Objectifs

La #JIPF2022 permet de valoriser le métier d’enseignant de français par des activités et des évènements qui vont créer du lien et de la solidarité. C’est un jour où les enseignants vont pouvoir échanger, se réunir pour des moments conviviaux, partager leurs expériences et leurs pratiques.

Thème 2022 : "Le professeur de français, créateur d’avenir"

Les professeurs de français ne se contentent pas d’enseigner une langue, ils ou elles sont aussi des créateurs d’avenir.
Dans certains pays, cela peut être la façon dont on conçoit la langue française, à l’échelle d’une école, d’une ville, de tout le territoire... ou la façon dont l’enseignant de français et son association inspirent les nouvelles générations à apprendre le français.

Il peut s’agir aussi de la façon dont les autorités éducatives voient et soutiennent l’enseignement du français ou la façon dont le prof de français et son association interpellent ces autorités éducatives et facilitent l’écriture d’un autre avenir pour l’enseignement du français.
L’avenir des apprenants « de » et « en » français se construit dès le premier jour de classe. Il peut s’agir de l’enseignant de français qui crée une nouvelle relation avec la langue française : en changeant l’appréhension de cette langue par les apprenants, par le dépassement des stéréotypes de la mode, du luxe, du romantisme... et en la situant dans un avenir professionnel, dans les domaines de la recherche, de l’économie, des sciences, de la diplomatie, de la citoyenneté...

Le numérique éducatif est une autre voie d’avenir aussi bien pour enrichir l’apprentissage du français que pour favoriser les échanges entre francophones du monde entier.

Enfin, le professeur de français en tant que créateur d’avenir peut aussi être compris comme un instigateur, qui initie ses apprenants à différentes expressions culturelles francophones : concours, chansons, séjours linguistiques, ateliers d’écriture, célébrations, théâtre, cinéma, etc.

Appel à projets

• Si vous souhaitez proposer une activité dans le cadre de la #JIPF, sans demande de cofinancement, vous êtes invité à remplir le formulaire suivant avant le 30 octobre 2022.
• Si vous souhaitez faire une demande de cofinancement pour cette activité, vous êtes invité à remplir le même formulaire. L’échéance est fixée au 30 septembre 2022.

Si votre proposition est retenue pour faire partie du programme international, vous recevrez une confirmation par courriel.

Le public pourra découvrir votre programme sur la carte interactive du site. Vous recevrez une « boîte à outils » numérique pour la communication de l’opération.

En savoir plus

• Le site internet de la Journée internationale des professeurs de français
• Le mode d’emploi
• Le formulaire pour « Proposer une activité »
• Le matériel de communication pour promouvoir la journée (voir au bas de la page)
• L'édition précédente en 2021

Sommaire

 Jour 1 : La renaissance

• Ciel nuageux
• 3,2,1... Mise à feu réussie pour Claire Laffut
• Mustii, un éclair d'énergie
• La ballade de Roscoe

 Jour 2 : Du soleil sous la drache nationale

• Les Renc'arts pros des Francos
• JakBrol : Debout les morts!
• Harry Fayt, immersion totale!
• Glauque : Brillante prestation
• Lubiana : D'une douceur envoûtante
• MC Solaar

 Jour 3 : Journée parfaite

• Juicy : Percutantes
• Renc'arts des pros
• Ykons : Une patience récompensée!
• Typh Barrow : Le feu d'artifice
• Kid Noize : Destination Fun

 Jour 4 : Journée francophone

• Journée francophone
• Mélanie Isaac : Confirmation de talent
• Delta : "Nous avons aimé"
• Pierre de Maere: Haut en couleur

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Jour 1 : La renaissance

Après 3 ans de mise en veille forcée par un certain virus, un an après des inondations qui ont touché cruellement toute une région, et aujourd'hui confrontées à un bouleversement des équilibres géopolitiques au niveau du monde, les Francofolies de Spa qui redémarrent, c'est espoir de renouveau, un symbole de résilience.

Ciel nuageux

La Belgique est au lendemain d'une journée caniculaire et sous la menace d'orages. Lors de notre arrivée à Spa, tout le monde se demande si le public sera de retour après cette longue absence et avec une météo aussi peu engageante. Nous sommes 3 heures avant le lancement de cette 27e édition et la seule animation visible concerne essentiellement les derniers préparatifs de mise en place.

3,2,1... Mise à feu réussie pour Claire Laffut

Nous ouvrons cette soirée avec Claire Laffut qui a la difficile et non moins méritoire tâche d'éveiller le public après 3 ans d'hibernation. Claire Laffut nous fait démarrer au quart de tour et sans préchauffage. Le public est bien présent, en quantité et avec une évidente soif de faire la fête. C'est avec une nouvelle proposition musicale que Claire Laffut ouvre les festivités. Une évolution logique, des expériences nouvelles et des revendications assumées. Dès l'entrée sur scène, Claire a reçu du public l'expression de ses attentes enthousiastes. La connexion entre l'artiste et son public est immédiate et intense. Et après ce lancement de Festival tout en force, nous sommes plaqués dans le fond du siège et prêts à affronter un ciel menaçant.

Mustii, un éclair d'énergie

L'ambiance électrisée du public est au diapason du ciel. Et même si l'orage menace, c'est l'énergie de Mustii qui prend rapidement le dessus. C'est dans une nouvelle ambiance plus rock et punchy que l'artiste nous embarque. Comme attendu, sa présence sur scène est incroyable et la qualité de son jeu nous rappelle que le 21st century boy sévit également au théâtre et au cinéma. Entre cris, manifestations d'émotions et applaudissements, Mustii navigue sous un ciel noir et menaçant mais c'est lui qui déclenche la foudre. Et lorsque la pluie vient frapper nos visages dans cette ambiance chaude et pleine d'énergie, il se laisse littéralement porter par un public qui déborde largement autour de l'espace qui lui était réservé tellement il est nombreux à assister à ces retrouvailles tant attendues.

La ballade de Roscoe

Les cirés sont sur les épaules, pour accueillir Roscoe pour la 4e fois à Spa. Dès le premier morceau, les cinq gaillards ont compris que ce n'est pas la météo grincheuse ou le son qui déborde du concert de Calogero qui vont empêcher un public déjà conquis de se presser devant la scène. Et la prestation est à la hauteur des attentes. Le nouvel album du groupe reçoit la validation instantanée d'un public insensible aux éléments et réceptif à cette nouvelle proposition. La team Roscoe a réussi sa mission et notre mise en orbite est parfaite. Alors, même si nous ne voyons pas encore la Lune, nous avons atteint la vitesse de croisière nécessaire pour que la traversée des Francofolies de Spa s'annonce sous les meilleurs auspices.

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Jour 2 : Du soleil sous la drache nationale

Les Renc'arts pros des Francos

Cette deuxième journée débute par une rencontre professionnelle sur le thème : "La confédération des Francofolies, un réseau de festivals au service de la Francophonie". L'occasion de resituer la démarche initiale du concept, ses rôles et ses perspectives actuelles. Car après autant d'années d'existence, les Francofolies de Spa, La Rochelle ou Québec s'ouvrent encore plus au monde. L'édition à Kinshasa allait déjà dans ce sens. Aujourd'hui, les Francofolies se préparent donc à de nouveaux horizons et de nouvelles rencontres. Car rappelons-le tout de même, la langue française est en constante croissance et représente autant de nouveaux défis politiques que d'opportunités de partages culturels.

Un autre Renc'arts pros des Francos est intitulé : "La musique à l'ère numérique. De la promotion à la rémunération des artistes sur les plateformes musicales" et se déroulait l'après-midi. Les plateformes musicales occupent aujourd'hui une place importante dans l'écosystème de la musique. Cette nouvelle donne est un véritable bouleversement pour les acteurs du secteur. 

JakBrol : Debout les morts !

Avec une météo particulièrement généreuse en pluie, cette journée débute avec une envie très retenue de prendre l'air. Aussi, certains festivaliers, trop enthousiastes peut-être, ont déjà brûlé de nombreuses cartouches la veille... Mais c'est sans compter sur la capacité de JakBrol à entrer dans le vif du sujet. Ce n'est pas un réveil, c'est une gifle puissante. Et ça marche ! Des textes incisifs et directs, de l'autodérision et de l'engagement, JakBrol n'y va pas par quatre chemins. Cette écriture précise et percutante est parfaitement servie par un rythme soutenu, des respirations mélodiques, et un flow qui varie en fonction des emphases. Le mâle Alpha, cette carte de visite extrêmement efficace de JakBrol, fonctionne à merveille. Si vous doutiez encore de votre capacité à démarrer à froid, voilà qui aura fini de vous en convaincre. JakBrol, c'est des textes très affûtés mais à la hache et du rythme cardiaque stimulé au marteau. Bref, on est debout et on saute avec lui, en oubliant la pluie.

Harry Fayt, immersion totale !

Présent à la galerie du Pouhon jusque samedi, Harry Fayt a fait le choix de la ville d'eau pour exposer ses photographies. Comme nous n'avions plus peur de l'eau, nous étions prêts à nous plonger dans son travail. Harry Fayt a la singularité d'avoir coulé de nombreux artistes... au sens premier du terme, bien sûr. Son approche particulière et chargée de symboles nous lance des messages comme des bouteilles à la mer teintées d'humour, d'esthétisme et de questionnements. Cette respiration sous détendeur a été pour nous comme une bulle d'oxygène rafraîchissante et grisante.

Glauque : Brillante prestation

Glauque a su écarter les nuages pour nous poser son univers rap électro noir. Mais du noir brillant ! Et le public présent ne s'y trompe pas, les retrouvailles sont instantanées et chacun sait ce qu'il vient chercher : l'expression d'un regard très critique sur la société. C'est aussi avec ironie qu'il porte la voix d'une génération désabusée.

Lubiana : D'une douceur envoûtante

La météo est en cohérence avec l'ambiance, apaisante et clémente. Lubiana nous emmène tout en douceur dans son univers fait de souvenirs d'enfance, d'un papa camerounais qui lui fait découvrir les histoires de ce lointain pays. Des récits oraux dont elle s'empare à la manière d'un griot sur une mélodie jouée à la kora. Cet instrument, avec cette sonorité particulière nous dessine un décor, une ambiance qui invite au voyage dans l'espace et dans le temps. C'est une ballade tout en délicatesse dans laquelle Lubiana nous emmène. Un moment agréable, une voix fantastique et une envie d'aller plus loin dans cette délicieuse découverte.

C'est MC Solaar qui nous accompagne pour clôturer cette soirée. L'accueil d'un public venu en masse est chaleureux. Ses morceaux phares sont encore tellement présents dans nos mémoires. C'est avec son habituelle retenue que MC Solaar nous replonge avec nostalgie dans un répertoire revisité et réinterprété avec maturité.

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Jour 3 : Journée parfaite

Juicy : Percutantes

Soleil au zénith, public réceptif et duo génial, le concert de Juicy réunit parfaitement les ingrédients d'un cocktail réussi. Incisif dès la mise en bouche pour nous secouer un peu, et plus doux sur la longueur, notamment pour nous faire découvrir une belle adaptation de mélodies écrites à l'origine pour un piano classique. Précisons que nous sommes ici sur un set en double synthé et percussions. Visiblement, la période de repos forcé des festivals a été pour Juicy l'occasion de travailler sur ce nouvel opus ! En résumé, Juicy, c'est un concentré d'énergie, tantôt acide, tantôt sucré, mais qui a le don de stimuler le mouvement des corps.

Renc'arts des pros

Au niveau des rendez-vous professionnels, "La place de la culture dans les télévisions francophones." animés par Sylvestre De Fontaine, Responsable Thématique Culture, Musique et Patrimoines de la RTBF qui reçoit Yves Bigot, le Président Directeur Général de TV5 Monde et Jean-Paul Philippot, l'Administrateur Général de la RTBF. L'après-midi se tenait un Apéro débat intitulé "Actions pour un secteur musical plus incisif et plus représentatif des minorités".

Ykons : Une patience récompensée!

Notons pour commencer que les gars d'Ykons, Renaud, Yann, Dave,  Pit et Bernard ont joué un rôle essentiel lors de la pandémie. En effet, ils ont fait partie de ceux qui ont accepté de tester un protocole qui a permis de valider la poursuite des concerts en temps de pandémie. Tant le public que toute la profession les saluent pour cela et il nous paraît important de le rappeler. Mais passons au concert ! Tout d'abord le public, la scène Proximus a littéralement envahi le parc. Croyants être être suffisamment en avance pour avoir une place stratégique, nos espoirs furent vains. Quel public !! Chaud comme une « baraque à frites » comme on dit chez nous. Dès l'entrée en scène, une explosion réciproque de joie envahi l'atmosphère. Tout le monde est heureux d'être là et cela se ressent. Très rapidement les meilleurs morceaux de Sequoia tree et de leur nouvel album Colors ans Lines se succèdent. L'ambiance ne s'essouffle pas, que du contraire ! Tout le monde danse, tout le monde applaudit, c'est une communion. Probablement l'un des plus beaux de leurs concerts. Lorsqu'arrive le moment de se dire au-revoir, Renaud de conclure de manière très juste : " La vie est une fête, il ne pleut pas, nous sommes à Spa!"

Typh Barrow : Le feu d'artifice

Également très attendue par le public de Spa, Typh nous met directement dans le bain. Dès le premier morceau, c'est une marée humaine qui lui offre une ovation puissante et chaleureuse. Dans un tailleur qu'elle seule peut porter derrière son clavier, devenu marque de fabrique, et un éclairage parfait, elle crève littéralement l'écran. C'est un dialogue passionné qui s'engage entre elle et son public. Sur "Fire", elle met le feu, il est vrai que tout y était pour que ça prenne ! Mais si fort et si vite, même Typh ne pouvait le prévoir... Non seulement sa prestation est splendide mais en plus elle est généreuse, puisqu'elle partage son public avec ses choristes Alice et Edith qu'elle a coaché dans The Voice Belgique. Et comment décrire ce prenant duo avec Jasper Steverlinck ? Magique ! Quel enthousiasme, quelle émotion. Typh Barrow, Spa est fou de toi !

Kid Noize : Destination Fun

A cette heure avancée, ceux qui sont là savent pourquoi... Démarrage instantané sur les chapeaux de roues, il n'y a pas de temps à perdre. Tout le monde est là pour faire la fête ! On saute, on danse, on applaudit, on a chaud et Le Kid est précisément là où nous l'attendions. C'était évidement sans compter sur son invité surprise... Alex Germys ! A cet instant précis, c'est la chaleur et l'ambiance d'Ibiza, une boîte en plein air s'est installée au centre de Spa. l'alternance de ses morceaux phares (et il y en a eu pas mal en 10 ans) et de ses dernières  créations nous rappelle à quel point il a été présent dans nos têtes toute cette décennie. Kid Noize fait partie des Francos de Spa, il en est un élément constitutif. C'est une atmosphère de vacances, de sortie réussie, on oublie tout.. sauf que demain, nous avons encore beaucoup de belles choses à vous faire découvrir. 

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Jour 4 : Journée francophone

C'est déjà le dernier jour et pourtant, il nous reste encore beaucoup de belles découvertes à vous raconter. La journée est un peu spéciale puisque la programmation accueille aujourd'hui des artistes de la Côte d'ivoire, de la République Démocratique du Congo, de Suisse, de France et du Québec. Difficile de tout voir mais ce qui est certain, c'est que le public est plus nombreux ce samedi et tout est rempli.

Aussi, ce matin, les professionnels se retrouvaient autour du thème : "Afrique, Continent de l'avenir, avènement des industries culturelles et créatives". Cette conférence animée par Fabrice Sprimont, Coordinateur stratégique Task Force coopération au développement de Wallonie-Bruxelles International, recevait Motonobu Kasajima, Délégué général Wallonie-Bruxelles au Maroc et Frédéric Jacquemin, Directeur de la Fondation Marcel Hicter pour la démocratie culturelle.

La Francophonie était donc à l'honneur aujourd'hui puisque Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie a fait honneur de sa présence à l'invitation de Monsieur Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles au Cocktail "Franc'Horizons". L'occasion de rappeler l'important rôle de la culture en Francophonie. Ce tour du monde de la culture francophone est le reflet de sa diversité. Et la Secrétaire générale de la Francophonie de rappeler la participation importante de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans cette belle aventure ! La grande salle du Casino accueillait pour l'occasion le Showcase de Jali et CelenaSophia.

Mélanie Isaac : Confirmation de talent

Gagnante des Francoff 2019, Mélanie Isaac nous revient avec "Surface". Une voix unique et une simple guitare suffisent à nous convaincre. Dès mélodies tout en douceur pour servir des textes forts, quelle finesse. Nous découvrions Surface. Ensuite, c'est avec une guitare électrique qu'elle nous emmène, de manière énergique, à la visite de la ville morte qui habite son cœur. Une balade pleine d'ironie "Floride" un voyage manqué nous fait découvrir l'univers de Mélanie Isaac. Plutôt que la mélancolie stérile, elle a choisi de chanter ce que peut encore faire espérer l'amour. Comme il peut être une parenthèse enchantée dans un monde qui ne l'est pas toujours. Beaucoup de poésie, sans colère, pour raconter toute la complexité des relations humaines, les belles histoires comme les déceptions. C'est un mélange de pudeur et de franchise servies par une prestation élégante.

Delta : "Nous avons aimé"

Delta est le groupe belge qui chante en français et qui est le plus diffusé depuis 5 ans. Il est donc difficile, même pour le plus profane de ne pas reconnaître un de leurs morceaux. Delta a su une nouvelle fois nous immerger dans leur univers. L'expression de l'espoir qu'il faut garder à se réaliser dans un monde semé d'embûches et de désillusions. La richesse du duo réside dans la complémentarité de deux personnalités tellement différentes. Le public est réceptif à "Aimez-moi" un album qui traite notamment de la difficulté d'assumer une notoriété naissante sans pour autant se blottir dans le conformisme de façade. Au risque de ne pas être aimé, le duo a choisi la sincérité. Ils étaient nombreux à les attendre et n'ont pas été déçus ! Chanter ensemble, tout le monde était là pour ça... Ce qui s'est traduit par une ambiance enthousiasmante et énergique. En visant la Lune, il ne s'étaient pas trompés.

Pierre de Maere: Haut en couleur

Actif en musique comme en mode, Pierre de Maere fait une entrée en scène lumineuse. Bien qu'il ne soit pas encore trop rodé des grandes scènes, Pierre de Maere réussit son rendez-vous avec le grand public. Déjà connu via les réseaux sociaux, et ayant eu plusieurs passages sur les chaînes de télévision françaises, cette rencontre était donc la concrétisation d'un rendez-vous très attendu. Sa présence sur scène est spectaculaire et efficace, avec une voix qui peut aller chercher aussi facilement les aigus que les graves, une gestuelle fluide et élégante, Pierre arrive à incarner ses textes et nous présente un ensemble tout en cohérence. Déjà bien identifié par une communauté très active, il accueille avec humour son public de la manière suivante : "Vous êtes ici un tiers de daronnes, un tiers de gay et un tiers d'autres égarés". C'est sa manière à lui de souhaiter la bienvenue à tous quel que soit son identité. Son public y est très réceptif et dégage un réel enthousiasme tout au long de sa prestation. Ce fut pour nous une belle découverte que nous souhaitions partager pour conclure cette dernière journée.

Conditions d'engagement

• Etre titulaire d’un Diplôme de l’enseignement supérieur (Graduat, Bachelier ou équivalent) en comptabilité permettant d’accéder à une fonction du niveau B au moins telle que définie dans l’arrêté des Gouvernement wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles portant statut administratif et pécuniaire des membres du personnel de Wallonie Bruxelles International (WBI). (ainsi que l’attestation d’équivalence dans le cas d’un diplôme autre que belge. Procédure : Fédération Wallonie-Bruxelles - 02/690.89.00 – http://www.equivalences.cfwb.be/).
• Etre de bonne conduite et de bonne moralité
• Jouir des droits civils et politiques
• Posséder les aptitudes requises pour la fonction

​Description de la fonction

• Missions/responsabilités
  • Assurer le traitement des demandes de liquidation 
  • Participation à la clôture 
• Activités correspondantes
  • Encodage dans le logiciel du rapprochement facture/engagement 
  • Imputation dans les comptes 
  • Vérification dans les dossiers de liquidation (complétude, respect des dispositions bloquantes, sondage arithmétique) 
  • Passage des écritures d’O.D. pour la clôture 
  • Justification de comptes 
  • Salaires 
  • Amortissements 
  • Extraits

Connaissances

• Très bonnes connaissances en comptabilité (techniques comptables et budgétaires)
• Connaissances en bureautique (Word, Excel niveau intermédiaire : filtre, tri, formules…)
• Connaissances logiciels de comptabilité PIA, EPM, Vanilla, Immo...
• Maîtrise parfaite du français tant à l’oral qu’à l’écrit
• Connaissance du décret WBfin est un plus

Sélection

• Epreuve écrite : Cette épreuve sera destinée à évaluer les compétences des candidats. Les candidats ayant obtenu les 10 meilleurs résultats à l’épreuve écrite (60% des points minimum) sont invités à l’épreuve finale.
• Epreuve finale : Il s’agira d’une épreuve orale sous forme d’un entretien visant à évaluer le profil du candidat en accord avec les compétences, la motivation et les affinités avec le travail sur le terrain.

L’épreuve se déroule à Bruxelles.

Dossier de candidature

Le dossier de candidature est à envoyer par courriel (recrutement@wbi.be) ou par courrier postal (cachet de la poste faisant foi), au plus tard le 15 août 2022 à minuit, à l’attention de :

Madame Pascale Delcomminette
Administratrice générale de WBI
Place Sainctelette, 2
B-1080 Bruxelles

Le dossier de candidature comprend :

• un curriculum vitae détaillé 
• une copie du/des diplôme(s) [accompagnée(s) de l’équivalence dans le cas de diplôme(s) non belge(s)] 
• une lettre de motivation

Un dossier incomplet ou envoyé hors délai n’est pas pris en compte.

Vous trouverez l'offre d'emploi détaillée en pièce jointe.
 

Concrètement, sur quoi ces cerveaux travaillent-ils? Trois ingénieures qui viennent de participer au salon parisien Vivatech, à l’invitation de Wallonie Bruxelles International, lèvent le voile sur les multiples facettes de ce type de recherche.

« De mon côté, c’est bien simple, mes travaux portent sur l’IA dans les véhicules autonomes », lance Anaïs Halin.  L’ingénieure civile en électricité de l’Université de Liège a publié voici peu une étude consacrée à la surveillance de l’état de vigilance des conducteurs de telles voitures.

Financée depuis un an par le programme de recherche wallon ARIAC (Applications et Recherche pour une Intelligence artificielle de Confiance), elle utilise des paramètres internes au véhicule (l’état du conducteur), mais également des paramètres externes (la surveillance de l’environnement immédiat) pour améliorer la conduite assistée.

Améliorer la robustesse des algorithmes

« Mon but est de pouvoir rendre les systèmes plus performants. Par exemple, déterminer plus efficacement quand il est opportun d’activer ou de désactiver automatiquement certaines aides à la conduite. Et d’ainsi faciliter des transitions de ce type d’assistance. Des réactions trop brutales pouvant être dangereuses. »

Et l’intelligence artificielle dans tout ça ? « Elle intervient partout », précise Anaïs Halin. « Dans l’analyse de l’état du conducteur, dans l’analyse de l’environnement externe et dans la combinaison de ces deux facteurs. Afin d’améliorer l’efficacité et la sécurité de la conduite autonome, je veux rendre plus robustes les algorithmes qui permettent de prédire quand activer ou désactiver les aides à la conduite. »

Sur la piste des tumeurs mobiles en protonthérapie

Quant à Estelle Loÿen, elle est ingénieure civile biomédicale, « avec une formation axée robotique médicale et intelligence artificielle », précise-t-elle. Pour son doctorat au Trail, elle bénéficie également d’une bourse de Télévie (FNRS).

Son domaine de recherche porte sur les tumeurs mobiles et le « Federated learning ». Des travaux qu’elle mène sous la direction du professeur Benoît Macq, à l’UCLouvain.

« Ma thèse vise à optimiser le traitement des tumeurs mobiles », précise-t-elle. « Il s’agit de tumeurs situées dans la cage thoracique. Quand les patients respirent, elles bougent. Pour les traiter le plus efficacement possible par protonthérapie, il faut pouvoir les cibler avec une grande précision. Et donc connaître et anticiper leurs mouvements pendant le traitement. »

De la 2D à des images en 3D en temps réel

Le défi que la doctorante a à relever est triple. « Il faut optimiser la prise d’images pendant le traitement afin d’obtenir des images plus en phase avec la respiration du patient, et donc la localisation des tumeurs à traiter », dit-elle. « Ensuite, il faut restituer ces images en trois dimensions… sur base d’informations et d’images obtenues en deux dimensions. Enfin, il faut adapter les traitements. »

« Pour le moment, je me focalise sur la reconstruction des tumeurs en trois dimensions sur base d’images en 2D, avec l’aide de l’intelligence artificielle. »

Et le Federated learning? « Pour entraîner nos algorithmes d’intelligence artificielle, nous dépendons des données issues des hôpitaux. Mais ceux-ci sont plutôt réticents, voire franchement réfractaires, à nous les communiquer. Le Federated learning permet de créer une coalition d’hôpitaux. Chaque hôpital entraîne localement une intelligence artificielle et partage ses avancées sur un réseau global. Ce qui permet d’améliorer dans son ensemble le réseau d’intelligence artificielle. »

Les données faibles comme sources d’informations pertinentes

Quant à Lucile Dierckx, ingénieure civile en informatique avec option en intelligence artificielle de l’UCLouvain, elle vient tout juste de démarrer sa thèse grâce à un financement ARIAC. Son dada? L’exploitation des données dites faibles.

« Les jeux de données disponibles pour nourrir nos algorithmes sont énormes », explique-t-elle. « Mais toutes n’ont pas la même valeur. Ce qui coûte cher, c’est de pouvoir les labelliser une à une pour les utiliser ensuite au mieux. Néanmoins, les données brutes, non encore labellisées, comportent, elles aussi, des informations qui peuvent être utiles. Dans le cadre de ma thèse, l’idée est de pouvoir tenter d’en extraire des informations pertinentes. Cela passe par l’élaboration de règles spécifiques de prises de décisions en utilisant des réseaux de « machine learning » ».

Pour ce trio de chercheuses du Trail Institute, l’intérêt de la structure virtuelle dans laquelle elles baignent est évident. « Cela  nous permet de multiplier les contacts et tisser des liens avec des domaines de l’intelligence artificielle que nous connaissons moins bien, mais qui peuvent être très intéressants pour  nos travaux », estime Anaïs Halin.

« Les  collaborations avec les Centres de recherche agréés et les utilisateurs finaux rendent également notre travail plus concret », conclut Estelle Loÿen.

Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science.

Lancée à la fin de l’été 2020, Trail (Trusted AI Labs) a pour objectif d’accélérer le développement des technologies d’intelligence artificielle en Wallonie, en fédérant les ressources des cinq universités francophones du pays et de quatre centres de recherche agréés (Multitel, Cetic, Sirris et Cenaero).

Un des piliers de cette initiative est le Trail Institute, une structure virtuelle présidée par le Pr Benoît Macq, du PiLab de l’UCLouvain. Cet institut dispose d’une enveloppe de 32 millions d’euros.

50 doctorants, dont un tiers de femmes

« Le projet Ariac est le plus gros projet financé pour le moment par la Région Wallonne en intelligence artificielle », commente le Pr Macq.

«Il s’étend sur 5 ans et permet de recruter 50 doctorants, traitant de sujets de pointe en lien avec l’intelligence artificielle. Ces doctorants, dont un tiers sont des femmes, travaillent aussi avec les centres de recherche agréés. Le tout, bien sûr, au service des entreprises wallonnes. L’idée maîtresse est de leur permettre de développer leurs activités, grâce à l’intelligence artificielle (IA).»

Des recherches orientées « solutions »

Au Trail Institute, on ne fait pas de l’intelligence artificielle pour le plaisir de faire des maths. C’est de la recherche stimulée par des questions très pratiques venues du terrain qui est développée. Cinq domaines sont prioritaires: la médecine, les médias, la manufacture, la mobilité et l’énergie.

« L’IA est considérée dans ces domaines comme un outil qui permet d’améliorer les processus, de prendre les bonnes décisions », expliquait-il voici quelques jours à Paris, en marge du salon Vivatech, le rendez-vous européen des innovations et des nouvelles tendances technologiques. Avec quelques doctorantes du Trail Institute, le scientifique y avait été convié par le service Recherche & Innovation de Wallonie-Bruxelles International.

Un outil pour la médecine personnalisée

« Prenons l’exemple de la médecine », propose-t-il. « Les spécialistes peuvent prendre des décisions sur base de leur expérience. À l’aide de l’IA, ils peuvent aussi prendre des décisions beaucoup plus fiables, grâce à une analyse des très nombreuses données disponibles. L’IA peut les aider à prédire ce qui va se passer à long terme. »

« Nous travaillons donc sur des modèles d’intelligence artificielle qui permettent aux médecins de prendre des décisions beaucoup plus personnalisées pour leurs patients, de choisir des options moins agressives. »

« Un tiers de nos doctorants fait de la recherche dans ce domaine, particulièrement important en Wallonie. Nous souhaitons que chaque doctorant travaille 15% de son temps sur des grands défis animés par les centres de recherche agréés qui travaillent avec nous sur ces questions. Cela se passe dans le cadre d’ateliers où nous sommes amenés à imaginer et à tester des solutions, avec les entreprises. »

L’IA passe au bac à sable

Pour faciliter ces tests d’outils, une « Factory » a également été mise en place au sein de l’initiative Trail. C’est un lieu où les chercheurs viennent déposer les logiciels qu’ils ont développés. On y trouve aussi des logiciels « open source » développés un peu partout dans le monde.

« L’idée de cette structure est de disposer d’un bac à sable, d’un lieu d’expérimentations et de rencontres où on construit ensemble des solutions », reprend Benoît Macq. Un bac à sable qui inclut également des utilisateurs finaux.

« Cela permet d’éviter que chacun développe dans son coin la même solution et de faire circuler plus vite l’information. Par exemple, en faisant remonter très vite les informations pertinentes diffusées lors d’une grande conférence internationale à laquelle participe un membre de Trail. »

Vecteur de visibilité internationale pour la Wallonie

« Dans le cadre du Trail Institute, nous développons des contacts internationaux », continue le scientifique. « C’est le cas ici, au salon Vivatech, avec l’écosystème parisien, par exemple. Mais également ailleurs. Nous avons des contacts très avancés avec l’écosystème berlinois. »

«  Par ailleurs, nous allons être intégrés dans un « Test and experimentation facility » européen, qui comprend de très grands hôpitaux, comme celui de la Charité à Berlin, les hôpitaux de Lyon ou encore le Karolinska en Suède. Trail est un formidable outil de visibilité pour nos chercheurs. »

Où sera Trail dans cinq ans? « Nous devons aller vers un véritable institut et améliorer notre implication dans les programmes de recherche européens. Pour le moment, nous n’y sommes pas assez présents en ce qui concerne l’IA. »

Un outil pour accompagner la décision

« Mon mantra, c’est de travailler sur les décisions collectives, aidées par l’IA, et les processus d’apprentissages continus. Quand il est question de soigner ou de lutter contre le réchauffement climatique, la solution ne repose pas sur une personne ou sur un laboratoire. C’est une œuvre collective. L’IA ne va pas remplacer le médecin qui l’utilise. Mais le médecin qui y fait appel va remplacer le médecin qui ne l’utilise pas… »

« Pour cela, il faut miser sur l’apprentissage collectif. Ce qui nous convainc dans ce cadre, c’est d’utiliser le numérique et l’intelligence artificielle, non pas pour déresponsabiliser les individus, mais pour accompagner la décision, dans un processus collectif. Il faut une interaction entre l’IA et le groupe d’humains. Mais bien entendu, au final, ce sont les humains qui décident. »

« L’intelligence artificielle, c’est aussi un vrai projet de société. Et, dans ce cadre, Trail est aussi important pour donner aux jeunes l’envie d’entreprendre, de croire que la technologie n’est pas quelque chose de noir, que la technologie c’est quelque chose de positif. C’est un outil qui nous fait grandir. C’est un outil de croissance ».

Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science.

Dans le cadre du projet « Right To Speak : Fostering South-North exchange through spoken words on human rights and social issues » la représentation de Wallonie-Bruxelles International (WBI) en Afrique du Sud organise, avec ses partenaires locaux, une résidence à Johannesburg et Cape Town du 17 au 25 septembre 2022.

Contexte

WBI est présent en Afrique du Sud depuis 2019 et développe des projets de collaboration dans le domaine culturel. Dans ce cadre, WBI participe durant tout 2022 au projet « Right To Speak : Fostering South-North exchange through spoken words on human rights and social issues », financé par des fonds européens. D’autres représentations locales sont partenaires du projet (Goethe Institut, Représentation générale de la Flandre, Institut français), ainsi que trois organisations sud-africaines : Hear My Voice, le Center For Creative Arts, la Stand Foundation.

Le projet « Right To Speak » utilise le slam/la poésie comme un moyen de mener des échanges sur les droits humains entre des jeunes d'Europe et d'Afrique du Sud, en déployant divers événements hybrides et des coproductions. Il s'appuie sur le pouvoir du numérique pour créer des espaces qui permettent aux jeunes poétesses et poètes de tous les continents de s'exprimer, d'apprendre et de grandir ensemble.

Quand ?

Dans le cadre du projet « Right To Speak », WBI organise une résidence de création en Afrique du Sud. Cette résidence aura lieu du 17 septembre au 25 septembre 2022. Elle se déroule en 2 temps :

• 2 jours de résidence à Johannesburg, avec un.e artiste flamand.e et 2 artistes sud-africain.e.s de la région de Johannesburg, incluant une performance publique à la fin du 2^ème jour; 
• 2 jours de résidence à Cape Town, avec un.e artiste flamand.e et 2 artistes sud-africain.e.s de la région de Cape Town, incluant une performance publique à l’issue du 2^ème jour.

Conformément à l’orientation générale du projet « Right To Speak », les thèmes de travail privilégiés sont les droits humains et la justice sociale.

Pour qui ?

Cet appel est ouvert à toutes les poètesses, poètes, slammeuses, slammeurs ou interprètes de la Fédération Wallonie-Bruxelles:

• dont la langue d’expression et de travail est le français ;
• de nationalité belge ou vivant en FW-B depuis au moins 5 ans ;
• désirant construire un dialogue à l’international et cherchant à développer leur projet dans un cadre multiculturel (avec des artistes sud-africain.e.s et flamand.e.s) ;
• ayant une expérience de projets de création collective ;
• ayant un intérêt marqué pour les thèmes suivants : droits humains, droits des femmes (égalité homme-femme, violence fondée sur le genre, etc.), justice sociale.

Modalités d'accueil en résidence

WBI prend en charge :

• le vol international (Bruxelles-Johannesburg-Bruxelles), le vol national (Johannesburg-Cape Town-Johannesburg), les frais de transports locaux ;
• l’hébergement (hôtel, 3 nuitées à Johannesburg, 3 nuitées à Cape Town) et les frais de subsistance (7 jours) ;
• les 2 cachets (performance à Johannesburg et à Cape Town) plafonnés à 250 euros/performance.

Aucun autre frais n’est pris en charge.

Contreparties demandées à l’artiste sélectionné.e

L’artiste sélectionné.e s’engage à:

• collaborer avec WBI, ses homologues et les partenaires de WBI sur place, dans un cadre respectueux de chacun.e.
• participer à deux sessions digitales de travail préparatoire avec ses homologues flamand et sud-africains (début septembre).
• présenter deux performances à Johannesburg et Cape Town, fruit de la collaboration avec les artistes sud-africain.e.s et flamand.e.
• mentionner « avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International » sur tout support de communication (vidéo, photos, etc.) qu’il.elle serait amené à diffuser avant/pendant/après cette résidence.
• faire part à WBI, à l’issue de la résidence, de tout projet futur que ladite résidence aura permis de faire naître.

L’artiste sélectionné.e autorise WBI et les administrateurs du projet Right To Speak à relayer les photos, vidéos et tout autre matériau de promotion issus des résidences et performances sur leurs réseaux respectifs.

Modalités de candidatures

Sur dossier de candidature à envoyer le 19 août par wetransfer.com à l'adresse : j.david@wbi.be

Votre dossier de candidature comprendra :

• Copie de votre passeport, en cours de validité ;
• CV artistique détaillé ;
• Lettre d’intention, présentant votre travail et votre intérêt pour ce projet de résidence en Afrique du Sud ;
• Un/des lien(s) vers des vidéos ou enregistrements sonores présentant votre travail ; tout autre contenu numérique qui permettra de situer votre travail sera bienvenu ;
• Vos besoins techniques.

Critères de sélection

• Artistes professionnel(le)s ou en voie de professionnalisation.
• Intérêt marqué pour les thèmes de travail de la résidence : droits humains, droits des femmes, justice sociale.
• Désir de rencontre et d’échanges, désir de collaborer avec des artistes venant d’autres horizons.
• Pratique minimale de l’anglais : pour les performances, chaque artiste s’exprimera dans sa langue, mais pour le travail de résidence, il est nécessaire de pouvoir communiquer sommairement en anglais avec les autres artistes.
• Pas de démarche de visa pour les ressortissants belges se rendant en Afrique du Sud, cependant, vous devez être en possession d’un passeport avec deux pages vierges et encore valide pendant au moins 30 jours à compter de la date prévue de votre départ d'Afrique du Sud.
• Intérêt pour l’Afrique du Sud.

Modalités de sélection 

Les candidatures seront examinées par un jury composé de représentants de WBI, de la Direction des Lettres (CFWB) et du projet « Right To Speak ». Les résultats de la sélection seront communiqués aux candidat.e.s le 26 août 2022.

Plus d'informations

Retrouvez l’intégralité du Projet Right To Speak (évènements passés et à venir) sur :

• Twitter @_RightToSpeak / Right To Speak Poetry Project ;
• Instagram @RightToSpeak_Poetry / Right To Speak Poetry Project ;
• Facebook @RightToSpeak / Right To Speak Poetry Project ;

Hashtags: #RightToSpeakPoetry / #RightToSpeak2022

Informations Afrique du Sud: https://diplomatie.belgium.be/fr/pays/afrique-du-sud/voyager-en-afrique-du-sud-conseils-aux-voyageurs

Contact

Pour toute question, veuillez contacter Julie David, Agente de Liaison Académique et Culturelle en Afrique du Sud : j.david@wbi.be / + 2782 835 0982

Cette organisation vise à faire monter en puissance un écosystème européen prospère, durable et inclusif de la mode.

La vision

Inspirée par les propos d’Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission Européenne, et de Mariya Gabriel, Commissaire Européenne à l’Innovation, à la Recherche, à la Culture, à l’Education et à la Jeunesse, appelant à consolider l’industrie de la mode au niveau européen, l’Alliance aspire à constituer une voix commune et forte, promouvant et accélérant la transition de la mode européenne vers un avenir créatif plus durable, innovant et inclusif.

L’Alliance est créée pour fortifier et étoffer un nouveau réseau de conseils et d’institutions, afin de déterminer comment l’industrie de la mode et ses multiples acteurs, ses organisations de soutien et indirectement les PME, les grandes entreprises et les professionnels, peuvent collectivement aider à transformer l’industrie et à mieux protéger la planète et tous ses habitants.

Avec ce réseau unique en son genre de conseils européens de la mode, d’institutions de promotion, d’incubateurs et de clusters, la nouvelle Alliance vise non seulement à partager, former et étudier la connaissance du marché, les contacts et les bonnes pratiques, mais également à plaider au niveau européen en faveur d’un avenir prospère auprès des différents acteurs économiques, politiques et sociaux.

Mariya Gabriel, Commissaire Européenne à l’Innovation, à la Recherche, à la Culture, à l’Education et à la Jeunesse, a déclaré le 23 mars 2022 dans son discours inaugural lors du sommet de Francfort:

« La mode est une industrie-clé pour la conception créative. Je sais que vous vous êtes réunis aujourd’hui pour discuter notamment de la possibilité de créer la European Fashion Alliance. Personnellement, je pense que c’est une brillante idée. Vous pouvez me considérer comme une facilitatrice et compter sur mon soutien. »

Wallonie-Bruxelles Design Mode, agence chargée notamment d'accélérer le développement international des professionnels du secteur du design et de la mode situés en Wallonie et à Bruxelles, fait partie de ce réseau à travers Laure Capitani:

« Nous, en Belgique, sommes convaincus de la force de l’union, à la fois pour déployer nos compétences et notre action, mais aussi pour porter plus loin notre voix. »

Membres de la European Fashion Alliance

• Asociación Creadores De Moda de España (Espagne), https://creadores.org/
• Austrian Fashion Association (Autriche), https://www.austrianfashionassociation.at
• Baltic Fashion Federation (Lettonie), https://bffederation.com
• Bulgarian Fashion Association (Bulgarie), https://www.bgfa.eu/
• Camera Nazionale Della Moda Italiana (Italie), https://www.cameramoda.it/
• Copenhagen Fashion Week (Danemark), https://copenhagenfashionweek.com/
• Council for Irish Fashion Designers (Irlande), https://irishfashiondesigners.com/
• Estonian Academy of Arts (Estonie), https://dima.artun.ee/
• Fashion Council Germany (Allemagne), https://www.fashion-council-germany.org/
• Fédération de la Haute Couture de la Mode (France), https://fhcm.paris/fr/
• Fédération Français du Prêt-à-Porter Féminin (France), https://pretaporter.com/
• Flanders DC (Belgique), https://www.flandersdc.be/e
• Icelandic Fashion Council (Islande), www.fatahonnunarfelag.is
• Global Fashion Agenda, https://globalfashionagenda.org
• Gran Canaria Moda Cálida (Espagne), https://www.grancanariamodacalida.com/
• MODA-FAD (Espagne), https://www.fad.cat/modafad/en
• Modesuisse (Suisse), https://www.modesuisse.com/
• Modalisboa (Portugal), https://www.modalisboa.pt
• Norwegian Fashion Hub (Norvège), https://www.norwegianfashionhub.com
• Slovak Fashion Council, (Sovaquie), https://slovakfashioncouncil.sk/
• Swedish Fashion Council (Suède), https://www.swedishfashioncouncil.se
• Finnish Textile & Fashion (Finlande), https://www.stjm.fi/
• Taskforce Fashion (Pays-Bas), https://taskforcefashion.nl/
• The Prince’s Foundation (Royaume-Uni), https://princes-foundation.org/
• Wallonie-Bruxelles Design Mode (Belgique), https://www.wbdm.be

Plus d'infos

European Fashion Alliance

New European Bauhaus

Contact pour WBDM

Laure Capitani