jolie vallée de la Molignée, bien connue pour ces draisines qui empruntent les voies de l’ancien chemin de fer.

 

Le plateau de l’Abbaye de Maredsous apparaît au détour de rares panneaux indicateurs. De toute façon, on sait pourquoi et comment on vient ici sur les pas des pèlerins et des touristes qui, depuis 150 ans, ont trouvé dans ces murs austères de  petit granit usés par le temps, le calme de l’esprit, le repos de l’âme et… la satisfaction du goût.

 


Rien que l’année dernière, près de 600.000 visiteurs se sont imprégnés des lieux et de ses produits, ce qui en fait, l’air de rien, la troisième attraction touristique de Wallonie et Bruxelles, loin derrière Walibi et Pairi Daiza, mais devant toutes les  autres…

 


Un siècle et demi ce n’est pas très vieux pour une abbaye. Elle doit tout à la famille Desclée, bien connue pour son implication dans l’éclairage public et l’édition, surtout religieuse, avec la famille De Brouwer. Une abbaye « moderne » d’autant plus  tournée vers le monde et inscrite dans son temps qu’elle observe la règle de St Benoît.

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300 ouvriers pendant 20 ans

Au moment de l’acquisition du domaine par Henri-Philippe en 1872, l’intention familiale était juste d’avoir une chapelle privée pour la messe dominicale afin de ne plus être obligé de courir les offices alentour de leur seconde résidence, un château-ferme et un moulin un peu isolés, en léger contrebas du plateau de Scrapia. Ce vaste ensemble rocailleux mais plat d’une part et les accointances catholiques ultramontaines (proche du Vatican) de la famille Desclée de l’autre, font  naître l’idée d’une nouvelle abbaye dont la souche viendra d’Allemagne.

 


Le château accueillera pendant 20 ans plus de 300 ouvriers - dont 120 tailleurs de pierre dans deux carrières voisines - pour arriver au bout des plans dessinés par l’architecte courtraisien Jean-Baptiste Bethune. Ce dernier, fervent catholique, est  considéré comme le « pape », si l’on peut dire, du néo-gothique en Belgique au point d’avoir créé, avec le poète flamand Guido Gezelle, les instituts d’architecture St-Luc, qui sont encore des témoins actifs aujourd’hui. Un geste architectural et une  nouvelle implantation religieuse qui valurent à la famille d’être anoblie et de pouvoir s’appeler désormais les Desclée de Maredsous.

 

A dire vrai, l’ensemble des quatre bâtiments (l’église et le cloître, l’institut des Sœurs, le Collège et le Centre d’accueil St Joseph, ancienne école des métiers d’arts) n’a rien de séduisant. C’est même plutôt austère, impressionnant mais sans plus, à  l’image d’une philosophie bénédictine qui a fait de la sobriété sa vertu cardinale.

 


Mixité oblige, un dortoir pour les filles du Collège a été installé, en 2008, dans l’ancienne Hôtellerie Emmaüs, à distances respectables de celui des garçons… Toutes et tous, soit environ 250 élèves, généralement issus de la haute bourgeoisie, de la noblesse et de la diplomatie dont la majorité en internat, portent toujours l’uniforme comme une véritable marque de fabrique d’une pédagogie assurée par une cinquantaine de professeurs et réputée pour son goût des sciences et des  mathématiques.

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Des royalties pour l'abbaye

« Depuis l’année dernière, nous avons choisi d’organiser deux visites guidées distinctes, explique Bernard Torlet, le directeur commercial du site. Une pour l’aspect disons religieux et l’autre plus gustative qui s’intéresse à la gamme très variée de nos produits faits sur place comme la céramique, le pain et le fromage ». Et pas la bière ? « La bière n’est jamais brassée dans une abbaye où il y a une école car une loi interdit d’y produire de l’alcool. Et puis la quantité de notre production est trop importante et c’est la brasserie Duvel-Moortgat, basée à Puurs, qui s’en charge. Elle respecte un mode de brassage bien particulier assorti de quelques secrets des moines et verse des royalties à l’abbaye en échange de l’utilisation de son nom et  de son logo. Ceci dit, pour marquer nos 150 ans, nous avons installé ici une houblonnière et une micro-brasserie qui devrait sortir sa première bière à la fin de cette année ».

 

La visite de l’ensemble – la seule qui soit payante car l’entrée, le parking et l’accès à la plaine de jeux sont gratuits – se termine toujours dans le bâtiment d’accueil dit St-Joseph où il n’est pas besoin de le prier pour trouver ce que l’on cherche,  toutes proportions de sagesse gardées, bien entendu…

 


En un temps record qui ne dépasse pas une heure, notre guide avisée Marie-Thérèse Tops, qui connaît le site comme sa poche, a l’art de faire parler ces vieilles pierres. Dès la description détaillée du portail de l’église, elle fait ainsi découvrir tous  les symboles de l’abbaye qui sont autant de jalons de son histoire. A l’intérieur, d’une très grande sobriété depuis que les moines, dans la foulée du Concile de Vatican II, ont décidé de ne pas restaurer les fresques, on est saisi par la hauteur et par  la rigueur. Pas de place ici pour la distraction. Tout est tourné vers Dieu et son office. D’ailleurs il n’y a pas d’autres sacrements comme les baptêmes, le mariage et les funérailles, sauf pour la famille Desclée et, bien entendu, les moines. Il y a  même un saint parmi eux, Dom Columbia Marion, moine irlandais qui fut élu abbé de Maredsous de 1909 à 1923. On célèbre donc cette année le centenaire de la disparition de celui qui fut proclamé Bienheureux, le 3 septembre 2000 par le Pape  Jean-Paul II. La célébration annuelle de sa fête est fixée au 3 octobre et sa dépouille a été ramenée dans une alcôve de l’église qui lui est dédiée. Mais sans bougies et sans exvotos, les moines préférant un don pour la communauté.

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250 personnes et 40 hectares

Le Père Abbé Bernard, qui va peut-être briguer un 3e mandat de 8 ans l’année prochaine - ce qui serait une première - n’a pas que la charge de ses 25 moines mais aussi celle de cette entreprise de 250 personnes réparties sur 40 hectares qu’il  faut bien entretenir. Sans parler des centaines de milliers de touristes chaque année. 

 


On comprend dès lors que seuls quelques bâtiments comme l’église, le St-Joseph ou le Petit Musée de la Fromagerie soient accessibles au grand public. La visite guidée permet toutefois de découvrir le cloître où il n’est pas rare de croiser un moine en short, les chauds jours d’été. Normalement, ceux-ci se couvrent de leur habit noir pour les célébrations ou le contact avec le public, rappelant que l’on est ici dans un ordre apostolique et non contemplatif. Cette ouverture au monde par le travail  et la connaissance fait même partie des missions de base du moine bénédictin. Dans l’aile ouest du cloître, il y a d’ailleurs une septantaine d’anciennes cellules transformées en chambres d’hôtes. Elles ne désemplissent pas à longueur d’année tant sont nombreuses les personnes qui viennent chercher ici un peu de réflexion, de sens à leur vie ou à leurs futurs engagements.

 

Les moines de Maredsous sont réputés pour leurs recherches théologiques et ils peuvent disposer d’une des plus grandes bibliothèques privées d’Europe, riche de 500.000 volumes dont certains très rares. La Bible de Maredsous, une traduction en  langage accessible et en grands caractères d’imprimerie, fait ainsi figure de référence. Sans oublier la digitalisation de cette bible car les moines savent très bien qu’ils sont au XXIe siècle.

 


Quand ils vont le quitter, ils se retrouveront dans le petit cimetière qui jouxte le cloître. Jusqu’il y a peu, les moines rejoignaient la terre directement, lovés dans un linceul en position du fœtus comme pour une nouvelle naissance d’une vie qu’ils  auront appelée de leurs vœux ici-bas.

Entre la bière et le fromage

La création de la bière de Maredsous remonte à 1947, juste après la seconde guerre mondiale. Comme le raconte le Père Abbé dans un petit journal très bien fait que l’on peut trouver sur place: « Les pèlerins étaient nombreux à se rendre en train  à Maredsous. Lorsqu’ils arrivaient à l’abbaye, ils avaient soif. Un moine a alors proposé de créer un petit endroit pour les accueillir. C’est comme cela que la Maredsous 6 (pour son degré d’alcool) a vu le jour ».

 


C’est en 1963 que la licence a été négociée avec la brasserie Duvel-Moortgat sous la stricte supervision des moines. Une blonde (6% d’alcool), une brune (8%) et une triple en 1990 (10%) font partie de la gamme qu’a rejointe une Blanche, la Maredsous extra en 2017. Ces bières d’abbaye bénéficient d’une appellation reconnue.

 


La bière de la micro-brasserie locale devrait sortir à la fin de cette année et son installation permet d’évoquer les principales étapes de sa fabrication.

 


Pour accompagner cette bière, les moines ont développé un délicieux fromage dès 1952 en renouant avec des méthodes ancestrales d’affinage. 45 tonnes sont produites chaque année à l’abbaye même par une fromagerie qui emploie 35 personnes. On peut découvrir son processus dans le Petit Musée attenant.

 


Une bière ou un soft, un morceau de pain, du fromage et un peu de beurre, bien assis sur l’une des chaises des grandes terrasses, levez les yeux au ciel et goûtez le moment. Il est suspendu dans le temps.

"7 à 8.000 chopes disparaissent chaque année"

Il n’y a pas eu d’apparitions à Maredsous. En revanche, les disparitions se comptent par milliers, chaque année. Elles concernent les chopes en céramique estampillées du célèbre logo. « On fait avec, reconnaît, un brin philosophe, Bernard Torlet, le  directeur commercial. On a tout essayé mais je ne voudrais pas que les membres de notre personnel, dont plus de la moitié sont des étudiants à l’année, soient dans la répression et prennent des risques inutiles ».

 


Il ne faut pas confondre lever la chope et l’enlever. Là aussi, tout est une question d’esprit. Mais tout le monde ne semble pas l’avoir compris.

 

Par Philippe Vandenbergh

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°160.

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Il faut quitter les berges de la Meuse et monter à l’assaut des contreforts rebelles du Condroz namurois pour découvrir une région de bocages où le jaune du colza s’impose, de-ci, de-là, au gras de verts pâturages. Tout ici respire déjà la sérénité  et la plénitude. Un sentiment de bien-être qui gagne au fil des kilomètres dès que la route plonge vers Anhée puis Denée, dans cette jolie vallée de la Molignée, bien connue pour ces draisines qui empruntent les voies de l’ancien chemin de fer.

 

Le plateau de l’Abbaye de Maredsous apparaît au détour de rares panneaux indicateurs. De toute façon, on sait pourquoi et comment on vient ici sur les pas des pèlerins et des touristes qui, depuis 150 ans, ont trouvé dans ces murs austères de  petit granit usés par le temps, le calme de l’esprit, le repos de l’âme et… la satisfaction du goût.

 


Rien que l’année dernière, près de 600.000 visiteurs se sont imprégnés des lieux et de ses produits, ce qui en fait, l’air de rien, la troisième attraction touristique de Wallonie et Bruxelles, loin derrière Walibi et Pairi Daiza, mais devant toutes les  autres…

 


Un siècle et demi ce n’est pas très vieux pour une abbaye. Elle doit tout à la famille Desclée, bien connue pour son implication dans l’éclairage public et l’édition, surtout religieuse, avec la famille De Brouwer. Une abbaye « moderne » d’autant plus  tournée vers le monde et inscrite dans son temps qu’elle observe la règle de St Benoît.

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300 ouvriers pendant 20 ans

Au moment de l’acquisition du domaine par Henri-Philippe en 1872, l’intention familiale était juste d’avoir une chapelle privée pour la messe dominicale afin de ne plus être obligé de courir les offices alentour de leur seconde résidence, un château-ferme et un moulin un peu isolés, en léger contrebas du plateau de Scrapia. Ce vaste ensemble rocailleux mais plat d’une part et les accointances catholiques ultramontaines (proche du Vatican) de la famille Desclée de l’autre, font  naître l’idée d’une nouvelle abbaye dont la souche viendra d’Allemagne.

 


Le château accueillera pendant 20 ans plus de 300 ouvriers - dont 120 tailleurs de pierre dans deux carrières voisines - pour arriver au bout des plans dessinés par l’architecte courtraisien Jean-Baptiste Bethune. Ce dernier, fervent catholique, est  considéré comme le « pape », si l’on peut dire, du néo-gothique en Belgique au point d’avoir créé, avec le poète flamand Guido Gezelle, les instituts d’architecture St-Luc, qui sont encore des témoins actifs aujourd’hui. Un geste architectural et une  nouvelle implantation religieuse qui valurent à la famille d’être anoblie et de pouvoir s’appeler désormais les Desclée de Maredsous.

 

A dire vrai, l’ensemble des quatre bâtiments (l’église et le cloître, l’institut des Sœurs, le Collège et le Centre d’accueil St Joseph, ancienne école des métiers d’arts) n’a rien de séduisant. C’est même plutôt austère, impressionnant mais sans plus, à  l’image d’une philosophie bénédictine qui a fait de la sobriété sa vertu cardinale.

 


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Des royalties pour l'abbaye

« Depuis l’année dernière, nous avons choisi d’organiser deux visites guidées distinctes, explique Bernard Torlet, le directeur commercial du site. Une pour l’aspect disons religieux et l’autre plus gustative qui s’intéresse à la gamme très variée de nos produits faits sur place comme la céramique, le pain et le fromage ». Et pas la bière ? « La bière n’est jamais brassée dans une abbaye où il y a une école car une loi interdit d’y produire de l’alcool. Et puis la quantité de notre production est trop importante et c’est la brasserie Duvel-Moortgat, basée à Puurs, qui s’en charge. Elle respecte un mode de brassage bien particulier assorti de quelques secrets des moines et verse des royalties à l’abbaye en échange de l’utilisation de son nom et  de son logo. Ceci dit, pour marquer nos 150 ans, nous avons installé ici une houblonnière et une micro-brasserie qui devrait sortir sa première bière à la fin de cette année ».

 

La visite de l’ensemble – la seule qui soit payante car l’entrée, le parking et l’accès à la plaine de jeux sont gratuits – se termine toujours dans le bâtiment d’accueil dit St-Joseph où il n’est pas besoin de le prier pour trouver ce que l’on cherche,  toutes proportions de sagesse gardées, bien entendu…

 


En un temps record qui ne dépasse pas une heure, notre guide avisée Marie-Thérèse Tops, qui connaît le site comme sa poche, a l’art de faire parler ces vieilles pierres. Dès la description détaillée du portail de l’église, elle fait ainsi découvrir tous  les symboles de l’abbaye qui sont autant de jalons de son histoire. A l’intérieur, d’une très grande sobriété depuis que les moines, dans la foulée du Concile de Vatican II, ont décidé de ne pas restaurer les fresques, on est saisi par la hauteur et par  la rigueur. Pas de place ici pour la distraction. Tout est tourné vers Dieu et son office. D’ailleurs il n’y a pas d’autres sacrements comme les baptêmes, le mariage et les funérailles, sauf pour la famille Desclée et, bien entendu, les moines. Il y a  même un saint parmi eux, Dom Columbia Marion, moine irlandais qui fut élu abbé de Maredsous de 1909 à 1923. On célèbre donc cette année le centenaire de la disparition de celui qui fut proclamé Bienheureux, le 3 septembre 2000 par le Pape  Jean-Paul II. La célébration annuelle de sa fête est fixée au 3 octobre et sa dépouille a été ramenée dans une alcôve de l’église qui lui est dédiée. Mais sans bougies et sans exvotos, les moines préférant un don pour la communauté.

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250 personnes et 40 hectares

Le Père Abbé Bernard, qui va peut-être briguer un 3e mandat de 8 ans l’année prochaine - ce qui serait une première - n’a pas que la charge de ses 25 moines mais aussi celle de cette entreprise de 250 personnes réparties sur 40 hectares qu’il  faut bien entretenir. Sans parler des centaines de milliers de touristes chaque année. 

 


On comprend dès lors que seuls quelques bâtiments comme l’église, le St-Joseph ou le Petit Musée de la Fromagerie soient accessibles au grand public. La visite guidée permet toutefois de découvrir le cloître où il n’est pas rare de croiser un moine en short, les chauds jours d’été. Normalement, ceux-ci se couvrent de leur habit noir pour les célébrations ou le contact avec le public, rappelant que l’on est ici dans un ordre apostolique et non contemplatif. Cette ouverture au monde par le travail  et la connaissance fait même partie des missions de base du moine bénédictin. Dans l’aile ouest du cloître, il y a d’ailleurs une septantaine d’anciennes cellules transformées en chambres d’hôtes. Elles ne désemplissent pas à longueur d’année tant sont nombreuses les personnes qui viennent chercher ici un peu de réflexion, de sens à leur vie ou à leurs futurs engagements.

 

Les moines de Maredsous sont réputés pour leurs recherches théologiques et ils peuvent disposer d’une des plus grandes bibliothèques privées d’Europe, riche de 500.000 volumes dont certains très rares. La Bible de Maredsous, une traduction en  langage accessible et en grands caractères d’imprimerie, fait ainsi figure de référence. Sans oublier la digitalisation de cette bible car les moines savent très bien qu’ils sont au XXIe siècle.

 


Quand ils vont le quitter, ils se retrouveront dans le petit cimetière qui jouxte le cloître. Jusqu’il y a peu, les moines rejoignaient la terre directement, lovés dans un linceul en position du fœtus comme pour une nouvelle naissance d’une vie qu’ils  auront appelée de leurs vœux ici-bas.

Entre la bière et le fromage

La création de la bière de Maredsous remonte à 1947, juste après la seconde guerre mondiale. Comme le raconte le Père Abbé dans un petit journal très bien fait que l’on peut trouver sur place: « Les pèlerins étaient nombreux à se rendre en train  à Maredsous. Lorsqu’ils arrivaient à l’abbaye, ils avaient soif. Un moine a alors proposé de créer un petit endroit pour les accueillir. C’est comme cela que la Maredsous 6 (pour son degré d’alcool) a vu le jour ».

 


C’est en 1963 que la licence a été négociée avec la brasserie Duvel-Moortgat sous la stricte supervision des moines. Une blonde (6% d’alcool), une brune (8%) et une triple en 1990 (10%) font partie de la gamme qu’a rejointe une Blanche, la Maredsous extra en 2017. Ces bières d’abbaye bénéficient d’une appellation reconnue.

 


La bière de la micro-brasserie locale devrait sortir à la fin de cette année et son installation permet d’évoquer les principales étapes de sa fabrication.

 


Pour accompagner cette bière, les moines ont développé un délicieux fromage dès 1952 en renouant avec des méthodes ancestrales d’affinage. 45 tonnes sont produites chaque année à l’abbaye même par une fromagerie qui emploie 35 personnes. On peut découvrir son processus dans le Petit Musée attenant.

 


Une bière ou un soft, un morceau de pain, du fromage et un peu de beurre, bien assis sur l’une des chaises des grandes terrasses, levez les yeux au ciel et goûtez le moment. Il est suspendu dans le temps.

"7 à 8.000 chopes disparaissent chaque année"

Il n’y a pas eu d’apparitions à Maredsous. En revanche, les disparitions se comptent par milliers, chaque année. Elles concernent les chopes en céramique estampillées du célèbre logo. « On fait avec, reconnaît, un brin philosophe, Bernard Torlet, le  directeur commercial. On a tout essayé mais je ne voudrais pas que les membres de notre personnel, dont plus de la moitié sont des étudiants à l’année, soient dans la répression et prennent des risques inutiles ».

 


Il ne faut pas confondre lever la chope et l’enlever. Là aussi, tout est une question d’esprit. Mais tout le monde ne semble pas l’avoir compris.

 

Par Philippe Vandenbergh

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°160.

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Bouton - en savoir plus

C'est une file disciplinée et patiente s’étire à travers la ville d’eau, attendant l’ouverture du site. On sent beaucoup de bonne humeur, de simplicité et de convivialité. On ressent également de la curiosité pour découvrir les nouvelles scènes et les nombreuses installations prévues pour accueillir de manière confortable et pratique un public nombreux et varié. 

Tout cela se passe dans le calme et avec un souci particulier de la part de l’organisation d’inscrire le Festival dans une dynamique durable et plus respectueuse de l’environnement. Cela passe par une série de mises en place visibles comme les gobelets réutilisables ou encore le tri des déchets omniprésents sur le site. Mais la démarche est bien plus profonde qu’il n’y parait et les Francos ont obtenu le label  « Green & Responsible Event » qui garantit un niveau élevé d’exigence.

Bref, tout est en place pour que le Festival nous livre une programmation riche que nous allons vous faire découvrir à travers un parcours de quatre jours.

Jour 1  Jour 2  Jour 3  Jour 4

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Rori aux Francos : Première fois

Pour ouvrir la soirée, c'est une Rori heureuse de participer pour la première fois aux Francofolies de Spa qui nous accueille. Elle installe assez facilement une ambiance positive et spontanée.

Malgré le fait que c'est l'un de ses premiers gros festivals et que cela l'intimide, elle assure, et se rassure à la fois, avec des morceaux que nous avons déjà dans l'oreille. Sans pour autant lui mettre trop de pression, on ressent une attente et aussi beaucoup d'enthousiasme de la part d'un public déjà bien présent à Spa pour cette première journée des Francos.

Rori aux Francos de Spa
Rori aux Francos de Spa
Rori aux Francos de Spa

Ensuite, Rori partage avec nous des inédits. Les attentes du départ se transforment alors en curiosité. Les applaudissements sont nourris. Rori est maintenant totalement assurée que tout va bien se passer, on sent que la crainte de départ s'est transformée en plaisir d'être là. Un plaisir partagé, une première expérience réussie pour elle et qui, nous lui souhaitons, est une première étape importante pour rencontrer le succès.

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Perry Rose : Au rendez-vous du bonheur attendu

Perry Rose a déjà un parcours accompli et un public qui sait ce qu'il vient chercher. L’échange public se passe naturellement, avec facilité et sans chichi.

L'inspiration du rock des années 70 est omniprésente dans son répertoire. Ces années qui ont écrit les premières lettres de noblesse d'un art qui n'était pas encore reconnu comme tel et qui était même pour certains considéré comme décadent.

Perry Rose au concert des Francofolies de Spa
Perry Rose au concert des Francofolies de Spa
Perry Rose au concert des Francofolies de Spa

Aujourd'hui lorsque l'on évoque les Beatles, les Rolling Stones ou encore les Who, c'est une évidence... Mais quand Perry se met à la musique, c'est dans cette ambiance musicale qu'il forge ses armes. C'est simplement une maîtrise incroyable et une joie sincère de retrouver son public qui rend le moment inoubliable et spontané.

La scène n'est pas la plus grande, Perry Rose s'en fout. Il est simplement heureux d'être là et de faire de la musique. Et quelle musique ! Il y a comme un vent d'Irlande qui inonde l'atmosphère. Ce sont aussi ces origines et cela s'entend. Le public est participatif, on se fait complètement embarquer. Hélas pour nous, nous devons déjà rejoindre le concert suivant qui est à l'opposé du site. Perry Rose, vivement que nous nous revoyons, c'est toujours un plaisir !

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Dan San : 5 gars, 1 fille !

Quatre voies, un élégant synthé, une guitare acoustique, une basse et une électrique remarquablement accompagnés d'un violon et d'une batterie posent un ton à la fois unique et si particulier. Dan San c’est tout ça et bien plus encore…

Le décollage est immédiat et le mouvement est instantané sur une herbe qui avait presque oublié que le public allait à nouveau amortir ses pas sur elle. Si le rendez-vous était attendu par le public, on sent qu'ils sont contents de nous retrouver ici.

Aussi chill que travaillée, la musique de Dan San est à la hauteur des attentes. Aujourd'hui reconnus à l'international, Ils n'ont pas fini de séduire les oreilles belges et ils en sont parfaitement assurés ici. La rencontre est réussie pour ceux qui les découvrent comme pour ceux qu'ils avaient déjà convaincu.

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Émile Bilodeau : Le bonheur reste possible... Dansons !

Avec son accent québécois, on identifie tout de suite d'où nous parle Émile Bilodeau. Son humour est aussi sa carte de visite. 

Émile Bilodeau aux Francofolies de Spa
Émile Bilodeau aux Francofolies de Spa
Émile Bilodeau aux Francofolies de Spa

Une gratte, un bermuda et un T-shirt, Émile est là aussi simplement que ça ! Et pourtant les textes sont construits et inspirés par une critique sérieuse de la société.

Ce contraste entre le fond et la forme est presque une marque de fabrique. Et ici, en Belgique, le paradoxe on le cultive et l'apprécie. Du coup, le public danse sur une rythmique qui est une invitation à bouger, tout en appréciant des paroles qui mettent en évidence ce à quoi nous confronte la société.

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Saskia: Douce mélancolie

La météo est menaçante mais ici personne n'a peur. Le public est présent pour accueillir chaleureusement Saskia. 

Saskia aux Francofolies de Spa
Saskia aux Francofolies de Spa
Saskia aux Francofolies de Spa

Celle-ci débute tout en douceur avec une juste dose de mélancolie pour nous mettre à température. Et cela fonctionne bien, ça entonne, ça chantonne et ça bouge dans le public.

Le rythme s'accélère progressivement et le public répond en dansant. Cela reste doux et entraînant. Et même si la pluie commence à s'en mêler, cela n'altère en rien la qualité du moment partagé.

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Yellowstraps: Groove contagieux !

Dès l'entrée en scène, une puissante vague d'énergie met la foule en mouvement. On s'approche de la scène et c'est parti pour une séance vibratoire intense.

Yellowstraps aux Francofolies de Spa
Yellowstraps aux Francofolies de Spa
Yellowstraps aux Francofolies de Spa

Mais il en faut plus pour Yellowstraps. Une battle de chant se met alors en place rapidement et nous place dans une confrontation vocale au départ timide et soutenue ensuite.

Ça y est, le public est à température et cela se voit. Ça bouge, ça chante et ça applaudit. Le groove est installé et il se répand de manière tentaculaire !

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Roméo Elvis

Les présentations sont inutiles, une foule impatiente est massée devant une scène Rapsat qui est prête pour la fête.

Roméo Elvis nous accueille avec "Chocolat" en demandant si le public connait cet album. La réponse positive fuse collégialement, aucun doute possible ! Et l'unanimité se confirme dès les premières notes.

On peut franchement passer à la vitesse supérieure, l'audience est prête et n'attend que ça.

Roméo nous rappelle ses premiers pas sur une scène des Francos et embraye directement sur la suite.

Mieux vaut prévenir... Les pogos risquent de partir tout seul aujourd'hui et en effet c'est parti ! Comment dire, c'est qu'il nous fout un sacré bordel le bougre ! Le final sent l'aurevoir forcé car ni lui ni nous ne voulions en rester là.

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Mentissa : Puissante grâce

Premières Francofolies pour Mentissa et un accueil incroyable. Avec une entrée sur scène toute en douceur, elle nous ouvre à son répertoire.

Assez rapidement, elle nous emmène sur des morceaux qui nous font apprécier la maîtrise d'une voix splendide et puissante. C'est aussi une spontanéité et une joie de vivre contagieuses qui amènent le public a participer avec enthousiasme.

Mentissa nous a aussi communiqué un peu de son groove. Finalement, pour ses toutes premières Francos, nous avons visiblement été plus intimidés que l'artiste. Et quelle artiste ! Sa générosité et sa spontanéité ont littéralement mis Spa à ses pieds.

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Rive: Le noir vous va si bien

Anciens vainqueurs du Franc'off, Rive a fait depuis un très beau parcours. Leur univers a évolué et leur assurance également.

L'univers est dark et profond, les mélodies sont travaillées et précisément jouées. Le tout est servi par une voie douce qui contraste avec la dureté du propos.

En effet, la délicatesse et la chaleur de l'interprétation vocale contrastent avec les sujets développés. Le public apprécie et le fait bien savoir.

Dans un style tout en retenue, une interprétation tout en nuances, Rive est parvenu à nous captiver avec douceur. Merci et bravo !

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Loic Nottet: Feel Good

De retour à Spa après quelques éditions, Loïc est reconnaissant envers les organisateurs pour les opportunités et les rencontres que tout cela a permis.

Dès l'entrée en scène Loïc est accueilli par une foule euphorique comparable à une mer en mouvement. Les premiers morceaux sont directement repris en coeur et avec entrain.

Il faut reconnaître que nous sommes gâtés car le show est impressionnant. Une présence sur scène incroyable, accompagnée de danseurs nous offrent un spectacle de haute qualité.

Loïc Nottet était très attendu et depuis The Voice, ce n'est plus le garçon timide et discret qui propose une interprétation, c'est un artiste accompli et heureux de son succès qui nous offre le meilleur de lui-même. C'est avec une générosité et une justesse qui décoiffent que nous a été offert un show mémorable qui a dû conquérir tout le monde.

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Doowy: Délicieux comme un sac à bonbons

Directement plongés dans son univers rétro electro-pop. Nous nous sommes rapidement mis en mouvement. 

"L'eau du Bain" a été entonnée assez spontanément car nous l'avions pas mal entendu en radio.  Il n'y a pas a dire, la qualité de l'écriture et de l'interprétation sont toujours au rendez-vous ! Le regard sur la société est piquant mais l'enrobage est sucré.

Doowy, c'est comme le souvenir d'enfance d'une dégustation de bonbon. Un peu rétro, très coloré, à la fois doux et acidulé, mais tellement bon qu'on ne va pas l'oublier de si tôt. Notre enthousiasme est visiblement partagé par tout le public de la scène Spa Reine. 

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Elia Rose: Tout feu tout flamme

L'énergie à revendre qu'elle nous offre nous a donné une sérieuse envie de bouger.

C'est le dernier jour des Francos et nous avions furieusement besoin d'un remontant. Elia Rose nous l'a apporté sur un plateau doré. Dès son arrivée, nous l'avons trouvée étincelante et pétillante. 

L'ambiance électro pop combine les sons acoustiques et électroniques pour servir un univers poétique lucide et inspiré. Elia Rose nous donne une pêche incroyable

Sa voix est toujours aussi éblouissante. C'est un rayon de soleil dans le ciel gris que Spa nous impose aujourd'hui. Et le public a été littéralement conquis par la qualité de la prestation d'Elia Rose.

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Bilan positif pour cette édition 2023 des Francofolies de Spa

Cette édition sera marquée par un retour aux "à côté" du Festival. Cela aura été une belle fête partagée par tous et dans toute la ville d'eau. 

Le Franc'off a tout son sens à la fois pour les artistes émergents, tous les publics présents mais aussi pour toutes les activités commerciales de la ville qui restent accessibles jusqu'à tard dans la soirée.

C'est également la fin de la puce à recharger pour prendre des consommations qui nous avait parfois légèrement agacé par le passé.  

Enfin, cette édition nous a une fois de plus permis de découvrir de nouveaux talents et observer la progression ou la confirmation de découvertes d'éditions précédentes.

Rendez-vous en 2024!

 

 

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C'est une file disciplinée et patiente s’étire à travers la ville d’eau, attendant l’ouverture du site. On sent beaucoup de bonne humeur, de simplicité et de convivialité. On ressent également de la curiosité pour découvrir les nouvelles scènes et les nombreuses installations prévues pour accueillir de manière confortable et pratique un public nombreux et varié. 

Tout cela se passe dans le calme et avec un souci particulier de la part de l’organisation d’inscrire le Festival dans une dynamique durable et plus respectueuse de l’environnement. Cela passe par une série de mises en place visibles comme les gobelets réutilisables ou encore le tri des déchets omniprésents sur le site. Mais la démarche est bien plus profonde qu’il n’y parait et les Francos ont obtenu le label  « Green & Responsible Event » qui garantit un niveau élevé d’exigence.

Bref, tout est en place pour que le Festival nous livre une programmation riche que nous allons vous faire découvrir à travers un parcours de quatre jours.

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Rori aux Francos : Première fois

Pour ouvrir la soirée, c'est une Rori heureuse de participer pour la première fois aux Francofolies de Spa qui nous accueille. Elle installe assez facilement une ambiance positive et spontanée.

Malgré le fait que c'est l'un de ses premiers gros festivals et que cela l'intimide, elle assure, et se rassure à la fois, avec des morceaux que nous avons déjà dans l'oreille. Sans pour autant lui mettre trop de pression, on ressent une attente et aussi beaucoup d'enthousiasme de la part d'un public déjà bien présent à Spa pour cette première journée des Francos.

Rori aux Francos de Spa
Rori aux Francos de Spa
Rori aux Francos de Spa

Ensuite, Rori partage avec nous des inédits. Les attentes du départ se transforment alors en curiosité. Les applaudissements sont nourris. Rori est maintenant totalement assurée que tout va bien se passer, on sent que la crainte de départ s'est transformée en plaisir d'être là. Un plaisir partagé, une première expérience réussie pour elle et qui, nous lui souhaitons, est une première étape importante pour rencontrer le succès.

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Perry Rose : Au rendez-vous du bonheur attendu

Perry Rose a déjà un parcours accompli et un public qui sait ce qu'il vient chercher. L’échange public se passe naturellement, avec facilité et sans chichi.

L'inspiration du rock des années 70 est omniprésente dans son répertoire. Ces années qui ont écrit les premières lettres de noblesse d'un art qui n'était pas encore reconnu comme tel et qui était même pour certains considéré comme décadent.

Perry Rose au concert des Francofolies de Spa
Perry Rose au concert des Francofolies de Spa
Perry Rose au concert des Francofolies de Spa

Aujourd'hui lorsque l'on évoque les Beatles, les Rolling Stones ou encore les Who, c'est une évidence... Mais quand Perry se met à la musique, c'est dans cette ambiance musicale qu'il forge ses armes. C'est simplement une maîtrise incroyable et une joie sincère de retrouver son public qui rend le moment inoubliable et spontané.

La scène n'est pas la plus grande, Perry Rose s'en fout. Il est simplement heureux d'être là et de faire de la musique. Et quelle musique ! Il y a comme un vent d'Irlande qui inonde l'atmosphère. Ce sont aussi ces origines et cela s'entend. Le public est participatif, on se fait complètement embarquer. Hélas pour nous, nous devons déjà rejoindre le concert suivant qui est à l'opposé du site. Perry Rose, vivement que nous nous revoyons, c'est toujours un plaisir !

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Dan San : 5 gars, 1 fille !

Quatre voies, un élégant synthé, une guitare acoustique, une basse et une électrique remarquablement accompagnés d'un violon et d'une batterie posent un ton à la fois unique et si particulier. Dan San c’est tout ça et bien plus encore…

Le décollage est immédiat et le mouvement est instantané sur une herbe qui avait presque oublié que le public allait à nouveau amortir ses pas sur elle. Si le rendez-vous était attendu par le public, on sent qu'ils sont contents de nous retrouver ici.

Aussi chill que travaillée, la musique de Dan San est à la hauteur des attentes. Aujourd'hui reconnus à l'international, Ils n'ont pas fini de séduire les oreilles belges et ils en sont parfaitement assurés ici. La rencontre est réussie pour ceux qui les découvrent comme pour ceux qu'ils avaient déjà convaincu.

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Émile Bilodeau : Le bonheur reste possible... Dansons !

Avec son accent québécois, on identifie tout de suite d'où nous parle Émile Bilodeau. Son humour est aussi sa carte de visite. 

Émile Bilodeau aux Francofolies de Spa
Émile Bilodeau aux Francofolies de Spa
Émile Bilodeau aux Francofolies de Spa

Une gratte, un bermuda et un T-shirt, Émile est là aussi simplement que ça ! Et pourtant les textes sont construits et inspirés par une critique sérieuse de la société.

Ce contraste entre le fond et la forme est presque une marque de fabrique. Et ici, en Belgique, le paradoxe on le cultive et l'apprécie. Du coup, le public danse sur une rythmique qui est une invitation à bouger, tout en appréciant des paroles qui mettent en évidence ce à quoi nous confronte la société.

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Saskia: Douce mélancolie

La météo est menaçante mais ici personne n'a peur. Le public est présent pour accueillir chaleureusement Saskia. 

Saskia aux Francofolies de Spa
Saskia aux Francofolies de Spa
Saskia aux Francofolies de Spa

Celle-ci débute tout en douceur avec une juste dose de mélancolie pour nous mettre à température. Et cela fonctionne bien, ça entonne, ça chantonne et ça bouge dans le public.

Le rythme s'accélère progressivement et le public répond en dansant. Cela reste doux et entraînant. Et même si la pluie commence à s'en mêler, cela n'altère en rien la qualité du moment partagé.

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Yellowstraps: Groove contagieux !

Dès l'entrée en scène, une puissante vague d'énergie met la foule en mouvement. On s'approche de la scène et c'est parti pour une séance vibratoire intense.

Yellowstraps aux Francofolies de Spa
Yellowstraps aux Francofolies de Spa
Yellowstraps aux Francofolies de Spa

Mais il en faut plus pour Yellowstraps. Une battle de chant se met alors en place rapidement et nous place dans une confrontation vocale au départ timide et soutenue ensuite.

Ça y est, le public est à température et cela se voit. Ça bouge, ça chante et ça applaudit. Le groove est installé et il se répand de manière tentaculaire !

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Roméo Elvis

Les présentations sont inutiles, une foule impatiente est massée devant une scène Rapsat qui est prête pour la fête.

Roméo Elvis nous accueille avec "Chocolat" en demandant si le public connait cet album. La réponse positive fuse collégialement, aucun doute possible ! Et l'unanimité se confirme dès les premières notes.

On peut franchement passer à la vitesse supérieure, l'audience est prête et n'attend que ça.

Roméo nous rappelle ses premiers pas sur une scène des Francos et embraye directement sur la suite.

Mieux vaut prévenir... Les pogos risquent de partir tout seul aujourd'hui et en effet c'est parti ! Comment dire, c'est qu'il nous fout un sacré bordel le bougre ! Le final sent l'aurevoir forcé car ni lui ni nous ne voulions en rester là.

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Mentissa : Puissante grâce

Premières Francofolies pour Mentissa et un accueil incroyable. Avec une entrée sur scène toute en douceur, elle nous ouvre à son répertoire.

Assez rapidement, elle nous emmène sur des morceaux qui nous font apprécier la maîtrise d'une voix splendide et puissante. C'est aussi une spontanéité et une joie de vivre contagieuses qui amènent le public a participer avec enthousiasme.

Mentissa nous a aussi communiqué un peu de son groove. Finalement, pour ses toutes premières Francos, nous avons visiblement été plus intimidés que l'artiste. Et quelle artiste ! Sa générosité et sa spontanéité ont littéralement mis Spa à ses pieds.

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Rive: Le noir vous va si bien

Anciens vainqueurs du Franc'off, Rive a fait depuis un très beau parcours. Leur univers a évolué et leur assurance également.

L'univers est dark et profond, les mélodies sont travaillées et précisément jouées. Le tout est servi par une voie douce qui contraste avec la dureté du propos.

En effet, la délicatesse et la chaleur de l'interprétation vocale contrastent avec les sujets développés. Le public apprécie et le fait bien savoir.

Dans un style tout en retenue, une interprétation tout en nuances, Rive est parvenu à nous captiver avec douceur. Merci et bravo !

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Loic Nottet: Feel Good

De retour à Spa après quelques éditions, Loïc est reconnaissant envers les organisateurs pour les opportunités et les rencontres que tout cela a permis.

Dès l'entrée en scène Loïc est accueilli par une foule euphorique comparable à une mer en mouvement. Les premiers morceaux sont directement repris en coeur et avec entrain.

Il faut reconnaître que nous sommes gâtés car le show est impressionnant. Une présence sur scène incroyable, accompagnée de danseurs nous offrent un spectacle de haute qualité.

Loïc Nottet était très attendu et depuis The Voice, ce n'est plus le garçon timide et discret qui propose une interprétation, c'est un artiste accompli et heureux de son succès qui nous offre le meilleur de lui-même. C'est avec une générosité et une justesse qui décoiffent que nous a été offert un show mémorable qui a dû conquérir tout le monde.

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Doowy: Délicieux comme un sac à bonbons

Directement plongés dans son univers rétro electro-pop. Nous nous sommes rapidement mis en mouvement. 

"L'eau du Bain" a été entonnée assez spontanément car nous l'avions pas mal entendu en radio.  Il n'y a pas a dire, la qualité de l'écriture et de l'interprétation sont toujours au rendez-vous ! Le regard sur la société est piquant mais l'enrobage est sucré.

Doowy, c'est comme le souvenir d'enfance d'une dégustation de bonbon. Un peu rétro, très coloré, à la fois doux et acidulé, mais tellement bon qu'on ne va pas l'oublier de si tôt. Notre enthousiasme est visiblement partagé par tout le public de la scène Spa Reine. 

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Elia Rose: Tout feu tout flamme

L'énergie à revendre qu'elle nous offre nous a donné une sérieuse envie de bouger.

C'est le dernier jour des Francos et nous avions furieusement besoin d'un remontant. Elia Rose nous l'a apporté sur un plateau doré. Dès son arrivée, nous l'avons trouvée étincelante et pétillante. 

L'ambiance électro pop combine les sons acoustiques et électroniques pour servir un univers poétique lucide et inspiré. Elia Rose nous donne une pêche incroyable

Sa voix est toujours aussi éblouissante. C'est un rayon de soleil dans le ciel gris que Spa nous impose aujourd'hui. Et le public a été littéralement conquis par la qualité de la prestation d'Elia Rose.

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Bilan positif pour cette édition 2023 des Francofolies de Spa

Cette édition sera marquée par un retour aux "à côté" du Festival. Cela aura été une belle fête partagée par tous et dans toute la ville d'eau. 

Le Franc'off a tout son sens à la fois pour les artistes émergents, tous les publics présents mais aussi pour toutes les activités commerciales de la ville qui restent accessibles jusqu'à tard dans la soirée.

C'est également la fin de la puce à recharger pour prendre des consommations qui nous avait parfois légèrement agacé par le passé.  

Enfin, cette édition nous a une fois de plus permis de découvrir de nouveaux talents et observer la progression ou la confirmation de découvertes d'éditions précédentes.

Rendez-vous en 2024!

 

 

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Les candidatures devront aborder le thème de la crise climatique à travers des activités culturelles en combinant la culture et l'action climatique.

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Objectif

Le Fonds de Clusters EUNIC vise à cofinancer des projets de clusters qui contribuent aux principes des relations culturelles internationales et à la mise en œuvre collaborative du Cadre Stratégique EUNIC pour 2020-2024. Depuis sa création en 2012, le Fonds de Clusters est l'instrument principal d'EUNIC pour soutenir financièrement les activités culturelles des collègues travaillant dans les clusters.

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Candidatures

En accord avec l'Agenda 2030 pour le Développement Durable des Nations Unies, l'Assemblée Générale d'EUNIC a identifié l'action climatique comme l'une de ses priorités en juin 2022. Cela a conduit à la création du Laboratoire Créatif "Climate Culture(s)" d'EUNIC, un projet partagé sur ce thème mis en œuvre de mars à juin 2023 dans le cadre de la présidence du Goethe-Institut d'EUNIC en 2022-2023. Le Fonds de Clusters 2023 accueille donc favorablement les propositions de projets axées sur la crise climatique à travers des activités culturelles et combinant culture et action climatique. Toutefois, ce focus est optionnel, les propositions avec un autre sujet sont également les bienvenues.

 

Tous les clusters EUNIC sont invités à présenter un projet de relations culturelles jusqu'au lundi 6 novembre 2023. Les clusters peuvent solliciter jusqu'à 20 000 euros, correspondant à un maximum de 60% du budget total du projet. Les propositions soumises doivent impliquer au minimum trois Membres EUNIC complets, en collaboration étroite avec des partenaires culturels locaux clés et, le cas échéant, avec la Délégation de l'UE ou la Représentation de la Commission européenne. Les partenaires peuvent être des organisations de la société civile ainsi que des organismes publics.

 

Le projet doit être aligné sur la Stratégie du Cluster local et les principes des relations culturelles en général. Les partenariats équitables doivent être au cœur de la conception et de la mise en œuvre de tous les projets soumis, avec une participation active et une gouvernance de tous les partenaires pour assurer une propriété partagée. De plus, les propositions doivent contribuer activement à la durabilité sous différentes formes en abordant les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies. En particulier, la durabilité environnementale doit être prise en compte dans la conception et la mise en œuvre des projets.

 

Un jury d'experts sélectionnera les projets en novembre. Les projets sélectionnés seront mis en œuvre tout au long de 2024.

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Calendrier

  • 1er novembre 2023 : Dernier jour pour demander un retour facultatif auprès du bureau EUNIC
  • 6 novembre 2023 (à 23h59 CET) : Date limite de soumission des propositions
  • Fin novembre 2023 : Décision finale d'attribution par le Conseil d'Administration d'EUNIC sur la base des recommandations du jury
  • Début décembre 2023 : Publication des résultats de sélection
  • Janvier - Décembre 2024 : Période de mise en œuvre des projets
  • 15 décembre 2024 : Date limite pour soumettre le rapport final du projet et la facture de paiement finale.
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Comment postuler ?

Les documents suivants doivent être soumis :

  • Formulaire de candidature complété en anglais
  • Budget estimé (en EUR) complété en anglais
  • Stratégie du Cluster (uniquement si elle n'a pas été déjà soumise au bureau EUNIC ; des modèles et des exemples sont disponibles ici).

>>Tous les documents nécessaires sont disponibles dans le dossier de candidature en ligne du Fonds de Clusters.

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Contact

Si vous avez des questions concernant l'appel ou le processus de candidature, n'hésitez pas à contacter l'équipe de gestion de cluster au bureau EUNIC, Michelle Sun et Sybilla Britani à clusters@eunicglobal.eu.

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Les candidatures devront aborder le thème de la crise climatique à travers des activités culturelles en combinant la culture et l'action climatique.

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Objectif

Le Fonds de Clusters EUNIC vise à cofinancer des projets de clusters qui contribuent aux principes des relations culturelles internationales et à la mise en œuvre collaborative du Cadre Stratégique EUNIC pour 2020-2024. Depuis sa création en 2012, le Fonds de Clusters est l'instrument principal d'EUNIC pour soutenir financièrement les activités culturelles des collègues travaillant dans les clusters.

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Candidatures

En accord avec l'Agenda 2030 pour le Développement Durable des Nations Unies, l'Assemblée Générale d'EUNIC a identifié l'action climatique comme l'une de ses priorités en juin 2022. Cela a conduit à la création du Laboratoire Créatif "Climate Culture(s)" d'EUNIC, un projet partagé sur ce thème mis en œuvre de mars à juin 2023 dans le cadre de la présidence du Goethe-Institut d'EUNIC en 2022-2023. Le Fonds de Clusters 2023 accueille donc favorablement les propositions de projets axées sur la crise climatique à travers des activités culturelles et combinant culture et action climatique. Toutefois, ce focus est optionnel, les propositions avec un autre sujet sont également les bienvenues.

 

Tous les clusters EUNIC sont invités à présenter un projet de relations culturelles jusqu'au lundi 6 novembre 2023. Les clusters peuvent solliciter jusqu'à 20 000 euros, correspondant à un maximum de 60% du budget total du projet. Les propositions soumises doivent impliquer au minimum trois Membres EUNIC complets, en collaboration étroite avec des partenaires culturels locaux clés et, le cas échéant, avec la Délégation de l'UE ou la Représentation de la Commission européenne. Les partenaires peuvent être des organisations de la société civile ainsi que des organismes publics.

 

Le projet doit être aligné sur la Stratégie du Cluster local et les principes des relations culturelles en général. Les partenariats équitables doivent être au cœur de la conception et de la mise en œuvre de tous les projets soumis, avec une participation active et une gouvernance de tous les partenaires pour assurer une propriété partagée. De plus, les propositions doivent contribuer activement à la durabilité sous différentes formes en abordant les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies. En particulier, la durabilité environnementale doit être prise en compte dans la conception et la mise en œuvre des projets.

 

Un jury d'experts sélectionnera les projets en novembre. Les projets sélectionnés seront mis en œuvre tout au long de 2024.

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Calendrier

  • 1er novembre 2023 : Dernier jour pour demander un retour facultatif auprès du bureau EUNIC
  • 6 novembre 2023 (à 23h59 CET) : Date limite de soumission des propositions
  • Fin novembre 2023 : Décision finale d'attribution par le Conseil d'Administration d'EUNIC sur la base des recommandations du jury
  • Début décembre 2023 : Publication des résultats de sélection
  • Janvier - Décembre 2024 : Période de mise en œuvre des projets
  • 15 décembre 2024 : Date limite pour soumettre le rapport final du projet et la facture de paiement finale.
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Comment postuler ?

Les documents suivants doivent être soumis :

  • Formulaire de candidature complété en anglais
  • Budget estimé (en EUR) complété en anglais
  • Stratégie du Cluster (uniquement si elle n'a pas été déjà soumise au bureau EUNIC ; des modèles et des exemples sont disponibles ici).

>>Tous les documents nécessaires sont disponibles dans le dossier de candidature en ligne du Fonds de Clusters.

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Contact

Si vous avez des questions concernant l'appel ou le processus de candidature, n'hésitez pas à contacter l'équipe de gestion de cluster au bureau EUNIC, Michelle Sun et Sybilla Britani à clusters@eunicglobal.eu.

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© AWAP

Le certificat officiel d’inscription de l’UNESCO leur a été remis par la Ministre wallonne du Patrimoine et du Tourisme ainsi que le Président de la Commission belge francophone et germanophone pour l'UNESCO.

 

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"Les grandes villes d'eau d'Europe", fleurons du thermalisme européen

Le 24 juillet 2021, le Comité du Patrimoine mondial a inscrit sur la liste du patrimoine mondial les «Grandes Villes d’Eaux d’Europe», un ensemble composé de onze villes situées dans sept pays dont la ville wallonne de Spa.

 

Cette décision est le fruit d’une collaboration entamée en 2006 entre les associations spadoises, les autorités communales et l’Agence wallonne du Patrimoine.  Ces villes ont été façonnées dans leur organisation, aménagement et architecture par les fonctions liées au thermalisme : soins, accueil des curistes, activités physiques, sociales et culturelles.  Elles sont aussi des lieux de recherche, de création et d’échanges où se côtoient têtes couronnées, diplomates, artistes, bourgeois...  La renommée internationale de Spa lui a valu de devenir un nom commun en anglais.  Sa présence au sein de la série était une évidence.

 

Pour obtenir cette reconnaissance exceptionnelle, la Ville a pu compter sur l’administration régionale du patrimoine. En 2008, Spa était inscrite par la Wallonie sur la liste indicative belge du patrimoine mondial.  Depuis 2013 jusqu’à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial, l’administration wallonne a participé au groupe de pilotage international composé des représentants des pays concernés et chargé d’encadrer et d’avaliser les travaux réalisés par un comité international d’experts et le groupe des gestionnaires des villes qui ont élaboré le dossier de candidature.  Parallèlement, des échanges réguliers entre l’administration wallonne et les services de la Ville permettaient de fournir les informations pertinentes pour le dossier de candidatures.

 

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Collaboration entre la Ville de Spa, l'AWaP et WBI

Cette collaboration ne s’est pas arrêtée avec l’inscription sur la liste du patrimoine mondial puisque l’AWaP participe aux réunions annuelles des représentants des Etats concernés et fait partie du Comité de gestion chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre du plan de gestion local spadois.  L’accompagnement et le suivi des dossiers et chantiers de restauration des biens patrimoniaux spadois sont d’autres opportunités de travail commun tout comme la mise en place de mesure de protection des biens emblématiques (sources, villas, casino, etc).

 

La collaboration entre la Ville de Spa et l’AWaP avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International (WBI), ont permis de créer cette belle histoire et de faire reconnaitre notre perle des Ardennes parmi « les grandes villes d’eaux d’Europe » ce qui lui confère un rayonnement de prestige international supplémentaire.

 

Les dix autres grandes villes européennes sont : Bad Ems ; Baden-Baden ; Bad Kissingen (Allemagne) ; Baden bei Wien (Autriche) ; Vichy (France) ; Montecatini Terme (Italie) ; Ville de Bath (Royaume-Uni) ; Františkovy Lázně ; Karlovy Vary ; et Mariânské Lâznë (République tchèque).

 

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Le certificat officiel d’inscription de l’UNESCO leur a été remis par la Ministre wallonne du Patrimoine et du Tourisme ainsi que le Président de la Commission belge francophone et germanophone pour l'UNESCO.

 

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"Les grandes villes d'eau d'Europe", fleurons du thermalisme européen

Le 24 juillet 2021, le Comité du Patrimoine mondial a inscrit sur la liste du patrimoine mondial les «Grandes Villes d’Eaux d’Europe», un ensemble composé de onze villes situées dans sept pays dont la ville wallonne de Spa.

 

Cette décision est le fruit d’une collaboration entamée en 2006 entre les associations spadoises, les autorités communales et l’Agence wallonne du Patrimoine.  Ces villes ont été façonnées dans leur organisation, aménagement et architecture par les fonctions liées au thermalisme : soins, accueil des curistes, activités physiques, sociales et culturelles.  Elles sont aussi des lieux de recherche, de création et d’échanges où se côtoient têtes couronnées, diplomates, artistes, bourgeois...  La renommée internationale de Spa lui a valu de devenir un nom commun en anglais.  Sa présence au sein de la série était une évidence.

 

Pour obtenir cette reconnaissance exceptionnelle, la Ville a pu compter sur l’administration régionale du patrimoine. En 2008, Spa était inscrite par la Wallonie sur la liste indicative belge du patrimoine mondial.  Depuis 2013 jusqu’à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial, l’administration wallonne a participé au groupe de pilotage international composé des représentants des pays concernés et chargé d’encadrer et d’avaliser les travaux réalisés par un comité international d’experts et le groupe des gestionnaires des villes qui ont élaboré le dossier de candidature.  Parallèlement, des échanges réguliers entre l’administration wallonne et les services de la Ville permettaient de fournir les informations pertinentes pour le dossier de candidatures.

 

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Collaboration entre la Ville de Spa, l'AWaP et WBI

Cette collaboration ne s’est pas arrêtée avec l’inscription sur la liste du patrimoine mondial puisque l’AWaP participe aux réunions annuelles des représentants des Etats concernés et fait partie du Comité de gestion chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre du plan de gestion local spadois.  L’accompagnement et le suivi des dossiers et chantiers de restauration des biens patrimoniaux spadois sont d’autres opportunités de travail commun tout comme la mise en place de mesure de protection des biens emblématiques (sources, villas, casino, etc).

 

La collaboration entre la Ville de Spa et l’AWaP avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International (WBI), ont permis de créer cette belle histoire et de faire reconnaitre notre perle des Ardennes parmi « les grandes villes d’eaux d’Europe » ce qui lui confère un rayonnement de prestige international supplémentaire.

 

Les dix autres grandes villes européennes sont : Bad Ems ; Baden-Baden ; Bad Kissingen (Allemagne) ; Baden bei Wien (Autriche) ; Vichy (France) ; Montecatini Terme (Italie) ; Ville de Bath (Royaume-Uni) ; Františkovy Lázně ; Karlovy Vary ; et Mariânské Lâznë (République tchèque).

 

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© Les Nocturnales

L’objectif est de soutenir des acteurs publics ou privés wallons qui réalisent des événements de portée internationale, tout en y associant des opérateurs culturels, touristiques et de l’horeca.

Ce deuxième appel à projets (2023-204) des écosystèmes touristiques wallons fait suite à celui mis en place en 2022, et qui a soutenu plusieurs opérateurs touristiques et culturels de la Wallonie à développer la portée internationale de leur évènement.

 

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Objectif

La volonté du Gouvernement wallon est d’offrir à des visiteurs non wallons, l’opportunité d’assister à un événement de portée internationale et en même temps de visiter un ensemble de curiosités (patrimoniales, naturelles, culturelles…) qui seraient susceptibles de les faire séjourner deux nuits, voire plus, en Wallonie.

 

Pour Elio Di Rupo, « Le renforcement de la notoriété de la destination Wallonie en Belgique et à l’étranger à travers des événements de portée internationale joue un rôle essentiel dans la relance économique et touristique wallonne. A travers cet appel à projet, notre volonté est d'intensifier la visibilité internationale de notre région, son rayonnement, au bénéfice de ses entreprises et de la population wallonne ! »

 

Cet appel à projets a pour ambition de créer des synergies et collaborations entre agents économiques et institutionnels, en proposant de nouvelles « formules touristiques intégrées » fondées sur des écosystèmes évènements-patrimoine. Le présent appel à projets vise également à améliorer l’image globale de la Wallonie en mettant en avant les atouts attractifs de la région et en renforçant le rayonnement de la Wallonie à l’étranger.

 

 

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Admissibilité

Quelles sont les modalités requises ? 

 

Le porteur de projet devra :

  1. Etre l’auteur d’un événement de portée internationale (exposition, manifestation culturelle…) ;

  2. Proposer la visite de sites remarquables (patrimoine bâti, nature, lieu mémoriel, etc) dans un rayon raisonnable (maximum 50 Km) autour du lieu de l’événement, construit dans une logique de circuit touristique ;

  3. Présenter à titre d’information des hôtels et autres types d’hébergements ainsi que des restaurants qu’il conseillera comme étant de qualité ;

  4. Proposer un plan de communication axé sur l’international.

 

Les candidats sont invités à introduire leur dossier et à fournir l’ensemble des documents du 17 juillet au 24 septembre 2023 au plus tard. L’appel à projets sera lancé au départ de Wallonie-Bruxelles International (WBI).

 

L'analyse des candidatures sera effectuée par un Comité de sélection qui évaluera les retombées possibles pour le rayonnement de la Wallonie à l’international, l’adéquation avec les objectifs prioritaires de cet appel à projet, la valorisation positive de la Région, ses talents, ses atouts et le patrimoine wallon, la visibilité, la création d’un écosystème touristique.

 

Le soutien de la Wallonie est fixé à un maximum de 400.000 EUR TVA comprise.

 

Pour être recevable, le porteur de projet devra remettre les documents en annexe complétés, selon les conditions énoncées dans l’appel. Tout dossier incomplet, non-signés ou sans les annexes ne pourra être déclaré recevable.

 

Le détail des informations se trouve dans le document officiel de l’appel. Celui-ci et ses annexes se trouvent ci-dessous.

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L’objectif est de soutenir des acteurs publics ou privés wallons qui réalisent des événements de portée internationale, tout en y associant des opérateurs culturels, touristiques et de l’horeca.

Ce deuxième appel à projets (2023-204) des écosystèmes touristiques wallons fait suite à celui mis en place en 2022, et qui a soutenu plusieurs opérateurs touristiques et culturels de la Wallonie à développer la portée internationale de leur évènement.

 

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Objectif

La volonté du Gouvernement wallon est d’offrir à des visiteurs non wallons, l’opportunité d’assister à un événement de portée internationale et en même temps de visiter un ensemble de curiosités (patrimoniales, naturelles, culturelles…) qui seraient susceptibles de les faire séjourner deux nuits, voire plus, en Wallonie.

 

Pour Elio Di Rupo, « Le renforcement de la notoriété de la destination Wallonie en Belgique et à l’étranger à travers des événements de portée internationale joue un rôle essentiel dans la relance économique et touristique wallonne. A travers cet appel à projet, notre volonté est d'intensifier la visibilité internationale de notre région, son rayonnement, au bénéfice de ses entreprises et de la population wallonne ! »

 

Cet appel à projets a pour ambition de créer des synergies et collaborations entre agents économiques et institutionnels, en proposant de nouvelles « formules touristiques intégrées » fondées sur des écosystèmes évènements-patrimoine. Le présent appel à projets vise également à améliorer l’image globale de la Wallonie en mettant en avant les atouts attractifs de la région et en renforçant le rayonnement de la Wallonie à l’étranger.

 

 

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Admissibilité

Quelles sont les modalités requises ? 

 

Le porteur de projet devra :

  1. Etre l’auteur d’un événement de portée internationale (exposition, manifestation culturelle…) ;

  2. Proposer la visite de sites remarquables (patrimoine bâti, nature, lieu mémoriel, etc) dans un rayon raisonnable (maximum 50 Km) autour du lieu de l’événement, construit dans une logique de circuit touristique ;

  3. Présenter à titre d’information des hôtels et autres types d’hébergements ainsi que des restaurants qu’il conseillera comme étant de qualité ;

  4. Proposer un plan de communication axé sur l’international.

 

Les candidats sont invités à introduire leur dossier et à fournir l’ensemble des documents du 17 juillet au 24 septembre 2023 au plus tard. L’appel à projets sera lancé au départ de Wallonie-Bruxelles International (WBI).

 

L'analyse des candidatures sera effectuée par un Comité de sélection qui évaluera les retombées possibles pour le rayonnement de la Wallonie à l’international, l’adéquation avec les objectifs prioritaires de cet appel à projet, la valorisation positive de la Région, ses talents, ses atouts et le patrimoine wallon, la visibilité, la création d’un écosystème touristique.

 

Le soutien de la Wallonie est fixé à un maximum de 400.000 EUR TVA comprise.

 

Pour être recevable, le porteur de projet devra remettre les documents en annexe complétés, selon les conditions énoncées dans l’appel. Tout dossier incomplet, non-signés ou sans les annexes ne pourra être déclaré recevable.

 

Le détail des informations se trouve dans le document officiel de l’appel. Celui-ci et ses annexes se trouvent ci-dessous.

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