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30/04/2025
Le Domaine Solvay s’étend au pied du Château de La Hulpe © WBT - Denis Erroyaux
Le Domaine Solvay s’étend au pied du Château de La Hulpe © WBT - Denis Erroyaux

D’avril à septembre, évadez-vous en amoureux et explorez les châteaux et les vignobles étonnants. VISITWallonia vous a préparé des séjours clé en main pour un moment de détente garanti. L’œnotourisme wallon vous attend aux pieds des vignes.

D’avril à septembre, évadez-vous en amoureux et explorez les châteaux et les vignobles étonnants. VISITWallonia vous a préparé des séjours clé en main pour un moment de détente garanti. L’œnotourisme wallon vous attend aux pieds des vignes.

Si, au tournant de l’an 2000, on vous avait proposé des périples en amoureux (ou pas) intitulés « Vignobles et châteaux », vous auriez, à coup sûr, pris votre bonne vieille carte Michelin pour vous diriger tout droit vers la France si proche en égrenant les noms fleuris des terroirs et le nombre d’épis pour le logement des « Relais et Châteaux ». 

Un quart de siècle plus tard, les choses ont bien changé. D’abord, il y a le GPS un peu partout et surtout les pieds de vigne se sont multipliés en Wallonie, fruits du labeur, parfois insensé, de passionnées et de passionnés qui n’ont pas hésité à retrousser leurs manches pour rappeler à toutes et à tous qu’au Moyen-Age, les coteaux wallons et bruxellois croulaient sous les grains. On attribue faussement à un Napoléon jaloux le fait d’avoir fait arracher toutes les vignes des contrées alors sous autorité mais la réalité est bien plus prosaïque. Un énorme coup de froid qui a duré du début du XIVe  siècle à la fin du XIXe  siècle - on l’a même appelé le petit âge glaciaire – a eu raison des vignes belges. L’industrialisation, le développement urbain et la concurrence internationale ont fait le reste.

C’est donc grâce au réchauffement climatique, direz-vous ? Pas nécessairement. « Cela nous complique plutôt la vie », avoue un spécialiste. « Cela bourgeonne souvent trop tôt et expose toute la récolte au gel alors qu’en fin de saison, on ne sait plus à quel saint se vouer pour prévoir les vendanges ». 

Malgré tout, les résultats sont là, la qualité aussi (voir nos encadrés). Cependant le savoir-faire est une chose tandis que le faire savoir n’est pas toujours la préoccupation première, ni le métier, de celles et ceux qui ont constamment le nez dans leurs affaires et les mains dans le jus. 

Raison pour laquelle, avec la collaboration des ces viticultrices et viticulteurs, VISITWallonia s’est emparé du sujet pour concocter 5 programmes qui se veulent des escapades romantiques dans la mesure où ils s’adressent plutôt aux couples avec une liberté d’action résolument calibrée en termes de kilomètres et de possibilités d’accueil.

Des airs de Toscane

Personne n’a été oublié puisque ces programmes impliquent aussi bien le Namurois et son Condroz que les provinces de Liège, du Hainaut et du Brabant wallon donnant ainsi l’occasion de découvrir des coins souvent ignorés de notre belle Wallonie, qui regorge pourtant de surprises. 

Impossible ici de vous refaire tout le menu détaillé que vous pouvez retrouver sur le site très complet de VISITWallonia mais c’est avec plaisir que l’on vous en donne un avant-goût, comme une sorte d’apéro même si ces séjours, toujours des week-ends, peuvent se faire aussi avec zéro alcool. Mais c’est moins… pétillant ! 

Ouvrez grands les yeux et les papilles car on vous emmène, par exemple, dans la riche vallée de la Meuse et plus particulièrement le sud du Namurois, dans ce Condroz où les bocages et collines se donnent des airs de Toscane.

Votre voyage commence par la découverte de votre hébergement : le Domaine de Ronchinne. Cet hôtel est aménagé dans un château et entouré d’un magnifique parc, à Maillen. Pour votre première soirée,  promenez-vous à travers les allées du vignoble. Il s’agit des vignes du Domaine du Ry d’Argent, basé à Bovesse. Après un premier verre sur la  terrasse qui surplombe les vignes, c’est déjà l’heure de profiter du  restaurant et de son cellier ! Passez une nuit paisible avec votre partenaire dans l’ambiance chaleureuse et authentique des bâtiments plus anciens. Ou peut-être préférez-vous  dormir dans des lieux plus insolites, tel un loft futuriste ou une cabane perchée au cœur de la nature ?

Pour la première activité de la journée du samedi, on part une trentaine de kilomètres plus loin au Domaine du Chenoy, au nord de Namur. Cette visite immersive au cœur d’un vignoble vous invite à en connaître davantage sur l’histoire et le processus de vinification. Vérifiez son actualité avant votre visite afin de pouvoir en profiter ! L’après-midi, après un détour de 45 km, vous pouvez visiter le magnifique Château de Vêves qui surplombe les alentours. Sa silhouette rappelle les châteaux des contes de fées mais faites quand même attention aux mauvais tours de Carabosse… Pour terminer la journée, VISITWallonia suggère de réserver votre table à L’Eau Vive, à Profondeville, un restaurant à la cuisine délicieuse et au service réputé impeccable.

Après une bonne nuit, direction les Jardins d’eau d’Annevoie, distants de seulement 17 km. Établis depuis 250 ans au pied d’un château, ces jardins sont un véritable lieu de ressourcement et d’enchantement. Ils ont été construits selon 3 philosophies: à la française, où l’art corrige la nature; à l’italienne, où l’art s’accommode à la nature; à l’anglaise, où l’art imite la nature. Depuis peu, le Château d’Annevoie produit son propre vin, vendu sur place. Le midi, pourquoi pas un délicieux  pique-nique (avec un panier, sur réservation uniquement) au milieu des vignes du Château de Bioul ? Complétez votre expérience œnologique en Belgique par l’étonnant parcours interactif « Made in Bioul ». Découvrez l’histoire de la naissance du domaine et apprenez-en plus sur l’univers du vin.

La porte à côté

Et si vous, les Bruxellois, vous partiez à deux pas de chez vous pour un séjour arrosé de bon vin, entre visites d’expositions et de châteaux de prestige, sans oublier des étapes gourmandes ? Allez hop, direction le Lac de Genval, le Domaine de la Hulpe, le Château de Seneffe, des vignobles de familles passionnées et des découvertes gustatives du terroir régional. 

Soyons fous : on s’offre carrément les cinq étoiles de L’Hôtel Martin’s Château du Lac ! Avant la première soirée gastronomique du weekend, rendez-vous à l’espace thermal, ouvert jusqu’à 20 heures. Laissez-vous aller à de longs moments de relaxation absolue ! Vous n’avez pas envie de déplacer votre voiture pour le repas du soir ? On vous comprend ! Régalez-vous sur place à Genval.Les.Bains, le restaurant gastronomique de l’hôtel.

Après l’excellent petit-déjeuner, vous voilà au départ pour la première journée de visite. C’est au Château de Seneffe que commence votre journée, à une quarantaine de km de Genval. Ce bel édifice, construit à la deuxième moitié du XVIIIe siècle, déploie avec fierté son style néoclassique. VISITWallonia parie que vous tomberez sous le charme du théâtre, de la volière, du joli étang, sans oublier le petit pont romantique. Le domaine propose, chaque année, une exposition de sculptures et autres installations. 

L’après-midi, on pousse 25 km plus loin au Domaine de Glabais, à Genappe. Anne et Christian ont repris l’exploitation agricole familiale en 2012 et se sont lancés dans la plantation de 15.000 pieds de vigne, 4 ans plus tard. Aujourd’hui, le couple peut être fier de ses 2 vins labellisés Crémant de Wallonie, les seuls vins AOP (appellation d’origine protégée) dans le Pays de Waterloo. 

Vous pouvez aussi opter pour l’Abbaye de Villers-la-Ville et son vignoble, à 11 km de Genappe. Une visite guidée unique du vignoble et de son chai, suivie d’une dégustation, est planifiée à 14h30 et il n’est pas nécessaire de réserver. Cette visite peut être couplée avec un accès aux ruines de l’Abbaye. Tant qu’à faire, autant combiner la visite de ces 2 lieux et passer un après-midi dans un site historique et exceptionnel. Le soir, la Table gastronomique de Benjamin Laborie, à Lasne, récemment récompensée d’une étoile Michelin, vous tend les bras, à condition que vous ayez réservé bien à l’avance. 

Toujours au départ de Genval, direction Nivelles à une petite vingtaine de km. C’est dans le village de Baulers que la famille Hautier, parents et fils, a reconverti son exploitation agricole en un vignoble qui produit  des vins tranquilles et effervescents  déjà récompensés à plusieurs reprises. La  visite du Domaine du Chapitre vous conduit au cœur des vignes et du chai où se déroule la dégustation. Le vignoble dispose d’un magasin qui propose, outre les vins du domaine, toute une série de produits locaux. Un distributeur automatique, situé à l’extérieur du domaine, vous offre même la possibilité de vous procurer du vin à tout moment. 

C’est vingt km plus loin, dans le Domaine régional Solvay, au pied du Château de La Hulpe, que vous allez passer la dernière partie de votre weekend. Trois promenades d’environ 5 km vous sont proposées. Elles vous conduisent de part et d’autre de ce parc classé parmi les plus beaux de Wallonie. Sans oublier les œuvres de la Fondation Folon, histoire de nourrir aussi bien le corps que l’esprit.

L’esprit VivArdent

A Sprimont, sur les hauteurs bordant Liège, en pleine campagne mais proche de l’autoroute des Ardennes, se dresse un tout nouvel édifice qui ambitionne de fédérer l’art du vin de la Wallonie et d’ailleurs. Partant du constat que l’on consomme pas moins de 400 millions de bouteilles par an en Belgique alors que cette dernière n’en produit qu’1%, un groupe d’amis est parvenu à investir entre 4 et 5 millions d’euros pour une cuverie et des installations ultramodernes afin de vinifier le vin des autres avant de pouvoir faire de même avec les 7 hectares de pieds qu’ils ont plantés voici seulement 3 ans. « Nous avons constaté que dans les pays voisins, comme l’Allemagne et la Hollande, on produit 30 et 18% de la consommation, ce qui nous donnait de la marge », sourit Daniel Honhon, qui a renoncé à sa carrière de dentiste pour se lancer dans cette aventure avec ses amis. Forts de leur expérience dans un Domaine Natura, près d’Uzes, ils se sont, en quelque sorte, servis des erreurs des autres afin de ne pas les reproduire. « Les maîtres mots sont diversification, rigueur et patience » estime Daniel Honhon. « L’événementiel a pris ainsi un essor inattendu et nous commençons à convaincre les autres producteurs à venir faire leur vin chez nous ». Rien à voir avec une coopérative car ici chaque client, quelle que soit sa taille, trouve de quoi préserver son goût. « Nous avons des cuves sélectives et on produit même notre propre azote pour calibrer le vin au plus juste » conclut Daniel Honhon, très confiant en l’avenir, même s’il le voit souriant seulement pour ses arrières-petits-enfants! Et connaître un peu la chimie pour réussir cette histoire entre la terre et l’homme que l’on appelle le vin.

Les chiffres

Quel type de vins ? La production totale de vin belge a augmenté de près de 13% en 2023. La hausse la plus forte concernait les vins blancs (17%) et les mousseux (53,8% pour le rosé et 18% pour le blanc). 

3 millions de litres. En 2022, la Flandre et la Wallonie ont produit la même quantité de litres de vin, mais ce rapport a légèrement changé en 2023. Avec 1.838.180 litres, la Wallonie a produit 53,5% de la production viticole belge, tandis que la Flandre, avec 1.596.424 litres, ne représente plus que 46,5% de la production belge. 

Près de 300 vignerons. D’année en année, le nombre de viticulteurs belges augmente. En 2023, le pays recensait pas moins de 290 vignerons, contre 259 en 2022 et 237 en 2021. Il s’agit aussi bien d’amateurs que de professionnels. La Wallonie représente environ 40% de ces viticulteurs. 

Près de 900 hectares. On observe la même tendance pour le nombre d’hectares de vignes cultivés, avec 891 hectares en 2023 contre 801 hectares en 2022.

Les conseils de VISITWallonia

  • Un programme slow : les séjours comptent 2 visites par jour, en matinée et l’après-midi, pour profiter sans se presser et sans parcourir trop de distance. Si vous voulez adapter votre programme, libre à vous de vous laisser inspirer par les d’activités bonus proposées.
  • Des visites exclusives : certains lieux proposés n’ouvrent leurs portes qu’occasionnellement et lors de tranches horaires réduites. Étant donné ces contraintes, ces séjours se réalisent uniquement d’avril/mai à septembre inclus, durant les weekends. Il est important de réserver vos activités selon le planning proposé pour garantir sa faisabilité.
  • Logement : profitez d’une sélection d’hébergements tout confort dans des châteaux ainsi que d’autres plus insolites, mais toujours dans le thème du séjour.
  • Découvertes culinaires : en plus des dégustations que vous pourrez faire lors des visites, découvrez des recommandations de restaurants gastronomiques situés non loin de votre hébergement. 

Toutes les infos précises sont sur VISITWallonia.be/gourmandise.

Article écrit par Philippe Vandenbergh pour la Revue W+B n°167.

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25/04/2025
Photo de Charlotte Renard
Les Belges Histoires | Bobone - © Arnaud Banier

Le parcours de Charlotte Renard est à la croisée de l’artistique et de la cosmétique. Après dix ans aux Beaux-Arts en peinture et graphisme, elle suit des études en esthétique, et une formation en maquillage de cinéma et effets spéciaux.

Au début de sa carrière, elle jongle entre séances dans son institut, et maquillages sur les plateaux de cinéma. C’est d’ailleurs dans cette ambiance poudrée qu’elle croise la route de Samuel Deom. Une rencontre qui va changer sa vie.

Le parcours de Charlotte Renard est à la croisée de l’artistique et de la cosmétique. Après dix ans aux Beaux-Arts en peinture et graphisme, elle suit des études en esthétique, et une formation en maquillage de cinéma et effets spéciaux.

Au début de sa carrière, elle jongle entre séances dans son institut, et maquillages sur les plateaux de cinéma. C’est d’ailleurs dans cette ambiance poudrée qu’elle croise la route de Samuel Deom. Une rencontre qui va changer sa vie.

Samuel habite en Ardennes, Charlotte à Bruxelles. Après d’innombrables allers-retours sur les routes belges, Charlotte décide de le suivre et de s’installer à Libin. Et puis, quitte à faire un saut dans le vide, autant le faire complètement. Alors, en 2016, Charlotte se lance dans l’aventure Bobone. 

La jeune entrepreneuse n’apprécie pas les produits aseptisés du monde de la cosmétique… Elle a même pris l’habitude de fabriquer ses propres préparations maison, pour ses soins esthétiques. Et puis, l’immersion en pleine nature avec le murmure des rivières, l’odeur des forêts, les saisons marquées lui inspire un retour à l'essentiel, aux gestes d’antan et au savoir-faire oublié. C’est d’ailleurs en feuilletant les livres de recettes de sa grand-mère que germe l’idée du nom de sa marque. En Belgique, une bobonne est un petit mot chaud et sucré qui désigne une mamie.

Dans son atelier au cœur des Ardennes belges, Bobone travaille avec des matières les moins transformées et le plus brutes possible, telle une cheffe en cuisine. Elle invente des produits artisanaux 100% naturels, ultra frais et façonnés maison ; des recettes qui sentent bon la tarte aux pommes, et qui portent des noms décalés, à rebours de la cosmétique conventionnelle.

Aujourd’hui, même si Bobone s’est développée, et que les affaires marchent bien, Charlotte et Samuel réussissent à maintenir les valeurs de leur clan : authenticité, partage et simplicité.

Découvrez les autres épisodes sur la playlist des Belges Histoires !

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BOBONE Cosmétiques éthiques 100% naturels, belges & bios

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La production des « Belges Histoires, les talents de Wallonie-Bruxelles » est une initiative de Wallonie-Bruxelles International.

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Voir l'image 33e édition du Festival Le Court en dit long
33e édition du Festival Le Court en dit long
-

Adresse

Centre Wallonie-Bruxelles à Paris | 46, rue Quincampoix, 75004 Paris

Rendez-vous incontournable des Saisons du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, aka le Vaisseau et moment de climax de sa programmation cinéma, le Festival Le Court en Dit Long revient avec une sélection de 32 films en compétition. 

4 jours – 4 soirées soit 11 heures de projections inédites d’avant-premières parisiennes de pépites cinématographiques qui donnent le pouls de la création belge en courts-métrages. 

Pour cette 33e édition, la sélection du Court en Dit Long s’est opérée avec la complicité d’une Marraine – actrice, scénariste, réalisatrice à savoir : Marie Kremer. 

Répartis en six programmes thématiques : Films d’écoles - Variations comiques - Premiers films – « Ne me libère pas, je m’en charge » - Inquiétante étrangeté - « L’enfer c’est les autres », cette sélection donnera à découvrir des films d’écoles et d’ateliers en fiction (INSAS, IAD, APACH) et en animation (La Cambre, Haute école Albert Jacquard, Caméra-etc., Zorobabel), ainsi que des films autoproduits ou soutenus par le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel. 

Parmi ces 32 films: des confirmations de signatures en réalisation ou encore de jeux d’acteur.trices – des révélations également et des univers qui se distinguent tous par une radicalité bien assumée. 

En cette édition, le Festival propose un nouvel Atelier d’écriture de scénario d’un court métrage, encadré par Sarah Carlot Jaber et Thomas Van Zuylen. 

Pour une première, la plateforme de Bref Cinéma proposera, en synergie avec le festival et en partenariat avec l’Agence belge du court métrage, le Coin des courts métrages belges où dix films seront téléchargeables gratuitement pendant près d’un an. Une façon de démultiplier et  prolonger le plaisir du festival et de découvrir les films de celles et ceux qui font le cinéma d’aujourd’hui et de demain.

Le festival tirera sa révérence avec son traditionnel palmarès et par la projection en avant-première du premier long métrage de Maxime Jean-Baptiste, Kouté Vwa, production belge entièrement tournée en Guyane.

Cette soirée de clôture constituera l’un des rendez-vous de la Nuit Blanche et se parachèvera pulpeusement par un concert d’Owlle.

Le 33e Festival Le Court en dit long est une initiative du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris soutenue par le Parlement francophone bruxellois, la Sabam for Culture, le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le comité belge de la SACD, la Cocof, la RTBF, VOO-BeTV, en partenariat avec Bref Cinéma et Cinéfac.

Du 4 au 7 juin 2025

Centre Wallonie-Bruxelles | Paris
Cinéma : 46, rue Quincampoix, 75004 Paris
Métro Châtelet-Les-Halles, Rambuteau, Hôtel de Ville

Contacts

Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

Responsable de la programmation cinéma

22/04/2025
Jérôme Schruyers et un de ses prototypes de nez électronique © Christian Du Brulle
Jérôme Schruyers et un de ses prototypes de nez électronique © Christian Du Brulle

Comment mieux surveiller la qualité de l’air d’un local, d’une usine, d’une cuve ? En multipliant les types de capteurs pour simuler le sens de l’odorat et concevoir un véritable « nez électronique ». C’est le projet de spin-off de l’Université de Mons sur lequel travaille Jérôme Schruyers depuis déjà un an. Un projet pour lequel il bénéficie d’une subvention de la Région wallonne dans le cadre du programme Win4Spin-off.

Comment mieux surveiller la qualité de l’air d’un local, d’une usine, d’une cuve ? En multipliant les types de capteurs pour simuler le sens de l’odorat et concevoir un véritable « nez électronique ». C’est le projet de spin-off de l’Université de Mons sur lequel travaille Jérôme Schruyers depuis déjà un an. Un projet pour lequel il bénéficie d’une subvention de la Région wallonne dans le cadre du programme Win4Spin-off.

« J’ai ici deux capteurs différents », explique l’ingénieur industriel, en pointant deux boîtiers reliés à son ordinateur. « L’un détecte le dioxyde d’azote et l’autre les molécules d’alcool. Si je passe un échantillon sous leur capteur, ils réagissent en fonction des molécules qu’ils reniflent. Cela se voit en temps réel sur les graphiques affichés sur l’écran », pointe-t-il, sur le stand de Wallonie-Bruxelles International, à la foire industrielle d’Hanovre (Allemagne). Jérôme Schruyers y avait été convié par le département Recherche et Innovation de WBI pour y présenter son projet.

 

Des capteurs olfactifs sur des cartes électroniques spécialisées

L’ingénieur propose d’intégrer des capteurs (conçus par d’autres) sur des modules électroniques spécifiques qu’il produit lui-même. C’est sa valeur ajoutée. « Je suis plutôt dans la partie développement électronique et l’analyse de données», confirme-t-il. « Les prototypes de cartes avec lesquelles je travaille sont des dispositifs dotés de capteurs spécifiques et d’une électronique capable de transmettre les informations pertinentes. Cette transmission fonctionne via des câbles et des connexions sans fil ». À terme, ses boîtiers devraient devenir autonomes et traiter eux-mêmes, sur site, les informations qu’ils captent.

Jérôme Schruyers ne compte pas utiliser des boîtiers munis chacun d’un capteur unique. Il envisage plutôt d’intégrer sur ses cartes plusieurs capteurs sensibles à différentes molécules. Une possibilité offerte par l’application de différentes couches sensibles sur un capteur. « L’Université de Mons a une quinzaine d’années d’expérience dans le développement de couches sensibles pour les capteurs de gaz », dit-il. « Une expertise partagée avec le Centre de recherche Materia Nova, où les chercheurs manient très précisément la chimie pour arriver à ces résultats. »

 

Entraîner un algorithme de reconnaissance

Son projet, baptisé « Scent ID », vise à intégrer une telle matrice de capteurs sur ses cartes électroniques afin de pouvoir détecter des cocktails de molécules. Ceci dans la perspective d’ensuite entraîner un algorithme à reconnaître différentes empreintes olfactives. On parle de « machine learning » dans le jargon.

Et dans quel but ? « Je veux améliorer les systèmes qui surveillent la qualité de l’air », martèle l’ingénieur. « Que ce soit dans nos maisons, nos bureaux, nos écoles. Cette qualité influence notre vie, notre santé. Je pense, par exemple, aux allergies. »

Les applications potentielles de son innovation sont également industrielles. Dans le secteur agroalimentaire, par exemple. « En surveillant différentes molécules présentes dans l’air de divers procédés de fabrication, on peut obtenir de meilleurs produits », indique-t-il. Il pense notamment à la torréfaction, ou encore à la brasserie. Pour le café, c’est aujourd’hui le nez du torréfacteur qui fait le job. Demain, avec son procédé, un algorithme pourrait faire aussi bien, voire mieux.

Pour la brasserie, c’est lors de la phase de fermentation que son nez intelligent pourrait faire la différence. « La présence de certains composés peut altérer tout un lot de production », souligne-t-il. « Détecter précocement ces molécules signifie un gain de temps. »

 

Une chaîne de valeur complète

L’ingénieur pointe encore un troisième exemple, toujours dans le secteur agroalimentaire. « Lors de l’abattage des porcs, les opérateurs sont amenés à détecter avec leur propre odorat des effluves de verrats », dit-il. « Ces carcasses dégagent à la cuisson des odeurs très peu appréciées par les consommateurs. Classiquement, c’est un être humain qui réalise cette détection sur les carcasses, en venant chauffer un échantillon de gras et en reniflant les odeurs émises. Un travail difficile à réaliser efficacement tout au long de la journée. Notamment, parce que les récepteurs olfactifs de l’opérateur sont rapidement saturés. Les nez électroniques peuvent ici aussi rendre de grands services », assure-t-il.

Avec Scent ID, le jeune entrepreneur entame sa seconde année de R&D. Une fois la technologie validée, il devrait pouvoir compter sur un soutien supplémentaire de la Région wallonne pour développer les aspects commerciaux de son projet. L’ingénieur est confiant. « Ce que nous développons propose une chaîne entière de valeur, depuis la recherche, les partenaires qui fabriquent des couches sensibles pour les capteurs olfactifs, les fabricants de capteurs jusqu’aux experts en gestion de données. Et notre produit est promis à un large panel d’applications. »

 

SOURCE : Christian Dubrulle, DailyScience

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17/04/2025
Offre de bourses pour des stages d’été de langue et culture slovaque
Offre de bourses pour des stages d’été de langue et culture slovaque © AnnaStills | Envato
WBI permet aux étudiant.e.s et au personnel académique et scientifique de la Fédération Wallonie-Bruxelles de suivre un stage linguistique organisé durant l’été en vue de se familiariser ou de se perfectionner dans une langue étrangère.

Présentation générale du programme 

Wallonie-Bruxelles International (WBI) permet aux jeunes diplômé.e.s ou encore étudiant.e.s de la Fédération Wallonie-Bruxelles de suivre un stage linguistique organisé durant l’été en vue de se familiariser ou de se perfectionner dans une langue étrangère. Ces bourses sont allouées dans le cadre de la mise en œuvre d'accords de coopération intergouvernementaux.

La République slovaque offre des bourses d’apprentissage du slovaque et de sa culture durant l’été 2025.

 

Profil des candidat.e.s

  • Étudiant.e.s de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
  • Personnel académique et scientifique issu d’établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Durée du programme 

Bourses pour les cours d’été en août 2025.

 

Candidatures 

Double candidature : 

 

Procédure générale de sélection 

La sélection est effectuée par le partenaire qui communique à WBI le nom du lauréat afin que la mobilité soit prise en charge. La formation et le logement sont assurés par le partenaire.

Attention le partenaire devra donner sa décision finale avant le 20 mai 2025 pour la prise en charge de WBI pour le remboursement des frais de transports internationaux.

 

Personnes de contact 

Le SAIA (Agence d’information académique slovaque) 

www.saia.sk

www.scholarships.sk

nsp-foreign@saia.sk

 

WBI

Pour plus d’informations : https://www.wbi.be/fr/aide-service/apprendre-ou-se-perfectionner-langue-etrangere-wbi

Contact : bourses@wbi.be 

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16/04/2025
 Inauguration des célébrations de la francophonie au Chili, 20 mars 2025 © DGWB au Chili
Inauguration des célébrations de la francophonie au Chili, 20 mars 2025 © DGWB au Chili

Cette année encore, les célébrations de la francophonie au Chili ont réuni un public nombreux et enthousiaste. Coorganisées par l’Ambassade de Belgique et la Représentation Wallonie-Bruxelles, ainsi que les Ambassades du Canada, Egypte, France, Grèce Haiti, Liban, Maroc, Roumanie, Suisse, Vietnam, le Consulat de Monaco et l’Institut français, les célébrations se sont déroulées dans tout le Chili pendant un peu plus de trois semaines. 

Cette année encore, les célébrations de la francophonie au Chili ont réuni un public nombreux et enthousiaste. Coorganisées par l’Ambassade de Belgique et la Représentation Wallonie-Bruxelles, ainsi que les Ambassades du Canada, Egypte, France, Grèce Haiti, Liban, Maroc, Roumanie, Suisse, Vietnam, le Consulat de Monaco et l’Institut français, les célébrations se sont déroulées dans tout le Chili pendant un peu plus de trois semaines. 

L’édition de cette année avait une saveur particulière, en effet il s’agissait de la première francophonie depuis l’adhésion du Chili en tant que membre observateur de l’OIF lors du sommet de Paris en octobre 2024.

Le Chili a donc été mis à l’honneur lors de l’inauguration. Le traditionnel cycle de cinéma, composé de 11 films, a été lancé avec le film Maria de Pablo Larrain, grand cinéaste chilien, grâce à la collaboration du Ministère des Relations Extérieures chilien, le jeudi 20 mars, jour international de la Francophonie en présence des Ambassadeurs et Représentants diplomatiques francophones. Nous avons eu également l’honneur d’accueillir la Secrétaire d’Etat Gloria de la Fuente pour prononcer le discours d’inauguration au nom du Chili. Bien entendu, Christian de Lannoy, ambassadeur de Belgique au Chili et Emmanuelle Dienga, représentante Wallonie-Bruxelles étaient présents.

Au total, ce sont près de 400 spectateurs qui ont pu profiter des films proposés cette année à la Salle K de l’Université Mayor dans le centre de Santiago. Pour la Belgique francophone, le film proposé était La fiancée du poète de Yolande Moreau, film ayant eu le plus grand nombre de spectateurs de tout le cycle. Toujours autour du cinéma, la Représentation Wallonie-Bruxelles s’est associée à la Chambre de commerce Belgolux et à l’Union des français du Chili pour une activité de cinéma en plein air avec la projection du film Little Girl Blue de Mona Achache et du film d’animation Nina et le secret du hérisson

A Santiago, les activités se sont poursuivies avec la foire francophone en présence de nombreux artisans représentants les pays francophones. En représentation de Wallonie-Bruxelles, en plus de notre stand institutionnel, nous avons pu compter sur la présence de la librairie Le Comptoir, la fleuriste Fleurs de Milou, la maison d’édition chilienne Bastante (ayant édité en espagnol Selfie de Chine de l’autrice belge Isabelle Wéry) ainsi que les gaufres de Waffle Kingdom. Au cours de l’après-midi, un quizz des pays francophones a permis de faire découvrir au public présent les différentes cultures de la francophonie. Les gagnants sont repartis heureux de leurs livres et BD belges en français. Une conférence de présentation des études en Fédération Wallonie-Bruxelles a également pris place. 

A Santiago, la bande dessinée belge francophone était également à l’honneur lors du Carnaval del Comic, organisé par la Corporation Culturelle de la commune de Lo Barnechea. Lors de cette activité, le stand de la Représentation Wallonie-Bruxelles présentait plusieurs livres de bande dessinée en français ainsi que plusieurs animations autour des Schtroumpfs et des grands classiques du neuvième art.

Le Chili a également reçu la visite du chanteur belge Alexandre Deschamps qui a émerveillé les spectateurs de la salle de spectacle Radio Escena à Santiago avec ses chansons en français accompagnées au piano ou à la guitare.

La francophonie se fête aussi en région

Les activités organisées par la Représentation Wallonie-Bruxelles ne se limitaient pas à la capitale. En effet, plusieurs évènements ont célébré la langue française à Concepcion (région du Biobio, 500km au sud de Santiago) et à Valdivia (région des Fleuves, 900km au sud de Santiago).

A Concepcion, nous avons reçu la photographe liégeoise Céline Chariot Ninane, venue pour l’inauguration de son exposition Femmes à la Pinacoteca de l’Université de Concepcion. L’inauguration a convoqué environ 80 personnes de toute la région. Quelques jours avant l’inauguration, la photographe avait réalisé des ateliers avec les étudiants de l’université mais également du lycée français ayant eu un beau succès.

Le film présenté à Santiago, la Fiancée du poète a également été projeté à l’Alliance française de Concepcion et a fait salle comble ! Les activités à Concepcion ont également permis une rencontre avec les autorités régionales dont le gouverneur M. Sergio Giacaman et les autorités académiques telles que le département des relations internationales. Le monde scientifique était également source de célébrations avec l’inauguration du laboratoire autour de l’iode et des maladies thyroïdiennes à la faculté des sciences biologiques de la UdeC, résultat d’un projet de coopération avec l’Université Libre de Bruxelles.

Plus au sud, les célébrations se sont déroulées sur le thème de la musique. L’orchestre de chambre de Valdivia de l’Université Australe, dont le directeur Antoine Leuridan est ambassadeur de la marque Wallonia.be, a invité la talentueuse violoniste belge et finaliste du Concours Reine Elizabeth 2019, Sylvia Huang pour deux concerts dont le concert d’inauguration de la saison. Ce séjour à Valdivia a également permis de rencontrer le département international du gouvernement régional ainsi que les autorités de l’Université Australe dont la pro-rectrice Dra. Zambrano, présente également pour la conférence de présentation académique. 

Enfin, toutes ces célébrations se sont clôturées à Santiago autour du magnifique Jardin des Fleurs, réception proposée par l’Ambassade du Liban et le Consulat honoraire de Monaco. Chaque pays et région participants ont proposé une composition florale ainsi que des produits typiques. Le public a notamment profité des gaufres et du chocolat belge !

Cette année encore, la langue française et les cultures francophones ont été à la fête au Chili, et pour la première fois la fête s’est déroulée avec le Chili ! Bienvenue dans la grande famille francophone !

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15/04/2025
Les archives des Bollandistes inscrites à l’UNESCO
Les archives des Bollandistes inscrites à l’UNESCO © Société des Bollandistes

L’UNESCO a inscrit les archives, gravures et manuscrits exploités par les Bollandistes (XVIIe–XVIIIe siècles) au Registre Mémoire du monde. Cette reconnaissance vient souligner l’importance universelle de ce patrimoine documentaire belge témoignant de l’histoire religieuse, intellectuelle et éditoriale européenne.

L’UNESCO a inscrit les archives, gravures et manuscrits exploités par les Bollandistes (XVIIe–XVIIIe siècles) au Registre Mémoire du monde. Cette reconnaissance vient souligner l’importance universelle de ce patrimoine documentaire belge témoignant de l’histoire religieuse, intellectuelle et éditoriale européenne.

«Je suis particulièrement fière et heureuse de saluer la reconnaissance que vient d’accorder l’UNESCO, au titre de Mémoire du Monde, au travail mené par les Bollandistes. Depuis le début du XVIIe siècle, ils accomplissent une œuvre pionnière d’une haute valeur historique et scientifique. Le patrimoine documentaire qu’ils ont contribué, de manière déterminante, à préserver constitue une contribution majeure au patrimoine de l’humanité. C’est une juste reconnaissance pour l’une de nos plus brillantes sociétés savantes», souligne Elisabeth Degryse, Ministre-Présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Une reconnaissance internationale grâce au programme Mémoire du Monde

L’UNESCO, à travers son programme Mémoire du monde, lancé en 1992, œuvre à la sauvegarde, la diffusion et l’accessibilité du patrimoine documentaire mondial. Ce programme vise à lutter contre l’amnésie collective en assurant la conservation de documents rares, souvent menacés, et en valorisant leur rôle dans la transmission de la mémoire des peuples.

C’est dans ce cadre que les archives des Bollandistes rejoignent aujourd’hui le Registre Mémoire du monde marquant la huitième inscription belge à ce prestigieux inventaire. Elles côtoient désormais :

  • Les Archives de l’Université de Louvain (1425–1797)
  • Le Répertoire bibliographique universel
  • Les Archives de l’Officina Plantiniana
  • Les Documents sur l’histoire de la Hanse  
  • Les Archives des Conseils internationaux de physique et de chimie Solvay (1910–1962) 

Un projet scientifique : les Acta Sanctorum

La Société des Bollandistes, fondée au XVIIe siècle et toujours active aujourd’hui, s’est donné pour mission l’étude scientifique des vies de saints chrétiens. Elle est à l’origine des Acta Sanctorum, l’une des plus grandes entreprises éditoriales de l’Ancien Régime, totalisant 67 volumes. Ces ouvrages rassemblent, analysent et commentent des milliers de textes hagiographiques, publiés sur trois siècles.

Au-delà de leur valeur religieuse, ces textes offrent une source importante pour l’étude des mentalités, des pratiques religieuses populaires, des contextes socio-économiques et politiques à travers les siècles. En effet, les récits de miracles, les pèlerinages, les famines, les épidémies, ou encore l’organisation territoriale y sont documentés.

Une organisation pionnière de la connaissance

Les Bollandistes ont également été des précurseurs dans l’organisation du savoir. Leur méthodologie critique, leur rigueur philologique et leur structuration des données constituent une véritable «encyclopédie avant l’heure». L’indexation des saints, lieux, thèmes, sources et manuscrits témoigne d’un système d’information avant la lettre, qui anticipe certaines pratiques modernes de gestion documentaire et de navigation hypertextuelle.

Grâce à l’action du jésuite Ioannes Bollandus et surtout de Godefridus Henschenius, les Bollandistes ont établi une méthode critique pour l’analyse des textes hagiographiques, basée sur : 

  • L’authenticité des sources
  • La contextualisation
  • La comparaison des documents

Cette approche marque une avancée conséquente dans l’histoire des sciences humaines.

Le patrimoine des Bollandistes ne se limite pas seulement aux volumes imprimés. Il englobe également près de 300 recueils d'archives, des centaines de manuscrits et d'estampes, ainsi que des plaques de cuivre originales utilisées pour illustrer les ouvrages. Ce fonds documentaire est conservé à la Bibliothèque des Bollandistes et à la Bibliothèque royale de Belgique (KBR). Les Collectanea Bollandiana constituent ainsi une des collections les plus vastes et les plus systématiquement organisées de l’histoire éditoriale, à la croisée des sciences, de l’histoire, de la théologie et de la philologie.

Cette richesse documentaire, désormais inscrite au Registre Mémoire du Monde, bénéficiera d'une visibilité accrue, renforçant les efforts de conservation et de numérisation déjà en place. Par cette reconnaissance, l'UNESCO souligne non seulement la valeur historique de ce patrimoine mais aussi son rôle crucial pour la recherche contemporaine.

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15/04/2025
Offre de stage ONU - WBI
Offre de stage ONU - WBI © seventyfourimages | Envato Elements

Stage de 6 mois à partir de la mi-juin 2025, dans l’unité du secteur privé de la Division des finances et des partenariats et de la Division de la coordination d'OCHA à Genève. Candidatures jusqu'au vendredi 2 mai 2025 à minuit.

Cette offre est réservée aux étudiant.e.s inscrit.e.s (ou diplômés) en Master dans un établissement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Stage de 6 mois à partir de la mi-juin 2025, dans l’unité du secteur privé de la Division des finances et des partenariats et de la Division de la coordination d'OCHA à Genève. Candidatures jusqu'au vendredi 2 mai 2025 à minuit.

Cette offre est réservée aux étudiant.e.s inscrit.e.s (ou diplômés) en Master dans un établissement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

L'Unité du secteur privé est située au sein de la Division des finances et des partenariats et de la Division de la coordination d'OCHA et est chargée de mobiliser des ressources pour OCHA auprès du secteur privé. Dans le cadre de sa stratégie de collecte de fonds auprès du secteur privé et pour atteindre les objectifs ambitieux de mobilisation des ressources nécessaires, l'équipe du secteur privé développe et renforce des partenariats à long terme avec des entreprises, des fondations et des philanthropies privés, tout en menant des campagnes de collecte de fonds en ligne et en s'engageant auprès de donateurs individuels.

Le stage

Dans le cadre de cette stratégie, la ou le stagiaire travaillera au sein de l'unité du secteur privé en tant que stagiaire en collecte de fonds auprès des entreprises et des fondations. Ce poste aura un rôle clé dans le soutien à l'expansion de la base de donateurs d'OCHA et des flux de revenus liés au secteur privé et à la philanthropie.

Sous la direction et la supervision du responsable de la collecte de fonds dans le secteur privé, la ou le stagiaire mènera les actions suivantes. 

Stratégie de marketing pour la collecte de fonds auprès des entreprises et des fondations :

  • Aider à développer un contenu spécifique à la collecte de fonds pour des campagnes clés ciblant le secteur privé, les fondations philanthropiques et les particuliers, et élaborer des plans de collecte de fonds sur mesure.
  • Contribuer à l'élaboration et à la mise à jour du matériel de sensibilisation/publicité destiné aux partenaires commerciaux et aux donateurs.

Activités de collecte de fonds, liste non exhaustive: 

  • Soutenir le développement de prospects clés auprès des donateurs du secteur privé et soutiendra la mise en œuvre plus large de la stratégie de partenariat et de mobilisation des ressources d’OCHA, telle que définie dans le plan de travail de l’unité de collecte de fonds.
  • Contribuer à la gestion des comptes donateurs clés, en assurant une communication régulière, des rapports et une visibilité, le cas échéant, en coordination avec les équipes concernées d’OCHA, telles que l’unité de visibilité numérique.
  • Contribuer à l’élaboration de propositions de projets sur mesure pour les fondations et les entreprises privées.
  • Contribuer à l’organisation d’événements de grande envergure afin d’accroître les opportunités de collecte de fonds et d’engagement.
  • Contribuer aux procédures institutionnelles relatives aux partenariats privés, notamment en veillant au respect des procédures de diligence raisonnable.
  • Aider à la préparation des notes d'information et des documents de référence en vue des réunions avec des entreprises, des fondations et des particuliers fortunés. 

Profil recherché

Pour être admissible à ce stage, les conditions suivantes doivent être remplies :

  • Être inscrit.e ou avoir terminé un programme d'études supérieures (deuxième diplôme universitaire (Master) ou équivalent, ou plus) dans les domaines suivants : marketing, communication ou commerce, dans un établissement de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, en Belgique;
  • Le dernier diplôme obtenu doit avoir été délivré 2 ans avant le début du stage.
  • Les candidats ne sont pas tenus de posséder une expérience professionnelle. Cependant, un domaine d'études étroitement lié au type de stage est requis, à savoir : marketing, commerce, communication.
  • Connaissance linguistique : excellent niveau d’anglais et de français.
  • Une bonne connaissance des logiciels Microsoft standard est requise.
  • Avoir une capacité avérée à interagir avec des personnes d'origines culturelles et de croyances différentes, ce qui inclut la volonté de comprendre et de tolérer les opinions et points de vue divergents. 

Financement du stage 

Wallonie-Bruxelles International octroie une bourse d’un montant forfaitaire mensuel de 1.600 euros /mois + un remboursement des frais de transport (50%) avec un maximum de 500 euros. Les frais de transport ne sont remboursés qu’après la remise d’un rapport de fin de stage à la gestionnaire du programme de stage en organisation internationale. 

Introduction des candidatures

A envoyer pour le vendredi 2 mai 2025 à minuit à bourses@wbi.be :

  • Un CV
  • Une lettre de motivation 

Documents liés

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Voir l'image Affiche
Spectacle – Elikia : L’espoir au féminin
-

Adresse

Espace MAGH, Bruxelles

Le dimanche 27 avril à 19h, l’Espace Magh accueille Elikia gratuitement, une performance mêlant musique, danse et théâtre, qui célèbre l’espoir au féminin.

Entrée gratuite sur inscription via la billetterie de l’Espace Magh : billetterie de l’Espace Magh

 "Elikia", qui signifie "espérance" en lingala, est porté par les voix, les corps et les traditions de femmes artistes de Kinshasa et de Bruxelles. À travers leurs histoires, leurs rythmes, leurs gestes et leurs langues, elles interrogent la manière dont l’espoir se transmet et se vit, ici et ailleurs.

« Elikia émet un son, une syllabe, se met à bouger. Elle ne comprend pas ce qu’elle dit car son langage est étranger à elle-même. Les langues, les pays, n’existent pas encore… Elle n’est que son, syllabe, percussions. Et pourtant déjà, elle veut dire quelque chose.

Petit à petit, le son devient un chant, les syllabes deviennent des mots. Elle se souvient de sa mère, de sa grand-mère, de toutes ces femmes qui sont en elles et qui ont émis ce son avant elle.

Et elle danse ce feu, elle chante cette eau.

Mais que veut-elle nous dire ?

Écoutons-la… »

Un projet soutenu par WBI et le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa

Le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa et ses partenaires ont le plaisir de vous inviter à découvrir Elikia, cette première cocréation belgo-congolaise 100 % féminine, née d’un dialogue vibrant entre la RDC et la Belgique. 

Grâce à une mobilisation exceptionnelle des équipes de WBI et des artistes, la résidence initialement prévue à Kinshasa, et annulée, a pu être déplacée en Belgique.

Constanza Guzmán, direction musicale et chant / Annemie Osborne, violoncelle / Amèle Metlini: violon / Kristin Rogghe: metteuse en scène / Antoine Thonon: ingénieur du son / Lydie Muanji: danse et chorégraphie / Antho Sifu: Comédienne / Sophia Mvumbi: basse / Huguette Kamemba : percussions et batterie / Lassa Palmedia : chant

Venez nombreux·ses vivre ce moment de partage et d’émotion.

04/04/2025
Photo : J. Van Belle - WBI | Graphisme : Octopus
Photo : J. Van Belle - WBI | Graphisme : Octopus

La Grande Région aux couleurs de la Wallonie

Pour deux ans, la Wallonie prend la tête de la Grande Région. Mais qu’est-ce que la Grande Région ? Comment nous concerne-t-elle au quotidien ? En quoi la présidence wallonne est importante et qu’est-ce que cela implique concrètement ? Cette présidence conjointe avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Communauté germanophone a pour thématique « Construisons demain : la Grande Région, unie pour innover ». Au cœur du dispositif, Wallonie-Bruxelles International assure le rôle d’ensemblier et de coordination générale. Ce premier numéro de la Revue W+B en 2025 fait le point sur cet événement important pour notre région et tente de répondre aux questions que chacun peut se poser sur cette Grande Région qui semble très abstraite pour le citoyen.

Nous en profitons également pour faire le bilan 2024 du Bureau International Jeunesse, pour se balader dans le renouveau culturel de Verviers, pour partir sur les traces des vins et châteaux wallons, pour découvrir la société Revatis, pour s’envoler au Maroc avec la caravane nationale de l’autonomisation économique des femmes aux côtés de l’APEFE et au Scarabeo Camp et enfin pour aller à la rencontre d’Orlane, chanteuse et de Maxime Mathieu, créateur de bijoux.

Au programme

  • Dossier : La Wallonie assure pour deux ans la présidence de la Grande Région
  • Portrait : Les mots ont des couleurs
  • Culture : Verviers, retour culturel
  • Tourisme : Vignobles et châteaux de Wallonie : un menu à la carte
  • Mode : Maxime Mathieu : l'enthousiasme inoxydable
  • Jeunesse : La priorité du BIJ : "Permettre aux jeunes qui le souhaitent de réaliser un projet international"
  • Coopération au développement : Une caravane pour libérer le potentiel économique des femmes
  • Innovation : Revatis : Une décennie d'innovations au service de thérapies cellulaires pour les animaux et bientôt les humains
  • Entreprise : Scarabeo, le désert à portée de mains
  • Survols

Téléchargez-la sur notre site ou visualisez-la ici. 


 

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