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@ European Union
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Un meilleur accès aux mobilités

Les Ministres de l'Education, réunis le lundi 13 mai, ont adopté une recommandation intitulée « L’Europe en mouvement » - pour des possibilités de mobilité à des fins d’apprentissage pour tous.

La recommandation vise à encourager davantage de personnes à profiter des possibilités d’étudier et d’apprendre à l’étranger et élargit le cadre de l’UE pour la mobilité à des fins d’apprentissage afin d’englober les apprenants de tous âges, y compris les enseignants et les apprentis.

La Ministre de l'Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles a déclaré, au nom de la Présidence belge :"La mobilité est depuis longtemps au cœur du projet de l’UE. Apprendre à l’étranger permet d’acquérir des compétences précieuses et renforcer le sens des valeurs communes de l’UE. La recommandation d’aujourd’hui contribuera à élargir les possibilités pour chacun de profiter des immenses avantages qui accompagnent l’apprentissage, les études ou la formation en dehors de son pays de naissance".

Les Ministres ont également tenu un débat d’orientation sur le rôle de l’intelligence artificielle dans l’éducation et la formation et ont invité la Commission à définir une approche commune à l’échelle de l’UE pour l’utilisation de l’IA dans l’éducation et la formation.

Ils ont, en outre, approuvé des conclusions identifiant un certain nombre de domaines prioritaires clés pour la promotion de politiques et de pratiques fondées sur des données probantes dans le domaine de l’éducation et de la formation, en vue de réaliser l’espace européen de l’éducation.

 

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Soutien au sport auto-organisé

Les Ministres européens du Sport se sont réunis le jour suivant et ont approuvé des conclusions sur la contribution du sport auto-organisé au soutien de modes de vie actifs et sains chez les Européens.

Le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui menait les travaux au nom de la Présidence, a déclaré à ce sujet : "Les avantages de l’exercice physique sont largement reconnus, mais de nombreux citoyens de l’UE sont souvent trop occupés pour participer à des activités sportives formelles. Le sport auto-organisé offre un moyen plus flexible pour maintenir un mode de vie sain ; en tant que tel, il devrait être soutenu et encouragé par des mesures tant au niveau national qu’au niveau de l’UE".

Les Ministres ont également approuvé une résolution sur le plan de travail de l’UE pour le sport, qui s’appliquera de juillet 2024 à décembre 2027 qui s'articulera autour de trois grandes priorités : l’intégrité et les valeurs dans le sport, les dimensions socio-économiques et durables du sport, ainsi que la participation au sport et à l’activité physique bénéfique pour la santé.

Ils ont également tenu un débat d’orientation sur le rôle des volontaires dans le sport européen. Il a été suggéré d’utiliser les financements et programmes pertinents de l’UE, tels qu’Erasmus+ ou le corps européen de solidarité, ainsi que de reconnaître la contribution des volontaires dans le sport au moyen de récompenses ou de certificats susceptibles de valoriser leurs compétences et leur travail.  Lors du déjeuner de travail, les ministres ont également discuté de la place des femmes dans le sport.

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

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Un meilleur accès aux mobilités

Les Ministres de l'Education, réunis le lundi 13 mai, ont adopté une recommandation intitulée « L’Europe en mouvement » - pour des possibilités de mobilité à des fins d’apprentissage pour tous.

La recommandation vise à encourager davantage de personnes à profiter des possibilités d’étudier et d’apprendre à l’étranger et élargit le cadre de l’UE pour la mobilité à des fins d’apprentissage afin d’englober les apprenants de tous âges, y compris les enseignants et les apprentis.

La Ministre de l'Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles a déclaré, au nom de la Présidence belge :"La mobilité est depuis longtemps au cœur du projet de l’UE. Apprendre à l’étranger permet d’acquérir des compétences précieuses et renforcer le sens des valeurs communes de l’UE. La recommandation d’aujourd’hui contribuera à élargir les possibilités pour chacun de profiter des immenses avantages qui accompagnent l’apprentissage, les études ou la formation en dehors de son pays de naissance".

Les Ministres ont également tenu un débat d’orientation sur le rôle de l’intelligence artificielle dans l’éducation et la formation et ont invité la Commission à définir une approche commune à l’échelle de l’UE pour l’utilisation de l’IA dans l’éducation et la formation.

Ils ont, en outre, approuvé des conclusions identifiant un certain nombre de domaines prioritaires clés pour la promotion de politiques et de pratiques fondées sur des données probantes dans le domaine de l’éducation et de la formation, en vue de réaliser l’espace européen de l’éducation.

 

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Soutien au sport auto-organisé

Les Ministres européens du Sport se sont réunis le jour suivant et ont approuvé des conclusions sur la contribution du sport auto-organisé au soutien de modes de vie actifs et sains chez les Européens.

Le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui menait les travaux au nom de la Présidence, a déclaré à ce sujet : "Les avantages de l’exercice physique sont largement reconnus, mais de nombreux citoyens de l’UE sont souvent trop occupés pour participer à des activités sportives formelles. Le sport auto-organisé offre un moyen plus flexible pour maintenir un mode de vie sain ; en tant que tel, il devrait être soutenu et encouragé par des mesures tant au niveau national qu’au niveau de l’UE".

Les Ministres ont également approuvé une résolution sur le plan de travail de l’UE pour le sport, qui s’appliquera de juillet 2024 à décembre 2027 qui s'articulera autour de trois grandes priorités : l’intégrité et les valeurs dans le sport, les dimensions socio-économiques et durables du sport, ainsi que la participation au sport et à l’activité physique bénéfique pour la santé.

Ils ont également tenu un débat d’orientation sur le rôle des volontaires dans le sport européen. Il a été suggéré d’utiliser les financements et programmes pertinents de l’UE, tels qu’Erasmus+ ou le corps européen de solidarité, ainsi que de reconnaître la contribution des volontaires dans le sport au moyen de récompenses ou de certificats susceptibles de valoriser leurs compétences et leur travail.  Lors du déjeuner de travail, les ministres ont également discuté de la place des femmes dans le sport.

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

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Bouton - en savoir plus

Chaque année, le 17 mai, des millions de personnes à travers le monde se rassemblent pour célébrer la Journée Internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, une journée dédiée à la sensibilisation et à la lutte contre les discriminations et les violences envers les personnes LGBTQIA+. Instituée pour commémorer un tournant historique dans la reconnaissance des droits des personnes LGBTQIA+, cette journée est l'occasion de promouvoir l'égalité, le respect et la diversité au sein de nos sociétés.

 

La Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles se positionnent en pionnières avec des plans ambitieux visant à promouvoir l'inclusion LGBTQIA+. Cette année, Wallonie-Bruxelles International souhaite mettre un coup de projecteur sur le Plan wallon d’inclusion des personnes LGBTQIA+ 2022-2024.

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16 mesures phares pour une région plus inclusive ! 

Le Plan wallon d’inclusion des personnes LGBTQI+ 2022-2024 est issu des précédents plans interfédéraux de lutte contre les violences homophobes et transphobes. Il vise à répondre aux discriminations persistantes envers la communauté LGBTQIA+ en Belgique. Des statistiques alarmantes soulignent les défis, avec des incidents de discrimination et d'agressions signalés, ainsi que des taux élevés de dépression et de suicide parmi les personnes LGBTQIA+. Malgré des avancées législatives antérieures, comme le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe, la nécessité de politiques publiques inclusives demeure cruciale.

 

Dans une initiative sans précédent, la Wallonie, qui s’est déclarée « Zone de liberté pour les personnes LGBTQIA+ » en 2021, a adopté un plan détaillé visant à promouvoir l'inclusion et à protéger les droits des personnes LGBTQIA+ : le Plan wallon d’inclusion des personnes LGBTQIA+ 2022-2024, composé de 16 mesures concrètes. Ce plan s'engage à créer un environnement plus sûr et plus inclusif pour toutes les personnes de la communauté LGBTQIA+ en Wallonie. Il a 5 objectifs stratégiques :

  • Lutter contre les discriminations à l’égard des personnes LGBTQIA+ ;
  • Favoriser l’inclusion des personnes LGBTQIA+ ;
  • Promouvoir une approche inclusive de la santé en faveur des personnes LGBTQIA+ ;
  • Défendre les droits des personnes LGBTQIA+ à travers le monde ;
  • Mener une politique intégrée et soutenir la recherche sur les thématiques LGBTQIA+.
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Focus sur la mesure 3 qui vise à renforcer le secteur associatif LGBTQIA+ 

Afin de valoriser et visibiliser au mieux l’expertise des associations LGBTQIA+ et d’assurer la mise en place de leurs projets, deux projets ont été renforcés au travers d’un soutien financier accru intégré dans un cadre décrétal adapté aux réalités du terrain : les Maisons Arc-en-Ciel et la Fédération Prisme.

 

 

La Fédération Prisme, soutenue par la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles, est une coupole chapeautant l’ensemble des Maisons Arc-en-Ciel – relais locaux pour les personnes LGBTQIA+ – ainsi que toutes les associations œuvrant pour les droits des personnes LGBTQIA+ en Wallonie. 

 

La fédération permet une concertation et une coordination entre les différentes Maisons Arc-en-Ciel et les associations, représente les intérêts des personnes LGBTQIA+ auprès des instances politiques et mène un travail de plaidoyer à l’égard du grand public. En Wallonie, il existe 7 Maisons Arc-en-Ciel situées à Ottignies, Charleroi, Liège, Namur, Mons, Verviers et à Virton. Ces Maisons Arc-en-Ciel sont des endroits bienveillants pour les personnes LGBTQIA+ qui peuvent s’y rendre afin de recevoir des informations, mais également pour d'avoir une aide juridique, sociale ou psychologique. Par ailleurs, ces Maisons sont des espaces d’accueil pour les différentes associations LGBTQIA+ actives localement.

 

Plusieurs projets sont également mis en place par la fédération, dont le projet GrIS, qui consiste à organiser l’intervention de personnes gays, lesbiennes, bi dans les écoles afin de démystifier les stéréotypes à l’égard des personnes LGBTQIA+. L’année dernière, Prisme a également élaboré une plateforme web informative (AIR) à destination des personnes migrantes LGBTQIA+ ainsi qu’un site web (PraTIQ) qui centralise des informations concernant les communautés Trans, Inter et Queer. Quant au projet KLIQ, il propose des interventions ainsi que des formations à destination de publics divers, tels que les employeurs et employeuses du secteur privé mais également du secteur public.

 

Par ailleurs, Prisme voudrait intensifier son travail de sensibilisation et de déconstruction des préjugés notamment grâce à la formation de personnels encadrants dans les centres d’accueils pour les demandeurs et demandeuses d’asile, et la création d’outils visant à aider le personnel médical à mieux accueillir et prendre en charge les personnes LGBTQIA+.

 

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Focus sur la mesure 16 : placer la région wallonne comme ambassadrice du respect des droits humains des personnes LGBTQIA+ dans le cadre de ses relations internationales

Cette mesure souligne l'engagement international de la Wallonie dans la promotion des droits des personnes LGBTQIA+. S'inscrivant dans une politique internationale axée sur la justice sociale et la lutte contre les discriminations, la région s'efforce de défendre les droits LGBTQIA+ dans ses relations internationales.

 

La mesure détaille les actions opérationnelles prévues, telles que la promotion de l'égalité LGBTQIA+ dans les accords commerciaux, le plaidoyer pour la dépénalisation universelle de l'homosexualité, le soutien aux communautés locales LGBTQIA+, et la participation active dans les institutions européennes et internationales. La Wallonie s'engage également à intégrer explicitement la protection des droits LGBTQIA+ dans tous les accords proposés, et à dialoguer en cas de non-respect de ces droits.

 

 

La Wallonie envoie un message fort d'engagement envers l'égalité, la diversité et l'inclusion. En travaillant de concert avec les communautés LGBTQIA+ et les organisations partenaires, ce plan vise à créer un avenir où chacun, indépendamment de son orientation sexuelle ou de son identité de genre, peut vivre librement, en toute égalité et dignité.

 

 

 

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Chaque année, le 17 mai, des millions de personnes à travers le monde se rassemblent pour célébrer la Journée Internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, une journée dédiée à la sensibilisation et à la lutte contre les discriminations et les violences envers les personnes LGBTQIA+. Instituée pour commémorer un tournant historique dans la reconnaissance des droits des personnes LGBTQIA+, cette journée est l'occasion de promouvoir l'égalité, le respect et la diversité au sein de nos sociétés.

 

La Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles se positionnent en pionnières avec des plans ambitieux visant à promouvoir l'inclusion LGBTQIA+. Cette année, Wallonie-Bruxelles International souhaite mettre un coup de projecteur sur le Plan wallon d’inclusion des personnes LGBTQIA+ 2022-2024.

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16 mesures phares pour une région plus inclusive ! 

Le Plan wallon d’inclusion des personnes LGBTQI+ 2022-2024 est issu des précédents plans interfédéraux de lutte contre les violences homophobes et transphobes. Il vise à répondre aux discriminations persistantes envers la communauté LGBTQIA+ en Belgique. Des statistiques alarmantes soulignent les défis, avec des incidents de discrimination et d'agressions signalés, ainsi que des taux élevés de dépression et de suicide parmi les personnes LGBTQIA+. Malgré des avancées législatives antérieures, comme le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe, la nécessité de politiques publiques inclusives demeure cruciale.

 

Dans une initiative sans précédent, la Wallonie, qui s’est déclarée « Zone de liberté pour les personnes LGBTQIA+ » en 2021, a adopté un plan détaillé visant à promouvoir l'inclusion et à protéger les droits des personnes LGBTQIA+ : le Plan wallon d’inclusion des personnes LGBTQIA+ 2022-2024, composé de 16 mesures concrètes. Ce plan s'engage à créer un environnement plus sûr et plus inclusif pour toutes les personnes de la communauté LGBTQIA+ en Wallonie. Il a 5 objectifs stratégiques :

  • Lutter contre les discriminations à l’égard des personnes LGBTQIA+ ;
  • Favoriser l’inclusion des personnes LGBTQIA+ ;
  • Promouvoir une approche inclusive de la santé en faveur des personnes LGBTQIA+ ;
  • Défendre les droits des personnes LGBTQIA+ à travers le monde ;
  • Mener une politique intégrée et soutenir la recherche sur les thématiques LGBTQIA+.
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Focus sur la mesure 3 qui vise à renforcer le secteur associatif LGBTQIA+ 

Afin de valoriser et visibiliser au mieux l’expertise des associations LGBTQIA+ et d’assurer la mise en place de leurs projets, deux projets ont été renforcés au travers d’un soutien financier accru intégré dans un cadre décrétal adapté aux réalités du terrain : les Maisons Arc-en-Ciel et la Fédération Prisme.

 

 

La Fédération Prisme, soutenue par la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles, est une coupole chapeautant l’ensemble des Maisons Arc-en-Ciel – relais locaux pour les personnes LGBTQIA+ – ainsi que toutes les associations œuvrant pour les droits des personnes LGBTQIA+ en Wallonie. 

 

La fédération permet une concertation et une coordination entre les différentes Maisons Arc-en-Ciel et les associations, représente les intérêts des personnes LGBTQIA+ auprès des instances politiques et mène un travail de plaidoyer à l’égard du grand public. En Wallonie, il existe 7 Maisons Arc-en-Ciel situées à Ottignies, Charleroi, Liège, Namur, Mons, Verviers et à Virton. Ces Maisons Arc-en-Ciel sont des endroits bienveillants pour les personnes LGBTQIA+ qui peuvent s’y rendre afin de recevoir des informations, mais également pour d'avoir une aide juridique, sociale ou psychologique. Par ailleurs, ces Maisons sont des espaces d’accueil pour les différentes associations LGBTQIA+ actives localement.

 

Plusieurs projets sont également mis en place par la fédération, dont le projet GrIS, qui consiste à organiser l’intervention de personnes gays, lesbiennes, bi dans les écoles afin de démystifier les stéréotypes à l’égard des personnes LGBTQIA+. L’année dernière, Prisme a également élaboré une plateforme web informative (AIR) à destination des personnes migrantes LGBTQIA+ ainsi qu’un site web (PraTIQ) qui centralise des informations concernant les communautés Trans, Inter et Queer. Quant au projet KLIQ, il propose des interventions ainsi que des formations à destination de publics divers, tels que les employeurs et employeuses du secteur privé mais également du secteur public.

 

Par ailleurs, Prisme voudrait intensifier son travail de sensibilisation et de déconstruction des préjugés notamment grâce à la formation de personnels encadrants dans les centres d’accueils pour les demandeurs et demandeuses d’asile, et la création d’outils visant à aider le personnel médical à mieux accueillir et prendre en charge les personnes LGBTQIA+.

 

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Focus sur la mesure 16 : placer la région wallonne comme ambassadrice du respect des droits humains des personnes LGBTQIA+ dans le cadre de ses relations internationales

Cette mesure souligne l'engagement international de la Wallonie dans la promotion des droits des personnes LGBTQIA+. S'inscrivant dans une politique internationale axée sur la justice sociale et la lutte contre les discriminations, la région s'efforce de défendre les droits LGBTQIA+ dans ses relations internationales.

 

La mesure détaille les actions opérationnelles prévues, telles que la promotion de l'égalité LGBTQIA+ dans les accords commerciaux, le plaidoyer pour la dépénalisation universelle de l'homosexualité, le soutien aux communautés locales LGBTQIA+, et la participation active dans les institutions européennes et internationales. La Wallonie s'engage également à intégrer explicitement la protection des droits LGBTQIA+ dans tous les accords proposés, et à dialoguer en cas de non-respect de ces droits.

 

 

La Wallonie envoie un message fort d'engagement envers l'égalité, la diversité et l'inclusion. En travaillant de concert avec les communautés LGBTQIA+ et les organisations partenaires, ce plan vise à créer un avenir où chacun, indépendamment de son orientation sexuelle ou de son identité de genre, peut vivre librement, en toute égalité et dignité.

 

 

 

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(c) Cité internationale des Arts à Paris
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La date limite de dépôt des candidatures est fixée au mercredi 5 juin 2024 à 12h

Fondée en 1965, la Cité internationale des arts réunit dans un même lieu des artistes du monde entier et de toutes disciplines et lui confère un statut singulier, favorisant les rencontres, les croisements artistiques et la créativité.  Ce complexe, situé idéalement au centre de Paris sur deux implantations (dans le Marais et à Montmartre) accueille des artistes en résidence sur des périodes de 4 à 12 mois. 

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Intervention financière et logistique

  • subvention de 6500 euros par résidence, destinée à couvrir les frais de fonctionnement/prestations mensuelles, les frais de séjour et les  frais de déplacement internationaux de la Belgique vers Paris ;
  • mise à disposition de l’atelier-logement Reine Elisabeth (site du Marais).
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Dates de séjour 

Les résidences se déroulent sur une période de 4 mois, soit :

  • du 2 septembre 2024 au 27 décembre 2024
  • du 3 janvier 2025 au 28 avril 2025
  • du 5 mai 2025 au 28 août 2025
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Critères de sélection

  • avoir plus de 18 ans ;
  • avoir fini son cursus de formation (diplôme de l’enseignement supérieur artistique) ou démontrer une expérience significative et une certaine notoriété (CV, exposition(s), bourse(s), prix, catalogue, etc.) ;
  • avoir son domicile légal en Wallonie ou à Bruxelles ;
  • être impliqué dans la création contemporaine en Fédération Wallonie-Bruxelles en tant qu’artiste depuis au moins 3 ans et témoigner d’un ancrage culturel et d’une reconnaissance en Fédération Wallonie-Bruxelles démontrés par une présence dans des lieux de diffusion porteurs ;
  • ne jamais avoir participé à une résidence à la Cité internationale des Arts.

Le projet de résidence doit être individuel.

 

Pour plus de précisions sur les modalités et le dépôt des candidatures.

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La date limite de dépôt des candidatures est fixée au mercredi 5 juin 2024 à 12h

Fondée en 1965, la Cité internationale des arts réunit dans un même lieu des artistes du monde entier et de toutes disciplines et lui confère un statut singulier, favorisant les rencontres, les croisements artistiques et la créativité.  Ce complexe, situé idéalement au centre de Paris sur deux implantations (dans le Marais et à Montmartre) accueille des artistes en résidence sur des périodes de 4 à 12 mois. 

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Intervention financière et logistique

  • subvention de 6500 euros par résidence, destinée à couvrir les frais de fonctionnement/prestations mensuelles, les frais de séjour et les  frais de déplacement internationaux de la Belgique vers Paris ;
  • mise à disposition de l’atelier-logement Reine Elisabeth (site du Marais).
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Dates de séjour 

Les résidences se déroulent sur une période de 4 mois, soit :

  • du 2 septembre 2024 au 27 décembre 2024
  • du 3 janvier 2025 au 28 avril 2025
  • du 5 mai 2025 au 28 août 2025
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Critères de sélection

  • avoir plus de 18 ans ;
  • avoir fini son cursus de formation (diplôme de l’enseignement supérieur artistique) ou démontrer une expérience significative et une certaine notoriété (CV, exposition(s), bourse(s), prix, catalogue, etc.) ;
  • avoir son domicile légal en Wallonie ou à Bruxelles ;
  • être impliqué dans la création contemporaine en Fédération Wallonie-Bruxelles en tant qu’artiste depuis au moins 3 ans et témoigner d’un ancrage culturel et d’une reconnaissance en Fédération Wallonie-Bruxelles démontrés par une présence dans des lieux de diffusion porteurs ;
  • ne jamais avoir participé à une résidence à la Cité internationale des Arts.

Le projet de résidence doit être individuel.

 

Pour plus de précisions sur les modalités et le dépôt des candidatures.

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L'équipe de Peach à SXSW (c) Peach

Toustes lauréat.es du concours StarTech, ils ont rejoint Austin avec toute une délégation. Une énorme opportunité pour elleux.

 

StarTech, c’est un incubateur pour étudiant·es ingénieur·es créé par WSL, le premier incubateur technologique en Europe, et Wallonie Entreprendre. En octobre 2023, quatre étudiant·es ont remporté le concours avec leur projet Peach. Iels étaient présent·es au sein de la délégation wallonne à Austin, grâce à l’AWEX et Wallonie-Bruxelles International.

 

Derrière Peach, il y a Lucie Mathues Bilginer (étudiante en Master 1 en Ingénieur Biomédical), Clément Vermeylen (étudiant en Master 1 en Ingénieur Informatique), Maria Farcas (étudiante en Master 1 en Ingénieur Chimie) et Melissa Kaci (étudiante en Master 1 en Ingénieur Electricité). Leur aventure commence en mars 2023, dans le cadre d’un cours de startup à l’Université de Liège. Un projet universitaire qui devient rapidement une passion… et bientôt un projet entrepreneurial ? En mai, iels remportent le concours StarTech ULiège, puis le concours général en octobre, rassemblant plusieurs écoles. Depuis juillet 2023, iels sont incubé·es au VentureLab.

 

Mais Peach, c’est quoi ? “Un projet qui vise à aider les femmes qui souffrent de douleurs menstruelles, confie Lucie. On développe une ceinture chauffante à emmener partout et qu’on ne voit pas sous les vêtements, pour qu’elle puisse être portée à tout moment de la journée et soulager les douleurs.

 

Les étudiant·es, heureux·ses de développer ce projet en lien avec leurs valeurs féministes, ne s’attendaient pas à remporter le concours général. “Le fait d’avoir gagné nous motive à aller encore plus loin, à donner le meilleur de nous-mêmes”, confie Maria. Et ces quelques jours à Austin avec la délégation wallonne les y encouragent encore plus. “C’est super enrichissant, confie Lucie. On rencontre plein de gens qui nous partagent leur expérience. On a eu une réunion avec les précédent·es gagnant·es, un Belge installé ici depuis 25 ans qui nous a raconté sa success story. C’est hyper inspirant.” “Il nous a dit de le contacter si on se lançait parce que sa femme possède un centre de bien-être. Cela donne de la motivation de voir que même ici, notre projet touche des gens”, ajoute Clément. “Le champ des possibles est immense et il faut l’exploiter”, se réjouit Maria.

 

Pour l’instant, les quatre étudiant·es ont développé un premier prototype “maison” de leur ceinture chauffante. “On a été candidat·es pour une bourse et cet argent va nous permettre de perfectionner ce prototype, de le faire tester auprès de femmes pour recueillir leurs avis et affiner notre produit afin de le commercialiser.” Fièr·es d’être là et très reconnaissant·es, les quatre ami·es et associé·es ne retirent que du positif de cette expérience. Le 8 avril, lors du Sommet des Entrepreneur·euses organisé par le VentureLab, Peach a à nouveau été récompensé par le prix Defenso du Road to Business.

Intégrer le marché des States

Un sentiment partagé par Pierre Jenchenne et Antoine Malherbe, qui ont eux aussi remporté le concours StarTech par le passé avec leur projet Get Your Way. “On démocratise la réalité assistée, explique Antoine Malherbe, co-fondateur de Get Your Way et CTO. On a créé des lunettes connectées qui s’appelle aRdent, qu’on met en-dessous des yeux pour avoir des informations pendant qu’on travaille.” “Notre but est de développer un outil qui permet aux opérateurices d’avoir une nouvelle façon de travailler, afin de les aider à être plus productif·ves, à améliorer leurs conditions de travail pour avoir une meilleure efficacité, une meilleure sécurité et un meilleur confort.”

 

Depuis un an et demi, Pierre, Antoine et leur associé Nicolas Dessambre sont à temps plein sur ce projet. Après une première mission avec l’AWEX il y a deux ans, ils sont de retour aux Etats-Unis pour se connecter avec d’autres personnes, faire de la veille technologique et trouver des partenaires qui pourraient les aider à s’implanter ici, une fois que leur produit sera prêt pour le marché américain. “On sait aujourd’hui comment on va pouvoir intégrer ce marché. Et on voit surtout qu’à Austin, la technologie est en pleine évolution, affirme Pierre. C’est vraiment un lieu où il faut être présent·e si on veut avoir un impact mondial avec notre technologie.”

 

Autre élément important pour les co-fondateurs de Get Your Way, les relations créées avec la délégation wallonne et le label wake! “On noue des liens très forts avec un écosystème dont on doit être proches et avec qui on l’est vraiment maintenant. C’est top”, assure Antoine. L’entrepreneur revient en Belgique dans un état d’esprit très positif “et surtout très excité d’avoir notre nouvelle version du produit”. “Des retours qu’on a ici, on voit que tout le monde confirme notre approche, aussi bien en Belgique qu’à l’international. On a hâte que notre produit soit prêt, qu’on puisse le vendre et qu’il puisse aider de nouvelles personnes.”

 

Source: Kingkong Mag

Toustes lauréat.es du concours StarTech, ils ont rejoint Austin avec toute une délégation. Une énorme opportunité pour elleux.

 

StarTech, c’est un incubateur pour étudiant·es ingénieur·es créé par WSL, le premier incubateur technologique en Europe, et Wallonie Entreprendre. En octobre 2023, quatre étudiant·es ont remporté le concours avec leur projet Peach. Iels étaient présent·es au sein de la délégation wallonne à Austin, grâce à l’AWEX et Wallonie-Bruxelles International.

 

Derrière Peach, il y a Lucie Mathues Bilginer (étudiante en Master 1 en Ingénieur Biomédical), Clément Vermeylen (étudiant en Master 1 en Ingénieur Informatique), Maria Farcas (étudiante en Master 1 en Ingénieur Chimie) et Melissa Kaci (étudiante en Master 1 en Ingénieur Electricité). Leur aventure commence en mars 2023, dans le cadre d’un cours de startup à l’Université de Liège. Un projet universitaire qui devient rapidement une passion… et bientôt un projet entrepreneurial ? En mai, iels remportent le concours StarTech ULiège, puis le concours général en octobre, rassemblant plusieurs écoles. Depuis juillet 2023, iels sont incubé·es au VentureLab.

 

Mais Peach, c’est quoi ? “Un projet qui vise à aider les femmes qui souffrent de douleurs menstruelles, confie Lucie. On développe une ceinture chauffante à emmener partout et qu’on ne voit pas sous les vêtements, pour qu’elle puisse être portée à tout moment de la journée et soulager les douleurs.

 

Les étudiant·es, heureux·ses de développer ce projet en lien avec leurs valeurs féministes, ne s’attendaient pas à remporter le concours général. “Le fait d’avoir gagné nous motive à aller encore plus loin, à donner le meilleur de nous-mêmes”, confie Maria. Et ces quelques jours à Austin avec la délégation wallonne les y encouragent encore plus. “C’est super enrichissant, confie Lucie. On rencontre plein de gens qui nous partagent leur expérience. On a eu une réunion avec les précédent·es gagnant·es, un Belge installé ici depuis 25 ans qui nous a raconté sa success story. C’est hyper inspirant.” “Il nous a dit de le contacter si on se lançait parce que sa femme possède un centre de bien-être. Cela donne de la motivation de voir que même ici, notre projet touche des gens”, ajoute Clément. “Le champ des possibles est immense et il faut l’exploiter”, se réjouit Maria.

 

Pour l’instant, les quatre étudiant·es ont développé un premier prototype “maison” de leur ceinture chauffante. “On a été candidat·es pour une bourse et cet argent va nous permettre de perfectionner ce prototype, de le faire tester auprès de femmes pour recueillir leurs avis et affiner notre produit afin de le commercialiser.” Fièr·es d’être là et très reconnaissant·es, les quatre ami·es et associé·es ne retirent que du positif de cette expérience. Le 8 avril, lors du Sommet des Entrepreneur·euses organisé par le VentureLab, Peach a à nouveau été récompensé par le prix Defenso du Road to Business.

Intégrer le marché des States

Un sentiment partagé par Pierre Jenchenne et Antoine Malherbe, qui ont eux aussi remporté le concours StarTech par le passé avec leur projet Get Your Way. “On démocratise la réalité assistée, explique Antoine Malherbe, co-fondateur de Get Your Way et CTO. On a créé des lunettes connectées qui s’appelle aRdent, qu’on met en-dessous des yeux pour avoir des informations pendant qu’on travaille.” “Notre but est de développer un outil qui permet aux opérateurices d’avoir une nouvelle façon de travailler, afin de les aider à être plus productif·ves, à améliorer leurs conditions de travail pour avoir une meilleure efficacité, une meilleure sécurité et un meilleur confort.”

 

Depuis un an et demi, Pierre, Antoine et leur associé Nicolas Dessambre sont à temps plein sur ce projet. Après une première mission avec l’AWEX il y a deux ans, ils sont de retour aux Etats-Unis pour se connecter avec d’autres personnes, faire de la veille technologique et trouver des partenaires qui pourraient les aider à s’implanter ici, une fois que leur produit sera prêt pour le marché américain. “On sait aujourd’hui comment on va pouvoir intégrer ce marché. Et on voit surtout qu’à Austin, la technologie est en pleine évolution, affirme Pierre. C’est vraiment un lieu où il faut être présent·e si on veut avoir un impact mondial avec notre technologie.”

 

Autre élément important pour les co-fondateurs de Get Your Way, les relations créées avec la délégation wallonne et le label wake! “On noue des liens très forts avec un écosystème dont on doit être proches et avec qui on l’est vraiment maintenant. C’est top”, assure Antoine. L’entrepreneur revient en Belgique dans un état d’esprit très positif “et surtout très excité d’avoir notre nouvelle version du produit”. “Des retours qu’on a ici, on voit que tout le monde confirme notre approche, aussi bien en Belgique qu’à l’international. On a hâte que notre produit soit prêt, qu’on puisse le vendre et qu’il puisse aider de nouvelles personnes.”

 

Source: Kingkong Mag

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Preuve, s'il en fallait encore une, de la grande attractivité qu’offre Wallonie-Bruxelles pour les coproductions internationales d’envergure.

Citons tout d’abord en Compétition officielle, La plus précieuse des marchandises de Michel Hazanavicius. Ce film d'animation est coproduit en Belgique par les Films du Fleuve, la société des frères Dardenne, habitués de la compétition Cannoise.

 

Dans la section Un certain regard, sera présenté le nouveau film du cinéaste italien Roberto Minervini, intitulé Les Damnés, coproduit par Michigan Films. Le montage du film a été confié à l'expérimentée monteuse belge Marie-Hélène Dozo, connue notamment pour son travail sur les films des frères Dardenne.

 

Toujours en Sélection officielle, mais cette fois dans la section Cannes Première, on retrouve le nouveau film de Nabil Ayouch, Everybody Loves Touda, coproduit par Velvet Films et qui compte parmi les collaborateurs belges, Virginie Surdej à l'image, Eve Martin aux décors et Nicolas Rumpl au montage.

 

Enfin, toujours en Sélection officielle, on pourra découvrir Sauvages, en Séances spéciales, le nouveau film d’animation de Claude Barras (Ma vie de courgette, 2015), coproduit par Panique!.

 

La Semaine de la Critique accueillera quant à elle quatre (!) coproductions de Wallonie-Bruxelles. En compétition, sera dévoilé Julie Zwijgt, premier long métrage du jeune cinéaste flamand Leonardo Van Dijl, coproduit, ici aussi, par Les Films du Fleuve. La clôture de la Semaine sera marquée par la présentation d'Animale d'Emma Benestan, coproduit par Frakas, avec des décors signés Eve Martin. Enfin, en séances spéciales, on découvrira deux autres coproductions de Wallonie-Bruxelles : Les Reines du Drame d'Alexis Langlois, coproduit par Wrong Men, avec Drag Couenne, et La mer au loin de Saïd Hamich Benlarbi, coproduit par Tarantula.

 

Bien que non soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles, il est à noter également la présence de plusieurs autres films coproduits par des sociétés de Wallonie-Bruxelles dans les différentes sections du festival.

 

Le nouveau film de Jacques Audiard, Emila Perez, coproduit par Les Films du Fleuve - décidément incontournables cette année sur la Croisette - et dont les chorégraphies sont signées par le Bruxellois Damien Jalet, en Compétition officielle.

 

L’Amour Ouf, troisième long métrage de Gilles Lellouche, coproduit en Belgique par Artemis, avec Benoît Poelvoorde (déjà à l’affiche de Le grand bain) en Compétition officielle.

 

Les Fantômes de Jonathan Millet, coproduit par Hélicotronc, dont l'image est signée par le chef opérateur belge Olivier Boonjing, à la Semaine de la Critique.

 

Flow de Gints Zilbalodis, coproduit par Take Five à Un Certain Regard.

 

Soulignons enfin l’hommage rendu par la Quinzaine des Cinéastes à Chantal Akerman avec une projection spéciale de son documentaire Histoires d’Amérique: Food, Family and Philosophy et avec la création du prix Choix du Public, avec le soutien de la Fondation Chantal Akerman.

 

Retrouvez toute l'actualité du cinéma belge francophone sur le site de WBImage.

Preuve, s'il en fallait encore une, de la grande attractivité qu’offre Wallonie-Bruxelles pour les coproductions internationales d’envergure.

Citons tout d’abord en Compétition officielle, La plus précieuse des marchandises de Michel Hazanavicius. Ce film d'animation est coproduit en Belgique par les Films du Fleuve, la société des frères Dardenne, habitués de la compétition Cannoise.

 

Dans la section Un certain regard, sera présenté le nouveau film du cinéaste italien Roberto Minervini, intitulé Les Damnés, coproduit par Michigan Films. Le montage du film a été confié à l'expérimentée monteuse belge Marie-Hélène Dozo, connue notamment pour son travail sur les films des frères Dardenne.

 

Toujours en Sélection officielle, mais cette fois dans la section Cannes Première, on retrouve le nouveau film de Nabil Ayouch, Everybody Loves Touda, coproduit par Velvet Films et qui compte parmi les collaborateurs belges, Virginie Surdej à l'image, Eve Martin aux décors et Nicolas Rumpl au montage.

 

Enfin, toujours en Sélection officielle, on pourra découvrir Sauvages, en Séances spéciales, le nouveau film d’animation de Claude Barras (Ma vie de courgette, 2015), coproduit par Panique!.

 

La Semaine de la Critique accueillera quant à elle quatre (!) coproductions de Wallonie-Bruxelles. En compétition, sera dévoilé Julie Zwijgt, premier long métrage du jeune cinéaste flamand Leonardo Van Dijl, coproduit, ici aussi, par Les Films du Fleuve. La clôture de la Semaine sera marquée par la présentation d'Animale d'Emma Benestan, coproduit par Frakas, avec des décors signés Eve Martin. Enfin, en séances spéciales, on découvrira deux autres coproductions de Wallonie-Bruxelles : Les Reines du Drame d'Alexis Langlois, coproduit par Wrong Men, avec Drag Couenne, et La mer au loin de Saïd Hamich Benlarbi, coproduit par Tarantula.

 

Bien que non soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles, il est à noter également la présence de plusieurs autres films coproduits par des sociétés de Wallonie-Bruxelles dans les différentes sections du festival.

 

Le nouveau film de Jacques Audiard, Emila Perez, coproduit par Les Films du Fleuve - décidément incontournables cette année sur la Croisette - et dont les chorégraphies sont signées par le Bruxellois Damien Jalet, en Compétition officielle.

 

L’Amour Ouf, troisième long métrage de Gilles Lellouche, coproduit en Belgique par Artemis, avec Benoît Poelvoorde (déjà à l’affiche de Le grand bain) en Compétition officielle.

 

Les Fantômes de Jonathan Millet, coproduit par Hélicotronc, dont l'image est signée par le chef opérateur belge Olivier Boonjing, à la Semaine de la Critique.

 

Flow de Gints Zilbalodis, coproduit par Take Five à Un Certain Regard.

 

Soulignons enfin l’hommage rendu par la Quinzaine des Cinéastes à Chantal Akerman avec une projection spéciale de son documentaire Histoires d’Amérique: Food, Family and Philosophy et avec la création du prix Choix du Public, avec le soutien de la Fondation Chantal Akerman.

 

Retrouvez toute l'actualité du cinéma belge francophone sur le site de WBImage.

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Délégation Wallonie-Bruxelles au SXSW à Austin (c) Kingkong Mag
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Cette année, 17 organisations wallonnes étaient sur place. Pourquoi est-ce important d’y participer ? Quels sont leurs objectifs ? Et dans quel état d’esprit reviennent-elles en Belgique ?

 

SXSW, quatre lettres dont on entend souvent parler. Un événement qu’on qualifie d’événement incontournable, LE rendez-vous digital, d’innovation et de créativité le plus important pour les professionnel·les du monde entier… SXSW, c’est à l’image des Etats-Unis : gigantesque !

 

Au total, 17 organisations wallonnes se sont envolées pour Austin, au Texas. Entrepreneur·euses, porteur·euses de projet, chercheur·euses, universitaires partagent avec nous le pourquoi de leur présence à Austin. Pour l’inspiration, répond directement Alexandra Gérard, managing director de Stereopsia, le premier événement d’avant-garde de la XR. “Je suis là pour la XR:  les expériences, les talks, les pitchs et les gens. C’est the place to be pour rencontrer la communauté XR internationale. Je vise à renforcer la notoriété de Stereopsia. Ce contexte de délégation wallonne est important aussi, pas que pour le soutien financier, mais pour les contacts rapprochés que permet une semaine de vie en commun.” “On est plus fort·es quand on est toustes ensemble en termes de marque et de représentation, confirme Héloïse Devaux, business development director à La Grand Poste. Être toustes ensemble, en étant soutenu·es par l’AWEX et WBI, nous rend plus fort·es que si nous étions chacun·e venu·e en tant que petite structure indépendante des autres.”

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L’importance du réseau

C’est la deuxième fois qu’Héloise Devaux participe à SXSW. Son but ? Faire rayonner La Grand Poste à l’international. “Mon objectif est qu’elle devienne un lieu incontournable quand on vient en Belgique. Je souhaite aussi aller à la rencontre des autres hub créatifs et incubateurs.” Parmi les contacts intéressants, Héloise cite Jeanne Dorelli, directrice principale stratégie et opérations chez . Ce programme d’incubation québécois soutient et propulse les entrepreneur·euses qui utilisent la technologie pour révolutionner les industries créatives, en générant des projets innovants et des propriétés intellectuelles de classe mondiale.

 

Toustes sont unanimes, c’est le plus important. Après seulement 48 heures sur place, Gérôme Vanherf, directeur de La Grand Poste, estime qu’il pourrait repartir en Belgique. “Je pourrais déjà rentrer et j’aurais tout ce que je voulais. Il ne s’agit pas seulement de rencontrer de nouvelles personnes, mais d’entretenir du lien, de passer de bons moments avec des gens qu’on connait et qu’on ne voit peut-être qu’une fois à l’année.”

 

C’est en revenant d’une première visite à SXSW en 2017 qu’est né Wallifornia Music Tech, un programme d’innovation autour de la musique et des technologies développé en partenariat avec LeanSquare, Les Ardentes, le Théâtre de Liège et le KIKK festival dont l’objectif est de faire de la Belgique une référence en termes d’innovation dans l’industrie musicale. “Ce que je ressors de ma quatrième participation à SXSW, c’est très positif. Je constate, en toute humilité, que la marque Wallifornia fonctionne très bien à l’international. On entretient vraiment des liens très forts avec Austin et toute la délégation qui est ici. Cela nous permet aussi de venir rencontrer les start up, découvrir les innovations, voir ce qui se passe. Et surtout d’attirer des orateurices, des investisseur·euses, des entrepreneur·euses à notre conférence et notre accélérateur organisé chaque année à Liège.” La prochaine édition aura lieu du 9 au 11 juillet.

 

Le secteur créatif de Liège est largement représenté à SXSW. Coralie Doyen, Program & Partnership Leader à Noshaq, est également sur place. Son objectif ici, la curation du Wallifornia Music Tech. “Pour moi qui crée des programmes, mets en place des conférences, des événements, c’est exactement ce qu’il me faut. J’aimerais rencontrer des personnes issues de l’industrie musicale dans les pays latins, en Amérique du Sud ou en Afrique. Je suis venue ici avec ce focus et j’ai envie de repartir d’ici avec quelques pistes et profils-clés.”

 

La curation en termes de contenus et d’orateurices, c’est aussi la raison pour laquelle Gilles Bazelaire, directeur de l’asbl KIKK, se rend à SXSW. “On a pour habitude au KIKK d’aller chercher du contenu un peu partout dans le monde. On part toujours du principe qu’on essaie d’amener l’instantanéité de la planète de la créativité numérique. Et pour ce faire, on a besoin de voyager et de ramener les meilleurs contenus trouvés aux Etats-Unis, en Afrique, en France, en Belgique… à Namur.”

 

Gilles Bazelaire se concentre sur deux axes du KIKK Festival – dont la prochaine édition aura lieu du 24 au 27 octobre – le Market et les délégations étrangères. “On rencontre pas mal d’écosystèmes présents ici, c’est l’avantage de SXSW. J’ai découvert une start up japonaise que je veux absolument faire venir au KIKK. Elle a développé un prototype de ce qu’on appelle l’haptique, qui permet de ressentir la réalité virtuelle. Pour le moment, ça passe par des casques, des gants, des équipements. Avec la technologie de cette start up, c’est directement ressenti dans le corps sans appareil. C’est assez incroyable.”

 

Si le festival se disperse un peu et devient moins lisible, ça reste pour Gilles Bazelaire, un événement pendant lequel on peut rencontrer la planète digitale en très peu de temps

 

Rencontrer autant de personnes qui partagent la même passion pour le milieu des arts digitaux en si peu de temps, c’est ce qui plait le plus à Gwenaëlle Gruselle, international business developper chez Dirty Monitor. Dirty Monitor, c’est un studio créatif belge né en 2004, pionnier dans le domaine de la conception et la réalisation de contenu pour le mapping vidéo et d’autres productions audiovisuelles. Basée en Californie pendant deux mois pour développer le marché américain, Gwenaëlle a saisi l’opportunité de rejoindre la délégation wallonne à Austin. D’autant plus que Dirty Monitor vient de présenter deux shows de vidéo mapping en Californie en décembre, Let’s Glow (qui a accueilli près de 67.000 visiteur·euses) à San Francisco puis le décompte du Nouvel An sur le City Hall de Los Angeles. “C’est ma première expérience donc je suis plutôt en mode exploratoire pour savoir ce qui pourrait ressortir de ce type d’événement. Cela permet déjà de se connecter à des partenaires locaux pour d’éventuels développements au Texas et à Austin, en plus de rencontrer d’autres studios d’arts digitaux et de reconnecter avec le réseau ICC wallon.”

 

Dans ce réseau ICC wallon, il y avait aussi Sébastien Resier, CEO de Arduinna Silva Studio. S’il est à Austin, c’est avant tout pour se faire connaître. “La Wallonie n’a vraiment pas à rougir au niveau technologique. C’est assez intéressant de pouvoir faire un benchmark du marché, de voir ce qui se passe dans les autres pays et s’il y a une place pour nos produits. Aux Etats-Unis, on a découvert des choses auxquelles on n’aurait jamais pensé. Ici, iels osent beaucoup plus qu’en Europe. Je reviens donc en Belgique avec pas mal de découvertes, de nouvelles idées et de choses que j’ai envie de faire évoluer et avancer.”

 

Damien Van Achter, consultant indépendant dans le domaine des médias, de l’éducation et de l’entreprenariat, revient lui aussi avec plein d’idées en tête. Et surtout des confirmations. “Je viens chercher des petits checks à côté d’intuitions que j’ai pendant l’année sur des technologies, des dynamiques, des produits, des services à imaginer, à mettre au service de mes client·es ou de moi-même. Je passe une bonne partie de mon temps à faire de la veille. Mais depuis la Belgique, notre petit coin d’Europe, c’est difficile d’avoir une vue macro et de pouvoir confirmer ou infirmer.”

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Oser

La Belgique et la Wallonie, serait-elle trop timide ? C’est ce qui ressort aussi pour d’autres personnes présentes au sein de la délégation. “Je suis à Austin pour m’inspirer, confie Sébastien Nahon, directeur du MIIL, laboratoire d’innovation média à l’UCLouvain, spécialisé dans les technologies immersives. » Et son expérience confirme ses intuitions mais aussi qu’il est temps de résoudre le complexe d’infériorité de la Belgique. « On est parfois largement au-dessus de ce que font les autres et on n’ose pas… On doit garder cette humilité qui fait notre force, mais on doit identifier ce dans quoi on est bon·nes et le mettre en avant… On a raté le train du web, celui de l’IA mais là, en Belgique, on ne rate pas le train de la XR. Pour moi, c’est la plus belle reconnaissance. On a vu juste très tôt, tant au niveau des acteurices de l’écosystème que des oeuvres, des investisseur·euses que des représentant·es public·ques. »

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La Wallonie n’est pas en retard

 

Pierre Collin, executive manager de twist explique « Je comprends que grâce à l’intelligence artificielle générative, on va pouvoir davantage internationaliser notre culture, développer une industrie et faire énormément de choses. La Wallonie n’est pas en retard et c’est maintenant qu’on doit prendre les bonnes décisions pour avancer, qu’on doit se mettre dans les bons écosystèmes et trouver les bon·nes partenaires. »

 

Trouver des partenaires, c’est l’une des raisons pour lesquelles Xavier Péters, CEO de Leansquare (fonds d’investissement basé à Liège qui fait partie du groupe Noshaq), est présent à SXSW. “Cet événement est incontournable pour un·e investisseur·euse comme nous en musique et qui a, en plus, créé un programme d’accélération dans le marché music tech. On voit au fur et à mesure des années qu’on est de plus en plus intégré·es et reconnu·es.” Xavier, comme Coralie Doyen l’an dernier, animait d’ailleurs un panel lors de cette édition 2024. “Ca permet aux partenaires de voir qu’on est présent·es lors de leur programme et qu’iels viennent au nôtre… On essaie de prendre des rendez-vous avec des corporates, des investisseur·euses, qu’on n’a pas l’occasion de voir en dehors de SXSW. Autour d’un verre, d’un concert, tu peux rencontrer le CEO de Deezer, d’Universal, alors que tu aurais du mal à le faire si tu envoyais un mail via Linkedin. Ces gens sont comme nous, en mode plus festif, plus cool, plus décontracté, tout en discutant business.”

 

Source: KinKong Mag 

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Cette année, 17 organisations wallonnes étaient sur place. Pourquoi est-ce important d’y participer ? Quels sont leurs objectifs ? Et dans quel état d’esprit reviennent-elles en Belgique ?

 

SXSW, quatre lettres dont on entend souvent parler. Un événement qu’on qualifie d’événement incontournable, LE rendez-vous digital, d’innovation et de créativité le plus important pour les professionnel·les du monde entier… SXSW, c’est à l’image des Etats-Unis : gigantesque !

 

Au total, 17 organisations wallonnes se sont envolées pour Austin, au Texas. Entrepreneur·euses, porteur·euses de projet, chercheur·euses, universitaires partagent avec nous le pourquoi de leur présence à Austin. Pour l’inspiration, répond directement Alexandra Gérard, managing director de Stereopsia, le premier événement d’avant-garde de la XR. “Je suis là pour la XR:  les expériences, les talks, les pitchs et les gens. C’est the place to be pour rencontrer la communauté XR internationale. Je vise à renforcer la notoriété de Stereopsia. Ce contexte de délégation wallonne est important aussi, pas que pour le soutien financier, mais pour les contacts rapprochés que permet une semaine de vie en commun.” “On est plus fort·es quand on est toustes ensemble en termes de marque et de représentation, confirme Héloïse Devaux, business development director à La Grand Poste. Être toustes ensemble, en étant soutenu·es par l’AWEX et WBI, nous rend plus fort·es que si nous étions chacun·e venu·e en tant que petite structure indépendante des autres.”

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L’importance du réseau

C’est la deuxième fois qu’Héloise Devaux participe à SXSW. Son but ? Faire rayonner La Grand Poste à l’international. “Mon objectif est qu’elle devienne un lieu incontournable quand on vient en Belgique. Je souhaite aussi aller à la rencontre des autres hub créatifs et incubateurs.” Parmi les contacts intéressants, Héloise cite Jeanne Dorelli, directrice principale stratégie et opérations chez . Ce programme d’incubation québécois soutient et propulse les entrepreneur·euses qui utilisent la technologie pour révolutionner les industries créatives, en générant des projets innovants et des propriétés intellectuelles de classe mondiale.

 

Toustes sont unanimes, c’est le plus important. Après seulement 48 heures sur place, Gérôme Vanherf, directeur de La Grand Poste, estime qu’il pourrait repartir en Belgique. “Je pourrais déjà rentrer et j’aurais tout ce que je voulais. Il ne s’agit pas seulement de rencontrer de nouvelles personnes, mais d’entretenir du lien, de passer de bons moments avec des gens qu’on connait et qu’on ne voit peut-être qu’une fois à l’année.”

 

C’est en revenant d’une première visite à SXSW en 2017 qu’est né Wallifornia Music Tech, un programme d’innovation autour de la musique et des technologies développé en partenariat avec LeanSquare, Les Ardentes, le Théâtre de Liège et le KIKK festival dont l’objectif est de faire de la Belgique une référence en termes d’innovation dans l’industrie musicale. “Ce que je ressors de ma quatrième participation à SXSW, c’est très positif. Je constate, en toute humilité, que la marque Wallifornia fonctionne très bien à l’international. On entretient vraiment des liens très forts avec Austin et toute la délégation qui est ici. Cela nous permet aussi de venir rencontrer les start up, découvrir les innovations, voir ce qui se passe. Et surtout d’attirer des orateurices, des investisseur·euses, des entrepreneur·euses à notre conférence et notre accélérateur organisé chaque année à Liège.” La prochaine édition aura lieu du 9 au 11 juillet.

 

Le secteur créatif de Liège est largement représenté à SXSW. Coralie Doyen, Program & Partnership Leader à Noshaq, est également sur place. Son objectif ici, la curation du Wallifornia Music Tech. “Pour moi qui crée des programmes, mets en place des conférences, des événements, c’est exactement ce qu’il me faut. J’aimerais rencontrer des personnes issues de l’industrie musicale dans les pays latins, en Amérique du Sud ou en Afrique. Je suis venue ici avec ce focus et j’ai envie de repartir d’ici avec quelques pistes et profils-clés.”

 

La curation en termes de contenus et d’orateurices, c’est aussi la raison pour laquelle Gilles Bazelaire, directeur de l’asbl KIKK, se rend à SXSW. “On a pour habitude au KIKK d’aller chercher du contenu un peu partout dans le monde. On part toujours du principe qu’on essaie d’amener l’instantanéité de la planète de la créativité numérique. Et pour ce faire, on a besoin de voyager et de ramener les meilleurs contenus trouvés aux Etats-Unis, en Afrique, en France, en Belgique… à Namur.”

 

Gilles Bazelaire se concentre sur deux axes du KIKK Festival – dont la prochaine édition aura lieu du 24 au 27 octobre – le Market et les délégations étrangères. “On rencontre pas mal d’écosystèmes présents ici, c’est l’avantage de SXSW. J’ai découvert une start up japonaise que je veux absolument faire venir au KIKK. Elle a développé un prototype de ce qu’on appelle l’haptique, qui permet de ressentir la réalité virtuelle. Pour le moment, ça passe par des casques, des gants, des équipements. Avec la technologie de cette start up, c’est directement ressenti dans le corps sans appareil. C’est assez incroyable.”

 

Si le festival se disperse un peu et devient moins lisible, ça reste pour Gilles Bazelaire, un événement pendant lequel on peut rencontrer la planète digitale en très peu de temps

 

Rencontrer autant de personnes qui partagent la même passion pour le milieu des arts digitaux en si peu de temps, c’est ce qui plait le plus à Gwenaëlle Gruselle, international business developper chez Dirty Monitor. Dirty Monitor, c’est un studio créatif belge né en 2004, pionnier dans le domaine de la conception et la réalisation de contenu pour le mapping vidéo et d’autres productions audiovisuelles. Basée en Californie pendant deux mois pour développer le marché américain, Gwenaëlle a saisi l’opportunité de rejoindre la délégation wallonne à Austin. D’autant plus que Dirty Monitor vient de présenter deux shows de vidéo mapping en Californie en décembre, Let’s Glow (qui a accueilli près de 67.000 visiteur·euses) à San Francisco puis le décompte du Nouvel An sur le City Hall de Los Angeles. “C’est ma première expérience donc je suis plutôt en mode exploratoire pour savoir ce qui pourrait ressortir de ce type d’événement. Cela permet déjà de se connecter à des partenaires locaux pour d’éventuels développements au Texas et à Austin, en plus de rencontrer d’autres studios d’arts digitaux et de reconnecter avec le réseau ICC wallon.”

 

Dans ce réseau ICC wallon, il y avait aussi Sébastien Resier, CEO de Arduinna Silva Studio. S’il est à Austin, c’est avant tout pour se faire connaître. “La Wallonie n’a vraiment pas à rougir au niveau technologique. C’est assez intéressant de pouvoir faire un benchmark du marché, de voir ce qui se passe dans les autres pays et s’il y a une place pour nos produits. Aux Etats-Unis, on a découvert des choses auxquelles on n’aurait jamais pensé. Ici, iels osent beaucoup plus qu’en Europe. Je reviens donc en Belgique avec pas mal de découvertes, de nouvelles idées et de choses que j’ai envie de faire évoluer et avancer.”

 

Damien Van Achter, consultant indépendant dans le domaine des médias, de l’éducation et de l’entreprenariat, revient lui aussi avec plein d’idées en tête. Et surtout des confirmations. “Je viens chercher des petits checks à côté d’intuitions que j’ai pendant l’année sur des technologies, des dynamiques, des produits, des services à imaginer, à mettre au service de mes client·es ou de moi-même. Je passe une bonne partie de mon temps à faire de la veille. Mais depuis la Belgique, notre petit coin d’Europe, c’est difficile d’avoir une vue macro et de pouvoir confirmer ou infirmer.”

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Oser

La Belgique et la Wallonie, serait-elle trop timide ? C’est ce qui ressort aussi pour d’autres personnes présentes au sein de la délégation. “Je suis à Austin pour m’inspirer, confie Sébastien Nahon, directeur du MIIL, laboratoire d’innovation média à l’UCLouvain, spécialisé dans les technologies immersives. » Et son expérience confirme ses intuitions mais aussi qu’il est temps de résoudre le complexe d’infériorité de la Belgique. « On est parfois largement au-dessus de ce que font les autres et on n’ose pas… On doit garder cette humilité qui fait notre force, mais on doit identifier ce dans quoi on est bon·nes et le mettre en avant… On a raté le train du web, celui de l’IA mais là, en Belgique, on ne rate pas le train de la XR. Pour moi, c’est la plus belle reconnaissance. On a vu juste très tôt, tant au niveau des acteurices de l’écosystème que des oeuvres, des investisseur·euses que des représentant·es public·ques. »

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La Wallonie n’est pas en retard

 

Pierre Collin, executive manager de twist explique « Je comprends que grâce à l’intelligence artificielle générative, on va pouvoir davantage internationaliser notre culture, développer une industrie et faire énormément de choses. La Wallonie n’est pas en retard et c’est maintenant qu’on doit prendre les bonnes décisions pour avancer, qu’on doit se mettre dans les bons écosystèmes et trouver les bon·nes partenaires. »

 

Trouver des partenaires, c’est l’une des raisons pour lesquelles Xavier Péters, CEO de Leansquare (fonds d’investissement basé à Liège qui fait partie du groupe Noshaq), est présent à SXSW. “Cet événement est incontournable pour un·e investisseur·euse comme nous en musique et qui a, en plus, créé un programme d’accélération dans le marché music tech. On voit au fur et à mesure des années qu’on est de plus en plus intégré·es et reconnu·es.” Xavier, comme Coralie Doyen l’an dernier, animait d’ailleurs un panel lors de cette édition 2024. “Ca permet aux partenaires de voir qu’on est présent·es lors de leur programme et qu’iels viennent au nôtre… On essaie de prendre des rendez-vous avec des corporates, des investisseur·euses, qu’on n’a pas l’occasion de voir en dehors de SXSW. Autour d’un verre, d’un concert, tu peux rencontrer le CEO de Deezer, d’Universal, alors que tu aurais du mal à le faire si tu envoyais un mail via Linkedin. Ces gens sont comme nous, en mode plus festif, plus cool, plus décontracté, tout en discutant business.”

 

Source: KinKong Mag 

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J.Van Belle © WBI

La Belgique était le pays invité d'honneur de la 18ème édition de BDFIL, avec une large exposition organisée par le Musée de la BD de Bruxelles : « Pages d’hier, regards d’aujourd’hui de la BD belge » qui présente le travail de 22 artistes ancrés dans la société actuelle.

 

Pour Sharon Weinblum, Déléguée générale Wallonie-Bruxelles à Genève, très impliquée dans les préparatifs avec son équipe en étroite collaboration avec la Flandre : « La bande dessinée belge a continué de grandir grâce à une nouvelle génération d’auteurs et d’autrices, inventifs et prolifiques. BDFIL nous donne la chance d’en rencontrer une partie lors de ce festival dont : Thierry Van Hasselt, Mathieu Burniat, Max de Radiguès, Emilie Gleason, Didier Swysen (Alcante) et Dominique Goblet. » 

 

 

Gaëlle Kovaliv est suisso-belge et co-directrice, avec Léonore Porchet, du Festival BDFIL à Lausanne depuis 2022. Elle réalise une thèse sur la bande-dessinée numérique. Gaëlle Kovaliv a travaillé à Bruxelles pour la maison d’édition Les Impressionnes nouvelles de Benoit Peeters.

 

La Belgique était le pays invité de BDFIL cette année. Vous avez fait le choix, le geste, en termes de curation non pas d’une exposition patrimoniale mais de montrer, d’exposer et d’inviter les autrices et les auteurs vivants, qui créent aujourd’hui. Pouvez-vous nous expliquer ce choix ?

 

Nous connaissions bien en tant qu’expertes la scène belge actuelle mais quand nous parlions de la Belgique autour de nous, c’est Tintin et Spirou qui revenaient. C’était frustrant parce que nous avions conscience de la richesse actuelle et nous souhaitions la mettre en avant au festival. Ce qui est par ailleurs intéressant, c’est que la Belgique est un pays plurilingue comme la Suisse. Cela nous semblait donc intéressant de voir comment les communautés linguistiques dialoguent l’une avec l’autre, comment la bande dessinée dépasse les frontières linguistiques. Ce sont des enjeux qui nous intéressent ici en Suisse et c’était intéressant d’y répondre par la bande et par la bande-dessinée.

 

Pourriez-vous nous parler de la spécificité et de l'évolution de la bande dessinée belge par rapport à d'autres scènes nationales ?

 

Quand nous avons choisi d’inviter des pays, nous souhaitions inviter des pays qui thématisent la BD comme un art national et il n’en y a pas tant que ça finalement. Même en Suisse, où la BD a été inventée, il n’y a pas de prix à l’échelle nationale. La Belgique au contraire pense la BD comme un art qui fait partie de son identité. Le propos de l’exposition est « qu’est-ce que la BD pour la Belgique et qu’est-ce que la Belgique pour la BD. » Il n’y a pas beaucoup de pays qui peuvent répondre à ces questions et il nous semblait pertinent de partir de la Belgique qui a un musée et des fonds de soutien.

 

Qu'est-ce qui vous attire particulièrement dans la bande dessinée belge et pourquoi pensez-vous qu'elle est importante pour un public international ?

 

La bande-dessinée belge est variée. Elle représente bien l’essence même de la bande-dessinée en général dans les thèmes, dans les esthétiques et une richesse qui en fait un art polymorphe. Il y a de nombreux courants qui se mélangent qui en font un art protéiforme. Je souhaite insister également sur le rôle de l'humour dans la BD belge, thème de notre festival cette année. Il existe une forme de belgitude, que je comprends très bien par mes origines, qui passe très bien en bande-dessinée.

 

Quels sont les auteurs et autrices francophones et les œuvres de bande dessinée belge que vous recommanderiez particulièrement à un public international qui découvre la richesse de cette scène ?

 

C’est comme demander de choisir entre mes enfants (sourire) Emilie Gleason me fait beaucoup rire. Elle se démarque par sa palette graphique et par l’absurde. Elle a une espèce de joie communicative, cela passe par les dialogues et ses couleurs. Je suis emportée. J’aime beaucoup la simplicité et la lisibilité du trait de Max de Radiguès. C’est une grande maestria de faire aussi simple et aussi expressif.

 

Les mots de la fin …

 

L’histoire de la Belgique est beaucoup plus emmêlée avec l’histoire de la France. On dit la « BD franco-belge » et pas la « BD franco-belgo-Suisse. » Ce qui est intéressant c’est de parler des marges et surtout d’interroger comment les auteurs se sentent, en ne vivant pas à Paris. Nous avons beaucoup à nous apporter. Les liens entre la Suisse et la Belgique dans la bande-dessinée sont féconds notamment dans les institutions. Je pense aux petits déjeuneurs professionnels à Angoulême qui étaient partagés entre la Belgique et la Suisse. Nous avons beaucoup de choses en commun, gagner à être connu et avoir une identité et des solutions qui nous sont propres au-delà même de la BD. 

 

Le Site de BDFIL.

 

Photos : Jérôme Van Belle - WBI  

 

La Belgique était le pays invité d'honneur de la 18ème édition de BDFIL, avec une large exposition organisée par le Musée de la BD de Bruxelles : « Pages d’hier, regards d’aujourd’hui de la BD belge » qui présente le travail de 22 artistes ancrés dans la société actuelle.

 

Pour Sharon Weinblum, Déléguée générale Wallonie-Bruxelles à Genève, très impliquée dans les préparatifs avec son équipe en étroite collaboration avec la Flandre : « La bande dessinée belge a continué de grandir grâce à une nouvelle génération d’auteurs et d’autrices, inventifs et prolifiques. BDFIL nous donne la chance d’en rencontrer une partie lors de ce festival dont : Thierry Van Hasselt, Mathieu Burniat, Max de Radiguès, Emilie Gleason, Didier Swysen (Alcante) et Dominique Goblet. » 

 

 

Gaëlle Kovaliv est suisso-belge et co-directrice, avec Léonore Porchet, du Festival BDFIL à Lausanne depuis 2022. Elle réalise une thèse sur la bande-dessinée numérique. Gaëlle Kovaliv a travaillé à Bruxelles pour la maison d’édition Les Impressionnes nouvelles de Benoit Peeters.

 

La Belgique était le pays invité de BDFIL cette année. Vous avez fait le choix, le geste, en termes de curation non pas d’une exposition patrimoniale mais de montrer, d’exposer et d’inviter les autrices et les auteurs vivants, qui créent aujourd’hui. Pouvez-vous nous expliquer ce choix ?

 

Nous connaissions bien en tant qu’expertes la scène belge actuelle mais quand nous parlions de la Belgique autour de nous, c’est Tintin et Spirou qui revenaient. C’était frustrant parce que nous avions conscience de la richesse actuelle et nous souhaitions la mettre en avant au festival. Ce qui est par ailleurs intéressant, c’est que la Belgique est un pays plurilingue comme la Suisse. Cela nous semblait donc intéressant de voir comment les communautés linguistiques dialoguent l’une avec l’autre, comment la bande dessinée dépasse les frontières linguistiques. Ce sont des enjeux qui nous intéressent ici en Suisse et c’était intéressant d’y répondre par la bande et par la bande-dessinée.

 

Pourriez-vous nous parler de la spécificité et de l'évolution de la bande dessinée belge par rapport à d'autres scènes nationales ?

 

Quand nous avons choisi d’inviter des pays, nous souhaitions inviter des pays qui thématisent la BD comme un art national et il n’en y a pas tant que ça finalement. Même en Suisse, où la BD a été inventée, il n’y a pas de prix à l’échelle nationale. La Belgique au contraire pense la BD comme un art qui fait partie de son identité. Le propos de l’exposition est « qu’est-ce que la BD pour la Belgique et qu’est-ce que la Belgique pour la BD. » Il n’y a pas beaucoup de pays qui peuvent répondre à ces questions et il nous semblait pertinent de partir de la Belgique qui a un musée et des fonds de soutien.

 

Qu'est-ce qui vous attire particulièrement dans la bande dessinée belge et pourquoi pensez-vous qu'elle est importante pour un public international ?

 

La bande-dessinée belge est variée. Elle représente bien l’essence même de la bande-dessinée en général dans les thèmes, dans les esthétiques et une richesse qui en fait un art polymorphe. Il y a de nombreux courants qui se mélangent qui en font un art protéiforme. Je souhaite insister également sur le rôle de l'humour dans la BD belge, thème de notre festival cette année. Il existe une forme de belgitude, que je comprends très bien par mes origines, qui passe très bien en bande-dessinée.

 

Quels sont les auteurs et autrices francophones et les œuvres de bande dessinée belge que vous recommanderiez particulièrement à un public international qui découvre la richesse de cette scène ?

 

C’est comme demander de choisir entre mes enfants (sourire) Emilie Gleason me fait beaucoup rire. Elle se démarque par sa palette graphique et par l’absurde. Elle a une espèce de joie communicative, cela passe par les dialogues et ses couleurs. Je suis emportée. J’aime beaucoup la simplicité et la lisibilité du trait de Max de Radiguès. C’est une grande maestria de faire aussi simple et aussi expressif.

 

Les mots de la fin …

 

L’histoire de la Belgique est beaucoup plus emmêlée avec l’histoire de la France. On dit la « BD franco-belge » et pas la « BD franco-belgo-Suisse. » Ce qui est intéressant c’est de parler des marges et surtout d’interroger comment les auteurs se sentent, en ne vivant pas à Paris. Nous avons beaucoup à nous apporter. Les liens entre la Suisse et la Belgique dans la bande-dessinée sont féconds notamment dans les institutions. Je pense aux petits déjeuneurs professionnels à Angoulême qui étaient partagés entre la Belgique et la Suisse. Nous avons beaucoup de choses en commun, gagner à être connu et avoir une identité et des solutions qui nous sont propres au-delà même de la BD. 

 

Le Site de BDFIL.

 

Photos : Jérôme Van Belle - WBI  

 

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Sous l’œil droit de Nicolas Dessambre, l’écran connecté de Get your Way © Christian Du Brulle

Le salon professionnel « Laval Virtual », organisé dans la petite ville française de… Laval, à une bonne heure de train de Paris, a attiré les foules, y compris wallonnes! « C’est le principal salon professionnel consacré à la XR en Europe », affirme Sébastien Nahon, directeur du MiiL, le Media Innovation & Intelligibilty Lab de l’UCLouvain.

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Technologies immersives

La XR? Il s’agit de l’« Expanded Reality ». « Cela recouvre toutes les technologies immersives: réalité augmentée, réalité virtuelle, ou encore réalité mixte – c’est-à-dire une réalité hybride où les objets numériques et réels peuvent interagir les uns avec les autres. Par exemple, l’utilisateur peut déplacer ou manipuler des éléments virtuels comme s’ils se trouvaient devant lui. Des manipulations qui ne sont pas possibles avec la seule réalité virtuelle », indique Thierry Jourquin, qui dirige XRIntelligence, une entreprise de Louvain-la-Neuve active dans les technologies et les solutions XR dopées à l’intelligence artificielle.

 

« Ce sont surtout les nouveaux formats que ces technologies permettent en temps réel et en 3D qui sont mis en avant à Laval Virtual », estime-t-il. « On pense, par exemple, aux technologies utilisées par les fabricants de jeux vidéo, comme Unity et Unreal, qui sont les deux principaux moteurs de rendu grâce auxquels tournent la plupart des jeux. »

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Lunettes connectées et informations utiles en temps réel

Sur le stand commun du Service recherche et Innovation de Wallonie-Bruxelles International et de l’AWEX (Agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers), quelques jeunes entreprises belges du domaine de la XR (« Expanded Reality »), mais aussi plusieurs représentants d’universités wallonnes, sont en vitrine.

 

C’est le cas de l’ingénieur liégeois Nicolas Dessambre, qui a lancé la jeune société Get your Way. « Nous avons mis au point un système de lunettes connectées munies d’un écran qui apporte à l’opérateur un certain nombre d’informations utiles à sa tâche.  Et ce, en fonction de la phase de travail dans laquelle il se trouve. », explique-t-il.

 

« Ces informations peuvent prendre la forme d’une procédure à respecter, d’une liste de gestes à poser, de pièces à manipuler. Cela correspond à tout ce qui se fait habituellement sur base d’un listing en papier avec des cases à cocher. Sauf qu’ici, lors de procédures dynamiques, l’information pertinente est reçue en temps réel sur un petit écran connecté intégré à ces lunettes. Ce qui lui libère les deux mains pour faire son boulot».

 

À côté de lui, c’est Nathan Puozzo de l’UMons et fondateur de la start-up Addmire, qui présente sa technologie XR. Un outil d’expérience immersive à destination du monde de l’éducation. L’an dernier, le développeur avait déjà mis au point MetaMorphos VR, un outil de visualisation ds systèmes internes de certains animaux grâce à des reconstructions 3D.

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Le jeu sérieux au service de l’industrie

Autre exemple du dynamisme wallon dans le domaine: le Namurois Vigo Creative (Wépion) est aussi présent à Laval Virtual. « Nous présentons nos derniers jeux, tels la colère de Thor (Thor’s wrath) et un jeu mettant en scène les Schtroumpfs », détaille Noémie Lardinois. « Mais nous sommes aussi ici pour parler de nos projets et réalisations de jeux sérieux (« Serious games », ou jeux formatifs, éducationnels) et immersifs ».

 

Ici aussi, deux exemples précis sont mis en avant. Il a, tout d’abord, ce projet avec un énergéticien important en Wallonie. « Nous développons pour lui un jeu de consignation », dit-elle. » Le joueur doit ouvrir ou fermer des vannes selon certains scénarios, tout en respectant des consignes précises. Ceci afin de mettre une installation en sécurité. Le but du jeu n’est pas de former un opérateur à une tâche précise dans une centrale électrique, mais bien de l’amener à mieux respecter les consignes données. Et ce, quelle que soit sa mission. Au final, ce genre d’entraînement procure à l’opérateur une plus-value dans l’entreprise. Et surtout, cela permet d’éviter divers échecs dans la vraie vie! »

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Stop au syndrome de l’imposteur

L’autre jeu sérieux développé par Vigo Creative s’adresse au personnel d’une zone de secours. Il s’agit de le former aux meilleurs gestes et réflexes à avoir en cas d’intervention sur un site industriel dangereux. Cette formation virtuelle permet aux apprenants de réaliser au mieux des tâches complexes et à manipuler les équipements spécifiques à bon escient. Avec, à la clé, une procédure de validation du système par le client.

 

Ces trois jours à Laval Virtual ont été féconds pour les Wallons qui ont fait le voyage. Ils ont aussi été une belle vitrine de leur savoir-faire.

 

« C’est aussi pour cela que nous sommes ici », reprend Sébastien Nahon (Miil/UCLouvain). « Pour montrer ce que nous savons faire. Nous souffrons d’un énorme syndrome de l’imposteur en Belgique », déplore-t-il. «Alors que nos équipes et nos entreprises font de l’excellent travail dans le domaine de la XR !».

 

Un avis partagé par Thierry Jourquin, qui fréquente Laval Virtual depuis trois ans.  « Ce qui est extraordinaire, c’est qu’ici, en un minimum de temps, on peut avoir une vision claire sur l’évolution de l’ensemble du marché de la XR en Europe. D’avoir des contacts directs avec nos pairs de la planète XR. Et, surtout, de nous positionner dans ce contexte », conclut-il.

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Le salon professionnel « Laval Virtual », organisé dans la petite ville française de… Laval, à une bonne heure de train de Paris, a attiré les foules, y compris wallonnes! « C’est le principal salon professionnel consacré à la XR en Europe », affirme Sébastien Nahon, directeur du MiiL, le Media Innovation & Intelligibilty Lab de l’UCLouvain.

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Technologies immersives

La XR? Il s’agit de l’« Expanded Reality ». « Cela recouvre toutes les technologies immersives: réalité augmentée, réalité virtuelle, ou encore réalité mixte – c’est-à-dire une réalité hybride où les objets numériques et réels peuvent interagir les uns avec les autres. Par exemple, l’utilisateur peut déplacer ou manipuler des éléments virtuels comme s’ils se trouvaient devant lui. Des manipulations qui ne sont pas possibles avec la seule réalité virtuelle », indique Thierry Jourquin, qui dirige XRIntelligence, une entreprise de Louvain-la-Neuve active dans les technologies et les solutions XR dopées à l’intelligence artificielle.

 

« Ce sont surtout les nouveaux formats que ces technologies permettent en temps réel et en 3D qui sont mis en avant à Laval Virtual », estime-t-il. « On pense, par exemple, aux technologies utilisées par les fabricants de jeux vidéo, comme Unity et Unreal, qui sont les deux principaux moteurs de rendu grâce auxquels tournent la plupart des jeux. »

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Lunettes connectées et informations utiles en temps réel

Sur le stand commun du Service recherche et Innovation de Wallonie-Bruxelles International et de l’AWEX (Agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers), quelques jeunes entreprises belges du domaine de la XR (« Expanded Reality »), mais aussi plusieurs représentants d’universités wallonnes, sont en vitrine.

 

C’est le cas de l’ingénieur liégeois Nicolas Dessambre, qui a lancé la jeune société Get your Way. « Nous avons mis au point un système de lunettes connectées munies d’un écran qui apporte à l’opérateur un certain nombre d’informations utiles à sa tâche.  Et ce, en fonction de la phase de travail dans laquelle il se trouve. », explique-t-il.

 

« Ces informations peuvent prendre la forme d’une procédure à respecter, d’une liste de gestes à poser, de pièces à manipuler. Cela correspond à tout ce qui se fait habituellement sur base d’un listing en papier avec des cases à cocher. Sauf qu’ici, lors de procédures dynamiques, l’information pertinente est reçue en temps réel sur un petit écran connecté intégré à ces lunettes. Ce qui lui libère les deux mains pour faire son boulot».

 

À côté de lui, c’est Nathan Puozzo de l’UMons et fondateur de la start-up Addmire, qui présente sa technologie XR. Un outil d’expérience immersive à destination du monde de l’éducation. L’an dernier, le développeur avait déjà mis au point MetaMorphos VR, un outil de visualisation ds systèmes internes de certains animaux grâce à des reconstructions 3D.

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Le jeu sérieux au service de l’industrie

Autre exemple du dynamisme wallon dans le domaine: le Namurois Vigo Creative (Wépion) est aussi présent à Laval Virtual. « Nous présentons nos derniers jeux, tels la colère de Thor (Thor’s wrath) et un jeu mettant en scène les Schtroumpfs », détaille Noémie Lardinois. « Mais nous sommes aussi ici pour parler de nos projets et réalisations de jeux sérieux (« Serious games », ou jeux formatifs, éducationnels) et immersifs ».

 

Ici aussi, deux exemples précis sont mis en avant. Il a, tout d’abord, ce projet avec un énergéticien important en Wallonie. « Nous développons pour lui un jeu de consignation », dit-elle. » Le joueur doit ouvrir ou fermer des vannes selon certains scénarios, tout en respectant des consignes précises. Ceci afin de mettre une installation en sécurité. Le but du jeu n’est pas de former un opérateur à une tâche précise dans une centrale électrique, mais bien de l’amener à mieux respecter les consignes données. Et ce, quelle que soit sa mission. Au final, ce genre d’entraînement procure à l’opérateur une plus-value dans l’entreprise. Et surtout, cela permet d’éviter divers échecs dans la vraie vie! »

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Stop au syndrome de l’imposteur

L’autre jeu sérieux développé par Vigo Creative s’adresse au personnel d’une zone de secours. Il s’agit de le former aux meilleurs gestes et réflexes à avoir en cas d’intervention sur un site industriel dangereux. Cette formation virtuelle permet aux apprenants de réaliser au mieux des tâches complexes et à manipuler les équipements spécifiques à bon escient. Avec, à la clé, une procédure de validation du système par le client.

 

Ces trois jours à Laval Virtual ont été féconds pour les Wallons qui ont fait le voyage. Ils ont aussi été une belle vitrine de leur savoir-faire.

 

« C’est aussi pour cela que nous sommes ici », reprend Sébastien Nahon (Miil/UCLouvain). « Pour montrer ce que nous savons faire. Nous souffrons d’un énorme syndrome de l’imposteur en Belgique », déplore-t-il. «Alors que nos équipes et nos entreprises font de l’excellent travail dans le domaine de la XR !».

 

Un avis partagé par Thierry Jourquin, qui fréquente Laval Virtual depuis trois ans.  « Ce qui est extraordinaire, c’est qu’ici, en un minimum de temps, on peut avoir une vision claire sur l’évolution de l’ensemble du marché de la XR en Europe. D’avoir des contacts directs avec nos pairs de la planète XR. Et, surtout, de nous positionner dans ce contexte », conclut-il.

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Historiens taiwanais et belges réunis pour le colloque public « Identités : perspectives historiques de Taiwan et de la Belgique au 20 et 21e siècles » © Taiwan Historical Association

Avec le soutien du Bureau Belge de Taipei et l’aide de partenaires locaux, cette conférence a rassemblé historiens belges et taïwanais sur la question des identités.

 

L'élégant bâtiment de l’Academia Historica datant de l’époque coloniale japonaise a accueilli un groupe d'historiens de l'Université catholique de Louvain (UCLouvain) emmené par la présidente du département d’histoire, Laurence Van Ypersele, professeure et membre de l'Académie Royale de Belgique.

 

Intitulée « Identité : perspectives historiques sur Taïwan et la Belgique aux 20e et 21e siècles », la conférence publique co-organisée par le Bureau Belge de Taipei, Wallonie-Bruxelles International, la Taiwan Historical Association et l’Academia Historica, s’est déroulée devant un public d'étudiants et de passionnés d'histoire venus apprécier la façon dont la Belgique et Taïwan sont parfois le reflet l'un de l'autre malgré les distances géographiques et différences culturelles.

 

En ouverture de cette conférence, le directeur-adjoint du Bureau Belge de Taipei, Geoffrey Eekhout, le professeur Chen Yi-Shen, président de l'Academia Historica et la vice-présidente de la Taiwan Historical Association, Chen Tsui-Lian, professeure d’histoire à la National Taiwan University, ont tous les trois, salué la pertinence de l’initiative de ce «regard croisé», «excellent point de départ de dialogue et compréhension mutuelle entre Taïwan et la Belgique», soulignant que «c’est à partir du respect mutuel entre les différents groupes identitaires que nous construisons une démocratie pluraliste».

 

En effet, comme exposé ensuite par la professeure Van Ypersele, le territoire de la Belgique a connu plusieurs évolutions dont les influences espagnole, autrichienne, française et néerlandaise avant de s'ériger en royaume indépendant en 1830. Les deux guerres mondiales du XXème siècle ont également entraîné de nombreuses conséquences sur l’organisation du pays et les relations entre les deux principales communautés linguistiques néerlandophones et francophones.

 

Ses homologues, Chen Tsui-lian, professeure d’histoire à la National Taiwan University, Chen Wei-chi de l'Academia Sinica, et le professeur Chang Kuo-Cheng de l’Université Médicale de Taipei, ont retracé la longue histoire de Taïwan, d'une île aux populations austronésiennes à l'occupation néerlandaise, chinoise, japonaise, jusqu’à l’arrivée du régime nationaliste chinois et la période d’oppression politique de «Terreur Blanche», qui aboutira finalement à la démocratie actuelle.

 

Également membre de la délégation belge, le professeur Paul Servais, a échangé sur l'influence de la religion chrétienne à Taïwan avec son homologue Tsai Ching-tang, de l’Université Normale Nationale de Taïwan. Le professeur Gilles Lecuppre, spécialiste de l'histoire médiévale et moderne, a interagi avec le chercheur Chen Wei-Chi au sujet de l'influence coloniale japonaise sur la société taïwanaise principalement Han et austronésienne.

 

Madame Ong Na-Ping, professeure du département d'ethnologie de l'Université nationale Chengchi, a fait un exposé remarqué sur la richesse des cultures austronésiennes de l'île et leur immense variété linguistique qui n’a pas manqué de surprendre les Belges présents. De nombreux parallèles ont ainsi été tissés avec les multiples dialectes flamands et wallons belges évoquant les dynamiques de pouvoir des langues dans les deux cultures et leur place dans l'identité multiple et contemporaine de ces deux sociétés.

 

Les professeurs de l'Université nationale Chengchi, les historiens Chin Shih-Ch'i, Teresa Tsui Kuo-Yu et Ray Jui-Sung Yang et Julien Oeuillet, journaliste belge basé à Taiwan, ont animé les débats.

 

«Nous avons voulu profiter à la fois de la venue de ces éminents professeurs d’histoire de l’UCLouvain à Taipei et de la collaboration avec la National Cheng-Chi University (NCCU) – qui est sans doute l’une des meilleures universités en sciences sociales et politiques à Taïwan – pour organiser cette conférence publique, avec l’intention d’accroître la visibilité de la Belgique francophone auprès de la société taïwanaise » explique Philippe Tzou, conseiller économique et commercial de l’AWEX et représentant de WBI à Taipei.

 

Cette conférence publique a eu lieu grâce à une coopération entre le Ministère de l’Education de Taiwan et l’UCLouvain qui, depuis 2021, soutient un échange annuel de professeurs d’histoire entre l’UCLouvain et la National Cheng-Chi University de Taipei.

 

Découvrez les soutiens à la mobilité des membres des personnels académique, scientifique permanent et administratif des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) offerts par Wallonie-Bruxelles International.

Avec le soutien du Bureau Belge de Taipei et l’aide de partenaires locaux, cette conférence a rassemblé historiens belges et taïwanais sur la question des identités.

 

L'élégant bâtiment de l’Academia Historica datant de l’époque coloniale japonaise a accueilli un groupe d'historiens de l'Université catholique de Louvain (UCLouvain) emmené par la présidente du département d’histoire, Laurence Van Ypersele, professeure et membre de l'Académie Royale de Belgique.

 

Intitulée « Identité : perspectives historiques sur Taïwan et la Belgique aux 20e et 21e siècles », la conférence publique co-organisée par le Bureau Belge de Taipei, Wallonie-Bruxelles International, la Taiwan Historical Association et l’Academia Historica, s’est déroulée devant un public d'étudiants et de passionnés d'histoire venus apprécier la façon dont la Belgique et Taïwan sont parfois le reflet l'un de l'autre malgré les distances géographiques et différences culturelles.

 

En ouverture de cette conférence, le directeur-adjoint du Bureau Belge de Taipei, Geoffrey Eekhout, le professeur Chen Yi-Shen, président de l'Academia Historica et la vice-présidente de la Taiwan Historical Association, Chen Tsui-Lian, professeure d’histoire à la National Taiwan University, ont tous les trois, salué la pertinence de l’initiative de ce «regard croisé», «excellent point de départ de dialogue et compréhension mutuelle entre Taïwan et la Belgique», soulignant que «c’est à partir du respect mutuel entre les différents groupes identitaires que nous construisons une démocratie pluraliste».

 

En effet, comme exposé ensuite par la professeure Van Ypersele, le territoire de la Belgique a connu plusieurs évolutions dont les influences espagnole, autrichienne, française et néerlandaise avant de s'ériger en royaume indépendant en 1830. Les deux guerres mondiales du XXème siècle ont également entraîné de nombreuses conséquences sur l’organisation du pays et les relations entre les deux principales communautés linguistiques néerlandophones et francophones.

 

Ses homologues, Chen Tsui-lian, professeure d’histoire à la National Taiwan University, Chen Wei-chi de l'Academia Sinica, et le professeur Chang Kuo-Cheng de l’Université Médicale de Taipei, ont retracé la longue histoire de Taïwan, d'une île aux populations austronésiennes à l'occupation néerlandaise, chinoise, japonaise, jusqu’à l’arrivée du régime nationaliste chinois et la période d’oppression politique de «Terreur Blanche», qui aboutira finalement à la démocratie actuelle.

 

Également membre de la délégation belge, le professeur Paul Servais, a échangé sur l'influence de la religion chrétienne à Taïwan avec son homologue Tsai Ching-tang, de l’Université Normale Nationale de Taïwan. Le professeur Gilles Lecuppre, spécialiste de l'histoire médiévale et moderne, a interagi avec le chercheur Chen Wei-Chi au sujet de l'influence coloniale japonaise sur la société taïwanaise principalement Han et austronésienne.

 

Madame Ong Na-Ping, professeure du département d'ethnologie de l'Université nationale Chengchi, a fait un exposé remarqué sur la richesse des cultures austronésiennes de l'île et leur immense variété linguistique qui n’a pas manqué de surprendre les Belges présents. De nombreux parallèles ont ainsi été tissés avec les multiples dialectes flamands et wallons belges évoquant les dynamiques de pouvoir des langues dans les deux cultures et leur place dans l'identité multiple et contemporaine de ces deux sociétés.

 

Les professeurs de l'Université nationale Chengchi, les historiens Chin Shih-Ch'i, Teresa Tsui Kuo-Yu et Ray Jui-Sung Yang et Julien Oeuillet, journaliste belge basé à Taiwan, ont animé les débats.

 

«Nous avons voulu profiter à la fois de la venue de ces éminents professeurs d’histoire de l’UCLouvain à Taipei et de la collaboration avec la National Cheng-Chi University (NCCU) – qui est sans doute l’une des meilleures universités en sciences sociales et politiques à Taïwan – pour organiser cette conférence publique, avec l’intention d’accroître la visibilité de la Belgique francophone auprès de la société taïwanaise » explique Philippe Tzou, conseiller économique et commercial de l’AWEX et représentant de WBI à Taipei.

 

Cette conférence publique a eu lieu grâce à une coopération entre le Ministère de l’Education de Taiwan et l’UCLouvain qui, depuis 2021, soutient un échange annuel de professeurs d’histoire entre l’UCLouvain et la National Cheng-Chi University de Taipei.

 

Découvrez les soutiens à la mobilité des membres des personnels académique, scientifique permanent et administratif des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) offerts par Wallonie-Bruxelles International.

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