Aller au contenu principal

Journée virtuelle de Langues européennes 2021 au Vietnam

En raison de la pandémie de Covid-19, cette journée était proposée en ligne pour la première fois sur Gather. Près de 270 personnes ont participé à cette journée et passé plus de 6 heures de découverte, de joies et de connaissances.

La Délégation générale Wallonie-Bruxelles, qui participait à cette journée aux côtés de 7 autres membres d’EUNIC Vietnam (Pologne, Italie, Espagne, Roumanie, France, Allemagne, Royaume-Uni), a organisé deux cours de français d’une heure chacun (matin et après-midi), dispensés par Mme Bui Thi Ha Giang, enseignante de français du Département de français-Université de Hanoi. Mme Giang a été notre boursière/alumni et connaît donc bien Wallonie-Bruxelles!

Les participants aux cours ont reçu des cadeaux de promotion de Wallonie-Bruxelles au terme de cette journée. Ils ont participé avec beaucoup d’intérêt aux quizz proposés par la Professeur, même après la clôture de l’événement!

Par ailleurs, Wallonie-Bruxelles a présenté les études en Belgique francophone au public de cette Journée, dans notre salle virtuelle. Une série de clips vidéos et de documents y ont été projetés:

Clips vidéo sur Wallonie-Bruxelles:

  • L’apprentissage du français en Wallonie-Bruxelles, tels que « A Propos de WBI » (en vietnamien),
  • Discover the French-Speaking Belgium (version anglaise)
  • Etudier en Belgique francophone (version française)
  • Study in French-Speaking Belgium (version française sous-titrée en vietnamien)

Brochures sur les études en Wallonie-Bruxelles:

  • Brochure Etudier en Belgique francophone
  • Les établissements d’enseignement supérieur de Belgique francophone
  • Dépliants "Etudier en Belgique francophone"  et "Study in French-Speaking Belgium" de www.studyinbelgium.be

Les visiteurs sont libres de consulter ces vidéos et documents en visitant notre "classe virtuelle".

 

En conclusion, la format d'une seule journée a semblé trop court pour l’apprentissage de plusieurs langues européennes et pour la participation à de multiples activités très joyeuses. Le public a déjà évoqué et est impatient de participer à la prochaine Journée de Langues Européennes.

En raison de la pandémie de Covid-19, cette journée était proposée en ligne pour la première fois sur Gather. Près de 270 personnes ont participé à cette journée et passé plus de 6 heures de découverte, de joies et de connaissances.

La Délégation générale Wallonie-Bruxelles, qui participait à cette journée aux côtés de 7 autres membres d’EUNIC Vietnam (Pologne, Italie, Espagne, Roumanie, France, Allemagne, Royaume-Uni), a organisé deux cours de français d’une heure chacun (matin et après-midi), dispensés par Mme Bui Thi Ha Giang, enseignante de français du Département de français-Université de Hanoi. Mme Giang a été notre boursière/alumni et connaît donc bien Wallonie-Bruxelles!

Les participants aux cours ont reçu des cadeaux de promotion de Wallonie-Bruxelles au terme de cette journée. Ils ont participé avec beaucoup d’intérêt aux quizz proposés par la Professeur, même après la clôture de l’événement!

Par ailleurs, Wallonie-Bruxelles a présenté les études en Belgique francophone au public de cette Journée, dans notre salle virtuelle. Une série de clips vidéos et de documents y ont été projetés:

Clips vidéo sur Wallonie-Bruxelles:

  • L’apprentissage du français en Wallonie-Bruxelles, tels que « A Propos de WBI » (en vietnamien),
  • Discover the French-Speaking Belgium (version anglaise)
  • Etudier en Belgique francophone (version française)
  • Study in French-Speaking Belgium (version française sous-titrée en vietnamien)

Brochures sur les études en Wallonie-Bruxelles:

  • Brochure Etudier en Belgique francophone
  • Les établissements d’enseignement supérieur de Belgique francophone
  • Dépliants "Etudier en Belgique francophone"  et "Study in French-Speaking Belgium" de www.studyinbelgium.be

Les visiteurs sont libres de consulter ces vidéos et documents en visitant notre "classe virtuelle".

 

En conclusion, la format d'une seule journée a semblé trop court pour l’apprentissage de plusieurs langues européennes et pour la participation à de multiples activités très joyeuses. Le public a déjà évoqué et est impatient de participer à la prochaine Journée de Langues Européennes.

Bouton - en savoir plus

Echasseurs de Namur - crédit photo : Simon Fusiller

Cette tradition est faite de partage, d’ouverture sur le monde et de lien entre les générations.

 

Echasseurs, dites-vous ?

Echasseur, le terme désigne l’utilisation des échasses, dans la région namuroise. Il correspond au terme « échassier » que nous trouvons au dictionnaire mais fait plus spécifiquement référence aux joutes namuroises. On parle ici de joute plutôt que de combat. En effet, la joute est une discipline qui se joue en équipe et qui se veut respectueuse et conviviale. Les joutes opposent les Avresses et les Mélans. Ces compagnies représentent, historiquement et par des couleurs spécifiques, la confrontation entre les représentants du centre et des faubourgs de Namur. Cette convivialité, vous la mesurez lorsque les Echasseurs vous racontent leur joute car ils vous parlent tout autant d’échasses que des merveilleuses rencontres qu’ils ont eu la chance de faire au fil de leurs prestations.

 

Une tradition ouverte sur le monde

Les premières traces historiques de la pratique des échasses à Namur apparaissent dans un document daté du 8 décembre 1411. Intitulé le "Cri du perron", ce document officiel édité par Le Comte de Namur y interdit la pratique des joutes d’échasses aux plus de 13 ans. Mais cette tradition de six siècles ne s’est en rien cantonnée à la seule région de Namur. C’est un symbole important du folklore wallon (au sens noble du terme) qui est régulièrement invité à produire aux quatre coins du monde ses prestations spectaculaires. Et, au gré de leurs voyages, ces équipes enthousiastes ne laissent personne indifférent. A travers leur discipline et leur personnalité attachante, ces ambassadeurs wallons proposent une invitation au partage des folklores et des cultures. Namur reçoit aussi régulièrement les compagnies étrangères et nous ouvre les yeux sur une large diversité culturelle.   

 

Et la place de la femme dans tout ça ?

Considéré à priori comme une discipline virile et tout en force, la pratique du jeu d’échasses en joute est autant une question de maîtrise des techniques que de stratégie d’équipe. Et les filles y trouvent une place de choix. Depuis 2018, des  joueuses sont venues gonfler les rangs namurois. Le niveau des compétitrices est bien au-delà de la figuration. Bien que le terme qui les désigne fasse encore l’objet de questionnement, leur participation aux futures joutes est une réalité et fait des émules. Cette présence féminine participe à inscrire cette tradition séculaire dans la modernité. 

 

Un patrimoine culturel mondial en devenir

Les Echasseurs de Namur se sont inscrits dans une démarche de reconnaissance mondiale de leur riche patrimoine culturelle auprès de l’Unesco. C’est une dimension importante de la préservation et de la promotion du patrimoine namurois, wallon et belge. C’est aussi un processus long qui comporte des étapes importantes. On sent une certaine prudence lorsqu’ils abordent la question car ils souhaitent respecter le protocole de l’Unesco en la matière . Cette attitude humble mérite d’autant plus le respect car elle traduit assez bien le caractère des personnes qui représentent les Echasseurs.   

 

Bien plus qu’une discipline sportive

Au-delà d’une pratique sportive particulière qui a ses règles et ses techniques, les Echasseurs véhiculent également une histoire importante et riche, liée à un cadre régional remarquable. Mais c’est aussi la dimension humaine des Echasseurs qui se transmet de génération en génération: un subtil mélange de courage, de solidité et d’enthousiasme. A la rencontre des Echasseurs, le monde devient plus ouvert, plus accueillant et plus curieux de la culture des autres. Longue vie à eux !

 

Pour découvrir toute la richesse des Echasseurs namurois: retrouvez toute l’information sur leur site internet:  https://echasseurs.org/

 

Vous souhaitez bénéficier d’une aide de WBI pour concrétiser votre démarche à l’international ? N’hésitez pas à consulter nos propositions: https://www.wbi.be/fr/service

 

Intéressé par la participation de Wallonie-Bruxelles à l’Expo universelle de Dubaï ? Retrouvez-en tous les détails: https://walloniaexpodubai.be/

 

Cette tradition est faite de partage, d’ouverture sur le monde et de lien entre les générations.

 

Echasseurs, dites-vous ?

Echasseur, le terme désigne l’utilisation des échasses, dans la région namuroise. Il correspond au terme « échassier » que nous trouvons au dictionnaire mais fait plus spécifiquement référence aux joutes namuroises. On parle ici de joute plutôt que de combat. En effet, la joute est une discipline qui se joue en équipe et qui se veut respectueuse et conviviale. Les joutes opposent les Avresses et les Mélans. Ces compagnies représentent, historiquement et par des couleurs spécifiques, la confrontation entre les représentants du centre et des faubourgs de Namur. Cette convivialité, vous la mesurez lorsque les Echasseurs vous racontent leur joute car ils vous parlent tout autant d’échasses que des merveilleuses rencontres qu’ils ont eu la chance de faire au fil de leurs prestations.

 

Une tradition ouverte sur le monde

Les premières traces historiques de la pratique des échasses à Namur apparaissent dans un document daté du 8 décembre 1411. Intitulé le "Cri du perron", ce document officiel édité par Le Comte de Namur y interdit la pratique des joutes d’échasses aux plus de 13 ans. Mais cette tradition de six siècles ne s’est en rien cantonnée à la seule région de Namur. C’est un symbole important du folklore wallon (au sens noble du terme) qui est régulièrement invité à produire aux quatre coins du monde ses prestations spectaculaires. Et, au gré de leurs voyages, ces équipes enthousiastes ne laissent personne indifférent. A travers leur discipline et leur personnalité attachante, ces ambassadeurs wallons proposent une invitation au partage des folklores et des cultures. Namur reçoit aussi régulièrement les compagnies étrangères et nous ouvre les yeux sur une large diversité culturelle.   

 

Et la place de la femme dans tout ça ?

Considéré à priori comme une discipline virile et tout en force, la pratique du jeu d’échasses en joute est autant une question de maîtrise des techniques que de stratégie d’équipe. Et les filles y trouvent une place de choix. Depuis 2018, des  joueuses sont venues gonfler les rangs namurois. Le niveau des compétitrices est bien au-delà de la figuration. Bien que le terme qui les désigne fasse encore l’objet de questionnement, leur participation aux futures joutes est une réalité et fait des émules. Cette présence féminine participe à inscrire cette tradition séculaire dans la modernité. 

 

Un patrimoine culturel mondial en devenir

Les Echasseurs de Namur se sont inscrits dans une démarche de reconnaissance mondiale de leur riche patrimoine culturelle auprès de l’Unesco. C’est une dimension importante de la préservation et de la promotion du patrimoine namurois, wallon et belge. C’est aussi un processus long qui comporte des étapes importantes. On sent une certaine prudence lorsqu’ils abordent la question car ils souhaitent respecter le protocole de l’Unesco en la matière . Cette attitude humble mérite d’autant plus le respect car elle traduit assez bien le caractère des personnes qui représentent les Echasseurs.   

 

Bien plus qu’une discipline sportive

Au-delà d’une pratique sportive particulière qui a ses règles et ses techniques, les Echasseurs véhiculent également une histoire importante et riche, liée à un cadre régional remarquable. Mais c’est aussi la dimension humaine des Echasseurs qui se transmet de génération en génération: un subtil mélange de courage, de solidité et d’enthousiasme. A la rencontre des Echasseurs, le monde devient plus ouvert, plus accueillant et plus curieux de la culture des autres. Longue vie à eux !

 

Pour découvrir toute la richesse des Echasseurs namurois: retrouvez toute l’information sur leur site internet:  https://echasseurs.org/

 

Vous souhaitez bénéficier d’une aide de WBI pour concrétiser votre démarche à l’international ? N’hésitez pas à consulter nos propositions: https://www.wbi.be/fr/service

 

Intéressé par la participation de Wallonie-Bruxelles à l’Expo universelle de Dubaï ? Retrouvez-en tous les détails: https://walloniaexpodubai.be/

 

Bouton - en savoir plus

Wallonie-Bruxelles s'installe à peine à Dubaï que Revatis, spin off de l’Université de Liège signe un Mémorandum of Understanding (MoU) avec la société saoudienne Sky Atlas Trading sur le pavillon belge. Cet accord porte sur la création d’un joint-venture visant à la création d’un laboratoire de recherche utilisant la technologie développée par la société Revatis dans le domaine des cellules souches. Le procédé mis au point par Revatis est unique et permet de favoriser les cicatrisations des chevaux blessés.

Un deuxième accord avec le Emirates Camel Center de Um Al Quwain a rapidement suivi et  concerne les dromadaires, autre animal très prisé aux émirats. Il porte sur une éventuelle production de cellules souches, le suivi des dromadaires de course, quelque 4000 mille animaux, et un autre brevet utilisant la curcumine comme renfort des traitements anti-inflammatoires.

 

Le secret d'une telle success story ? Dubaï et son rôle de hub, accélérateur de rencontres et d'affaires. La passion des Émirats pour les chevaux de courses mais aussi les chameaux auxquels la technique de soins développée par Revatis peut être appliquée. L'étendue des compétences du secteur équin de Wallonie-Bruxelles reconnue mondialement.

 

La Délégation Wallonie-Bruxelles à Dubaï avec le Ministre président Elio di Ruppo, le professeur Didier Serteyn et la Délégation de la société Saoudienne Sky Atlas Trading

Retour au début

Dubaï-Wallonie-Bruxelles, des atouts à partager

Le secteur équin rencontre en effet un intérêt très marqué à Dubaï et aux Émirats en général. Les chevaux de courses Pur-Sang y sont particulièrement prisés pour des raisons culturelles et patrimoniales. Les infrastructures, l’équipement et tous les produits concernant le cheval sont de fait, en plein essor. C’est un secteur qui dépend cependant beaucoup des importations et exportations vu la difficulté de produire sur place la nourriture et l’environnement nécessaire à l’élevage, en raison d’un climat peu propice.

 

C’est ici que la Wallonie, plaque tournante du monde équestre dans de nombreux domaines dévoile ses atouts. Rien de mieux que ses grandes prairies et son climat tempéré pour accueillir l’élevage de la haute société chevaline ou la retraite paisible des chevaux plus âgés.

 

Le monde équestre représente un poids économique non négligeable en Wallonie avec un milliard d’euros dans l’économie régionale et 6600 emplois. Ses forces ? Le sport bien sûr,- près d’un tiers des chevaux des concours des Jeux Olympiques de Tokyo étaient belges, dont 3 wallons issus du Studbook sBs, membre de Equisfair-, mais aussi le commerce, le transport, le tourisme, la recherche scientifique….

 

Lors de cette Exposition 2020 Dubaï, le cluster wallon EquisFair souhaite montrer une Wallonie, leader mondial du secteur équin.

 

EquisFair est « Le » cluster équestre wallon. Créé en 2019 par huit membres fondateurs, il s'est étoffé depuis de 25 membres actifs dans différents domaines : alimentation, litière, élevage, infrastructure, aménagement, clôtures, produits de soin, biotechnologie, pharmaceutique, communication, transport, applications… Ce cluster rassemble des entreprises, mais aussi des centres de recherche et de formation, des fédération équestres, des écoles. La seule contrainte pour être membre: valoriser un lien entre les chevaux et la Wallonie.

Le cluster EquisFair est là pour aider tous les acteurs du monde équin à développer leurs réseaux existants et à créer de nouveaux partenariats dans le secteur, à l’échelle nationale et internationale.

Retour au début

Dubaï : une Masterclass vitrine du secteur

EquisFair profite de sa présence à Dubaï pour organiser une Masterclass sur trois lignes fortes du secteur équin en Wallonie : tourisme, optimisation des chevaux de sport et sport de haut niveau. Elle tente de démontrer la position de leader mondial de la Wallonie dans le secteur équestre et souhaite se positionner ainsi comme le point de contact incontournable en Wallonie pour l'ensemble du secteur.

Retour au début

Le tourisme équestre

La Wallonie regorge d’activités nature ou sportives en lien avec les chevaux. L’agence VIT et la société Kataklop proposent à la fois une application dédiée au tourisme équestre mais aussi les packages touristiques équestres élaborés par EquisFair qui se divisent en deux volets : «tourisme de loisir » et  « tourisme d’affaires ».

 

Balade en calèche (c) Le Chariot à fondue

Retour au début

L’optimisation des chevaux de sport

Le professeur Didier Serteyn effectue notamment des recherches en matière de thérapie cellulaire. Sa société Revatis, spin off de l’Université de Liège, est l’une des seules sociétés au monde à avoir développé une technique brevetée pour la production de cellules souches qu’il présente à Dubaï. Cette technique permet de mettre en place des banques de données de cellules souches, en prélevant des cellules sur un cheval sain qui seront cultivées et multipliées pour être utilisées ensuite auprès de ce même cheval lorsqu'il sera blessé et permettre ainsi l'accélération de son traitement. Forte de cette technologie, la société Revatis vient de signer deux accords de collaboration à Dubaï.

Pour en savoir plus sur la thérapie cellulaire équine wallonne développée par Revatis et ses nouvelles collaborations, découvrez l'article de C. Du Brulle sur Daily Science.

Président du cluster EquisFair, le professeur Didier Serteyn, à l'origine de ces partenariats, connaît bien les enjeux du secteur.

 

Interview du professeur Didier Serteyn, Expert en optimisation des chevaux de sport, Professeur à l’Université de Liège, Docteur en Médecine Vétérinaire, Président de EquisFair & PDG de RevaTis, dédié à la médecine régénérative et à la thérapie cellulaire.

Retour au début

Le sport de haut niveau

Lara de Liedekerke, championne de Belgique pour la 5ème année consécutive, présente son parcours de sportive de haut niveau lors de cette Masterclass. Elle a remporté la Coupe des Nations par équipe et participé aux Jeux Olympiques d’été de 2020. Multi médaillée, passionnée de chevaux et connue internationalement, sa présence est un véritable atout pour le rayonnement du secteur équin à Dubaï.

 

Lara de Liedekerke (c) EquisFair

Le Horse In

Pour faciliter les échanges de chevaux entre pays, accueillir les élites pour des compétitions internationales, il faut encore assurer le transport qui se révèle très délicat. En Wallonie, le secteur bénéficie du Horse Inn, un bâtiment dédié aux chevaux et aux grooms sur l’aéroport de Liège. C’est un lieu unique en Europe, créé pour le bien être des chevaux avec 55 larges boxes pour leur repos avant ou après un vol ou un transport routier. Tout le confort est prévu également pour les accompagnateurs. La proximité de la piste d’atterrissage est un plus qui permet de ne pas accentuer encore l’insécurité provoquée par le voyage. Il accueille plus de 3000 chevaux de courses par an en une place européenne centrale pour desservir les plus grands hippodromes européens.

Retour au début

Une mission économique

En parallèle à cet événement, EquisFair participera à la mission économique de l’AWEx, accompagné par de nombreux membres : Sophie Roscheck de la société Ekism (applications équestres), Margot Reinertz de la société Cavalo (aménagement de selleries et d’écuries), le Professeur Didier Serteyn représentant Revatis (médecine régénérative et thérapie cellulaire), Guillaume Tilleul de la société Kataklop (applications équestres), Vincent Nizet de la société UV Mastercare (désinfection par UVC) et Ramona Leufgen-Keddache de la société Hyssani (savons pour chevaux).

 

Être présent à Dubaï, c’est donc l’occasion pour le cluster Equisfair d’atteindre de nombreux objectifs: développer les activités favorisant les échanges, mettre en avant les ressources et les opportunités de développement en Région Wallonne, exploiter les opportunités du marché international, spécialement avec des produits à haute valeur ajoutée, approfondir les interactions avec les secteurs des biotechnologies et de l’ingénierie mécanique pour développer et investir dans des projets du domaine Vet-Tech et enfin développer des collaborations internationales et ainsi favoriser les investissements étrangers en Région wallonne.

 

La Semaine Wallonie-Bruxelles à l’Expo Dubaï a lieu du 6 au 12 novembre 2021. Wallonie-Bruxelles International et l’Awex y ont pour but de présenter le savoir-faire et l’excellence de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles aux visiteurs du monde entier. Une occasion unique de mettre en lumière les talents et opérateurs wallons et bruxellois lors d’un événement d’une telle ampleur.

 

Retour au début

Wallonie-Bruxelles s'installe à peine à Dubaï que Revatis, spin off de l’Université de Liège signe un Mémorandum of Understanding (MoU) avec la société saoudienne Sky Atlas Trading sur le pavillon belge. Cet accord porte sur la création d’un joint-venture visant à la création d’un laboratoire de recherche utilisant la technologie développée par la société Revatis dans le domaine des cellules souches. Le procédé mis au point par Revatis est unique et permet de favoriser les cicatrisations des chevaux blessés.

Un deuxième accord avec le Emirates Camel Center de Um Al Quwain a rapidement suivi et  concerne les dromadaires, autre animal très prisé aux émirats. Il porte sur une éventuelle production de cellules souches, le suivi des dromadaires de course, quelque 4000 mille animaux, et un autre brevet utilisant la curcumine comme renfort des traitements anti-inflammatoires.

 

Le secret d'une telle success story ? Dubaï et son rôle de hub, accélérateur de rencontres et d'affaires. La passion des Émirats pour les chevaux de courses mais aussi les chameaux auxquels la technique de soins développée par Revatis peut être appliquée. L'étendue des compétences du secteur équin de Wallonie-Bruxelles reconnue mondialement.

 

La Délégation Wallonie-Bruxelles à Dubaï avec le Ministre président Elio di Ruppo, le professeur Didier Serteyn et la Délégation de la société Saoudienne Sky Atlas Trading

Retour au début

Dubaï-Wallonie-Bruxelles, des atouts à partager

Le secteur équin rencontre en effet un intérêt très marqué à Dubaï et aux Émirats en général. Les chevaux de courses Pur-Sang y sont particulièrement prisés pour des raisons culturelles et patrimoniales. Les infrastructures, l’équipement et tous les produits concernant le cheval sont de fait, en plein essor. C’est un secteur qui dépend cependant beaucoup des importations et exportations vu la difficulté de produire sur place la nourriture et l’environnement nécessaire à l’élevage, en raison d’un climat peu propice.

 

C’est ici que la Wallonie, plaque tournante du monde équestre dans de nombreux domaines dévoile ses atouts. Rien de mieux que ses grandes prairies et son climat tempéré pour accueillir l’élevage de la haute société chevaline ou la retraite paisible des chevaux plus âgés.

 

Le monde équestre représente un poids économique non négligeable en Wallonie avec un milliard d’euros dans l’économie régionale et 6600 emplois. Ses forces ? Le sport bien sûr,- près d’un tiers des chevaux des concours des Jeux Olympiques de Tokyo étaient belges, dont 3 wallons issus du Studbook sBs, membre de Equisfair-, mais aussi le commerce, le transport, le tourisme, la recherche scientifique….

 

Lors de cette Exposition 2020 Dubaï, le cluster wallon EquisFair souhaite montrer une Wallonie, leader mondial du secteur équin.

 

EquisFair est « Le » cluster équestre wallon. Créé en 2019 par huit membres fondateurs, il s'est étoffé depuis de 25 membres actifs dans différents domaines : alimentation, litière, élevage, infrastructure, aménagement, clôtures, produits de soin, biotechnologie, pharmaceutique, communication, transport, applications… Ce cluster rassemble des entreprises, mais aussi des centres de recherche et de formation, des fédération équestres, des écoles. La seule contrainte pour être membre: valoriser un lien entre les chevaux et la Wallonie.

Le cluster EquisFair est là pour aider tous les acteurs du monde équin à développer leurs réseaux existants et à créer de nouveaux partenariats dans le secteur, à l’échelle nationale et internationale.

Retour au début

Dubaï : une Masterclass vitrine du secteur

EquisFair profite de sa présence à Dubaï pour organiser une Masterclass sur trois lignes fortes du secteur équin en Wallonie : tourisme, optimisation des chevaux de sport et sport de haut niveau. Elle tente de démontrer la position de leader mondial de la Wallonie dans le secteur équestre et souhaite se positionner ainsi comme le point de contact incontournable en Wallonie pour l'ensemble du secteur.

Retour au début

Le tourisme équestre

La Wallonie regorge d’activités nature ou sportives en lien avec les chevaux. L’agence VIT et la société Kataklop proposent à la fois une application dédiée au tourisme équestre mais aussi les packages touristiques équestres élaborés par EquisFair qui se divisent en deux volets : «tourisme de loisir » et  « tourisme d’affaires ».

 

Balade en calèche (c) Le Chariot à fondue

Retour au début

L’optimisation des chevaux de sport

Le professeur Didier Serteyn effectue notamment des recherches en matière de thérapie cellulaire. Sa société Revatis, spin off de l’Université de Liège, est l’une des seules sociétés au monde à avoir développé une technique brevetée pour la production de cellules souches qu’il présente à Dubaï. Cette technique permet de mettre en place des banques de données de cellules souches, en prélevant des cellules sur un cheval sain qui seront cultivées et multipliées pour être utilisées ensuite auprès de ce même cheval lorsqu'il sera blessé et permettre ainsi l'accélération de son traitement. Forte de cette technologie, la société Revatis vient de signer deux accords de collaboration à Dubaï.

Pour en savoir plus sur la thérapie cellulaire équine wallonne développée par Revatis et ses nouvelles collaborations, découvrez l'article de C. Du Brulle sur Daily Science.

Président du cluster EquisFair, le professeur Didier Serteyn, à l'origine de ces partenariats, connaît bien les enjeux du secteur.

 

Interview du professeur Didier Serteyn, Expert en optimisation des chevaux de sport, Professeur à l’Université de Liège, Docteur en Médecine Vétérinaire, Président de EquisFair & PDG de RevaTis, dédié à la médecine régénérative et à la thérapie cellulaire.

Retour au début

Le sport de haut niveau

Lara de Liedekerke, championne de Belgique pour la 5ème année consécutive, présente son parcours de sportive de haut niveau lors de cette Masterclass. Elle a remporté la Coupe des Nations par équipe et participé aux Jeux Olympiques d’été de 2020. Multi médaillée, passionnée de chevaux et connue internationalement, sa présence est un véritable atout pour le rayonnement du secteur équin à Dubaï.

 

Lara de Liedekerke (c) EquisFair

Le Horse In

Pour faciliter les échanges de chevaux entre pays, accueillir les élites pour des compétitions internationales, il faut encore assurer le transport qui se révèle très délicat. En Wallonie, le secteur bénéficie du Horse Inn, un bâtiment dédié aux chevaux et aux grooms sur l’aéroport de Liège. C’est un lieu unique en Europe, créé pour le bien être des chevaux avec 55 larges boxes pour leur repos avant ou après un vol ou un transport routier. Tout le confort est prévu également pour les accompagnateurs. La proximité de la piste d’atterrissage est un plus qui permet de ne pas accentuer encore l’insécurité provoquée par le voyage. Il accueille plus de 3000 chevaux de courses par an en une place européenne centrale pour desservir les plus grands hippodromes européens.

Retour au début

Une mission économique

En parallèle à cet événement, EquisFair participera à la mission économique de l’AWEx, accompagné par de nombreux membres : Sophie Roscheck de la société Ekism (applications équestres), Margot Reinertz de la société Cavalo (aménagement de selleries et d’écuries), le Professeur Didier Serteyn représentant Revatis (médecine régénérative et thérapie cellulaire), Guillaume Tilleul de la société Kataklop (applications équestres), Vincent Nizet de la société UV Mastercare (désinfection par UVC) et Ramona Leufgen-Keddache de la société Hyssani (savons pour chevaux).

 

Être présent à Dubaï, c’est donc l’occasion pour le cluster Equisfair d’atteindre de nombreux objectifs: développer les activités favorisant les échanges, mettre en avant les ressources et les opportunités de développement en Région Wallonne, exploiter les opportunités du marché international, spécialement avec des produits à haute valeur ajoutée, approfondir les interactions avec les secteurs des biotechnologies et de l’ingénierie mécanique pour développer et investir dans des projets du domaine Vet-Tech et enfin développer des collaborations internationales et ainsi favoriser les investissements étrangers en Région wallonne.

 

La Semaine Wallonie-Bruxelles à l’Expo Dubaï a lieu du 6 au 12 novembre 2021. Wallonie-Bruxelles International et l’Awex y ont pour but de présenter le savoir-faire et l’excellence de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles aux visiteurs du monde entier. Une occasion unique de mettre en lumière les talents et opérateurs wallons et bruxellois lors d’un événement d’une telle ampleur.

 

Retour au début

Bouton - en savoir plus

Marie-Laurence Stévigny au studio crédit : Dyod.be photography

Toutes ces marques de renom s'appuient sur MLS Sudio, un acteur belge de la création qui a su se rendre essentiel dans l'industrie internationale du design et de la création.

 

Un atelier participatif

A l’occasion de l’Exposition universelle de Dubaï, la créatrice bruxelloise Marie-Laurence Stévigny et MLS Studio sont mis en valeur dans le pavillon belge. L’atelier proposé par MLS Studio intitulé "Design the life you love”, permet aux participants d’expérimenter le processus créatif du « mood-board » et d’échanger autour de cette expérience. Un mood board est un type de collage qui peut être composé d'images, de texte et d'objets selon le choix de son créateur et qui permet de dégager une tendance.

 

La force du principe créatif

MLS studio se concentre sur un principe créatif fort : « créer des accessoires simplement beaux, simplement essentiels, simplement familiers, simplement riches, simplement intimes et simplement porteurs de sens ».  Atteindre cette simplicité de signification de l’objet est le résultat d’un travail important de réflexion. Car ce principe créatif a la capacité et l’intelligence de toujours interroger sur ce que nous dit l’objet, sur ce qu’est la beauté, l’essentialité ou encore la richesse qu’il traduit.

 

Un savoir-faire singulier

Si ce savoir-faire créatif et éclectique a séduit les acteurs importants des secteurs du luxe au domaine du sport, tant pour les marchés homme et femme, c’est probablement par la singularité et la puissance de cette approche de la simplicité. Avec une expérience internationale de plus de 20 ans dans le domaine du luxe et de la mode, Marie-Laurence Stévigny a su avec pertinence développer un savoir-faire abouti qui résume à l’essentiel et sublime les objets qu’elle conçoit.

 

Pour prolonger votre découverte de l’univers de MLS Studio : https://mlstudio.be

 

Vous souhaitez bénéficier d’une aide de WBI pour concrétiser votre démarche à l’international ? N’hésitez pas à consulter nos propositions: https://www.wbi.be/fr/service

 

Pour ne rien manquer sur cet événement, retrouvez toutes les informations sur nos sites: www.wbi.be/dubai2020 & https://walloniaexpodubai.be/

 

Toutes ces marques de renom s'appuient sur MLS Sudio, un acteur belge de la création qui a su se rendre essentiel dans l'industrie internationale du design et de la création.

 

Un atelier participatif

A l’occasion de l’Exposition universelle de Dubaï, la créatrice bruxelloise Marie-Laurence Stévigny et MLS Studio sont mis en valeur dans le pavillon belge. L’atelier proposé par MLS Studio intitulé "Design the life you love”, permet aux participants d’expérimenter le processus créatif du « mood-board » et d’échanger autour de cette expérience. Un mood board est un type de collage qui peut être composé d'images, de texte et d'objets selon le choix de son créateur et qui permet de dégager une tendance.

 

La force du principe créatif

MLS studio se concentre sur un principe créatif fort : « créer des accessoires simplement beaux, simplement essentiels, simplement familiers, simplement riches, simplement intimes et simplement porteurs de sens ».  Atteindre cette simplicité de signification de l’objet est le résultat d’un travail important de réflexion. Car ce principe créatif a la capacité et l’intelligence de toujours interroger sur ce que nous dit l’objet, sur ce qu’est la beauté, l’essentialité ou encore la richesse qu’il traduit.

 

Un savoir-faire singulier

Si ce savoir-faire créatif et éclectique a séduit les acteurs importants des secteurs du luxe au domaine du sport, tant pour les marchés homme et femme, c’est probablement par la singularité et la puissance de cette approche de la simplicité. Avec une expérience internationale de plus de 20 ans dans le domaine du luxe et de la mode, Marie-Laurence Stévigny a su avec pertinence développer un savoir-faire abouti qui résume à l’essentiel et sublime les objets qu’elle conçoit.

 

Pour prolonger votre découverte de l’univers de MLS Studio : https://mlstudio.be

 

Vous souhaitez bénéficier d’une aide de WBI pour concrétiser votre démarche à l’international ? N’hésitez pas à consulter nos propositions: https://www.wbi.be/fr/service

 

Pour ne rien manquer sur cet événement, retrouvez toutes les informations sur nos sites: www.wbi.be/dubai2020 & https://walloniaexpodubai.be/

 

Bouton - en savoir plus

Haïssam Jijakli, founder of C-RAU, Center for Research in Urban Agriculture, of Green Surf, coordinator of the WASABI platform, co-founder of APEO and director of the Laboratory of Integrated and Urban Phytopathology, at Gembloux Agro-Bio Tech ULiège.

As 2050 approaches, the question of feeding the world population is more important than ever. There are many different issues involved and they are sometimes antagonistic. How do we feed a constantly growing world population, with that of Africa set to double by 2050? How do we satisfy the needs of city dwellers knowing that urbanisation is progressing at a dizzying pace, with the current rate of 55% rising to 70-75% in 2050? How can we succeed in being self-sufficient or almost self-sufficient in food, while the pandemic shows the limits of trade in times of crisis?

But above all, how can we meet these challenges when the availability of this food mass depends on the consequences of global warming and the loss of biodiversity (IPBES Report) , which is partly the cause of it?

Retour au début

Viable solutions for all? Healthy agriculture, delicious food, a sustainable environment

It is difficult to imagine a peaceful future for food if we combine the effects of climate change with the depletion of biodiversity and land resources. However, like Professor Haissam Jijakli, many researchers are showing creativity and optimism in developing alternative and beneficial solutions for the agriculture, culture, food, health and society of tomorrow.

 

For nearly 30 years, this plant pathologist researcher and agricultural engineer has been developing a line of research at the University of Liège (Gembloux Agro Bio Tech) dedicated to the biological control of plant pathogens, to reduce the use of conventional chemical pesticides. In the course of his work, he discovered urban agriculture projects that aroused his curiosity.

In 2012, the potential development of underlying social links and virtuous ecology/economy relationships prompted him to focus on a new line of research into urban agriculture, by founding the C-RAU, Centre de Recherches en Agriculture Urbaine (Urban Agriculture Research Centre) within the University of Liège.

 

In all his research activities, his concern is to create a strong link between the academic and industrial worlds in order to implement new urban techniques that are economically, ecologically and socially affordable for the agricultural sector.

 

After the C-RAU, he founded Green Surf, a consulting firm that assists property developers and cities to include urban agriculture in their projects. In 2020, as coordinator, he launched the WAllonne de Système innovants en Agriculture et Biodiversité urbaine, WASABI, whose ambition is to bring about new modes of production, respecting or even restoring biodiversity, integrating the circular economy and developing on the outskirts or in the heart of cities.

 

The WASABI platform on the Gembloux Agro-Bio Tech campus

On five hectares of the Gembloux Agro-Bio Tech campus, bio-engineering students and landscape architects are conducting life-size experiments with all the innovative systems and techniques in the field of sustainable urban cultivation, according to four themes: urban agriculture, biodiversity infrastructure, botanic garden and rain garden.

 

They are attempting to respond to our contemporary concerns, reduce food waste, reduce travel by producing where we consume, and adapt production to our environment and to climate change.

 

Roof greenhouses (c) GROOF

We can therefore follow the evolution of greenhouses on roofs to reduce CO2 emissions and transform the heat loss of buildings into benefits.

Aquaponics provides a lesson on the circular economy, as water enriched by fish excrement feeds the plants. The water purified by the plants feeds the fish pond. Water consumption is low and no fertilisers, pesticides or antibiotics are required. The icing on the cake is that it allows vegetables and fish to be produced on the same site.

 

Aquaponics (c) WASABI

There are many different projects, from market gardening plots, plant factories in containers, to green roofs and walls, gardens with multiple species, and sedimentation and filtration basins.

 

Rain garden (c) WASABI

These ambitious yet realistic projects are supported by Walloon and international expertise.

If there is one message to be retained from these many experiments, far from greenwashing, it is that of collaboration between researchers, the sharing of expertise, the synergy between research and its environment and the exploitation of the results.

Retour au début

From sand to plate

This is how Professor Jijakli, with over 80 national and international research projects to his credit, is approaching his masterclass From Sand to Plate in Dubai.

 

He presents the primary production of fruits and vegetables using innovative production systems based on above-ground techniques, such as aquaponics and rooftop farming as mentioned above.

 

This is an opportunity to discover the Smart Aquaponics application, which provides an introduction to the best aquaponics practices in a fun way. Aquaponics, inspired by an age-old cultivation technique, is accessible to all - individuals, companies, schools and HoReCa. It is a complete and sustainable project made inclusive and scalable by the app. As the user community grows, the app will becomes more accurate.

 

Smart Aquaponics (Application c) WASABI

Arom@home, also presented in Dubai in collaboration with the gastronomy activities, is another example of the concrete application of the research conducted at Gembloux.

This hydroponic microgreens rack for restaurant owners allows the autonomous production of fresh organic herbs and microgreens all year round, in accordance with needs and without waste.

 

Professor Jijakli's mission at the C-RAU is to assess the relevance of the various economic models of urban agriculture, with the aim of developing crops with higher added value.

 

The development of urban agriculture does not meet the same needs everywhere in the world. For us, it involves ecological, social and economic values, while for others, it is a matter of food safety and the survival of the populations.

 

Dubai, like the other six members of the United Arab Emirates Federation, imports 90% of its food needs. With limited water and land resources and an exponential population increase, a food safety policy has been needed for some years, and has now been accentuated by the pandemic. The UAE have built up stocks after buying and leasing land abroad. They now want to achieve food self-sufficiency by producing locally on a continuous basis. With energy available in quantity and at low cost, and with substantial financial resources, the UAE are developing very high-tech agriculture with vertical farms in the desert that are entirely robotised, cutting-edge fish farming, and dairy production.

 

Retour au début

Urban agriculture takes many forms, due to differences in resources, differences in destinations and differences in techniques.

 

Haïssam Jijakli and Simon Dal Maso conducted research on bioherbicides at the Laboratory of Integrated and Urban Phytopathology, at Gembloux Agro-Bio Tech ULiège. Both continue the adventure by co-founding the start-up APEO.

This masterclass led by one of the great specialists in the field, will certainly produce new questions, but also new perspectives for sustainable and viable innovations such as the essential oil-based natural bioherbicides replacing glyphosate, discovered by Professor Jijakli's laboratory and currently being developed and marketed by the new spin-off APEO (for "Agronomical Plant Extracts & Essential Oils").

 

Interested in the participation of Wallonia-Brussels in the Dubai World Expo? Find all the details: https://walloniaexpodubai.be/

Retour au début

As 2050 approaches, the question of feeding the world population is more important than ever. There are many different issues involved and they are sometimes antagonistic. How do we feed a constantly growing world population, with that of Africa set to double by 2050? How do we satisfy the needs of city dwellers knowing that urbanisation is progressing at a dizzying pace, with the current rate of 55% rising to 70-75% in 2050? How can we succeed in being self-sufficient or almost self-sufficient in food, while the pandemic shows the limits of trade in times of crisis?

But above all, how can we meet these challenges when the availability of this food mass depends on the consequences of global warming and the loss of biodiversity (IPBES Report) , which is partly the cause of it?

Retour au début

Viable solutions for all? Healthy agriculture, delicious food, a sustainable environment

It is difficult to imagine a peaceful future for food if we combine the effects of climate change with the depletion of biodiversity and land resources. However, like Professor Haissam Jijakli, many researchers are showing creativity and optimism in developing alternative and beneficial solutions for the agriculture, culture, food, health and society of tomorrow.

 

For nearly 30 years, this plant pathologist researcher and agricultural engineer has been developing a line of research at the University of Liège (Gembloux Agro Bio Tech) dedicated to the biological control of plant pathogens, to reduce the use of conventional chemical pesticides. In the course of his work, he discovered urban agriculture projects that aroused his curiosity.

In 2012, the potential development of underlying social links and virtuous ecology/economy relationships prompted him to focus on a new line of research into urban agriculture, by founding the C-RAU, Centre de Recherches en Agriculture Urbaine (Urban Agriculture Research Centre) within the University of Liège.

 

In all his research activities, his concern is to create a strong link between the academic and industrial worlds in order to implement new urban techniques that are economically, ecologically and socially affordable for the agricultural sector.

 

After the C-RAU, he founded Green Surf, a consulting firm that assists property developers and cities to include urban agriculture in their projects. In 2020, as coordinator, he launched the WAllonne de Système innovants en Agriculture et Biodiversité urbaine, WASABI, whose ambition is to bring about new modes of production, respecting or even restoring biodiversity, integrating the circular economy and developing on the outskirts or in the heart of cities.

 

The WASABI platform on the Gembloux Agro-Bio Tech campus

On five hectares of the Gembloux Agro-Bio Tech campus, bio-engineering students and landscape architects are conducting life-size experiments with all the innovative systems and techniques in the field of sustainable urban cultivation, according to four themes: urban agriculture, biodiversity infrastructure, botanic garden and rain garden.

 

They are attempting to respond to our contemporary concerns, reduce food waste, reduce travel by producing where we consume, and adapt production to our environment and to climate change.

 

Roof greenhouses (c) GROOF

We can therefore follow the evolution of greenhouses on roofs to reduce CO2 emissions and transform the heat loss of buildings into benefits.

Aquaponics provides a lesson on the circular economy, as water enriched by fish excrement feeds the plants. The water purified by the plants feeds the fish pond. Water consumption is low and no fertilisers, pesticides or antibiotics are required. The icing on the cake is that it allows vegetables and fish to be produced on the same site.

 

Aquaponics (c) WASABI

There are many different projects, from market gardening plots, plant factories in containers, to green roofs and walls, gardens with multiple species, and sedimentation and filtration basins.

 

Rain garden (c) WASABI

These ambitious yet realistic projects are supported by Walloon and international expertise.

If there is one message to be retained from these many experiments, far from greenwashing, it is that of collaboration between researchers, the sharing of expertise, the synergy between research and its environment and the exploitation of the results.

Retour au début

From sand to plate

This is how Professor Jijakli, with over 80 national and international research projects to his credit, is approaching his masterclass From Sand to Plate in Dubai.

 

He presents the primary production of fruits and vegetables using innovative production systems based on above-ground techniques, such as aquaponics and rooftop farming as mentioned above.

 

This is an opportunity to discover the Smart Aquaponics application, which provides an introduction to the best aquaponics practices in a fun way. Aquaponics, inspired by an age-old cultivation technique, is accessible to all - individuals, companies, schools and HoReCa. It is a complete and sustainable project made inclusive and scalable by the app. As the user community grows, the app will becomes more accurate.

 

Smart Aquaponics (Application c) WASABI

Arom@home, also presented in Dubai in collaboration with the gastronomy activities, is another example of the concrete application of the research conducted at Gembloux.

This hydroponic microgreens rack for restaurant owners allows the autonomous production of fresh organic herbs and microgreens all year round, in accordance with needs and without waste.

 

Professor Jijakli's mission at the C-RAU is to assess the relevance of the various economic models of urban agriculture, with the aim of developing crops with higher added value.

 

The development of urban agriculture does not meet the same needs everywhere in the world. For us, it involves ecological, social and economic values, while for others, it is a matter of food safety and the survival of the populations.

 

Dubai, like the other six members of the United Arab Emirates Federation, imports 90% of its food needs. With limited water and land resources and an exponential population increase, a food safety policy has been needed for some years, and has now been accentuated by the pandemic. The UAE have built up stocks after buying and leasing land abroad. They now want to achieve food self-sufficiency by producing locally on a continuous basis. With energy available in quantity and at low cost, and with substantial financial resources, the UAE are developing very high-tech agriculture with vertical farms in the desert that are entirely robotised, cutting-edge fish farming, and dairy production.

 

Retour au début

Urban agriculture takes many forms, due to differences in resources, differences in destinations and differences in techniques.

 

Haïssam Jijakli and Simon Dal Maso conducted research on bioherbicides at the Laboratory of Integrated and Urban Phytopathology, at Gembloux Agro-Bio Tech ULiège. Both continue the adventure by co-founding the start-up APEO.

This masterclass led by one of the great specialists in the field, will certainly produce new questions, but also new perspectives for sustainable and viable innovations such as the essential oil-based natural bioherbicides replacing glyphosate, discovered by Professor Jijakli's laboratory and currently being developed and marketed by the new spin-off APEO (for "Agronomical Plant Extracts & Essential Oils").

 

Interested in the participation of Wallonia-Brussels in the Dubai World Expo? Find all the details: https://walloniaexpodubai.be/

Retour au début

Bouton - en savoir plus

10ème Journée de Langues européennes 2021 - Festival de langues

La journée se déroule dans le cadre des activités de l’EUNIC (European Union National Institutes of Culture), aux côtés de 7 pays: Pologne, Italie, Espagne, Roumanie, France, Allemagne, Angleterre, en 7 langues. L’événement de cette année sera organisé, pour la première, et uniquement en ligne par GATHER.

La Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam, un des membres fondateurs de l’EUNIC Vietnam, a l’honneur d’y être active avec les mini-cours de français et les informations sur les études en Belgique francophone (Wallonie-Bruxelles).

 

Retour au début

Au programme

Plusieurs surprises et cadeaux avec Wallonie-Bruxelles vous attendent:

  • Mini-cours de français: sessions à 10h15, 10h35, 10h55, 11h15, 14h25, 14h45, 15h05, 15h25 (Salle C3, 2ème étage, Bâtiment C on GATHER)

  • Informations sur les études en Belgique francophone (Wallonie-Bruxelles): sessions à 11h15, 12h00, 13h30, 14h15 (à la bibliothèque on GATHER)

  • Participation à une journée virtuelle de langues européennes par la connexion à GATHER via ordinateur, incarnation du personnage et expérimentation dans le monde virtuel. A ne pas manquer !

 

Retour au début

Pour participer

Voici le lien pour participer à GATHER: https://qrco.de/bcLYg4

 

Retour au début

Pour plus d’informations

Vu Thi Thuy Duong - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam

Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi

Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 80 20 44

Courriel : duongwb@walbruvietnam.org

Retour au début

La journée se déroule dans le cadre des activités de l’EUNIC (European Union National Institutes of Culture), aux côtés de 7 pays: Pologne, Italie, Espagne, Roumanie, France, Allemagne, Angleterre, en 7 langues. L’événement de cette année sera organisé, pour la première, et uniquement en ligne par GATHER.

La Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam, un des membres fondateurs de l’EUNIC Vietnam, a l’honneur d’y être active avec les mini-cours de français et les informations sur les études en Belgique francophone (Wallonie-Bruxelles).

 

Retour au début

Au programme

Plusieurs surprises et cadeaux avec Wallonie-Bruxelles vous attendent:

  • Mini-cours de français: sessions à 10h15, 10h35, 10h55, 11h15, 14h25, 14h45, 15h05, 15h25 (Salle C3, 2ème étage, Bâtiment C on GATHER)

  • Informations sur les études en Belgique francophone (Wallonie-Bruxelles): sessions à 11h15, 12h00, 13h30, 14h15 (à la bibliothèque on GATHER)

  • Participation à une journée virtuelle de langues européennes par la connexion à GATHER via ordinateur, incarnation du personnage et expérimentation dans le monde virtuel. A ne pas manquer !

 

Retour au début

Pour participer

Voici le lien pour participer à GATHER: https://qrco.de/bcLYg4

 

Retour au début

Pour plus d’informations

Vu Thi Thuy Duong - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam

Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi

Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 80 20 44

Courriel : duongwb@walbruvietnam.org

Retour au début

Bouton - en savoir plus

L'arche verte, le pavillon belge à Expo 2020 Dubaï (c) BelExpo

Wallonie-Bruxelles International (WBI) et l’Agence wallonne à l’Exportation et aux Investissements étrangers (AWEX) organisent cette semaine de visibilité Wallonie-Bruxelles sur le pavillon belge sur le site de l’exposition universelle. Cet événement entend profiter de la vitrine exceptionnelle qu’est l’Expo 2020 Dubaï pour présenter le savoir-faire et l’excellence de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) aux visiteurs du monde entier. Toutes les universités de la FWB seront d’ailleurs représentées.

 

Retour au début

Le pavillon belge vibre aux couleurs de Wallonie-Bruxelles

Evénement, masterclasses, ateliers et conférences interactives vont mettre à l’honneur les secteurs forts de Wallonie-Bruxelles : la recherche et l’innovation dans le domaine agro-alimentaire, le spatial, la mode et le design, le chocolat, la gastronomie, le tourisme, le multimédia, le digital, l’équin et même le diamant avec la présence du diamantaire carolo Pino Spitaleri, un des plus grands joailliers au monde. Parallèlement, la semaine Wallonie-Bruxelles est aussi ponctuée de plusieurs prestations artistiques quotidiennes devant l’Arche verte. Le Ministre-Président de la Wallonie, Elio Di Rupo, le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet, et la Ministre wallonne du Tourisme, Valérie De Bue, font le déplacement à Dubaï.

 

Retour au début

Les grands thèmes de la semaine Wallonie-Bruxelles à Dubaï

L’agro-alimentaire

Haïssam Jijakli, Professeur extraordinaire en agriculture urbaine et péri-urbaine à l’Université de Liège (Gembloux Agro-Bio Tech) organise une masterclass sur la production primaire de fruits et légumes à partir de systèmes innovants de production basés sur le hors sol (hydroponie, aquaponie, culture en toiture, culture en container). Le Professeur Jijakli est Directeur du Centre de recherche en Agriculture urbain (C-RAU), Coordinateur de la plateforme WASABI (Plateforme Wallonne de Systèmes innovants en Agriculture et Biodiversité urbaine) et Fondateur de de la société de consultance GREEN Surf qui accompagne les promoteurs immobiliers et les villes à l’inclusion de l’agriculture urbaine dans leurs projets.

 

La gastronomie

La cheffe étoilée Arabelle Meirlaen, « Green Star Revelation » du Guide Michelin 2021, ravira les papilles des participants avec sa cuisine intuitive et nature. Alliant avec créativité les plantes sauvages, les produits du terroir, les légumes et aromates du jardin, Arabelle utilise tant les nouvelles que les anciennes techniques culinaires pour concocter des plats goûteux et parfois même fantaisistes, évoquant souvent des souvenirs d’enfance. Une cuisine féminine, légère, poétique et remplie d’émotions. 

 

Le chocolat

La chocolaterie Belvas, le Musée du chocolat et l’entreprise Linatelle qui crée les produits sains et gourmands de la gamme Be-Nat proposent un atelier de découverte autour du chocolat et des gourmandises sucrées.

 

L’aérospatial

La Wallonie dispose d’un important potentiel scientifique et industriel dans ce secteur susceptible de retenir la plus vive attention de la part des Emirats. Les entreprises wallonnes AMOSSPACEBELAEROSPACELABSHUR-LOK, et le Centre Spatial de Liège étaient présentes au Congrès International d’Astronautique qui se tenait du 25 au 29 octobre à Dubaï, alors que SKYWIN participera au Salon Dubaï Air Show avec l’AWEX, FIT et AGORIA du 14 au 18 novembre.

La plateforme conjointe AWEX-WBI en Recherche et Innovation a confié à plusieurs scientifiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles la mise à l’honneur de notre excellence en ce domaine, lors de la semaine Wallonie-Bruxelles à l’Expo. La radiobiologiste Sarah Baatout et l'astrophysicien Vladimir Pletser mèneront un dialogue inspirant et dynamique sur l’exploration spatiale en Wallonie. Parallèlement, la masterclass proposera des capsules artistiques sur le thème du spatial. Il s’agit de présentations de six artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles dont les performances sont filmées dans les décors spatiaux de l’Euro Space Center : le peintre surréaliste Olivier Lamboray, l’artiste culinaire Isabelle Arpin, le pianiste Daniel Vivès-Lynch, le baryton Daniel Van Quickelberghe, le scénariste et dessinateur bédéiste Pierre-Emmanuel Paulis et l'écrivain Geoffrey Van Hecke.

 

L’équin

Le cheval occupe une place très importante dans la culture émiratie. Plusieurs opportunités sont à saisir dans la filière équine. Le cluster équin wallon Equisfair vise à professionnaliser et développer les réseaux existants. EquisFair collabore également avec le secteur universitaire, les fédérations équestres, les écoles et les centres de recherche.

 

Le secteur du diamant

Les diamants font intégralement partie du patrimoine de Dubaï. Le joaillier Pino Spitaleri organise avec une petite équipe de spécialistes une masterclass sur le pavillon durant deux journées complètes sous la forme d’ateliers.

 

La mode et le design

Deux sessions axées sur la créativité et l’excellence des talents belges : le studio de création spécialisé dans la haute maroquinerie sur-mesure NIYONA, ainsi que le studio de design MLSTUDIO spécialisé en création et développement de collections d'accessoires et maroquinerie auprès de marques internationales souvent leaders sur leurs marchés.

 

Le multimédia

Une délégation d’entreprises membres de TWIST, le cluster des Technologies wallonnes du son, du texte et de l’image prennent part à la mission économique. Les Emirats arabes unis (E.A.U.) offrent à ce secteur de réelles opportunités en matière de prospection. Les sociétés suivantes prendront part au workshop de présentation du secteur : Alterface (Wavre), DELTACAST (Ans), Dreamwall (Charleroi), EURA NOVA (Mont-Saint-Guibert), EVS (Seraing), IMPS (Genval), NUMEDIART (Mons), Dirty Monitor (Charleroi), Ionnyk (La Hulpe), Vigo Universal (Namur)

 

Le tourisme

La Wallonie regorge de trésors pour les ressortissants du Golfe. Wallonie Belgique Tourisme proposera une journée d’immersion en Wallonie à 360°.

 

Retour au début

La culture à l’honneur

Parmi les talents artistiques présents lors de la semaine Wallonie-Bruxelles à Dubaï :

Musique

Laurent Blondiau et la formation Määk. Musicien Belge, trompettiste de jazz, il a reçu le prix du meilleur musicien européen décerné en 2009 par l'Académie du jazz.

Depuis plus de vingt ans, Laïla Amezian se produit en Belgique, ainsi qu’en Europe ou encore au Maroc, son pays d’origine. Cette chanteuse dont la voix, empreinte de tradition maghrébine, s’est très tôt nourrie de jazz, de chanson française, ou plus de musiques du monde pour lui conférer cette couleur particulière.

 

Street Art

Noir Artist, ce sont deux frères. Lucien et Martin Gilson : l’un crée, l’autre assure les contacts. Chacun avec élégance, humour et humilité. Noir Artist réalisera des fresques en direct.

 

Folklore wallon

Les Echasseurs de Namur se produisent à divers moments tout au long de la semaine Wallonie-Bruxelles devant le pavillon belge à destination du grand public. 

 

Spectacle

Les magiciens Clément Kerstenne et Philippe Bougard du collectif In the Air pimenteront de leur présence le quotidien des visiteurs, pour le bonheur des petits et grands.

 

Retour au début

La mission économique

L’objectif de cette mission économique organisée par l’AWEX est de profiter du contexte de l’exposition universelle pour permettre aux entreprises wallonnes de faire de la prospection commerciale active aux Emirats arabes unis.

Le programme de cette mission compte des activités organisées sur le pavillon belge mais également à l’extérieur de celui-ci (visites d’entreprises, rencontres B2B, etc.). Les entreprises participantes ont ainsi la possibilité de bénéficier du réseau, de l’expertise et de l’organisation logistique de l’AWEX afin de rencontrer directement chez eux des perspectives privilégiées dans un climat favorable aux affaires. Dans le but de maximiser les retombées économiques de cette mission, elle se concentrera exclusivement sur des secteurs précis qui seront également mis à l’honneur lors de la semaine Wallonie-Bruxelles.

Le choix des secteurs s’est effectué au regard des besoins et des opportunités aux Emirats identifiés par l’équipe de l’AWEX Dubaï mais également en fonction de l’intérêt et de l’expertise des acteurs économiques wallons par rapport au marché émirati. La délégation sera ainsi composée des secteurs suivants : l’agro-alimentaire, le multimédia, le tourisme, l’équin et la mode & le design.

Au total, ce sont 60 sociétés et centres de recherche wallons (+2 entreprises hors secteur) qui participent à la mission et se lanceront à la conquête des Emirats arabes unis.

 

Retour au début

L’Arche Verte

Avec son Arche verte, le pavillon belge veut faire découvrir aux visiteurs la possibilité d'un avenir « durable, écologique et inclusif » à l'horizon 2050. Ce bâtiment éco-responsable est situé sur un terrain d’environ 2.180m² dans la zone de la mobilité du site de l’exposition universelle. Le pavillon belge comprend un business center, un restaurant, un magasin de chocolat, une boutique de souvenirs, une terrasse panoramique qui offre une vue rare sur le site de l’Expo. L’espace scénographique permet aux visiteurs de découvrir les innovations que la Belgique et ses trois régions proposent pour l’avenir en matière de mobilité.

Construit par Besix, c’est le wallon Vincent Callebaut qui a imaginé, en association le bureau ASSAR ARCHITECTS, ce pavillon qui allie une voûte en bois à une végétalisation intensive. L’effet tunnel créé par l’arche en bois permet de créer une agora publique accueillante et représentative de notre Belgitude. « Ce qu’on aime chez les Belges, c'est leur capacité à synthétiser l'esprit romantique latin avec ce caractère pragmatique des germaniques et des anglo-saxons », a rappelé Vincent Callebaut.

 

Retour au début

L’exposition universelle de tous les superlatifs

L’Expo 2020 Dubaï est le plus grand événement à l’échelle mondiale depuis la pandémie. C’est aussi une première au Moyen-Orient. Dubaï prévoit d’accueillir quelques 25 millions de visiteurs durant les six mois de l'événement. Reportée l'an dernier en raison la crise sanitaire, l’exposition universelle va déployer les innovations technologiques du monde entier et les projets architecturaux les plus fous au sein des pavillons des différents participants. Près de 190 pays sont représentés à Dubaï.

Retour au début

Wallonie-Bruxelles International (WBI) et l’Agence wallonne à l’Exportation et aux Investissements étrangers (AWEX) organisent cette semaine de visibilité Wallonie-Bruxelles sur le pavillon belge sur le site de l’exposition universelle. Cet événement entend profiter de la vitrine exceptionnelle qu’est l’Expo 2020 Dubaï pour présenter le savoir-faire et l’excellence de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) aux visiteurs du monde entier. Toutes les universités de la FWB seront d’ailleurs représentées.

 

Retour au début

Le pavillon belge vibre aux couleurs de Wallonie-Bruxelles

Evénement, masterclasses, ateliers et conférences interactives vont mettre à l’honneur les secteurs forts de Wallonie-Bruxelles : la recherche et l’innovation dans le domaine agro-alimentaire, le spatial, la mode et le design, le chocolat, la gastronomie, le tourisme, le multimédia, le digital, l’équin et même le diamant avec la présence du diamantaire carolo Pino Spitaleri, un des plus grands joailliers au monde. Parallèlement, la semaine Wallonie-Bruxelles est aussi ponctuée de plusieurs prestations artistiques quotidiennes devant l’Arche verte. Le Ministre-Président de la Wallonie, Elio Di Rupo, le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet, et la Ministre wallonne du Tourisme, Valérie De Bue, font le déplacement à Dubaï.

 

Retour au début

Les grands thèmes de la semaine Wallonie-Bruxelles à Dubaï

L’agro-alimentaire

Haïssam Jijakli, Professeur extraordinaire en agriculture urbaine et péri-urbaine à l’Université de Liège (Gembloux Agro-Bio Tech) organise une masterclass sur la production primaire de fruits et légumes à partir de systèmes innovants de production basés sur le hors sol (hydroponie, aquaponie, culture en toiture, culture en container). Le Professeur Jijakli est Directeur du Centre de recherche en Agriculture urbain (C-RAU), Coordinateur de la plateforme WASABI (Plateforme Wallonne de Systèmes innovants en Agriculture et Biodiversité urbaine) et Fondateur de de la société de consultance GREEN Surf qui accompagne les promoteurs immobiliers et les villes à l’inclusion de l’agriculture urbaine dans leurs projets.

 

La gastronomie

La cheffe étoilée Arabelle Meirlaen, « Green Star Revelation » du Guide Michelin 2021, ravira les papilles des participants avec sa cuisine intuitive et nature. Alliant avec créativité les plantes sauvages, les produits du terroir, les légumes et aromates du jardin, Arabelle utilise tant les nouvelles que les anciennes techniques culinaires pour concocter des plats goûteux et parfois même fantaisistes, évoquant souvent des souvenirs d’enfance. Une cuisine féminine, légère, poétique et remplie d’émotions. 

 

Le chocolat

La chocolaterie Belvas, le Musée du chocolat et l’entreprise Linatelle qui crée les produits sains et gourmands de la gamme Be-Nat proposent un atelier de découverte autour du chocolat et des gourmandises sucrées.

 

L’aérospatial

La Wallonie dispose d’un important potentiel scientifique et industriel dans ce secteur susceptible de retenir la plus vive attention de la part des Emirats. Les entreprises wallonnes AMOSSPACEBELAEROSPACELABSHUR-LOK, et le Centre Spatial de Liège étaient présentes au Congrès International d’Astronautique qui se tenait du 25 au 29 octobre à Dubaï, alors que SKYWIN participera au Salon Dubaï Air Show avec l’AWEX, FIT et AGORIA du 14 au 18 novembre.

La plateforme conjointe AWEX-WBI en Recherche et Innovation a confié à plusieurs scientifiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles la mise à l’honneur de notre excellence en ce domaine, lors de la semaine Wallonie-Bruxelles à l’Expo. La radiobiologiste Sarah Baatout et l'astrophysicien Vladimir Pletser mèneront un dialogue inspirant et dynamique sur l’exploration spatiale en Wallonie. Parallèlement, la masterclass proposera des capsules artistiques sur le thème du spatial. Il s’agit de présentations de six artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles dont les performances sont filmées dans les décors spatiaux de l’Euro Space Center : le peintre surréaliste Olivier Lamboray, l’artiste culinaire Isabelle Arpin, le pianiste Daniel Vivès-Lynch, le baryton Daniel Van Quickelberghe, le scénariste et dessinateur bédéiste Pierre-Emmanuel Paulis et l'écrivain Geoffrey Van Hecke.

 

L’équin

Le cheval occupe une place très importante dans la culture émiratie. Plusieurs opportunités sont à saisir dans la filière équine. Le cluster équin wallon Equisfair vise à professionnaliser et développer les réseaux existants. EquisFair collabore également avec le secteur universitaire, les fédérations équestres, les écoles et les centres de recherche.

 

Le secteur du diamant

Les diamants font intégralement partie du patrimoine de Dubaï. Le joaillier Pino Spitaleri organise avec une petite équipe de spécialistes une masterclass sur le pavillon durant deux journées complètes sous la forme d’ateliers.

 

La mode et le design

Deux sessions axées sur la créativité et l’excellence des talents belges : le studio de création spécialisé dans la haute maroquinerie sur-mesure NIYONA, ainsi que le studio de design MLSTUDIO spécialisé en création et développement de collections d'accessoires et maroquinerie auprès de marques internationales souvent leaders sur leurs marchés.

 

Le multimédia

Une délégation d’entreprises membres de TWIST, le cluster des Technologies wallonnes du son, du texte et de l’image prennent part à la mission économique. Les Emirats arabes unis (E.A.U.) offrent à ce secteur de réelles opportunités en matière de prospection. Les sociétés suivantes prendront part au workshop de présentation du secteur : Alterface (Wavre), DELTACAST (Ans), Dreamwall (Charleroi), EURA NOVA (Mont-Saint-Guibert), EVS (Seraing), IMPS (Genval), NUMEDIART (Mons), Dirty Monitor (Charleroi), Ionnyk (La Hulpe), Vigo Universal (Namur)

 

Le tourisme

La Wallonie regorge de trésors pour les ressortissants du Golfe. Wallonie Belgique Tourisme proposera une journée d’immersion en Wallonie à 360°.

 

Retour au début

La culture à l’honneur

Parmi les talents artistiques présents lors de la semaine Wallonie-Bruxelles à Dubaï :

Musique

Laurent Blondiau et la formation Määk. Musicien Belge, trompettiste de jazz, il a reçu le prix du meilleur musicien européen décerné en 2009 par l'Académie du jazz.

Depuis plus de vingt ans, Laïla Amezian se produit en Belgique, ainsi qu’en Europe ou encore au Maroc, son pays d’origine. Cette chanteuse dont la voix, empreinte de tradition maghrébine, s’est très tôt nourrie de jazz, de chanson française, ou plus de musiques du monde pour lui conférer cette couleur particulière.

 

Street Art

Noir Artist, ce sont deux frères. Lucien et Martin Gilson : l’un crée, l’autre assure les contacts. Chacun avec élégance, humour et humilité. Noir Artist réalisera des fresques en direct.

 

Folklore wallon

Les Echasseurs de Namur se produisent à divers moments tout au long de la semaine Wallonie-Bruxelles devant le pavillon belge à destination du grand public. 

 

Spectacle

Les magiciens Clément Kerstenne et Philippe Bougard du collectif In the Air pimenteront de leur présence le quotidien des visiteurs, pour le bonheur des petits et grands.

 

Retour au début

La mission économique

L’objectif de cette mission économique organisée par l’AWEX est de profiter du contexte de l’exposition universelle pour permettre aux entreprises wallonnes de faire de la prospection commerciale active aux Emirats arabes unis.

Le programme de cette mission compte des activités organisées sur le pavillon belge mais également à l’extérieur de celui-ci (visites d’entreprises, rencontres B2B, etc.). Les entreprises participantes ont ainsi la possibilité de bénéficier du réseau, de l’expertise et de l’organisation logistique de l’AWEX afin de rencontrer directement chez eux des perspectives privilégiées dans un climat favorable aux affaires. Dans le but de maximiser les retombées économiques de cette mission, elle se concentrera exclusivement sur des secteurs précis qui seront également mis à l’honneur lors de la semaine Wallonie-Bruxelles.

Le choix des secteurs s’est effectué au regard des besoins et des opportunités aux Emirats identifiés par l’équipe de l’AWEX Dubaï mais également en fonction de l’intérêt et de l’expertise des acteurs économiques wallons par rapport au marché émirati. La délégation sera ainsi composée des secteurs suivants : l’agro-alimentaire, le multimédia, le tourisme, l’équin et la mode & le design.

Au total, ce sont 60 sociétés et centres de recherche wallons (+2 entreprises hors secteur) qui participent à la mission et se lanceront à la conquête des Emirats arabes unis.

 

Retour au début

L’Arche Verte

Avec son Arche verte, le pavillon belge veut faire découvrir aux visiteurs la possibilité d'un avenir « durable, écologique et inclusif » à l'horizon 2050. Ce bâtiment éco-responsable est situé sur un terrain d’environ 2.180m² dans la zone de la mobilité du site de l’exposition universelle. Le pavillon belge comprend un business center, un restaurant, un magasin de chocolat, une boutique de souvenirs, une terrasse panoramique qui offre une vue rare sur le site de l’Expo. L’espace scénographique permet aux visiteurs de découvrir les innovations que la Belgique et ses trois régions proposent pour l’avenir en matière de mobilité.

Construit par Besix, c’est le wallon Vincent Callebaut qui a imaginé, en association le bureau ASSAR ARCHITECTS, ce pavillon qui allie une voûte en bois à une végétalisation intensive. L’effet tunnel créé par l’arche en bois permet de créer une agora publique accueillante et représentative de notre Belgitude. « Ce qu’on aime chez les Belges, c'est leur capacité à synthétiser l'esprit romantique latin avec ce caractère pragmatique des germaniques et des anglo-saxons », a rappelé Vincent Callebaut.

 

Retour au début

L’exposition universelle de tous les superlatifs

L’Expo 2020 Dubaï est le plus grand événement à l’échelle mondiale depuis la pandémie. C’est aussi une première au Moyen-Orient. Dubaï prévoit d’accueillir quelques 25 millions de visiteurs durant les six mois de l'événement. Reportée l'an dernier en raison la crise sanitaire, l’exposition universelle va déployer les innovations technologiques du monde entier et les projets architecturaux les plus fous au sein des pavillons des différents participants. Près de 190 pays sont représentés à Dubaï.

Retour au début

Bouton - en savoir plus

Pino Spitaleri et Elio Di Rupo, Ministre-Président de la Wallonie (c) J. Van Belle - WBI

Pino Spitaleri peut se vanter d’un parcours exceptionnel. Originaire de Charleroi, où son grand-père a émigré de sa Sicile natale, il est très vite devenu un des meilleurs joailliers au monde. A la suite d’un parcours scolaire quelque peu chahuté, le jeune Pino découvre la section bijouterie de l’IATA (Institut d’Enseignement des Arts techniques, Sciences et Artisanats) de Namur. C’est la révélation, il ne quittera plus cette voie, ne cessant de progresser rapidement. Fasciné par le sertissage, il est très vite repéré par ses professeurs, qui le pousseront à se perfectionner ailleurs. A 19 ans, il s’installe au Luxembourg, où il finira chef d’atelier de la prestigieuse Maison Schroeder 4 ans plus tard.

 

Mais ses ambitions sont plus grandes. Pino rêve de travailler pour Laurence Graff, un des rois du diamant. Direction Londres, où son culot est payant, puisqu’il rencontre le maître et le convainc de l’engager. Il devient là aussi chef d’atelier et se révèle un sertisseur hors pair. C’est là qu’il va mettre au point sa technique de « microserti », grâce à laquelle il réalise des bijoux d’une précision inégalable, à l’aide du microscope. Il passe 5 ans chez Graff, au cours desquelles il modernise les ateliers et se voit confier les plus beaux diamants de la maison.

 

Retour au début

L’heure de l’envol

Mais c’est l’heure pour le joaillier de prendre son envol et d’ouvrir son propre atelier. Il commence par louer un banc dans le quartier des diamantaires de Londres. Très vite, son carnet de commandes explose. Il loue un rez-de-chaussée, un étage, le 2ème, puis tout l’immeuble. Il engage des collaborateurs. Aujourd’hui, l’Atelier Pino Spitaleri pèse lourd. En 4 ans, il atteint un chiffre d’affaires de plus de 10 millions d’euros et une croissance de 300% chaque année.

 

Convoité de partout, devenu le partenaire privilégié des plus grandes marques de bijoux, il garde cependant la tête sur les épaules, ce qui fait de lui, selon ses collaborateurs, une personne à part dans cet univers si particulier.

 

A l’heure actuelle, il développe un atelier/boutique en Arabie Saoudite, dont le concept est d’inclure le client dès le début de la conception du bijou. Depuis janvier 2021, il est d’ailleurs installé à Dubaï, où il souhaite installer un atelier de sertissage.

 

Retour au début

Représenter Wallonie-Bruxelles à Dubaï, une évidence

C’était donc tout naturel pour lui de participer à la programmation de la Semaine Wallonie-Bruxelles, organisée par WBI et l’Awex sur le Pavillon belge de l’Exposition universelle du 6 au 12 novembre 2021. Avec ses collaborateurs londoniens, il propose une masterclass de 2 jours, sous forme d’ateliers, durant laquelle il présente une tiare de diamants et les différentes étapes de sa réalisation (design, impression 3D, pièces coulées en platines, polisseur…). Cette masterclass est notamment destinée aux écoles de design des Emirats, qui peuvent ainsi bénéficier de ce savoir-faire d’excellence. Un beau partage de connaissances. Pino Spitaleri offre également un showcase de prestige sur la terrasse panoramique du pavillon en clôture de la première journée de masterclass.

 

Une belle réussite que celle de Pino Spitaleri. Un bel exemple de parcours, parti de rien pour devenir l’un des maîtres de sa discipline, reconnu dans le monde entier. Une reconnaissance qui se traduit par cette participation à l’Exposition Universelle de Dubaï. De quoi inspirer des vocations et mettre en lumière un métier méconnu et auréolé d’un certain mystère.

 

Retour au début

Quelques mots de Pino Spitaleri

Comment la décision de participer à l’Exposition universelle de Dubaï s’est posée pour vous ?

J'ai été approché par WBI et l’AWEX en 2019, ils m'ont fait l'honneur de pouvoir participer à cet événement de prestige et je suis très fier d'être dans ce magnifique pavillon belge. J’ai quitté la Belgique il y a 22 ans et pouvoir représenter mon pays est sans aucun doute un de mes plus beaux accomplissements.

 

Par rapport à vos créations, quelle est l’importance d’être à Dubaï ?

Nous sommes aujourd’hui présents sur tous les continents et ici à Dubaï je suis à la maison : ma famille et moi habitons ici depuis 1 an. J’ai développé depuis plusieurs années une relation importante avec la clientèle locale qui apprécie les créations de joaillerie de qualité. D’ailleurs nous ouvrons notre 2ème boutique en décembre, où j’offrirai à la clientèle émiratie une expérience unique et exclusive basée sur le sur-mesure dans un palace de 800m².

 

Pourquoi cette Masterclass ? Que souhaitez- vous transmettre dans ce contexte particulier de l’exposition universelle ?

L'idée est d'ouvrir les rideaux sur ce qu'il se passe dans les coulisses d’une boutique de joaillerie. Nous voulons pousser les vitrines de bijoux à l'arrière-boutique et mettre en avant nos artisans, tout en étant transparents sur la source de nos matériaux : « De la mine au doigt ».

 

Quel est votre regard sur la Wallonie et Bruxelles aujourd’hui ?

Une source de savoir-faire qui mérite d'être exportée à l’international, en Belgique nous n'avons pas que des frites, du chocolat et de la bière. J'ai rencontré beaucoup d'entrepreneurs wallons qui ont un savoir-faire qui mérite d'être sur la scène internationale, mais qui ne savent pas forcément vers quels tremplins se tourner. En tant qu'Ambassadeur Wallonia.be, je ferai en sorte de m'engager pour venir en aide à mes compatriotes en recherche de développement.

 

Quel serait votre conseil si vous croisiez le jeune Pino ?

Mon cher ami regarde droit au-dessus de ta tête, ta belle étoile est bien là, alors fonce!

 

La Semaine Wallonie-Bruxelles à l’Expo Dubaï a lieu du 6 au 12 novembre 2021. Wallonie-Bruxelles International et l’Awex y ont pour but de présenter le savoir-faire et l’excellence de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles aux visiteurs du monde entier. Une occasion unique de mettre en lumière les talents et opérateurs wallons et bruxellois lors d’un événement d’une telle ampleur.

 

Crédit photo : Dan Herendi

Retour au début

Pino Spitaleri peut se vanter d’un parcours exceptionnel. Originaire de Charleroi, où son grand-père a émigré de sa Sicile natale, il est très vite devenu un des meilleurs joailliers au monde. A la suite d’un parcours scolaire quelque peu chahuté, le jeune Pino découvre la section bijouterie de l’IATA (Institut d’Enseignement des Arts techniques, Sciences et Artisanats) de Namur. C’est la révélation, il ne quittera plus cette voie, ne cessant de progresser rapidement. Fasciné par le sertissage, il est très vite repéré par ses professeurs, qui le pousseront à se perfectionner ailleurs. A 19 ans, il s’installe au Luxembourg, où il finira chef d’atelier de la prestigieuse Maison Schroeder 4 ans plus tard.

 

Mais ses ambitions sont plus grandes. Pino rêve de travailler pour Laurence Graff, un des rois du diamant. Direction Londres, où son culot est payant, puisqu’il rencontre le maître et le convainc de l’engager. Il devient là aussi chef d’atelier et se révèle un sertisseur hors pair. C’est là qu’il va mettre au point sa technique de « microserti », grâce à laquelle il réalise des bijoux d’une précision inégalable, à l’aide du microscope. Il passe 5 ans chez Graff, au cours desquelles il modernise les ateliers et se voit confier les plus beaux diamants de la maison.

 

Retour au début

L’heure de l’envol

Mais c’est l’heure pour le joaillier de prendre son envol et d’ouvrir son propre atelier. Il commence par louer un banc dans le quartier des diamantaires de Londres. Très vite, son carnet de commandes explose. Il loue un rez-de-chaussée, un étage, le 2ème, puis tout l’immeuble. Il engage des collaborateurs. Aujourd’hui, l’Atelier Pino Spitaleri pèse lourd. En 4 ans, il atteint un chiffre d’affaires de plus de 10 millions d’euros et une croissance de 300% chaque année.

 

Convoité de partout, devenu le partenaire privilégié des plus grandes marques de bijoux, il garde cependant la tête sur les épaules, ce qui fait de lui, selon ses collaborateurs, une personne à part dans cet univers si particulier.

 

A l’heure actuelle, il développe un atelier/boutique en Arabie Saoudite, dont le concept est d’inclure le client dès le début de la conception du bijou. Depuis janvier 2021, il est d’ailleurs installé à Dubaï, où il souhaite installer un atelier de sertissage.

 

Retour au début

Représenter Wallonie-Bruxelles à Dubaï, une évidence

C’était donc tout naturel pour lui de participer à la programmation de la Semaine Wallonie-Bruxelles, organisée par WBI et l’Awex sur le Pavillon belge de l’Exposition universelle du 6 au 12 novembre 2021. Avec ses collaborateurs londoniens, il propose une masterclass de 2 jours, sous forme d’ateliers, durant laquelle il présente une tiare de diamants et les différentes étapes de sa réalisation (design, impression 3D, pièces coulées en platines, polisseur…). Cette masterclass est notamment destinée aux écoles de design des Emirats, qui peuvent ainsi bénéficier de ce savoir-faire d’excellence. Un beau partage de connaissances. Pino Spitaleri offre également un showcase de prestige sur la terrasse panoramique du pavillon en clôture de la première journée de masterclass.

 

Une belle réussite que celle de Pino Spitaleri. Un bel exemple de parcours, parti de rien pour devenir l’un des maîtres de sa discipline, reconnu dans le monde entier. Une reconnaissance qui se traduit par cette participation à l’Exposition Universelle de Dubaï. De quoi inspirer des vocations et mettre en lumière un métier méconnu et auréolé d’un certain mystère.

 

Retour au début

Quelques mots de Pino Spitaleri

Comment la décision de participer à l’Exposition universelle de Dubaï s’est posée pour vous ?

J'ai été approché par WBI et l’AWEX en 2019, ils m'ont fait l'honneur de pouvoir participer à cet événement de prestige et je suis très fier d'être dans ce magnifique pavillon belge. J’ai quitté la Belgique il y a 22 ans et pouvoir représenter mon pays est sans aucun doute un de mes plus beaux accomplissements.

 

Par rapport à vos créations, quelle est l’importance d’être à Dubaï ?

Nous sommes aujourd’hui présents sur tous les continents et ici à Dubaï je suis à la maison : ma famille et moi habitons ici depuis 1 an. J’ai développé depuis plusieurs années une relation importante avec la clientèle locale qui apprécie les créations de joaillerie de qualité. D’ailleurs nous ouvrons notre 2ème boutique en décembre, où j’offrirai à la clientèle émiratie une expérience unique et exclusive basée sur le sur-mesure dans un palace de 800m².

 

Pourquoi cette Masterclass ? Que souhaitez- vous transmettre dans ce contexte particulier de l’exposition universelle ?

L'idée est d'ouvrir les rideaux sur ce qu'il se passe dans les coulisses d’une boutique de joaillerie. Nous voulons pousser les vitrines de bijoux à l'arrière-boutique et mettre en avant nos artisans, tout en étant transparents sur la source de nos matériaux : « De la mine au doigt ».

 

Quel est votre regard sur la Wallonie et Bruxelles aujourd’hui ?

Une source de savoir-faire qui mérite d'être exportée à l’international, en Belgique nous n'avons pas que des frites, du chocolat et de la bière. J'ai rencontré beaucoup d'entrepreneurs wallons qui ont un savoir-faire qui mérite d'être sur la scène internationale, mais qui ne savent pas forcément vers quels tremplins se tourner. En tant qu'Ambassadeur Wallonia.be, je ferai en sorte de m'engager pour venir en aide à mes compatriotes en recherche de développement.

 

Quel serait votre conseil si vous croisiez le jeune Pino ?

Mon cher ami regarde droit au-dessus de ta tête, ta belle étoile est bien là, alors fonce!

 

La Semaine Wallonie-Bruxelles à l’Expo Dubaï a lieu du 6 au 12 novembre 2021. Wallonie-Bruxelles International et l’Awex y ont pour but de présenter le savoir-faire et l’excellence de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles aux visiteurs du monde entier. Une occasion unique de mettre en lumière les talents et opérateurs wallons et bruxellois lors d’un événement d’une telle ampleur.

 

Crédit photo : Dan Herendi

Retour au début

Bouton - en savoir plus

26e Conférence des parties (COP 26) des Nations unies sur le climat

Ce rapport tirait les conclusions des derniers engagements pris par les États en matière de climat, qui mèneraient tout de même à un réchauffement des températures mondiales de 2,7 °C à l’horizon 2100. Ce scénario tient compte des dernières promesses de neutralité carbone d’ici 2050 (Australie) ou 2060 (Chine, Arabie saoudite), qui se sont multipliées à quelques jours de l’ouverture de la COP 26.

Du 31 octobre au 12 novembre se tiendra en effet à Glasgow (Écosse) la 26e Conférence des parties (COP 26) des Nations unies sur le climat, présidée par le Royaume-Uni, en partenariat avec l’Italie. Depuis près de trente ans, les Nations Unies rassemblent presque tous les pays de la planète autour de tels sommets mondiaux sur le climat, et durant cette période, les changements climatiques sont passés d’une question marginale à une priorité mondiale. La COP26 s’annonce sans doute comme la dernière chance qu’a le monde de se mettre d’accord afin de maîtriser l’emballement du climat.

La présidence britannique assigne quatre objectifs majeurs au sommet, le premier étant d’atteindre la neutralité carbone mondiale et de limiter le réchauffement à 1,5° au-dessus des niveaux préindustriels (contre 1,2° aujourd’hui), conformément à l’Accord de Paris sur le climat signé en 2015 par 196 pays dont la Belgique à l’issue de la COP 21. Dans ce cadre, tous les pays ont accepté d’actualiser tous les cinq ans leurs objectifs de réduction des émissions – leur contribution déterminée au niveau national (CDN) – pour rendre compte de leur ambition la plus élevée possible et d’une progression dans le temps. La COP 26 marquant l’issue du premier de ces cycles, les pays devaient avant le sommet présenter leurs objectifs, conformes à la réalisation de la neutralité carbone d’ici le milieu du siècle et ainsi compatibles avec le maintien de la hausse des températures à 1,5 degrés. Parmi les mesures les plus urgentes : élimination progressive du charbon, investissement dans les énergies renouvelables, arrêt de la déforestation et passage accéléré à l’électrique dans le secteur des transports. Mais d’après le rapport des Nations unies commenté par Guterres, les annonces sont jusqu’ici décevantes : trop vagues et lentes, beaucoup de mesures ne devant entrer en vigueur qu’après 2030. Pour conserver une chance d’atteindre les objectifs de Paris, le monde devra s’y prendre plus vite et plus drastiquement – en diminuant de 45% les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 par rapport à 2010, alors que les projections indiquent qu’on assistera plutôt au rythme actuel à une augmentation de plus de 16%. Pour Guterres, qui regrette de voir les pays gâcher cette opportunité, ce rapport est un nouvel avertissement retentissant : les instruments pour achever cet objectif existent, mais le temps presse.

Le deuxième objectif majeur du sommet est l’adaptation des communautés et des habitats naturels, car le climat est déjà en train de changer et il continuera de changer, avec des effets dévastateurs, alors même que nous réduirons nos émissions. Il est dès lors primordial de coopérer pour habiliter et encourager les pays affectés par les changements climatiques à protéger et rétablir les écosystèmes, ériger des défenses, mettre en place des systèmes d’alerte et rendre leurs infrastructures et leur agriculture plus résilientes afin d’éviter les pertes d’habitations, de moyens de subsistance et de vies humaines. Pour réaliser ces deux premiers objectifs, les pays développés doivent tenir leur promesse de mobiliser des capitaux, en réunissant au moins 100 milliards de dollars (environ 86 milliards d'euros) par an pour le financement de la lutte contre le changement climatique. Les institutions financières internationales doivent jouer leur rôle, afin de débloquer les capitaux privés et publics nécessaires à la réalisation de la neutralité carbone mondiale. Enfin, le quatrième objectif assigné à la COP 26 est d’agir ensemble pour tenir nos engagements: ce n’est que par la coopération entre les gouvernements, les entreprises et la société civile que les défis du changement climatique pourront être relevés.

Ces objectifs ambitieux sont compromis par de nombreuses crises et tensions, dont la pandémie de COVID-19, qui après avoir conduit au report du sommet actuellement prévu en novembre 2020, a provisoirement fait passer l’urgence climatique au second plan. Par ailleurs, si les mesures sanitaires du gouvernement britannique rendent fastidieux tous les déplacements depuis l’étranger (passeport vaccinal, test, quarantaine), c’est particulièrement le cas pour les ressortissants des pays actuellement placés sur la  « liste rouge » du gouvernement britannique en raison des taux élevés de transmission, et sur laquelle figurent surtout des pays d’Amérique latine, tels le Pérou ou la Colombie. Greta Thunberg s’est notamment élevée contre ce risque d’un sommet réservé aux pays riches, ce qui semble faire écho au manque de solidarité critiqué par M. Guterres, notamment entre pays pauvres dépendant encore du charbon et pays riches disposant des moyens de soutenir leur transition vers des sources d’énergie propres, ce qui accentue la fracture nord-sud sur ces questions climatiques. Greta Thunberg a également relayé certaines tensions locales à Glasgow, dont les habitants disent subir ce sommet historique, qui attend l’arrivée d’environ 25.000 délégués, plutôt que de s’y sentir inclus. Des grèves des éboueurs et dans le secteur des transports ont même été annoncées pendant toute la durée du sommet, auxquelles l’activiste suédoise a promis de participer.

Contre les craintes répétées d’un échec, ce sommet présentera-t-il un sursaut ? Notre marge est serrée, mais comme chaque fraction de degré de réchauffement compte, le fatalisme n’est certainement pas une option, si l’on ne veut pas entamer la détermination des gens et des décideurs politiques à agir plutôt qu’à se résigner face au caractère quasi inéluctable du dérèglement climatique. Le bateau est peut-être en train de chavirer, mais nous devons ramer de toutes nos forces pour le ramener à temps vers le rivage.

Ce rapport tirait les conclusions des derniers engagements pris par les États en matière de climat, qui mèneraient tout de même à un réchauffement des températures mondiales de 2,7 °C à l’horizon 2100. Ce scénario tient compte des dernières promesses de neutralité carbone d’ici 2050 (Australie) ou 2060 (Chine, Arabie saoudite), qui se sont multipliées à quelques jours de l’ouverture de la COP 26.

Du 31 octobre au 12 novembre se tiendra en effet à Glasgow (Écosse) la 26e Conférence des parties (COP 26) des Nations unies sur le climat, présidée par le Royaume-Uni, en partenariat avec l’Italie. Depuis près de trente ans, les Nations Unies rassemblent presque tous les pays de la planète autour de tels sommets mondiaux sur le climat, et durant cette période, les changements climatiques sont passés d’une question marginale à une priorité mondiale. La COP26 s’annonce sans doute comme la dernière chance qu’a le monde de se mettre d’accord afin de maîtriser l’emballement du climat.

La présidence britannique assigne quatre objectifs majeurs au sommet, le premier étant d’atteindre la neutralité carbone mondiale et de limiter le réchauffement à 1,5° au-dessus des niveaux préindustriels (contre 1,2° aujourd’hui), conformément à l’Accord de Paris sur le climat signé en 2015 par 196 pays dont la Belgique à l’issue de la COP 21. Dans ce cadre, tous les pays ont accepté d’actualiser tous les cinq ans leurs objectifs de réduction des émissions – leur contribution déterminée au niveau national (CDN) – pour rendre compte de leur ambition la plus élevée possible et d’une progression dans le temps. La COP 26 marquant l’issue du premier de ces cycles, les pays devaient avant le sommet présenter leurs objectifs, conformes à la réalisation de la neutralité carbone d’ici le milieu du siècle et ainsi compatibles avec le maintien de la hausse des températures à 1,5 degrés. Parmi les mesures les plus urgentes : élimination progressive du charbon, investissement dans les énergies renouvelables, arrêt de la déforestation et passage accéléré à l’électrique dans le secteur des transports. Mais d’après le rapport des Nations unies commenté par Guterres, les annonces sont jusqu’ici décevantes : trop vagues et lentes, beaucoup de mesures ne devant entrer en vigueur qu’après 2030. Pour conserver une chance d’atteindre les objectifs de Paris, le monde devra s’y prendre plus vite et plus drastiquement – en diminuant de 45% les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 par rapport à 2010, alors que les projections indiquent qu’on assistera plutôt au rythme actuel à une augmentation de plus de 16%. Pour Guterres, qui regrette de voir les pays gâcher cette opportunité, ce rapport est un nouvel avertissement retentissant : les instruments pour achever cet objectif existent, mais le temps presse.

Le deuxième objectif majeur du sommet est l’adaptation des communautés et des habitats naturels, car le climat est déjà en train de changer et il continuera de changer, avec des effets dévastateurs, alors même que nous réduirons nos émissions. Il est dès lors primordial de coopérer pour habiliter et encourager les pays affectés par les changements climatiques à protéger et rétablir les écosystèmes, ériger des défenses, mettre en place des systèmes d’alerte et rendre leurs infrastructures et leur agriculture plus résilientes afin d’éviter les pertes d’habitations, de moyens de subsistance et de vies humaines. Pour réaliser ces deux premiers objectifs, les pays développés doivent tenir leur promesse de mobiliser des capitaux, en réunissant au moins 100 milliards de dollars (environ 86 milliards d'euros) par an pour le financement de la lutte contre le changement climatique. Les institutions financières internationales doivent jouer leur rôle, afin de débloquer les capitaux privés et publics nécessaires à la réalisation de la neutralité carbone mondiale. Enfin, le quatrième objectif assigné à la COP 26 est d’agir ensemble pour tenir nos engagements: ce n’est que par la coopération entre les gouvernements, les entreprises et la société civile que les défis du changement climatique pourront être relevés.

Ces objectifs ambitieux sont compromis par de nombreuses crises et tensions, dont la pandémie de COVID-19, qui après avoir conduit au report du sommet actuellement prévu en novembre 2020, a provisoirement fait passer l’urgence climatique au second plan. Par ailleurs, si les mesures sanitaires du gouvernement britannique rendent fastidieux tous les déplacements depuis l’étranger (passeport vaccinal, test, quarantaine), c’est particulièrement le cas pour les ressortissants des pays actuellement placés sur la  « liste rouge » du gouvernement britannique en raison des taux élevés de transmission, et sur laquelle figurent surtout des pays d’Amérique latine, tels le Pérou ou la Colombie. Greta Thunberg s’est notamment élevée contre ce risque d’un sommet réservé aux pays riches, ce qui semble faire écho au manque de solidarité critiqué par M. Guterres, notamment entre pays pauvres dépendant encore du charbon et pays riches disposant des moyens de soutenir leur transition vers des sources d’énergie propres, ce qui accentue la fracture nord-sud sur ces questions climatiques. Greta Thunberg a également relayé certaines tensions locales à Glasgow, dont les habitants disent subir ce sommet historique, qui attend l’arrivée d’environ 25.000 délégués, plutôt que de s’y sentir inclus. Des grèves des éboueurs et dans le secteur des transports ont même été annoncées pendant toute la durée du sommet, auxquelles l’activiste suédoise a promis de participer.

Contre les craintes répétées d’un échec, ce sommet présentera-t-il un sursaut ? Notre marge est serrée, mais comme chaque fraction de degré de réchauffement compte, le fatalisme n’est certainement pas une option, si l’on ne veut pas entamer la détermination des gens et des décideurs politiques à agir plutôt qu’à se résigner face au caractère quasi inéluctable du dérèglement climatique. Le bateau est peut-être en train de chavirer, mais nous devons ramer de toutes nos forces pour le ramener à temps vers le rivage.

Bouton - en savoir plus

Haïssam Jijakli à Dubaï, fondateur du C-RAU, Centre de Recherches en Agriculture Urbaine, de Green Surf, coordinateur de la plateforme WASABI co-fondateur d’APEO et directeur du Laboratoire de Phytopathologie Intégrée et Urbaine, à Gembloux Agro-Bio Tech ULiège.

A l’aube de 2050, la question de l’alimentation de la population mondiale se pose plus que jamais. Les enjeux sont multiples et parfois antagonistes. Comment nourrir une population mondiale en constante augmentation (doublement de la population africaine d’ici 2050)? Comment satisfaire les besoins des habitants des villes sachant que l’urbanisation progresse de façon vertigineuse (taux d’urbanisation de près de 55% aujourd’hui, entre 70% et 75 % en 2050)? Comment réussir à être autosuffisant ou presque en matière d’alimentation, alors que la pandémie montre les limites des échanges en temps de crise?

Mais surtout, comment répondre à ces défis quand la disponibilité de cette masse alimentaire dépend des conséquences du réchauffement climatique et de la perte de la biodiversité (conclusion du rapport IPBES) dont elle est en partie la cause?

 

Retour au début

Des solutions viables pour tous? Une agriculture saine, une alimentation gourmande, un environnement durable

 

Si nous combinons les effets du changement climatique à l’épuisement de la biodiversité et des ressources foncières, il est difficile d’imaginer un avenir serein concernant l’alimentation. Pourtant, à l’image du professeur Haïssam Jijakli, nombre de chercheurs font preuve de créativité et d’optimisme pour développer des solutions alternatives et bénéfiques à l’agriculture, la culture, l’alimentation, la santé et la société de demain.

 

Depuis près de 30 ans, ce chercheur phytopathologiste, ingénieur agronome, développe au sein de lUniversité de Liège (Gembloux Agro Bio Tech) un axe de recherche dédié à la lutte biologique contre les pathogènes des plantes afin de diminuer l'emploi des pesticides chimiques classiques.

 

Dans le cadre de son travail, il découvre des projets d’agriculture urbaine qui éveillent sa curiosité.

Les potentiels développements de liens sociaux sous-jacents et de rapports écologie/économie vertueux, l’incitent à s’orienter, dès 2012, vers un nouvel axe de recherche sur l’agriculture urbaine en fondant le C-RAU, Centre de Recherches en Agriculture Urbaine au sein de l’Université de Liège.

 

Dans toutes ses démarches de recherche, sa préoccupation est de créer un lien fort entre les mondes académique et industriel afin de mettre en place de nouvelles techniques urbaines économiquement, écologiquement et socialement abordables pour le secteur de l'agriculture.

 

Après le C-RAU, il fonde ainsi Green Surf, une société de consultance qui accompagne les promoteurs immobiliers et les villes à l’inclusion de l’agriculture urbaine dans leurs projets.

En 2020, il lance, en tant que coordinateur, la plateforme WAllonne de Système innovants en Agriculture et Biodiversité urbaine, WASABI, ayant pour ambition de faire émerger de nouveaux modes de production, respectant voire restaurant la biodiversité, intégrant l’économie circulaire et se développant aux abords ou au cœur des villes.

 

La plateforme WASABI sur le campus de Gembloux Agro-Bio Tech

Sur 5 hectares du campus de Gembloux Agro-Bio Tech, étudiants bio-ingénieurs et architectes du paysage expérimentent en taille réelle tous les systèmes et techniques innovants en matière de culture urbaine durable suivant 4 thématiques : agriculture urbaine, infrastructure dédiée à la biodiversité, jardin botanique, jardin de pluie.

Ils cherchent à répondre à nos préoccupations contemporaines, réduire le gaspillage alimentaire, réduire les trajets en produisant là où on consomme, adapter la production à notre environnement, aux changements climatiques…

 

Serres sur le toit (c) GROOF

On peut ainsi suivre l’évolution de serres sur les toits pour réduire les émissions de CO2 et transformer en bénéfices les déperditions en chaleur des constructions.

L’aquaponie, quant à elle, nous offre une leçon d’économie circulaire : l’eau enrichie par les déjections de poissons nourrit les plantes. L’eau purifiée par les plantes alimente le bassin des poissons. La consommation d’eau est faible et la culture ne nécessite aucun fertilisant, pesticide ou antibiotique. Cerise sur le gâteau, elle permet de produire légumes et poissons sur le même lieu.

 

Aquaponie (c) WASABI

De parcelles maraîchères, usines végétales en container, aux toits et murs végétalisés, jardins aux multiples espèces ou bassin de sédimentation et filtration, les projets sont nombreux.

 

Jardin pluvial (c) WASABI

Ambitieux mais réalistes, ces projets sont accompagnés par une expertise wallonne et internationale.

S’il est un message à retenir de ces multiples expériences, loin du greenwashing, c’est bien celui de la collaboration entre chercheurs, du partage d’expertise, de l’adéquation des recherches à leur environnement et de la valorisation des résultats.

 

Retour au début

Du sable à l’assiette

 

C’est ainsi que le professeur Jijakli, avec plus de 80 projets de recherche nationaux et internationaux à son actif, aborde sa master class Du sable à l’assiette à Dubaï.

Il présente la production primaire de fruits et légumes à partir de systèmes innovants de production basés sur le hors sol, tels que l’aquaponie ou la culture en toiture cités précédemment.

 

C’est l’occasion de découvrir l’application Smart Aquaponics qui permet de s’initier au bonnes pratiques de l’aquaponie tout en s’amusant. Inspirée d’une technique de culture ancestrale, l’aquaponie est accessible à tous, particulier, entreprise, école ou HoReCa. C’est un projet complet et durable que l’application permet de rendre inclusif et évolutif. Plus la communauté d’utilisateurs s’agrandit plus l’application devient précise.

 

Application Smart Aquaponics (c) WASABI

Arom@home, également présentée à Dubaï en collaboration avec les activités de gastronomie, est aussi l’exemple de l’application concrète des recherches menées à Gembloux.

Cette étagère à micro-pousses hydroponiques destinées aux restaurateurs permet la production autonome d’aromates et de micro-pousses fraiches bio toute l’année, adaptée aux besoins et sans perte.

 

Évaluer la pertinence des différents modèles économiques de l'agriculture urbaine, c'est la mission que s'est assignée le professeur Jijakli au sein du C-RAU, avec comme enjeu, de développer des cultures à plus haute valeur ajoutée.

Le développement de l’agriculture urbaine ne répond pas aux mêmes besoins partout dans le monde. Si chez nous, il touche à des valeurs écologiques, sociales et économiques, pour d’autres, il relève de la sécurité alimentaire et de la survie des populations.

 

Dubaï, comme les six autres membres de la Fédération des Émirats arabes unis, importe 90% de ses besoins alimentaires. Vu les ressources en eau et terres exploitables limitées et une augmentation de la population exponentielle, une politique de sécurité alimentaire s’est imposée depuis quelques années, accentuée par la pandémie. Après avoir acheté et loué des terres à l’étranger, les EAU ont constitué des stocks. Ils souhaitent désormais accéder à l’autosuffisance alimentaire en produisant localement en continu. Avec une énergie disponible en quantité et à faible coup, des moyens financiers conséquents, les EAU développent une agriculture de pointe à très haut niveau technologique avec des fermes verticales dans le désert entièrement robotisées, de la pisciculture de pointe, de l’élevage à production laitière.

 

Retour au début

Différences de moyens, différences de destinations, différences de techniques, l’agriculture urbaine est multiple.

 

 Haïssam Jijakli et Simon Dal Maso ont mené les recherches sur les bioherbicides au Laboratoire de Phytopathologie Intégrée et Urbaine, à Gembloux Agro-Bio Tech ULiège. Tous deux poursuivent l’aventure en co-fondant la start-up APEO.

Cette master class menée par l’un des grands spécialistes de la question, nous mènera certainement encore à de nouvelles interrogations mais aussi à de nouvelles perspectives d’innovations durables et viables à l’image des bioherbicides naturels à base d’huiles essentielles et remplaçant le glyphosate découverts par le laboratoire du professeur Jijakli et en passe d’être développés et commercialisés par la nouvelles spin-off APEO (pour « Agronomical Plant Extracts & Essential Oils ».

 

Intéressé par la participation de Wallonie-Bruxelles à l’Expo universelle de Dubaï ? Retrouvez-en tous les détails: https://walloniaexpodubai.be/

Retour au début

A l’aube de 2050, la question de l’alimentation de la population mondiale se pose plus que jamais. Les enjeux sont multiples et parfois antagonistes. Comment nourrir une population mondiale en constante augmentation (doublement de la population africaine d’ici 2050)? Comment satisfaire les besoins des habitants des villes sachant que l’urbanisation progresse de façon vertigineuse (taux d’urbanisation de près de 55% aujourd’hui, entre 70% et 75 % en 2050)? Comment réussir à être autosuffisant ou presque en matière d’alimentation, alors que la pandémie montre les limites des échanges en temps de crise?

Mais surtout, comment répondre à ces défis quand la disponibilité de cette masse alimentaire dépend des conséquences du réchauffement climatique et de la perte de la biodiversité (conclusion du rapport IPBES) dont elle est en partie la cause?

 

Retour au début

Des solutions viables pour tous? Une agriculture saine, une alimentation gourmande, un environnement durable

 

Si nous combinons les effets du changement climatique à l’épuisement de la biodiversité et des ressources foncières, il est difficile d’imaginer un avenir serein concernant l’alimentation. Pourtant, à l’image du professeur Haïssam Jijakli, nombre de chercheurs font preuve de créativité et d’optimisme pour développer des solutions alternatives et bénéfiques à l’agriculture, la culture, l’alimentation, la santé et la société de demain.

 

Depuis près de 30 ans, ce chercheur phytopathologiste, ingénieur agronome, développe au sein de lUniversité de Liège (Gembloux Agro Bio Tech) un axe de recherche dédié à la lutte biologique contre les pathogènes des plantes afin de diminuer l'emploi des pesticides chimiques classiques.

 

Dans le cadre de son travail, il découvre des projets d’agriculture urbaine qui éveillent sa curiosité.

Les potentiels développements de liens sociaux sous-jacents et de rapports écologie/économie vertueux, l’incitent à s’orienter, dès 2012, vers un nouvel axe de recherche sur l’agriculture urbaine en fondant le C-RAU, Centre de Recherches en Agriculture Urbaine au sein de l’Université de Liège.

 

Dans toutes ses démarches de recherche, sa préoccupation est de créer un lien fort entre les mondes académique et industriel afin de mettre en place de nouvelles techniques urbaines économiquement, écologiquement et socialement abordables pour le secteur de l'agriculture.

 

Après le C-RAU, il fonde ainsi Green Surf, une société de consultance qui accompagne les promoteurs immobiliers et les villes à l’inclusion de l’agriculture urbaine dans leurs projets.

En 2020, il lance, en tant que coordinateur, la plateforme WAllonne de Système innovants en Agriculture et Biodiversité urbaine, WASABI, ayant pour ambition de faire émerger de nouveaux modes de production, respectant voire restaurant la biodiversité, intégrant l’économie circulaire et se développant aux abords ou au cœur des villes.

 

La plateforme WASABI sur le campus de Gembloux Agro-Bio Tech

Sur 5 hectares du campus de Gembloux Agro-Bio Tech, étudiants bio-ingénieurs et architectes du paysage expérimentent en taille réelle tous les systèmes et techniques innovants en matière de culture urbaine durable suivant 4 thématiques : agriculture urbaine, infrastructure dédiée à la biodiversité, jardin botanique, jardin de pluie.

Ils cherchent à répondre à nos préoccupations contemporaines, réduire le gaspillage alimentaire, réduire les trajets en produisant là où on consomme, adapter la production à notre environnement, aux changements climatiques…

 

Serres sur le toit (c) GROOF

On peut ainsi suivre l’évolution de serres sur les toits pour réduire les émissions de CO2 et transformer en bénéfices les déperditions en chaleur des constructions.

L’aquaponie, quant à elle, nous offre une leçon d’économie circulaire : l’eau enrichie par les déjections de poissons nourrit les plantes. L’eau purifiée par les plantes alimente le bassin des poissons. La consommation d’eau est faible et la culture ne nécessite aucun fertilisant, pesticide ou antibiotique. Cerise sur le gâteau, elle permet de produire légumes et poissons sur le même lieu.

 

Aquaponie (c) WASABI

De parcelles maraîchères, usines végétales en container, aux toits et murs végétalisés, jardins aux multiples espèces ou bassin de sédimentation et filtration, les projets sont nombreux.

 

Jardin pluvial (c) WASABI

Ambitieux mais réalistes, ces projets sont accompagnés par une expertise wallonne et internationale.

S’il est un message à retenir de ces multiples expériences, loin du greenwashing, c’est bien celui de la collaboration entre chercheurs, du partage d’expertise, de l’adéquation des recherches à leur environnement et de la valorisation des résultats.

 

Retour au début

Du sable à l’assiette

 

C’est ainsi que le professeur Jijakli, avec plus de 80 projets de recherche nationaux et internationaux à son actif, aborde sa master class Du sable à l’assiette à Dubaï.

Il présente la production primaire de fruits et légumes à partir de systèmes innovants de production basés sur le hors sol, tels que l’aquaponie ou la culture en toiture cités précédemment.

 

C’est l’occasion de découvrir l’application Smart Aquaponics qui permet de s’initier au bonnes pratiques de l’aquaponie tout en s’amusant. Inspirée d’une technique de culture ancestrale, l’aquaponie est accessible à tous, particulier, entreprise, école ou HoReCa. C’est un projet complet et durable que l’application permet de rendre inclusif et évolutif. Plus la communauté d’utilisateurs s’agrandit plus l’application devient précise.

 

Application Smart Aquaponics (c) WASABI

Arom@home, également présentée à Dubaï en collaboration avec les activités de gastronomie, est aussi l’exemple de l’application concrète des recherches menées à Gembloux.

Cette étagère à micro-pousses hydroponiques destinées aux restaurateurs permet la production autonome d’aromates et de micro-pousses fraiches bio toute l’année, adaptée aux besoins et sans perte.

 

Évaluer la pertinence des différents modèles économiques de l'agriculture urbaine, c'est la mission que s'est assignée le professeur Jijakli au sein du C-RAU, avec comme enjeu, de développer des cultures à plus haute valeur ajoutée.

Le développement de l’agriculture urbaine ne répond pas aux mêmes besoins partout dans le monde. Si chez nous, il touche à des valeurs écologiques, sociales et économiques, pour d’autres, il relève de la sécurité alimentaire et de la survie des populations.

 

Dubaï, comme les six autres membres de la Fédération des Émirats arabes unis, importe 90% de ses besoins alimentaires. Vu les ressources en eau et terres exploitables limitées et une augmentation de la population exponentielle, une politique de sécurité alimentaire s’est imposée depuis quelques années, accentuée par la pandémie. Après avoir acheté et loué des terres à l’étranger, les EAU ont constitué des stocks. Ils souhaitent désormais accéder à l’autosuffisance alimentaire en produisant localement en continu. Avec une énergie disponible en quantité et à faible coup, des moyens financiers conséquents, les EAU développent une agriculture de pointe à très haut niveau technologique avec des fermes verticales dans le désert entièrement robotisées, de la pisciculture de pointe, de l’élevage à production laitière.

 

Retour au début

Différences de moyens, différences de destinations, différences de techniques, l’agriculture urbaine est multiple.

 

 Haïssam Jijakli et Simon Dal Maso ont mené les recherches sur les bioherbicides au Laboratoire de Phytopathologie Intégrée et Urbaine, à Gembloux Agro-Bio Tech ULiège. Tous deux poursuivent l’aventure en co-fondant la start-up APEO.

Cette master class menée par l’un des grands spécialistes de la question, nous mènera certainement encore à de nouvelles interrogations mais aussi à de nouvelles perspectives d’innovations durables et viables à l’image des bioherbicides naturels à base d’huiles essentielles et remplaçant le glyphosate découverts par le laboratoire du professeur Jijakli et en passe d’être développés et commercialisés par la nouvelles spin-off APEO (pour « Agronomical Plant Extracts & Essential Oils ».

 

Intéressé par la participation de Wallonie-Bruxelles à l’Expo universelle de Dubaï ? Retrouvez-en tous les détails: https://walloniaexpodubai.be/

Retour au début

Bouton - en savoir plus

S'abonner à