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La chercheuse belge Sasha Pollet réalise un doctorat dans le laboratoire de pédologie du Professeur Jean-Thomas Cornélis à UBC (Vancouver, Canada) © D.R.

« Je me concentre sur les systèmes racinaires », dit-elle. « L’idée générale de mes travaux étant de mieux comprendre comment, dans des sols relativement pauvres en nutriments, des plantes réussissent à se développer de manière optimale. Une situation qui est loin d’être celle de notre agriculture moderne qui se base finalement sur des végétaux plutôt… paresseux. »

 

 

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Engrais, pesticides, irrigation : des végétaux assistés

« En agriculture moderne, on fait effectivement pousser des plantes auxquelles l’agriculteur apporte tout ce dont elles ont besoin pour se développer: des fertilisants, des pesticides. Et même, dans certaines régions, une irrigation. Résultats: les végétaux sont contents. Ils se développent bien et les rendements sont excellents. Le sol n’est finalement utilisé que comme substrat. »

 

« Quand on analyse ce système, on voit tout de suite qu’il n’est pas résilient ni durable », indique Sasha Pollet, qui réalise depuis deux ans son doctorat à l’Université de Colombie-Britannique (UBC) grâce à une bourse WBI world.

 

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Développer une agriculture plus résiliente

« Dans une forêt naturelle, par contre, comme ici au Canada, dans la forêt pluviale (rain forest), on observe une belle biodiversité, des arbres grandioses, une biomasse incroyable. Et tout cela sur un sol finalement assez pauvre et qui n’a pas bénéficié d’apports extérieurs anthropiques. D’où l’idée d’étudier ces systèmes naturels, pour en tirer des enseignements afin d’inspirer une agriculture plus résiliente. »

 

Au sein du laboratoire de pédologie du Professeur Jean-Thomas Cornélis à UBC, la chercheuse s’intéresse à l’activité des racines. Les plantes qui croissent dans des conditions légèrement limitantes développent plusieurs processus naturels pour tirer profit au mieux de leur environnement. Par exemple, en augmentant leur système racinaire afin qu’il soit plus efficace pour capter les nutriments dans le sol. Ceci, parfois en symbiose avec les micro-organismes du sol.

 

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Favoriser l’exsudation racinaire

C’est là, le contexte global de son doctorat. Si on diminue légèrement les apports en fertilisants dans l’agriculture, cela ne permettrait-il pas de maximiser les processus naturels au sein de la plante ? Celle-ci allant chercher elle-même une partie de ses nutriments ? « J’étudie donc l’effet des types de sols et des apports moindres en fertilisants sur l’exsudation racinaire », précise Sasha Pollet.

 

Si les racines captent des nutriments dans le sol, elles y larguent également certains composés. C’est ce qu’on appelle des exsudats. Il s’agit de composés organiques qui dépendent du type de plante considéré, mais aussi du climat, de la composition du sol et des nutriments nécessaires.

 

Quand les plantes sont mises en situation de stress, elles vont produire davantage d’exsudats. « C’est ce qui permet à la plante d’interagir avec son environnement, par exemple avec les micro-organismes et les particules de sol.   Ces exsudats peuvent dissoudre les minéraux du sol dont elle a besoin et qu’elle va ensuite capter », précise la bioingénieure formée initialement à Gembloux (ULiège).

 

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Le Lupin blanc comme modèle d’études

« J’ai pris comme modèle d’étude le Lupin blanc. En conditions limitantes, il a tendance à relarguer beaucoup d’exsudats. Essentiellement du carbone, qui est alors stocké dans le sol. C’est quelque chose qui nous intéresse par ailleurs comme piste de stockage du carbone atmosphérique dans le sol, pour lutter contre les changements climatiques. Mais là, on entre dans d’autres considérations. »

 

Au cours de ses premières années de doctorat, Sasha Pollet a notamment mené deux expérimentations avec des Lupins blancs. En hydroponie et en culture dans le sol. Ceci afin de déterminer dans quelle mesure une réduction optimisée d’engrais extérieurs (du phosphore dans ce cas-ci) amenait la plante à développer son système racinaire, à augmenter sa production d’exsudats. Et donc, à aller chercher elle-même les nutriments présents naturellement dans le sol, tout en préservant le rendement.

 

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Les sols de Famenne ne sont pas ceux de Hesbaye ni du Condroz

De quoi mieux comprendre comment les végétaux interagissent avec le sol. Mais aussi, peut-être, d’amener les pratiques agricoles actuelles à évoluer, en optimisant l’usage de fertilisants et les capacités propres des racines.

 

« Pour cela, il faut aussi étudier de manière intégrée tous les autres paramètres qui entrent en ligne de compte », indique encore Sasha Pollet. Elle pense à la formation des sols, à leur développement, à celui des plantes et à leurs impacts sur ces sols, etc. « Il faut développer une approche plus holistique qui nécessite de multiples experts », dit-elle.

 

« Ce n’est qu’à cette condition qu’on pourrait un jour utiliser ce phénomène d’exsudats pour développer une agriculture plus résiliente. Il faut pour cela bien connaître les relations sol-plante. Et chaque environnement pédologique est différent. En Wallonie, par exemple, les exsudats vont impacter de manière différente les sols de Famenne, de Hesbaye ou du Condroz », conclut-elle.

 

Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science

 
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« Je me concentre sur les systèmes racinaires », dit-elle. « L’idée générale de mes travaux étant de mieux comprendre comment, dans des sols relativement pauvres en nutriments, des plantes réussissent à se développer de manière optimale. Une situation qui est loin d’être celle de notre agriculture moderne qui se base finalement sur des végétaux plutôt… paresseux. »

 

 

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Engrais, pesticides, irrigation : des végétaux assistés

« En agriculture moderne, on fait effectivement pousser des plantes auxquelles l’agriculteur apporte tout ce dont elles ont besoin pour se développer: des fertilisants, des pesticides. Et même, dans certaines régions, une irrigation. Résultats: les végétaux sont contents. Ils se développent bien et les rendements sont excellents. Le sol n’est finalement utilisé que comme substrat. »

 

« Quand on analyse ce système, on voit tout de suite qu’il n’est pas résilient ni durable », indique Sasha Pollet, qui réalise depuis deux ans son doctorat à l’Université de Colombie-Britannique (UBC) grâce à une bourse WBI world.

 

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Développer une agriculture plus résiliente

« Dans une forêt naturelle, par contre, comme ici au Canada, dans la forêt pluviale (rain forest), on observe une belle biodiversité, des arbres grandioses, une biomasse incroyable. Et tout cela sur un sol finalement assez pauvre et qui n’a pas bénéficié d’apports extérieurs anthropiques. D’où l’idée d’étudier ces systèmes naturels, pour en tirer des enseignements afin d’inspirer une agriculture plus résiliente. »

 

Au sein du laboratoire de pédologie du Professeur Jean-Thomas Cornélis à UBC, la chercheuse s’intéresse à l’activité des racines. Les plantes qui croissent dans des conditions légèrement limitantes développent plusieurs processus naturels pour tirer profit au mieux de leur environnement. Par exemple, en augmentant leur système racinaire afin qu’il soit plus efficace pour capter les nutriments dans le sol. Ceci, parfois en symbiose avec les micro-organismes du sol.

 

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Favoriser l’exsudation racinaire

C’est là, le contexte global de son doctorat. Si on diminue légèrement les apports en fertilisants dans l’agriculture, cela ne permettrait-il pas de maximiser les processus naturels au sein de la plante ? Celle-ci allant chercher elle-même une partie de ses nutriments ? « J’étudie donc l’effet des types de sols et des apports moindres en fertilisants sur l’exsudation racinaire », précise Sasha Pollet.

 

Si les racines captent des nutriments dans le sol, elles y larguent également certains composés. C’est ce qu’on appelle des exsudats. Il s’agit de composés organiques qui dépendent du type de plante considéré, mais aussi du climat, de la composition du sol et des nutriments nécessaires.

 

Quand les plantes sont mises en situation de stress, elles vont produire davantage d’exsudats. « C’est ce qui permet à la plante d’interagir avec son environnement, par exemple avec les micro-organismes et les particules de sol.   Ces exsudats peuvent dissoudre les minéraux du sol dont elle a besoin et qu’elle va ensuite capter », précise la bioingénieure formée initialement à Gembloux (ULiège).

 

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Le Lupin blanc comme modèle d’études

« J’ai pris comme modèle d’étude le Lupin blanc. En conditions limitantes, il a tendance à relarguer beaucoup d’exsudats. Essentiellement du carbone, qui est alors stocké dans le sol. C’est quelque chose qui nous intéresse par ailleurs comme piste de stockage du carbone atmosphérique dans le sol, pour lutter contre les changements climatiques. Mais là, on entre dans d’autres considérations. »

 

Au cours de ses premières années de doctorat, Sasha Pollet a notamment mené deux expérimentations avec des Lupins blancs. En hydroponie et en culture dans le sol. Ceci afin de déterminer dans quelle mesure une réduction optimisée d’engrais extérieurs (du phosphore dans ce cas-ci) amenait la plante à développer son système racinaire, à augmenter sa production d’exsudats. Et donc, à aller chercher elle-même les nutriments présents naturellement dans le sol, tout en préservant le rendement.

 

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Les sols de Famenne ne sont pas ceux de Hesbaye ni du Condroz

De quoi mieux comprendre comment les végétaux interagissent avec le sol. Mais aussi, peut-être, d’amener les pratiques agricoles actuelles à évoluer, en optimisant l’usage de fertilisants et les capacités propres des racines.

 

« Pour cela, il faut aussi étudier de manière intégrée tous les autres paramètres qui entrent en ligne de compte », indique encore Sasha Pollet. Elle pense à la formation des sols, à leur développement, à celui des plantes et à leurs impacts sur ces sols, etc. « Il faut développer une approche plus holistique qui nécessite de multiples experts », dit-elle.

 

« Ce n’est qu’à cette condition qu’on pourrait un jour utiliser ce phénomène d’exsudats pour développer une agriculture plus résiliente. Il faut pour cela bien connaître les relations sol-plante. Et chaque environnement pédologique est différent. En Wallonie, par exemple, les exsudats vont impacter de manière différente les sols de Famenne, de Hesbaye ou du Condroz », conclut-elle.

 

Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science

 
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Centre Wallonie-Bruxelles
-

Adresse

Centre Wallonie-Bruxelles Paris
Galerie - rue Saint-Martin, 127-129
75004 Paris

Territoires Heterotopiques - Exposition artistique

À la faveur de la Saison 2024, intitulée Xenos & Incommensurables, le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris a ambitionné de concevoir une anarkhè - exposition qui convoque des gestes architecturaux éphémères, d’une dizaine d’artistes dé-constructeurs et dé-constructrices. Des environnements in-situ inédits pour la plupart perturberont notre rapport habituel à l’espace et véhiculeront des usages déroutants.

Commissariat : Caterina Zevola & Gregory Lang

 

Informations pratiques

  • Ouverture du 14 octobre au16 novembre 2024
  • Entrée libre
  • Adresse: Galerie du Centre Wallonie-Bruxelles |127-129, rue Saint-Martin, 75004 Paris
  • Ouverture de l’exposition :
    • Lundi - mardi - mercredi - vendredi - samedi : 11h00-19h00
    • Jeudi : 14h-21h
    • Dimanche : Fermé

Ecoutez-vous le Belge ? Avec... Dan San

Dan San : 5 gars, 1 fille ! D’abord 2 puis 4 et enfin 6, le groupe liégeois rock pop indie, Dan San se compose aujourd’hui de 4 voix, un élégant synthé, une guitare acoustique, une basse et une électrique accompagnés d’un violon et d’une batterie… 

Dan San c’est tout ça et bien plus encore. Le sextet fête cette année ses 20 ans, reconnu à l’international, le groupe n’a pas fini de nous séduire avec ses mélodies indie folk classieuses et raffinées. 

Les dix humoristes rassemblés sur la scène du Centre Wallonie-Bruxelles de Paris © E. Meunier - WBI

Quelques mois plus tard, les organisateurs mettent le cap sur Kinshasa et réitèrent l’opération. Retour sur deux formidables aventures humaines qui créent du lien et ouvrent les horizons de la génération montante des humoristes wallons et bruxellois.

 

Juillet 2023 : Au départ, ils sont non moins de soixante-cinq jeunes professionnels à répondre à un appel à candidatures qui permet à des talents émergents de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) de se produire sur les scènes parisiennes lors de la première édition d’une Quinzaine de l’Humour. Cela représente un joli coup de pouce pour sauter quelques étapes dans leur parcours professionnel et se retrouver sous les feux de la rampe dans la capitale française.

 

11 & 12 septembre 2023 : Sur base d’une première sélection, une vingtaine d’entre eux sont invités à se produire à Bruxelles et à Liège devant un jury professionnel, avec, entre autres, l’artiste Virginie Hocq, Louis Heliot, du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris ou encore Yann Renoard, directeur général du Montreux Comedy Festival. Que ce soit au W:hall à WoluweSaint-Pierre ou au Trocadero à Liège, un large public, de tous âges, est venu applaudir ces jeunes pousses. Destination Paris : Mehdi BTB, Anthony Circus, Gaëtan Delferière, André Demarteau, Sacha Ferra, Julie Geller, Sarah Lélé, Lorenzo Mancini, Denis Richir et Kostia sont les dix humoristes retenus par le jury.

 

28 novembre > 13 décembre 2023 : Clap première au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris pour le lancement officiel de la Quinzaine de l’humour parisienne. C’est devant un parterre comble qu’Alex Vizorek donne le coup d’envoi de la soirée de gala. Les dix humoristes sélectionnés se retrouvent au-devant de la scène et font leur show devant de nombreuses personnalités et professionnels du métier. Ensuite, cinq salles mythiques parisiennes, partenaires de l’initiative, accueillent à leur tour les jeunes humoristes belges qui s’y produisent en duo.

 

27 & 28 avril 2024 : Devant le succès de l’édition parisienne, des Turbulences kinoises voient à leur tour le jour au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa dans un concept un peu différent. Cécile Djunga, artiste belge d’origine congolaise, en est l’initiatrice et assure la mise en scène. Ici, Sarah Lélé, Mehdi BTB et Etienne Serck sont invités à co-créer un spectacle avec trois de leurs homologues congolais, Florent Mangendo, Hervé Mukendi et Abelle Bowala, à la suite d’une résidence commune de cinq jours qui leur permet d’explorer la ville mais aussi d’échanger sur leurs cultures et univers respectifs. Au programme également, un atelier d’écriture humoristique mené par Etienne Serck a été suivi par une vingtaine de participants.

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La Fédération Wallonie-Bruxelles : terre d’humour

Des Frères Taloche à Bruno Coppens ou Philippe Geluck. D’Alex Vizorek à Guillermo Guiz, Virginie Hocq et d’autres encore. Ces dernières décennies, plusieurs générations successives d’humoristes belges ont rempli les salles dans et hors de nos frontières, forgeant ainsi une belle reconnaissance internationale pour l’humour d’ici. Entretien avec Vincent Counard, alias Taloche, artiste, producteur mais aussi président de la toute jeune Fédération Belge des Professionnels de l’Humour (FBPH).

 

Quel est votre bilan après ces deux premières éditions des Turbulences organisées successivement à Paris et Kinshasa ?

 

Tant à Paris qu’à Kinshasa, c’est une très belle réussite. Tant le milieu professionnel que les publics ont répondu présent. Il s’agissait d’une très grosse opération qui a demandé beaucoup de travail et d’organisation. Mais le résultat va au-delà de nos attentes et l’expérience est formidable. Les quelques jours passés à Kinshasa m’ont convaincu qu’il y a une richesse énorme dans ces échanges et dans la rencontre entre artistes belges et congolais. Dans une prochaine étape, je souhaiterais les faire venir en Belgique lors du prochain Festival de l’humour de Liège. La prestation incroyable qu’ils ont faite sur scène, pour ce que j’en ai vu, montre que l’envie de faire rire est très large. Il y a une belle énergie sur le continent africain.

 

Vous donnez aujourd’hui beaucoup de votre personne au service de la reconnaissance de la profession en Fédération Wallonie-Bruxelles et êtes l’un des initiateurs de la FBPH. Quel rôle joue-t-elle ? Et à quels enjeux êtes-vous confrontés ?

 

C’est encore vraiment un bébé (rires) mais la Fédération compte déjà 170 membres, depuis des artistes confirmés comme Virginie Hocq jusqu’au jeune qui démarre. Elle est là pour représenter toutes les formes d’humour. Nous l’avons lancée en 2020, au moment de la Covid. À la suite des annulations de spectacles, de nombreux artistes m’appelaient, étonnés du manque d’aide pour le secteur. Nous nous sommes rapidement aperçus qu’il n’y en avait pas pour les humoristes alors que tous les secteurs étaient aidés. Nous étions simplement hors radar ! Nous avons alors entamé une bataille pour être reconnus et entendus. Aujourd’hui, nous avons une voix qui compte au niveau de la politique culturelle. L’art de l’humour est pris au sérieux et la situation a évolué. Nous sommes ainsi représentés au sein de la Chambre de Concertation des Arts vivants.

 

La Fédération est là pour structurer et mettre encore davantage le secteur en réseau comme le fait par exemple la Fédération des Arts forains ou du Conte. C’est aussi grâce à ce dialogue avec les pouvoirs subsidiant qu’est née l’opération des Turbulences belges. L’initiative a vu le jour avec le soutien et à la demande du Ministre-Président de la FWB, Pierre-Yves Jeholet.

 

Aujourd’hui, les idées sont là mais nous n’avons pas encore assez de moyens humains pour mener de nombreux projets de front. Par exemple, là, pour Avignon, nous allons également voir au sein de notre Fédération si nous allons organiser quelque chose en commun. La mise en réseau permet d’échanger et d’avancer aussi sur les questions de diffusion et de promotion à l’international.

 

Quel est votre regard sur la jeune scène émergente dans le secteur de l’humour ? Est-il facile aujourd’hui de se faire un nom dans ce métier ?

 

Aujourd’hui, la jeune génération belge francophone a une culture dans le stand-up avec les codes qui lui sont propres. L’influence vient plutôt de l’autre côté de l’Atlantique, avec des influences américaines et aussi québécoises. Les faits de société sont différents, il y a aussi une grande ouverture sur le monde.

 

Si on regarde la nouvelle scène émergente, neuf fois sur dix, c’est du standup. On aurait parfois envie de leur faire découvrir autre chose et de jeter des ponts avec d’autres disciplines artistiques. Il manque parfois d’insouciance, notamment dans l’écriture. La Fédération organise ainsi des ateliers, par exemple autour du mouvement et de la théâtralité, afin que chacun puisse enrichir son art. Je suis persuadé qu’il est important de créer des ponts entre les différentes disciplines artistiques et de susciter la curiosité de ceux qui se lancent comme humoristes.

 

Est-il plus facile aujourd’hui d’être reconnu ? Y a-t-il davantage de canaux de diffusion ?

 

De nouvelles salles dédiées au stand-up s’ouvrent, drainant un nouveau public qui découvre la culture par ce biais. Tout cela est bien sûr très positif. Tout a changé, les réseaux sociaux et autres moyens de communication permettent de rapidement se faire connaître. Quelqu’un peut très vite atteindre un succès énorme, remplir de grandes salles en peu de temps. Mais dans le même temps, l’offre est délirante. Il y a aujourd’hui dix fois plus d’humoristes qu’il y a dix ans. Avant, la télé et les médias traditionnels représentaient le Graal, cela n’est plus vrai pour la génération actuelle. Il y a évidemment une évolution assez notoire du métier. Les chroniques d’humoriste ont aussi le vent en poupe. Cependant, je pense qu’il est plus difficile de s’inscrire dans la durée et de mener carrière.

 

Vous qui travaillez dans ce secteur depuis plus de 30 ans, pensez-vous qu’il existe un humour belge francophone ?

 

Plusieurs réponses sont possibles. La mienne ne sera sans doute pas la même que celles d’autres membres de la Fédération. Personnellement, j’ai toujours l’impression qu’il y a une spécificité à l’humour belge francophone qui n’est pas définissable. Le surréalisme à la belge est souvent mis en avant. Si je fais référence à une conversation que j’ai eue il y a quelques années avec Benoît Poelvoorde, il me confiait que cette référence l’irritait un peu. Pour lui, cela ne veut rien dire. Je pense qu’il n’avait pas tort, cela ne veut pas dire grand-chose. Cependant, il y a quand même quelque chose d’indéfinissable qui nous rend différents des Français ou des Suisses par exemple. Il y a une forme d’auto-dérision à propos de l’artiste. Le Belge ne craint pas de se foutre de sa propre tête. Il se prend moins au sérieux. Je pense qu’il existe une forme de distance qui est vraiment belge et dont nous devons être fier.

 

Mais les jeunes d’aujourd’hui ne partagent pas toujours cette vision, il y a un changement dans l’humour. Leurs références sont souvent ailleurs. Par exemple, pour la génération montante des humoristes, Guillermo Guiz est un modèle, non parce qu’il est belge mais parce qu’il est talentueux et qu’ils aiment sa façon de voir les choses. Alors que moi, je vois une vraie belgitude chez lui, quelqu’un qui ne se prend pas au sérieux. En fait c’est un stand-upper qui a quelque chose de belge. J’espère surtout que cet esprit durera encore longtemps.

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Pour aller plus loin… Deux témoins, deux retours d’expérience

Sarah Lélé

Belge d’origine camerounaise, Sarah a commencé le stand-up très tôt, dès l’école secondaire. A 21 ans, elle mène aujourd’hui de front une carrière artistique et des études en Droit et en Sciences Po à l’Université UCLouvain - Saint-Louis.

 

Pour moi, l’humour est avant tout un formidable moyen d’expression. On peut rire de tout mais il faut le faire d’une manière appropriée. Je m’intéresse à ce qui touche à la multiculturalité et les relations internationales me passionnent.

 

Au niveau des Turbulences belges à Paris, cela s’est super bien passé mais à mes yeux, la capitale française n’est plus un must car la scène belge est aujourd’hui incroyable et dynamique. Cela reste cependant très important de confronter mes textes partout où je le peux et de me produire ici et à l’étranger. J’apprends encore beaucoup et je vois qu’il faut parfois s’adapter et adopter d’autres postures devant certains publics. A Paris, il faut arriver avec assurance et se lancer. (rires)

 

A Kinshasa, l’expérience était unique. Avec nos homologues congolais, on a appris à voir où nos humours se croisent et où ils divergent. De ces échanges naît aussi une amitié. Je sais aujourd’hui que je souhaite me produire en Afrique, c’est un public que j’ai envie de conquérir.

Mehdi BTB

Stand-upper, chroniqueur sur Tarmac (RTBF) et BX1, mais aussi consultant financier et diplômé d’une école de commerce, Mehdi BTB jongle merveilleusement avec ses multiples casquettes. En 2020, il remporte le titre convoité de « Next prince of comedy » du King’s Comedy Club, précédemment décerné à Guillermo Guiz, Laura Laune et Fanny Ruwet.

 

Participer à l’opération des Turbulences a été une vraie opportunité. Cela m’a permis de me professionnaliser encore davantage et d’appréhender des publics différents de ceux qu’on connaît ici à Bruxelles.

 

Kinshasa, c’était un saut dans l’inconnu, nous avons été vraiment challengés. Les artistes congolais ont une technique assez impressionnante. Moi qui connais moins l’univers du théâtre, j’ai découvert certains aspects de cette discipline comme la mise en scène, etc. C’était un chouette apprentissage au niveau des soft skills : s’adapter à l’environnement, écrire de nouveaux textes pour le public kinois, qui a fait preuve d’une vraie curiosité. L’expérience était intense et énergivore.

 

A Paris, nous étions davantage en terrain connu mais il fallait aussi convaincre... Le public parisien arrive plutôt les bras croisés, se demandant ce que vont produire les jeunes talents belges. C’était aussi professionnellement parlant très intéressant.

 

Par Emmanuelle Dejaiffe

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°164.

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Quelques mois plus tard, les organisateurs mettent le cap sur Kinshasa et réitèrent l’opération. Retour sur deux formidables aventures humaines qui créent du lien et ouvrent les horizons de la génération montante des humoristes wallons et bruxellois.

 

Juillet 2023 : Au départ, ils sont non moins de soixante-cinq jeunes professionnels à répondre à un appel à candidatures qui permet à des talents émergents de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) de se produire sur les scènes parisiennes lors de la première édition d’une Quinzaine de l’Humour. Cela représente un joli coup de pouce pour sauter quelques étapes dans leur parcours professionnel et se retrouver sous les feux de la rampe dans la capitale française.

 

11 & 12 septembre 2023 : Sur base d’une première sélection, une vingtaine d’entre eux sont invités à se produire à Bruxelles et à Liège devant un jury professionnel, avec, entre autres, l’artiste Virginie Hocq, Louis Heliot, du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris ou encore Yann Renoard, directeur général du Montreux Comedy Festival. Que ce soit au W:hall à WoluweSaint-Pierre ou au Trocadero à Liège, un large public, de tous âges, est venu applaudir ces jeunes pousses. Destination Paris : Mehdi BTB, Anthony Circus, Gaëtan Delferière, André Demarteau, Sacha Ferra, Julie Geller, Sarah Lélé, Lorenzo Mancini, Denis Richir et Kostia sont les dix humoristes retenus par le jury.

 

28 novembre > 13 décembre 2023 : Clap première au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris pour le lancement officiel de la Quinzaine de l’humour parisienne. C’est devant un parterre comble qu’Alex Vizorek donne le coup d’envoi de la soirée de gala. Les dix humoristes sélectionnés se retrouvent au-devant de la scène et font leur show devant de nombreuses personnalités et professionnels du métier. Ensuite, cinq salles mythiques parisiennes, partenaires de l’initiative, accueillent à leur tour les jeunes humoristes belges qui s’y produisent en duo.

 

27 & 28 avril 2024 : Devant le succès de l’édition parisienne, des Turbulences kinoises voient à leur tour le jour au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa dans un concept un peu différent. Cécile Djunga, artiste belge d’origine congolaise, en est l’initiatrice et assure la mise en scène. Ici, Sarah Lélé, Mehdi BTB et Etienne Serck sont invités à co-créer un spectacle avec trois de leurs homologues congolais, Florent Mangendo, Hervé Mukendi et Abelle Bowala, à la suite d’une résidence commune de cinq jours qui leur permet d’explorer la ville mais aussi d’échanger sur leurs cultures et univers respectifs. Au programme également, un atelier d’écriture humoristique mené par Etienne Serck a été suivi par une vingtaine de participants.

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La Fédération Wallonie-Bruxelles : terre d’humour

Des Frères Taloche à Bruno Coppens ou Philippe Geluck. D’Alex Vizorek à Guillermo Guiz, Virginie Hocq et d’autres encore. Ces dernières décennies, plusieurs générations successives d’humoristes belges ont rempli les salles dans et hors de nos frontières, forgeant ainsi une belle reconnaissance internationale pour l’humour d’ici. Entretien avec Vincent Counard, alias Taloche, artiste, producteur mais aussi président de la toute jeune Fédération Belge des Professionnels de l’Humour (FBPH).

 

Quel est votre bilan après ces deux premières éditions des Turbulences organisées successivement à Paris et Kinshasa ?

 

Tant à Paris qu’à Kinshasa, c’est une très belle réussite. Tant le milieu professionnel que les publics ont répondu présent. Il s’agissait d’une très grosse opération qui a demandé beaucoup de travail et d’organisation. Mais le résultat va au-delà de nos attentes et l’expérience est formidable. Les quelques jours passés à Kinshasa m’ont convaincu qu’il y a une richesse énorme dans ces échanges et dans la rencontre entre artistes belges et congolais. Dans une prochaine étape, je souhaiterais les faire venir en Belgique lors du prochain Festival de l’humour de Liège. La prestation incroyable qu’ils ont faite sur scène, pour ce que j’en ai vu, montre que l’envie de faire rire est très large. Il y a une belle énergie sur le continent africain.

 

Vous donnez aujourd’hui beaucoup de votre personne au service de la reconnaissance de la profession en Fédération Wallonie-Bruxelles et êtes l’un des initiateurs de la FBPH. Quel rôle joue-t-elle ? Et à quels enjeux êtes-vous confrontés ?

 

C’est encore vraiment un bébé (rires) mais la Fédération compte déjà 170 membres, depuis des artistes confirmés comme Virginie Hocq jusqu’au jeune qui démarre. Elle est là pour représenter toutes les formes d’humour. Nous l’avons lancée en 2020, au moment de la Covid. À la suite des annulations de spectacles, de nombreux artistes m’appelaient, étonnés du manque d’aide pour le secteur. Nous nous sommes rapidement aperçus qu’il n’y en avait pas pour les humoristes alors que tous les secteurs étaient aidés. Nous étions simplement hors radar ! Nous avons alors entamé une bataille pour être reconnus et entendus. Aujourd’hui, nous avons une voix qui compte au niveau de la politique culturelle. L’art de l’humour est pris au sérieux et la situation a évolué. Nous sommes ainsi représentés au sein de la Chambre de Concertation des Arts vivants.

 

La Fédération est là pour structurer et mettre encore davantage le secteur en réseau comme le fait par exemple la Fédération des Arts forains ou du Conte. C’est aussi grâce à ce dialogue avec les pouvoirs subsidiant qu’est née l’opération des Turbulences belges. L’initiative a vu le jour avec le soutien et à la demande du Ministre-Président de la FWB, Pierre-Yves Jeholet.

 

Aujourd’hui, les idées sont là mais nous n’avons pas encore assez de moyens humains pour mener de nombreux projets de front. Par exemple, là, pour Avignon, nous allons également voir au sein de notre Fédération si nous allons organiser quelque chose en commun. La mise en réseau permet d’échanger et d’avancer aussi sur les questions de diffusion et de promotion à l’international.

 

Quel est votre regard sur la jeune scène émergente dans le secteur de l’humour ? Est-il facile aujourd’hui de se faire un nom dans ce métier ?

 

Aujourd’hui, la jeune génération belge francophone a une culture dans le stand-up avec les codes qui lui sont propres. L’influence vient plutôt de l’autre côté de l’Atlantique, avec des influences américaines et aussi québécoises. Les faits de société sont différents, il y a aussi une grande ouverture sur le monde.

 

Si on regarde la nouvelle scène émergente, neuf fois sur dix, c’est du standup. On aurait parfois envie de leur faire découvrir autre chose et de jeter des ponts avec d’autres disciplines artistiques. Il manque parfois d’insouciance, notamment dans l’écriture. La Fédération organise ainsi des ateliers, par exemple autour du mouvement et de la théâtralité, afin que chacun puisse enrichir son art. Je suis persuadé qu’il est important de créer des ponts entre les différentes disciplines artistiques et de susciter la curiosité de ceux qui se lancent comme humoristes.

 

Est-il plus facile aujourd’hui d’être reconnu ? Y a-t-il davantage de canaux de diffusion ?

 

De nouvelles salles dédiées au stand-up s’ouvrent, drainant un nouveau public qui découvre la culture par ce biais. Tout cela est bien sûr très positif. Tout a changé, les réseaux sociaux et autres moyens de communication permettent de rapidement se faire connaître. Quelqu’un peut très vite atteindre un succès énorme, remplir de grandes salles en peu de temps. Mais dans le même temps, l’offre est délirante. Il y a aujourd’hui dix fois plus d’humoristes qu’il y a dix ans. Avant, la télé et les médias traditionnels représentaient le Graal, cela n’est plus vrai pour la génération actuelle. Il y a évidemment une évolution assez notoire du métier. Les chroniques d’humoriste ont aussi le vent en poupe. Cependant, je pense qu’il est plus difficile de s’inscrire dans la durée et de mener carrière.

 

Vous qui travaillez dans ce secteur depuis plus de 30 ans, pensez-vous qu’il existe un humour belge francophone ?

 

Plusieurs réponses sont possibles. La mienne ne sera sans doute pas la même que celles d’autres membres de la Fédération. Personnellement, j’ai toujours l’impression qu’il y a une spécificité à l’humour belge francophone qui n’est pas définissable. Le surréalisme à la belge est souvent mis en avant. Si je fais référence à une conversation que j’ai eue il y a quelques années avec Benoît Poelvoorde, il me confiait que cette référence l’irritait un peu. Pour lui, cela ne veut rien dire. Je pense qu’il n’avait pas tort, cela ne veut pas dire grand-chose. Cependant, il y a quand même quelque chose d’indéfinissable qui nous rend différents des Français ou des Suisses par exemple. Il y a une forme d’auto-dérision à propos de l’artiste. Le Belge ne craint pas de se foutre de sa propre tête. Il se prend moins au sérieux. Je pense qu’il existe une forme de distance qui est vraiment belge et dont nous devons être fier.

 

Mais les jeunes d’aujourd’hui ne partagent pas toujours cette vision, il y a un changement dans l’humour. Leurs références sont souvent ailleurs. Par exemple, pour la génération montante des humoristes, Guillermo Guiz est un modèle, non parce qu’il est belge mais parce qu’il est talentueux et qu’ils aiment sa façon de voir les choses. Alors que moi, je vois une vraie belgitude chez lui, quelqu’un qui ne se prend pas au sérieux. En fait c’est un stand-upper qui a quelque chose de belge. J’espère surtout que cet esprit durera encore longtemps.

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Pour aller plus loin… Deux témoins, deux retours d’expérience

Sarah Lélé

Belge d’origine camerounaise, Sarah a commencé le stand-up très tôt, dès l’école secondaire. A 21 ans, elle mène aujourd’hui de front une carrière artistique et des études en Droit et en Sciences Po à l’Université UCLouvain - Saint-Louis.

 

Pour moi, l’humour est avant tout un formidable moyen d’expression. On peut rire de tout mais il faut le faire d’une manière appropriée. Je m’intéresse à ce qui touche à la multiculturalité et les relations internationales me passionnent.

 

Au niveau des Turbulences belges à Paris, cela s’est super bien passé mais à mes yeux, la capitale française n’est plus un must car la scène belge est aujourd’hui incroyable et dynamique. Cela reste cependant très important de confronter mes textes partout où je le peux et de me produire ici et à l’étranger. J’apprends encore beaucoup et je vois qu’il faut parfois s’adapter et adopter d’autres postures devant certains publics. A Paris, il faut arriver avec assurance et se lancer. (rires)

 

A Kinshasa, l’expérience était unique. Avec nos homologues congolais, on a appris à voir où nos humours se croisent et où ils divergent. De ces échanges naît aussi une amitié. Je sais aujourd’hui que je souhaite me produire en Afrique, c’est un public que j’ai envie de conquérir.

Mehdi BTB

Stand-upper, chroniqueur sur Tarmac (RTBF) et BX1, mais aussi consultant financier et diplômé d’une école de commerce, Mehdi BTB jongle merveilleusement avec ses multiples casquettes. En 2020, il remporte le titre convoité de « Next prince of comedy » du King’s Comedy Club, précédemment décerné à Guillermo Guiz, Laura Laune et Fanny Ruwet.

 

Participer à l’opération des Turbulences a été une vraie opportunité. Cela m’a permis de me professionnaliser encore davantage et d’appréhender des publics différents de ceux qu’on connaît ici à Bruxelles.

 

Kinshasa, c’était un saut dans l’inconnu, nous avons été vraiment challengés. Les artistes congolais ont une technique assez impressionnante. Moi qui connais moins l’univers du théâtre, j’ai découvert certains aspects de cette discipline comme la mise en scène, etc. C’était un chouette apprentissage au niveau des soft skills : s’adapter à l’environnement, écrire de nouveaux textes pour le public kinois, qui a fait preuve d’une vraie curiosité. L’expérience était intense et énergivore.

 

A Paris, nous étions davantage en terrain connu mais il fallait aussi convaincre... Le public parisien arrive plutôt les bras croisés, se demandant ce que vont produire les jeunes talents belges. C’était aussi professionnellement parlant très intéressant.

 

Par Emmanuelle Dejaiffe

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°164.

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Le Gouvernement de Wallonie

Les huit Ministres du nouveau Gouvernement de Wallonie ont prêté serment le lundi 15 juillet devant le Parlement wallon.

  • Adrien Dolimont (MR) devient Ministre-Président. Agé de 35 ans, ingénieur polytechnicien de formation, il est le plus jeune Ministre-Président de la Wallonie en charge du Budget, des Finances, du Bien-être animal, des Relations internationales et des Licences d'armes.
  • François Desquesnes (Les Engagés) : Vice-Président et Ministre wallon en charge de l'Aménagement du Territoire, des Zones d'activité économique, des Travaux publics, de la Mobilité, de la Sécurité routière et des Pouvoirs locaux.
  • Pierre-Yves Jeholet (MR) : Vice-Président et Ministre wallon en charge de l'Économie, de l'Emploi, de l'Industrie et de la Formation.
  • Yves Coppieters (Les Engagés) : Ministre wallon de la Santé, de l'Environnement, de l'Économie sociale, de l'Action sociale, du Handicap, de la Lutte contre la pauvreté, des Familles, de la Santé, l'Egalité des chances et du Droit des femmes.
  • Jacqueline Galant (MR) : Ministre wallonne de la Fonction publique, des Infrastructures sportives et de la Simplification administrative.
  • Valérie Lescrenier (Les Engagés) : Ministre wallonne du Tourisme, du Patrimoine, des Infrastructures de la Petite enfance.
  • Cécile Neven (MR) : Ministre wallonne de l'Énergie, du Plan Air-Climat, du Logement et des Aéroports.
  • Anne-Catherine Dalcq (MR) : Ministre wallonne de l'Agriculture, de la Ruralité, Nature, Chasse, Pêche et Forêt.
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Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Les six Ministres du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) ont prêté serment, mardi 16 juillet, devant le Parlement de la FWB.

  • Elisabeth Degryse (Les Engagés), ancienne présidente de la Mutualité chrétienne, devient Ministre-Présidente. Elle sera également compétente pour le Budget, l'Enseignement supérieur, la Culture, les Relations internationales et les Relations intra-francophones.
  • Valérie Glatigny (MR) : Première Vice-Présidente et Ministre de l'Éducation et de l'Enseignement de promotion sociale.
  • Valérie Lescrenier (Les Engagés) : Vice-présidente et Ministre de l'Enfance, de la Jeunesse, de l'Aide à la jeunesse et des Maisons de justice.
  • Jacqueline Galant (MR) : Ministre des Sports, de la Fonction publique, de la Simplification administrative et des Médias.
  • Yves Coppieters (Les Engagés) : Ministre de la Santé, de l'Égalité des chances et des Droits des femmes.
  • Adrien Dolimont (MR) : Ministre de la Recherche.
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Les Parlements de Wallonie et de la FWB

Les Présidences des Parlements wallon et de la FWB sont occupées respectivement par Willy Borsus (MR) et Benoît Dispa (Les Engagés).

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Le Gouvernement de Wallonie

Les huit Ministres du nouveau Gouvernement de Wallonie ont prêté serment le lundi 15 juillet devant le Parlement wallon.

  • Adrien Dolimont (MR) devient Ministre-Président. Agé de 35 ans, ingénieur polytechnicien de formation, il est le plus jeune Ministre-Président de la Wallonie en charge du Budget, des Finances, du Bien-être animal, des Relations internationales et des Licences d'armes.
  • François Desquesnes (Les Engagés) : Vice-Président et Ministre wallon en charge de l'Aménagement du Territoire, des Zones d'activité économique, des Travaux publics, de la Mobilité, de la Sécurité routière et des Pouvoirs locaux.
  • Pierre-Yves Jeholet (MR) : Vice-Président et Ministre wallon en charge de l'Économie, de l'Emploi, de l'Industrie et de la Formation.
  • Yves Coppieters (Les Engagés) : Ministre wallon de la Santé, de l'Environnement, de l'Économie sociale, de l'Action sociale, du Handicap, de la Lutte contre la pauvreté, des Familles, de la Santé, l'Egalité des chances et du Droit des femmes.
  • Jacqueline Galant (MR) : Ministre wallonne de la Fonction publique, des Infrastructures sportives et de la Simplification administrative.
  • Valérie Lescrenier (Les Engagés) : Ministre wallonne du Tourisme, du Patrimoine, des Infrastructures de la Petite enfance.
  • Cécile Neven (MR) : Ministre wallonne de l'Énergie, du Plan Air-Climat, du Logement et des Aéroports.
  • Anne-Catherine Dalcq (MR) : Ministre wallonne de l'Agriculture, de la Ruralité, Nature, Chasse, Pêche et Forêt.
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Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Les six Ministres du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) ont prêté serment, mardi 16 juillet, devant le Parlement de la FWB.

  • Elisabeth Degryse (Les Engagés), ancienne présidente de la Mutualité chrétienne, devient Ministre-Présidente. Elle sera également compétente pour le Budget, l'Enseignement supérieur, la Culture, les Relations internationales et les Relations intra-francophones.
  • Valérie Glatigny (MR) : Première Vice-Présidente et Ministre de l'Éducation et de l'Enseignement de promotion sociale.
  • Valérie Lescrenier (Les Engagés) : Vice-présidente et Ministre de l'Enfance, de la Jeunesse, de l'Aide à la jeunesse et des Maisons de justice.
  • Jacqueline Galant (MR) : Ministre des Sports, de la Fonction publique, de la Simplification administrative et des Médias.
  • Yves Coppieters (Les Engagés) : Ministre de la Santé, de l'Égalité des chances et des Droits des femmes.
  • Adrien Dolimont (MR) : Ministre de la Recherche.
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Les Parlements de Wallonie et de la FWB

Les Présidences des Parlements wallon et de la FWB sont occupées respectivement par Willy Borsus (MR) et Benoît Dispa (Les Engagés).

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© Tonynfinity

Couvrir un Festival aussi riche comporte la contrainte de devoir faire des choix. Allant de la découverte de l'émergence qui apporte un agréable vent de fraîcheur aux artistes plus connus qui portent ce Festival au niveau attendu.

Cette année encore nous allons tenter de partager avec vous une sélection intéressante de ce que Wallonie-Bruxelles offre de mieux en termes de rayonnement à l'international.

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Jour 1: Colt et Essyla

Colt: Un duo pétillant

Découverts, il n'y finalement pas si longtemps sur une petite scène du piétonnier lors d'une édition précédente des Francos, cette voix ne nous avait déjà pas laissés indifférents. Aujourd'hui, le duo nous revient avec une maturité, un répertoire et une présence sur scène qui donne des frissons. Pleine d'émotion et à fleur de peau, Coline incarne totalement ses textes et Antoine les installe dans un univers singulier et envoûtant.

L'ensemble produit un résultat cohérent, fort et prenant. Le soleil est là et les Francos commencent sur les chapeaux de roues ! La scène Pierre Rapsat est une étape importante pour Colt qui nous confiait leurs aspirations des débuts. Et tout a été tellement vite ! Colt nous donne l'agréable sensation que ce n'est pourtant que le commencement d'une belle et heureuse épopée.

Francofolies 2024 - Copyright J Van Belle - WBI
Francofolies 2024 - Copyright J Van Belle - WBI

Essyla : Un Puissant souffle de fraîcheur

Essyla conjugue avec sensibilité le groove et funky avec une certaine aisance mais aussi une bonne dose d'excentricité. Dans le piétonnier des Francos, la foule est présente et réceptive. Nous, nous étions présents pour faire une "presque" découverte. En effet, nous l'avions déjà appréciée lors de son passage à The Voice.

A l'époque nous nous étions demandé quelle serait la suite de l'aventure. C'est donc avec plaisir que nous avons constaté une évolution évidente et une prestance en concert qui impressionne. Avec une voix puissante et maitrisée, Essyla nous propose un répertoire aux mélodies qui nous entraîne et servies d'une émotion sincère qui nous porte. Un vrai régal !

Francofolies 2024 - Copyright J Van Belle - WBI
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Jour 2: Orlane et Ykons

Au-delà d'un public qui arrive très tôt pour assister aux concerts, c'est une foule dense qui a largement investi Spa pour les Francofolies.

Aujourd'hui, après avoir réalisé nos interviews, il s'agit de se remettre rapidement en ordre de bataille pour être présents aux bons moments et aux bons endroits.

Orlane : Fluidité et profondeur

Du haut de ses 25 printemps, Orlane a la capacité de nous emmener tout en rythme dans son répertoire. C'est avec une aisance manifeste qu'elle se joue des mots et de la langue pour développer un univers aussi poétique que onirique. Ses mélodies et ses paroles nous présentent ses expériences de la vie dans une harmonie de sons et de couleurs. Une vie qu'elle croque à pleine dent en acceptant ses joies et ses douleurs. Une belle découverte !

Francofolies 2024 - Copyright J Van Belle - WBI
Francofolies 2024 - Copyright J Van Belle - WBI
Francofolies 2024 - Copyright J Van Belle - WBI

Ykons : Dans leur jardin

Cette fois c'est sur la scène Pierre Rapsat qu'ils se produisent. Et cela traduit un aboutissement et une belle série d'étapes franchies cette dernière année. Une sortie d'album (Open eyes) aussi bien reçue par le public que le milieu professionnel et une Ancienne Belgique sold out, Ykons est récompensé de ses efforts.

Après avoir arpenté toutes les scènes des Francos de Spa, c'est donc sur la grande scène que nous les retrouvons les 5 fantastiques. Une euphorie partagée par un public qui connaît bien leur parcours, un public qui apprécie la qualité d'une présence sur scène riche en spontanéité et en émotions. Un très grand moment de ces Francos 2024 !

Francofolies 2024 - Copyright J Van Belle - WBI
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Jour 3: Jam et Winter Woods

Pour cette 3eme journée, bien que la météo soit incertaine, la mission est claire : Partir à la découverte de JAM et revoir Winter Woods dans un contexte plus clément que lors de notre première rencontre.

La météo est incertaine mais nous sommes déterminés ! La journée est chaude et nous avons pas mal de rendez-vous. Vu le monde et la chaleur, se déplacer d'un bout à l'autre des Francos aujourd'hui relèvera de l'exploit !

Jam : La maîtrise de l'improvisation

Nous découvrons aujourd'hui Jam ! Le DJ belge se produit sur la scène de la Fontaine et nous sentons que le public bien que parsemé à cet instant a envie de transformer la fontaine en Dance flore. Et Avec une playlist plutôt afro-house, afrogressive et melodic house, Jam a des munitions pour servir ce que le public est venu chercher.

Le début du set était une sorte d'échauffement, mais a directement mis les corps en mouvement. Des gens arrivent, s'arrêtent et...dansent ! Cette après midi Spa a une ambiance "Ibiza", un soleil de plomb, 29° et la température grimpe encore d'un cran avec Jam ! Heureusement, la fontaine nous offre une légère brise de fraîcheur. Le public s'est maintenant quelque peu densifié et une ambiance de boîte à ciel ouvert s'installe. Seul déception de ce moment sympa, la baignade est interdite dans la fontaine...

Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity
Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity
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Winter Woods: L'ascension !

Amateurs d'acoustique primaire, nos cinq artistes namurois ont pourtant des inspirations respectives très variées. Nous les avions Découverts lors des "Belgofolies", cette édition très particulière des Francofolies en tant de Covid, Winter Woods nous avait conquis. Depuis, et malgré un genou mis à terre par le Covid, nous les retrouvons avec de nouvelles aspirations notamment axées sur nouvelle démarche de recherche sonore mieux maîtrisée et plus autonome.

Dans leur rapport au public une certaine timidité des débuts a complètement disparu et nous sentons le résultat de leur nombreuses prestations sur la scène belges.

Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity
Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity
Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity

Et pourtant le public était massivement présent dans un piétonnier qui avait des difficultés à contenir autant de festivaliers. Au fil des mélodies, nous nous sommes littéralement laissé "balader" sans résistance et avec beaucoup de plaisir ! Nous ne pouvons à présent que leur souhaiter de continuer cette impressionnante progression et ne plus rencontrer les obstacles imprévus du début.

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Jour 4: Morgan, Noé Preszow et Pierre de Maere

C'est le dernier jour mais aussi le plus long... Mais ce sera riche aussi ! Morgan, Noé Preszow et Pierre de Maere.

Nous sommes le 21 juillet et le feu d'artifice sera total !

Morgan : Tout en douceur

Avec Morgan, le récit touche à l'intime. Loin de jouer un rôle, il se livre tel qu'il est, avec ses doutes et ses convictions. Le corps et le mouvement sont aussi pour lui un moyen d'expression. C'est peut être aussi pour cela qu'il parvient à se mettre en symbiose avec son public. C'est le fruit de son parcours personnel en danse.

Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity
Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity
Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity

Aujourd'hui en solo, il incarne un paradoxe : la force de se montrer vulnérable. Et visiblement cette sincérité séduit. Le public est directement réceptif et se met en mouvement. Sa présence sur scène est énergique et généreuse et cela ne laisse pas indifférent. Malgré une chaleur pesante, il parvient à nous faire bouger.

Noé Preczow : Rythme et énergie

Pas de préchauffage avec Noé Preszow, on est tout de suite dans l'énergie, le rythme et la puissance. Le public présent ne s'y trompe pas et les applaudissements sont instantanés.

Des mélodies bien rythmées au service de textes écrits avec les tripes. C'est sans doute cela la recette du succès de Noé. Une bonne dose de complicité et d'interaction avec le public viennent encore renforcer un ensemble déjà bien solide.

Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity
Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity
Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity

Cerise sur le gâteau, alors que les prévisions météo étaient pour le moins pessimiste, même le ciel était en harmonie pour que puisse se produire ce que nous retiendrons comme le moment parfait !

Pierre de Maere : Les défis du dandy

Depuis deux ans, la trajectoire de Pierre de Maere est impressionnante. Révélation masculine des victoires de la Musique et un Olympia plus loin, tout semble lui réussir.

Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity
Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity
Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity

Ce soir, c'est une foule dense et enthousiaste qui attendait un Pierre de Maere en toute grande forme. Ses groupies "sociopathes', ses "Milfs" préférées et tout ce petit monde a eu toutes les bonnes raisons d'être aux anges. Avec Pierre, l'humour et le second degré ne sont jamais loin.

Il y eu aussi ce moment où Pierre ressenti le besoin d'un bain de foule et où il semblait flotter sur cette vague humaine qui n'avait pas envie de le rendre trop vite à la scène... Et ceci n'est qu'un échantillon de toutes les frasques que ce dandy nous a offert avec élégance, humour et beaucoup de talent !

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Une édition anniversaire exceptionnelle

Ces Francofolies auront été une très grande réussite. Tout d'abord l'affluence... Dès le premier jour le public est bien présent et les rues de Spa sont bondées. Une affiche alléchante, toutes les scènes ont rencontré le succès attendu.

Une mention spéciale pour le piétonnier qui n'a cessé d'être noir de monde et qui se révèle être l'endroit idéal pour accueillir des artistes en quête de nouveaux publics. Cette édition spéciale des 30 ans ont été une véritable réussite tant du point de vue du public que de l'organisation.

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Couvrir un Festival aussi riche comporte la contrainte de devoir faire des choix. Allant de la découverte de l'émergence qui apporte un agréable vent de fraîcheur aux artistes plus connus qui portent ce Festival au niveau attendu.

Cette année encore nous allons tenter de partager avec vous une sélection intéressante de ce que Wallonie-Bruxelles offre de mieux en termes de rayonnement à l'international.

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Jour 1: Colt et Essyla

Colt: Un duo pétillant

Découverts, il n'y finalement pas si longtemps sur une petite scène du piétonnier lors d'une édition précédente des Francos, cette voix ne nous avait déjà pas laissés indifférents. Aujourd'hui, le duo nous revient avec une maturité, un répertoire et une présence sur scène qui donne des frissons. Pleine d'émotion et à fleur de peau, Coline incarne totalement ses textes et Antoine les installe dans un univers singulier et envoûtant.

L'ensemble produit un résultat cohérent, fort et prenant. Le soleil est là et les Francos commencent sur les chapeaux de roues ! La scène Pierre Rapsat est une étape importante pour Colt qui nous confiait leurs aspirations des débuts. Et tout a été tellement vite ! Colt nous donne l'agréable sensation que ce n'est pourtant que le commencement d'une belle et heureuse épopée.

Francofolies 2024 - Copyright J Van Belle - WBI
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Essyla : Un Puissant souffle de fraîcheur

Essyla conjugue avec sensibilité le groove et funky avec une certaine aisance mais aussi une bonne dose d'excentricité. Dans le piétonnier des Francos, la foule est présente et réceptive. Nous, nous étions présents pour faire une "presque" découverte. En effet, nous l'avions déjà appréciée lors de son passage à The Voice.

A l'époque nous nous étions demandé quelle serait la suite de l'aventure. C'est donc avec plaisir que nous avons constaté une évolution évidente et une prestance en concert qui impressionne. Avec une voix puissante et maitrisée, Essyla nous propose un répertoire aux mélodies qui nous entraîne et servies d'une émotion sincère qui nous porte. Un vrai régal !

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Jour 2: Orlane et Ykons

Au-delà d'un public qui arrive très tôt pour assister aux concerts, c'est une foule dense qui a largement investi Spa pour les Francofolies.

Aujourd'hui, après avoir réalisé nos interviews, il s'agit de se remettre rapidement en ordre de bataille pour être présents aux bons moments et aux bons endroits.

Orlane : Fluidité et profondeur

Du haut de ses 25 printemps, Orlane a la capacité de nous emmener tout en rythme dans son répertoire. C'est avec une aisance manifeste qu'elle se joue des mots et de la langue pour développer un univers aussi poétique que onirique. Ses mélodies et ses paroles nous présentent ses expériences de la vie dans une harmonie de sons et de couleurs. Une vie qu'elle croque à pleine dent en acceptant ses joies et ses douleurs. Une belle découverte !

Francofolies 2024 - Copyright J Van Belle - WBI
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Ykons : Dans leur jardin

Cette fois c'est sur la scène Pierre Rapsat qu'ils se produisent. Et cela traduit un aboutissement et une belle série d'étapes franchies cette dernière année. Une sortie d'album (Open eyes) aussi bien reçue par le public que le milieu professionnel et une Ancienne Belgique sold out, Ykons est récompensé de ses efforts.

Après avoir arpenté toutes les scènes des Francos de Spa, c'est donc sur la grande scène que nous les retrouvons les 5 fantastiques. Une euphorie partagée par un public qui connaît bien leur parcours, un public qui apprécie la qualité d'une présence sur scène riche en spontanéité et en émotions. Un très grand moment de ces Francos 2024 !

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Jour 3: Jam et Winter Woods

Pour cette 3eme journée, bien que la météo soit incertaine, la mission est claire : Partir à la découverte de JAM et revoir Winter Woods dans un contexte plus clément que lors de notre première rencontre.

La météo est incertaine mais nous sommes déterminés ! La journée est chaude et nous avons pas mal de rendez-vous. Vu le monde et la chaleur, se déplacer d'un bout à l'autre des Francos aujourd'hui relèvera de l'exploit !

Jam : La maîtrise de l'improvisation

Nous découvrons aujourd'hui Jam ! Le DJ belge se produit sur la scène de la Fontaine et nous sentons que le public bien que parsemé à cet instant a envie de transformer la fontaine en Dance flore. Et Avec une playlist plutôt afro-house, afrogressive et melodic house, Jam a des munitions pour servir ce que le public est venu chercher.

Le début du set était une sorte d'échauffement, mais a directement mis les corps en mouvement. Des gens arrivent, s'arrêtent et...dansent ! Cette après midi Spa a une ambiance "Ibiza", un soleil de plomb, 29° et la température grimpe encore d'un cran avec Jam ! Heureusement, la fontaine nous offre une légère brise de fraîcheur. Le public s'est maintenant quelque peu densifié et une ambiance de boîte à ciel ouvert s'installe. Seul déception de ce moment sympa, la baignade est interdite dans la fontaine...

Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity
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Winter Woods: L'ascension !

Amateurs d'acoustique primaire, nos cinq artistes namurois ont pourtant des inspirations respectives très variées. Nous les avions Découverts lors des "Belgofolies", cette édition très particulière des Francofolies en tant de Covid, Winter Woods nous avait conquis. Depuis, et malgré un genou mis à terre par le Covid, nous les retrouvons avec de nouvelles aspirations notamment axées sur nouvelle démarche de recherche sonore mieux maîtrisée et plus autonome.

Dans leur rapport au public une certaine timidité des débuts a complètement disparu et nous sentons le résultat de leur nombreuses prestations sur la scène belges.

Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity
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Et pourtant le public était massivement présent dans un piétonnier qui avait des difficultés à contenir autant de festivaliers. Au fil des mélodies, nous nous sommes littéralement laissé "balader" sans résistance et avec beaucoup de plaisir ! Nous ne pouvons à présent que leur souhaiter de continuer cette impressionnante progression et ne plus rencontrer les obstacles imprévus du début.

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Jour 4: Morgan, Noé Preszow et Pierre de Maere

C'est le dernier jour mais aussi le plus long... Mais ce sera riche aussi ! Morgan, Noé Preszow et Pierre de Maere.

Nous sommes le 21 juillet et le feu d'artifice sera total !

Morgan : Tout en douceur

Avec Morgan, le récit touche à l'intime. Loin de jouer un rôle, il se livre tel qu'il est, avec ses doutes et ses convictions. Le corps et le mouvement sont aussi pour lui un moyen d'expression. C'est peut être aussi pour cela qu'il parvient à se mettre en symbiose avec son public. C'est le fruit de son parcours personnel en danse.

Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity
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Aujourd'hui en solo, il incarne un paradoxe : la force de se montrer vulnérable. Et visiblement cette sincérité séduit. Le public est directement réceptif et se met en mouvement. Sa présence sur scène est énergique et généreuse et cela ne laisse pas indifférent. Malgré une chaleur pesante, il parvient à nous faire bouger.

Noé Preczow : Rythme et énergie

Pas de préchauffage avec Noé Preszow, on est tout de suite dans l'énergie, le rythme et la puissance. Le public présent ne s'y trompe pas et les applaudissements sont instantanés.

Des mélodies bien rythmées au service de textes écrits avec les tripes. C'est sans doute cela la recette du succès de Noé. Une bonne dose de complicité et d'interaction avec le public viennent encore renforcer un ensemble déjà bien solide.

Francofolies 2024 - Copyright Tonynfinity
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Cerise sur le gâteau, alors que les prévisions météo étaient pour le moins pessimiste, même le ciel était en harmonie pour que puisse se produire ce que nous retiendrons comme le moment parfait !

Pierre de Maere : Les défis du dandy

Depuis deux ans, la trajectoire de Pierre de Maere est impressionnante. Révélation masculine des victoires de la Musique et un Olympia plus loin, tout semble lui réussir.

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Ce soir, c'est une foule dense et enthousiaste qui attendait un Pierre de Maere en toute grande forme. Ses groupies "sociopathes', ses "Milfs" préférées et tout ce petit monde a eu toutes les bonnes raisons d'être aux anges. Avec Pierre, l'humour et le second degré ne sont jamais loin.

Il y eu aussi ce moment où Pierre ressenti le besoin d'un bain de foule et où il semblait flotter sur cette vague humaine qui n'avait pas envie de le rendre trop vite à la scène... Et ceci n'est qu'un échantillon de toutes les frasques que ce dandy nous a offert avec élégance, humour et beaucoup de talent !

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Une édition anniversaire exceptionnelle

Ces Francofolies auront été une très grande réussite. Tout d'abord l'affluence... Dès le premier jour le public est bien présent et les rues de Spa sont bondées. Une affiche alléchante, toutes les scènes ont rencontré le succès attendu.

Une mention spéciale pour le piétonnier qui n'a cessé d'être noir de monde et qui se révèle être l'endroit idéal pour accueillir des artistes en quête de nouveaux publics. Cette édition spéciale des 30 ans ont été une véritable réussite tant du point de vue du public que de l'organisation.

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La Wallonie, une région engagée pour le Patrimoine mondial de l’UNESCO !

Comité du Patrimoine mondial ! Que cela signifie-t-il ? 

La Communauté internationale se retrouvera à New Delhi en Inde pour l’ouverture du 46e Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Son but ? Protéger le patrimoine culturel ou naturel dont la valeur est exceptionnelle et universelle.  

La Belgique et ses Gouvernements régionaux, compétents pour le Patrimoine, ont été élus à ce prestigieux comité pour la période 2021-2025. Vous le verrez : la Belgique, et en particulier la Wallonie, prennent ce rôle très à cœur ! 

Une fresque pour célébrer la coopération belgo-portugaise à Lisbonne

L'art comme pont entre la Belgique et le Portugal ! Dans le cadre de l’accord de coopération entre WBI et le Portugal, une fresque monumentale a pris vie à Lisbonne, sur la façade d’une résidence universitaire. 

Réalisée par l'artiste bruxelloise IOTA, cette œuvre symbolise la volonté de coopération en matière de recherche et de culture entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Portugal. 

Découvrez l’univers de la créatrice IOTA , ses inspirations et ce qui l’a amenée jusqu’à la réalisation de ce projet à l’international avec WBI. 

Accueil des boursiers et boursières participant au stage d'été organisé à l'UMons

Chaque année depuis bientôt plus de 30 ans, en collaboration avec 4 universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, WBI octroie des bourses à des personnes provenant du monde entier afin de parfaire leur apprentissage du français, et ce au travers de 4 programmes différents pour lesquels ils choisissent de candidater :

  • L’UMons accueille des diplomates, futur⸱es diplomates ou cadres administratifs ayant à traiter des dossiers dans le domaine des relations internationales pour un stage de français spécialisé en relations internationales (01/07 au 13/07).
  • L’ULB, quant à elle, accueille des étudiant⸱es pour un stage de perfectionnement en langue et littérature françaises, découverte de la culture et du patrimoine belge francophone (12/07 au 03/08).
  • Enfin, l’UCLouvain (28/07 au 17/08) et l’ULiège (05/08 au 23/08) accueillent des (futur⸱es) professeur⸱es de français pour un stage axé sur des techniques d’apprentissage du Français Langue Étrangère (FLE). L’UCLouvain et l’ULiège accueillent également des professeur⸱es issu⸱es de l'Association Internationales des Professeurs de Français (FIPF) avec laquelle une collaboration existe depuis 4 ans. 

 

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Stage à l'UMons: focus sur la diplomatie et les relations internationales

Mercredi 3 juillet, le Service des bourses internationales a eu le plaisir d’accueillir au siège de WBI les 25 boursiers et boursières participant au stage d’été organisé par l’UMons. Pour l’occasion, un exposé sur les relations internationales et la présidence belge a été délivré par M. Luc Paque et un séminaire sur le système fédéral belge a été présenté par Mme Pascaline Van Bol.

 

Nous avons également eu le plaisir de recevoir M. Wu Gang et M. Wang Yu, Ministre Conseiller et Second Secrétaire de l’ambassade de Chine, Mme Zsófia Mohácsi, Ambassadrice de Hongrie, ainsi que Mme Asmae El Mekhfi, représentante de l’ambassade du Maroc, que nous remercions chaleureusement pour leur présence. 

 

Les boursiers et boursières de Mons ont un programme chargé qui les attend. Nous leur souhaitons un stage enrichissant et un excellent séjour en Belgique ! 

 

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Stage à l'ULB: focus sur le perfectionnement en langue française et littérature belge

Fondés en 1947 à l'initiative du rectorat par le Professeur Roland Mortier dans un but de réconciliation après la Seconde Guerre mondiale, les Cours d'été de perfectionnement en langue et littérature françaises ont accueilli depuis plus de cinquante ans une centaine d'étudiant.e.s chaque année. 

 

Ces cours - les premiers du genre organisés en Belgique - comptent parmi les plus anciens d'Europe. Considérés au départ comme une initiative émanant de l'ensemble de la communauté universitaire, les Cours de perfectionnement en langue et littérature françaises ont été par la suite rattachés à la Faculté de Philosophie et Lettres. 

 

Les boursiers et boursières envoyé.e.s par WBI du  12 juillet au 3 août suivent des cours axés à la fois sur la grammaire, la pratique orale et écrite, mais également sur la littérature belge, ce qui leur permet notamment d’en apprendre davantage sur nos personnalités littéraires. Ce stage permet de combiner le renforcement de la connaissance de la langue avec une approche de la culture belge francophone.

En plus des cours, les boursiers et boursières ont eu l’occasion de participer à diverses activités typiques d'une visite en Belgique : visite du Parlementarium et du Musée Magritte, ainsi que des excursions à Bruges, Bouillon et Orval.

 

Ce n’est pas moins de 17 nationalités qui sont représentées parmi les bourses distribuées, de quoi faire la part belle au multiculturalisme. 

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Chaque année depuis bientôt plus de 30 ans, en collaboration avec 4 universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, WBI octroie des bourses à des personnes provenant du monde entier afin de parfaire leur apprentissage du français, et ce au travers de 4 programmes différents pour lesquels ils choisissent de candidater :

  • L’UMons accueille des diplomates, futur⸱es diplomates ou cadres administratifs ayant à traiter des dossiers dans le domaine des relations internationales pour un stage de français spécialisé en relations internationales (01/07 au 13/07).
  • L’ULB, quant à elle, accueille des étudiant⸱es pour un stage de perfectionnement en langue et littérature françaises, découverte de la culture et du patrimoine belge francophone (12/07 au 03/08).
  • Enfin, l’UCLouvain (28/07 au 17/08) et l’ULiège (05/08 au 23/08) accueillent des (futur⸱es) professeur⸱es de français pour un stage axé sur des techniques d’apprentissage du Français Langue Étrangère (FLE). L’UCLouvain et l’ULiège accueillent également des professeur⸱es issu⸱es de l'Association Internationales des Professeurs de Français (FIPF) avec laquelle une collaboration existe depuis 4 ans. 

 

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Stage à l'UMons: focus sur la diplomatie et les relations internationales

Mercredi 3 juillet, le Service des bourses internationales a eu le plaisir d’accueillir au siège de WBI les 25 boursiers et boursières participant au stage d’été organisé par l’UMons. Pour l’occasion, un exposé sur les relations internationales et la présidence belge a été délivré par M. Luc Paque et un séminaire sur le système fédéral belge a été présenté par Mme Pascaline Van Bol.

 

Nous avons également eu le plaisir de recevoir M. Wu Gang et M. Wang Yu, Ministre Conseiller et Second Secrétaire de l’ambassade de Chine, Mme Zsófia Mohácsi, Ambassadrice de Hongrie, ainsi que Mme Asmae El Mekhfi, représentante de l’ambassade du Maroc, que nous remercions chaleureusement pour leur présence. 

 

Les boursiers et boursières de Mons ont un programme chargé qui les attend. Nous leur souhaitons un stage enrichissant et un excellent séjour en Belgique ! 

 

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Stage à l'ULB: focus sur le perfectionnement en langue française et littérature belge

Fondés en 1947 à l'initiative du rectorat par le Professeur Roland Mortier dans un but de réconciliation après la Seconde Guerre mondiale, les Cours d'été de perfectionnement en langue et littérature françaises ont accueilli depuis plus de cinquante ans une centaine d'étudiant.e.s chaque année. 

 

Ces cours - les premiers du genre organisés en Belgique - comptent parmi les plus anciens d'Europe. Considérés au départ comme une initiative émanant de l'ensemble de la communauté universitaire, les Cours de perfectionnement en langue et littérature françaises ont été par la suite rattachés à la Faculté de Philosophie et Lettres. 

 

Les boursiers et boursières envoyé.e.s par WBI du  12 juillet au 3 août suivent des cours axés à la fois sur la grammaire, la pratique orale et écrite, mais également sur la littérature belge, ce qui leur permet notamment d’en apprendre davantage sur nos personnalités littéraires. Ce stage permet de combiner le renforcement de la connaissance de la langue avec une approche de la culture belge francophone.

En plus des cours, les boursiers et boursières ont eu l’occasion de participer à diverses activités typiques d'une visite en Belgique : visite du Parlementarium et du Musée Magritte, ainsi que des excursions à Bruges, Bouillon et Orval.

 

Ce n’est pas moins de 17 nationalités qui sont représentées parmi les bourses distribuées, de quoi faire la part belle au multiculturalisme. 

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©️ J. Van Belle - WBI

Dans le cadre de la Présidence belge du Conseil de l'UE et de l'accord de coopération culturelle entre Wallonie-Bruxelles International (WBI) et le Portugal, une imposante fresque murale a vu le jour à Lisbonne. Cette œuvre d'art urbain, réalisée par l'artiste bruxelloise IOTA, symbolise la volonté de coopération en matière de recherche et de culture entre nos deux pays.

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Un symbole artistique dans la capitale portugaise

La fresque de 12 mètres sur 16 orne la façade de la résidence universitaire Livensa Living, qui se situe dans la « freguesia » (sous-commune) Avenidas Novas de Lisbonne. « Freguesia » comprenant l’ancien « bairro da Bélgica », quartier de la Belgique, ainsi baptisé en l’honneur de notre pays au début du XXème siècle. L'œuvre représente deux silhouettes humaines dans un paysage mêlant eau et pierre, symbolisant les échanges dynamiques entre nos régions et la stabilité de nos cultures.

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IOTA : une artiste bruxelloise à l’univers singulier

Née à Bruxelles en 1991, IOTA s'intéresse dès son plus jeune âge à toutes les formes d'expression artistique.  Son intérêt pour la peinture murale est né en 2013, lorsqu'elle a commencé à explorer des lieux abandonnés et à chercher des endroits pour pratiquer sur de nouveaux supports. Elle a par la suite transposé son travail sur la toile afin de se concentrer sur ce qu’elle voulait exprimer à travers son art.

 

Son style se distingue par sa volonté d’explorer l'abstraction des émotions humaines à travers diverses techniques. Mêlant corps, textures et couleurs, elle crée des univers où l'inconscient prime sur la réalité, où les personnages sont des manifestations physiques d’émotions.

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L'art comme langage de la coopération internationale 

L’œuvre a été inaugurée à la fin du mois de juin en présence de l’artiste, du Secrétaire général de la Mairie de Lisbonne, Alberto Laplaine Guimarães, du Président de la  « Junta de freguesia » Avenidas Novas, Daniel Gonçalves, de l'Ambassadeur de Belgique à Lisbonne, Serge Wauthier, et du Délégué général de Wallonie-Bruxelles, Maxime Couvreur. Cet événement, organisé par la Délégation générale Wallonie-Bruxelles et l'Ambassade de Belgique au Portugal, a célébré la culture et la jeunesse tout en soulignant la riche coopération entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Portugal.

 

Cette fresque marque de manière créative la fin de la Présidence belge du Conseil de l'UE, renforçant les liens culturels entre nos pays et illustrant l'engagement de WBI dans la promotion de nos artistes à l'étranger et le développement de partenariats culturels internationaux.

 

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Dans le cadre de la Présidence belge du Conseil de l'UE et de l'accord de coopération culturelle entre Wallonie-Bruxelles International (WBI) et le Portugal, une imposante fresque murale a vu le jour à Lisbonne. Cette œuvre d'art urbain, réalisée par l'artiste bruxelloise IOTA, symbolise la volonté de coopération en matière de recherche et de culture entre nos deux pays.

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Un symbole artistique dans la capitale portugaise

La fresque de 12 mètres sur 16 orne la façade de la résidence universitaire Livensa Living, qui se situe dans la « freguesia » (sous-commune) Avenidas Novas de Lisbonne. « Freguesia » comprenant l’ancien « bairro da Bélgica », quartier de la Belgique, ainsi baptisé en l’honneur de notre pays au début du XXème siècle. L'œuvre représente deux silhouettes humaines dans un paysage mêlant eau et pierre, symbolisant les échanges dynamiques entre nos régions et la stabilité de nos cultures.

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IOTA : une artiste bruxelloise à l’univers singulier

Née à Bruxelles en 1991, IOTA s'intéresse dès son plus jeune âge à toutes les formes d'expression artistique.  Son intérêt pour la peinture murale est né en 2013, lorsqu'elle a commencé à explorer des lieux abandonnés et à chercher des endroits pour pratiquer sur de nouveaux supports. Elle a par la suite transposé son travail sur la toile afin de se concentrer sur ce qu’elle voulait exprimer à travers son art.

 

Son style se distingue par sa volonté d’explorer l'abstraction des émotions humaines à travers diverses techniques. Mêlant corps, textures et couleurs, elle crée des univers où l'inconscient prime sur la réalité, où les personnages sont des manifestations physiques d’émotions.

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L'art comme langage de la coopération internationale 

L’œuvre a été inaugurée à la fin du mois de juin en présence de l’artiste, du Secrétaire général de la Mairie de Lisbonne, Alberto Laplaine Guimarães, du Président de la  « Junta de freguesia » Avenidas Novas, Daniel Gonçalves, de l'Ambassadeur de Belgique à Lisbonne, Serge Wauthier, et du Délégué général de Wallonie-Bruxelles, Maxime Couvreur. Cet événement, organisé par la Délégation générale Wallonie-Bruxelles et l'Ambassade de Belgique au Portugal, a célébré la culture et la jeunesse tout en soulignant la riche coopération entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Portugal.

 

Cette fresque marque de manière créative la fin de la Présidence belge du Conseil de l'UE, renforçant les liens culturels entre nos pays et illustrant l'engagement de WBI dans la promotion de nos artistes à l'étranger et le développement de partenariats culturels internationaux.

 

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