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Rapport d'activités 2022 de WBI

2022 a été une année mouvementée. Alors que le monde sortait progressivement de la pandémie, c’est la guerre de haute intensité qui fait son retour en Europe. Le 24 février, à l'aube, la Russie envahit son voisin, l'Ukraine. Ce conflit, qui s’ajoute aux autres guerres qui frappent la planète, a provoqué une onde de choc internationale. La guerre russo-ukrainienne a ainsi généré une crise énergétique, tout en engendrant une crise alimentaire et en renforçant la crise financière.

 

Parallèlement, l’année 2022 a vu le renforcement des dérèglements climatiques et des tensions environnementales. Sur le plan politique, la démocratie et l’état de droit ont subi des attaques fréquentes face à la montée des autoritarismes. Les droits des femmes, la défense des minorités, l’accès à l’éducation sont aussi menacés dans de nombreux pays.

 

Wallonie-Bruxelles international (WBI) a fait preuve de résilience, d'agilité et de solidarité. Au niveau de ses équipes au siège et à travers ses réseaux diplomatiques et sectoriels, WBI a suivi  de près les soubresauts géopolitiques. Cette adaptabilité découle de la veille stratégique menée par WBI en tant qu'administration des relations internationales au service de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).


Face aux défis futurs, WBI est au service des citoyens, des opérateurs, des talents, des élus parlementaires et des Gouvernements de la Wallonie et de la FWB pour leur rayonnement international. Avec des équipes de qualité basées au siège et dans le monde, en synergie avec l'AWEX, l'APEFE et WBT, WBI offre un accompagnement renforcé à nos utilisateurs au niveau domestique et dans la sphère internationale. C’est une vision holistique et guidée vers le résultat.
 

Tourné vers l’avenir, le maître-mot de WBI est l’agilité pour un alignement sur les attentes des autorités, des opérateurs et des citoyens pour fournir un soutien plus adapté, des structures plus efficaces et pour promouvoir au mieux nos talents, nos opérateurs, nos entrepreneurs et nos valeurs afin de relever les défis d’une nouvelle mondialisation.
 

La volonté de WBI est d’inciter à s’assembler au « rendez-vous du donner et du recevoir », comme le disait si bien le Poète-Président, Léopold Sédar Senghor. Les deux verbes qui traduisent  amplement l’idéal de la réciprocité et d’interdépendance. Le donner et le recevoir, un idéal délicat, exigeant et enthousiasmant pour WBI.

 

Nous vous invitons à découvrir nos actions. Bonne lecture !

 

 

2022 a été une année mouvementée. Alors que le monde sortait progressivement de la pandémie, c’est la guerre de haute intensité qui fait son retour en Europe. Le 24 février, à l'aube, la Russie envahit son voisin, l'Ukraine. Ce conflit, qui s’ajoute aux autres guerres qui frappent la planète, a provoqué une onde de choc internationale. La guerre russo-ukrainienne a ainsi généré une crise énergétique, tout en engendrant une crise alimentaire et en renforçant la crise financière.

 

Parallèlement, l’année 2022 a vu le renforcement des dérèglements climatiques et des tensions environnementales. Sur le plan politique, la démocratie et l’état de droit ont subi des attaques fréquentes face à la montée des autoritarismes. Les droits des femmes, la défense des minorités, l’accès à l’éducation sont aussi menacés dans de nombreux pays.

 

Wallonie-Bruxelles international (WBI) a fait preuve de résilience, d'agilité et de solidarité. Au niveau de ses équipes au siège et à travers ses réseaux diplomatiques et sectoriels, WBI a suivi  de près les soubresauts géopolitiques. Cette adaptabilité découle de la veille stratégique menée par WBI en tant qu'administration des relations internationales au service de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).


Face aux défis futurs, WBI est au service des citoyens, des opérateurs, des talents, des élus parlementaires et des Gouvernements de la Wallonie et de la FWB pour leur rayonnement international. Avec des équipes de qualité basées au siège et dans le monde, en synergie avec l'AWEX, l'APEFE et WBT, WBI offre un accompagnement renforcé à nos utilisateurs au niveau domestique et dans la sphère internationale. C’est une vision holistique et guidée vers le résultat.
 

Tourné vers l’avenir, le maître-mot de WBI est l’agilité pour un alignement sur les attentes des autorités, des opérateurs et des citoyens pour fournir un soutien plus adapté, des structures plus efficaces et pour promouvoir au mieux nos talents, nos opérateurs, nos entrepreneurs et nos valeurs afin de relever les défis d’une nouvelle mondialisation.
 

La volonté de WBI est d’inciter à s’assembler au « rendez-vous du donner et du recevoir », comme le disait si bien le Poète-Président, Léopold Sédar Senghor. Les deux verbes qui traduisent  amplement l’idéal de la réciprocité et d’interdépendance. Le donner et le recevoir, un idéal délicat, exigeant et enthousiasmant pour WBI.

 

Nous vous invitons à découvrir nos actions. Bonne lecture !

 

 

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Rapport d'activités 2022 de WBI

Découvrez le Rapport d’activités 2022 de WBI !
2022 a été une année mouvementée. Alors que le monde sortait progressivement de la pandémie, c’est la guerre de haute intensité qui fait son retour en Europe. Le 24 février, à l'aube, la Russie envahit son voisin, l'Ukraine. Ce conflit, qui s’ajoute aux autres guerres qui frappent la planète, a provoqué une onde de choc internationale. La guerre russo-ukrainienne a ainsi généré une crise énergétique, tout en engendrant une crise alimentaire et en renforçant la crise financière. 

Parallèlement, l’année 2022 a vu le renforcement des dérèglements climatiques et des tensions environnementales. Sur le plan politique, la démocratie et l’état de droit ont subi des attaques fréquentes face à la montée des autoritarismes. Les droits des femmes, la défense des minorités, l’accès à l’éducation sont aussi menacés dans de nombreux pays.

Wallonie-Bruxelles international (WBI) a fait preuve de résilience, d'agilité et de solidarité. Au niveau de ses équipes au siège et à travers ses réseaux diplomatiques et sectoriels, WBI a suivi  de près les soubresauts géopolitiques. Cette adaptabilité découle de la veille stratégique menée par WBI en tant qu'administration des relations internationales au service de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).

Face aux défis futurs, WBI est au service des citoyens, des opérateurs, des talents, des élus parlementaires et des Gouvernements de la Wallonie et de la FWB pour leur rayonnement international. Avec des équipes de qualité basées au siège et dans le monde, en synergie avec l'AWEX, l'APEFE et WBT, WBI offre un accompagnement renforcé à nos utilisateurs au niveau domestique et dans la sphère internationale. C’est une vision holistique et guidée vers le résultat. 

Tourné vers l’avenir, le maître-mot de WBI est l’agilité pour un alignement sur les attentes des autorités, des opérateurs et des citoyens pour fournir un soutien plus adapté, des structures plus efficaces et pour promouvoir au mieux nos talents, nos opérateurs, nos entrepreneurs et nos valeurs afin de relever les défis d’une nouvelle mondialisation.

La volonté de WBI est d’inciter à s’assembler au « rendez-vous du donner et du recevoir », comme le disait si bien le Poète-Président, Léopold Sédar Senghor. Les deux verbes qui traduisent  amplement l’idéal de la réciprocité et d’interdépendance. Le donner et le recevoir, un idéal délicat, exigeant et enthousiasmant pour WBI.

Nous vous invitons à découvrir nos actions. Bonne lecture !

Tous les 4 ans, un mouvement diplomatique a lieu pour les Délégué.e.s généraux.ales et Conseillers.ères du réseau diplomatique de WBI. Pour rappel, on retrouve à la tête des Délégations diplomatiques un.e Délégué.e général.e et un.e ou plusieurs Conseillers.ères diplomatiques.

 

Les deux Gouvernements ont acté ce jeudi l’affectation des nouveaux Délégué.e.s généraux.ales et des Conseillers.ères diplomatiques à partir du 1er septembre 2023, et pour une période de 4 ans. En février 2022, les deux Gouvernements actaient l’ouverture de deux nouvelles Délégations à Madrid et à Londres.

 

A partir de septembre 2023, la représentation de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles sera assurée, sur le plan diplomatique, par :

  • DakarJean-François PAKULA - Délégué général
  • GenèveSharon WEINBLUM - Déléguée générale
  • HanoiPierre DU VILLE - Délégué général
  • KinshasaDavid THONON - Délégué général
  • LondresMotonobu KASAJIMA - Délégué général
  • MadridMaxime COUVREUR - Délégué général
  • ParisPaul VERWILGHEN - Délégué général
  • Paris : Martin OUAKLANI - Conseiller 
  • QuébecYann GALL - Délégué général
  • RabatChiraz EL FASSI - Déléguée générale
  • TunisRajae ESSEFIANI - Déléguée générale
  • Union européenneJérôme NOEL - Délégué général
  • Union européenneMaxime WOITRINConseiller 
  • Union européenneLaurence CAPELLEConseillère

« Les désignations que nous avons actées en concertation avec le Gouvernement wallon sont primordiales pour la représentation de nos institutions à l’international. Les Délégués généraux et les Conseillers diplomatiques sont les premiers ambassadeurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles à travers le monde. Leurs missions sont de premier ordre puisqu’il s’agit d’assurer la mise en oeuvre des politiques menées sur le terrain, des partenariats et des coopérations bilatérales tout en faisant rayonner notre identité, notre culture et notre savoir-faire par le biais de nos chercheurs, artistes ou encore sportifs » explique le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet.

 

Pour Elio Di Rupo « Notre nouveau réseau diplomatique est implanté au sein de zones géographiques stratégiques pour la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Dans un contexte géopolitique particulièrement changeant, plusieurs défis attendent nos diplomates pour ces quatre prochaines années. Leur rôle est primordial afin de veiller au mieux aux intérêts communautaires et régionaux. Ils représentent également la vitrine de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’étranger et auront comme objectif commun de faire rayonner le savoir-faire de nombreux acteurs wallons et bruxellois ».

Tous les 4 ans, un mouvement diplomatique a lieu pour les Délégué.e.s généraux.ales et Conseillers.ères du réseau diplomatique de WBI. Pour rappel, on retrouve à la tête des Délégations diplomatiques un.e Délégué.e général.e et un.e ou plusieurs Conseillers.ères diplomatiques.

 

Les deux Gouvernements ont acté ce jeudi l’affectation des nouveaux Délégué.e.s généraux.ales et des Conseillers.ères diplomatiques à partir du 1er septembre 2023, et pour une période de 4 ans. En février 2022, les deux Gouvernements actaient l’ouverture de deux nouvelles Délégations à Madrid et à Londres.

 

A partir de septembre 2023, la représentation de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles sera assurée, sur le plan diplomatique, par :

  • DakarJean-François PAKULA - Délégué général
  • GenèveSharon WEINBLUM - Déléguée générale
  • HanoiPierre DU VILLE - Délégué général
  • KinshasaDavid THONON - Délégué général
  • LondresMotonobu KASAJIMA - Délégué général
  • MadridMaxime COUVREUR - Délégué général
  • ParisPaul VERWILGHEN - Délégué général
  • Paris : Martin OUAKLANI - Conseiller 
  • QuébecYann GALL - Délégué général
  • RabatChiraz EL FASSI - Déléguée générale
  • TunisRajae ESSEFIANI - Déléguée générale
  • Union européenneJérôme NOEL - Délégué général
  • Union européenneMaxime WOITRINConseiller 
  • Union européenneLaurence CAPELLEConseillère

« Les désignations que nous avons actées en concertation avec le Gouvernement wallon sont primordiales pour la représentation de nos institutions à l’international. Les Délégués généraux et les Conseillers diplomatiques sont les premiers ambassadeurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles à travers le monde. Leurs missions sont de premier ordre puisqu’il s’agit d’assurer la mise en oeuvre des politiques menées sur le terrain, des partenariats et des coopérations bilatérales tout en faisant rayonner notre identité, notre culture et notre savoir-faire par le biais de nos chercheurs, artistes ou encore sportifs » explique le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet.

 

Pour Elio Di Rupo « Notre nouveau réseau diplomatique est implanté au sein de zones géographiques stratégiques pour la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Dans un contexte géopolitique particulièrement changeant, plusieurs défis attendent nos diplomates pour ces quatre prochaines années. Leur rôle est primordial afin de veiller au mieux aux intérêts communautaires et régionaux. Ils représentent également la vitrine de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’étranger et auront comme objectif commun de faire rayonner le savoir-faire de nombreux acteurs wallons et bruxellois ».

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Premier Conseil de physique Solvay photographie de groupe - 1911 (c) Archives de l'ULB et Solvay Institutes

Cette inscription est une reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle de ces documents pour l'humanité et de l'importance de la préservation de ces archives pour les générations futures.

 

L’inscription à l’UNESCO est un projet conjoint ULB – VUB, présentée par l’International Solvay Institutes avec le soutien du Département des Bibliothèques et de l’Information scientifique de l’Université́ libre de Bruxelles (DBIS ULB), l’École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles (ESPCI Paris-PSL) et l’Université Paris Sciences et Lettres (PSL) (avec la Commission belge francophone et germanophone).

 

« Cette reconnaissance de l'Unesco est le fruit d'une politique institutionnelle proactive en matière de préservation et de valorisation, tant de notre patrimoine que de notre histoire. » souligne Renaud Bardez, coordinateur principal de la candidature et responsable du service des archives, patrimoine et collections spéciales de l’ULB.

 

Patrimoine mémoriel inestimable, cette collection d'archives témoigne de l'histoire de la physique et de la chimie au XXe siècle, ainsi que de l'évolution de la recherche scientifique internationale. Elle se compose d’une part des archives provenant des Instituts internationaux de physique et de chimie Solvay (période 1910-1962) conservées par le service des archives de l'université libre de Bruxelles qui en est la gestionnaire légale, et d’autre part, des archives de Paul Langevin (Section dédiée aux Conseils Solvay) conservées à l’École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles (ESPCI Paris-PSL).

 

« Je suis particulièrement heureuse et fière que les archives des Conseils internationaux de physique et de chimie Solvay, qui sont intimement liés à l'histoire de la recherche scientifique dans notre Université, soient désormais inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco, en même temps que le film Shoah de Claude Lanzmann ou que le Codex Manesse conservé à l’Université de Heidelberg », ajoute la rectrice de l’ULB Annemie Schaus.

 

Les archives sont diffusées en libre accès et consultables par tous sur le site du Solvay Science Project.

 

Le fonds visé à l’inscription au Registre Mémoire du Monde est composé de manuscrits ou imprimés, de photographies sur tirage papier ou images numériques, dont notamment des photographies dédicacées par les participants et de dessins et cartes postales.

 

Le Professeur d’histoire contemporaine, Kenneth Bertrams, collaborateur du projet confirme : « C'est une belle consécration pour nos deux universités et une grande marque de reconnaissance du travail de valorisation fourni par les Archives de l'ULB. »

 

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À propos des Conseils internationaux de physique et chimie Solvay 

Témoins sensibles de l’internationalisme scientifique qui s’organise au début du XXème siècle, les Conseils Solvay, espaces privilégiés de rencontre de sommités de la communauté scientifique, consacrent l’avènement de la physique quantique, la naissance de la théorie de la relativité et l’émergence d’une chimie nouvelle fondée sur l’exploration de la structure de l’atome et des liaisons chimiques.

En savoir plus : htp://www.thesolvayscienceproject.be/exhibits/show/the-solvay-science- project

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À propos du programme de l’UNESCO Mémoire du monde 

Le programme « Mémoire du monde », créé par l’UNESCO en 1992, a pour objectif de protéger et permettre la diffusion du patrimoine documentaire dans toute sa diversité, afin « d’éviter l’amnésie collective et de promouvoir la conservation des collections d’archives et de bibliothèques partout dans le monde ».

En savoir plus : htps://www.unesco.org/en/memory-world

 

Sources: Communiqué de presse de l'Université Libre de Bruxelles

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Cette inscription est une reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle de ces documents pour l'humanité et de l'importance de la préservation de ces archives pour les générations futures.

 

L’inscription à l’UNESCO est un projet conjoint ULB – VUB, présentée par l’International Solvay Institutes avec le soutien du Département des Bibliothèques et de l’Information scientifique de l’Université́ libre de Bruxelles (DBIS ULB), l’École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles (ESPCI Paris-PSL) et l’Université Paris Sciences et Lettres (PSL) (avec la Commission belge francophone et germanophone).

 

« Cette reconnaissance de l'Unesco est le fruit d'une politique institutionnelle proactive en matière de préservation et de valorisation, tant de notre patrimoine que de notre histoire. » souligne Renaud Bardez, coordinateur principal de la candidature et responsable du service des archives, patrimoine et collections spéciales de l’ULB.

 

Patrimoine mémoriel inestimable, cette collection d'archives témoigne de l'histoire de la physique et de la chimie au XXe siècle, ainsi que de l'évolution de la recherche scientifique internationale. Elle se compose d’une part des archives provenant des Instituts internationaux de physique et de chimie Solvay (période 1910-1962) conservées par le service des archives de l'université libre de Bruxelles qui en est la gestionnaire légale, et d’autre part, des archives de Paul Langevin (Section dédiée aux Conseils Solvay) conservées à l’École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles (ESPCI Paris-PSL).

 

« Je suis particulièrement heureuse et fière que les archives des Conseils internationaux de physique et de chimie Solvay, qui sont intimement liés à l'histoire de la recherche scientifique dans notre Université, soient désormais inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco, en même temps que le film Shoah de Claude Lanzmann ou que le Codex Manesse conservé à l’Université de Heidelberg », ajoute la rectrice de l’ULB Annemie Schaus.

 

Les archives sont diffusées en libre accès et consultables par tous sur le site du Solvay Science Project.

 

Le fonds visé à l’inscription au Registre Mémoire du Monde est composé de manuscrits ou imprimés, de photographies sur tirage papier ou images numériques, dont notamment des photographies dédicacées par les participants et de dessins et cartes postales.

 

Le Professeur d’histoire contemporaine, Kenneth Bertrams, collaborateur du projet confirme : « C'est une belle consécration pour nos deux universités et une grande marque de reconnaissance du travail de valorisation fourni par les Archives de l'ULB. »

 

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À propos des Conseils internationaux de physique et chimie Solvay 

Témoins sensibles de l’internationalisme scientifique qui s’organise au début du XXème siècle, les Conseils Solvay, espaces privilégiés de rencontre de sommités de la communauté scientifique, consacrent l’avènement de la physique quantique, la naissance de la théorie de la relativité et l’émergence d’une chimie nouvelle fondée sur l’exploration de la structure de l’atome et des liaisons chimiques.

En savoir plus : htp://www.thesolvayscienceproject.be/exhibits/show/the-solvay-science- project

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À propos du programme de l’UNESCO Mémoire du monde 

Le programme « Mémoire du monde », créé par l’UNESCO en 1992, a pour objectif de protéger et permettre la diffusion du patrimoine documentaire dans toute sa diversité, afin « d’éviter l’amnésie collective et de promouvoir la conservation des collections d’archives et de bibliothèques partout dans le monde ».

En savoir plus : htps://www.unesco.org/en/memory-world

 

Sources: Communiqué de presse de l'Université Libre de Bruxelles

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Mentore et mentorée © Diana Vos - Scivias

Il est inspiré de Mewem Europa (Mentoring programme for Women Entrepreneurs in Music). En 2021, Wallonie-Bruxelles Musiques était le partenaire belge du programme européen de mentorat pour les entrepreneuses dans la musique.

 

Depuis 2023, Scivias met en oeuvre le programme de mentorat Les Lianes, qui accompagne les femmes, les personnes non-binaires, transgenres et a-genrées dans le développement de leur carrière au sein du secteur musical. 

 

Scivias est une plateforme qui agit pour un secteur musical plus inclusif en Fédération Wallonie-Bruxelles depuis 2019. Elle fédère un réseau de professionnel·les de la musique qui, ensemble, luttent contre l’existence d’inégalités dans le secteur musical. La plateforme met à disposition une multitude de ressources, produit des rapports chiffrés afin de mettre en lumière les inégalités et accompagne les professionnel·les dans leur prise de conscience des inégalités et dans la mise en œuvre de mesures concrètes au sein de leurs équipes et activités.

 

Les Lianes © Diana Vos - Scivias

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Deux chiffres marquants en Fédération Wallonie-Bruxelles : 17 % de femmes aux postes de programmation, 21 % des de femmes sur les scènes des festivals en 2022.

Face aux inégalités présentes dans un secteur musical historiquement dominé par les hommes, le mentorat apparaît comme un outil correctif indispensable pour permettre aux femmes de développer leur carrière et pour réduire les inégalités de genre au sein du secteur.

 

Le programme Les Lianes met en relation une personne mentorée qui souhaite développer sa carrière et une mentore expérimentée qui la soutient et la guide dans son avancée professionnelle. En parallèle de cette relation bienveillante et motivante, le programme organise des ateliers collectifs qui offrent aux participant·es des outils concrets pour naviguer dans la filière musicale.

 

Grâce au partage d’expérience et de savoir-être des mentores, le programme permet aux mentoré·es de pallier le sentiment d’isolement auquel elles font face et d’acquérir de nouvelles compétences. Pour l’ensemble des participant·es, il permet de renforcer son réseau et de visibiliser des modèles de réussite. Comme autant de lianes qui s’entrecroisent et grandissent en prenant appui les unes sur les autres, mentores et mentoré·es s’enrichissent collectivement dans un espace de sororité pour déployer leur projet et leur carrière.

 

De janvier à mai 2023, le programme a mis en relation dix mentorées qui souhaitent développer leur carrière et dix mentores qui ont eu l'envie de partager leur expérience. En parallèle, le programme a proposé des ateliers collectifs qui ont offert aux participant·es des outils concrets pour naviguer dans la filière musicale : atelier sur l’empouvoirement, sur le bien-être au travail, sur le networking et sur la défense verbale.

 

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Bilan avec Sarah Bouhatous, coordinatrice du programme qui se termine ce jeudi 1er juin par une Closing Party à l’Hôtel de Ville de Bruxelles.

 

De quel constat est né ce programme de mentorat en Fédération Wallonie-Bruxelles ?

 

Le premier constat est qu'il y a assez peu de femmes et de personnes minorisées de genre dans le secteur musical en Fédération Wallonie-Bruxelles. C'est quelque chose que Scivias avait montré dans son premier rapport et qui se retrouve dans la plupart d'autres études à l'étranger notamment en France. Le deuxième constat, c'est que, quand les professionnelles sont présentes, elles sont peu représentées dans des postes décisionnaires, à des postes à responsabilités. Elles restent cantonnées à des postes de communication et d'administration. L'objectif est de leur permettre d'être plus nombreuses à accèder à ce secteur mais aussi leur permettre d'évoluer "hiérachiquement" ou en tout cas d'accèder à des postes auquels elles ont très peu accès, notamment ceux de programmation et de direction. Le troisième constat est celui des réseaux professionnels qui est le principal moyen pour monter en compétences et qui est moins développé pour les femmes et les minorités de genre. Le programme de mentorat permet de créer ou recréer ces réseaux.

 

Quel premier bilan tirez-vous de cette première édition des Lianes qui se clôture ce jeudi ?

 

Le permier bilan est celui de voir que les femmes, mentores comme mentorées, prennent conscience de leur place dans le secteur musical, de leur légitimité et de leurs compétences. Cela leur permet d'avoir cette place saine et privilégiée entre elles, pour partager ce qu'elles vivent, une réalité qui est un peu affrontée. Parfois certaines qui participent à ce programme, ne se rendent pas toujours compte des inégalités ou des discriminations qu'elles subissent et c'est en étant entouré d'autres femmes qu'elles en prennent conscience.

 

Quel est l'objectif à long terme du programme ?

 

Notre objectif est de créer des ponts et partenariats en Europe pour créer des liens et faire se rencontrer mentores et mentorées, pouvoir les mettre en réseau.

 

 

Un programme et un réseau à suivre sur le site de SCIVIAS.

Retrouvez toute l'actualité musicale de Wallonie-Bruxelles à l'international et découvrez les différents types de soutien aux artistes musicaux sur Wallonie-Bruxelles Musique.

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Il est inspiré de Mewem Europa (Mentoring programme for Women Entrepreneurs in Music). En 2021, Wallonie-Bruxelles Musiques était le partenaire belge du programme européen de mentorat pour les entrepreneuses dans la musique.

 

Depuis 2023, Scivias met en oeuvre le programme de mentorat Les Lianes, qui accompagne les femmes, les personnes non-binaires, transgenres et a-genrées dans le développement de leur carrière au sein du secteur musical. 

 

Scivias est une plateforme qui agit pour un secteur musical plus inclusif en Fédération Wallonie-Bruxelles depuis 2019. Elle fédère un réseau de professionnel·les de la musique qui, ensemble, luttent contre l’existence d’inégalités dans le secteur musical. La plateforme met à disposition une multitude de ressources, produit des rapports chiffrés afin de mettre en lumière les inégalités et accompagne les professionnel·les dans leur prise de conscience des inégalités et dans la mise en œuvre de mesures concrètes au sein de leurs équipes et activités.

 

Les Lianes © Diana Vos - Scivias

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Deux chiffres marquants en Fédération Wallonie-Bruxelles : 17 % de femmes aux postes de programmation, 21 % des de femmes sur les scènes des festivals en 2022.

Face aux inégalités présentes dans un secteur musical historiquement dominé par les hommes, le mentorat apparaît comme un outil correctif indispensable pour permettre aux femmes de développer leur carrière et pour réduire les inégalités de genre au sein du secteur.

 

Le programme Les Lianes met en relation une personne mentorée qui souhaite développer sa carrière et une mentore expérimentée qui la soutient et la guide dans son avancée professionnelle. En parallèle de cette relation bienveillante et motivante, le programme organise des ateliers collectifs qui offrent aux participant·es des outils concrets pour naviguer dans la filière musicale.

 

Grâce au partage d’expérience et de savoir-être des mentores, le programme permet aux mentoré·es de pallier le sentiment d’isolement auquel elles font face et d’acquérir de nouvelles compétences. Pour l’ensemble des participant·es, il permet de renforcer son réseau et de visibiliser des modèles de réussite. Comme autant de lianes qui s’entrecroisent et grandissent en prenant appui les unes sur les autres, mentores et mentoré·es s’enrichissent collectivement dans un espace de sororité pour déployer leur projet et leur carrière.

 

De janvier à mai 2023, le programme a mis en relation dix mentorées qui souhaitent développer leur carrière et dix mentores qui ont eu l'envie de partager leur expérience. En parallèle, le programme a proposé des ateliers collectifs qui ont offert aux participant·es des outils concrets pour naviguer dans la filière musicale : atelier sur l’empouvoirement, sur le bien-être au travail, sur le networking et sur la défense verbale.

 

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Bilan avec Sarah Bouhatous, coordinatrice du programme qui se termine ce jeudi 1er juin par une Closing Party à l’Hôtel de Ville de Bruxelles.

 

De quel constat est né ce programme de mentorat en Fédération Wallonie-Bruxelles ?

 

Le premier constat est qu'il y a assez peu de femmes et de personnes minorisées de genre dans le secteur musical en Fédération Wallonie-Bruxelles. C'est quelque chose que Scivias avait montré dans son premier rapport et qui se retrouve dans la plupart d'autres études à l'étranger notamment en France. Le deuxième constat, c'est que, quand les professionnelles sont présentes, elles sont peu représentées dans des postes décisionnaires, à des postes à responsabilités. Elles restent cantonnées à des postes de communication et d'administration. L'objectif est de leur permettre d'être plus nombreuses à accèder à ce secteur mais aussi leur permettre d'évoluer "hiérachiquement" ou en tout cas d'accèder à des postes auquels elles ont très peu accès, notamment ceux de programmation et de direction. Le troisième constat est celui des réseaux professionnels qui est le principal moyen pour monter en compétences et qui est moins développé pour les femmes et les minorités de genre. Le programme de mentorat permet de créer ou recréer ces réseaux.

 

Quel premier bilan tirez-vous de cette première édition des Lianes qui se clôture ce jeudi ?

 

Le permier bilan est celui de voir que les femmes, mentores comme mentorées, prennent conscience de leur place dans le secteur musical, de leur légitimité et de leurs compétences. Cela leur permet d'avoir cette place saine et privilégiée entre elles, pour partager ce qu'elles vivent, une réalité qui est un peu affrontée. Parfois certaines qui participent à ce programme, ne se rendent pas toujours compte des inégalités ou des discriminations qu'elles subissent et c'est en étant entouré d'autres femmes qu'elles en prennent conscience.

 

Quel est l'objectif à long terme du programme ?

 

Notre objectif est de créer des ponts et partenariats en Europe pour créer des liens et faire se rencontrer mentores et mentorées, pouvoir les mettre en réseau.

 

 

Un programme et un réseau à suivre sur le site de SCIVIAS.

Retrouvez toute l'actualité musicale de Wallonie-Bruxelles à l'international et découvrez les différents types de soutien aux artistes musicaux sur Wallonie-Bruxelles Musique.

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Arnold Grojean, artiste pluriel © Arnold Grojean

Comme toutes les histoires de vie, celle d’Arnold Grojean commence par une naissance. Bruxelles, 1988. Information laconique il est vrai puisque le jour et le mois ne sont pas précisés quand on l’interroge en visioconférence. Et très vite, en  l’écoutant se raconter depuis son studio situé à Bamako, on en comprend la raison. Ce sont là des détails inutiles dans le parcours de l’artiste. L’essentiel est ailleurs… Dans l’adolescence notamment, cette dernière étant faite de plusieurs  bouleversements. Le premier, à douze ans à peine. « Ma rencontre avec le prestidigitateur Christian Chelman a été un moment déterminant pour moi, précise Arnold Grojean. Elle a eu lieu par hasard dans l’arrière-salle d’un magasin de magie bruxellois. Je rêvais d’apprendre et j’étais en admiration devant lui. Imaginez… C’est un des pionniers de ce qu’on appelle la magie bizarre, une pratique qui mélange le mentalisme et l’utilisation d’objets sacrés ». Coïncidence heureuse :  l’homme lui propose de l’initier à cette pratique. Arnold Grojean suivra alors Christian Chelman quelques années durant lesquelles il sera son seul élève. Le reste du temps, il y a l’école. Et là, rien à signaler. 

 

Arnold Grojean préfère parler de ce qui l’a façonné. Comme la découverte de la méditation et un déménagement dans le quartier Matongé à l’âge de seize ans. L’occasion d’apprendre à vivre seul et de s’ouvrir à d’autres univers. « C’était ma première approche avec l’Afrique. Je ne savais pas encore que ce continent allait me passionner par la suite… A cette époque, je méditais quotidiennement en forêt de Soignes en me servant de psychotropes et de plantes sacrées ». Une  expérience qui lui donne envie de prendre une année sabbatique une fois son diplôme en poche. Le jeune homme voyage alors en Inde et au Mali pour approfondir ses connaissances. Le yoga n’est pas encore à la mode. « Je ne pouvais pas en  parler avec mes camarades. Ils ne m’auraient peut-être pas compris… En Inde, j’ai pu aller dans différents ashrams. Mais le moment le plus puissant a eu lieu quand j’ai posé le pied en pays Dogon. Je ne connaissais pas du tout cet endroit. Je ne  pouvais même pas imaginer que ça puisse exister sur terre. Ça a été l’expérience la plus incroyable de ma vie. Une vraie révélation ! ».


De retour en Belgique, il n’a donc qu’une idée en tête : repartir au Mali. Aucune autre destination ne l’intéresse. « Cela peut paraître paradoxal car je suis Blanc mais je me suis senti chez moi au pays Dogon. Ce lieu me correspondait et je voulais à  tout prix y retourner ». En attendant, il s’inscrit dans une école d’art bruxelloise, le 75, où il choisit la photographie comme discipline. « En fait, je ne m’identifie pas comme photographe même si c’est un médium avec lequel je suis à l’aise.  Aujourd’hui, je pratique davantage la danse et la sculpture. Mais ces études ont été très riches. Le 75 est  une école très ouverte et le corps professoral n’y est pas limitant puisqu’on m’a permis de faire mes projets au Mali ». S’ensuivent alors des allers-retours pendant les deux premières années, la troisième étant chamboulée par une expérience personnelle très prenante. « Lors de ma dernière année d’études, j’ai décidé de me séparer de tout ce que j’avais : objets, photos, dessins,  relations... Le processus a duré douze mois et ne me permettait plus d’assister aux cours. Car je me suis beaucoup isolé, j’ai fait une sorte de table rase du passé… Mon cursus scolaire devenait dès lors incompatible avec mes aspirations spirituelles ».

 

Retour alors au Mali où il reste deux ans et où il se remet doucement de son expérience. L’occasion de renaître autrement. Arnold Grojean s’intéresse aux enfants des rues qu’il suit et photographie… Ça donne « Koungo fitini », un projet qui va le  pousser à se réinscrire au 75 dont il sort finalement avec les félicitations du jury. Grande distinction et Prix Roger Deconinck 2015. De quoi se sentir pousser des ailes… « Koungo fitini veut dire ‘problèmes mineurs’. C’est un jeu de mots pour  mettre en avant le fait que ces enfants ne sont pas la priorité de l’État malien et puis, il y a une addiction à la rue qui fait qu’ils ont beaucoup de difficultés à être réintégrés dans un parcours de vie ». Une situation qui a suscité pas mal  d’interrogations chez l’artiste. Pourquoi ces enfants retournent-ils à l’endroit dont on a voulu les sauver ? La question est là, et pour y répondre, il va tenter de retrouver ces jeunes personnes livrées à elles-mêmes. « L’un d’eux m’a expliqué qu’une fois que tu as goûté à la rue, ça entre dans ton sang et tu ne peux plus t’en passer ».  

Un certain mysticisme

Arnold Grojean aime comprendre. Et s’il fallait le décrire au premier abord, on pourrait rajouter qu’il est posé. Il parle avec beaucoup de douceur. Il est au diapason du serpent qui s’enroule délicatement autour de lui. Image saisissante et  finalement très banale une fois qu’on entrevoit les contours de son univers. « Je ne pratique aucune religion mais je dois dire que l’animisme m’intéresse même si je n’en connais pas la signification exacte… En fait, je ne suis pas dans des  recherches anthropologiques mais empiriques. Je préfère me faire ma propre définition des choses. J’aime sonder par moi-même ». Une démarche qui va jusqu’au pays Dogon. Il a un tel respect pour ce lieu qu’il est incapable de le prendre en  photo (à l’exception de quinze négatifs réalisés en 2011, conservés au Surnateum). Trop sacré. Trop peur que cette terre lui en veuille de capter des images. Il ne veut pas d’interférence. Seule l’énergie compte… Et celle qu’il dégage est très forte.  On pourrait même parler d’aura. Arnold Grojean a quelque chose de mystique. Il privilégie le cheminement au résultat. « Quand je me suis séparé de tout ce que je possédais en 2012, je n’avais plus de repères, et cela fait qu’on ne peut plus être le  même qu’avant. Peut-être que je le referai… Je ne serais pas étonné que cela se reproduise. Du coup, ce que je crée n’est pas si important. C’est surtout le processus qui compte ». 

 

Preuve en est donnée dans le temps nécessaire à l’artiste pour accepter de montrer ce qu’il fait. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’il diffuse le court métrage qu’il a réalisé en 2015. Et il faudra peutêtre encore des années avant de voir ce qu’il fabrique  actuellement. « Je suis patient… J’ai besoin de prendre du recul. Je ne montre que des choses qui sont dépassées pour moi. Je veux éviter d’être influencé. Je ne voudrais pas qu’on juge puisque moi-même j’évite ça. J’ai envie d’apprendre à  connaître mon sujet avant de le livrer aux autres ». Le dernier projet n’a pas de nom. Mais il en impose. En 2019, Arnold Grojean a réalisé une sculpture de deux mètres de hauteur sur deux mètres de large. Profondeur : un mètre. Poids : deux cents kilos. Une œuvre qui a nécessité cinq mois de travail, cinquante-six cornes de bovins et bien sûr des objets sacrés… Au centre se trouvent un masque en bronze senoufo et une coiffe camerounaise utilisée lors des danses traditionnelles.  Création parmi d’autres qu’il souhaiterait voir exposées dans une galerie en concordance avec ses valeurs et qui pourrait le représenter. « Pour moi, l’art est une danse au milieu de la forêt. L’état dans lequel je suis lorsque je crée est ce qui  m’importe le plus. Je suis prêt à tout pour risquer ça ».

 

Infos supplémentaires

  • Arnold Grojean a reçu le Prix National de la Photographie 2021 de Belgique
  • Le projet KOUNGO FITINI a participé à la 13e édition de la Biennale de la Photographie Africaine de Bamako sous la forme d’une exposition financée par l’Union européenne

Par Nadia Salmi

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°159.

Comme toutes les histoires de vie, celle d’Arnold Grojean commence par une naissance. Bruxelles, 1988. Information laconique il est vrai puisque le jour et le mois ne sont pas précisés quand on l’interroge en visioconférence. Et très vite, en  l’écoutant se raconter depuis son studio situé à Bamako, on en comprend la raison. Ce sont là des détails inutiles dans le parcours de l’artiste. L’essentiel est ailleurs… Dans l’adolescence notamment, cette dernière étant faite de plusieurs  bouleversements. Le premier, à douze ans à peine. « Ma rencontre avec le prestidigitateur Christian Chelman a été un moment déterminant pour moi, précise Arnold Grojean. Elle a eu lieu par hasard dans l’arrière-salle d’un magasin de magie bruxellois. Je rêvais d’apprendre et j’étais en admiration devant lui. Imaginez… C’est un des pionniers de ce qu’on appelle la magie bizarre, une pratique qui mélange le mentalisme et l’utilisation d’objets sacrés ». Coïncidence heureuse :  l’homme lui propose de l’initier à cette pratique. Arnold Grojean suivra alors Christian Chelman quelques années durant lesquelles il sera son seul élève. Le reste du temps, il y a l’école. Et là, rien à signaler. 

 

Arnold Grojean préfère parler de ce qui l’a façonné. Comme la découverte de la méditation et un déménagement dans le quartier Matongé à l’âge de seize ans. L’occasion d’apprendre à vivre seul et de s’ouvrir à d’autres univers. « C’était ma première approche avec l’Afrique. Je ne savais pas encore que ce continent allait me passionner par la suite… A cette époque, je méditais quotidiennement en forêt de Soignes en me servant de psychotropes et de plantes sacrées ». Une  expérience qui lui donne envie de prendre une année sabbatique une fois son diplôme en poche. Le jeune homme voyage alors en Inde et au Mali pour approfondir ses connaissances. Le yoga n’est pas encore à la mode. « Je ne pouvais pas en  parler avec mes camarades. Ils ne m’auraient peut-être pas compris… En Inde, j’ai pu aller dans différents ashrams. Mais le moment le plus puissant a eu lieu quand j’ai posé le pied en pays Dogon. Je ne connaissais pas du tout cet endroit. Je ne  pouvais même pas imaginer que ça puisse exister sur terre. Ça a été l’expérience la plus incroyable de ma vie. Une vraie révélation ! ».


De retour en Belgique, il n’a donc qu’une idée en tête : repartir au Mali. Aucune autre destination ne l’intéresse. « Cela peut paraître paradoxal car je suis Blanc mais je me suis senti chez moi au pays Dogon. Ce lieu me correspondait et je voulais à  tout prix y retourner ». En attendant, il s’inscrit dans une école d’art bruxelloise, le 75, où il choisit la photographie comme discipline. « En fait, je ne m’identifie pas comme photographe même si c’est un médium avec lequel je suis à l’aise.  Aujourd’hui, je pratique davantage la danse et la sculpture. Mais ces études ont été très riches. Le 75 est  une école très ouverte et le corps professoral n’y est pas limitant puisqu’on m’a permis de faire mes projets au Mali ». S’ensuivent alors des allers-retours pendant les deux premières années, la troisième étant chamboulée par une expérience personnelle très prenante. « Lors de ma dernière année d’études, j’ai décidé de me séparer de tout ce que j’avais : objets, photos, dessins,  relations... Le processus a duré douze mois et ne me permettait plus d’assister aux cours. Car je me suis beaucoup isolé, j’ai fait une sorte de table rase du passé… Mon cursus scolaire devenait dès lors incompatible avec mes aspirations spirituelles ».

 

Retour alors au Mali où il reste deux ans et où il se remet doucement de son expérience. L’occasion de renaître autrement. Arnold Grojean s’intéresse aux enfants des rues qu’il suit et photographie… Ça donne « Koungo fitini », un projet qui va le  pousser à se réinscrire au 75 dont il sort finalement avec les félicitations du jury. Grande distinction et Prix Roger Deconinck 2015. De quoi se sentir pousser des ailes… « Koungo fitini veut dire ‘problèmes mineurs’. C’est un jeu de mots pour  mettre en avant le fait que ces enfants ne sont pas la priorité de l’État malien et puis, il y a une addiction à la rue qui fait qu’ils ont beaucoup de difficultés à être réintégrés dans un parcours de vie ». Une situation qui a suscité pas mal  d’interrogations chez l’artiste. Pourquoi ces enfants retournent-ils à l’endroit dont on a voulu les sauver ? La question est là, et pour y répondre, il va tenter de retrouver ces jeunes personnes livrées à elles-mêmes. « L’un d’eux m’a expliqué qu’une fois que tu as goûté à la rue, ça entre dans ton sang et tu ne peux plus t’en passer ».  

Un certain mysticisme

Arnold Grojean aime comprendre. Et s’il fallait le décrire au premier abord, on pourrait rajouter qu’il est posé. Il parle avec beaucoup de douceur. Il est au diapason du serpent qui s’enroule délicatement autour de lui. Image saisissante et  finalement très banale une fois qu’on entrevoit les contours de son univers. « Je ne pratique aucune religion mais je dois dire que l’animisme m’intéresse même si je n’en connais pas la signification exacte… En fait, je ne suis pas dans des  recherches anthropologiques mais empiriques. Je préfère me faire ma propre définition des choses. J’aime sonder par moi-même ». Une démarche qui va jusqu’au pays Dogon. Il a un tel respect pour ce lieu qu’il est incapable de le prendre en  photo (à l’exception de quinze négatifs réalisés en 2011, conservés au Surnateum). Trop sacré. Trop peur que cette terre lui en veuille de capter des images. Il ne veut pas d’interférence. Seule l’énergie compte… Et celle qu’il dégage est très forte.  On pourrait même parler d’aura. Arnold Grojean a quelque chose de mystique. Il privilégie le cheminement au résultat. « Quand je me suis séparé de tout ce que je possédais en 2012, je n’avais plus de repères, et cela fait qu’on ne peut plus être le  même qu’avant. Peut-être que je le referai… Je ne serais pas étonné que cela se reproduise. Du coup, ce que je crée n’est pas si important. C’est surtout le processus qui compte ». 

 

Preuve en est donnée dans le temps nécessaire à l’artiste pour accepter de montrer ce qu’il fait. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’il diffuse le court métrage qu’il a réalisé en 2015. Et il faudra peutêtre encore des années avant de voir ce qu’il fabrique  actuellement. « Je suis patient… J’ai besoin de prendre du recul. Je ne montre que des choses qui sont dépassées pour moi. Je veux éviter d’être influencé. Je ne voudrais pas qu’on juge puisque moi-même j’évite ça. J’ai envie d’apprendre à  connaître mon sujet avant de le livrer aux autres ». Le dernier projet n’a pas de nom. Mais il en impose. En 2019, Arnold Grojean a réalisé une sculpture de deux mètres de hauteur sur deux mètres de large. Profondeur : un mètre. Poids : deux cents kilos. Une œuvre qui a nécessité cinq mois de travail, cinquante-six cornes de bovins et bien sûr des objets sacrés… Au centre se trouvent un masque en bronze senoufo et une coiffe camerounaise utilisée lors des danses traditionnelles.  Création parmi d’autres qu’il souhaiterait voir exposées dans une galerie en concordance avec ses valeurs et qui pourrait le représenter. « Pour moi, l’art est une danse au milieu de la forêt. L’état dans lequel je suis lorsque je crée est ce qui  m’importe le plus. Je suis prêt à tout pour risquer ça ».

 

Infos supplémentaires

  • Arnold Grojean a reçu le Prix National de la Photographie 2021 de Belgique
  • Le projet KOUNGO FITINI a participé à la 13e édition de la Biennale de la Photographie Africaine de Bamako sous la forme d’une exposition financée par l’Union européenne

Par Nadia Salmi

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°159.

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Madiba, c’est le nom tribal du clan Mandela et désormais celui d’un centre régional de fabrication de vaccins ultramoderne qui produira bientôt jusqu’à 300 millions de doses destinées au Sénégal et au continent africain.

 

La pandémie de Covid-19 a révélé la difficulté pour certains pays, notamment en Afrique, de s’approvisionner en vaccins et leur dépendance à la production internationale. L’Afrique ne produisant qu’ 1% des vaccins qu’elle consomme, la fabrication locale de ceux-ci est devenue un enjeu majeur.

 

A l’occasion d’une visite en Belgique en 2021, le président du Sénégal Macky Sall avait manifesté cette priorité en signant deux déclarations d’intention avec des centres de recherches et de production belges pour autonomiser son pays dans la fabrication de ses vaccins.

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Convergence d'intérêts

Cet intérêt manifeste pour développer des compétences en biotechnologies et des unités de production locale de vaccins a rencontré l’intérêt de l’entreprise wallonne Univercells qui poursuit l’objectif de rendre les médicaments biologiques accessibles à tous. Cette société créée en 2013 par Hugues Bultot et José Castillo a développé à ses débuts, une plateforme de production de vaccins totalement innovante à partir de solutions industrielles simples permettant de produire des vaccins partout dans le monde.

 

Depuis la petite société a bien grandi. Entre levées de fonds spectaculaires et acquisitions (SynHelix biotech française, RLM Consulting, société belge spécialisée dans le conseil sur la réglementation en matière de médicaments), elle se développe désormais à l’étranger.

 

Avec sa filiale Unizima, elle poursuit des projets de bio-production et de transfert de technologies à l’international. Après avoir contribué à la mise en place d’un centre de formation biotechnologique en Afrique du Sud, Uzima participe aujourd’hui, sous l’égide de l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) et en collaboration avec My Engeneering à la mise en œuvre d’une remarquable unité de production de vaccins à Dakar avec sa plateforme Nevoline Upstream.

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Madiba, le programme université-entreprise et WBI

Le professeur Amadou Sall, Directeur de l’IPD, a présenté le projet Madiba à la délégation belge.

 

Fondé en 1896, l’Institut Pasteur de Dakar est un pôle de recherche biomédicale dédié aux populations africaines qui s’attache particulièrement aux problèmes de santé publique et notamment aux questions épidémiques. Découvreur en 1927 du virus de la fièvre jaune, l’IPD est un des quatre producteurs mondiaux du vaccin contre cette maladie.

 

Avec la pandémie de Covid 19, l’IPD a révélé toute la pertinence de sa présence comme pôle de santé régional africain en offrant son expertise en matière de production de vaccins, de formation, de recherche et de surveillance épidémique mais aussi en comprenant la nécessité d’innover rapidement pour répondre de façon autonome aux problèmes de santé publique sur le continent.

 

Ainsi, depuis 2021, cette fondation privée créée en 1896, développe un projet ambitieux de «vaccinopole», estimé à plus de 200 millions d’euros et financés en partie par la Banque européenne d'investissement (BEI).  Il est situé dans la zone stratégique située entre le port du Futur de Ndayane, Dakar et son aéroport. L’IPD produira bientôt des vaccins pour des campagnes de vaccinations systématiques et lors de flambées épidémiques.

 

Afin de mener à bien la mission qu’il s’est donné de rendre accessibles les vaccins et les innovations en matière de santé publique, l’IPD a donc relevé le défi de la création de cette importante unité de production avec le projet Madiba et sa plateforme de fabrication pour la production de vaccins contre les épidémies auquel s’ajoute un site dédié à la production intensive de vaccins contre la fièvre jaune mais aussi un site de formation pour la production de vaccins nouvelle génération.

Retour au début

WBI soutient la formation des futurs techniciens du vaccinopole de Dakar

Cette production à grande échelle soulève donc un autre enjeu majeur celui de la formation des techniciens qui auront à porter ce projet innovant.

 

A cette fin, WBI s’est engagé dans le cadre de sa coopération avec le Sénégal, à soutenir un partenariat entre des universités et des entreprises actives dans le domaine des biotechnologies en ouvrant un programme de formation de personnel qualifié dans ces métiers.

 

Depuis mars 2023, des étudiants et professeurs sénégalais de l’Université Amadou Mahyar Mbow, seconde grande université de Dakar, ont ainsi la possibilité de suivre une formation de six mois, d’abord théorique à l’Université libre de Bruxelles, et pratique sur le site même d’Univercells à Nivelles dans un environnement de technologies de pointe. L’objectif de ce projet est de soutenir la formation de professionnels techniques et scientifiques dans le domaine de la bioproduction dans un contexte d’émergence du secteur pharmaceutique en Afrique et en particulier en république du Sénégal.

 

Mariama Doucoure et Khadidiatou Diop, licenciées en génie des procédés de l’Université Amadou Mahyar Mbow ont saisi l’opportunité qu’offrait cette double formation : avoir accès à un savoir scientifique et technologique de pointe, appuyé par une réelle expérience professionnelle. Encore à la recherche de leur spécialisation universitaire, mais étudiantes d’excellence, elles ont été sélectionnées par leur université pour participer à ce programme université-entreprise et venir en Belgique.

 

Elles sont encadrées par le professeur Serigne Fallou Wade, biologiste de formation qui enseigne la biologie et la bio-informatique dans leur université. Après un parcours universitaire et professionnel en France, aux Etats-Unis, au Canada et en Arabie Saoudite, le professeur Wade a choisi de revenir au Sénégal. Il est un des référents universitaires du partenariat université-entreprise dans le cadre du programme Madiba. Son expérience à l’étranger, lui permet d’accompagner efficacement cette première promotion d’étudiantes tant sur des aspects pédagogiques que sur ceux posés par l'expatriation.

 

Ils viennent de suivre à l’ULB une formation informatique intense orientée en biotechnologie. Aujourd’hui, les deux étudiantes découvrent le séquençage ADN chez Univercells. D’abord curieuses de vivre une nouvelle expérience, elles apprécient l’encadrement, l’intensité de la formation et surtout la découverte d’une nouvelle matière qui pourra certainement les aider dans leur orientation. Habituées des procédés industriels, elles apprivoisent l’utilisation spécifique de l’informatique dans l’analyse de données liées aux virus et aux vaccins.

 

Pour chacun, le programme est dense et dépasse largement la formation professionnelle. Rejoindre le projet Madiba, c’est déjà pour tous les trois, accéder aux enjeux de santé publique posés notamment par les épidémies et participer au développement du Sénégal.

 

« On nous attend là-bas. Le Sénégal a besoin de personnes qualifiées qui ont des projets, qui prennent la main. On doit comprendre les besoins et les résoudre de façon inclusive en impliquant tout le monde », expliquent-ils.

 

« Participer à cette formation, c’est aussi augmenter ses chances de trouver ou de créer son emploi face à un marché saturé de diplômés » ajoute Mariama Doucoure.

 

Derrière le programme Madiba et le développement de multiples partenariats, il s’agit donc de participer à «l’échange de savoirs, de connaissances. Plus d’échange signifie plus d’expansion. Plus on se connaît, plus on apprend les uns des autres, avec la perspective de fusionner tout ça» souligne le professeur Wade. Fusionner, en créant ppourquoi pas, un master interuniversitaire entre la Sénégal et la Fédération Wallonie-Bruxelles dans les domaines des biotechnologies.

 

Conscientes des enjeux et des objectifs du programme université-entreprise proposé par WBI, l'ULB et l'Université Amadou Mahyar Mbow, Mariama Doucoure et Khadidiatou Diop envisagent un avenir professionnel au Sénégal, lié désormais, aux ambitions de leur pays qui couvrent trois axes stratégiques majeurs, la transformation structurelle de l’économique et de la croissance, les questions de capital humain, protection sociale et développement durable et enfin la gouvernance à travers les institutions et les question de paix et sécurité.

 

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Madiba, c’est le nom tribal du clan Mandela et désormais celui d’un centre régional de fabrication de vaccins ultramoderne qui produira bientôt jusqu’à 300 millions de doses destinées au Sénégal et au continent africain.

 

La pandémie de Covid-19 a révélé la difficulté pour certains pays, notamment en Afrique, de s’approvisionner en vaccins et leur dépendance à la production internationale. L’Afrique ne produisant qu’ 1% des vaccins qu’elle consomme, la fabrication locale de ceux-ci est devenue un enjeu majeur.

 

A l’occasion d’une visite en Belgique en 2021, le président du Sénégal Macky Sall avait manifesté cette priorité en signant deux déclarations d’intention avec des centres de recherches et de production belges pour autonomiser son pays dans la fabrication de ses vaccins.

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Convergence d'intérêts

Cet intérêt manifeste pour développer des compétences en biotechnologies et des unités de production locale de vaccins a rencontré l’intérêt de l’entreprise wallonne Univercells qui poursuit l’objectif de rendre les médicaments biologiques accessibles à tous. Cette société créée en 2013 par Hugues Bultot et José Castillo a développé à ses débuts, une plateforme de production de vaccins totalement innovante à partir de solutions industrielles simples permettant de produire des vaccins partout dans le monde.

 

Depuis la petite société a bien grandi. Entre levées de fonds spectaculaires et acquisitions (SynHelix biotech française, RLM Consulting, société belge spécialisée dans le conseil sur la réglementation en matière de médicaments), elle se développe désormais à l’étranger.

 

Avec sa filiale Unizima, elle poursuit des projets de bio-production et de transfert de technologies à l’international. Après avoir contribué à la mise en place d’un centre de formation biotechnologique en Afrique du Sud, Uzima participe aujourd’hui, sous l’égide de l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) et en collaboration avec My Engeneering à la mise en œuvre d’une remarquable unité de production de vaccins à Dakar avec sa plateforme Nevoline Upstream.

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Madiba, le programme université-entreprise et WBI

Le professeur Amadou Sall, Directeur de l’IPD, a présenté le projet Madiba à la délégation belge.

 

Fondé en 1896, l’Institut Pasteur de Dakar est un pôle de recherche biomédicale dédié aux populations africaines qui s’attache particulièrement aux problèmes de santé publique et notamment aux questions épidémiques. Découvreur en 1927 du virus de la fièvre jaune, l’IPD est un des quatre producteurs mondiaux du vaccin contre cette maladie.

 

Avec la pandémie de Covid 19, l’IPD a révélé toute la pertinence de sa présence comme pôle de santé régional africain en offrant son expertise en matière de production de vaccins, de formation, de recherche et de surveillance épidémique mais aussi en comprenant la nécessité d’innover rapidement pour répondre de façon autonome aux problèmes de santé publique sur le continent.

 

Ainsi, depuis 2021, cette fondation privée créée en 1896, développe un projet ambitieux de «vaccinopole», estimé à plus de 200 millions d’euros et financés en partie par la Banque européenne d'investissement (BEI).  Il est situé dans la zone stratégique située entre le port du Futur de Ndayane, Dakar et son aéroport. L’IPD produira bientôt des vaccins pour des campagnes de vaccinations systématiques et lors de flambées épidémiques.

 

Afin de mener à bien la mission qu’il s’est donné de rendre accessibles les vaccins et les innovations en matière de santé publique, l’IPD a donc relevé le défi de la création de cette importante unité de production avec le projet Madiba et sa plateforme de fabrication pour la production de vaccins contre les épidémies auquel s’ajoute un site dédié à la production intensive de vaccins contre la fièvre jaune mais aussi un site de formation pour la production de vaccins nouvelle génération.

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WBI soutient la formation des futurs techniciens du vaccinopole de Dakar

Cette production à grande échelle soulève donc un autre enjeu majeur celui de la formation des techniciens qui auront à porter ce projet innovant.

 

A cette fin, WBI s’est engagé dans le cadre de sa coopération avec le Sénégal, à soutenir un partenariat entre des universités et des entreprises actives dans le domaine des biotechnologies en ouvrant un programme de formation de personnel qualifié dans ces métiers.

 

Depuis mars 2023, des étudiants et professeurs sénégalais de l’Université Amadou Mahyar Mbow, seconde grande université de Dakar, ont ainsi la possibilité de suivre une formation de six mois, d’abord théorique à l’Université libre de Bruxelles, et pratique sur le site même d’Univercells à Nivelles dans un environnement de technologies de pointe. L’objectif de ce projet est de soutenir la formation de professionnels techniques et scientifiques dans le domaine de la bioproduction dans un contexte d’émergence du secteur pharmaceutique en Afrique et en particulier en république du Sénégal.

 

Mariama Doucoure et Khadidiatou Diop, licenciées en génie des procédés de l’Université Amadou Mahyar Mbow ont saisi l’opportunité qu’offrait cette double formation : avoir accès à un savoir scientifique et technologique de pointe, appuyé par une réelle expérience professionnelle. Encore à la recherche de leur spécialisation universitaire, mais étudiantes d’excellence, elles ont été sélectionnées par leur université pour participer à ce programme université-entreprise et venir en Belgique.

 

Elles sont encadrées par le professeur Serigne Fallou Wade, biologiste de formation qui enseigne la biologie et la bio-informatique dans leur université. Après un parcours universitaire et professionnel en France, aux Etats-Unis, au Canada et en Arabie Saoudite, le professeur Wade a choisi de revenir au Sénégal. Il est un des référents universitaires du partenariat université-entreprise dans le cadre du programme Madiba. Son expérience à l’étranger, lui permet d’accompagner efficacement cette première promotion d’étudiantes tant sur des aspects pédagogiques que sur ceux posés par l'expatriation.

 

Ils viennent de suivre à l’ULB une formation informatique intense orientée en biotechnologie. Aujourd’hui, les deux étudiantes découvrent le séquençage ADN chez Univercells. D’abord curieuses de vivre une nouvelle expérience, elles apprécient l’encadrement, l’intensité de la formation et surtout la découverte d’une nouvelle matière qui pourra certainement les aider dans leur orientation. Habituées des procédés industriels, elles apprivoisent l’utilisation spécifique de l’informatique dans l’analyse de données liées aux virus et aux vaccins.

 

Pour chacun, le programme est dense et dépasse largement la formation professionnelle. Rejoindre le projet Madiba, c’est déjà pour tous les trois, accéder aux enjeux de santé publique posés notamment par les épidémies et participer au développement du Sénégal.

 

« On nous attend là-bas. Le Sénégal a besoin de personnes qualifiées qui ont des projets, qui prennent la main. On doit comprendre les besoins et les résoudre de façon inclusive en impliquant tout le monde », expliquent-ils.

 

« Participer à cette formation, c’est aussi augmenter ses chances de trouver ou de créer son emploi face à un marché saturé de diplômés » ajoute Mariama Doucoure.

 

Derrière le programme Madiba et le développement de multiples partenariats, il s’agit donc de participer à «l’échange de savoirs, de connaissances. Plus d’échange signifie plus d’expansion. Plus on se connaît, plus on apprend les uns des autres, avec la perspective de fusionner tout ça» souligne le professeur Wade. Fusionner, en créant ppourquoi pas, un master interuniversitaire entre la Sénégal et la Fédération Wallonie-Bruxelles dans les domaines des biotechnologies.

 

Conscientes des enjeux et des objectifs du programme université-entreprise proposé par WBI, l'ULB et l'Université Amadou Mahyar Mbow, Mariama Doucoure et Khadidiatou Diop envisagent un avenir professionnel au Sénégal, lié désormais, aux ambitions de leur pays qui couvrent trois axes stratégiques majeurs, la transformation structurelle de l’économique et de la croissance, les questions de capital humain, protection sociale et développement durable et enfin la gouvernance à travers les institutions et les question de paix et sécurité.

 

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Source : Daily Science

Dans l’auditoire de la SLU, l’Université suédoise dédiée aux sciences agricoles basée à Uppsala, Renaud Van Damme est tout sourire. « J’ai appris qu’une délégation scientifique belge (organisée par le service Recherche et Innovation de Wallonie-Bruxelles International) venait visiter la faculté vétérinaire. Je n’ai donc pas hésité un seul instant. L’occasion est belle de rencontrer des chercheurs wallons et de discuter avec eux ».

 

Le doctorant belge, originaire de Jumet, a commencé ses études supérieures à la Haute École en Hainaut (Mons), au campus technique, où il a bouclé un bachelier en biotechnologie, orientation bio-informatique. Dans ce cadre, il a eu l’opportunité de réaliser en 2018 un séjour Erasmus à la SLU. Depuis, il n’a quasiment plus quitté la faculté vétérinaire de l’université suédoise.

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Métagénomique bovine

« La perspective de pouvoir aller plus loin dans mes études à Uppsala a d’abord pris la forme d’un master », explique-t-il. « J’ai ensuite eu la possibilité de décrocher un financement pour un doctorat ». Résultat: cela fait désormais cinq ans qu’il vit à Uppsala. Et qu’il parle suédois? « Pas vraiment », confesse-t-il. « Ici, tout se fait en anglais. »

 

Pour Renaud Van Damme, l’essentiel est ailleurs. C’est la bio-informatique qui mobilise son attention. « Dans le cadre de mon doctorat, j’analyse et développe des outils ainsi que des protocoles en lien avec la métagénomique », explique-t-il.

 

« J’étudie les micro-organismes présents dans divers environnements et je tente de déterminer l’importance de leur présence ainsi que leurs interactions, leurs fonctions. Ceci principalement dans les estomacs de bovidés. L’idée est de mieux comprendre quelles sont les interactions entre les populations bactériennes présentes dans ces systèmes digestifs et les races de vaches. »

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La composition du microbiote comme objet de recherche

Les travaux du bio-informaticien portent principalement sur des races de bovidés élevées en Éthiopie et en Afrique du Sud. « Nous essayons de comprendre quelles sont les interactions pouvant exister entre le génome de l’animal et les espèces de micro-organismes qui y sont liés », reprend-il.

 

« Plus précisément, je travaille sur les corrélations entre des variations du génome de ces animaux et la composition de leur microbiote. On sait que la composition du microbiote dépend de nombreux facteurs: du microbiote de la mère, de l’environnement, de la nourriture… En ce qui me concerne, je me concentre sur la génétique de l’animal. Parce que même si on agit sur toute une série de paramètres extérieurs, comme un changement dans l’alimentation ou la prise d’antibiotiques, on remarque qu’après un temps, la composition du microbiote de l’animal revient à sa composition initiale. »

 

Au cours de ses premières années de doctorat, le chercheur a déjà développé plusieurs outils d’analyse. Il lui reste maintenant à les utiliser sur ses échantillons. « Avec le Covid, mais aussi la guerre civile qui ravage l’Éthiopie, cela a pris du retard. Mes échantillons ne sont arrivés au laboratoire que récemment », explique-t-il. Mais il est confiant. Il connaît ses techniques et a déjà une pratique de laboratoire.

 

Précédemment, le chercheur pu se familiariser avec les techniques d’analyse en génétique moléculaire sur quelques rares élans blancs (et même albinos) de Suède. L’idée étant de tenter de déterminer quels gènes mutants pouvaient être à l’origine de cette situation.

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Pauses-café et pâtisseries à la cannelle

Quand on jette un œil par les fenêtres de la faculté vétérinaire d’Uppsala, la neige qui recouvre une bonne partie du paysage rappelle au visiteur qu’on se trouve ici bien plus au nord que Charleroi, Mons ou Jumet. Mais cela n’effraie pas Renaud Van Damme. Au contraire. La qualité de vie, les contacts avec les étudiants, l’efficacité des transports publics ont séduit le doctorant. Quand il parle de ses cinq années de vie en Suède, le jeune homme pointe immédiatement l’attrait des « fikas ».

 

Ce sont ces pauses-café traditionnelles agrémentées de pâtisseries à la cannelle. Des pauses-café, certes, mais aussi des moments quasi institutionnalisés dans le pays et qui favorisent les rassemblements sociaux.

 

« Au cours des fikas, il est facile d’échanger avec des collègues de divers départements qu’on ne fréquente pas nécessairement pendant nos travaux, ou d’avoir des discussions informelles mais souvent fort intéressantes avec l’une ou l’autre personne », dit encore Renaud Van Damme. Avant de conclure: « A l’université, c’est clair, les fikas poussent à la bonne science ».

 

Retrouvez l'ensemble des articles de Christian Du Brulle sur la plateforme Daily Science, avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International.

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Dans l’auditoire de la SLU, l’Université suédoise dédiée aux sciences agricoles basée à Uppsala, Renaud Van Damme est tout sourire. « J’ai appris qu’une délégation scientifique belge (organisée par le service Recherche et Innovation de Wallonie-Bruxelles International) venait visiter la faculté vétérinaire. Je n’ai donc pas hésité un seul instant. L’occasion est belle de rencontrer des chercheurs wallons et de discuter avec eux ».

 

Le doctorant belge, originaire de Jumet, a commencé ses études supérieures à la Haute École en Hainaut (Mons), au campus technique, où il a bouclé un bachelier en biotechnologie, orientation bio-informatique. Dans ce cadre, il a eu l’opportunité de réaliser en 2018 un séjour Erasmus à la SLU. Depuis, il n’a quasiment plus quitté la faculté vétérinaire de l’université suédoise.

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Métagénomique bovine

« La perspective de pouvoir aller plus loin dans mes études à Uppsala a d’abord pris la forme d’un master », explique-t-il. « J’ai ensuite eu la possibilité de décrocher un financement pour un doctorat ». Résultat: cela fait désormais cinq ans qu’il vit à Uppsala. Et qu’il parle suédois? « Pas vraiment », confesse-t-il. « Ici, tout se fait en anglais. »

 

Pour Renaud Van Damme, l’essentiel est ailleurs. C’est la bio-informatique qui mobilise son attention. « Dans le cadre de mon doctorat, j’analyse et développe des outils ainsi que des protocoles en lien avec la métagénomique », explique-t-il.

 

« J’étudie les micro-organismes présents dans divers environnements et je tente de déterminer l’importance de leur présence ainsi que leurs interactions, leurs fonctions. Ceci principalement dans les estomacs de bovidés. L’idée est de mieux comprendre quelles sont les interactions entre les populations bactériennes présentes dans ces systèmes digestifs et les races de vaches. »

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La composition du microbiote comme objet de recherche

Les travaux du bio-informaticien portent principalement sur des races de bovidés élevées en Éthiopie et en Afrique du Sud. « Nous essayons de comprendre quelles sont les interactions pouvant exister entre le génome de l’animal et les espèces de micro-organismes qui y sont liés », reprend-il.

 

« Plus précisément, je travaille sur les corrélations entre des variations du génome de ces animaux et la composition de leur microbiote. On sait que la composition du microbiote dépend de nombreux facteurs: du microbiote de la mère, de l’environnement, de la nourriture… En ce qui me concerne, je me concentre sur la génétique de l’animal. Parce que même si on agit sur toute une série de paramètres extérieurs, comme un changement dans l’alimentation ou la prise d’antibiotiques, on remarque qu’après un temps, la composition du microbiote de l’animal revient à sa composition initiale. »

 

Au cours de ses premières années de doctorat, le chercheur a déjà développé plusieurs outils d’analyse. Il lui reste maintenant à les utiliser sur ses échantillons. « Avec le Covid, mais aussi la guerre civile qui ravage l’Éthiopie, cela a pris du retard. Mes échantillons ne sont arrivés au laboratoire que récemment », explique-t-il. Mais il est confiant. Il connaît ses techniques et a déjà une pratique de laboratoire.

 

Précédemment, le chercheur pu se familiariser avec les techniques d’analyse en génétique moléculaire sur quelques rares élans blancs (et même albinos) de Suède. L’idée étant de tenter de déterminer quels gènes mutants pouvaient être à l’origine de cette situation.

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Pauses-café et pâtisseries à la cannelle

Quand on jette un œil par les fenêtres de la faculté vétérinaire d’Uppsala, la neige qui recouvre une bonne partie du paysage rappelle au visiteur qu’on se trouve ici bien plus au nord que Charleroi, Mons ou Jumet. Mais cela n’effraie pas Renaud Van Damme. Au contraire. La qualité de vie, les contacts avec les étudiants, l’efficacité des transports publics ont séduit le doctorant. Quand il parle de ses cinq années de vie en Suède, le jeune homme pointe immédiatement l’attrait des « fikas ».

 

Ce sont ces pauses-café traditionnelles agrémentées de pâtisseries à la cannelle. Des pauses-café, certes, mais aussi des moments quasi institutionnalisés dans le pays et qui favorisent les rassemblements sociaux.

 

« Au cours des fikas, il est facile d’échanger avec des collègues de divers départements qu’on ne fréquente pas nécessairement pendant nos travaux, ou d’avoir des discussions informelles mais souvent fort intéressantes avec l’une ou l’autre personne », dit encore Renaud Van Damme. Avant de conclure: « A l’université, c’est clair, les fikas poussent à la bonne science ».

 

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(c) MFA Belgium

Entre Wallonie-Bruxelles et le Sénégal, c’est une longue histoire de coopération qui se poursuit depuis 25 ans. En 2021, s’est en effet ouvert une nouvelle période de travail, la septième, avec un programme axé sur cinq secteurs prioritaires, la jeunesse, l’alimentation, la santé, l’enseignement/entreprenariat et le sport. Les questions d’économie, de lutte contre le réchauffement climatique, de culture, de tourisme et enfin le numérique restant des préoccupations essentielles qui traversent chacun de ses axes.

 

En marge de cette dernière session, les autorités de la Région wallonne et de la Fédération Wallonie-Bruxelles avait eu alors l’honneur d'accueillir Son Excellence, Macky Sall, Président du Sénégal et d'éminentes institutions sénégalaises actives dans le domaine de la santé publique. Cette rencontre avait pour but de faire progresser les collaborations en accord avec les objectifs de développement scientifique et de santé publique du Sénégal, renforçant ainsi les ambitions du Sénégal en matière de santé publique.

 

Si de nombreux domaines sont abordés lors de cette mission princière, tels les alliances européennes, la sécurité alimentaire, la coopération académique de l’UE et des Etats membres avec le Sénégal et l’internationalisation de l’enseignement supérieur, les questions relatives à la santé seront effectivement largement abordées notamment lors de la visite du projet MADIBA (Manufacturing in Africa for Disease Immunization and Buiding Autonomy) à Dakar, un vaste centre de fabrication de vaccins visant l’autonomie en matière de vaccination au Sénégal et sur le continent Africain.

Le Sénégal, un partenaire d'avenir

Pour tout dire, la Belgique jouit d’une image positive au Sénégal notamment grâce au dynamisme de nos échanges académiques, culturels, commerciaux et à nos partenariats en termes de développement.

 

Au vu du contexte d’accélération de l’internationalisation des systèmes d’enseignement supérieur, le Sénégal constitue réellement un partenaire d’avenir pour les établissements d’enseignements supérieurs de Wallonie-Bruxelles et une porte aussi vers l’Afrique de l’Ouest.

 

Renforcer les partenariats existants et favoriser le développement de nouveaux, accroitre la visibilité de l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et promouvoir son excellence, sont les objectifs poursuivis par les représentants académiques de l’UCLouvain, de l’ULB, de l’ULiège, de la HEPL, de la HE-EPHEC, de la HEFF, de le HE Vinci, de la HELB, de la HELHA, de l’IHECS, de l’ESA St-Luc Bruxelles, de la directrice du service relations internationales de l’ARES présents lors de cette mission et accompagnés par de la responsable de WB Campus. En perspective, la signature de huit nouveaux accords entre les EES sénégalais et belges francophones.

 

Un brunch entre des alumni sénégalais et les académiques francophones a marqué le début des activités académiques. Une entrée symbolique dans la mission rappelant la qualité du réseau d’échange entre nos universités et le Sénégal, avec la participation de 80 anciens étudiants sénégalais étant passés par l’enseignement de Wallonie-Bruxelles lors de leur cursus.

 

Le G3+1, représente un autre moment fort de cette mission. Créé le 26 septembre 2012, à Bruxelles, le G3 est un regroupement de trois universités de premier plan : l’Université de Genève, l’Université de Montréal et l’Université libre de Bruxelles. Unies par une communauté d'intérêts et d'objectifs dans les domaines académique et scientifique, ces universités ont développé un partenariat visant à accroître la qualité des activités de recherche et de formation de chacune, en tirant profit des convergences d’intérêts. Aujourd’hui, le G3 souhaite ouvrir son partenariat à une université africaine. C’est l’Université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar, partenaire des 3 membres fondateurs, qui a été choisie.

 

Au programme encore, différentes présentations sont proposées aux participants : la coopération de l’UE et des Etats membres avec le Sénégal dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche ou le paysage de l’enseignement supérieur sénégalais et de la politique de l’Agence Universitaire Française au Sénégal.

 

Un séminaire consacré à l’enseignement supérieur, ses défis et ses réponses face à la diversité de nos sociétés est organisé à l’Université Amadou Mahtar Mbow de Dakar (UAM).

 

Un second séminaire académique rassemblera les acteurs de la sécurité alimentaire et de la santé du Sénégal, - administrations, instituts scientifiques, entreprises privées, ONG, représentants de la société civile-, afin de partager les connaissances et les expériences et de renforcer mutuellement ces acteurs dans leur capacité à agir et à valoriser leurs atouts. L’objectif à long terme derrière ce projet financé par WBI est la création d’un réseau permetant d'améliorer la prévention sanitaire de la population.

 

Construire des réseaux, développer des partenariats, partager des expériences réussies, en tirer les enseignements et les possibles, seront aussi les sujets évoqués par des invités sénégalais prestigieux à la fin de cette mission princière. Anciens étudiants d'universités belges, personnalités importantes dans leur pays, ils viendront faire part de leurs expériences en Belgique et proposer aux décideurs politiques et académiques présents quelques suggestions concernant la gestion de l’accueil d’étudiants internationaux et la poursuite de la collaboration avec ces personnes rentrées au pays.

 

Enfin, trois établissements d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l'Université libre de Bruxelles, l'Ecole pratique des hautes études commerciales et la Haute Ecole Léonard de Vinci signeront pas moins de huit accords de partenariats avec six établissements sénégalais.

 

Suivez l'actualité de cette mission sur les réseaux sociaux de WBI:

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Twitter

 

Et retrouvez le volet économique de cette mission sur le site de l'AWEX.

 

Entre Wallonie-Bruxelles et le Sénégal, c’est une longue histoire de coopération qui se poursuit depuis 25 ans. En 2021, s’est en effet ouvert une nouvelle période de travail, la septième, avec un programme axé sur cinq secteurs prioritaires, la jeunesse, l’alimentation, la santé, l’enseignement/entreprenariat et le sport. Les questions d’économie, de lutte contre le réchauffement climatique, de culture, de tourisme et enfin le numérique restant des préoccupations essentielles qui traversent chacun de ses axes.

 

En marge de cette dernière session, les autorités de la Région wallonne et de la Fédération Wallonie-Bruxelles avait eu alors l’honneur d'accueillir Son Excellence, Macky Sall, Président du Sénégal et d'éminentes institutions sénégalaises actives dans le domaine de la santé publique. Cette rencontre avait pour but de faire progresser les collaborations en accord avec les objectifs de développement scientifique et de santé publique du Sénégal, renforçant ainsi les ambitions du Sénégal en matière de santé publique.

 

Si de nombreux domaines sont abordés lors de cette mission princière, tels les alliances européennes, la sécurité alimentaire, la coopération académique de l’UE et des Etats membres avec le Sénégal et l’internationalisation de l’enseignement supérieur, les questions relatives à la santé seront effectivement largement abordées notamment lors de la visite du projet MADIBA (Manufacturing in Africa for Disease Immunization and Buiding Autonomy) à Dakar, un vaste centre de fabrication de vaccins visant l’autonomie en matière de vaccination au Sénégal et sur le continent Africain.

Le Sénégal, un partenaire d'avenir

Pour tout dire, la Belgique jouit d’une image positive au Sénégal notamment grâce au dynamisme de nos échanges académiques, culturels, commerciaux et à nos partenariats en termes de développement.

 

Au vu du contexte d’accélération de l’internationalisation des systèmes d’enseignement supérieur, le Sénégal constitue réellement un partenaire d’avenir pour les établissements d’enseignements supérieurs de Wallonie-Bruxelles et une porte aussi vers l’Afrique de l’Ouest.

 

Renforcer les partenariats existants et favoriser le développement de nouveaux, accroitre la visibilité de l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et promouvoir son excellence, sont les objectifs poursuivis par les représentants académiques de l’UCLouvain, de l’ULB, de l’ULiège, de la HEPL, de la HE-EPHEC, de la HEFF, de le HE Vinci, de la HELB, de la HELHA, de l’IHECS, de l’ESA St-Luc Bruxelles, de la directrice du service relations internationales de l’ARES présents lors de cette mission et accompagnés par de la responsable de WB Campus. En perspective, la signature de huit nouveaux accords entre les EES sénégalais et belges francophones.

 

Un brunch entre des alumni sénégalais et les académiques francophones a marqué le début des activités académiques. Une entrée symbolique dans la mission rappelant la qualité du réseau d’échange entre nos universités et le Sénégal, avec la participation de 80 anciens étudiants sénégalais étant passés par l’enseignement de Wallonie-Bruxelles lors de leur cursus.

 

Le G3+1, représente un autre moment fort de cette mission. Créé le 26 septembre 2012, à Bruxelles, le G3 est un regroupement de trois universités de premier plan : l’Université de Genève, l’Université de Montréal et l’Université libre de Bruxelles. Unies par une communauté d'intérêts et d'objectifs dans les domaines académique et scientifique, ces universités ont développé un partenariat visant à accroître la qualité des activités de recherche et de formation de chacune, en tirant profit des convergences d’intérêts. Aujourd’hui, le G3 souhaite ouvrir son partenariat à une université africaine. C’est l’Université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar, partenaire des 3 membres fondateurs, qui a été choisie.

 

Au programme encore, différentes présentations sont proposées aux participants : la coopération de l’UE et des Etats membres avec le Sénégal dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche ou le paysage de l’enseignement supérieur sénégalais et de la politique de l’Agence Universitaire Française au Sénégal.

 

Un séminaire consacré à l’enseignement supérieur, ses défis et ses réponses face à la diversité de nos sociétés est organisé à l’Université Amadou Mahtar Mbow de Dakar (UAM).

 

Un second séminaire académique rassemblera les acteurs de la sécurité alimentaire et de la santé du Sénégal, - administrations, instituts scientifiques, entreprises privées, ONG, représentants de la société civile-, afin de partager les connaissances et les expériences et de renforcer mutuellement ces acteurs dans leur capacité à agir et à valoriser leurs atouts. L’objectif à long terme derrière ce projet financé par WBI est la création d’un réseau permetant d'améliorer la prévention sanitaire de la population.

 

Construire des réseaux, développer des partenariats, partager des expériences réussies, en tirer les enseignements et les possibles, seront aussi les sujets évoqués par des invités sénégalais prestigieux à la fin de cette mission princière. Anciens étudiants d'universités belges, personnalités importantes dans leur pays, ils viendront faire part de leurs expériences en Belgique et proposer aux décideurs politiques et académiques présents quelques suggestions concernant la gestion de l’accueil d’étudiants internationaux et la poursuite de la collaboration avec ces personnes rentrées au pays.

 

Enfin, trois établissements d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l'Université libre de Bruxelles, l'Ecole pratique des hautes études commerciales et la Haute Ecole Léonard de Vinci signeront pas moins de huit accords de partenariats avec six établissements sénégalais.

 

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Le Bureau International Jeunesse est un service de Wallonie-Bruxelles International mis en place pour gérer des programmes internationaux destinés aux jeunes de Wallonie et de Bruxelles.

 

Le BIJ recherche un·e professionnel·le passionné·e pour soutenir la réalisation de projets de mobilité et de solidarité des jeunes à travers le programme Corps européen de solidarité. Vous aurez l'opportunité de conseiller, informer et soutenir les porteurs de projets tout au long de leur démarche, ainsi que de développer des outils et des méthodes innovantes pour améliorer la qualité des projets.

 

En tant qu'attaché·e, vous serez responsable du suivi administratif des projets, de l'établissement de contacts avec les acteurs jeunesse, de l'analyse qualitative des candidatures et des rapports finaux, ainsi que de la contribution au développement d'articles et de publications pour promouvoir les opportunités offertes par le programme Corps européen de solidarité.

 

Nous recherchons des candidat·e·s titulaires d'un diplôme de niveau Master ou équivalent, avec de bonnes compétences en anglais et en informatique (dont Suite office). Votre capacité à rédiger des rapports structurés, à analyser des demandes de subvention et à travailler de manière autonome seront des atouts précieux pour ce poste.

 

En rejoignant WBI, vous bénéficierez d'un contrat à durée déterminée d'un an, renouvelable, avec la possibilité de télétravail à certaines conditions. Vous profiterez également d'avantages tels que des chèques repas, une prise en charge à 100% des transports en commun domicile-bureau et la possibilité de valoriser votre ancienneté acquise dans le secteur privé et public.

 

Si vous êtes une personne rigoureuse, autonome et dotée d'un esprit d'analyse et de synthèse, cette opportunité est faite pour vous ! Rejoignez une équipe dynamique et contribuez à la réalisation de projets jeunesse inspirants.

 

Envoyez votre dossier de candidature, comprenant une copie de votre diplôme, une lettre de motivation et un curriculum vitae détaillé, avant le 5 juin 2023 à minuit, à l'adresse recrutement@wbi.be ou par courrier postal à Madame Pascale Delcomminette, Administratrice générale de WBI, Place Sainctelette, 2, B-1080 Bruxelles.

 

L'offre d'emploi détaillée est disponible en bas de l'écran.

 

 

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