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02/12/2024
Signature du partenariat entre l'ULB et l'USP

Un nouveau partenariat pour les 5 prochaines années

Le mardi 26 novembre lors de la cérémonie de signatures organisée dans le cadre de la mission princière au Brésil, l'Université libre de Bruxelles (ULB) et l'Université de São Paulo (USP) ont renouvelé leur partenariat stratégique pour cinq ans, consolidant plus de dix ans de collaborations scientifiques dans des domaines variés tels que la médecine, l'ingénierie ou encore l'anthropologie. 

Un nouveau partenariat pour les 5 prochaines années

Le mardi 26 novembre lors de la cérémonie de signatures organisée dans le cadre de la mission princière au Brésil, l'Université libre de Bruxelles (ULB) et l'Université de São Paulo (USP) ont renouvelé leur partenariat stratégique pour cinq ans, consolidant plus de dix ans de collaborations scientifiques dans des domaines variés tels que la médecine, l'ingénierie ou encore l'anthropologie. 

L'ULB et l'USP entretiennent des relations académiques étroites depuis plus de 10 ans. Le premier accord de partenariat stratégique entre les deux universités a été signé en 2014 et renouvelé en 2019. Il a permis de développer des collaborations scientifiques entre chercheurs dans de nombreux domaines, de l'ingénierie à l'anthropologie, de la médecine à l'architecture, de l'astrophysique aux études européennes, en passant par les mathématiques ou la psycholinguistique.

Les deux établissements, qui disposent d'instituts d'études avancées, ont signé, en présence de la Princesse Astrid de Belgique et des ministres présents, un nouveau protocole d'accord qui prolonge et développe leur partenariat stratégique dans d'autres domaines d'intérêt commun pour une période de cinq ans.

 

 

Création d'un fonds commun pour le financement de projets

A la suite de ce nouvel accord, un accord de principe a été conclu sur la création d’un fonds commun d’impulsion. Ce fonds, alimenté à parts égales par les deux partenaires, permettrait d’ouvrir des appels à projets annuels et d’octroyer un financement d'amorçage à des équipes bilatérales de professeurs ou de chercheurs qui souhaiteraient développer un projet ensemble, en se concentrant sur les centres d'excellence en matière d'éducation et de recherche des deux universités.

Pour être éligibles, les projets devraient offrir une perspective de devenir des collaborations solides et durables, ayant ainsi un effet structurant pour le partenariat stratégique. Ils devraient également pouvoir déboucher sur un financement externe plus substantiel au niveau local, fédéral, européen et/ou international.

Les établissements d’enseignement supérieur de Wallonie-Bruxelles et du Brésil peuvent compter sur le soutien de Julie Dumont, Conseillère scientifique et académique de Wallonie-Bruxelles au Brésil. Avec son réseau de Conseillers Scientifiques et Académiques (CSA), Wallonie-Bruxelles International place les secteurs « académique » et « recherche et l’innovation » au cœur de ses priorités et entend jouer un rôle de facilitateur entre les partenaires, en appuyant des projets à portée internationale. 

 

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29/11/2024

Un régal cinématographique dédié aux cinéphiles à Hanoi et à Ho Chi Minh-ville.

Pour la 7ème édition du Festival du Film d’Amour de Wallonie-Bruxelles au Vietnam, la Délégation générale Wallonie-Bruxelles souhaite accompagner le public à la découverte de 5 films récents abordant différentes thématiques, tantôt graves, tantôt drôles, mais toujours avec doigté et émotion. 

Un régal cinématographique dédié aux cinéphiles à Hanoi et à Ho Chi Minh-ville.

Pour la 7ème édition du Festival du Film d’Amour de Wallonie-Bruxelles au Vietnam, la Délégation générale Wallonie-Bruxelles souhaite accompagner le public à la découverte de 5 films récents abordant différentes thématiques, tantôt graves, tantôt drôles, mais toujours avec doigté et émotion. 

L’Association ASBL Ciné-Loisirs nous soutient toujours pour la programmation et son Président. M. André Ceuterick, sera au Vietnam pour rencontrer les amateurs du 7ème art, lors des projections.  

Au plaisir de vous accueillir pour cette manifestation culturelle devenue référence annuelle! 

Programme

FILM

HANOI

Studio national du Film documentaire et scientifique,

465 Hoang Hoa Tham

HO CHI MINH-VILLE

DCine Ben Thanh, 

6 Mac Dinh Chi, 1er arrondissement

Retro Therapy (T16)

 

05/12/2024

Cocktail: 18h30

Projection: 19h30

06/12/2024

Cocktail: 18h30

Projection: 19h30

Un silence (T18)

06/12/2024, 19h30

07/12/2024, 19h30

Titina (K)

07/12/2024, 19h30

08/12/2024, 19h30

Quitter la nuit (T16)

08/12/2024, 19h30

09/12/2024, 19h30

L’étoile filante (T13)

09/12/2024, 19h30

10/12/2024, 19h30

Plus d’informations

Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam

Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi

Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89

Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org

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29/11/2024
Reconnaissance mutuelle des brevets d’animateurs entre la France et la FWB, une première reconnaissance internationale

A partir du 1er décembre 2024, le brevet d’animateur de centres de vacances (BACV) et les reconnaissances homologuées par la Fédération Wallonie-Bruxelles seront reconnus officiellement par la France. À cette occasion, une rencontre entre le Ministre français de la Jeunesse, Gil Avérous et la Ministre de la Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), Valérie Lescrenier, a eu lieu ce 25 novembre à Bruxelles.  

A partir du 1er décembre 2024, le brevet d’animateur de centres de vacances (BACV) et les reconnaissances homologuées par la Fédération Wallonie-Bruxelles seront reconnus officiellement par la France. À cette occasion, une rencontre entre le Ministre français de la Jeunesse, Gil Avérous et la Ministre de la Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), Valérie Lescrenier, a eu lieu ce 25 novembre à Bruxelles.  

À la suite d'un accord entre les Ministres de la Jeunesse français et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les brevets d’animateurs obtenus de part et d'autre de la frontière seront reconnus mutuellement. Le brevet d’animateur délivré par la Fédération Wallonie-Bruxelles devient ainsi le premier brevet d’un pays de l’Union européenne reconnu par le droit français mais également, dans le chef de la FWB, d’une première reconnaissance internationale. 

C’est ainsi qu’un animateur ou une animatrice dont le brevet a été homologué auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles pourra exercer ses fonctions d’animation en France.   

Le contraire était déjà possible depuis plusieurs années grâce à la mise en place d’une procédure simplifiée d’équivalence du brevet français auprès de la FWB. Cette reconnaissance mutuelle est le fruit d’une fructueuse coopération entre les Ministères de la jeunesse de la France et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle a vocation à faciliter la mobilité des animateurs entre la France et la Belgique francophone.  

Pour célébrer cette première reconnaissance internationale d’une formation d’éducation non formelle belge francophone, les deux Ministres se sont rencontrés, en marge du Conseil des Ministres de la Jeunesse de l’Union européenne, ce 25 novembre à Bruxelles. Ils ont été rejoints par une douzaine de représentants du secteur associatif des deux pays.

Cette visite ministérielle a permis de mettre en lumière le rôle éducatif majeur des travailleurs et travailleuses de jeunesse comme acteurs de l’épanouissement des jeunes et de leur apprentissage de la citoyenneté. 

Gil Avérous, Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie Associative

« La reconnaissance mutuelle des brevets d’animateurs entre la France et la Fédération Wallonie-Bruxelles constitue une véritable avancée pour notre jeunesse au sein de l’Union européenne. Il s’agit de la première reconnaissance en droit français d’un brevet d’animateur obtenu dans un autre pays de l’UE. Je remercie chaleureusement Valérie Lescrenier, Ministre de la Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles, pour nos échanges constructifs. Je suis sûr que nos deux pays pourront continuer à travailler en étroite collaboration afin de faire avancer nos politiques publiques européennes en faveur de la Jeunesse. »

Valérie Lescrenier, Vice-présidente et Ministre de l'Enfance, de la Jeunesse, de l'Aide à la Jeunesse et des Maisons de Justice du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

« Aujourd’hui, nous écrivons une nouvelle page de l’histoire de notre coopération avec la France à travers la reconnaissance mutuelle des brevets d’animateurs. L’animation, souvent la première grande responsabilité assumée par les jeunes, trouve ici une reconnaissance transfrontalière et témoigne de notre engagement commun en faveur de la jeunesse. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Monsieur Gil Avérous, Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, pour la qualité de nos échanges concernant le secteur de la Jeunesse. Cette première reconnaissance, dans le cadre du droit français, d’un brevet délivré par un autre pays de l’Union européenne ouvre la voie à de nouvelles collaborations, visant à renforcer encore davantage les politiques européennes en faveur de la jeunesse. Ensemble, nous continuerons à œuvrer pour consolider ces initiatives et offrir aux jeunes des perspectives toujours plus ambitieuses. »

Le brevet d’animateur, de quoi s’agit-il ?  

Le brevet d’animateur en FWB est une reconnaissance officielle. Il permet d'encadrer les enfants et les jeunes dans les centres de vacances, les écoles de devoirs et durant les temps extra-scolaires. 

En Fédération Wallonie-Bruxelles, 27 organismes sont agréés pour organiser la formation des animateurs et animatrices de centres de vacances. Le contenu global de ces formations est identique, mais chaque organisme développe ses particularités, qu'il s'agisse de son approche pédagogique, son mode d'organisation ou des types d'animation auxquels il prépare plus spécifiquement. 

Pour entamer la formation d'animateur, le participant doit avoir 16 ans au premier jour de la formation théorique et 17 ans accompli lors de l’obtention du brevet. La formation est composée d'une partie théorique (150 heures) et d'une partie pratique (150 heures). 

Les deux formations, belge francophone et française, ainsi que les conditions de l’habilitation des centres de vacances (séjours de vacances en France) sont assez similaires.  

Contexte européen  

Cette avancée s’inscrit dans un contexte européen favorable à l’élaboration d’un cadre commun pour promouvoir et améliorer le travail dans le secteur de la jeunesse en Europe. La Stratégie européenne de la jeunesse (2019-2027), vise à encourager la participation active des jeunes à la vie démocratique. La Résolution du Conseil et des représentants et représentantes des gouvernements des États membres, réunis au sein du Conseil, porte sur le cadre pour établir un Agenda européen du travail de jeunesse. 

La procédure 
  
Vous êtes détenteur du BAFA et souhaitez obtenir l’équivalence du brevet auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles ?  

Le BAFA donne lieu à une équivalence comme animateur de centre de vacances. Le BAFD permet d’obtenir une équivalence comme coordinateur de centre de vacances. 
 
La copie du brevet et une copie recto verso de la carte d'identité doivent être envoyées à l’adresse servicejeunesse.formation@cfwb.be en indiquant les coordonnées postales pour recevoir l’attestation d’équivalence. 
  
Plus d’informations

Vous êtes détenteur du BACV et souhaitez obtenir l’équivalence du brevet auprès de la France ? 
  
Le BACV et l’attestation d’équivalence au BACV donnent lieu à une équivalence comme animateur d’accueils collectifs de mineurs (accueils de loisirs ou centre de vacances).

Un projet d’instruction est en cours de finalisation et définira les modalités pour obtenir l’attestation d’équivalence.

Plus d’informations

 

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28/11/2024

Le mardi 26 novembre dernier marquait un moment significatif dans les relations scientifiques internationales : la signature officielle des projets de recherche conjoints entre Wallonie-Bruxelles International (WBI) et le Conseil national brésilien des agences de financement des États (CONFAP).

Initiée en août 2020 à Bruxelles, cette collaboration vise à tisser des liens académiques solides entre les chercheurs wallons et brésiliens. L'objectif est ambitieux : stimuler une recherche de pointe et favoriser des échanges innovants qui dépassent les frontières géographiques.

Le mardi 26 novembre dernier marquait un moment significatif dans les relations scientifiques internationales : la signature officielle des projets de recherche conjoints entre Wallonie-Bruxelles International (WBI) et le Conseil national brésilien des agences de financement des États (CONFAP).

Initiée en août 2020 à Bruxelles, cette collaboration vise à tisser des liens académiques solides entre les chercheurs wallons et brésiliens. L'objectif est ambitieux : stimuler une recherche de pointe et favoriser des échanges innovants qui dépassent les frontières géographiques.

Les domaines de coopération reflètent une vision résolument moderne et interdisciplinaire. Parmi les thématiques prioritaires définies par Wallonie-Bruxelles et leurs partenaires brésiliens, on trouve des enjeux cruciaux tels que :

  • Les matériaux circulaires

  • Les innovations en santé

  • Les systèmes énergétiques durables

  • Les processus de production agiles

  • Les chaînes agroalimentaires du futur

  • La digitalisation

  • L'aéronautique et l'exploration spatiale

  • La préservation de l'Amazonie

Le dernier appel à projets, lancé au premier semestre 2024, a suscité un engouement remarquable. Seize États brésiliens ont manifesté leur intérêt, témoignant d'une dynamique collaborative forte. Sur les quinze projets éligibles soumis, quatorze ont finalement été retenus, fruit d'une évaluation rigoureuse prenant en compte l'excellence scientifique, les retombées économiques potentielles et la diversité géographique et les financements disponibles.

Certaines de ces collaborations ont été initiées avec le soutien de Julie Dumont, Conseillère scientifique et académique de Wallonie-Bruxelles au Brésil. Avec son réseau de Conseillers Scientifiques et Académiques (CSA), Wallonie-Bruxelles International place la recherche et l’innovation au cœur de ses priorités et entend jouer un rôle de facilitateur entre les partenaires, en appuyant des projets à portée internationale. 

La mission principale de ces conseillers est de promouvoir et d’encourager les collaborations entre les acteurs de la recherche et de l’innovation de Wallonie-Bruxelles et ceux des pays partenaires. Assignés à une zone géographique précise, les CSA collaborent avec les institutions locales et sont en charge d’assurer la diplomatie scientifique et académique ainsi que les coopérations internationales.

Véritables catalyseurs, leur rôle est notamment de : 

  • Promouvoir l'attractivité de l'enseignement supérieur wallon et de la Communauté française

  • Développer des programmes de bourses

  • Créer des connexions avec des organismes de recherche étrangers

  • Préparer des missions académiques internationales

  • Valoriser les projets de recherche lors d'événements internationaux

  • Soutenir l'établissement d'accords bilatéraux

  • Effectuer une veille scientifique stratégique

WBI et le CONFAP se réjouissent de la qualité des projets retenus et remercient tous les acteurs impliqués pour leur engagement et leur réponse enthousiaste à cet appel à projets.

Cette nouvelle étape promet des découvertes passionnantes et des collaborations fécondes entre Wallonie-Bruxelles et le Brésil.

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Le pôle EUNIC de Bruxelles organise les 6, 7 et 8 décembre un événement sur le thème de la durabilité et des nouvelles technologies en matière de design/création textile.

Pourquoi « Réenfiler l’aiguille » ?

Le textile est à l’origine des plus anciennes technologies inventées par l’homme qui lui ont permis de se protéger. Parce qu’il est omniprésent et qu’il est devenu si bon marché, il est aujourd’hui discrédité. Sa production est sous-estimée et invisibilisée.

Sa surconsommation entraîne un désastre écologique, économique et social. Selon l’indice annuel de Fashion Revolution, il y a déjà assez de textile produit pour fabriquer des vêtements pour 6 générations futures.

L’événement « The Future of Living — Rethread the needle » aborde le textile à travers des pratiques contemporaines, numériques, questionnant les outils et les machines. 

Existe-t-il une chose telle que la « permacouture » ? Pouvons-nous créer des récits non hégémoniques et de nouveaux avenirs possibles en récupérant les connaissances des méthodes de production traditionnelles ?

Pouvons-nous imaginer des processus de production alternatifs qui répondent à nos besoins, tout en faisant preuve d'un véritable engagement vis-à-vis des grands défis éco-sociaux auxquels nous sommes confrontés ?

Des experts des pays participants à EUNIC, apporteront leur contribution aux 4 thèmes suivants :

  • L’artisanat traditionnel et le numérique

  • Biomatériaux

  • Zéro déchet et upcycling

  • Vêtements pour la santé

Le programme théorique et pratique proposé par Green Fabric et iMAL est ouvert au public les 6 et 7 décembre et se compose donc de 4 sessions de travail animées par plusieurs équipes d’artistes et de créateurs qui se dérouleront dans leurs fablabs respectifs. 

L’événement se clôturera le 8 décembre à iMAL par une journée de présentation des résultats de ces 4 sessions, des interventions des invités et une période d’échange avec le public.

Découvrez le programme détaillé et inscrivez-vous directement sur le site https://www.thefutureofliving.eu/..

26/11/2024
IIS VALBOWAL : "Développer la filière bois et renforcer l'attractivité de la Wallonie" © Fotolia

La Wallonie entend poursuivre son redressement économique et se projeter dans les décennies qui viennent avec des projets structurants et générateurs d’emploi. Le premier axe du Plan de relance de la Wallonie du précédent gouvernement comprenait un objectif stratégique destiné à promouvoir la recherche et l’innovation par le biais de différents objectifs opérationnels, dont celui de soutenir la recherche appliquée et l’innovation technologique en général.

La Wallonie entend poursuivre son redressement économique et se projeter dans les décennies qui viennent avec des projets structurants et générateurs d’emploi. Le premier axe du Plan de relance de la Wallonie du précédent gouvernement comprenait un objectif stratégique destiné à promouvoir la recherche et l’innovation par le biais de différents objectifs opérationnels, dont celui de soutenir la recherche appliquée et l’innovation technologique en général.

Dynamiser la collaboration au niveau régional

Les professeurs Tom De Mil (Sciences du bois - TERRA Teaching and Research Center, Gestion des ressources forestières, Gembloux Agro-Bio Tech, ULiège) et Sophie Trachte (Architecture éco-responsable et circulaire - Laboratoire Architecture, Construction et Transition socio- Ecologique (ACTE) dans l’Unité de Recherche Art, Archéologie & Patrimoine (UR AAP) de l’ULiège) assurent le rôle de chef de file de l’ensemble de l’IIS.

Sophie Trachte nous explique la démarche et les implications : « Au niveau wallon, la S3 a lancé un appel à Initiative d’Innovation Stratégique (IIS) et en a retenu 19 dont l’IIS VALBOWAL (pour VALorisation du BOis WALlon). Les IIS ont été initiées par différents secteurs industriels à la demande du Ministre Willy Borsus pour la mise en place de la stratégie S3, dans cinq Domaines d’Innovation Stratégique (DIS). L’objectif est d’aller vers davantage de recherche et d’innovation spécifique et locale. La volonté est aussi de renforcer la dynamique de collaboration au niveau régional, la compétitivité et l’attractivité de la Wallonie… sans oublier l’opportunité de générer des impacts économiques et sociétaux significatifs tout en maintenant une main d’œuvre qualifiée ». 

Les IIS sont des grandes plateformes de réseautage et de facilitation de projet. « Les entreprises peuvent donc venir chez nous en disant : ‘J’ai envie de développer tel type de produit bois (outil, procédé ou technique) mais je ne sais pas comment faire.’ Nous sommes là en soutien pour trouver de l’aide au financement à la fois sur le développement de la recherche (à tous les échelons de la chaine), le développement ou la création d’entreprises et le positionnement international. Nous sommes un support logistique à l’innovation en vue du développement économique ».

L’économie circulaire est aujourd’hui une tendance de fond qui se traduit par un secteur qui emploie 52.079 personnes en Belgique, dont 14.243 en Wallonie et génère annuellement 3,04 milliards d’euros. Ces chiffres représentent une base conséquente mais également une marge de progression car la Belgique est en dessous des moyennes européennes pour ces indicateurs.

Une soixantaine de partenaires

Aujourd’hui, l’IIS VALBOWAL regroupe une soixantaine de partenaires wallons et belges qui se sont associés à cette initiative, en tant que soutien, en tant qu’expert et/ou partenaire de projet. Cette initiative regroupe à la fois des partenaires académiques et de recherche, des acteurs de la forêt, des industriels de la transformation, des entreprises productrices de matériaux bois, des acteurs de la construction et du monde de la société civile.

L’IIS VALBOWAL ambitionne de mettre ensemble tous les « chaînons » de la filière bois, depuis la forêt jusqu’au bâtiment, en passant par sa transformation pour recréer une forêt wallonne résiliente. « Nous rassemblons des industriels, mais aussi des acteurs de la société civile et des organisations publiques parce qu’aujourd’hui, par rapport à d’autres secteurs, ce dernier se trouve encore très morcelé. Nous savons qu’actuellement nos forêts subissent aussi le changement climatique. Nous devons, par une certaine diversification, rendre nos forêts plus résilientes et plus productives pour plusieurs secteurs. Je rappelle que la forêt en Wallonie représente 33% du territoire et 20.000 emplois directs ». 

Il s’agit aussi de matériaux essentiels pour atteindre à terme la neutralité carbone. « En transformant moins les matériaux mais en visant leur préservation à long terme, nous nous donnons pour objectif de consommer moins d’énergie à travers la production industrielle et dans la construction notamment. Par exemple, aujourd’hui, une grande partie de la forêt est composée de feuillus alors qu’on les utilise beaucoup moins que les résineux. Le bois, en tant que matériau de construction, présente une gamme d’usages variés (structure, isolation, panneautage, finitions…). Evidemment, il faudra une formation des acteurs notamment dans la construction à l’utilisation davantage du bois. Il y a des défis à relever sur la rénovation dans les centres urbains ».

Une diversification pour durer et durable

La volonté est aussi de diversifier et de développer de manière durable et circulaire le secteur du bois wallon : des recherches doivent être développées au niveau de la réversibilité technique et de sa réintroduction dans de nouveaux cycles de production (upcycling). Par ailleurs, la gestion des ressources renouvelables fait appel à un nombre important d’acteurs en matière d’optimisation des bioressources végétales et animales et présente un fort lien avec l’économie circulaire grâce à l’utilisation intelligente de la biomasse agricole issue de l’agriculture, des bioressources animales issues de l’élevage et à une meilleure sollicitation des entreprises de transformation. Il est également possible par la culture des bioressources de contribuer à l’objectif européen de devenir une zone à zéro-émission nette de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. 

La production de bois est aussi génératrice de valeur ajoutée dans le domaine des bioressources. Par exemple, l’usine papetière Burgo Ardennes produit annuellement 360.000 tonnes de pâte à papier et 400.000 tonnes de papier. Un des sous-produits de cette production encore non valorisé était constitué de 12.000 tonnes par an de carbonate de calcium (CaCO3) excédentaire. La reconnaissance du sous-produit au travers de normes officielles permet à l’entreprise de valoriser aujourd’hui cette ressource.

La chimie et la digitalisation

La chimie verte n’est pas oubliée non plus : « Le développement de nouveaux procédés d’extraction, de fragmentation et de purification à partir de nouvelles essences ou de co-produits de la filière bois permettra l’émergence de nouveaux produits à haute valeur ajoutée ». 

Le développement digital de la filière (drones, images satellites, scanning au sol, digitalisation, scanner du bois) sera un autre défi. Big data, intelligence artificielle, digitalisation... contribueront à l’élargissement des usages. 

Comme on peut le voir, ce projet est pleinement au cœur du défi des prochaines années. Les ressources présentes dans l’environnement sont limitées. En parallèle, d’autres puissances économiques que l’Europe, comme la Chine, entrent dans une phase de consommation intense de ces ressources pour répondre à leurs besoins internes. « Afin de conserver des marges de manœuvre pour continuer à répondre aux besoins en Wallonie, l’optimisation de la consommation des ressources devient stratégique ». 

Une magnifique opportunité pour l’ensemble de la Wallonie.

Cinq thématiques concrètes

Pour rappel, le concept de Stratégie de Spécialisation Intelligente (S3) a été introduit par la Commission Européenne dans le cadre de son agenda de croissance et d’emploi, avec pour objectif de doter les régions européennes d’une nouvelle génération de stratégies régionales de recherche et d’innovation. Cinq thématiques prioritaires de la S3 ont été dégagées : DIS1 (Matériaux circulaires, incluant matériaux biosourcés) ; DIS2 (Innovations pour une santé renforcée) ; DIS3 (Innovations pour des modes de production agiles et sûrs) ; DIS4 (Systèmes énergétiques et habitat durables) et DIS5 (Chaînes agroalimentaires du futur et gestion innovante de l’environnement).

Par Vincent Liévin

Cet article est issu de la Revue W+B n°165.

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21/11/2024
Rencontre du réseau des villes créatives lors du KIKK 2024 à Namur (c) E. Meunier - WBI

Depuis 2004, le Réseau des villes créatives de l’UNESCO (RVCU) rassemble des métropoles du monde entier qui font de la créativité et des industries culturelles des piliers de leur développement au niveau local et qui coopèrent activement au niveau international.

Depuis 2004, le Réseau des villes créatives de l’UNESCO (RVCU) rassemble des métropoles du monde entier qui font de la créativité et des industries culturelles des piliers de leur développement au niveau local et qui coopèrent activement au niveau international. Ce réseau, qui compte aujourd’hui 350 membres dans 90 pays, promeut la coopération entre villes et encourage des initiatives dans sept domaines créatifs : artisanat et arts populaires, arts numériques, design, film, gastronomie, littérature et musique.

En rejoignant le réseau, les villes s’engagent à partager leurs bonnes pratiques, développer des partenariats innovants et renforcer l’accès à la vie culturelle pour leurs citoyens, tout en s’alignant sur les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030. À travers des projets, des échanges et des actions concrètes, l’objectif du réseau est de faire de la culture un levier stratégique du développement urbain. 

 

Namur, ville créative des arts numériques en pleine expansion

Depuis son entrée dans le réseau en 2021, Namur a su bâtir une identité forte autour des arts numériques grâce à un écosystème dynamique, impliquant des universités, des institutions, des entrepreneur.e.s et des artistes. 

Ce foisonnement s’exprime notamment à travers le programme Namur Innovative City Lab, lancé en 2014 en partenariat avec l’Université de Namur, le Bureau Économique de la Province de Namur et l’association KIKK. Ce projet a permis de transformer Namur en un territoire numérique innovant et a conduit à la création des infrastructures phares telles que le TRAKK, hub créatif regroupant un Fab Lab et un Media Lab, qui offre aux étudiant.e.s, entrepreneur.e.s et artistes des outils pour expérimenter et développer des projets dans les industries culturelles et créatives (ICC). Ce lieu devient le cœur battant de l’innovation numérique à Namur.

Autre vecteur de rayonnement, le KIKK Festival, festival international dédié aux cultures numériques et créatives qui, depuis sa création en 2011, s’est également imposé comme un acteur majeur en explorant les intersections entre l’art, la science et la technologie. En attirant chaque année des participants du monde entier, il a contribué à positionner Namur sur la carte mondiale de la créativité numérique.

 

Un partenariat renforcé pour une collaboration internationale

Depuis trois ans, le Service recherche et innovation de Wallonie-Bruxelles International (WBI) œuvre pour positionner Namur et la Wallonie comme acteur clé et reconnu du réseau des villes créatives. L’ambition est claire : faire du KIKK Festival un rendez-vous annuel incontournable et encourager la coopération entre acteurs locaux et internationaux.

Cette volonté se traduit par l’invitation de plusieurs villes membres du réseau. En 2024, ce sont les villes de Viborg (Danemark), Hamar (Norvège), Karlsruhe (Allemagne), Modène (Italie), Novi Sad (Serbie), Tbilissi (Géorgie), Caen (France) et Enghien-les-Bains (France) qui ont eu l’opportunité de participer à un programme riche et varié :

  • un « Wake tour » à travers la Wallonie, pour découvrir les écosystèmes créatifs locaux et initier des collaborations futures ;

  • une table ronde thématique dans la programmation du KIKK Festival, mettant en lumière les politiques culturelles et numériques avant-gardistes portées par ces villes ;

  • la découverte du KIKK Festival, avec des rencontres et des visites pour tisser des liens durables.

 

Le Réseau des villes créatives de l’UNESCO mise sur la culture et la créativité pour relever les défis du développement urbain. Avec des initiatives comme le KIKK Festival et le soutien actif de Wallonie-Bruxelles International (WBI), Namur et la Wallonie s’inscrivent pleinement dans cette dynamique internationale, en mettant l’accent sur l’innovation, la collaboration et la richesse culturelle pour construire un avenir durable et ouvert à toutes et tous.

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Adresse

Alliance Française Bruxelles-Europe - Avenue des Arts 46 - 1000 Bruxelles

Inauguration de L’Odyssée Numérique à l’Alliance Française Bruxelles-Europe. 

Dans le cadre de Novembre Numérique, l'Alliance Française de Bruxelles-Europe, en partenariat avec WBI, vous invite à découvrir L’Odyssée Numérique : des abysses de Biolum au désert glacé de -22°7, en passant par la jungle hypnotique de Jérémy Griffaud, le public est invité à vivre des aventures numériques alliant esthétisme, réflexion et engagement. 

Des milliers d'œuvres issues de territoires aussi divers que la peinture, la sculpture, le design, le spectacle vivant ou la culture scientifique seront également mises à la portée de tous avec le Musée Numérique / Micro-Folie.

Aucun doute : L’Odyssée Numérique se met au service d’une expédition artistique et interactive captivante.

 

Inauguration : Le jeudi 21 novembre 2024 de 18h30 à 20h30
Lieu : La Fabrique, Alliance Française Bruxelles-Europe
Entrée gratuite sur inscription.

19/11/2024

Parmi les Initiatives d’innovation stratégiques du DIS 2 (Domaine d’innovation stratégique « Santé renforcée »), MedReSyst plonge dans la mise en place en Wallonie d’une médecine de réseaux. Il s’agit de réseaux d’information, de réseaux d’expertise de spécialistes, mais aussi de réseaux bénéficiant des dernières avancées en intelligence artificielle appliquées au domaine de la santé. Les partenaires de l’IIS œuvrent également au développement d’une médecine personnalisée et préventive basée sur la génomique.

Parmi les Initiatives d’innovation stratégiques du DIS 2 (Domaine d’innovation stratégique « Santé renforcée »), MedReSyst plonge dans la mise en place en Wallonie d’une médecine de réseaux. Il s’agit de réseaux d’information, de réseaux d’expertise de spécialistes, mais aussi de réseaux bénéficiant des dernières avancées en intelligence artificielle appliquées au domaine de la santé. Les partenaires de l’IIS œuvrent également au développement d’une médecine personnalisée et préventive basée sur la génomique. Le tout pour le plus grand bénéfice des patients… et de ceux qui ne le sont pas encore !

« Les réseaux d’informations, ce sont, par exemple, les bases de données de patients qui existent déjà dans les hôpitaux », explique le Pr Benoît Macq, de l’École polytechnique de Louvain (UCLouvain). « En les mettant en réseau, on décuple leur intérêt pour le dépistage de certaines maladies et pour de meilleurs diagnostics. Une intelligence artificielle peut faire le tri et comparer ces résultats avec les nouvelles données provenant d’un patient qui vient de subir une série d’examens. »

Pister et traiter de multiples pathologies avec l’aide de l’IA et de la génomique

« Cette médecine des réseaux et des systèmes, couplée à l’IA et validée par l’expertise de spécialistes, va aider à mieux identifier précocement les personnes à risque de développer diverses pathologies », précise le scientifique, qui dirige l’IIS (Initiative d’innovation stratégique) MedReSyst (Médecine des réseaux et des systèmes).

« Prenons l’exemple du cancer », propose-t-il. « Nous travaillons déjà sur un projet qui a pour but de séquencer le génome de tous ceux qui le désirent et de calculer leurs facteurs de risques polygéniques. Une personne qui présente un risque accru de développer un cancer du côlon sera plus rapidement identifiée et donc mieux suivie préventivement.»

Idem pour le cancer du sein. « Aujourd’hui deux tiers des femmes qui passent une mammographie présentent un faux positif », dit-il. « En connaissant leurs facteurs de risques polygéniques, on peut adapter les programmes de dépistage par mammographie. On regarde leur génome. On regarde la densité du sein. Chez les femmes à risque, on maintient un niveau élevé de mammographies. Pour les femmes qui ne sont pas à risque, on diminue la mammographie. Cela signifie qu’on diminue le nombre de rayons X qu’elles reçoivent, et qu’on diminue l’inconfort d’avoir des faux positifs : une expérience stressante. »

Patient connecté, Big Data et hôpital du futur

Un des objectifs de MedReSyst est d’aller vers une médecine wallonne beaucoup plus personnalisée. Ce qui a un impact sur la santé de chacun, mais aussi sur les coûts liés à la santé et sur l’économie régionale.

On notera au passage que d’autres pathologies largement répandues, comme les pathologies cardio-vasculaires, le diabète ou encore les maladies neurologiques comme le Parkinson, l’Alzheimer ou encore les addictions entrent aussi dans la ligne de mire de MedReSyst.

Avec l’IIS MedReSyst, l’idée est donc de développer et d’implémenter dans le système de santé wallon les technologies diagnostiques qui incluent le Big Data et l’Hôpital du Futur. Cela implique aussi un recours massif à l’intelligence artificielle, laquelle doit d’abord être acceptée par les professionnels de la santé.

Valider l’apport de l’IA par un passage au « bac à sable »

Comment aider le secteur médical à adopter plus largement cette IA? En misant sur les coalitions apprenantes. Cela comprend les apports de l’IA, nourrie par les bases de données, validés par les expertises humaines. Cette approche devrait déboucher sur une plus grande confiance dans l’intelligence artificielle par les membres du secteur médical.

« Quand un outil est développé, il est important de d’abord le faire tester largement par les professionnels, les hôpitaux et les entreprises du secteur », reprend Benoît Macq. « Des tests qui prennent la forme de « sandboxes », de bacs à sable, où on se saisit d’un outil d’intelligence artificielle. On le teste, on le critique, on l’améliore, pour au final déboucher sur un produit, une solution validée prête à être implémentée dans le système de santé wallon. »

Le nouvel outil apportera, par exemple, une aide aux urgences, pour mieux gérer les flux, pour le dépistage, etc. En prenant en charge les tâches répétitives et de faible valeur ajoutée, cela soulage… les soignants. Cela favorise aussi, à travers les données collectées, de nouvelles recherches et participe à la gestion des politiques de santé.

« L’idée est de pouvoir fournir des outils utiles et efficaces à toute la communauté médicale », estime le Pr Macq.

Gagner du temps dans le développement de nouveaux médicaments

Ce gain de temps concerne aussi l’élaboration de nouveaux médicaments. « Grâce aux données et aux modèles auxquels on ajoute une couche d’IA, nous allons aussi pouvoir mettre au point des médicaments plus rapidement », explique-t-il encore. « Et ce, en remplaçant toute une série de tests réalisés sur des animaux par des modèles mathématiques et des modèles dirigés par l’intelligence artificielle. En travaillant de la sorte, on réduit le temps de développement de nouveaux médicaments et on augmente la possibilité d’en tester un plus grand nombre. »

Du dépistage au patient connecté, en passant par l’hôpital du futur et le développement de nouvelles molécules thérapeutiques, l’Initiative d’innovation stratégique MedReSyst ratisse large tout en restant cohérente et en misant sur les savoir-faire présents dans la Région.

« L’IIS MedReSyst est une structure articulée. Elle fait le lien entre ses partenaires », insiste le Pr Macq. « L’IIS rassemble les universités francophones, les centres de recherche Multitel et Cetic ainsi que divers hôpitaux. L’industrie est également présente, et pourquoi pas, demain, également des mutuelles », suggère-t-il, avant de conclure : « MedReSyst crée de l’huile et l’injecte dans les engrenages. Chacun de ces engrenages étant des projets. »

Source Daily Science, dans le cadre d'une série d'articles consacrés à la S3 wallonne.

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