Ces missions visent à faire se rencontrer des personnes qui travaillent dans le secteur du livre au sens large afin de tisser des partenariats, (re)constituer des réseaux, faciliter la circulation des ouvrages et des professionnels entre le Québec et Wallonie-Bruxelles, favoriser les co-éditions ou les co-impressions, et valoriser le livre francophone sous tous ses aspects.

Afin de mieux faire connaitre les réalités du marché du livre au Québec et en Wallonie-Bruxelles aux opératrices et opérateurs intéressés par ces missions croisées, nous vous invitons à une session d’informations axée sur les réalités du marché du livre :

• Présentation du marché du livre au Québec :
  • Le 28 septembre à 15h (heure de Belgique) et 9h (heure de Québec)
  • Par Simon de Jocas, président des Éditions Les 400 coups
• Présentation du marché du livre en Wallonie-Bruxelles :
  • Le 29 septembre à 15h (heure de Belgique) et 9h (heure de Québec)
  • Par Tanguy Habrand, chercheur et enseignant à l’ULiège en sciences du livre, spécialiste des stratégies éditoriales

Ces deux sessions virtuelles, d’une heure chacune environ, vous permettront de mieux appréhender le marché partenaire, d’insérer votre projet dans une réalité concrète et de réfléchir à des partenariats réalistes. Ces deux présentations seront enregistrées et le lien sera envoyé sur demande.

Intéressé.e ?

Vous pouvez vous inscrire en complétant le formulaire que vous trouverez ici avant le 27/09/2022 à 23h59.

Plus d’informations ?

Vous pouvez contacter :

• Marie-Eve Tossani (me.tossani@wbi.be) pour Wallonie-Bruxelles
• Dominique Janelle (djanelle@anel.qc.ca ) pour le Québec

Dans le cadre de son activité, WBM recherche un.e agent.e, à mi-temps, chargé.e d’assister le responsable de l’agence pour la communication interne (vis-à-vis des professionnel.les de la musique en Fédération Wallonie-Bruxelles) et externe (dirigée vers les professionnel.les de la musique à l’étranger). 

Missions

Ses activités consisteront notamment à:

• Assister le responsable de l’agence pour la rédaction et la mise en œuvre générale de son plan de communication 
• Créer des contenus destinés à alimenter les réseaux sociaux de l’agence (Instagram, Facebook, Twitter, YouTube, Spotify) et son site internet (notamment de la composition d’images fixes ou animées pour illustrer le site, des stories Instagram) 
• Gérer quotidiennement les réseaux sociaux de l’agence et notamment la veille, planification,mise en ligne, modération 
• Effectuer une veille des actualités liées au secteur musical FWB et international 
• Superviser la mise à jour et de l’intégrité des informations présentées sur les sites opérés par l’agence (wbm.be, belgiumbooms.be) 
• Assister le responsable de l’agence pour les décisions concernant les évolutions de sa présence numérique (site, réseaux sociaux, newsletters) 
• Créer, étendre et maintenir des bases de données de contacts 
• Participer à la mise en œuvre de ressources professionnelles en ligne (répertoires, playlists YouTube, PDF d’informations spécifiques) à destination des professionnel.les internationaux et de la FWB 
• Mettre en place et suivre des collaborations éditoriales 
• Assurer le suivi des relations avec les prestataires en communication externes à l’agence 
• Coordonner les actions de communication de l’agence avec ses partenaires 
• Assurer les relations avec les médias

Connaissances

• Maîtrise des outils et des usages informatiques contemporains - principalement réseaux sociaux, diffusion et création numérique (montage vidéo simple, gestion de channels YouTube, Spotify, Trello, Slack, retouche photo, composition visuelle, Photoshop, InDesign...)
• Connaissance du milieu musical de Wallonie et de Bruxelles
• Connaissance du marché musical en général (tendances, innovations)
• Maîtrise de la pratique rédactionnelle et de la langue française, notions en écriture inclusive
• Notions en langage HTML
• Une très bonne pratique de l’Anglais (Cadre européen : B2 écrit, parlé) sera considérée comme un atout
• Une expérience dans la construction ou la gestion de réseaux professionnels sera considérée comme un atout

Sélection

• Questionnaire 

Compléter et joindre à votre dossier de candidature le questionnaire annexé au présent appel. Ce questionnaire porte sur vos expériences professionnelles. Toute indication permettant de vous identifier annulera votre candidature. Un numéro anonymisant la copie sera apposé par les Ressources humaines. Les candidat.es ayant obtenu au moins 60% des points et étant dans les 30 meilleurs résultats seront invité.es à l’épreuve écrite.

• Epreuve écrite 

Cette épreuve sera destinée à évaluer les compétences techniques et comportementales des candidat.es. Elle se déroulera dans les locaux de WBI à Bruxelles. Les candidat.es ayant obtenu au moins 60 % des points et étant dans les 10 meilleurs résultats à l’épreuve écrite sont invité.es à l’épreuve finale.

• Epreuve finale

Il s’agira d’une épreuve orale sous forme d’un entretien visant à évaluer le profil des candidat.es en accord avec les compétences, la motivation et les affinités avec le travail sur le terrain. Les épreuves se déroulent à Bruxelles.

Dossier de candidature

Le dossier de candidature est à envoyer par courriel (recrutement@wbi.be) ou par courrier postal (cachet de la poste faisant foi), au plus tard le 11 septembre 2022 à minuit, à l’attention de :

Madame Pascale Delcomminette

Administratrice générale de WBI

Place Sainctelette, 2

B-1080 Bruxelles

Nous vous remercions d’indiquer  la référence WBI/B3/ID214 en objet.

Le dossier de candidature comprend :

• le questionnaire anonyme complété, à télécharger ci-dessous
• un curriculum vitae détaillé * 
• une copie du/des diplôme(s) [accompagnée(s) de l’équivalence dans le cas de diplôme(s) non
• belge(s)] ;
• une lettre de motivation.

*Afin de nous permettre de vérifier (uniquement) votre expérience professionnelle, nous vous invitons à renseigner dans votre lettre de motivation :

3 URL en expliquant la raison pour laquelle ces URL sont représentatifs de votre expérience professionnelle.

En cas de :

• Article / post : celui-ci doit être signé/attribué. S'il n'est pas signé, il convient d’apporter les éléments qui permettent de vous attribuer l'article (justification d'emploi auprès du diffuseur, lettre de recommandation / certification par celui-ci).
• Vidéo : le nom du / de la candidat·e doit figurer au générique. S'il n'y a pas de générique, apportez les éléments qui permettent de vous attribuer la vidéo (justification d'emploi auprès du diffuseur, lettre de recommandation / certification par celui-ci).
• Tout autre élément, accompagné des éléments qui permettent de vous attribuer sa production.

Attention, pour une production collective (article à x mains, co-réalisation vidéo, etc.), merci de préciser votre niveau d'implication dans le produit fini.

Un dossier incomplet ou envoyé hors délai n’est pas pris en compte.

Retrouvez l'offre d'emploi détaillée dans les documents liés ci-dessous

Pour cette session 2023-2025, les projets devront se porter sur les thématiques prioritaires suivantes : 

• Culture : cinéma et industries créatives; littérature.
• Académique : coopération entre les établissements d'enseignement supérieur; échanges d’expertises; mobilité étudiante; enseignement du français langue étrangère.
• Recherche & innovation : les innovations pour une santé renforcée; les systèmes énergétiques et habitat durables; les chaines agroalimentaires du futur;  la gestion innovante de l'environnement ; les matériaux circulaires; l’aéronautique et l’espace; les mines ; le digital.
• Droits humains : une attention particulière sera portée aux projets traitant la question du droit des immigrés et du droit des femmes. 

Candidatures

Pour déposer votre projet, vous devez :

• Etre un organisme situé en Wallonie Bruxelles et reconnu par les entités de la Wallonie ou de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
• Déposer votre formulaire auprès de Wallonie-Bruxelles International (WBI) ; votre partenaire chilien doit déposer le sien auprès de l’AGCID.
• Envoyer votre formulaire original complété et signé à WBI avant le 30 septembre 2022 à 23h59 au plus tard par courriel sous format Word à d.deleeuw@wbi.be et par voie postale avec les signatures originales. Les formulaires de projets incomplets ou reçus après le 30 septembre 2022 ne seront pas éligibles.

Plus d’informations ?

Un webinaire sera organisé le 7 septembre 2022, afin de répondre à vos questions relatives à l’appel à projets, le contexte, les modalités, le soutien dont vous pourriez bénéficier.

Une question en particulier ?

• Alexandre Gofflot : a.gofflot@wbi.be
• Didier De Leeuw : d.deleeuw@wbi.be

Pour les bourses :

• Anoula Kinnen : a.kinnen@wbi.be 

Concrètement, une bourse (3500 €) sera attribuée à un.e auteur.trice de littérature générale pour une résidence à Montréal. Une seconde bourse (3500 €) sera destinée à un.e bédéiste ou auteur.trice-illustrateur.trice pour une résidence à Québec.

Comment ?

L’auteur ou l'autrice de littérature générale sélectionné.e sera accueilli.e à Montréal par le CALQ, en collaboration avec l’Union des écrivaines et écrivains québécois.

L’auteur ou l’autrice de bande dessinée ou l’auteur-illustrateur sélectionné.e sera accueilli.e à Québec, en partenariat avec Québec BD.

Quand ?

Littérature générale : mars-avril 2023

BD : avril-mai 2023

La durée du séjour pris en charge est de deux mois.

Retrouvez ici les modalités de ce projet et dans le document pdf à télécharger ci-dessous.

Date limite d’envoi des candidatures : jeudi 15 septembre 2022.

Les dossiers de candidature accompagnés du formulaire de candidature seront adressés au format numérique aux deux adresses suivantes : nausicaa.dewez@cfwb.be et bruno.merckx@cfwb.be

Informations complémentaires :

Pour la littérature générale : nausicaa.dewez@cfwb.be

Pour la BD et la littérature de jeunesse : bruno.merckx@cfwb.be

L’équipage de l’association M.A.R.S UCLouvain a pris la direction du désert de l’Utah, aux États-Unis, du 27 mars au 9 avril dernier. Là, les conditions de la planète rouge sont parfaitement recréées dans les infrastructures de la Mars Desert Research Station (MDRS). Le lieu est isolé. Les reliefs ont permis à cet équipage de simuler une mission habitée et d’expérimenter des projets dans les domaines de la santé, l’agriculture, l’IA, la télécommunication...

À la tête de cette équipe, Cyril Wain, le commandant de cette mission, n’a pas manqué une seconde de cette magnifique expérience : « C’était passionnant. Cette simulation permet de mieux percevoir l’isolement, le paysage et la constitution du sol. L’objectif de la simulation est vraiment de voir comment réagit une équipe dans un tel endroit isolé. Les interactions, les besoins... Nous ne mangions que de l’alimentation lyophilisée. Nous devions faire attention à notre consommation en eau et nous ne nous lavions pas tous les jours. L’eau est un élément essentiel pour boire évidemment, mais aussi pour notre nourriture lyophilisée. Nous devions aussi être très attentifs à notre consommation énergétique »

Un rêve

Avant d’aborder les éléments structurants de cette mission, le commandant nous rappelle que pour lui, il s’agit d’un rêve: « Depuis que je suis petit, je regarde les étoiles. Je voulais connaître les limites de l’espace. Je me suis donc de plus en plus intéressé à l’espace. Quand j’ai commencé mes études d’ingénieur civil, je voulais travailler dans le domaine spatial ou dans celui de la robotique. En premier bachelier, j’ai entendu parler de ce projet. J’ai postulé après quelques années et j’ai eu la chance d’être sélectionné ».

Au travail dès le premier jour

Sur le terrain, le travail n’a pas manqué : « Quand on arrive le premier jour, on sent déjà que l’on est dans un environnement un peu spécial. Toutefois, c’est vraiment lorsqu’on sort la première fois hors de la station, et que l’on est équipé de nos combinaisons, que l’on peut vraiment se croire sur Mars. On est isolé, sans contact avec personne et sans internet ».

À ses côtés, les huit membres de l’équipe ont développé leurs propres expériences. Ils devaient aussi gérer les imprévus, les différents aspects du voyage (durée, retour impossible à court terme sur terre, manque de certains matériaux, gestion des eaux usées et du dôme...).

« Nous avons eu la chance de vivre des expériences très différentes avec l’équipe comme celle de Michael Saint-Guillain, qui a développé une intelligence artificielle qui nous permettait d’améliorer notre gestion du temps. En effet, les astronautes doivent suivre un agenda à la minute près, mais lorsqu’il y a un imprévu, tout l’agenda doit être adapté dans la plus grande précision. L’IA doit nous permettre de faire face à l’imprévu. Son projet devait nous permettre de réadapter notre agenda au mieux et de recalculer tout le planning pour réaliser toutes les expériences nécessaires ».

Un soutien indispensable

Cette mission est une chance unique pour les étudiants de l’UCLouvain qui peuvent compter sur le soutien indispensable et précieux de différents acteurs privés et institutionnels, comme le service Recherche et Innovation de Wallonie Bruxelles International (WBI), la Sabca, AerospaceLab, le Centre d’étude nucléaire de Mol (SCKCEN), pour accomplir les différents projets.

Améliorer le quotidien

Ces expériences vont notamment permettre aux futurs voyageurs sur MARS d’avoir un meilleur sommeil: « Un sommeil correct et régulier est essentiel pour le pouvoir de récupération de l’équipage. Dans une mission de longue durée, la récupération est cruciale pour la préservation des réflexes et des fonctions cognitives des membres de l’équipage. Une expérience d’hypnose a donc été menée. Julien Meert étudiait nos signaux cérébraux, nos battements, la qualité et la récupération de notre sommeil. Il a aussi réalisé des séances d’hypnose avant le sommeil », explique le commandant.

Une autre expérience ciblait la prévention des fractures des astronautes avec aux commandes le Dr Julie Manon (FNRS Aspirante, MACCS in Orthopaedic and Trauma Surgery) des Cliniques universitaires Saint-Luc. «Ma volonté était de mettre au point un dispositif pour traiter les fractures sur place, sans savoir si dans les futures missions, il y aurait ou non un chirurgien. Notre projet est d’aboutir à la création d’un kit de soins pour intervenir sur une fracture. Nous devons y penser parce que les astronautes en apesanteur sont confrontés à une importante perte osseuse qui fragilise les os. Ils ont donc des risques plus grands d’avoir des fractures lorsqu’ils vont arriver sur MARS », précise le Dr Manon.

Tous ces projets vont également faire l’objet d’une communication vers le grand public pour poursuivre cette sensibilisation indispensable aux expériences des astronautes, en vue d’un premier voyage sur MARS. «L’objectif de l’asbl est scientifique et éducatif. Cela nous tient fort à coeur de partager notre expérience», conclut Cyril Wain, le commandant de cette mission.

Différentes expériences menées

 - Nutrition : Une évaluation des changements métaboliques dus à des modifications de l’activité physique et de la nutrition. La colonisation de Mars est un défi technologique, mais aussi un défi physique pour les futurs marstronautes. L’objectif de cette expérience est de développer un protocole pour le suivi des paramètres essentiels de la santé et du métabolisme des membres de l’équipage.

- Insectes : Les différentes conditions de vie dans l’élevage d’insectes afin de les intégrer dans le régime alimentaire des astronautes. Il s’agit d’une expérience qui contribue à améliorer les qualités nutritionnelles d’un futur équipage d’astronautes par une solution alimentaire alternative avec un bon rendement, pour un minimum d’espace et d’énergie utilisés.

- Plantes : Une étude sur l’effet des biofertilisants sur le taux de germination des plantes comestibles d’intérêt dans un substrat de sol martien. Cette expérience permet d’aider à trouver une solution à la grande question de l’approvisionnement en nourriture d’un équipage qui vivrait en autarcie complète.

- La spiruline comme solution alimentaire : Un astronaute mange un kilo de nourriture, respire un kilo d’oxygène et boit trois litres d’eau. Les astronautes produisent également des déchets, principalement de l’eau. Lors d’une mission spatiale de longue durée, il est impossible d’emporter autant de nourriture et d’eau pour des raisons de coût et de logistique. Le projet MELiSSA (Micro-Ecological Life Support System Alternative) se concentre sur ces différents aspects. - Cartographie et surveillance par drone : Le projet consiste à utiliser un drone dans le domaine de la géomatique. L’établissement d’une cartographie détaillée et interactive de l’environnement proche de la station est un objectif pertinent pour des missions efficaces et sécurisées.

 - La construction d’un système hydroponique vertical : Un approvisionnement régulier en nourriture pour les astronautes est l’une des exigences les plus fondamentales pour toute mission spatiale autonome de longue durée, telle qu’une expédition vers Mars. L’expérience se penche sur la possibilité de fabriquer cette nourriture presque exclusivement fournie par des plantes cultivées en hydroponie dans des serres très serrées, avec une exposition très élevée à différents facteurs de risque.

Article de Vincent Liévin pour le numéro 156 de la revue W+B à retrouver ici.