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© Belgian Presidency of the Council of the EU 2024

Au cours du premier semestre 2024, la Belgique a pris les rênes du Conseil de l'Union européenne, assurant la continuité et le progrès de dossiers importants pour le futur de l’UE. La Présidence belge a orchestré un programme ambitieux, alliant réflexions stratégiques et actions concrètes, et peut se féliciter de résultats significatifs.

 

Les entités fédérées, dont la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles, ont joué un rôle important au cours de ces six mois, notamment en assurant la conduite de l’agenda européen et la promotion de la collaboration entre les États membres.

 

À l'heure où cette Présidence s'achève, le moment est venu de dresser les bilans. Un article présentant les résultats de la PBUE autour des 3 pôles de son programme - le travail législatif, la réponse aux crises et le futur de l’UE – est consultable sur son site officiel.

 

WBI souhaite également faire un tour d’horizon des avancées réalisées dans ses domaines de compétence et dans les domaines portés par la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles : l'éducation, la culture, le tourisme, la recherche & innovation, le sport, la cohésion, l’économie sociale et le logement.

 

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Pour une Europe du savoir sans frontières

La célébration du 50e anniversaire du Comité de l'éducation, présidé par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) durant la Présidence belge, a rappelé l'importance d'une coopération européenne de longue date, tout en se projetant résolument vers l'avenir. L'accent mis sur l'apprentissage tout au long de la vie et la mobilité étudiante, lors de nombreuses réunions et conférences sur la thématique, témoigne d'une vision ambitieuse pour le futur de l'espace européen de l'éducation.

 

Une réunion ministérielle informelle a eu lieu fin février au sujet de la mobilité diplômante. L'Union européenne s'est fixé des objectifs ambitieux en termes de mobilité des étudiants. Cela ne sera pas sans conséquences pour les États membres en termes de mobilité des diplômés, étant donné que les réalités nationales des systèmes d'enseignement supérieur varient. La Présidence belge a donc voulu ouvrir le dialogue et donner à chacun l'occasion de s'exprimer sur les politiques mises en place pour encourager et soutenir la mobilité, mais aussi sur les difficultés rencontrées par chacun.

 

En mai, la recommandation « L’Europe en mouvement », pour des possibilités de mobilité offertes à toutes et tous, a été adoptée lors du Conseil formel 'Éducation, jeunesse, culture et sport' (EJCS). Celle-ci fixe un objectif ambitieux d’au moins 23 % de mobilité dans l’enseignement supérieur et de 12% de mobilité dans le secteur de l’enseignement et de la formation professionnelle. Elle insiste également sur l’inclusion des personnes avec moins d’opportunités dans les programmes de mobilité. En parallèle, les discussions sur l'intégration de l'intelligence artificielle (IA) dans l'éducation démontrent l'ouverture de l'Union européenne aux enjeux du numérique dans ce secteur. Ce Conseil fut également l’occasion de l’approbation des Conclusions du Conseil sur la promotion des politiques et des pratiques éclairées par des données probantes dans le domaine de l'éducation et de la formation en vue de la réalisation de l'espace européen de l'éducation. Ces Conclusions du Conseil mettent en avant l'importance de promouvoir des politiques et des pratiques éducatives éclairées par des données probantes afin de renforcer la qualité et l'efficacité des systèmes éducatifs dans l’Union européenne.

 

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Vers une autonomie stratégique européenne

En matière de recherche et d'innovation, la Présidence belge a placé l'autonomie stratégique de l'Europe au cœur des débats. Une réunion informelle à La Hulpe a permis de discuter du futur programme-cadre européen et des priorités de la Présidence : l'autonomie stratégique, la valorisation des connaissances, et le renforcement du rôle de la recherche.

 

Le Conseil formel 'Recherche’ du 23 mai a été marqué par plusieurs décisions importantes, notamment l'adoption d'un accord politique sur l'extension de l'EuroHPC pour y intégrer l’IA, l'adoption d'une recommandation pour renforcer la sécurité de la recherche, et l'adoption de conclusions sur la valorisation des connaissances.

 

Les discussions menées ont permis de dessiner les contours d'une Europe plus résiliente, capable de relever les défis technologiques et sociétaux du XXIe siècle. L'intégration de l’IA dans les infrastructures de calcul européennes marque quant à elle une étape importante vers une souveraineté numérique européenne.

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Promotion du sport auto-organisé

Lors du Conseil formel 'EJCS' en mai, les Ministres européens en charge du Sport ont adopté des conclusions soulignant l'importance du sport auto-organisé pour promouvoir des modes de vie actifs et sains. Reconnaissant la flexibilité offerte par ces activités, ils ont appelé à leur soutien aux niveaux national et européen. Un nouveau plan de travail 2024-2027 pour le sport dans l'UE a été approuvé, articulé autour de l'intégrité, de la durabilité et de la participation. Les ministres ont également discuté du rôle crucial des volontaires, proposant d'utiliser les programmes de l'UE comme Erasmus+ pour valoriser leur contribution.

 

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Un secteur culturel adapté aux enjeux contemporains

Sur le front culturel, la Présidence belge a montré une volonté de marier tradition et modernité. Toujours lors du Conseil formel 'EJCS' de mai - dont le volet culture était présidé par la Flandre - des conclusions ont été adoptées sur l'impact des influenceurs dans l'écosystème médiatique de l'UE. Des initiatives ont été proposées pour favoriser l'éducation aux médias et promouvoir un comportement responsable parmi les influenceurs, y compris les mineurs.

 

Les Ministres ont également approuvé des conclusions sur le renforcement des secteurs culturel et créatif par le développement de leur public cible à l'aide de données. Un débat d'orientation sur l'impact potentiel de l’IA sur les secteurs culturels et créatifs a ouvert des perspectives intéressantes pour l'avenir.

 

Durant les six mois de Présidence, un riche programme culturel a été déployé à travers le pays, reflétant la vibrante scène culturelle de la Belgique et son engagement à promouvoir l'art, l'histoire et la citoyenneté européenne. Plus de 65 événements culturels ont eu lieu dans plus de 30 localités belges, et une centaine d’événement ont été organisés ‘sous les auspices de la Présidence’, ce qui a servi de vitrine à la diversité de notre scène artistique.

 

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Le tourisme, miroir d'une Europe durable et innovante

Dans le secteur du tourisme, la Présidence belge a impulsé une dynamique de transition vers un modèle plus durable et numérique. Une réunion informelle à Louvain-la-Neuve en février a permis d'aborder la double transition - verte et digitale - de l'écosystème touristique. La Présidence a aussi accueilli favorablement le ‘Parcours de transition pour le tourisme’ comme feuille de route commune lors d’un Conseil formel en mars.

 

En mettant l'accent sur les synergies entre tourisme et patrimoine UNESCO lors d’une visite de terrain à Mons, elle a souligné l'importance de valoriser les richesses culturelles européennes tout en les préservant pour les générations futures. La vision du tourisme comme écosystème global, portée par la Présidence, ouvre la voie à une approche plus intégrée et durable de ce secteur clé pour l'économie européenne.

 

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Une cohésion européenne renforcée

La Présidence belge a mené une réflexion approfondie sur l'avenir de la politique de cohésion, de la réunion ministérielle informelle à Mons jusqu'aux conclusions adoptées lors du Conseil Affaires Générales Cohésion en juin. Lors du Sommet européen des régions et des villes, le Comité européen des régions a adopté la ‘Déclaration de Mons’ pour une Europe plus juste, reflétant l'engagement des régions à promouvoir l'équité et l'inclusion.

 

Parallèlement, l'adoption de la plateforme 'STEP' (Strategic Technologies for Europe Platform) a marqué une avancée significative vers le renforcement de l'autonomie stratégique de l'UE dans des secteurs technologiques cruciaux, soutenant ainsi les transitions verte et numérique.

 

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Tracer la voie de l'économie sociale 

La Wallonie a confirmé son rôle de leader en matière d'économie sociale en accueillant un événement unique en février: la conférence ministérielle et d'experts en économie sociale. Cet événement a donné naissance à la 'Feuille de route de Liège en faveur de l'économie sociale dans l'Union européenne'.

 

La Présidence a également orchestré la clôture de l'Année européenne des compétences, couronnée par la déclaration 'Beyond the European Year of Skills: Maintaining the Momentum' ("Au-delà de l'année européenne des compétences : maintenir l'élan'"). L'adoption des directives 'EDC' (Carte européenne du handicap) a constitué une autre avancée majeure, renforçant l'inclusion au sein de l'UE.

 

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Vers un logement accessible pour tous

Enfin, la 'Déclaration de Liège', signée par 20 États membres lors d'une réunion ministérielle sur le logement en mars, a posé les jalons d'une vision commune pour un logement « abordable, décent et durable pour tous ». Cette initiative a mis en lumière l'importance cruciale du logement comme fondement du bien-être social en Europe. Elle a souligné la nécessité d'actions concrètes pour garantir l'accès à un logement de qualité, renforçant ainsi la cohésion sociale et l'inclusion au sein de l'Union européenne.

 

 

 

En promouvant une Europe du savoir, l'autonomie stratégique, la cohésion et l'adaptation aux défis contemporains, la Présidence belge a renforcé les fondations d'une Union européenne dynamique et résiliente. Ce semestre laisse un héritage précieux, qui ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour les citoyens européens et pour les Présidences à venir.

 

 

 

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Au cours du premier semestre 2024, la Belgique a pris les rênes du Conseil de l'Union européenne, assurant la continuité et le progrès de dossiers importants pour le futur de l’UE. La Présidence belge a orchestré un programme ambitieux, alliant réflexions stratégiques et actions concrètes, et peut se féliciter de résultats significatifs.

 

Les entités fédérées, dont la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles, ont joué un rôle important au cours de ces six mois, notamment en assurant la conduite de l’agenda européen et la promotion de la collaboration entre les États membres.

 

À l'heure où cette Présidence s'achève, le moment est venu de dresser les bilans. Un article présentant les résultats de la PBUE autour des 3 pôles de son programme - le travail législatif, la réponse aux crises et le futur de l’UE – est consultable sur son site officiel.

 

WBI souhaite également faire un tour d’horizon des avancées réalisées dans ses domaines de compétence et dans les domaines portés par la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles : l'éducation, la culture, le tourisme, la recherche & innovation, le sport, la cohésion, l’économie sociale et le logement.

 

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Pour une Europe du savoir sans frontières

La célébration du 50e anniversaire du Comité de l'éducation, présidé par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) durant la Présidence belge, a rappelé l'importance d'une coopération européenne de longue date, tout en se projetant résolument vers l'avenir. L'accent mis sur l'apprentissage tout au long de la vie et la mobilité étudiante, lors de nombreuses réunions et conférences sur la thématique, témoigne d'une vision ambitieuse pour le futur de l'espace européen de l'éducation.

 

Une réunion ministérielle informelle a eu lieu fin février au sujet de la mobilité diplômante. L'Union européenne s'est fixé des objectifs ambitieux en termes de mobilité des étudiants. Cela ne sera pas sans conséquences pour les États membres en termes de mobilité des diplômés, étant donné que les réalités nationales des systèmes d'enseignement supérieur varient. La Présidence belge a donc voulu ouvrir le dialogue et donner à chacun l'occasion de s'exprimer sur les politiques mises en place pour encourager et soutenir la mobilité, mais aussi sur les difficultés rencontrées par chacun.

 

En mai, la recommandation « L’Europe en mouvement », pour des possibilités de mobilité offertes à toutes et tous, a été adoptée lors du Conseil formel 'Éducation, jeunesse, culture et sport' (EJCS). Celle-ci fixe un objectif ambitieux d’au moins 23 % de mobilité dans l’enseignement supérieur et de 12% de mobilité dans le secteur de l’enseignement et de la formation professionnelle. Elle insiste également sur l’inclusion des personnes avec moins d’opportunités dans les programmes de mobilité. En parallèle, les discussions sur l'intégration de l'intelligence artificielle (IA) dans l'éducation démontrent l'ouverture de l'Union européenne aux enjeux du numérique dans ce secteur. Ce Conseil fut également l’occasion de l’approbation des Conclusions du Conseil sur la promotion des politiques et des pratiques éclairées par des données probantes dans le domaine de l'éducation et de la formation en vue de la réalisation de l'espace européen de l'éducation. Ces Conclusions du Conseil mettent en avant l'importance de promouvoir des politiques et des pratiques éducatives éclairées par des données probantes afin de renforcer la qualité et l'efficacité des systèmes éducatifs dans l’Union européenne.

 

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Vers une autonomie stratégique européenne

En matière de recherche et d'innovation, la Présidence belge a placé l'autonomie stratégique de l'Europe au cœur des débats. Une réunion informelle à La Hulpe a permis de discuter du futur programme-cadre européen et des priorités de la Présidence : l'autonomie stratégique, la valorisation des connaissances, et le renforcement du rôle de la recherche.

 

Le Conseil formel 'Recherche’ du 23 mai a été marqué par plusieurs décisions importantes, notamment l'adoption d'un accord politique sur l'extension de l'EuroHPC pour y intégrer l’IA, l'adoption d'une recommandation pour renforcer la sécurité de la recherche, et l'adoption de conclusions sur la valorisation des connaissances.

 

Les discussions menées ont permis de dessiner les contours d'une Europe plus résiliente, capable de relever les défis technologiques et sociétaux du XXIe siècle. L'intégration de l’IA dans les infrastructures de calcul européennes marque quant à elle une étape importante vers une souveraineté numérique européenne.

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Promotion du sport auto-organisé

Lors du Conseil formel 'EJCS' en mai, les Ministres européens en charge du Sport ont adopté des conclusions soulignant l'importance du sport auto-organisé pour promouvoir des modes de vie actifs et sains. Reconnaissant la flexibilité offerte par ces activités, ils ont appelé à leur soutien aux niveaux national et européen. Un nouveau plan de travail 2024-2027 pour le sport dans l'UE a été approuvé, articulé autour de l'intégrité, de la durabilité et de la participation. Les ministres ont également discuté du rôle crucial des volontaires, proposant d'utiliser les programmes de l'UE comme Erasmus+ pour valoriser leur contribution.

 

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Un secteur culturel adapté aux enjeux contemporains

Sur le front culturel, la Présidence belge a montré une volonté de marier tradition et modernité. Toujours lors du Conseil formel 'EJCS' de mai - dont le volet culture était présidé par la Flandre - des conclusions ont été adoptées sur l'impact des influenceurs dans l'écosystème médiatique de l'UE. Des initiatives ont été proposées pour favoriser l'éducation aux médias et promouvoir un comportement responsable parmi les influenceurs, y compris les mineurs.

 

Les Ministres ont également approuvé des conclusions sur le renforcement des secteurs culturel et créatif par le développement de leur public cible à l'aide de données. Un débat d'orientation sur l'impact potentiel de l’IA sur les secteurs culturels et créatifs a ouvert des perspectives intéressantes pour l'avenir.

 

Durant les six mois de Présidence, un riche programme culturel a été déployé à travers le pays, reflétant la vibrante scène culturelle de la Belgique et son engagement à promouvoir l'art, l'histoire et la citoyenneté européenne. Plus de 65 événements culturels ont eu lieu dans plus de 30 localités belges, et une centaine d’événement ont été organisés ‘sous les auspices de la Présidence’, ce qui a servi de vitrine à la diversité de notre scène artistique.

 

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Le tourisme, miroir d'une Europe durable et innovante

Dans le secteur du tourisme, la Présidence belge a impulsé une dynamique de transition vers un modèle plus durable et numérique. Une réunion informelle à Louvain-la-Neuve en février a permis d'aborder la double transition - verte et digitale - de l'écosystème touristique. La Présidence a aussi accueilli favorablement le ‘Parcours de transition pour le tourisme’ comme feuille de route commune lors d’un Conseil formel en mars.

 

En mettant l'accent sur les synergies entre tourisme et patrimoine UNESCO lors d’une visite de terrain à Mons, elle a souligné l'importance de valoriser les richesses culturelles européennes tout en les préservant pour les générations futures. La vision du tourisme comme écosystème global, portée par la Présidence, ouvre la voie à une approche plus intégrée et durable de ce secteur clé pour l'économie européenne.

 

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Une cohésion européenne renforcée

La Présidence belge a mené une réflexion approfondie sur l'avenir de la politique de cohésion, de la réunion ministérielle informelle à Mons jusqu'aux conclusions adoptées lors du Conseil Affaires Générales Cohésion en juin. Lors du Sommet européen des régions et des villes, le Comité européen des régions a adopté la ‘Déclaration de Mons’ pour une Europe plus juste, reflétant l'engagement des régions à promouvoir l'équité et l'inclusion.

 

Parallèlement, l'adoption de la plateforme 'STEP' (Strategic Technologies for Europe Platform) a marqué une avancée significative vers le renforcement de l'autonomie stratégique de l'UE dans des secteurs technologiques cruciaux, soutenant ainsi les transitions verte et numérique.

 

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Tracer la voie de l'économie sociale 

La Wallonie a confirmé son rôle de leader en matière d'économie sociale en accueillant un événement unique en février: la conférence ministérielle et d'experts en économie sociale. Cet événement a donné naissance à la 'Feuille de route de Liège en faveur de l'économie sociale dans l'Union européenne'.

 

La Présidence a également orchestré la clôture de l'Année européenne des compétences, couronnée par la déclaration 'Beyond the European Year of Skills: Maintaining the Momentum' ("Au-delà de l'année européenne des compétences : maintenir l'élan'"). L'adoption des directives 'EDC' (Carte européenne du handicap) a constitué une autre avancée majeure, renforçant l'inclusion au sein de l'UE.

 

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Vers un logement accessible pour tous

Enfin, la 'Déclaration de Liège', signée par 20 États membres lors d'une réunion ministérielle sur le logement en mars, a posé les jalons d'une vision commune pour un logement « abordable, décent et durable pour tous ». Cette initiative a mis en lumière l'importance cruciale du logement comme fondement du bien-être social en Europe. Elle a souligné la nécessité d'actions concrètes pour garantir l'accès à un logement de qualité, renforçant ainsi la cohésion sociale et l'inclusion au sein de l'Union européenne.

 

 

 

En promouvant une Europe du savoir, l'autonomie stratégique, la cohésion et l'adaptation aux défis contemporains, la Présidence belge a renforcé les fondations d'une Union européenne dynamique et résiliente. Ce semestre laisse un héritage précieux, qui ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour les citoyens européens et pour les Présidences à venir.

 

 

 

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Bouton - en savoir plus

Point de vue du Rocher du Chat (c) WBT - Charlotte Princen

Les passionnés de vélo ne manqueront pas le Musée du Cycle, un lieu incontournable pour tout savoir sur la petite reine, tandis que pour les amateurs de randonnées mettront le cap sur l’un des plus beaux sentiers de grande randonnée qui soit, le Sentier de la Semois GR 16.

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Le Musée du Cycle, le vélo dans tous ses états

Un lieu dédié au vélo, voilà qui n’est pas courant. Le Musée du Cycle de Weyler à Arlon est l’œuvre d’un homme, passionné depuis toujours par la bicyclette, Philippe Tibesar. Franchir la porte de ce musée insolite, c’est pénétrer dans l’antre de la bécane et tout savoir de son histoire, depuis ses premiers tours de roues jusqu’à ses tout derniers développements. Au total, une collection de plus de 250 pièces qui retrace l’histoire méconnue et incroyable du vélo. « Je possède une draisienne, un vélocipède à pédales de la première heure (une invention de Michaux à Paris, en 1860), des bicyclettes anciennes (depuis 1885)…, détaille Philippe Tibesar, intarissable sur le sujet. Mais aussi un vélo-room, un vélocipède de chambre de 1891. Un même exemplaire se trouvait d’ailleurs dans l’Orient Express. Des pièces exceptionnelles. » Les différents objets d’exposition sont regroupés par thèmes historiques, de 1819 à nos jours, vélos de course, différents types de vélos utilitaires, ceux à systèmes particuliers (cardans, dérailleurs spéciaux…), vélos pour enfants... Le musée présente également une collection de plaques à taxes de 1895 à 1991, une autre de jeux de société sur le thème du vélo et une vingtaine de mannequins en habits cyclistes d’époque. Un film de 20 minutes détaille les différentes étapes de l’évolution de ces deux-roues. La visite est guidée par le fondateur du musée. Il vous parlera avec enthousiasme de la passion qui l’habite depuis sa prime enfance et de cette collection qu’il a patiemment constituée au fil des ans.

 

Philippe Tibesar a pratiqué la compétition en amateur. « Je suis tombé dans la marmite à l’âge de quatorze ans et je n’en suis pas ressorti. J’ai aujourd’hui septante-trois ans et je roule toujours mes 12.000 km par an. » En 1976, s’il raccroche le vélo en course, il n’en a pas fini avec son amour de la petite reine. Depuis plusieurs décennies, avec une cinquantaine de copains mordus de la bécane comme lui, il fait des randonnées cyclistes dans sa belle région. Auparavant, il a affronté les pires routes du Pérou, d’Argentine, du Vietnam, d’Inde, d’Italie, de Corse... Des randonnées qui sont autant d’occasions de faire des rencontres. C’est ainsi qu’un jour en Suisse, il fait la connaissance d’un autre mordu de la bécane, fondateur d’un musée de vélos et motos. « Pourquoi pas moi ? », se dit-il. Commence alors une longue quête chez des ferrailleurs, brocanteurs, antiquaires... Il restaure chacune des pièces avec minutie et patience. En 1992, le musée est inauguré. Aujourd’hui, sur 350 m² et sept salles d’exposition, il présente une collection aussi importante que variée : draisiennes, grand bis, vélos de professionnels, de toutes époques, pour tous les usages, de tous pays.

 

Le parcours du Musée de Weyler dure en moyenne 1h30 pour deux siècles d’histoire et d’histoires du vélo, par le détail minutieux et les nombreuses anecdotes. Des histoires racontées, on l’a dit, par Philippe Tibesar, passionné et passionnant. Il y consacre toute son énergie et partagera avec vous ses coups de coeur. Le Musée du Cycle est accessible toute l’année, uniquement sur rendez-vous. Un lieu comme on en voit peu et qui vaut le détour.
 

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Le Sentier de la Semois GR 16, l’irrésistible randonnée

L’envie de vous dégourdir les jambes et de prendre un bon bol d’air est grande ? La région d’Arlon est idéalement située pour répondre à vos attentes de nature. Longer les méandres de la Semois et découvrir à chaque détour un paysage différent est toujours un pur bonheur. A juste titre, la Vallée de la Semois a été reconnue parc national en décembre 2022 par le Gouvernement wallon.

 

Suivre le parcours de la Semois depuis sa source jusqu’à sa confluence avec la Meuse, c’est possible avec le GR 16 Sentier de la Semois, l’un des récents grands itinéraires parmi les plus fameux de Wallonie et qui a vu le jour en 2021 à l’initiative de l’asbl Les Sentiers de Grande Randonnée (GR).

 

Ce GR 16 s’étend sur plus de 200 km, 209 exactement, d’Arlon, en Lorraine belge, passe par la Gaume et va jusqu’à Monthermé, dans les Ardennes françaises, traversant successivement les provinces belges du Luxembourg et de Namur pour aboutir dans le département français des Ardennes. Pour la plus grande partie de son itinéraire, il traverse des parcs naturels, ceux de la vallée de l’Attert, de Gaume et de l’Ardenne méridionale, en Belgique, et par le parc naturel des Ardennes, en France. Il traverse les communes belges d’Arlon, Attert, Etalle, Tintigny, Chiny, Florenville, Herbeumont, Bertrix, Bouillon et Vresse, en Belgique, et celles des Hautes-Rivières, Thilay, Tournavaux et Monthermé, en France.

 

Chaussez vos godillots, c’est parti ! Le départ se fait à hauteur du 71 de la rue des Tanneries à Arlon. On ne vous le cache pas, le parcours est difficile. Il totalise un dénivelé positif de plus de 4 400 mètres. Pas une petite balade digestive, donc. Le balisage est rouge et blanc à hauteur des yeux.

 

S’il s’éloigne régulièrement de la Semois, c’est pour mieux la rattraper ensuite. Il peut la longer patiemment, puis s’en écarter subitement pour atteindre une crête, pour profiter d’un point de vue imprenable sur l’un ou l’autre des multiples méandres de la rivière. Le parcours officiel traverse la Semois dix-neuf fois, mais rien ne vous empêche de la franchir plus encore comme bon vous semble grâce à ses nombreux ponts, passerelles et autres passages à gué. 

 

L’attrait principal de ce sentier est, sans nul doute, la découverte de nombreux sites naturels remarquables qui se succèdent au fil de l’eau. Logé dans un magnifique écrin de verdure, le parcours traverse des sites légendaires comme le Tombeau du Géant, les Echelles de Rochehaut, le Roc La Tour, et bien d’autres. Sans oublier différentes variantes qui permettent aux randonneurs de choisir un itinéraire en bord de rivière ou sur les crêtes. En effet, le Sentier de la Semois présente de multiples connexions avec d’autres sentiers renommés. Ainsi, partage-t-il bon nombre de tronçons avec la Transemoisienne, itinéraire dédié aux marcheurs, cavaliers, attelages et cyclistes. En outre, arpenter le GR 16, c’est l’occasion de découvrir la riche histoire des diverses régions qu’il traverse à différentes périodes, romaine, médiévale, contemporaine. Pour ceux qui souhaitent une simple balade le long de la Semois, les promenades locales sont nombreuses tout au long du parcours. Et pour un repos bien mérité, chambres d’hôtes et hôtels de la région sont là pour vous accueillir !
 

Par Jacqueline Remits

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Les passionnés de vélo ne manqueront pas le Musée du Cycle, un lieu incontournable pour tout savoir sur la petite reine, tandis que pour les amateurs de randonnées mettront le cap sur l’un des plus beaux sentiers de grande randonnée qui soit, le Sentier de la Semois GR 16.

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Le Musée du Cycle, le vélo dans tous ses états

Un lieu dédié au vélo, voilà qui n’est pas courant. Le Musée du Cycle de Weyler à Arlon est l’œuvre d’un homme, passionné depuis toujours par la bicyclette, Philippe Tibesar. Franchir la porte de ce musée insolite, c’est pénétrer dans l’antre de la bécane et tout savoir de son histoire, depuis ses premiers tours de roues jusqu’à ses tout derniers développements. Au total, une collection de plus de 250 pièces qui retrace l’histoire méconnue et incroyable du vélo. « Je possède une draisienne, un vélocipède à pédales de la première heure (une invention de Michaux à Paris, en 1860), des bicyclettes anciennes (depuis 1885)…, détaille Philippe Tibesar, intarissable sur le sujet. Mais aussi un vélo-room, un vélocipède de chambre de 1891. Un même exemplaire se trouvait d’ailleurs dans l’Orient Express. Des pièces exceptionnelles. » Les différents objets d’exposition sont regroupés par thèmes historiques, de 1819 à nos jours, vélos de course, différents types de vélos utilitaires, ceux à systèmes particuliers (cardans, dérailleurs spéciaux…), vélos pour enfants... Le musée présente également une collection de plaques à taxes de 1895 à 1991, une autre de jeux de société sur le thème du vélo et une vingtaine de mannequins en habits cyclistes d’époque. Un film de 20 minutes détaille les différentes étapes de l’évolution de ces deux-roues. La visite est guidée par le fondateur du musée. Il vous parlera avec enthousiasme de la passion qui l’habite depuis sa prime enfance et de cette collection qu’il a patiemment constituée au fil des ans.

 

Philippe Tibesar a pratiqué la compétition en amateur. « Je suis tombé dans la marmite à l’âge de quatorze ans et je n’en suis pas ressorti. J’ai aujourd’hui septante-trois ans et je roule toujours mes 12.000 km par an. » En 1976, s’il raccroche le vélo en course, il n’en a pas fini avec son amour de la petite reine. Depuis plusieurs décennies, avec une cinquantaine de copains mordus de la bécane comme lui, il fait des randonnées cyclistes dans sa belle région. Auparavant, il a affronté les pires routes du Pérou, d’Argentine, du Vietnam, d’Inde, d’Italie, de Corse... Des randonnées qui sont autant d’occasions de faire des rencontres. C’est ainsi qu’un jour en Suisse, il fait la connaissance d’un autre mordu de la bécane, fondateur d’un musée de vélos et motos. « Pourquoi pas moi ? », se dit-il. Commence alors une longue quête chez des ferrailleurs, brocanteurs, antiquaires... Il restaure chacune des pièces avec minutie et patience. En 1992, le musée est inauguré. Aujourd’hui, sur 350 m² et sept salles d’exposition, il présente une collection aussi importante que variée : draisiennes, grand bis, vélos de professionnels, de toutes époques, pour tous les usages, de tous pays.

 

Le parcours du Musée de Weyler dure en moyenne 1h30 pour deux siècles d’histoire et d’histoires du vélo, par le détail minutieux et les nombreuses anecdotes. Des histoires racontées, on l’a dit, par Philippe Tibesar, passionné et passionnant. Il y consacre toute son énergie et partagera avec vous ses coups de coeur. Le Musée du Cycle est accessible toute l’année, uniquement sur rendez-vous. Un lieu comme on en voit peu et qui vaut le détour.
 

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Le Sentier de la Semois GR 16, l’irrésistible randonnée

L’envie de vous dégourdir les jambes et de prendre un bon bol d’air est grande ? La région d’Arlon est idéalement située pour répondre à vos attentes de nature. Longer les méandres de la Semois et découvrir à chaque détour un paysage différent est toujours un pur bonheur. A juste titre, la Vallée de la Semois a été reconnue parc national en décembre 2022 par le Gouvernement wallon.

 

Suivre le parcours de la Semois depuis sa source jusqu’à sa confluence avec la Meuse, c’est possible avec le GR 16 Sentier de la Semois, l’un des récents grands itinéraires parmi les plus fameux de Wallonie et qui a vu le jour en 2021 à l’initiative de l’asbl Les Sentiers de Grande Randonnée (GR).

 

Ce GR 16 s’étend sur plus de 200 km, 209 exactement, d’Arlon, en Lorraine belge, passe par la Gaume et va jusqu’à Monthermé, dans les Ardennes françaises, traversant successivement les provinces belges du Luxembourg et de Namur pour aboutir dans le département français des Ardennes. Pour la plus grande partie de son itinéraire, il traverse des parcs naturels, ceux de la vallée de l’Attert, de Gaume et de l’Ardenne méridionale, en Belgique, et par le parc naturel des Ardennes, en France. Il traverse les communes belges d’Arlon, Attert, Etalle, Tintigny, Chiny, Florenville, Herbeumont, Bertrix, Bouillon et Vresse, en Belgique, et celles des Hautes-Rivières, Thilay, Tournavaux et Monthermé, en France.

 

Chaussez vos godillots, c’est parti ! Le départ se fait à hauteur du 71 de la rue des Tanneries à Arlon. On ne vous le cache pas, le parcours est difficile. Il totalise un dénivelé positif de plus de 4 400 mètres. Pas une petite balade digestive, donc. Le balisage est rouge et blanc à hauteur des yeux.

 

S’il s’éloigne régulièrement de la Semois, c’est pour mieux la rattraper ensuite. Il peut la longer patiemment, puis s’en écarter subitement pour atteindre une crête, pour profiter d’un point de vue imprenable sur l’un ou l’autre des multiples méandres de la rivière. Le parcours officiel traverse la Semois dix-neuf fois, mais rien ne vous empêche de la franchir plus encore comme bon vous semble grâce à ses nombreux ponts, passerelles et autres passages à gué. 

 

L’attrait principal de ce sentier est, sans nul doute, la découverte de nombreux sites naturels remarquables qui se succèdent au fil de l’eau. Logé dans un magnifique écrin de verdure, le parcours traverse des sites légendaires comme le Tombeau du Géant, les Echelles de Rochehaut, le Roc La Tour, et bien d’autres. Sans oublier différentes variantes qui permettent aux randonneurs de choisir un itinéraire en bord de rivière ou sur les crêtes. En effet, le Sentier de la Semois présente de multiples connexions avec d’autres sentiers renommés. Ainsi, partage-t-il bon nombre de tronçons avec la Transemoisienne, itinéraire dédié aux marcheurs, cavaliers, attelages et cyclistes. En outre, arpenter le GR 16, c’est l’occasion de découvrir la riche histoire des diverses régions qu’il traverse à différentes périodes, romaine, médiévale, contemporaine. Pour ceux qui souhaitent une simple balade le long de la Semois, les promenades locales sont nombreuses tout au long du parcours. Et pour un repos bien mérité, chambres d’hôtes et hôtels de la région sont là pour vous accueillir !
 

Par Jacqueline Remits

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Bouton - en savoir plus

Le Théâtre des Doms, lieu emblématique de la scène artistique belge francophone à Avignon, s'apprête à entamer une nouvelle page de son histoire avec l'arrivée de Sandrine Bergot à la direction artistique et générale.

 

À partir du 1er septembre 2024, elle succédera à Alain Cofino Gomez, qui a dirigé l’institution pendant 9 ans.

 

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Sandrine Bergot : une trajectoire artistique entre la France et la Belgique

Originaire de France, Sandrine Bergot débute sa formation au conservatoire de Montpellier avant de s’installer en Belgique en 1991, pour approfondir sa formation théâtrale au Conservatoire de Liège. Elle se distingue comme comédienne auprès de plusieurs metteurs en scène de renom tels que Jacques Delcuvellerie, Nathalie Mauger, ou encore Lorent Wanson et démontre rapidement un goût prononcé pour la création collective. Elle y consacre alors l’essentiel de son activité, comme créatrice, comédienne, mais aussi co-directrice, productrice, diffuseuse,...

 

Elle fonde en 1999 la compagnie SALGHOS puis co-fonde le Collectif Mensuel en 2007 avec Renaud Riga et Baptiste Isaia, où elle écrit, met en scène et interprète des productions marquantes telles que les "Mensuels", "L'homme qui valait 35 milliards", "2043" et "Blockbuster".

 

Sa nomination à la tête du Théâtre des Doms, sous réserve de l’approbation du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, marque un tournant prometteur. Sandrine Bergot souhaite mettre son expérience, son expertise et ses connaissances à disposition pour soutenir la promotion des artistes et les créations de la Fédération Wallonie-Bruxelles en France et à l'étranger.

 

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Le Théâtre des Doms : Pôle Sud de la création en Belgique francophone

Le Théâtre des Doms a pour mission principale de promouvoir et diffuser à Avignon les artistes, créations et projets artistiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles, contribuant ainsi à leur rayonnement. Il accueille toutes les disciplines artistiques, avec un accent particulier sur les arts de la scène, tout en apportant son soutien à diverses formes d'arts visuels.

 

Depuis sa création en 2002, le Théâtre des Doms a su s'imposer comme une institution incontournable à Avignon et en France grâce à un modèle innovant de dialogue entre les responsables politiques et les professionnel.le.s du secteur. Soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles via Wallonie-Bruxelles International, le théâtre a prouvé sa capacité d'adaptation au long des années.

 

Bien que le Festival d’Avignon soit la vitrine la plus visible du Théâtre des Doms, le théâtre est actif toute l’année et accueille notamment des résidences artistiques qui ont, ces dernières années, démontré leur grande fécondité. 

 

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Le Théâtre des Doms, lieu emblématique de la scène artistique belge francophone à Avignon, s'apprête à entamer une nouvelle page de son histoire avec l'arrivée de Sandrine Bergot à la direction artistique et générale.

 

À partir du 1er septembre 2024, elle succédera à Alain Cofino Gomez, qui a dirigé l’institution pendant 9 ans.

 

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Sandrine Bergot : une trajectoire artistique entre la France et la Belgique

Originaire de France, Sandrine Bergot débute sa formation au conservatoire de Montpellier avant de s’installer en Belgique en 1991, pour approfondir sa formation théâtrale au Conservatoire de Liège. Elle se distingue comme comédienne auprès de plusieurs metteurs en scène de renom tels que Jacques Delcuvellerie, Nathalie Mauger, ou encore Lorent Wanson et démontre rapidement un goût prononcé pour la création collective. Elle y consacre alors l’essentiel de son activité, comme créatrice, comédienne, mais aussi co-directrice, productrice, diffuseuse,...

 

Elle fonde en 1999 la compagnie SALGHOS puis co-fonde le Collectif Mensuel en 2007 avec Renaud Riga et Baptiste Isaia, où elle écrit, met en scène et interprète des productions marquantes telles que les "Mensuels", "L'homme qui valait 35 milliards", "2043" et "Blockbuster".

 

Sa nomination à la tête du Théâtre des Doms, sous réserve de l’approbation du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, marque un tournant prometteur. Sandrine Bergot souhaite mettre son expérience, son expertise et ses connaissances à disposition pour soutenir la promotion des artistes et les créations de la Fédération Wallonie-Bruxelles en France et à l'étranger.

 

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Le Théâtre des Doms a pour mission principale de promouvoir et diffuser à Avignon les artistes, créations et projets artistiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles, contribuant ainsi à leur rayonnement. Il accueille toutes les disciplines artistiques, avec un accent particulier sur les arts de la scène, tout en apportant son soutien à diverses formes d'arts visuels.

 

Depuis sa création en 2002, le Théâtre des Doms a su s'imposer comme une institution incontournable à Avignon et en France grâce à un modèle innovant de dialogue entre les responsables politiques et les professionnel.le.s du secteur. Soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles via Wallonie-Bruxelles International, le théâtre a prouvé sa capacité d'adaptation au long des années.

 

Bien que le Festival d’Avignon soit la vitrine la plus visible du Théâtre des Doms, le théâtre est actif toute l’année et accueille notamment des résidences artistiques qui ont, ces dernières années, démontré leur grande fécondité. 

 

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Une grande exposition rétrospective, intitulée "Folon : Agency of imaginary journeys", débutera sa tournée à Tokyo, le 13 juillet 2024, avant de s'installer à Nagoya puis Osaka jusqu'en juin 2025. Plus de 300 œuvres, aux techniques très diverses, allant des premiers dessins aux encres de couleur, en passant par les aquarelles, les sérigraphies, les affiches et bien sûr les sculptures et les objets détournés, permettront de saisir toute la richesse et la diversité du travail de cet artiste inclassable.

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Folon et le Japon

30 ans après la dernière importante exposition consacrée à Folon (1934-2005) au Japon, l’artiste est de retour dans ce pays dont la culture et les paysages l’ont tant bouleversé. Très vite repéré par ses pairs japonais grâce à sa collaboration avec l’entreprise Olivetti à la fin des années 60, les expositions de ses œuvres vont se succéder à partir de 1970, invitant Folon à revenir régulièrement au Japon. Admiratif de l’artisanat, de l’esthétique et de la culture japonaise, il se reconnaît dans la quête de la simplicité, l’économie de moyen, la délicatesse et la place de la nature dans le quotidien des Japonais.

 

© WBI – E. Meunier

Cette exposition, fruit d'une collaboration étroite entre la Fondation Folon, trois musées japonais, la Tokyo Station Gallery, le Nagoya City Art Museum et le Abeno Harukas Art Museum Osaka et le journal The Chunichi Shimbun s’annonce comme une rétrospective ambitieuse et inédite de l’œuvre de Folon.

 

Le projet de cette grande exposition est ancien mais a dû être reporté à plusieurs reprises à la suite d’une série de circonstances malheureuses. Il s’est finalement concrétisé à l’occasion d’une mission princière en 2022, où Wallonie-Bruxelles International et l’AWEX ont organisé à Kyoto, avec la Fondation Folon, une brève exposition d’une vingtaine de sculptures accompagnées de clichés des œuvres de Folon. A l’image de celui dont Alechinsky disait qu’ « il prenait son temps », le projet de cette exposition a muri et peut désormais s’attarder pendant un an auprès du public japonais.

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Une scénographie audacieuse

Le concept de l'exposition s'articule, autour d'une série d'interrogations, « Quel chemin choisir ?», « Qu’entendez-vous ? » ou encore « Quels choix opérer librement ? », inspirées des œuvres de Folon et visant à interpeller le visiteur sur des enjeux d'actualité tels que l'écologie et l’avenir de notre planète, la communication et la puissance des images ou les choix de société.

 

« La Fondation n’est pas commissaire de l’exposition. Nous avons établi une liste d’œuvres qui représentent la diversité des thèmes et techniques développés par Folon et dans laquelle les commissaires japonais ont été invités à puiser. Ils ont pris le temps de connaître l’œuvre, le travail de Folon et ils ont construit leur propre discours » nous livre Stéphanie Angelroth, directrice de la Fondation Folon, lors d’un entretien accordé à WBI.

 

« Les commissaires ont pris l’essence de chaque thématique qu’ils voulaient aborder à travers une série de questions. C’est ce qui est génial avec ce concept. Les questions permettent de dialoguer avec les œuvres. Elles posent notamment tous les grands enjeux qui interpellent la jeunesse aujourd’hui. »

 

« Le public jeune ne connaît pas Folon, en dehors des 15000 jeunes belges qui ont chaque année un rapport direct à son œuvre en visitant le Musée. Pourtant, les très jeunes enfants peuvent entrer directement dans sa poésie, ses couleurs. Il y a plusieurs lectures possibles de Folon… »

 

Les organisateurs japonais ont très vite identifié ce potentiel et travaillé sur plusieurs niveaux d’accès à l’œuvre. Ça se traduit par exemple, par les trois publications qui accompagnent cette exposition. Le catalogue exhaustif, un livre sur les dessins des premières années et un ouvrage plus sensible avec des artiste japonais contemporains.

 

« C’est une approche tout à fait novatrice pour nous » souligne Stéphanie Angelroth. Celle qui est arrivée à la création de la Fondation et a bien connu Jean-Michel Folon, reconnait toute la diversité culturelle de l’artiste, sa contemporanéité et ses engagements dans cette scénographie audacieuse.

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Folon : un artiste visionnaire et engagé

Disparu en 2005, Jean-Michel Folon a laissé derrière lui une œuvre foisonnante et inclassable. Artiste boulimique, ses œuvres n’ont pas encore fini d’être répertoriées. Ses aquarelles, lithographies, sculptures et objets détournés témoignent d'un regard singulier sur le monde, empreint d’une poétique mélancolie et d'engagements vrais. « Folon était un précurseur dans la défense de l'environnement et de la beauté sur terre. C’est à la fois, l’artiste visionnaire, qui est là comme un messager – et les Japonais se retrouvent très bien, dans son message-, et la poésie. C’est comme une double temporalité. C’est à la fois incisif et poétique » ajoute encore Stéphanie Angelroth.

 

Au-delà de ses créations plastiques, Folon a également été un ardent défenseur des droits de l'homme. En 1988, il a réalisé 20 œuvres pour illustrer la Déclaration universelle des droits de l'homme, dans le cadre d'un projet pour Amnesty International.

 

« Lors de cette exposition, on va pouvoir observer toute son évolution… Les dessins des premières années ont rarement été exhibés parce que Folon ne les montrait pas… Or ce sont des dessins qui l’ont propulsé sur la scène artistique internationale, avec les couvertures de magazines américains… C’est déjà tout son vocabulaire graphique, toute la genèse des débuts de sa pensée visuelle… Dans cette grande exposition au Japon, on a la chance de pouvoir montrer toute la construction mentale de son travail, l’évolution sur papier de sa signature, de son personnage. C’est formidable pour nous et je pense que ça intéresse très fort le public d’avoir une vue plus globale. »

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Logistique d’une exposition de 300 œuvres

L'organisation d'une exposition de cette envergure nécessite un travail considérable. Stéphanie Angelroth témoigne de l'enthousiasme et du professionnalisme de ses collaboratrices : « Seules quatre personnes s'occupent des expositions. C’est une gestion logistique incroyable, supervisée par Pauline Loumaye, responsable des expositions. Il faut établir une sélection avec Elena Benazet, la régisseuse. Répertorier ce qui est dans le musée ou dans les réserves. Remplacer et replacer des œuvres. Porter chez l’encadreur à plusieurs reprises, faire encadrer. Fabriquer des caisses sur mesure. Emballer soigneusement avec un transporteur spécialisé. Mais avant que les œuvres partent, il faut également faire le constat d’état. Les œuvres sont encodées dans un logiciel de gestion spécialisé qui les photographie et détaille leur état. Pour 300 œuvres, ça prend un temps fou ! ».

 

Pauline Loumaye, responsable des expositions et Stéphanie Angelroth, directrice de la Fondation Folon © WBI – E. Meunier

Mais l’intérêt des organisateurs japonais pour Folon est un moteur, leur professionnalisme aussi. « Les Japonais ont l’habitude d’organiser des grandes expositions avec l’Europe. Ils sont à la pointe pour ce genre d’événement. Tout est très professionnel, jusqu’à la qualité d’impression des catalogues pour lesquels on a même été consultées ».

 

© WBI – E. Meunier

 

300 œuvres pour témoigner de la quête de sens et de beauté d’un artiste hors norme, inconditionnellement curieux des autres et de l’évolution de notre société, c’est ce que propose de découvrir « Folon : Agency of imaginary journeys » à partir du 13 juillet à Tokyo.

 

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Informations pratiques

Rétrospective « Folon : Agency of imaginary journeys »

  • TOKYO

13 juillet - 23 septembre 2024

Tokyo Station Gallery

1-9-1 Marunouchi, Chiyoda-ku, Tokyo 100-005

  • NAGOYA

 11 janvier - 23 mars 2025

Nagoya City Art Museum

2-17-25 Sakae, Naka-ku, Nagoya 460-0008

  • OSAKA

5 avril - 22 juin 2025

ABENO HARUKAS Art Museum, Osaka

16F, ABENO HARUKAS, 1-43 Abenosuji 1chome, Abeno-ku, Osaka 545-6016

 

 

Retrouvez Folon et ses œuvres toute l’année à la Fondation Folon.

A venir, Folon au Festival du Dessin à Arles au printemps 2025.

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Une grande exposition rétrospective, intitulée "Folon : Agency of imaginary journeys", débutera sa tournée à Tokyo, le 13 juillet 2024, avant de s'installer à Nagoya puis Osaka jusqu'en juin 2025. Plus de 300 œuvres, aux techniques très diverses, allant des premiers dessins aux encres de couleur, en passant par les aquarelles, les sérigraphies, les affiches et bien sûr les sculptures et les objets détournés, permettront de saisir toute la richesse et la diversité du travail de cet artiste inclassable.

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Folon et le Japon

30 ans après la dernière importante exposition consacrée à Folon (1934-2005) au Japon, l’artiste est de retour dans ce pays dont la culture et les paysages l’ont tant bouleversé. Très vite repéré par ses pairs japonais grâce à sa collaboration avec l’entreprise Olivetti à la fin des années 60, les expositions de ses œuvres vont se succéder à partir de 1970, invitant Folon à revenir régulièrement au Japon. Admiratif de l’artisanat, de l’esthétique et de la culture japonaise, il se reconnaît dans la quête de la simplicité, l’économie de moyen, la délicatesse et la place de la nature dans le quotidien des Japonais.

 

© WBI – E. Meunier

Cette exposition, fruit d'une collaboration étroite entre la Fondation Folon, trois musées japonais, la Tokyo Station Gallery, le Nagoya City Art Museum et le Abeno Harukas Art Museum Osaka et le journal The Chunichi Shimbun s’annonce comme une rétrospective ambitieuse et inédite de l’œuvre de Folon.

 

Le projet de cette grande exposition est ancien mais a dû être reporté à plusieurs reprises à la suite d’une série de circonstances malheureuses. Il s’est finalement concrétisé à l’occasion d’une mission princière en 2022, où Wallonie-Bruxelles International et l’AWEX ont organisé à Kyoto, avec la Fondation Folon, une brève exposition d’une vingtaine de sculptures accompagnées de clichés des œuvres de Folon. A l’image de celui dont Alechinsky disait qu’ « il prenait son temps », le projet de cette exposition a muri et peut désormais s’attarder pendant un an auprès du public japonais.

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Une scénographie audacieuse

Le concept de l'exposition s'articule, autour d'une série d'interrogations, « Quel chemin choisir ?», « Qu’entendez-vous ? » ou encore « Quels choix opérer librement ? », inspirées des œuvres de Folon et visant à interpeller le visiteur sur des enjeux d'actualité tels que l'écologie et l’avenir de notre planète, la communication et la puissance des images ou les choix de société.

 

« La Fondation n’est pas commissaire de l’exposition. Nous avons établi une liste d’œuvres qui représentent la diversité des thèmes et techniques développés par Folon et dans laquelle les commissaires japonais ont été invités à puiser. Ils ont pris le temps de connaître l’œuvre, le travail de Folon et ils ont construit leur propre discours » nous livre Stéphanie Angelroth, directrice de la Fondation Folon, lors d’un entretien accordé à WBI.

 

« Les commissaires ont pris l’essence de chaque thématique qu’ils voulaient aborder à travers une série de questions. C’est ce qui est génial avec ce concept. Les questions permettent de dialoguer avec les œuvres. Elles posent notamment tous les grands enjeux qui interpellent la jeunesse aujourd’hui. »

 

« Le public jeune ne connaît pas Folon, en dehors des 15000 jeunes belges qui ont chaque année un rapport direct à son œuvre en visitant le Musée. Pourtant, les très jeunes enfants peuvent entrer directement dans sa poésie, ses couleurs. Il y a plusieurs lectures possibles de Folon… »

 

Les organisateurs japonais ont très vite identifié ce potentiel et travaillé sur plusieurs niveaux d’accès à l’œuvre. Ça se traduit par exemple, par les trois publications qui accompagnent cette exposition. Le catalogue exhaustif, un livre sur les dessins des premières années et un ouvrage plus sensible avec des artiste japonais contemporains.

 

« C’est une approche tout à fait novatrice pour nous » souligne Stéphanie Angelroth. Celle qui est arrivée à la création de la Fondation et a bien connu Jean-Michel Folon, reconnait toute la diversité culturelle de l’artiste, sa contemporanéité et ses engagements dans cette scénographie audacieuse.

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Folon : un artiste visionnaire et engagé

Disparu en 2005, Jean-Michel Folon a laissé derrière lui une œuvre foisonnante et inclassable. Artiste boulimique, ses œuvres n’ont pas encore fini d’être répertoriées. Ses aquarelles, lithographies, sculptures et objets détournés témoignent d'un regard singulier sur le monde, empreint d’une poétique mélancolie et d'engagements vrais. « Folon était un précurseur dans la défense de l'environnement et de la beauté sur terre. C’est à la fois, l’artiste visionnaire, qui est là comme un messager – et les Japonais se retrouvent très bien, dans son message-, et la poésie. C’est comme une double temporalité. C’est à la fois incisif et poétique » ajoute encore Stéphanie Angelroth.

 

Au-delà de ses créations plastiques, Folon a également été un ardent défenseur des droits de l'homme. En 1988, il a réalisé 20 œuvres pour illustrer la Déclaration universelle des droits de l'homme, dans le cadre d'un projet pour Amnesty International.

 

« Lors de cette exposition, on va pouvoir observer toute son évolution… Les dessins des premières années ont rarement été exhibés parce que Folon ne les montrait pas… Or ce sont des dessins qui l’ont propulsé sur la scène artistique internationale, avec les couvertures de magazines américains… C’est déjà tout son vocabulaire graphique, toute la genèse des débuts de sa pensée visuelle… Dans cette grande exposition au Japon, on a la chance de pouvoir montrer toute la construction mentale de son travail, l’évolution sur papier de sa signature, de son personnage. C’est formidable pour nous et je pense que ça intéresse très fort le public d’avoir une vue plus globale. »

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Logistique d’une exposition de 300 œuvres

L'organisation d'une exposition de cette envergure nécessite un travail considérable. Stéphanie Angelroth témoigne de l'enthousiasme et du professionnalisme de ses collaboratrices : « Seules quatre personnes s'occupent des expositions. C’est une gestion logistique incroyable, supervisée par Pauline Loumaye, responsable des expositions. Il faut établir une sélection avec Elena Benazet, la régisseuse. Répertorier ce qui est dans le musée ou dans les réserves. Remplacer et replacer des œuvres. Porter chez l’encadreur à plusieurs reprises, faire encadrer. Fabriquer des caisses sur mesure. Emballer soigneusement avec un transporteur spécialisé. Mais avant que les œuvres partent, il faut également faire le constat d’état. Les œuvres sont encodées dans un logiciel de gestion spécialisé qui les photographie et détaille leur état. Pour 300 œuvres, ça prend un temps fou ! ».

 

Pauline Loumaye, responsable des expositions et Stéphanie Angelroth, directrice de la Fondation Folon © WBI – E. Meunier

Mais l’intérêt des organisateurs japonais pour Folon est un moteur, leur professionnalisme aussi. « Les Japonais ont l’habitude d’organiser des grandes expositions avec l’Europe. Ils sont à la pointe pour ce genre d’événement. Tout est très professionnel, jusqu’à la qualité d’impression des catalogues pour lesquels on a même été consultées ».

 

© WBI – E. Meunier

 

300 œuvres pour témoigner de la quête de sens et de beauté d’un artiste hors norme, inconditionnellement curieux des autres et de l’évolution de notre société, c’est ce que propose de découvrir « Folon : Agency of imaginary journeys » à partir du 13 juillet à Tokyo.

 

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Informations pratiques

Rétrospective « Folon : Agency of imaginary journeys »

  • TOKYO

13 juillet - 23 septembre 2024

Tokyo Station Gallery

1-9-1 Marunouchi, Chiyoda-ku, Tokyo 100-005

  • NAGOYA

 11 janvier - 23 mars 2025

Nagoya City Art Museum

2-17-25 Sakae, Naka-ku, Nagoya 460-0008

  • OSAKA

5 avril - 22 juin 2025

ABENO HARUKAS Art Museum, Osaka

16F, ABENO HARUKAS, 1-43 Abenosuji 1chome, Abeno-ku, Osaka 545-6016

 

 

Retrouvez Folon et ses œuvres toute l’année à la Fondation Folon.

A venir, Folon au Festival du Dessin à Arles au printemps 2025.

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Depuis plus de 20 ans de création collaborative, le duo franco-chinois Benoit+Bo se distingue par sa profonde compréhension des cultures asiatiques, entre tradition et actualité.

 

L'exposition, intitulée Voyage vers l'Ouest de Benoit+Bo , s'inspire du roman chinois du XVIe siècle de Wu Cheng'en. Ce roman raconte le voyage fantastique d'un moine bouddhiste et de son escorte à travers l'Asie centrale, incluant des personnages emblématiques comme le Roi Singe et le cochon anthropomorphe Zhu Bajie, et des symboles comme la pêche de longévité, volée par le Roi Singe qui, en la mangeant, devint immortel. Cette exposition présente le produit de l'exploration créative de Benoit+Bo, de leur vaste voyage physique et intérieur à travers l'Asie et l'Europe, créant des ponts entre les deux territoires. Certains des protagonistes du roman Voyage vers l’Ouest habitent les œuvres exposées.

 

Explorant des éléments tels que l'échelle, le matériau, le format ou le contexte, Benoit+Bo défie toute catégorisation et réinvente l'esthétique de l'art populaire asiatique pour aborder les problèmes mondiaux.

 

Entre photographie, peinture, sculpture et installation, l'exposition Voyage vers l'Ouest présente plusieurs séries qui matérialisent cette perspective transversale.

 

Dans la série « Happy Head Lanterns », les masques du théâtre folklorique chinois traditionnel sont transformés en lanternes gonflables à grande échelle. Le visiteur est ainsi invité à reconsidérer la signification des symboles traditionnels dans un contexte moderne. Dans la série d'images numériques « Paysages », les artistes se représentent avec ces masques dans diverses métropoles européennes et asiatiques où ils ont vécu et travaillé, comme New York, Sydney, Lisbonne, Shanghai, Hong Kong, Macao ou Bruxelles.

 

Une autre série, « Dieux des portes » (Menshen), s'inspire des images protectrices populaires chinoises, affichées à l'entrée des maisons. Combinant iconographie ancienne et symboles contemporains, ces images grand format aux couleurs vives rappellent les percussions et le fracas des cymbales de l’opéra chinois.

 

« New Munjado » est une réinterprétation de l'art traditionnel coréen Munjado. Dans cette série, des peintures à fort impact reconstituent la frénésie du monde numérique pour dépeindre l'état actuel de crise environnementale, sous l'égide des caractères chinois signifiant « cauchemar » et « catastrophe ».

 

La série « Chinese Garden » explore ce concept de représentation miniature de l'univers, où l'imagerie idéalisée et les préoccupations écologiques se traduisent par des paysages géométriques et désertiques, colorés et troublants. Dans cette série, les artistes revisitent la peinture traditionnelle chinoise, dans des œuvres en forme de volutes ou de paravents.

 

Voyage vers l'Ouest présente également une série de nouvelles sculptures « Nouvelles Amulettes ». Partant des amulettes traditionnelles chinoises en forme de fruit, Benoit+Bo leur donne un nouveau sens, remettant en question les normes culturelles et esthétiques.

 

L'exposition Voyage vers l'Ouest de Benoit+Bo invite les visiteurs à réfléchir sur les cultures asiatiques et leur pertinence dans le monde globalisé, ouvrant ainsi un espace à de nouvelles perspectives dans le dialogue entre l'Asie et l'Europe.

 

Une exposition à découvrir jusqu'au 20 octobre au Musée de l'Orient.

 

Voyage vers l'Ouest de Benoit+Bo

Du 27 juin au 20 octobre 2024

Musée de l'Orient

Avenue Brasília, Doca de Alcântara (Nord) 1350-352 Lisbonne

info@foriente.pt

 

Collaboration Ambassade de Belgique au Portugal | Délégation Générale Wallonie-Bruxelles | Institut Français du Portugal

Ecoutez-vous le Belge ? Avec... RIVE

Rive est un groupe électro-pop fondé par 2 amis, Juliette, au chant, à la guitare, au piano et Kevin à la batterie, au clavier et aux arrangements. 

Anciens vainqueurs du Franc'off en 2016, Rive a fait depuis un très beau parcours en Belgique mais aussi à l’étranger (Chine, Brésil, Suisse, Canada…). L'univers est dark et profond, les mélodies sont travaillées et précisément jouées. 

@ European Union

Le jeudi 13 juin, la Présidence belge du Conseil de l’UE et le Secrétariat général du Conseil ont organisé une conférence pour marquer les 50 ans du Comité de l'éducation. Actuellement présidé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Comité de l’éducation est l'organe préparatoire du Conseil dans le domaine de l'éducation.

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Célébration d'un demi-siècle de coopération

Cet événement a été l’occasion de célébrer le 50e anniversaire du Comité de l'éducation et sa considérable contribution à la coopération européenne en matière d'éducation et de formation. La création du comité de l'éducation par la résolution du 6 juin 1974 marque le début de la collaboration entre les États membres de l'UE en matière d'éducation et de formation.

 

La conférence a réuni des membres actuels et anciens du Comité de l'éducation, des contributeurs clés à ses travaux et des acteurs de toute l'Europe impliqués dans l'élaboration de politiques d'éducation et de formation. Parmi ces orateurs figuraient, entre autres, Herman De Croo, ancien ministre de l’Éducation en Belgique ; Doris Pack, ancienne présidente de la commission de la culture et de l'éducation du Parlement européen ; et Viviane Reding, ancienne commissaire européenne et ancienne membre du Parlement européen.

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Contributions et défis du Comité de l'éducation

Les intervenants ont fait le point sur le travail du Comité de l'éducation et sur ses principales réalisations au cours des cinq dernières décennies, telles que le programme Erasmus+. Ils ont souligné l'importance capitale de la reconnaissance mutuelle des diplômes et de l'accueil des jeunes enfants. Ils ont aussi vivement plaidé en faveur de l'augmentation du nombre de femmes dans les domaines des STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) et des TIC (Technologies de l'information et de la communication), mentionnant que la désaffection pour les sciences intervient très tôt dans la scolarité et qu'il convient de procéder à une évaluation collective des raisons de cette désaffection et des moyens d'y remédier.

 

Des représentants de l'Association des universités européennes, de l'Association pour la formation des enseignants en Europe, de la Lifelong Learning Platform et de l'Union des étudiants d'Europe étaient également présents et ont participé à une table ronde sur l'avenir de l'Espace européen de l'éducation. Ils ont examiné les possibilités de faire progresser la coopération en matière d'éducation et de formation au niveau de l'UE. Ils ont souligné la nécessité de renforcer les compétences de base et l'importance d'une solide formation initiale des enseignants ainsi que d'un développement professionnel continu.

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Appel à une meilleure synergie

Horia Honita, de l'Union des étudiants d'Europe, a souligné l'importance du suivi des recommandations et de l'implication des acteurs nationaux dans l'élaboration et le suivi des politiques.

 

Enfin, Mme Crowfoot, secrétaire générale de l'Association des universités européennes, a souligné l'importance des politiques européennes dans le domaine de l'éducation, et a plaidé en faveur d'une meilleure synergie entre les différents processus politiques, tels que l'Espace européen de l'éducation, l'Espace européen de l'enseignement supérieur et l'Espace européen de la recherche.

 

 

Vous pouvez revisionner cet évènement, en français ou anglais : https://lnkd.in/eXd5rQJu


Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

 

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Le jeudi 13 juin, la Présidence belge du Conseil de l’UE et le Secrétariat général du Conseil ont organisé une conférence pour marquer les 50 ans du Comité de l'éducation. Actuellement présidé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Comité de l’éducation est l'organe préparatoire du Conseil dans le domaine de l'éducation.

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Célébration d'un demi-siècle de coopération

Cet événement a été l’occasion de célébrer le 50e anniversaire du Comité de l'éducation et sa considérable contribution à la coopération européenne en matière d'éducation et de formation. La création du comité de l'éducation par la résolution du 6 juin 1974 marque le début de la collaboration entre les États membres de l'UE en matière d'éducation et de formation.

 

La conférence a réuni des membres actuels et anciens du Comité de l'éducation, des contributeurs clés à ses travaux et des acteurs de toute l'Europe impliqués dans l'élaboration de politiques d'éducation et de formation. Parmi ces orateurs figuraient, entre autres, Herman De Croo, ancien ministre de l’Éducation en Belgique ; Doris Pack, ancienne présidente de la commission de la culture et de l'éducation du Parlement européen ; et Viviane Reding, ancienne commissaire européenne et ancienne membre du Parlement européen.

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Contributions et défis du Comité de l'éducation

Les intervenants ont fait le point sur le travail du Comité de l'éducation et sur ses principales réalisations au cours des cinq dernières décennies, telles que le programme Erasmus+. Ils ont souligné l'importance capitale de la reconnaissance mutuelle des diplômes et de l'accueil des jeunes enfants. Ils ont aussi vivement plaidé en faveur de l'augmentation du nombre de femmes dans les domaines des STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) et des TIC (Technologies de l'information et de la communication), mentionnant que la désaffection pour les sciences intervient très tôt dans la scolarité et qu'il convient de procéder à une évaluation collective des raisons de cette désaffection et des moyens d'y remédier.

 

Des représentants de l'Association des universités européennes, de l'Association pour la formation des enseignants en Europe, de la Lifelong Learning Platform et de l'Union des étudiants d'Europe étaient également présents et ont participé à une table ronde sur l'avenir de l'Espace européen de l'éducation. Ils ont examiné les possibilités de faire progresser la coopération en matière d'éducation et de formation au niveau de l'UE. Ils ont souligné la nécessité de renforcer les compétences de base et l'importance d'une solide formation initiale des enseignants ainsi que d'un développement professionnel continu.

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Appel à une meilleure synergie

Horia Honita, de l'Union des étudiants d'Europe, a souligné l'importance du suivi des recommandations et de l'implication des acteurs nationaux dans l'élaboration et le suivi des politiques.

 

Enfin, Mme Crowfoot, secrétaire générale de l'Association des universités européennes, a souligné l'importance des politiques européennes dans le domaine de l'éducation, et a plaidé en faveur d'une meilleure synergie entre les différents processus politiques, tels que l'Espace européen de l'éducation, l'Espace européen de l'enseignement supérieur et l'Espace européen de la recherche.

 

 

Vous pouvez revisionner cet évènement, en français ou anglais : https://lnkd.in/eXd5rQJu


Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

 

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Les participants du Circle U. Change-Makers réunis à l'UCLouvain en 2023 © Cirlce U.

Parmi ses participants, la mission princière compte une importante délégation académique. La Belgique et la Norvège entretiennent en effet des liens forts depuis de nombreuses années, notamment grâce à la relation particulière qui lie l’UCLouvain et l’Université d’Oslo.

 

Les deux universités, qui croient aux collaborations internationales, ont fait le pari de se lancer dans le projet des universités européennes et ont fondé le Circle U en 2019. Cette Alliance universitaire européenne compte aujourd’hui 9 universités qui travaillent ensemble pour préparer leurs étudiants à relever les défis sociétaux actuels.

 

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"Circle U. Change-Makers" : un programme qui renforce les compétences des étudiants en innovation et entrepreneuriat

Tout commence par la vision audacieuse de deux professeurs : Amélie Jacquemin, professeure d'entrepreneuriat à la Louvain School of Management de l’UCLouvain, et Markus Bugge, professeur au Centre de Technologie, Innovation et Culture à l’Université d’Oslo.

 

Les deux universités développent un axe d’innovation fort, incluant des statuts spécifiques pour les étudiants entrepreneurs ainsi que des programmes d'incubation dédiés. Ensemble, les professeurs Jacquemin et Bugge décident alors de partir des besoins des étudiants pour développer un programme de formation où l'innovation et l'entrepreneuriat ne seraient pas de simples concepts, mais des compétences pratiques, vécues et maîtrisées par les participants.

 

Pendant 10 semaines, une quarantaine d’étudiants de master et doctorat des 9 universités du Circle U se retrouvent en ligne pour suivre des cours et développer des projets innovants liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD). 

 

L’interdisciplinarité est au cœur du programme : des professeurs de facultés différentes ont brisé les silos pour co-construire ensemble une trajectoire d’enseignement et de coaching destinée à des étudiants issus également de différentes disciplines. Des équipes internationales et multidisciplinaires se forment et travaillent ensuite pendant plusieurs semaines sur des projets entrepreneuriaux à impact sociétal.

 

En fin de formation, c’est lors de l’événement « Circle U. Change-Makers », organisé pendant 3 jours à Louvain-la-Neuve, que chaque groupe se rencontre et défend son projet devant un jury. En février 2025, les étudiants auront également l’opportunité de se rendre à Vienne pour une « incubation week ». Cette rencontre permettra à chaque groupe de tester ses idées dans des conditions réelles et rencontrer des spécialistes de son domaine.

 

Grâce à ce programme, tous les ingrédients sont réunis pour permettre aux participants de créer un réseau international de jeunes à l’état d’esprit innovant et d'acquérir des compétences pratiques permettant de proposer des solutions durables à des défis sociétaux.

 

Découvrez deux vidéos réalisées par des étudiants qui ont participé au programme Circle U. Change-Makers 2023 :

 

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Rencontres à Oslo pour élargir les perspectives

Comment les universités peuvent-elles contribuer à une culture entrepreneuriale pour les étudiants et les jeunes chercheurs ? C’est à Oslo en septembre 2022 que les responsables des incubateurs des universités du Circle U se sont retrouvés la première fois pour partager leurs expériences autour de cette question.

 

Après 3 éditions du programme « Circle U. Change-Makers », cette nouvelle rencontre à Oslo durant la mission princière est une opportunité de prolonger les discussions sur les écosystèmes, leur animation et leur structuration. Cette fois, l'accent est mis sur des approches spécifiques visant certains publics peu représentés dans les programmes d'accompagnement, notamment les femmes.

 

Les représentants académiques des universités appartenant à d’autres alliances européennes sont également conviés à la discussion, car l’objectif est de co-construire ensemble une même ligne de développement et renforcer les trajectoires de formation continue pour les étudiants.

 

Les alliances universitaires européennes constituent des laboratoires d’innovation pédagogique: elles offrent aux étudiants une approche interdisciplinaire, une perspective internationale et des compétences en innovation, les préparant ainsi plus efficacement à relever les défis de la société actuelle.

 

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Les Universités Européennes : des alliances transnationales

Nées en 2017 d’un projet ambitieux de la Commission européenne, les « universités européennes » sont des alliances transnationales entre institutions d’enseignement supérieur qui souhaitent collaborer durablement à travers toute l’Europe.

 

Depuis sa création, plus de 60 alliances ont vu le jour et rassemblent plus de 500 institutions d’enseignement supérieur issues de 27 états membres. Ces alliances permettent aux étudiants d'obtenir un diplôme en combinant des études dans plusieurs pays de l'Union européenne. 6 alliances européennes comptent parmi leurs membres des établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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Parmi ses participants, la mission princière compte une importante délégation académique. La Belgique et la Norvège entretiennent en effet des liens forts depuis de nombreuses années, notamment grâce à la relation particulière qui lie l’UCLouvain et l’Université d’Oslo.

 

Les deux universités, qui croient aux collaborations internationales, ont fait le pari de se lancer dans le projet des universités européennes et ont fondé le Circle U en 2019. Cette Alliance universitaire européenne compte aujourd’hui 9 universités qui travaillent ensemble pour préparer leurs étudiants à relever les défis sociétaux actuels.

 

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"Circle U. Change-Makers" : un programme qui renforce les compétences des étudiants en innovation et entrepreneuriat

Tout commence par la vision audacieuse de deux professeurs : Amélie Jacquemin, professeure d'entrepreneuriat à la Louvain School of Management de l’UCLouvain, et Markus Bugge, professeur au Centre de Technologie, Innovation et Culture à l’Université d’Oslo.

 

Les deux universités développent un axe d’innovation fort, incluant des statuts spécifiques pour les étudiants entrepreneurs ainsi que des programmes d'incubation dédiés. Ensemble, les professeurs Jacquemin et Bugge décident alors de partir des besoins des étudiants pour développer un programme de formation où l'innovation et l'entrepreneuriat ne seraient pas de simples concepts, mais des compétences pratiques, vécues et maîtrisées par les participants.

 

Pendant 10 semaines, une quarantaine d’étudiants de master et doctorat des 9 universités du Circle U se retrouvent en ligne pour suivre des cours et développer des projets innovants liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD). 

 

L’interdisciplinarité est au cœur du programme : des professeurs de facultés différentes ont brisé les silos pour co-construire ensemble une trajectoire d’enseignement et de coaching destinée à des étudiants issus également de différentes disciplines. Des équipes internationales et multidisciplinaires se forment et travaillent ensuite pendant plusieurs semaines sur des projets entrepreneuriaux à impact sociétal.

 

En fin de formation, c’est lors de l’événement « Circle U. Change-Makers », organisé pendant 3 jours à Louvain-la-Neuve, que chaque groupe se rencontre et défend son projet devant un jury. En février 2025, les étudiants auront également l’opportunité de se rendre à Vienne pour une « incubation week ». Cette rencontre permettra à chaque groupe de tester ses idées dans des conditions réelles et rencontrer des spécialistes de son domaine.

 

Grâce à ce programme, tous les ingrédients sont réunis pour permettre aux participants de créer un réseau international de jeunes à l’état d’esprit innovant et d'acquérir des compétences pratiques permettant de proposer des solutions durables à des défis sociétaux.

 

Découvrez deux vidéos réalisées par des étudiants qui ont participé au programme Circle U. Change-Makers 2023 :

 

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Rencontres à Oslo pour élargir les perspectives

Comment les universités peuvent-elles contribuer à une culture entrepreneuriale pour les étudiants et les jeunes chercheurs ? C’est à Oslo en septembre 2022 que les responsables des incubateurs des universités du Circle U se sont retrouvés la première fois pour partager leurs expériences autour de cette question.

 

Après 3 éditions du programme « Circle U. Change-Makers », cette nouvelle rencontre à Oslo durant la mission princière est une opportunité de prolonger les discussions sur les écosystèmes, leur animation et leur structuration. Cette fois, l'accent est mis sur des approches spécifiques visant certains publics peu représentés dans les programmes d'accompagnement, notamment les femmes.

 

Les représentants académiques des universités appartenant à d’autres alliances européennes sont également conviés à la discussion, car l’objectif est de co-construire ensemble une même ligne de développement et renforcer les trajectoires de formation continue pour les étudiants.

 

Les alliances universitaires européennes constituent des laboratoires d’innovation pédagogique: elles offrent aux étudiants une approche interdisciplinaire, une perspective internationale et des compétences en innovation, les préparant ainsi plus efficacement à relever les défis de la société actuelle.

 

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Les Universités Européennes : des alliances transnationales

Nées en 2017 d’un projet ambitieux de la Commission européenne, les « universités européennes » sont des alliances transnationales entre institutions d’enseignement supérieur qui souhaitent collaborer durablement à travers toute l’Europe.

 

Depuis sa création, plus de 60 alliances ont vu le jour et rassemblent plus de 500 institutions d’enseignement supérieur issues de 27 états membres. Ces alliances permettent aux étudiants d'obtenir un diplôme en combinant des études dans plusieurs pays de l'Union européenne. 6 alliances européennes comptent parmi leurs membres des établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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(c) Cécile Djunga

L’artiste belgo-congolaise va piloter la programmation de ce lieu culturel incontournable de la capitale congolaise. Portrait de cette artiste engagée qui dresse des ponts entre Wallonie-Bruxelles et la République Démocratique Congo.

 

Depuis toujours, Cécile Djunga est selon ses mots "une vraie pipelette". C'est donc naturellement qu'à 12 ans, elle rentre à l’Académie des Arts de la parole de Bruxelles. À dix-neuf ans, elle quitte la Belgique pour apprendre le théâtre, mais aussi pour se former au chant et à la danse au Cours Florent à Paris dont elle sort diplômée en 2013.

 

Révélée dans le Jamel Comedy Club en 2014, son premier One-Woman Show « Presque Célèbre » est un vrai succès. Diffusé en prime time sur la RTBF, son spectacle a voyagé à travers la francophonie avec plus de 100 représentations et obtenu de nombreux prix.

 

Depuis 2016, elle apparaît régulièrement à la TV en Belgique comme en France, artiste pour des Galas d’humour, présentatrice, animatrice d’émissions ou chroniqueuse (la Méteo, le Grand Cactus, Tarmac Comedy, The Voice Belgique, Tattoo Cover, Fort Boyard...). Passionnée de sciences humaines, elle coanime tous les dimanches sur France, « C’est Toujours Pas Sorcier » où elle vulgarise et dévoile les secrets de la science.

Une artiste engagée

En 2018, Cécile Djunga a marqué l'histoire des réseaux sociaux avec un buzz anti-raciste. Cet appel à la tolérance a fait le tour du monde avec plus de 2,5 M de vues en quelques heures. Elle est alors invitée aux Nations Unies et s'engage dans des campagnes en faveur de la lutte contre les discriminations. Elle est élue personnalité panafricaine et femme influente de l’année.

 

Elle devient ainsi une artiste engagée et s’attache à déconstruire les clichés, à défendre les valeurs de diversité, de paix et de fraternité avec humour. Belgo-Congolaise, c’est seulement à 33 ans qu’elle part pour la première fois à la découverte de ses origines africaines : une révélation ! Sa rencontre avec le continent l’amène à écrire et créer en 2023 son deuxième spectacle « Piment Doux » actuellement en tournée.

 

Aujourd’hui Cécile Djunga vient d’être nommée directrice du Centre Culturel Wallonie-Bruxelles de Kinshasa. Un nouveau tournant dans sa carrière qui lui permettra de faire davantage de ponts entre ces deux cultures. Un défi ambitieux qui résonne comme une évidence dans son parcours et qu’elle a hâte de relever!

 

Que ce soit sur scène, devant les caméras ou en tant que directrice artistique, Cécile Djunga est à la fois un concentré d’énergie, une personnalité franche et pétillante, une artiste accomplie avec une vision artistique engagée.

L’artiste belgo-congolaise va piloter la programmation de ce lieu culturel incontournable de la capitale congolaise. Portrait de cette artiste engagée qui dresse des ponts entre Wallonie-Bruxelles et la République Démocratique Congo.

 

Depuis toujours, Cécile Djunga est selon ses mots "une vraie pipelette". C'est donc naturellement qu'à 12 ans, elle rentre à l’Académie des Arts de la parole de Bruxelles. À dix-neuf ans, elle quitte la Belgique pour apprendre le théâtre, mais aussi pour se former au chant et à la danse au Cours Florent à Paris dont elle sort diplômée en 2013.

 

Révélée dans le Jamel Comedy Club en 2014, son premier One-Woman Show « Presque Célèbre » est un vrai succès. Diffusé en prime time sur la RTBF, son spectacle a voyagé à travers la francophonie avec plus de 100 représentations et obtenu de nombreux prix.

 

Depuis 2016, elle apparaît régulièrement à la TV en Belgique comme en France, artiste pour des Galas d’humour, présentatrice, animatrice d’émissions ou chroniqueuse (la Méteo, le Grand Cactus, Tarmac Comedy, The Voice Belgique, Tattoo Cover, Fort Boyard...). Passionnée de sciences humaines, elle coanime tous les dimanches sur France, « C’est Toujours Pas Sorcier » où elle vulgarise et dévoile les secrets de la science.

Une artiste engagée

En 2018, Cécile Djunga a marqué l'histoire des réseaux sociaux avec un buzz anti-raciste. Cet appel à la tolérance a fait le tour du monde avec plus de 2,5 M de vues en quelques heures. Elle est alors invitée aux Nations Unies et s'engage dans des campagnes en faveur de la lutte contre les discriminations. Elle est élue personnalité panafricaine et femme influente de l’année.

 

Elle devient ainsi une artiste engagée et s’attache à déconstruire les clichés, à défendre les valeurs de diversité, de paix et de fraternité avec humour. Belgo-Congolaise, c’est seulement à 33 ans qu’elle part pour la première fois à la découverte de ses origines africaines : une révélation ! Sa rencontre avec le continent l’amène à écrire et créer en 2023 son deuxième spectacle « Piment Doux » actuellement en tournée.

 

Aujourd’hui Cécile Djunga vient d’être nommée directrice du Centre Culturel Wallonie-Bruxelles de Kinshasa. Un nouveau tournant dans sa carrière qui lui permettra de faire davantage de ponts entre ces deux cultures. Un défi ambitieux qui résonne comme une évidence dans son parcours et qu’elle a hâte de relever!

 

Que ce soit sur scène, devant les caméras ou en tant que directrice artistique, Cécile Djunga est à la fois un concentré d’énergie, une personnalité franche et pétillante, une artiste accomplie avec une vision artistique engagée.

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Photo: jacoblund pour Envato Elements

En vertu de l’Accord de coopération signé à Bruxelles en 2002 entre d’une part le Gouvernement de la République socialiste du Vietnam, et d’autre part, la Communauté française de Belgique, la Région wallonne et la Commission Communautaire de la Région Bruxelles-Capitale, la 12ème session de la Commission mixte permanente se tiendra à Bruxelles les 18 et 19 novembre 2024 et déterminera la nouvelle programmation de coopération bilatérale pour les années 2025-2027.

 

La coopération bilatérale avec le Vietnam se définit par une programmation structurée d’actions sur objectifs thématiques ou sectoriels concertés, renouvelée tous les trois ans,  entre les Gouvernements des Entités fédérées francophones et le Gouvernement du pays partenaire. Cette programmation est mise en œuvre par des opérateurs conjointement choisis par les représentants des Gouvernements des deux Parties.

 

La programmation de coopération bilatérale 2025-2027 fait l’objet d’un dialogue suivi avec les autorités vietnamiennes qui aboutira à la XII ème session de la Commission Mixte Permanente (CMP), outil souverain et conjoint de l’évaluation de la programmation finissante, des orientations générales de la coopération bilatérale et du contenu de la nouvelle programmation.  

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Perspectives prioritaires pour la programmation de travail 2025-2027

L’orientation de la programmation est déterminée suivant les politiques et stratégies prioritaires du Gouvernement vietnamien, dans les thématiques et secteurs d’activités d’intérêt afférents à la réalisation des Objectifs de Développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 des N.U. et suivant les priorités de coopération internationales de Wallonie-Bruxelles.

 

Deux axes et huit programmes sont ainsi mis en avant :

 

Axe 1 « Coopération académique et scientifique, formation et ressources humaines qualifiées »

  • Politiques de santé
  • Enseignement de la langue française et Francophonie
  • Enseignement et expertise en droit international  
  • Métiers de la culture

Axe 2 « Environnement, développement durable et lutte contre le changement climatique » (en ce comprise une composante relative aux transferts de technologies)

  • Formation et expertise en logistique intermodale
  • Agriculture durable
  • Lutte contre le changement climatique
  • Recherche / innovation des sciences de la vie.
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Les messages clefs de WBI pour la prochaine programmation 2025 – 2027 

  • Soutenir une approche structurante de programmation en appui aux politiques publiques, dans une dynamique d’un des 8 programmes sectoriels ou thématiques (cf supra)
  • Favoriser, dans la mesure du possible, la convergence entre partenariats identifiés et projets d’un même programme, en vue de fédérer ou de rapprocher les compétences mobilisées et de consolider et/ou de compléter les objectifs généraux visés (cf exemple en formation en santé publique avec l’attention commune portée par plusieurs partenariats à la médecine de 1re ligne). Suivant les priorités établies et disponibilités budgétaires, un nombre réduit de projets plus ponctuels pourront être sélectionnés selon leur impact public, caractère mobilisateur et innovateur.
  • Recherche de l’impact et de l’appropriation des projets par les partenaires dans une perspective de durabilité des résultats recherchés et d’une évolution opérationnelle des objectifs en cas de poursuite à vocation plus structurante.
  • La recherche de synergies et complémentarités éventuelles avec les interventions d’autres partenaires techniques et financiers du Vietnam, telles que certaines agences des N.U, l’UE, la Francophonie, le fédéral et autres coopérations bilatérales
  • La dimension transversale de l’attention portée à l’égalité des genres, des droits humains, des droits économiques, sociaux, environnementaux et du développement durable; l’intérêt d’une dimension multi-acteurs et participative, au regard des sujets et contextes d’intervention. Une attention est aussi consacrée à l’expérience des ONG et OSC belges et vietnamiennes.
  • L’adjonction proposée de nouvelles matières, telles que :
    • Les énergies renouvelables adaptées aux besoins des territoires et projets.
    • La santé dans sa perspective de recherche appliquée 
  • Les secteurs d’intérêt commun WBI/AWEX, traversant les axes et programmes visés, font l’objet de concertations et d’un suivi coordonné constant, aussi en vue de mobiliser les acteurs à caractère économique (pôles de compétitivité, clusters, associations professionnelles…).
  • Une volonté de WBI de souligner l’importance de la coopération avec le Vietnam, son statut au regard de son évolution socio-économique, des centres d’intérêt et mobilisation multi-acteurs Wallonie-Bruxelles (acteurs académiques et scientifiques, administrations, société civile, relais économiques…), ainsi que la mise en œuvre coordonnée des instruments de soutien à la coopération bilatérale.
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Candidatures

Si vous souhaitez développer un partenariat dans le cadre de ce programme de travail, vous trouverez ci-joint l’appel à propositions et les annexes afférentes.

 

La date limite d’introduction par retour courriel du dossier complet de demande est fixée au 20 juillet 2024 au plus tard. 

 

Toute information concernant ces documents et la nouvelle programmation peut être obtenue simultanément auprès de :

 

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En vertu de l’Accord de coopération signé à Bruxelles en 2002 entre d’une part le Gouvernement de la République socialiste du Vietnam, et d’autre part, la Communauté française de Belgique, la Région wallonne et la Commission Communautaire de la Région Bruxelles-Capitale, la 12ème session de la Commission mixte permanente se tiendra à Bruxelles les 18 et 19 novembre 2024 et déterminera la nouvelle programmation de coopération bilatérale pour les années 2025-2027.

 

La coopération bilatérale avec le Vietnam se définit par une programmation structurée d’actions sur objectifs thématiques ou sectoriels concertés, renouvelée tous les trois ans,  entre les Gouvernements des Entités fédérées francophones et le Gouvernement du pays partenaire. Cette programmation est mise en œuvre par des opérateurs conjointement choisis par les représentants des Gouvernements des deux Parties.

 

La programmation de coopération bilatérale 2025-2027 fait l’objet d’un dialogue suivi avec les autorités vietnamiennes qui aboutira à la XII ème session de la Commission Mixte Permanente (CMP), outil souverain et conjoint de l’évaluation de la programmation finissante, des orientations générales de la coopération bilatérale et du contenu de la nouvelle programmation.  

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Perspectives prioritaires pour la programmation de travail 2025-2027

L’orientation de la programmation est déterminée suivant les politiques et stratégies prioritaires du Gouvernement vietnamien, dans les thématiques et secteurs d’activités d’intérêt afférents à la réalisation des Objectifs de Développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 des N.U. et suivant les priorités de coopération internationales de Wallonie-Bruxelles.

 

Deux axes et huit programmes sont ainsi mis en avant :

 

Axe 1 « Coopération académique et scientifique, formation et ressources humaines qualifiées »

  • Politiques de santé
  • Enseignement de la langue française et Francophonie
  • Enseignement et expertise en droit international  
  • Métiers de la culture

Axe 2 « Environnement, développement durable et lutte contre le changement climatique » (en ce comprise une composante relative aux transferts de technologies)

  • Formation et expertise en logistique intermodale
  • Agriculture durable
  • Lutte contre le changement climatique
  • Recherche / innovation des sciences de la vie.
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Les messages clefs de WBI pour la prochaine programmation 2025 – 2027 

  • Soutenir une approche structurante de programmation en appui aux politiques publiques, dans une dynamique d’un des 8 programmes sectoriels ou thématiques (cf supra)
  • Favoriser, dans la mesure du possible, la convergence entre partenariats identifiés et projets d’un même programme, en vue de fédérer ou de rapprocher les compétences mobilisées et de consolider et/ou de compléter les objectifs généraux visés (cf exemple en formation en santé publique avec l’attention commune portée par plusieurs partenariats à la médecine de 1re ligne). Suivant les priorités établies et disponibilités budgétaires, un nombre réduit de projets plus ponctuels pourront être sélectionnés selon leur impact public, caractère mobilisateur et innovateur.
  • Recherche de l’impact et de l’appropriation des projets par les partenaires dans une perspective de durabilité des résultats recherchés et d’une évolution opérationnelle des objectifs en cas de poursuite à vocation plus structurante.
  • La recherche de synergies et complémentarités éventuelles avec les interventions d’autres partenaires techniques et financiers du Vietnam, telles que certaines agences des N.U, l’UE, la Francophonie, le fédéral et autres coopérations bilatérales
  • La dimension transversale de l’attention portée à l’égalité des genres, des droits humains, des droits économiques, sociaux, environnementaux et du développement durable; l’intérêt d’une dimension multi-acteurs et participative, au regard des sujets et contextes d’intervention. Une attention est aussi consacrée à l’expérience des ONG et OSC belges et vietnamiennes.
  • L’adjonction proposée de nouvelles matières, telles que :
    • Les énergies renouvelables adaptées aux besoins des territoires et projets.
    • La santé dans sa perspective de recherche appliquée 
  • Les secteurs d’intérêt commun WBI/AWEX, traversant les axes et programmes visés, font l’objet de concertations et d’un suivi coordonné constant, aussi en vue de mobiliser les acteurs à caractère économique (pôles de compétitivité, clusters, associations professionnelles…).
  • Une volonté de WBI de souligner l’importance de la coopération avec le Vietnam, son statut au regard de son évolution socio-économique, des centres d’intérêt et mobilisation multi-acteurs Wallonie-Bruxelles (acteurs académiques et scientifiques, administrations, société civile, relais économiques…), ainsi que la mise en œuvre coordonnée des instruments de soutien à la coopération bilatérale.
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Candidatures

Si vous souhaitez développer un partenariat dans le cadre de ce programme de travail, vous trouverez ci-joint l’appel à propositions et les annexes afférentes.

 

La date limite d’introduction par retour courriel du dossier complet de demande est fixée au 20 juillet 2024 au plus tard. 

 

Toute information concernant ces documents et la nouvelle programmation peut être obtenue simultanément auprès de :

 

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