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21/04/2023
Sur la tablette à l’avant plan, on observe la signature en codes-barres colorés des deux colonnes de leds « blanches » disposées de part et d’autre de la chercheuse Véronique Georlette (UMons) © Christian Du Brulle

Le message qui vient d’arriver a été transmis par la lumière, celle diffusée par l’éclairage public. Et ce n’est pas l’antenne du téléphone qui l’a capté, mais bien son appareil photo.

 

Contrairement aux apparences, ce scénario n’a rien d’une fiction. « Je viens de terminer ma thèse de doctorat sur cette thématique de transmission d’informations par la lumière », explique la Dre Véronique Georlette. Cette ingénieure de Polytech Mons (service d’Electromagnétisme et Télécommunications) est en passe de boucler ses travaux menés dans le cadre du projet Feder Wal-e-Cities (développement de villes intelligentes au sein d’un territoire wallon interconnecté), en collaboration avec le Centre de Recherche Multitel.

 

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La lumière trahie par son code-barres

Son travail porte sur l’OWC (Optical Wireless Communication), la famille des techniques de communication utilisant les spectres de la lumière visible et de l’infrarouge pour transmettre des données.

 

« Quand on utilise des leds pour produire une lumière blanche, ce n’est pas exactement une lumière blanche qui est diffusée, mais une combinaison rapide et spécifique de ses trois couleurs de base : le rouge, le bleu et le vert », détaille la chercheuse.

 

« Cette répétition est tellement rapide que nos yeux ne perçoivent que le résultat: la lumière blanche. Mais si on regarde cette lumière via un capteur optique, comme ceux qui équipent nos téléphones portables, cette lumière blanche se manifeste bien comme une combinaison de raies lumineuses formées par les trois couleurs de base des leds. Chaque nuance de couleur blanche finale étant composée d’une séquence unique des trois lumières de base. Une certaine lumière signe donc en réalité une sorte de code-barres lumineux et coloré unique, auquel peut être attaché une information. »

 

Pourquoi s’embarrasser d’envoyer des infos par la lumière plutôt que par les signaux « radios » habituels? Invitée par le service Recherche et Innovation de WBI à venir présenter le fruit de ses travaux à l’Hannover Messe, la grand-messe techno-industrielle allemande, la Dre Georlette explique:  « Avec l’augmentation du nombre et de la diversité des appareils connectés, on risque de voir une partie du spectre des radiofréquences (RF) devenir saturé. Passer par des  communications via la lumière présente, dans ce contexte, une alternative intéressante. »

 

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Une technologie désormais abordable

Transmettre de l’information par la lumière n’est en soi pas une nouveauté. « Mais le développement des leds et leur grande disponibilité à des coûts abordables font que cette technologie a fortement évolué ces dernières années, ce qui la rend intéressante », précise l’ingénieure polytechnicienne en électricité, avec spécialisation en télécoms et multimédia.

 

On parle de technologie Li-Fi (Light Fidelity), qui passe par la lumière, plutôt que Wi-fi, qui passe par les ondes radios. Cette technologie sans fil présente aussi un autre intérêt, celui de la vitesse de transmission de l’information. « Dans le domaine infrarouge, on peut atteindre le gigabit par seconde. En lumière blanche, on arrive à des vitesses de transmission de l’ordre de 50 à 60 mégabits par seconde. Ce qui est suffisant pour se connecter confortablement à l’Internet pourvu que nous dotions nos ordinateurs et nos smartphones de photodiodes, plus efficaces pour décoder les communications lumineuses de ce type. »

 

 

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De multiples applications industrielles à explorer

Véronique Georlette identifie plusieurs marchés potentiels pour cette technologie, dont celui de l’industrie. « Dans les hangars industriels où le Wi-fi ne fonctionne pas, une antenne lumineuse s’avère intéressante pour pouvoir disposer d’un signal à haut débit, localisé et sans fil », dit-elle.

 

« Dans le cadre de ma thèse, je me suis intéressée à plusieurs cas de figure industriels, comme les véhicules automatiques utilisés dans l’industrie agro-alimentaire, ou encore les chaînes de montage mobile où on utilise toujours des communications par câbles. Passer au 'sans-fil' peut améliorer la production. »

 

« Il existe de nombreux autres exemples où ce type de communication lumineuse peut s’avérer séduisant: dans les tunnels par exemple, pour communiquer avec les véhicules, dans les mines, dans les zones industrielles sensibles aux rayonnements électromagnétiques, comme des sites à risque d’explosion, etc. »

 

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Démonstrateur géant en perspective

La suite ? « On parle de l’élaboration d’un démonstrateur extérieur de grande taille, sur le site de Multitel. Il devrait permettre de mener des tests, de présenter ces technologies lumineuses au public, mais aussi d’étudier l’impact que peuvent avoir les intempéries sur leur fonctionnement. Comment va se comporter ce système de communication quand il pleut ou en cas de brouillard ? Autant de questions qui restent intéressantes à explorer, notamment dans le cadre du développement des 'smart cities' », conclut la chercheuse.

 

Cet article a été rédigé par Christian Du Brulle pour la plateforme Daily Science, avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International.

 

 

 

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Le message qui vient d’arriver a été transmis par la lumière, celle diffusée par l’éclairage public. Et ce n’est pas l’antenne du téléphone qui l’a capté, mais bien son appareil photo.

 

Contrairement aux apparences, ce scénario n’a rien d’une fiction. « Je viens de terminer ma thèse de doctorat sur cette thématique de transmission d’informations par la lumière », explique la Dre Véronique Georlette. Cette ingénieure de Polytech Mons (service d’Electromagnétisme et Télécommunications) est en passe de boucler ses travaux menés dans le cadre du projet Feder Wal-e-Cities (développement de villes intelligentes au sein d’un territoire wallon interconnecté), en collaboration avec le Centre de Recherche Multitel.

 

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La lumière trahie par son code-barres

Son travail porte sur l’OWC (Optical Wireless Communication), la famille des techniques de communication utilisant les spectres de la lumière visible et de l’infrarouge pour transmettre des données.

 

« Quand on utilise des leds pour produire une lumière blanche, ce n’est pas exactement une lumière blanche qui est diffusée, mais une combinaison rapide et spécifique de ses trois couleurs de base : le rouge, le bleu et le vert », détaille la chercheuse.

 

« Cette répétition est tellement rapide que nos yeux ne perçoivent que le résultat: la lumière blanche. Mais si on regarde cette lumière via un capteur optique, comme ceux qui équipent nos téléphones portables, cette lumière blanche se manifeste bien comme une combinaison de raies lumineuses formées par les trois couleurs de base des leds. Chaque nuance de couleur blanche finale étant composée d’une séquence unique des trois lumières de base. Une certaine lumière signe donc en réalité une sorte de code-barres lumineux et coloré unique, auquel peut être attaché une information. »

 

Pourquoi s’embarrasser d’envoyer des infos par la lumière plutôt que par les signaux « radios » habituels? Invitée par le service Recherche et Innovation de WBI à venir présenter le fruit de ses travaux à l’Hannover Messe, la grand-messe techno-industrielle allemande, la Dre Georlette explique:  « Avec l’augmentation du nombre et de la diversité des appareils connectés, on risque de voir une partie du spectre des radiofréquences (RF) devenir saturé. Passer par des  communications via la lumière présente, dans ce contexte, une alternative intéressante. »

 

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Une technologie désormais abordable

Transmettre de l’information par la lumière n’est en soi pas une nouveauté. « Mais le développement des leds et leur grande disponibilité à des coûts abordables font que cette technologie a fortement évolué ces dernières années, ce qui la rend intéressante », précise l’ingénieure polytechnicienne en électricité, avec spécialisation en télécoms et multimédia.

 

On parle de technologie Li-Fi (Light Fidelity), qui passe par la lumière, plutôt que Wi-fi, qui passe par les ondes radios. Cette technologie sans fil présente aussi un autre intérêt, celui de la vitesse de transmission de l’information. « Dans le domaine infrarouge, on peut atteindre le gigabit par seconde. En lumière blanche, on arrive à des vitesses de transmission de l’ordre de 50 à 60 mégabits par seconde. Ce qui est suffisant pour se connecter confortablement à l’Internet pourvu que nous dotions nos ordinateurs et nos smartphones de photodiodes, plus efficaces pour décoder les communications lumineuses de ce type. »

 

 

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De multiples applications industrielles à explorer

Véronique Georlette identifie plusieurs marchés potentiels pour cette technologie, dont celui de l’industrie. « Dans les hangars industriels où le Wi-fi ne fonctionne pas, une antenne lumineuse s’avère intéressante pour pouvoir disposer d’un signal à haut débit, localisé et sans fil », dit-elle.

 

« Dans le cadre de ma thèse, je me suis intéressée à plusieurs cas de figure industriels, comme les véhicules automatiques utilisés dans l’industrie agro-alimentaire, ou encore les chaînes de montage mobile où on utilise toujours des communications par câbles. Passer au 'sans-fil' peut améliorer la production. »

 

« Il existe de nombreux autres exemples où ce type de communication lumineuse peut s’avérer séduisant: dans les tunnels par exemple, pour communiquer avec les véhicules, dans les mines, dans les zones industrielles sensibles aux rayonnements électromagnétiques, comme des sites à risque d’explosion, etc. »

 

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La suite ? « On parle de l’élaboration d’un démonstrateur extérieur de grande taille, sur le site de Multitel. Il devrait permettre de mener des tests, de présenter ces technologies lumineuses au public, mais aussi d’étudier l’impact que peuvent avoir les intempéries sur leur fonctionnement. Comment va se comporter ce système de communication quand il pleut ou en cas de brouillard ? Autant de questions qui restent intéressantes à explorer, notamment dans le cadre du développement des 'smart cities' », conclut la chercheuse.

 

Cet article a été rédigé par Christian Du Brulle pour la plateforme Daily Science, avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International.

 

 

 

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21/04/2023
Les Belges Histoires | Dominique Monami

Résultat : en moins de 6 mois elle rentre dans le top 100 des meilleures mondiales, puis atteindra le top 10 et pendant 10 ans, ramassera les trophées en simple comme en double avant de finir en apothéose avec une médaille olympique aux JO de Sydney et de mettre fin à sa carrière.

 

L’histoire pourrait s’arrêter là, sauf que derrière toutes ces réussites et ces objectifs atteints se cachent une motivation et une force de caractère à toute épreuve - car il en faut du courage pour décider, en pleine gloire, de stopper une carrière sportive qui ne vous apporte plus la satisfaction espérée.

 

Le sens, c’est ce qui motive Dominique Monami et c’est aussi ce qui explique qu’elle ait décidé de devenir coach, sportive d’abord, puis en entreprise, pour permettre à d’autres d’ajouter ce sens à leur vie, en fixant leurs objectifs et en gérant leur stress comme leur énergie. Comme le font les champions.

 

L’énergie, elle n’en manque pas, c’est même son domaine d'expertise, elle vient d’ailleurs d’écrire un livre sur le sujet (Boostez votre énergie, Édition Kennes). Mais si elle explique à ses clients comment gérer la leur, elle utilise la sienne également dans d’autres domaines… et mène de front différentes activités dans l’univers du sport.

 

Nommée Vice-présidente du COIB en 2021, Dominique Monami a aussi organisé et dirigé différents tournois, elle est également active au sein de la ligue handisport francophone et elle met son expertise tennistique au service des spectateurs en commentant les tournois internationaux sur VOOsport World.

 

Bref, que l’on soit championne ou coach, il y a une vie, riche et satisfaisante, en dehors des tournois ATP. Dominique Monami le démontre tous les jours.
 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie-Bruxelles International.

 

 

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En savoir plus

Le site officiel de Dominique Monami

Dominique Monami chez Better Minds at work

La page Instagram de Dominique Monami

La page Facebook de Dominique Monami

 

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Les Belges Histoires - Les talents de Wallonie-Bruxelles

WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.

Découvrez la série de portraits :

>> Les Belges Histoires

 

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Nos aides et services

Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…

>> Aides & services

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Résultat : en moins de 6 mois elle rentre dans le top 100 des meilleures mondiales, puis atteindra le top 10 et pendant 10 ans, ramassera les trophées en simple comme en double avant de finir en apothéose avec une médaille olympique aux JO de Sydney et de mettre fin à sa carrière.

 

L’histoire pourrait s’arrêter là, sauf que derrière toutes ces réussites et ces objectifs atteints se cachent une motivation et une force de caractère à toute épreuve - car il en faut du courage pour décider, en pleine gloire, de stopper une carrière sportive qui ne vous apporte plus la satisfaction espérée.

 

Le sens, c’est ce qui motive Dominique Monami et c’est aussi ce qui explique qu’elle ait décidé de devenir coach, sportive d’abord, puis en entreprise, pour permettre à d’autres d’ajouter ce sens à leur vie, en fixant leurs objectifs et en gérant leur stress comme leur énergie. Comme le font les champions.

 

L’énergie, elle n’en manque pas, c’est même son domaine d'expertise, elle vient d’ailleurs d’écrire un livre sur le sujet (Boostez votre énergie, Édition Kennes). Mais si elle explique à ses clients comment gérer la leur, elle utilise la sienne également dans d’autres domaines… et mène de front différentes activités dans l’univers du sport.

 

Nommée Vice-présidente du COIB en 2021, Dominique Monami a aussi organisé et dirigé différents tournois, elle est également active au sein de la ligue handisport francophone et elle met son expertise tennistique au service des spectateurs en commentant les tournois internationaux sur VOOsport World.

 

Bref, que l’on soit championne ou coach, il y a une vie, riche et satisfaisante, en dehors des tournois ATP. Dominique Monami le démontre tous les jours.
 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie-Bruxelles International.

 

 

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Les Belges Histoires - Les talents de Wallonie-Bruxelles

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19/04/2023

Musicien, DJ et producteur, Kid Noize - The man with a monkey face - propose une synthpop qui ravirales amateurs de musique pop et électro. Son troisième album Nowera vient de sortir ce 17 février 2023, accompagné du tome final de la bande dessinée “L’héritage de Nowera” dont il est co-scénariste. Il sera également à l'affiche de plusieurs festivals lors de l'été 2023.

18/04/2023
Les francophones dans l'UE © WBI

L’usage de la langue française dans les institutions européennes s’érode au fil de temps au profit de l’anglais et encore plus ces 20 dernières années avec l’élargissement aux pays d’Europe de l’Est. Le multilinguisme est pourtant gravé dans le traité sur l’Union européenne. L’article 3 dispose que l’Union « respecte la richesse de sa diversité culturelle et linguistique ». La devise de l’Union européenne est “Unie dans la diversité”. Le français est toujours la deuxième langue la plus pratiquée au sein des pays membres de l’Union européenne. Elle est également la deuxième langue la plus apprise dans le monde, après l’anglais.

 

Le rapport Lequesne, réalisé en amont de la Présidence française de l’Union européenne en 2022 dresse un état des lieux précis de la situation. Chiffres 2018 -2019 : au Conseil de l’Union européenne, 2 % des documents source sont rédigés en français, 3,7 % à la Commission européenne et 11,7 % au Parlement européen. Le constat de non-multilinguisme est sans équivoque.

 

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) souhaite remédier à cette situation en accordant la priorité à la défense du multilinguisme en amont et pendant la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne, au premier trimestre 2024.

 

La FWB a donc décidé de mettre en place un programme conjoint de cours de français avec la France à destination des diplomates, des dirigeantes et des dirigeants des institutions européennes dans la continuité de ce que la France a déjà initié dans le cadre de sa Présidence. Plus 1000 personnes ont été formées en 2021 et 2022.

 

Le programme, soutenu par l’Alliance française, comprend des cours collectifs et individuels adaptés aux besoins spécifiques des apprenantes et apprenants.

Ce programme conjoint doit contribuer à valoriser l’utilisation du français en tant que langue de travail. Il permet également de renforcer la coopération entre la Belgique, la France et les Etats membres de l’UE, membres de la francophonie, tout en renforçant l’Union Européenne dans sa diversité et le multilinguisme. 

 

Trois questions à Máire Killoran, Directrice générale adjointe au Conseil de l’Union européenne et participante au programme

 

Pourquoi faites-vous cette formation ? 

 

Le multilinguisme est bien présent au sein des institutions européennes, et étant responsable du service de traduction du Conseil européen, il me semble important de perfectionner mes compétences linguistiques autant que faire se peut. 

 

Quelles sont vos attentes ?  

 

Mon objectif aujourd’hui, après plusieurs d’années d’apprentissage, est de pouvoir m’exprimer de façon plus raffinée et d’avoir une meilleure maîtrise des nuances et des registres de langues. Je voudrais être capable de comprendre des textes professionnels plus complexes tels que des documents juridiques. Du point de vue de l’écrit, je souhaiterais pouvoir rédiger des communications formelles et officielles pour l’ensemble du personnel du service de traduction, sans appréhension. 

 

Est-ce un besoin professionnel ou personnel ?

 

C’est un besoin professionnel en premier lieu. Et évidemment, habitant à Bruxelles, j’utilise le français aussi dans ma vie quotidienne. 

Le Conseil européen demande que le personnel maîtrise bien le français et l’anglais. Par conséquent, j’utilise le français d’une manière systématique dans mes fonctions. En tant qu’anglophone et travaillant dans un environnement multilingue au sein des institutions européennes, il est important de ne pas me limiter à une seule lingua franca. En outre, pour moi, il est naturel de faire l’effort, comme les autres collègues, d’apprendre l’une des langues officielles du pays au lieu de se reposer sur ses lauriers ! 

 

 

 

L’usage de la langue française dans les institutions européennes s’érode au fil de temps au profit de l’anglais et encore plus ces 20 dernières années avec l’élargissement aux pays d’Europe de l’Est. Le multilinguisme est pourtant gravé dans le traité sur l’Union européenne. L’article 3 dispose que l’Union « respecte la richesse de sa diversité culturelle et linguistique ». La devise de l’Union européenne est “Unie dans la diversité”. Le français est toujours la deuxième langue la plus pratiquée au sein des pays membres de l’Union européenne. Elle est également la deuxième langue la plus apprise dans le monde, après l’anglais.

 

Le rapport Lequesne, réalisé en amont de la Présidence française de l’Union européenne en 2022 dresse un état des lieux précis de la situation. Chiffres 2018 -2019 : au Conseil de l’Union européenne, 2 % des documents source sont rédigés en français, 3,7 % à la Commission européenne et 11,7 % au Parlement européen. Le constat de non-multilinguisme est sans équivoque.

 

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) souhaite remédier à cette situation en accordant la priorité à la défense du multilinguisme en amont et pendant la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne, au premier trimestre 2024.

 

La FWB a donc décidé de mettre en place un programme conjoint de cours de français avec la France à destination des diplomates, des dirigeantes et des dirigeants des institutions européennes dans la continuité de ce que la France a déjà initié dans le cadre de sa Présidence. Plus 1000 personnes ont été formées en 2021 et 2022.

 

Le programme, soutenu par l’Alliance française, comprend des cours collectifs et individuels adaptés aux besoins spécifiques des apprenantes et apprenants.

Ce programme conjoint doit contribuer à valoriser l’utilisation du français en tant que langue de travail. Il permet également de renforcer la coopération entre la Belgique, la France et les Etats membres de l’UE, membres de la francophonie, tout en renforçant l’Union Européenne dans sa diversité et le multilinguisme. 

 

Trois questions à Máire Killoran, Directrice générale adjointe au Conseil de l’Union européenne et participante au programme

 

Pourquoi faites-vous cette formation ? 

 

Le multilinguisme est bien présent au sein des institutions européennes, et étant responsable du service de traduction du Conseil européen, il me semble important de perfectionner mes compétences linguistiques autant que faire se peut. 

 

Quelles sont vos attentes ?  

 

Mon objectif aujourd’hui, après plusieurs d’années d’apprentissage, est de pouvoir m’exprimer de façon plus raffinée et d’avoir une meilleure maîtrise des nuances et des registres de langues. Je voudrais être capable de comprendre des textes professionnels plus complexes tels que des documents juridiques. Du point de vue de l’écrit, je souhaiterais pouvoir rédiger des communications formelles et officielles pour l’ensemble du personnel du service de traduction, sans appréhension. 

 

Est-ce un besoin professionnel ou personnel ?

 

C’est un besoin professionnel en premier lieu. Et évidemment, habitant à Bruxelles, j’utilise le français aussi dans ma vie quotidienne. 

Le Conseil européen demande que le personnel maîtrise bien le français et l’anglais. Par conséquent, j’utilise le français d’une manière systématique dans mes fonctions. En tant qu’anglophone et travaillant dans un environnement multilingue au sein des institutions européennes, il est important de ne pas me limiter à une seule lingua franca. En outre, pour moi, il est naturel de faire l’effort, comme les autres collègues, d’apprendre l’une des langues officielles du pays au lieu de se reposer sur ses lauriers ! 

 

 

 

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11/04/2023
Monsieur Phône et les sardines - Cie La Bête curieuse au Focus Pro Jeune Public 2023 © J. Van Belle - WBI

Le Focus Pro Jeune Public (FPJP) est un rendez-vous qui offre aux professionnels de ce secteur, la possibilité d’assister à des spectacles pour le jeune public en conditions réelles. Familles, enfants, écoles et programmateurs se mêlent dans les gradins. Les uns sont venus uniquement pour le plaisir du spectacle, les autres pour découvrir les pépites qu’ils programmeront prochainement dans leur théâtre.

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Une opération de visibilité

Afin de mettre en lumière le secteur jeune public, les artistes et leurs projets créatifs, le Théâtre des Doms a choisi en 2022, cette opération de visibilité et de soutien, avec pour ambition de créer un événement de prospection où se croisent créateurs et programmateurs. Cette attention spécifique portée au spectacle vivant à destination du jeune public, a toujours habité Alain Cofino Gomez, directeur du Théâtre des Doms depuis 2015. Dès son arrivée, il inscrit régulièrement des spectacles à destination des jeunes dans sa programmation.

 

« C’est mon regard, c’est essentiel selon moi, d’aller vers la jeunesse et l’enfance. Ce public a des choses à dire et nous, adultes, avons à entendre ».

 

La préoccupation d’Alain Cofino Gomez rencontre celle du politique lors de la négociation du dernier accord-programme du théâtre, permettant, sous son impulsion, le lancement du premier Focus Pro en 2022, avec le soutien financier de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Le théâtre propose alors six spectacles dont cinq estampillés Fédération Wallonie Bruxelles et c’est un succès immédiat. Cette nouvelle initiative s’inscrit complètement dans la mission générale du Théâtre des Doms : « contribuer au rayonnement d'artistes, de créations et de projets artistiques issus de la Fédération Wallonie-Bruxelles, par la promotion et la diffusion des œuvres et des artistes ».

 

Ce théâtre, financé principalement par Wallonie-Bruxelles International, est une vitrine symbolique qui permet de séduire des programmateurs et d’aider les artistes à construire des tournées en vue des festivals. C’est un travail de réseautage à long terme qui s’effectue toute l’année. « On est là pour aider les artistes belges francophones à fabriquer une vie en dehors de leur territoire d’origine », ajoute Alain Cofino Gomez.

 

Forte de ce premier succès et aiguillée par l’appétit grandissant des lieux culturels pour les spectacles jeunes publics, l’équipe des Doms, décide d’amplifier alors son action en invitant des partenaires francophones à participer au rendez-vous.

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Une deuxième édition ambitieuse

Cette année, onze compagnies ont ainsi déployé des spectacles inédits à l’international, sur 9 scènes d’Avignon, en présence de programmateurs et de professionnels venant de Suisse, Québec, France et Belgique francophone.

 

Cette riche programmation a plusieurs atouts : élargir le champ de visibilité, répartir l’organisation en invitant les entités territoriales en présence à proposer leurs artistes, favoriser un réseautage par le biais notamment de la francophonie et créer une dynamique entre partenaires étrangers. Chacun participe en énergie et en financement pour un bénéfice de notoriété démultiplié.

 

Les consignes : choisir des spectacles pour des âges différents, qui ont déjà tourné et vécu l’épreuve de la scène mais qui restent inédits à l’étranger. Ils doivent évidemment avoir la capacité de tourner à l’international. Pas de thématique imposée. C’est la singularité qui se distingue sur scène et que le public reconnait et demande.

 

Evidemment, la tension sociale émerge dans le spectacle vivant, y compris pour le jeune public. Les questions de genre, sur l’identité, la politique ou le climat traversent aussi ce théâtre-là. Parfois, les compagnies construisent un spectacle à destination des adultes et des enfants mais dans deux versions adaptées. Sans concertation entre les compagnies ou les programmateurs, il arrive aussi qu’un thème émerge. Lors de ces trois jours par exemple, la famille, avec ces chaos, ses places, son emprise, ses joies et ses douleurs, ses amours et ses haines, a largement été questionnée.

 

C’est ainsi qu’évolue ce secteur autrefois cantonné aux écoles ou aux lieux dédiés. Equipées d’une créativité sans borne, d’une énergie toujours renouvelée et ouvertes à tous les possibles, les compagnies s’adaptent.

 

Virginie Devaster, directrice de la Chambre des Théâtres pour l’Enfance et la Jeunesse (CTEJ), qui accueille dans cette association plus de 102 compagnies de théâtre et danse pour le jeune public de la Fédération Wallonie Bruxelles, confirme cette capacité des acteurs du secteur à questionner, à construire, à se réinventer. L’association qui existe depuis quarante ans contribue à l'élaboration d'une certaine politique culturelle en Belgique francophone. Elle informe, sensibilise, forme, soutient, édite des analyses mais aussi du théâtre jeunesse et crée des événements comme le festival Noël au Théâtre, autre focus professionnel du secteur qui a lieu chaque année à Bruxelles.

 

Malgré le déploiement de nouvelles aides, les statuts des artistes et des compagnies restent souvent fragiles. Cependant, Virginie Devaster assiste depuis quelques années à un véritable décloisonnement du théâtre jeune public qui existe dans des lieux de plus en plus variés. « Les focus ouverts aux professionnels créent un effet boule de neige unique », nous confie-t-elle. « L’offre est là, la demande du public et des lieux existe aussi. Alors, il nous faut professionnaliser plus encore la publicité et la diffusion, aller dans les salons, expliquer la palette des programmes déployés par les compagnies, qu’ils s’adressent aux tout jeunes enfants, aux adolescents, qu’ils soient sans parole ou étudiés pour des personnes non voyantes, avec des marionnettes ou de la danse… »

 

Cette nécessité d'accompagner les compagnies dans leur développement, particulièrement à l'international, Pierre Ronti, présent au FPJP, en a bien conscience. Avec sa structure de diffusion Mes idées Fixes, il les suit de la création jusqu'à la prospection. Il tient à préserver et développer avant tout un lien personnel et humain entre les compagnies, les diffuseurs, les programmateurs et le public. Pour cette raison, il se déplace notamment sur les focus professionnels qui foisonnent de contacts et permettent de soutenir les compagnies dont il s'occupe.

 

Un besoin qu’a bien saisi le Théâtre des Doms, avec ce rendez-vous printanier déjà incontournable au vu de la réponse enthousiaste du public et du secteur lors de cette deuxième édition du Focus Pro Jeune Public.

 

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Retrouvez l'actualité des compagnies belges francophones présentes sur le focus 2023:

Petit concert à l’aube de la Compagnie Bulle à sons.

Dans un cercle de lumière et en chaussette, Fabienne Van Den Driessche et Benjamin Eppe, emmène les tout jeunes enfants de l'aube au crépuscule. Percussion, xylo, violoncelle, flûte, jeux de mains ou oiseaux, tout captive. Les enfants se glissent dans les nuances, certains préfèrent les rires, d'autres les moments doux.

© J. Van Belle - WBI 

Frankenstein de la Compagnie Karyatides.

Adaptation de l’œuvre originale de Mary Shelley, ce Frankenstein évolue entre opéra et théâtre d'objets dans une intensité dramatique saisissante. Une mise en scène au cordeau matinée d'étincelles humoristiques pour servir un Frankenstein philosophe.

© J. Van Belle - WBI 

Au-dedans de la forêt du Théâtre de la Guimbarde.

Fiction sonore à découvrir au casque, où la survie de trois jeunes frère et sœurs passe par l’isolement et la solidarité. Par l’immersion sonore, le public devient captif de l’univers partagé, ici la forêt sauvage et sa palette de sons inquiétants.

© J. Van Belle - WBI 

Monsieur Phône et les sardines de la Compagnie La Bête Curieuse.

La comédie musicale Monsieur Phône et les sardines nous désordonne ! Monsieur Phone, ramasseur compulsif d’objets éreintés, ne sait pas ranger. Les sardines alignées dans une boite depuis plus de trente ans, elles, aimeraient bien revoir la mer. Ils ont en commun la faculté de rêver et de changer l'ordre du monde.

© J. Van Belle - WBI 

Mais aussi la compagnie L'Algue rousse, Yassin Mrabtifi, Marie-Charlotte Siokos, Théâtre Pépite qui ont chacun pris le pari, avec 6 autres artistes québécois, suisses et français, de présenter une création de 5 minutes autour d'une table, devant un public unique de professionnels. Une autre façon de déployer des talents et de la visibilité.

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Pour aller plus loin

Wallonie-Bruxelles International (WBI) accompagne les artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’international avec différents types de soutien.

 

Retrouvez sur le site de WBI :

Vous pouvez contacter également l’agence Wallonie-Bruxelles Théâtre et Danse, bureau d’aide, de conseil et d’accompagnement pour la promotion et la diffusion internationales des créations de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Le Théâtre des Doms programme toute l'année au coeur d'Avignon des artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, suivez leur actualité! 

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Le Focus Pro Jeune Public (FPJP) est un rendez-vous qui offre aux professionnels de ce secteur, la possibilité d’assister à des spectacles pour le jeune public en conditions réelles. Familles, enfants, écoles et programmateurs se mêlent dans les gradins. Les uns sont venus uniquement pour le plaisir du spectacle, les autres pour découvrir les pépites qu’ils programmeront prochainement dans leur théâtre.

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Une opération de visibilité

Afin de mettre en lumière le secteur jeune public, les artistes et leurs projets créatifs, le Théâtre des Doms a choisi en 2022, cette opération de visibilité et de soutien, avec pour ambition de créer un événement de prospection où se croisent créateurs et programmateurs. Cette attention spécifique portée au spectacle vivant à destination du jeune public, a toujours habité Alain Cofino Gomez, directeur du Théâtre des Doms depuis 2015. Dès son arrivée, il inscrit régulièrement des spectacles à destination des jeunes dans sa programmation.

 

« C’est mon regard, c’est essentiel selon moi, d’aller vers la jeunesse et l’enfance. Ce public a des choses à dire et nous, adultes, avons à entendre ».

 

La préoccupation d’Alain Cofino Gomez rencontre celle du politique lors de la négociation du dernier accord-programme du théâtre, permettant, sous son impulsion, le lancement du premier Focus Pro en 2022, avec le soutien financier de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Le théâtre propose alors six spectacles dont cinq estampillés Fédération Wallonie Bruxelles et c’est un succès immédiat. Cette nouvelle initiative s’inscrit complètement dans la mission générale du Théâtre des Doms : « contribuer au rayonnement d'artistes, de créations et de projets artistiques issus de la Fédération Wallonie-Bruxelles, par la promotion et la diffusion des œuvres et des artistes ».

 

Ce théâtre, financé principalement par Wallonie-Bruxelles International, est une vitrine symbolique qui permet de séduire des programmateurs et d’aider les artistes à construire des tournées en vue des festivals. C’est un travail de réseautage à long terme qui s’effectue toute l’année. « On est là pour aider les artistes belges francophones à fabriquer une vie en dehors de leur territoire d’origine », ajoute Alain Cofino Gomez.

 

Forte de ce premier succès et aiguillée par l’appétit grandissant des lieux culturels pour les spectacles jeunes publics, l’équipe des Doms, décide d’amplifier alors son action en invitant des partenaires francophones à participer au rendez-vous.

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Une deuxième édition ambitieuse

Cette année, onze compagnies ont ainsi déployé des spectacles inédits à l’international, sur 9 scènes d’Avignon, en présence de programmateurs et de professionnels venant de Suisse, Québec, France et Belgique francophone.

 

Cette riche programmation a plusieurs atouts : élargir le champ de visibilité, répartir l’organisation en invitant les entités territoriales en présence à proposer leurs artistes, favoriser un réseautage par le biais notamment de la francophonie et créer une dynamique entre partenaires étrangers. Chacun participe en énergie et en financement pour un bénéfice de notoriété démultiplié.

 

Les consignes : choisir des spectacles pour des âges différents, qui ont déjà tourné et vécu l’épreuve de la scène mais qui restent inédits à l’étranger. Ils doivent évidemment avoir la capacité de tourner à l’international. Pas de thématique imposée. C’est la singularité qui se distingue sur scène et que le public reconnait et demande.

 

Evidemment, la tension sociale émerge dans le spectacle vivant, y compris pour le jeune public. Les questions de genre, sur l’identité, la politique ou le climat traversent aussi ce théâtre-là. Parfois, les compagnies construisent un spectacle à destination des adultes et des enfants mais dans deux versions adaptées. Sans concertation entre les compagnies ou les programmateurs, il arrive aussi qu’un thème émerge. Lors de ces trois jours par exemple, la famille, avec ces chaos, ses places, son emprise, ses joies et ses douleurs, ses amours et ses haines, a largement été questionnée.

 

C’est ainsi qu’évolue ce secteur autrefois cantonné aux écoles ou aux lieux dédiés. Equipées d’une créativité sans borne, d’une énergie toujours renouvelée et ouvertes à tous les possibles, les compagnies s’adaptent.

 

Virginie Devaster, directrice de la Chambre des Théâtres pour l’Enfance et la Jeunesse (CTEJ), qui accueille dans cette association plus de 102 compagnies de théâtre et danse pour le jeune public de la Fédération Wallonie Bruxelles, confirme cette capacité des acteurs du secteur à questionner, à construire, à se réinventer. L’association qui existe depuis quarante ans contribue à l'élaboration d'une certaine politique culturelle en Belgique francophone. Elle informe, sensibilise, forme, soutient, édite des analyses mais aussi du théâtre jeunesse et crée des événements comme le festival Noël au Théâtre, autre focus professionnel du secteur qui a lieu chaque année à Bruxelles.

 

Malgré le déploiement de nouvelles aides, les statuts des artistes et des compagnies restent souvent fragiles. Cependant, Virginie Devaster assiste depuis quelques années à un véritable décloisonnement du théâtre jeune public qui existe dans des lieux de plus en plus variés. « Les focus ouverts aux professionnels créent un effet boule de neige unique », nous confie-t-elle. « L’offre est là, la demande du public et des lieux existe aussi. Alors, il nous faut professionnaliser plus encore la publicité et la diffusion, aller dans les salons, expliquer la palette des programmes déployés par les compagnies, qu’ils s’adressent aux tout jeunes enfants, aux adolescents, qu’ils soient sans parole ou étudiés pour des personnes non voyantes, avec des marionnettes ou de la danse… »

 

Cette nécessité d'accompagner les compagnies dans leur développement, particulièrement à l'international, Pierre Ronti, présent au FPJP, en a bien conscience. Avec sa structure de diffusion Mes idées Fixes, il les suit de la création jusqu'à la prospection. Il tient à préserver et développer avant tout un lien personnel et humain entre les compagnies, les diffuseurs, les programmateurs et le public. Pour cette raison, il se déplace notamment sur les focus professionnels qui foisonnent de contacts et permettent de soutenir les compagnies dont il s'occupe.

 

Un besoin qu’a bien saisi le Théâtre des Doms, avec ce rendez-vous printanier déjà incontournable au vu de la réponse enthousiaste du public et du secteur lors de cette deuxième édition du Focus Pro Jeune Public.

 

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Retrouvez l'actualité des compagnies belges francophones présentes sur le focus 2023:

Petit concert à l’aube de la Compagnie Bulle à sons.

Dans un cercle de lumière et en chaussette, Fabienne Van Den Driessche et Benjamin Eppe, emmène les tout jeunes enfants de l'aube au crépuscule. Percussion, xylo, violoncelle, flûte, jeux de mains ou oiseaux, tout captive. Les enfants se glissent dans les nuances, certains préfèrent les rires, d'autres les moments doux.

© J. Van Belle - WBI 

Frankenstein de la Compagnie Karyatides.

Adaptation de l’œuvre originale de Mary Shelley, ce Frankenstein évolue entre opéra et théâtre d'objets dans une intensité dramatique saisissante. Une mise en scène au cordeau matinée d'étincelles humoristiques pour servir un Frankenstein philosophe.

© J. Van Belle - WBI 

Au-dedans de la forêt du Théâtre de la Guimbarde.

Fiction sonore à découvrir au casque, où la survie de trois jeunes frère et sœurs passe par l’isolement et la solidarité. Par l’immersion sonore, le public devient captif de l’univers partagé, ici la forêt sauvage et sa palette de sons inquiétants.

© J. Van Belle - WBI 

Monsieur Phône et les sardines de la Compagnie La Bête Curieuse.

La comédie musicale Monsieur Phône et les sardines nous désordonne ! Monsieur Phone, ramasseur compulsif d’objets éreintés, ne sait pas ranger. Les sardines alignées dans une boite depuis plus de trente ans, elles, aimeraient bien revoir la mer. Ils ont en commun la faculté de rêver et de changer l'ordre du monde.

© J. Van Belle - WBI 

Mais aussi la compagnie L'Algue rousse, Yassin Mrabtifi, Marie-Charlotte Siokos, Théâtre Pépite qui ont chacun pris le pari, avec 6 autres artistes québécois, suisses et français, de présenter une création de 5 minutes autour d'une table, devant un public unique de professionnels. Une autre façon de déployer des talents et de la visibilité.

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Pour aller plus loin

Wallonie-Bruxelles International (WBI) accompagne les artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’international avec différents types de soutien.

 

Retrouvez sur le site de WBI :

Vous pouvez contacter également l’agence Wallonie-Bruxelles Théâtre et Danse, bureau d’aide, de conseil et d’accompagnement pour la promotion et la diffusion internationales des créations de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Le Théâtre des Doms programme toute l'année au coeur d'Avignon des artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, suivez leur actualité! 

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07/04/2023
Logos "Wallonie" et "Fédération Wallonie-Bruxelles"

L’objectif de cette réforme est le renforcement de la diplomatie scientifique, académique et culturelle des deux entités.

 

Les réseaux Wallonie-Bruxelles à l’étranger sont des instruments indispensables pour représenter et défendre les atouts et les intérêts de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la scène internationale. Ils permettent d’augmenter l’impact, l’influence et la notoriété à l’étranger de Wallonie-Bruxelles et de ses acteurs.

 

Dans le cadre des déclarations de politique régionale et communautaire 2019-2024, les Ministres-Présidents wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles se sont engagés à adapter la manière dont fonctionnent ces réseaux à l’étranger.

 

Après une analyse menée par WBI, les Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont acté ce jeudi cette réforme. L’ambition est limpide: clarifier, objectiver et simplifier l’organisation actuelle des différentes composantes internationales pour davantage de visibilité, de cohérence et d’efficience.

 

Jusqu’à présent, l’architecture des réseaux sectoriels Wallonie-Bruxelles était organisée sur trois niveaux: les Agents de Liaison Scientifique, les Agents de Liaison Académique et Culturelle, et les Chargés de projets.

 

Il a été décidé de restructurer le réseau en deux niveaux distincts à savoir: un nouveau réseau de « Conseilleurs Scientifiques et Académiques », instrument de diplomatie scientifique et académique ; et des « Chargés de développement culturel et patrimonial », instrument de diplomatie culturelle.

 

Les Conseillers Scientifiques et Académiques et les Chargés de développement culturel et patrimonial seront directement rattachés aux délégations générales ou, en l’absence de délégation, au Bureau de l’AWEX. Cette réorganisation se justifie par le fait que leurs missions font partie intégrante des missions des Délégués généraux qui constituent la colonne vertébrale de l’action de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’international.

 

La diplomatie scientifique et académique reposera sur un réseau à l’étranger de 10 Conseillers Scientifiques et Académiques. 4 nouvelles destinations seront couvertes par la présence de Conseillers scientifiques et académiques, en plus des 6 existantes (Allemagne, Brésil, Canada, Etats-Unis, Suisse, Suède).

 

Ces quatre nouvelles destinations sont:

  1. L’Espagne pour, dans un premier temps, renforcer les partenariats avec les universités espagnoles et la présence lors d’événements organisés dans les régions les plus innovantes d’Espagne et dans un second temps, développer une veille au Portugal (notamment pour le numérique) ;

  2. La France pour se rapprocher davantage des régions les plus innovantes et renforcer les collaborations universitaires et entre les chercheurs ;

  3. Le Japon pour renforcer les partenariats académiques et en Recherche & Innovation avec un pays reconnu pour son enseignement supérieur et sa recherche d’excellence ;

  4. Le Royaume-Uni pour maintenir les relations scientifiques post-Brexit avec les institutions d’excellence du Royaume-Uni et soutenir rapidement la mise en œuvre de projets de recherche conjoints.

 

La diplomatie culturelle s’appuyera sur les 21 chargés de projets existants, appelés désormais Chargés de développement culturel et patrimonial, avec deux nouvelles localisations à Varsovie et Bucarest dans le cadre d’un renforcement des partenariats avec l’Europe de l’Est. Ils travailleront à la promotion de nos opérateurs culturels mais feront le lien également avec les industries culturelles et créatives et d’autres compétences liées notamment au patrimoine, au tourisme ou à la formation.

 

Pour le Ministre-Président wallon, Elio Di Rupo, « La Wallonie dispose, aujourd’hui, de véritables leviers diplomatiques, économiques, scientifiques et culturels à travers l’Europe et le monde. Et notre région entend s’investir davantage dans son ancrage international. Dans cette optique, et si nous voulons continuer à être audible sur la scène internationale, il est nécessaire de réformer les réseaux wallons à l’étranger. En concertation avec le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avons veillé ainsi à apporter plus de lisibilité, de visibilité et de cohérence. »

 

Le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet rassure: « Cette réorganisation permettra de rendre nos réseaux à l’étranger plus cohérents, plus lisibles pour les acteurs locaux et donc plus efficaces encore. En renforçant nos réseaux, ceux-ci pourront pleinement assurer leur mission qui a pour but principal la défense et la promotion des intérêts et des atouts de la Fédération. Avec les décisions prises ce jour, le Gouvernement souhaite offrir à ses délégations générales les leviers efficaces pour faire rayonner la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la scène internationale et à travers elle, l’ensemble de ses acteurs, notamment académiques et culturels. »

L’objectif de cette réforme est le renforcement de la diplomatie scientifique, académique et culturelle des deux entités.

 

Les réseaux Wallonie-Bruxelles à l’étranger sont des instruments indispensables pour représenter et défendre les atouts et les intérêts de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la scène internationale. Ils permettent d’augmenter l’impact, l’influence et la notoriété à l’étranger de Wallonie-Bruxelles et de ses acteurs.

 

Dans le cadre des déclarations de politique régionale et communautaire 2019-2024, les Ministres-Présidents wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles se sont engagés à adapter la manière dont fonctionnent ces réseaux à l’étranger.

 

Après une analyse menée par WBI, les Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont acté ce jeudi cette réforme. L’ambition est limpide: clarifier, objectiver et simplifier l’organisation actuelle des différentes composantes internationales pour davantage de visibilité, de cohérence et d’efficience.

 

Jusqu’à présent, l’architecture des réseaux sectoriels Wallonie-Bruxelles était organisée sur trois niveaux: les Agents de Liaison Scientifique, les Agents de Liaison Académique et Culturelle, et les Chargés de projets.

 

Il a été décidé de restructurer le réseau en deux niveaux distincts à savoir: un nouveau réseau de « Conseilleurs Scientifiques et Académiques », instrument de diplomatie scientifique et académique ; et des « Chargés de développement culturel et patrimonial », instrument de diplomatie culturelle.

 

Les Conseillers Scientifiques et Académiques et les Chargés de développement culturel et patrimonial seront directement rattachés aux délégations générales ou, en l’absence de délégation, au Bureau de l’AWEX. Cette réorganisation se justifie par le fait que leurs missions font partie intégrante des missions des Délégués généraux qui constituent la colonne vertébrale de l’action de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’international.

 

La diplomatie scientifique et académique reposera sur un réseau à l’étranger de 10 Conseillers Scientifiques et Académiques. 4 nouvelles destinations seront couvertes par la présence de Conseillers scientifiques et académiques, en plus des 6 existantes (Allemagne, Brésil, Canada, Etats-Unis, Suisse, Suède).

 

Ces quatre nouvelles destinations sont:

  1. L’Espagne pour, dans un premier temps, renforcer les partenariats avec les universités espagnoles et la présence lors d’événements organisés dans les régions les plus innovantes d’Espagne et dans un second temps, développer une veille au Portugal (notamment pour le numérique) ;

  2. La France pour se rapprocher davantage des régions les plus innovantes et renforcer les collaborations universitaires et entre les chercheurs ;

  3. Le Japon pour renforcer les partenariats académiques et en Recherche & Innovation avec un pays reconnu pour son enseignement supérieur et sa recherche d’excellence ;

  4. Le Royaume-Uni pour maintenir les relations scientifiques post-Brexit avec les institutions d’excellence du Royaume-Uni et soutenir rapidement la mise en œuvre de projets de recherche conjoints.

 

La diplomatie culturelle s’appuyera sur les 21 chargés de projets existants, appelés désormais Chargés de développement culturel et patrimonial, avec deux nouvelles localisations à Varsovie et Bucarest dans le cadre d’un renforcement des partenariats avec l’Europe de l’Est. Ils travailleront à la promotion de nos opérateurs culturels mais feront le lien également avec les industries culturelles et créatives et d’autres compétences liées notamment au patrimoine, au tourisme ou à la formation.

 

Pour le Ministre-Président wallon, Elio Di Rupo, « La Wallonie dispose, aujourd’hui, de véritables leviers diplomatiques, économiques, scientifiques et culturels à travers l’Europe et le monde. Et notre région entend s’investir davantage dans son ancrage international. Dans cette optique, et si nous voulons continuer à être audible sur la scène internationale, il est nécessaire de réformer les réseaux wallons à l’étranger. En concertation avec le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avons veillé ainsi à apporter plus de lisibilité, de visibilité et de cohérence. »

 

Le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet rassure: « Cette réorganisation permettra de rendre nos réseaux à l’étranger plus cohérents, plus lisibles pour les acteurs locaux et donc plus efficaces encore. En renforçant nos réseaux, ceux-ci pourront pleinement assurer leur mission qui a pour but principal la défense et la promotion des intérêts et des atouts de la Fédération. Avec les décisions prises ce jour, le Gouvernement souhaite offrir à ses délégations générales les leviers efficaces pour faire rayonner la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la scène internationale et à travers elle, l’ensemble de ses acteurs, notamment académiques et culturels. »

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06/04/2023
Étiquettes

Farah pense qu’on peut rire de tout, mais intelligemment, pas pour le plaisir de tacler, mais bien pour dénoncer. Percutante et engagée, elle ne supporte pas qu’on mette les autres dans les cases et ça ne la dérange pas de déranger ; mais avant de s’affirmer comme l’humoriste belge qui compte, Farah a déjà vécu une autre vie…

06/04/2023
Les Belges Histoires | Farah

Percutante et engagée, elle ne supporte pas qu’on mette les autres dans les cases et ça ne la dérange pas de déranger ; mais avant de s’affirmer comme l’humoriste belge qui compte, Farah a déjà vécu une autre vie…

 

Après ses études à l’ULB, la jeune femme devient marketing manager dans une grande banque. Elle a réussi brillamment, mais quelque chose lui manque. Après son trentième anniversaire, elle s’inscrit à l’académie du Kings of Comedy Club, un stage pour apprendre les bases du métier d'humoriste. « Je me suis dit: inscris-toi, au pire tu es mauvaise et alors ce n’est pas fait pour toi, mais au moins tu sauras… » Elle arrive en finale du concours organisé à l’issue du stage. Elle aura désormais deux vies: humoriste la nuit et marketing manager le jour. Sa carrière prend très vite de l’ampleur, elle fait des premières parties (Laurence Bibot, Blanche Gardin…) remporte des prix dans de nombreux festivals d’humour, puis crée son premier spectacle: « Résiste ». Stromae vient la voir jouer au Koeks Théâtre. Séduit, il devient un de ses soutiens. C’est exaltant, passionnant, épuisant et cela va durer 4 ans, jusqu’à ce que son corps ne la lâche, l’obligeant à faire un choix. Elle sera humoriste à plein temps. 

 

Cependant, il lui reste des étapes à franchir pour s’affirmer totalement. Elle écrit avec brio sur n’importe quel sujet, mais sans se montrer vraiment. Sa rencontre avec Alexandra Henry, révélatrice de talents qui a coaché de nombreux humoristes, lui permet d’apprendre à mieux se connaître, à mieux partager la vraie Farah. Elle gagne encore en confiance et la transmutation est à savourer dans son nouveau spectacle, actuellement en rodage, elle l’appelle, provisoirement: « En rodage ». L’autodérision est une valeur non négligeable.

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie-Bruxelles International

 

 

En savoir plus

Le site officiel de Farah

La page Wikipédia de Farah

 

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Les Belges Histoires - Les talents de Wallonie-Bruxelles

WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.

Découvrez la série de portraits :

>> Les Belges Histoires

 

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Nos aides et services

Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…

>> Aides & services

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Percutante et engagée, elle ne supporte pas qu’on mette les autres dans les cases et ça ne la dérange pas de déranger ; mais avant de s’affirmer comme l’humoriste belge qui compte, Farah a déjà vécu une autre vie…

 

Après ses études à l’ULB, la jeune femme devient marketing manager dans une grande banque. Elle a réussi brillamment, mais quelque chose lui manque. Après son trentième anniversaire, elle s’inscrit à l’académie du Kings of Comedy Club, un stage pour apprendre les bases du métier d'humoriste. « Je me suis dit: inscris-toi, au pire tu es mauvaise et alors ce n’est pas fait pour toi, mais au moins tu sauras… » Elle arrive en finale du concours organisé à l’issue du stage. Elle aura désormais deux vies: humoriste la nuit et marketing manager le jour. Sa carrière prend très vite de l’ampleur, elle fait des premières parties (Laurence Bibot, Blanche Gardin…) remporte des prix dans de nombreux festivals d’humour, puis crée son premier spectacle: « Résiste ». Stromae vient la voir jouer au Koeks Théâtre. Séduit, il devient un de ses soutiens. C’est exaltant, passionnant, épuisant et cela va durer 4 ans, jusqu’à ce que son corps ne la lâche, l’obligeant à faire un choix. Elle sera humoriste à plein temps. 

 

Cependant, il lui reste des étapes à franchir pour s’affirmer totalement. Elle écrit avec brio sur n’importe quel sujet, mais sans se montrer vraiment. Sa rencontre avec Alexandra Henry, révélatrice de talents qui a coaché de nombreux humoristes, lui permet d’apprendre à mieux se connaître, à mieux partager la vraie Farah. Elle gagne encore en confiance et la transmutation est à savourer dans son nouveau spectacle, actuellement en rodage, elle l’appelle, provisoirement: « En rodage ». L’autodérision est une valeur non négligeable.

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie-Bruxelles International

 

 

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Découvrez la série de portraits :

>> Les Belges Histoires

 

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05/04/2023
Exposition « Nosotros » | © Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Chili

Après avoir été exposée en 2021 au Palais de Beaux-Arts de Valparaiso, à l’Université Catholique du Maule à Talca et inaugurée en présence de l’artiste, Simon Vansteenwinckel, et son épouse à Santiago en août dernier, l’exposition a été inaugurée à Concepcion le jeudi 23 mars 2023.

 

Les 32 photos retracent le voyage d’un an du photographe, sa femme et ses trois filles, au Chili, pays d’origine de son épouse Carolina. Le travail de sélection a été réalisé par l’artiste et la curatrice Veronica Besnier.

 

Nosotros est présentée à Concepcion dans la salle David Stitchkin de l‘Université de Concepcion. Après Los Ultimos Carboneros de Cuba de Stéphane Noel présentée en 2020, il s’agit de la deuxième exposition photographique belge francophone à être exposée à l’Université de Concepcion. Le public de Concepcion peut visiter ce beau travail photographique, gratuitement jusqu’au 20 mai prochain. 

 

Cette inauguration s’est inscrite dans le cadre des célébrations de la Francophonie et des activités organisées par la Représentation Wallonie-Bruxelles avec ses partenaires francophones au Chili. Le vernissage a également été l’occasion pour M. de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili de présenter le nouveau consul honoraire belge des régions de Maule, Ñuble, Biobio et Araucanie, Dr. Maximiliano Figueroa, professeur à l’Université de Concepcion et professeur invité de l’Université de Liège. Une soixantaine de personnes, partenaires de longue date de la Représentation Wallonie Bruxelles tant au niveau culturel et académique qu’économique et institutionnel, étaient présentes à l’occasion de cette activité.

 

La presse locale était au rendez-vous et a bien relayé la présence de Nosotros dans la capitale de la Région du BioBio, à travers des articles dans la presse écrite (journal EL SUR) et des interventions audiovisuelles à la radio UdeC et sur la chaîne télévisée universitaire TVU.

 

Comme prévu, l’itinérance poursuivra son voyage dans d’autres villes du Chili dans les prochains mois.

Après avoir été exposée en 2021 au Palais de Beaux-Arts de Valparaiso, à l’Université Catholique du Maule à Talca et inaugurée en présence de l’artiste, Simon Vansteenwinckel, et son épouse à Santiago en août dernier, l’exposition a été inaugurée à Concepcion le jeudi 23 mars 2023.

 

Les 32 photos retracent le voyage d’un an du photographe, sa femme et ses trois filles, au Chili, pays d’origine de son épouse Carolina. Le travail de sélection a été réalisé par l’artiste et la curatrice Veronica Besnier.

 

Nosotros est présentée à Concepcion dans la salle David Stitchkin de l‘Université de Concepcion. Après Los Ultimos Carboneros de Cuba de Stéphane Noel présentée en 2020, il s’agit de la deuxième exposition photographique belge francophone à être exposée à l’Université de Concepcion. Le public de Concepcion peut visiter ce beau travail photographique, gratuitement jusqu’au 20 mai prochain. 

 

Cette inauguration s’est inscrite dans le cadre des célébrations de la Francophonie et des activités organisées par la Représentation Wallonie-Bruxelles avec ses partenaires francophones au Chili. Le vernissage a également été l’occasion pour M. de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili de présenter le nouveau consul honoraire belge des régions de Maule, Ñuble, Biobio et Araucanie, Dr. Maximiliano Figueroa, professeur à l’Université de Concepcion et professeur invité de l’Université de Liège. Une soixantaine de personnes, partenaires de longue date de la Représentation Wallonie Bruxelles tant au niveau culturel et académique qu’économique et institutionnel, étaient présentes à l’occasion de cette activité.

 

La presse locale était au rendez-vous et a bien relayé la présence de Nosotros dans la capitale de la Région du BioBio, à travers des articles dans la presse écrite (journal EL SUR) et des interventions audiovisuelles à la radio UdeC et sur la chaîne télévisée universitaire TVU.

 

Comme prévu, l’itinérance poursuivra son voyage dans d’autres villes du Chili dans les prochains mois.

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05/04/2023
Copyright KWR

La résidence d'écriture KWR est située dans la ville historique de Kyoto, au Japon. Cette ville est connue pour son riche patrimoine culturel et sa beauté naturelle, offrant un cadre idéal pour la création littéraire. La résidence est située dans une maison traditionnelle japonaise, équipée de tout le nécessaire pour vivre et travailler confortablement.

 

Par le biais de ce dispositif, WBI soutient les autrices et les auteurs dans leur démarche de présence et de développement sur la scène internationale. 

 

La résidence débute le 1er octobre 2023 et se termine le 21 octobre 2023

 

Les autrices et les auteurs doivent répondre aux critères suivants :

  • avoir plus de 18 ans ;
  • avoir publié au moins un livre selon le respect de la Charte de l’édition en Fédération Wallonie-Bruxelles, dans les 5 années qui précèdent, et au maximum 2 livres ;
  • avoir une connaissance minimale de l’anglais pour pouvoir communiquer au sein de la résidence, une connaissance minimale du japonais est un plus ;
  • être belge ou avoir son domicile légal en Fédération Wallonie-Bruxelles depuis au moins cinq ans ;
  • être en mesure de participer pleinement à la résidence et à ses événements officiels.

Les dossiers de candidatures devront être envoyés au plus tard le 23 avril 2023

 

Pour en savoir plus : www.wbi.be/residence-krw

La résidence d'écriture KWR est située dans la ville historique de Kyoto, au Japon. Cette ville est connue pour son riche patrimoine culturel et sa beauté naturelle, offrant un cadre idéal pour la création littéraire. La résidence est située dans une maison traditionnelle japonaise, équipée de tout le nécessaire pour vivre et travailler confortablement.

 

Par le biais de ce dispositif, WBI soutient les autrices et les auteurs dans leur démarche de présence et de développement sur la scène internationale. 

 

La résidence débute le 1er octobre 2023 et se termine le 21 octobre 2023

 

Les autrices et les auteurs doivent répondre aux critères suivants :

  • avoir plus de 18 ans ;
  • avoir publié au moins un livre selon le respect de la Charte de l’édition en Fédération Wallonie-Bruxelles, dans les 5 années qui précèdent, et au maximum 2 livres ;
  • avoir une connaissance minimale de l’anglais pour pouvoir communiquer au sein de la résidence, une connaissance minimale du japonais est un plus ;
  • être belge ou avoir son domicile légal en Fédération Wallonie-Bruxelles depuis au moins cinq ans ;
  • être en mesure de participer pleinement à la résidence et à ses événements officiels.

Les dossiers de candidatures devront être envoyés au plus tard le 23 avril 2023

 

Pour en savoir plus : www.wbi.be/residence-krw

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