
Sci_ART : Symposium art, science et technologie
Le projet Sci_ART, collaboration entre des États membres de l’UE et des partenaires culturels et académiques à Ottawa, rassemble des artistes, scientifiques et universitaires du monde entier pour élargir les horizons, explorer l’intersection de l’art, de la science et de la technologie et inspirer un dialogue significatif.
Sci_ART : Symposium art, science et technologie
Le projet Sci_ART, collaboration entre des États membres de l’UE et des partenaires culturels et académiques à Ottawa, rassemble des artistes, scientifiques et universitaires du monde entier pour élargir les horizons, explorer l’intersection de l’art, de la science et de la technologie et inspirer un dialogue significatif.
Sci_ART s’apprête à redéfinir les limites de la créativité et de l’innovation en se transformant en un événement multi-villes, qui se tiendra à Ottawa, Montréal et Vancouver en octobre 2025.
L’édition 2025 s’appuie sur la dynamique des éditions antérieures en évoluant d’un format de symposium à celui d’un festival, permettant une participation plus large et un programme enrichi.
En 2024, Sci_ART a réuni plus de 1 000 participants ont interagi avec 275 inscrits provenant de 14 pays, en découvrant des expositions novatrices en réalité virtuelle, des installations sonores et des vidéos immersives. L'événement a mis en lumière l’intérêt croissant pour de telles explorations interdisciplinaires, tout ouvrant à de nouvelles collaborations internationales.
Rejoignez l'événement en octobre 2025 pour établir des ponts entre les mondes de l’art, de la science et de la technologie et donner vie à un festival d’idées, d’innovation et d’inspiration !
Thèmes et Objectifs
Le festival de cette année introduit une série de thèmes stimulants, notamment :
- Politiques et législations : Cadres de soutien pour les collaborations entre art et science.
- Durabilité et innovation : Favoriser des solutions grâce à la synergie interdisciplinaire.
- Communication inter-espèces : Explorer des perspectives inédites dans l’art biologique.
- Défis environnementaux : Aborder les enjeux climatiques par l’expression créative.
- Technologies de pointe : Examiner le rôle de l’IA, de la robotique et de la biotechnologie dans les arts.
- Art et science dans l’espace : Repousser les frontières de l’exploration et de la créativité.
Points Clés
- Collaboration interdisciplinaire : Créer des ponts entre artistes, scientifiques et universitaires pour stimuler l’innovation.
- Perspectives diverses : Enrichir les discussions grâce à une variété de voix venues du monde entier.
- Avancées technologiques : Dévoiler des percées à l’intersection de l’art et de la technologie.
- Défis mondiaux : S’attaquer aux enjeux cruciaux tels que la durabilité environnementale et les impacts sociétaux.
- Renforcement des communautés : Cultiver des réseaux durables d’individus curieux et engagés dans le progrès.
Appel à Participation
Sci_ART 2025 invite dès à présent les artistes, scientifiques et universitaires à rejoindre cette initiative invitant à la transformation.
Les participants potentiels sont invités à remplir la documentation en annexe et à l’envoyer à l’adresse suivante : Simon Pribac : simon.pribac@gov.si
Date limite de candidature : 1er mars 2025
Les candidatures seront examinées par un comité de programmation composé de représentants de réseaux et d’organisations culturels et académiques, afin de garantir une sélection de contenu d’excellence pour le festival.
Merci d'informer la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Québec/Canada lorsque vous poserez votre candidature pour le Sci_art en écrivant à : quebec@delwalbru.be, avec en intitulé « Candidature Sci_Art Symposium 2025 ».
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Wallonie-Bruxelles, le Chili et le Brésil ont débuté un projet innovant de coopération triangulaire, le premier du genre dans le cadre de la VIIe Commission mixte entre le Chili et les Gouvernements de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette initiative des universités de Talca (Chili), Liège (Wallonie-Bruxelles) et Sao Paulo (Brésil) a pour objectif d’étudier les interactions entre les insectes ravageurs et les cultures dans le contexte du changement climatique, afin de développer des stratégies agricoles durables.
Wallonie-Bruxelles, le Chili et le Brésil ont débuté un projet innovant de coopération triangulaire, le premier du genre dans le cadre de la VIIe Commission mixte entre le Chili et les Gouvernements de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette initiative des universités de Talca (Chili), Liège (Wallonie-Bruxelles) et Sao Paulo (Brésil) a pour objectif d’étudier les interactions entre les insectes ravageurs et les cultures dans le contexte du changement climatique, afin de développer des stratégies agricoles durables.
En décembre 2024, le projet a été officiellement lancé en présence du directeur exécutif de l'Agence chilienne de coopération internationale au développement (AGCID), Enrique O'Farrill, et d'Emmanuelle Dienga, Représentante Wallonie-Bruxelles au Chili, ainsi que des représentants du Ministère chilien de l'Agriculture et les professeurs responsables du projet dans les universités impliquées.
Dans ce contexte, Fabiola Viera, coordinatrice de projets du département des négociations internationales de l'AGCID, a souligné l'importance de cet effort conjoint et de la création d'un plan d'échanges académiques entre les étudiants et les chercheurs des trois universités.
« Nous sommes fiers et dans l'expectative, car il s'agit de la première expérience de coopération triangulaire dans le cadre des commissions mixtes entre le Chili et Wallonie-Bruxelles », a-t-elle déclaré.
Clémentine Bourbon Denis, chargée de projets de coopération de la Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili, a ajouté « l’intégration de l’expertise des professeurs de l'Université de Sao Paulo aux collaborations déjà existantes entre les Universités de Liège et de Talca, est un atout en particulier sur des sujets aussi pertinents que le changement climatique et la productivité agricole ».
Le séminaire international, première activité triangulaire du projet, réalisé et organisé par l'équipe du Magister en écologie appliquée de l'Institut des sciences biologiques de l'Université de Talca en décembre 2024, a réuni des experts pour explorer les mécanismes de résilience des plantes face aux sécheresses et aux insectes ravageurs.
« La sélection de variétés tolérantes à la sécheresse, l'établissement d'associations avec des micro-organismes bénéfiques et la préservation du rôle des ennemis naturels figurent parmi les principales conclusions du séminaire. Par ailleurs, la complexité des interactions dans ces scénarios souligne l’importance de la spécificité des solutions à mettre en œuvre », a déclaré le Dr Claudio Ramirez, directeur du master en écologie appliquée.
A propos de la coopération triangulaire, le Dr Frédéric Francis, de l'ULiège, a souligné que « cela permet la mise en œuvre de projets de mobilité étudiante, où étudiants et professeurs réalisent des séjours qui leur offrent l'opportunité d'apprendre et d'appliquer de nouvelles connaissances dans d'autres pays. C'est une chance dans leur formation et leur développement professionnel. Ce travail collaboratif nous incite également à intégrer des entreprises privées élargissant ainsi les opportunités de financement. »
La professeur Dr. Aline Guidolin, de l'Université de Sao Paulo, a quant à elle estimé que « rejoindre cette équipe déjà constituée (Chili-Belgique) permet d'acquérir de nouvelles connaissances et de l'expérience. Au Brésil, je travaille sur les pucerons et j'étudie également d'autres insectes, car la diversité y est plus grande. J'intégrerai cette expertise pour enrichir notre recherche commune. »
Ce projet constitue une étape importante pour la coopération scientifique entre nos territoires et ouvre la voie à de futures collaborations dans le cadre de la VIIIe Commission mixte, dont le prochain appel à projets est prévu pour 2025.
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Adresse
Longtemps reléguée au statut d’« art mineur », la céramique connaît depuis dix ans un regain d’intérêt majeur, attirant un nombre croissant d’artistes et reconquérant une place importante dans les galeries, les institutions et les écoles d’art.
En 2024, le duo Jean-Marc Dimanche et Gilles Parmentier a lancé la première foire internationale consacrée entièrement à ce médium, rassemblant près de 60 galeries, institutions et acteur·rice·s incontournables de la céramique contemporaine, dans une scénographie inédite.
Fort du succès de la première édition, WBI et le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris renouvellent ce partenariat fécond. Associé au Jury, le Centre remettra un Prix permettant au ou à la lauréat·e d’exposer une pièce à la Galerie Talmart (Paris), au sein d’un Hors-les-Murs Satellite dès septembre 2025.
Retrouvez toutes les informations et la programmation sur https://www.ceramic.brussels/fr

La Délégation de l’Union européenne au Canada et l'Université OCAD souhaitent dans le cadre du Democracy Exchange Summit 2025 offrir aux jeunes artistes un espace pour présenter leurs œuvres et engager des dialogues et discussions critiques aux côtés des dirigeants civiques, politiques et créatifs.
La Délégation de l’Union européenne au Canada et l'Université OCAD souhaitent dans le cadre du Democracy Exchange Summit 2025 offrir aux jeunes artistes un espace pour présenter leurs œuvres et engager des dialogues et discussions critiques aux côtés des dirigeants civiques, politiques et créatifs.
À cet effet, un appel à participation, vient d'être lancé, destiné aux jeunes artistes émergent.e.s (âgés de 18 à 29 ans) d’Europe et du Canada qui pourraient bénéficier de cette opportunité unique.
Le Sommet DXC 2025 se tiendra à Toronto du 3 au 5 avril 2025 sous le thème « Contrepoids », explorant comment l’art peut résister à la suppression et réinventer les possibilités démocratiques.
Les artistes sélectionnés auront l’opportunité de :
- Présenter leurs œuvres lors de l’exposition d’ouverture du DXC.
- Animer un atelier le 5 avril 2025, permettant au public de réfléchir au rôle de l’art dans le renforcement de la démocratie.
La thématique: "Contrepoids"
Les artistes sont essentiels à la vitalité d’une démocratie. À travers leur travail, ils donnent une voix et une perspective pour refléter et traduire la réalité, en critiquer la nature même et proposer des alternatives créatives au statu quo. Alors que les structures de pouvoir se transforment et évoluent, les artistes agissent comme une force de contrepoids, défendant la transparence et la responsabilité envers notre humanité commune et notre devoir envers la terre et ses écosystèmes. Pourtant, partout dans le monde, les artistes se heurtent de plus en plus à des contraintes institutionnelles et technologiques qui limitent la diffusion de leur œuvre — soulevant des questions urgentes sur le rôle de l’expression artistique dans le dialogue ouvert et les valeurs démocratiques.
Que devient une culture démocratique lorsque cette voix essentielle est muselée ? Quand la censure entre-t-elle en conflit avec l’expression et la liberté artistiques ? Comment pourrions-nous naviguer, contourner ou même réinventer ces forces de suppression ? Et comment la censure elle-même pourrait-elle devenir un terrain d’innovation artistique (...) ?
Les artistes émergent.e.s sont invitée.s à présenter des œuvres répondant aux réalités, politiques et l’impact des nouvelles formes de suppression sur la culture des démocraties. Tous les supports artistiques sont encouragés à appliquer, cependant, une préférence sera accordée aux œuvres interactives, multimédias, numériques, d’installation, de pratique sociale et/ou de performance.
Informations
Une session d’information en ligne se tiendra le 24 janvier 2025, à 9h00 (heure de l’Est), pour présenter l’appel et répondre à toutes les questions concernant cette opportunité et les exigences de soumission.
► Veuillez vous inscrire via le formulaire en ligne avant le 23 janvier 2025
► Pour des informations complètes et les modalités de soumission, consultez le site web de la Délégation de l’Union européenne au Canada.
► Les candidatures doivent être soumises via le formulaire en ligne avant le 9 février 2025.
Contact
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter directement : eupopcanada@gopa-pace.com.
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Wallonie-Bruxelles défendra son savoir-faire à Osaka !
C’est l’événement incontournable de 2025. Du 13 avril au 13 octobre, l’Exposition universelle d’Osaka, au Japon, réunira les Nations autour du thème "Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain". Wallonie-Bruxelles brillera particulièrement du 25 au 30 mai, semaine durant laquelle elle sera à l’honneur dans le Pavillon belge sur la thématique "Sauver des vies". Ces quelques jours constitueront une opportunité exceptionnelle pour démontrer notre créativité, notre savoir-faire et notre vision tournée vers un avenir durable et innovant face aux défis sociétaux et environnementaux contemporains. Avec l’ambition de séduire un public international en valorisant l’excellence de nos secteurs économique, scientifique, académique et culturel.
Ce numéro hivernal de la Revue W+B retrace également les liens qui unissent la Belgique au Maroc, plonge dans les pas de jeunes francophones représentant la FWB dans des grands événements de la Francophonie, met en lumière des projets mis en œuvre par l’APEFE avec le soutien de l’UE en Afrique, fait le point sur le secteur des sciences du vivant en Wallonie et à Bruxelles, se balade dans nos magnifiques paysages hivernaux, découvre le studio d’enregistrement Daft et sa boutique-hôtel à Malmedy et dresse le portrait du jeune créateur Romain Bichot, lauréat du festival de mode de Hyères.
Au programme
- Dossier : Osaka 2025, cap sur le monde de demain
- Culture : Belgique-Maroc, allers/retours
- Tourisme : Balades et randos en Wallonie, c'est encore mieux en hiver !
- Mode : Romain Bichot, la mode dans l'âme !
- Jeunesse : La Francophonie : un espace de gouvernance, mais aussi d'opportunités
- Coopération au développement : Les enseignants, un des meilleurs investissements dans le système éducationnel en Afrique
- Innovation : Sciences du vivant : la Wallonie se diversifie et axe sur la médecine personnalisée
- Entreprise : Le Daft, un lieu inspirant et stimulant au cœur de l'Ardenne
- Survols
Téléchargez-la sur notre site ou visualisez-la ici.
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Pays

Une rencontre à Lille
L'événement annuel du Programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen a réuni le 18 décembre plus de 250 participants à Lille.
Pour cette édition 2024, les opérateurs sélectionnés ont eu l'opportunité de présenter leurs projets en 180 secondes devant un public composé de représentants de la Commission européenne, des autorités partenaires, ainsi que des opérateurs wallons, français et flamands.
Une rencontre à Lille
L'événement annuel du Programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen a réuni le 18 décembre plus de 250 participants à Lille.
Pour cette édition 2024, les opérateurs sélectionnés ont eu l'opportunité de présenter leurs projets en 180 secondes devant un public composé de représentants de la Commission européenne, des autorités partenaires, ainsi que des opérateurs wallons, français et flamands.
Monsieur Christian Carette, représentant WBI en qualité d’Autorité de gestion du Programme, a salué la présentation de ces projets qui permettent de traduire la stratégie du Programme en actions concrètes au bénéfice des citoyens habitant dans l’espace transfrontalier franco-belge.
Focus sur les projets transfrontaliers
Avec 16 projets présentés au total, l'événement a été un véritable tremplin pour ces initiatives transfrontalières soutenues par le Programme au travers du Fonds Européen de Développement régional et qui contribuent véritablement à la dynamique d’intégration européenne.
Une très belle opportunité également de mettre en avant les compétences et l’expertise de nos opérateurs : presque la moitié des projets présentés sont pilotés par des chefs de file wallons. Ces projets innovants couvrent des domaines variés qui répondent à la stratégie du Programme, allant de la santé à l'environnement, en passant par l'innovation technologique.
Après les présentations, un temps de réseautage a permis aux opérateurs de créer davantage de synergies et d’échanger sur de futures collaborations. Ce moment de rencontre, essentiel au succès de ces projets transfrontaliers, témoigne de l’engagement de toutes les parties prenantes à la réussite du Programme.
Curieux d’en savoir plus sur la coopération territoriale européenne et le Programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen ? Visitez le site internet https://www.interreg-fwvl.eu/fr
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Adresse
Edition mutante
La cinquième édition de 25 Arts Seconde - notre cycle dédié à l’exploration de films d’artistes - se re-déploie au sein de notre vaisseau dans sa morphologie intégrale.
Cette édition Mutante inaugure notre saison 2025, intitulée Diffraction Proto-géopoétiques et Cosmiques Visions.
Films d’artistes, installations et performances envahiront l’intégralité des espaces du Centre, proposant des œuvres à découvrir, expérimenter et arpenter.
Cette édition donnera également à voir des artistes œuvrant dans le champ sonore et cinématographique, via des performances programmées lors du vernissage et du finissage.
Projections : Carte Blanche dédiée à des artistes de l’Océan Indien, présentée par Sonia Charbonneau, Clément Striano et Maud Marique.
Commissariat: Stéphanie Pécourt, avec la complicité de Sara Anedda
Auteurs et autrices exposé.e.s: Aliki Christoforou – Aure Sakellarides – Carole Mousset – Emmanuel Vander Awera – Gabrielle Lerch – Galatée Dedchamps – Laura Gozlan – Léonard Pongo – Simon Petit Fort
En pratique
Programme d'ouverture:
Performance sonore de Roxane Métayer
DJ sets de Margarida Albino & Marie La Nuit
Programme de fermeture:
Performance continue de Angélique Aubrit & Ludovic Beillard
Live sonore d’Ernesto González
Retrouvez toutes les informations sur le site internet du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris.

Edition 2025
Fort de son succès, le Prix CinEuro revient en 2025 avec pour objectif d'encourager l'émergence de projets traitant d'histoires, personnages ou décors qui témoignent des liens entre les territoires partenaires dans toutes leurs dimensions (économique, politique, géographique, sociétale, culturelle, etc.).
Les partenaires à l'origine de ce Prix poursuivent un double objectif: stimuler l'émergence de coproduction en privilégiant une approche transfrontalière dès les prémices du projet, tout en préservant une identité européenne forte face à la standardisation croissante des contenus cinématographiques et audiovisuels.
CineEuro vise à favoriser les nouveaux regards sur des sujets bien identifiés (sidérurgie, guerres, mouvements migratoires, …), mais également sur des thèmes pas ou peu traités à ce jour (arcanes des institutions européennes, faits divers, imaginaires locaux, phénomènes sociétaux ou naturels, …), qu’ils soient inspirés de réalités physiques (paysages, bâtiments, infrastructures), de faits historiques (personnalités, événements, …) ou de sujets d’actualité.
Son objectif consiste à permettre aux cinéastes d’explorer et de dévoiler le champ des possibles de ces thématiques et de s’approprier l’apport artistique et intellectuel d’une perspective narrative transfrontalière, afin de contribuer au développement d’une véritable signature de l’espace CinEuro et de renforcer sa visibilité dans le cinéma européen et international.
Catégories et montant du Prix
Le Prix CinEuro est attribué annuellement dans deux catégories de projets en développement :
- Documentaire : prix d’un montant de 10.000 €, décerné à un projet de documentaire cinéma, audiovisuel ou destiné aux plateformes de streaming, de long-métrage (min. 40 min) ou de série (min. 2 x 20 min). À cela pourra s’ajouter un bonus de 5.000 € dans le cas où le Jury jugera satisfaisant l’état d’avancement du projet après une période de 2 ans.
- Fiction : prix d’un montant de 20.000 €, décerné à un projet audiovisuel, cinéma ou destiné aux plateformes de streaming, de long-métrage (min. 60 min) ou de série (min. 3 x 20 min) en prise de vue réelle ou en animation. À cela pourra s’ajouter un bonus de 10.000 € dans le cas où le Jury jugera satisfaisant l’état de d’avancement du projet après une période de 2 ans.
En fiction, les deux précédents projets primés sont issus de la Fédération Wallonie-Bruxelles : Noha Choukrallah en 2023 et Paul Vincent de Lestrade en 2024.
Contexte
CinEuro est un projet INTERREG créé pour encourager le production cinématographique transfrontalière.
Ce réseau transfrontalier de près de 40 organismes est en charge du soutien à la filière cinématographique et audiovisuelle en France, au Luxembourg, en Allemagne, en Suisse et en Belgique. À partir de 2023, les partenaires de CinEuro ont souhaité soutenir le développement de coproductions portant sur des récits liés aux territoires partenaires.
À cet effet, la Région Grand Est, le Film Fund Luxembourg, la Medien- und Filmgesellschaft Baden-Württemberg, la Saarland Medien GmbH, le Ministerium für Familie, Frauen, Kultur und Integration Rheinland-Pfalz, Wallimage, screen.brussels, Wallonie-Bruxelles International et le Ministerium der Deutschsprachigen Gemeinschaft Belgiens ont lancé conjointement le Prix CinEuro. En 2024, les organisateurs du Prix ont été rejoints par l’Eurométropole de Strasbourg, puis par Balimage pour l’édition 2025, ce qui a permis d’étendre le territoire couvert par le Prix à la Suisse du Nord-Ouest.
Calendrier et dépôt des projets
- Dépôt des candidatures jusqu’au 28 février 2025 à 23:59 heures.
- Envoi des notifications concernant l’éligibilité des dossiers : mi-mars 2025.
- Annonce des finalistes : mi-mai 2025
- Pitch des finalistes et remise du Prix CinEuro : début juillet 2025
Le dossier de candidature doit être déposé sur le site CinEuro.
Pour toute question ou conseil, contactez prize@cineuro.eu.
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« La transformation vers une alimentation saine d’ici 2050 nécessitera d’importants changements dans nos régimes alimentaires. La consommation mondiale de fruits, légumes, noix et légumineuses devra doubler et la consommation d’aliments tels que la viande rouge et le sucre devra être réduite de plus de 50 %. Une alimentation riche en plantes et contenant moins d’aliments d’origine animale confère de nombreux avantages à la fois pour la santé et pour l’environnement. »
« La transformation vers une alimentation saine d’ici 2050 nécessitera d’importants changements dans nos régimes alimentaires. La consommation mondiale de fruits, légumes, noix et légumineuses devra doubler et la consommation d’aliments tels que la viande rouge et le sucre devra être réduite de plus de 50 %. Une alimentation riche en plantes et contenant moins d’aliments d’origine animale confère de nombreux avantages à la fois pour la santé et pour l’environnement. »
C’est par ces mots que le médecin Walter Willett, professeur à l’École de santé publique d’Harvard, pointe, en guise d’introduction du rapport EAT-Lancet, les enjeux actuels de l’alimentation mondiale.
Et c’est dans ce contexte que s’inscrit l’expertise du Pr Haïssam Jijakli, à Gembloux Agro-Bio Tech (ULiège). Le scientifique dirige l’Initiative d’innovation stratégique « WASABI 2.0 », une des IIS du Domaine d’innovation stratégique 5 de la Région wallonne (Chaînes agroalimentaires du futur et la gestion innovante de l’environnement).
Nouveaux modes de production et de transformation alimentaires
« L’agriculture n’est pas neutre pour l’environnement. Elle a même un impact négatif sur la planète, comme tant d’autres activités humaines », précise le chercheur, par ailleurs directeur du Centre de Recherches en Agriculture urbaine à Gembloux.
« On estime que la filière 'agrofood' produit 25 % de nos émissions de gaz à effet de serre », pointe-t-il. « Elle utilise 50 % des surfaces habitables de la planète. Ce qui la place aussi comme actrice majeure dans la préservation de la biodiversité. Par ailleurs, elle utilise 70 % des réserves d’eau potable. Mais, bien entendu, l’agriculture est indispensable à notre survie. »
« Par rapport à tous ces défis, et à la croissance de la population mondiale, nous assistons à l’émergence de nouveaux modes de production et de transformation alimentaires. Des modes de production qui visent à optimiser l’utilisation des ressources. Des pratiques nouvelles, comme l’agriculture urbaine. Des modes de production qui visent à intégrer, dans leur cycle, l’utilisation des déchets et des excédents. »
C’est sur base de ces multiples constats que la plateforme scientifique Wasabi a vu le jour ainsi que tout récemment l’IIS WASABI 2.0.
Une plateforme physique au service de l’IIS
La plateforme Wasabi (plateforme WAllonne des Systèmes en Agriculture et BIodiversité Urbaine), c’est tout d’abord une plateforme physique, mise en place dès 2012 à Gembloux (ULiège). À l’origine, il s’agissait de travailler sur l’agriculture urbaine et périurbaine, y compris les dimensions de la transformation et de la distribution. Et dans ces environnements (péri)urbains, ce qui fait le plus sens en termes de production, ce sont les fruits, les légumes et les petits élevages. « Pas les grandes cultures ni les fermes aux mille vaches », insiste le Pr Jijakli.
Depuis, la structure s’est développée. Elle comprend également un pôle biodiversité, un pôle jardin botanique. C’est aussi un lieu de recherches, d’enseignement (nous sommes au sein d’une université) et de démonstration. Et elle va bien au-delà de l’agriculture urbaine.
Valorisation des coproduits horticoles
L’Initiative d’innovation stratégique (IIS) WASABI 2.0 (Développement WAllon des Systèmes Agro-alimentaires horticoles Bienveillants, Intégrés et Innovants) en est un prolongement. Sa particularité ? Elle est fortement centrée sur le développement d’une nouvelle agriculture comestible.
« WASABI 2.0 concerne avant tout l’horticulture, à l’échelle de la Wallonie », précise Mme Camille Herben, coordinatrice de l’IIS. « Son objectif global est de stimuler la filière agroalimentaire horticole en Wallonie. Notamment en se focalisant sur les coproduits issus de parties végétales qui ne sont pas exploitées actuellement.»
« Cela passe par l’intégration de la production, de la transformation et de la distribution d’aliments à base de fruits, légumes et d’animaux à indice de conversion faible (poissons, insectes, volailles). Mais aussi par le développement de systèmes agroalimentaires locaux diversifiés et à taille humaine (artisanat, entreprise familiale, PME), durables, circulaires et résilients ».
Enfin, il est aussi question d’accompagner les acteurs du secteur pour stimuler le développement de la filière agroalimentaire horticole émergente, locale et en circuit-court.
Développer l’horticulture comestible
« Et le travail ne manque pas », reprend Mme Herben. « L’objectif est de faire évoluer le secteur de manière durable, mais aussi de changer les habitudes de consommation des Wallons. Actuellement, l’horticulture comestible en Wallonie ne couvre que 17 % de nos besoins. Notre objectif est d’atteindre 30 % d’ici 2028. Et ce sont des chiffres minimalistes. »
« Quand on dit que l’horticulture comestible en Wallonie ne couvre que 17 % de nos besoins, ce chiffre est à mettre en parallèle avec notre consommation moyenne de légumes : à peine 145 grammes par jour », pointe-t-elle, avant de rappeler que si on veut suivre les recommandations du rapport EAT-Lancet, nous devrions mettre chaque jour dans nos assiettes quelque 300 grammes de légumes locaux, hors pommes de terre !
Un autre point d’attention de cette IIS, et non des moindres, concerne le volet économique de l’horticulture. « On estime la production horticole en Wallonie à quelque 150 millions d’euros par an », souligne encore Mme Herben. « Celui de la transformation à un milliard d’euros par an. Ceci avec des revenus par horticulteur plutôt faibles : 21.000 euros. Des chiffres appelés à évoluer », conclut-elle.
Cet article est rédigé par Christian Du Brulle pour la plateforme Daily Science, dans le cadre d'une série d'articles consacrés à la S3 wallonne.
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Ce vendredi 13 décembre s’est tenu le 19ème Sommet de la Grande Région qui a réuni les chefs de gouvernement des 11 partenaires de cet espace transfrontalier qui s’étend sur le Luxembourg, l’Allemagne, la France et la Belgique. L’occasion de faire le bilan sur la coopération menée au cours des deux dernières années, mais aussi de passer le flambeau de la présidence au versant wallon pour les années 2025-2026.
Ce vendredi 13 décembre s’est tenu le 19ème Sommet de la Grande Région qui a réuni les chefs de gouvernement des 11 partenaires de cet espace transfrontalier qui s’étend sur le Luxembourg, l’Allemagne, la France et la Belgique. L’occasion de faire le bilan sur la coopération menée au cours des deux dernières années, mais aussi de passer le flambeau de la présidence au versant wallon pour les années 2025-2026.
C’est sur invitation d’Alexander SCHWEITZER, Ministre-Président de Rhénanie-Palatinat et actuel président de la Grande Région, que les représentants des différentes autorités de la Grande Région se sont réunis à Mayence, capitale de cette région frontalière avec la Wallonie.
Le Ministre-Président wallon Adrien DOLIMONT a ainsi pu présenter, pour la première fois, le programme de travail ambitieux de cette nouvelle présidence intitulé « Construisons demain : la Grande Région, unie pour innover ». Il s’agira d’une présidence collégiale puisqu’elle sera menée en étroite collaboration avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Communauté germanophone. WBI sera au cœur du dispositif en assurant un rôle d’ensemblier et de coordination générale.
« La Wallonie est fière et déterminée à assurer la présidence de la Grande Région pour les deux prochaines années. Ensemble, nous poursuivrons avec ambition les initiatives engagées, renforcerons la coopération transfrontalière et relèverons avec audace les défis majeurs qui se profilent pour nos territoires », dixit Adrien DOLIMONT.
La coopération sanitaire et le marché du travail – deux thématiques phares de la présidence
La présidence entend s’appuyer sur les acquis des présidences antérieures et approfondir des coopérations existantes, notamment en matière de soins de santé. Elle vise ainsi à poursuivre la mise en place de coopérations structurées permettant d’assurer une offre de soins de proximité pour l’ensemble des populations des régions frontalières. La mise en œuvre d’un observatoire interrégional de la santé est également prévue.
En matière de marché du travail, les initiatives de la présidence viseront à permettre à encore davantage de citoyens de travailler, se former, ou effectuer des stages sur l’ensemble de son territoire. Ceci passera notamment par la conclusion de nouveaux accords qui devraient faciliter les stages transfrontaliers.
Une Grande Région à la fois citoyenne et européenne
La présidence veillera à rapprocher la Grande Région de ses citoyens, auprès desquels cet espace est encore trop peu connu. Des initiatives en matière de culture, de sport et de jeunesse viseront ainsi à faire (re)découvrir la Grande Région à sa population. La coopération dans le domaine culturelle sera ainsi particulièrement soutenue, avec notamment des initiatives visant à favoriser la mobilité des artistes, des œuvres et des publics à l’échelle transfrontalière.
2025 sera de plus une année particulière puisque seront célébrés les 30 ans du Sommet ainsi que les 10 ans de la Maison de la Grande Région à Esch-sur-Alzette (L). Au cours de sa désormais longue existence, la Grande Région a pu s’affirmer comme un précurseur de la coopération transfrontalière dans de nombreux domaines et agir en tant que laboratoire de l’intégration européenne dont elle incarne les valeurs et principes à une échelle régionale.
Conscient de l’impact direct des décisions européennes sur la vie de ses citoyens, le Sommet sera particulièrement attentif aux débats européens en cette période de négociations du future cadre budgétaire pluriannuel de l’Union. Celui-ci sera déterminant pour l’avenir de la politique de cohésion et de son volet de Coopération territoriale européenne. La présidence veillera à ce que le Sommet puisse être le porte-voix des préoccupations des régions frontalières auprès des autorités nationales et européennes.
De façon concomitante au Sommet, les présidences des deux instances consultatives changent également. Etaient donc aussi présents à Mayence, Willy BORSUS (Président du Parlement de Wallonie) désigné nouveau président du Conseil Parlementaire Interrégional (CPI) et Pierre-Frédéric NYST (Président de l’Union des Classes Moyennes) qui hérite de la présidence du Comité économique et social de la Grande Région (CESGR).
Pour plus d’informations au sujet de la Grande Région : www.granderegion.net.
Consultez également le programme de travail de la présidence en annexe.