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©ColmuseedeVerviers-Oostenbelgie.eu-Dominik Ketz
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Verviers, le musée des Beaux-Arts et de la Céramique, plongée dans le passé

Fermé durant plus de deux ans à cause des dégâts subis suite aux inondations de juillet 2021, le Musée des Beaux-Arts et de la Céramique de Verviers a rouvert ses portes en janvier dernier. Et il mérite le déplacement. Vous pourrez y admirer un échantillon de peintures européennes anciennes, modernes et contemporaines (du XVe au XXe siècle), de sculptures, gravures, mobiliers, dentelles, pièces archéologiques. Le Musée permet aussi de découvrir l’une des plus importantes et intéressantes collections de céramiques en Belgique. Porcelaines chinoises, productions allemandes ou autrichiennes, services bruxellois, faïences de Delft bleues ou polychromes, grès de Raeren, pièces d’Andenne ou de Strasbourg, ainsi qu’une section de céramiques modernes. Ces merveilles sont présentées dans une nouvelle scénographie en attendant d’admirer l’ensemble des collections dans le futur musée à l’Hôtel de Biolley, un bâtiment classé.

 

Ancienne cité lainière à l’apogée de sa puissance industrielle et de sa richesse à la fin du XIXe siècle, Verviers a conservé de son glorieux passé de nombreuses œuvres d’art acquises par de riches industriels rassemblant des collections à l’aune de leur fortune, parfois avec les précieux conseils de Jean-Simon Renier, peintre, historien et collectionneur. En 1884, celui-ci a fondé le Musée des Beaux-Arts et de la Céramique dans l’ancien « Hôpital nouveau » et fait don à la Ville de Verviers de gravures, peintures, céramiques et sculptures. Grâce à ses amitiés, peu de temps après sa mort, l’institution s’est enrichie de legs extraordinaires par leur importance et leur qualité. Ces dons, complétant ceux de l’artiste, permettent de découvrir un véritable panorama de la peinture européenne, en plus de la collection de céramiques. Nombreux sont les visiteurs qui se déplacent pour admirer cet ensemble très complet. L’art moderne n’est pas oublié. Des salles sont consacrées à l’Ecole intimiste verviétoise, des peintres qui ont représenté villages et coins de nature de la région, dont notamment l’un de ses plus célèbres représentants, Maurice Pirenne.

 

Au Musée de Verviers, on peut aussi se distraire en famille. Et quoi de plus amusant que d’arpenter un musée en jouant ? Avec le jeu de société « Qui est-ce »®, parents et grands-parents sont invités à faire découvrir à leurs enfants et petits-enfants les collections de peintures, sculptures et céramiques. Revisitant ce fameux jeu, le musée propose une partie en duel ou en équipe. Munis d’un plateau reprenant les visages de 25 personnages emblématiques du musée, chaque joueur doit découvrir, par des questions-réponses, le personnage-mystère de son adversaire. La partie terminée, les enfants partent à la recherche de leur personnage caché dans les tableaux et céramiques. Un petit livret leur permet d’en apprendre un peu plus sur l’œuvre exposée. Une visite du musée ludique et surprenante. Et le premier dimanche du mois, l’entrée est gratuite !

 

Envie d’une balade en famille? Partez sur les traces de Maurice Pirenne. Il y a cent ans, ce peintre reconnu a arpenté son Verviers natal et réalisé près de 600 pastels de coins charmants. Muni d’un plan et d’un carnet ludique et didactique, partez à la découverte de la Cité lainière d’antan.

 

www.musees.verviers.be

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La Venntrilogie, itinéraire pédestre de l’année

Besoin de prendre l’air ? A proximité de la région verviétoise, les Cantons de l’Est ont tout pour vous séduire en matière de balades. Certaines d’entre elles ont même été primées. C’est le cas de la Venntrilogie. Ce nouveau sentier de randonnée permet d’explorer la région d’Eupen, une partie des Hautes Fagnes et la vallée de la Warche entre Malmedy et Butgenbach. Cette année, la Venntrilogie a été désignée « Wandelroute van het Jaar » (itinéraire pédestre de l’année), dans le cadre du salon outdoor « Fiets- en Wandelbeurs » à Gand. Chaque année, ce prix récompense les plus beaux sentiers de grande randonnée du Benelux. Un autre itinéraire, la Vennbahn, avait déjà remporté ce prix en 2014. Avant ce titre, la qualité de la Venntrilogie avait déjà été certifiée en 2023 par le prestigieux label « Leading Quality Trails – Best of Europe » de la Fédération européenne de la randonnée pédestre.

 

Ce parcours est le meilleur moyen pour les amoureux de la nature et les randonneurs de découvrir la richesse des Cantons de l’Est. Inauguré en août 2023, il mène du site des Trois-Frontières (Belgique, Pays-Bas, Allemagne), près de La Calamine, jusqu’à Butgenbach, sur 109 kilomètres. Sa particularité ? Il relie les trois paysages emblématiques des Fagnes, vous dévoilant la nature la plus surprenante des Cantons de l’Est : le paysage de bocages et de haies au nord, les tourbières des Hautes Fagnes au centre et le paysage de forêts et de lacs au sud.

 

Découpé en six étapes, ce sentier vous emmène véritablement en voyage de découverte. C’est dans la Fagne du nord, pas loin d’Eupen, que commence l’aventure. Vous passerez d’une prairie à l’autre grâce aux multiples échaliers qui émaillent le tracé.

 

Etape 1 : Trois-Frontières-Eynatten (23,5 km). Entre des forêts gracieuses, des bocages pittoresques et des vergers, découvrez des collines verdoyantes.

 

Etape 2 : Eynatten-Eupen (18,9 km). Sur la deuxième étape, vous marchez entre les villages, à travers champs et vous franchissez la forêt des Ducs pour rejoindre Eupen.

 

Les Hautes Fagnes et leurs plateaux typiques de pure nature entre Eupen et Malmedy vous plongent dans la préhistoire, un no man’s land qui conserve encore aujourd’hui tout son mystère.  

 

Etape 3 : Eupen-Botrange (24,8 km). La plus longue étape de votre aventure vous fait monter en douceur jusqu’au toit de la Belgique. Ce tracé vous montre toute la diversité des paysages fagnards, de la vallée de la Helle aux immenses étendues arides de la Fagne wallonne.

 

Etape 4 : Botrange-Malmedy (19,9 km). Il est temps de mettre vos mollets à l’épreuve dans la descente, du point culminant de la Belgique jusqu’à Malmedy. Reliez ainsi les classiques de la randonnée, la cascade du Baychon ou le canyon du Trôs Marèt.

 

Dans la Fagne du sud, là où la nature rencontre le folklore au rythme de la Warche, la région la plus ardennaise, l’eau est le fil conducteur des balades.

 

Etape 5 : Malmedy-Robertville (10,6 km). Vous traversez la vallée de la Warche, découvrez le point de vue époustouflant sur la vallée et admirez le célèbre château de Reinhardstein.

 

Etape 6 : Robertville-Butgenbach (11,9 km). Afin de terminer en douceur, la dernière étape vous emmène dans les paysages bucoliques, la Warche sous toutes ses expressions, longeant le lac de Robertville et le remontant ensuite.

 

Vous l’avez compris, la Venntrilogie est une randonnée qui vous emmène à la découverte des Cantons de l’Est, cette région à l’intersection de trois cultures. Muni du Guide de randonnée officiel, laissez-vous porter par les légendes et destins des héros, imaginaires ou réels. Vous y trouverez les différentes histoires autour de ces six étapes. Enfin, pour un repos bien mérité, vous trouverez facilement, parmi une offre diversifiée, l’hébergement qui répond le mieux à vos attentes.

 

www.venntrilogie.eu

 

Par Jacqueline Remits

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Verviers, le musée des Beaux-Arts et de la Céramique, plongée dans le passé

Fermé durant plus de deux ans à cause des dégâts subis suite aux inondations de juillet 2021, le Musée des Beaux-Arts et de la Céramique de Verviers a rouvert ses portes en janvier dernier. Et il mérite le déplacement. Vous pourrez y admirer un échantillon de peintures européennes anciennes, modernes et contemporaines (du XVe au XXe siècle), de sculptures, gravures, mobiliers, dentelles, pièces archéologiques. Le Musée permet aussi de découvrir l’une des plus importantes et intéressantes collections de céramiques en Belgique. Porcelaines chinoises, productions allemandes ou autrichiennes, services bruxellois, faïences de Delft bleues ou polychromes, grès de Raeren, pièces d’Andenne ou de Strasbourg, ainsi qu’une section de céramiques modernes. Ces merveilles sont présentées dans une nouvelle scénographie en attendant d’admirer l’ensemble des collections dans le futur musée à l’Hôtel de Biolley, un bâtiment classé.

 

Ancienne cité lainière à l’apogée de sa puissance industrielle et de sa richesse à la fin du XIXe siècle, Verviers a conservé de son glorieux passé de nombreuses œuvres d’art acquises par de riches industriels rassemblant des collections à l’aune de leur fortune, parfois avec les précieux conseils de Jean-Simon Renier, peintre, historien et collectionneur. En 1884, celui-ci a fondé le Musée des Beaux-Arts et de la Céramique dans l’ancien « Hôpital nouveau » et fait don à la Ville de Verviers de gravures, peintures, céramiques et sculptures. Grâce à ses amitiés, peu de temps après sa mort, l’institution s’est enrichie de legs extraordinaires par leur importance et leur qualité. Ces dons, complétant ceux de l’artiste, permettent de découvrir un véritable panorama de la peinture européenne, en plus de la collection de céramiques. Nombreux sont les visiteurs qui se déplacent pour admirer cet ensemble très complet. L’art moderne n’est pas oublié. Des salles sont consacrées à l’Ecole intimiste verviétoise, des peintres qui ont représenté villages et coins de nature de la région, dont notamment l’un de ses plus célèbres représentants, Maurice Pirenne.

 

Au Musée de Verviers, on peut aussi se distraire en famille. Et quoi de plus amusant que d’arpenter un musée en jouant ? Avec le jeu de société « Qui est-ce »®, parents et grands-parents sont invités à faire découvrir à leurs enfants et petits-enfants les collections de peintures, sculptures et céramiques. Revisitant ce fameux jeu, le musée propose une partie en duel ou en équipe. Munis d’un plateau reprenant les visages de 25 personnages emblématiques du musée, chaque joueur doit découvrir, par des questions-réponses, le personnage-mystère de son adversaire. La partie terminée, les enfants partent à la recherche de leur personnage caché dans les tableaux et céramiques. Un petit livret leur permet d’en apprendre un peu plus sur l’œuvre exposée. Une visite du musée ludique et surprenante. Et le premier dimanche du mois, l’entrée est gratuite !

 

Envie d’une balade en famille? Partez sur les traces de Maurice Pirenne. Il y a cent ans, ce peintre reconnu a arpenté son Verviers natal et réalisé près de 600 pastels de coins charmants. Muni d’un plan et d’un carnet ludique et didactique, partez à la découverte de la Cité lainière d’antan.

 

www.musees.verviers.be

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La Venntrilogie, itinéraire pédestre de l’année

Besoin de prendre l’air ? A proximité de la région verviétoise, les Cantons de l’Est ont tout pour vous séduire en matière de balades. Certaines d’entre elles ont même été primées. C’est le cas de la Venntrilogie. Ce nouveau sentier de randonnée permet d’explorer la région d’Eupen, une partie des Hautes Fagnes et la vallée de la Warche entre Malmedy et Butgenbach. Cette année, la Venntrilogie a été désignée « Wandelroute van het Jaar » (itinéraire pédestre de l’année), dans le cadre du salon outdoor « Fiets- en Wandelbeurs » à Gand. Chaque année, ce prix récompense les plus beaux sentiers de grande randonnée du Benelux. Un autre itinéraire, la Vennbahn, avait déjà remporté ce prix en 2014. Avant ce titre, la qualité de la Venntrilogie avait déjà été certifiée en 2023 par le prestigieux label « Leading Quality Trails – Best of Europe » de la Fédération européenne de la randonnée pédestre.

 

Ce parcours est le meilleur moyen pour les amoureux de la nature et les randonneurs de découvrir la richesse des Cantons de l’Est. Inauguré en août 2023, il mène du site des Trois-Frontières (Belgique, Pays-Bas, Allemagne), près de La Calamine, jusqu’à Butgenbach, sur 109 kilomètres. Sa particularité ? Il relie les trois paysages emblématiques des Fagnes, vous dévoilant la nature la plus surprenante des Cantons de l’Est : le paysage de bocages et de haies au nord, les tourbières des Hautes Fagnes au centre et le paysage de forêts et de lacs au sud.

 

Découpé en six étapes, ce sentier vous emmène véritablement en voyage de découverte. C’est dans la Fagne du nord, pas loin d’Eupen, que commence l’aventure. Vous passerez d’une prairie à l’autre grâce aux multiples échaliers qui émaillent le tracé.

 

Etape 1 : Trois-Frontières-Eynatten (23,5 km). Entre des forêts gracieuses, des bocages pittoresques et des vergers, découvrez des collines verdoyantes.

 

Etape 2 : Eynatten-Eupen (18,9 km). Sur la deuxième étape, vous marchez entre les villages, à travers champs et vous franchissez la forêt des Ducs pour rejoindre Eupen.

 

Les Hautes Fagnes et leurs plateaux typiques de pure nature entre Eupen et Malmedy vous plongent dans la préhistoire, un no man’s land qui conserve encore aujourd’hui tout son mystère.  

 

Etape 3 : Eupen-Botrange (24,8 km). La plus longue étape de votre aventure vous fait monter en douceur jusqu’au toit de la Belgique. Ce tracé vous montre toute la diversité des paysages fagnards, de la vallée de la Helle aux immenses étendues arides de la Fagne wallonne.

 

Etape 4 : Botrange-Malmedy (19,9 km). Il est temps de mettre vos mollets à l’épreuve dans la descente, du point culminant de la Belgique jusqu’à Malmedy. Reliez ainsi les classiques de la randonnée, la cascade du Baychon ou le canyon du Trôs Marèt.

 

Dans la Fagne du sud, là où la nature rencontre le folklore au rythme de la Warche, la région la plus ardennaise, l’eau est le fil conducteur des balades.

 

Etape 5 : Malmedy-Robertville (10,6 km). Vous traversez la vallée de la Warche, découvrez le point de vue époustouflant sur la vallée et admirez le célèbre château de Reinhardstein.

 

Etape 6 : Robertville-Butgenbach (11,9 km). Afin de terminer en douceur, la dernière étape vous emmène dans les paysages bucoliques, la Warche sous toutes ses expressions, longeant le lac de Robertville et le remontant ensuite.

 

Vous l’avez compris, la Venntrilogie est une randonnée qui vous emmène à la découverte des Cantons de l’Est, cette région à l’intersection de trois cultures. Muni du Guide de randonnée officiel, laissez-vous porter par les légendes et destins des héros, imaginaires ou réels. Vous y trouverez les différentes histoires autour de ces six étapes. Enfin, pour un repos bien mérité, vous trouverez facilement, parmi une offre diversifiée, l’hébergement qui répond le mieux à vos attentes.

 

www.venntrilogie.eu

 

Par Jacqueline Remits

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© Belgian Presidency of the Council of the European Union / Elodie Meunier - WBI

Le 8 avril 2024, au sein de l’hémicycle du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (PFWB), responsables politiques, académiques, experts, étudiants et citoyens investis se sont réunis pour aborder les défis et les opportunités du multilinguisme à notre époque. 

La journée-conférence, organisée par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) dans le cadre le Présidence belge du Conseil de l’UE, avait pour but de pérenniser la réflexion entamée par la Présidence française à propos du multilinguisme et de la diversité linguistique dans l’Union européenne.

 

Tout au long de la journée, les participants ont questionné diverses facettes de la thématique durant quatre tables rondes. Les deux premières ont examiné la place du multilinguisme dans nos sociétés, notamment au sein même des institutions européennes, et les deux suivantes ont abordé les enjeux liés à l'intelligence artificielle, ainsi que les politiques éducatives visant à promouvoir le multilinguisme auprès de la jeunesse européenne.

 

De ces échanges d’idées est née une brochure, synthétisant les conversations et les recommandations émises par les orateurs. Celle-ci est consultable via ce lien.

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L’Europe, unie dans sa diversité

D’horizons et parcours variés, les panélistes ont parlé d’une seule voix pour rappeler que les langues ne se limitent pas à des mots : elles sont porteuses de valeurs, d'idéologies et d'émotions. Apprendre une nouvelle langue permet de découvrir une nouvelle réalité, d'acquérir des connaissances tangibles et immatérielles telles que la culture et la perception du monde. Chaque langue est le reflet d'une culture unique.

 

Les orateurs se sont également accordés sur l’importance de favoriser l’usage de la langue maternelle, que ce soit dans le cadre professionnel ou privé, mais qu’il est aussi primordial d’encourager et de faciliter l’apprentissage d’autres langues.

 

Parallèlement, les invités ont mis en avant le rôle de la langue comme levier permettant de partager ses opinions et de contribuer au débat d’idées. La diversité linguistique au sein de l’UE est de ce fait essentielle, si nous voulons préserver une démocratie vivante et plurielle.  

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Pistes et recommandations

Les interventions, débats et diverses questions ont amené les invités à émettre des recommandations concrètes.

 

Les participants ont insisté sur le fait qu’il est essentiel de développer et de renforcer les programmes de mobilité tels qu’Erasmus +, afin de rendre l'apprentissage des langues attractif et accessible à tous. En outre, il a été suggéré de repenser les méthodes d'enseignement des langues à l'école, et de favoriser les échanges d'élèves et de professeurs au-delà des frontières linguistiques.

 

Plusieurs intervenants ont également souligné l’importance de personnaliser l’apprentissage des langues, afin que chacun puisse utiliser la méthode qui lui convient le mieux (activités ludiques, possibilités offertes par l’IA…). Enfin, il a été recommandé d'encourager des initiatives visant à développer des solutions linguistiques européennes diversifiées et éthiques, accessibles au plus grand nombre.

 

Pour découvrir l’ensemble des recommandations nées de ces échanges, nous vous invitons à consulter la brochure ci-dessous ou à la télécharger au bas de cette page.

 

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Le 8 avril 2024, au sein de l’hémicycle du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (PFWB), responsables politiques, académiques, experts, étudiants et citoyens investis se sont réunis pour aborder les défis et les opportunités du multilinguisme à notre époque. 

La journée-conférence, organisée par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) dans le cadre le Présidence belge du Conseil de l’UE, avait pour but de pérenniser la réflexion entamée par la Présidence française à propos du multilinguisme et de la diversité linguistique dans l’Union européenne.

 

Tout au long de la journée, les participants ont questionné diverses facettes de la thématique durant quatre tables rondes. Les deux premières ont examiné la place du multilinguisme dans nos sociétés, notamment au sein même des institutions européennes, et les deux suivantes ont abordé les enjeux liés à l'intelligence artificielle, ainsi que les politiques éducatives visant à promouvoir le multilinguisme auprès de la jeunesse européenne.

 

De ces échanges d’idées est née une brochure, synthétisant les conversations et les recommandations émises par les orateurs. Celle-ci est consultable via ce lien.

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L’Europe, unie dans sa diversité

D’horizons et parcours variés, les panélistes ont parlé d’une seule voix pour rappeler que les langues ne se limitent pas à des mots : elles sont porteuses de valeurs, d'idéologies et d'émotions. Apprendre une nouvelle langue permet de découvrir une nouvelle réalité, d'acquérir des connaissances tangibles et immatérielles telles que la culture et la perception du monde. Chaque langue est le reflet d'une culture unique.

 

Les orateurs se sont également accordés sur l’importance de favoriser l’usage de la langue maternelle, que ce soit dans le cadre professionnel ou privé, mais qu’il est aussi primordial d’encourager et de faciliter l’apprentissage d’autres langues.

 

Parallèlement, les invités ont mis en avant le rôle de la langue comme levier permettant de partager ses opinions et de contribuer au débat d’idées. La diversité linguistique au sein de l’UE est de ce fait essentielle, si nous voulons préserver une démocratie vivante et plurielle.  

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Pistes et recommandations

Les interventions, débats et diverses questions ont amené les invités à émettre des recommandations concrètes.

 

Les participants ont insisté sur le fait qu’il est essentiel de développer et de renforcer les programmes de mobilité tels qu’Erasmus +, afin de rendre l'apprentissage des langues attractif et accessible à tous. En outre, il a été suggéré de repenser les méthodes d'enseignement des langues à l'école, et de favoriser les échanges d'élèves et de professeurs au-delà des frontières linguistiques.

 

Plusieurs intervenants ont également souligné l’importance de personnaliser l’apprentissage des langues, afin que chacun puisse utiliser la méthode qui lui convient le mieux (activités ludiques, possibilités offertes par l’IA…). Enfin, il a été recommandé d'encourager des initiatives visant à développer des solutions linguistiques européennes diversifiées et éthiques, accessibles au plus grand nombre.

 

Pour découvrir l’ensemble des recommandations nées de ces échanges, nous vous invitons à consulter la brochure ci-dessous ou à la télécharger au bas de cette page.

 

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Le Multilinguisme au 21ème siècle - Entre défis et opportunités

Le multilinguisme au 21ème siècle : compte-rendu d’une journée-conférence inspirante et prospective

Le 8 avril 2024, au sein de l’hémicycle du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (PFWB), responsables politiques, académiques, experts, étudiants et citoyens investis se sont réunis pour aborder les défis et les opportunités du multilinguisme à notre époque.

Plus d'infos: Le multilinguisme au 21ème siècle

(c) Adelin Simar

Dans ce cadre, la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam a le grand plaisir de faire découvrir DOUBLE IMPRO à Hue (suite à l’invitation du Festival de Hue) et à Hanoi (suite à l’invitation de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam).

 

Fondé en 2020, le groupe persiste dans la philosophie de l’improvisation et de l’interaction avec le public. Un tel partage et échange confectionne ainsi une expérience vivante et unique pour chaque fois sur scène.

 

Ce mois de juin 2024, les quatre artistes de DOUBLE IMPRO offriront la performance intitulée Conversation aux spectateurs de deux villes.

 

Les danseurs se rencontrent sur scène comme s’ils se rencontraient pour la première fois, et à travers leurs mouvements, ils tissent une conversation physique. Chaque mouvement, chaque pas, chaque geste est une réponse à ce que propose l'autre danseur, créant ainsi une harmonie dynamique entre les différentes expressions artistiques. Les danseurs partagent non seulement leurs compétences techniques mais aussi leur vulnérabilité, leurs expériences et leurs émotions, créant ainsi un dialogue profond et captivant avec le public. Conversation célèbre la diversité, l'interconnexion et le pouvoir de la communication non verbale à travers la danse.

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Hue

Performances à l’occasion du Festival international des arts de Hue

  • 9 juin 2024 - 19:30 – 20:15
  • 10 juin 2024 - 20:45 – 21:30

Place Quoc hoc, Ville de Hue

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Hanoi

Performance avec 3 groupes de Hip Hop vietnamiens invités par la Délégation

  • 23 juin 2024 - 20:00 – 21:30

Théâtre de la Jeunesse du Vietnam, 11 Ngo Thi Nham, Hai Ba Trung

 

Entrée gratuite à Hue et entrée sur invitation à Hanoi

 

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Plus d’informations

Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam

Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi

Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 - Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org

 

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Dans ce cadre, la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam a le grand plaisir de faire découvrir DOUBLE IMPRO à Hue (suite à l’invitation du Festival de Hue) et à Hanoi (suite à l’invitation de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam).

 

Fondé en 2020, le groupe persiste dans la philosophie de l’improvisation et de l’interaction avec le public. Un tel partage et échange confectionne ainsi une expérience vivante et unique pour chaque fois sur scène.

 

Ce mois de juin 2024, les quatre artistes de DOUBLE IMPRO offriront la performance intitulée Conversation aux spectateurs de deux villes.

 

Les danseurs se rencontrent sur scène comme s’ils se rencontraient pour la première fois, et à travers leurs mouvements, ils tissent une conversation physique. Chaque mouvement, chaque pas, chaque geste est une réponse à ce que propose l'autre danseur, créant ainsi une harmonie dynamique entre les différentes expressions artistiques. Les danseurs partagent non seulement leurs compétences techniques mais aussi leur vulnérabilité, leurs expériences et leurs émotions, créant ainsi un dialogue profond et captivant avec le public. Conversation célèbre la diversité, l'interconnexion et le pouvoir de la communication non verbale à travers la danse.

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Hue

Performances à l’occasion du Festival international des arts de Hue

  • 9 juin 2024 - 19:30 – 20:15
  • 10 juin 2024 - 20:45 – 21:30

Place Quoc hoc, Ville de Hue

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Hanoi

Performance avec 3 groupes de Hip Hop vietnamiens invités par la Délégation

  • 23 juin 2024 - 20:00 – 21:30

Théâtre de la Jeunesse du Vietnam, 11 Ngo Thi Nham, Hai Ba Trung

 

Entrée gratuite à Hue et entrée sur invitation à Hanoi

 

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Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam

Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi

Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 - Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org

 

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Pascale Delcomminette Administratrice génerale de Wallonie-Bruxelles internationale et Yassine LatoundjiDirecteur Général - Direction Générale de la Coopération Internationale du Bénin
Elle porte sur le développement économique des MPME, sur la culture et les ICC, le tourisme, l’aide à la jeunesse, l’intégration socioéconomique des personnes vulnérables et le sport, ainsi que sur la gestion durable de l’eau.

 

La mission du Délégué général Jean-François Pakula (juridiction Sénégal, Burkina Faso, Bénin) et de Stéphane Carlier, chef de service à la DCBD, à Cotonou, au début du mois de novembre 2023, a permis de déterminer les orientation de la stratégie pour la coopération bilatérale 2024-2028 en identifiant les principes de coopération ainsi que les secteurs d’intervention prioritaires, en accord avec les interlocuteurs béninois (Ministère des Affaires étrangères (MAE) et Ministère de l’Économie et des Finances (MEF) en charge de la coopération internationale depuis avril 2023).

 

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Une stratégie d’alignement, de cohérence

Le choix des secteurs stratégiques reflète une démarche d’alignement des objectifs et de cohérence des moyens. Ce choix rencontre les Objectifs de Développement Durable (ODD) de manière générale, les objectifs développés par le programme d’action gouvernementale II (PAG2) du Gouvernement du Bénin, et les Notes de Politique Internationale du Gouvernement wallon et du Gouvernement de la FWB (2019-2024). Notons aussi la prise en compte des acquis de la programmation précédente et des priorités émises par le Ministère des Affaires étrangères, le Ministère en charge de la Coopération internationale et les Ministères sectoriels béninois.

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5 axes d’une coopération à vocation structurante

1. Développement économique des MPME

Dans le cadre de la transformation structurelle de son économie, le Bénin a mis l’accent sur la promotion et le développement des micro, petites et moyennes entreprises (MPME), créatrices de richesses et d’emplois. À cette fin, le Gouvernement a créé l’Agence de Développement des PME (ADPME) qui, en tant que guichet unique des MPME, a pour vocation de fédérer l’ensemble des interventions de l’État au profit des MPME.

2. Culture : Industries Culturelles et Créatives (ICC)

Le Bénin dispose d’un important patrimoine culturel avec des savoir-faire artistiques reconnus, créateurs d’emplois et de richesses. Ces potentialités se déploieront davantage grâce à la stratégie de développement du secteur culturel et des Industries Culturelles et Créatives (ICC) basée sur la structuration des opérateurs culturels, l’identification des filières porteuses, la professionnalisation et la mise en réseaux des acteurs. La structuration de ces filières offrira des débouchés économiques et renforcera l’accès des populations au patrimoine et aux produits culturels et créatifs.

3. Tourisme

Le Bénin dispose de nombreuses ressources touristiques qui offrent des perspectives intéressantes en matière de développement, mais qui demandent à être valorisées. À côté des efforts entrepris par le Gouvernement, notamment au niveau des infrastructures, la poursuite de l’amélioration de la qualité des services touristiques par des formations et des échanges de bonnes pratiques contribueront à faire de ce secteur une filière porteuse de développement, créatrice d’emplois, de richesses et de rayonnement international du Bénin.

4. Aide à la jeunesse - Intégration socioéconomique des personnes vulnérables - Sport

Cette préoccupation incite à rechercher des solutions et des pratiques innovantes pour la protection des populations vulnérables, la promotion du genre comme l’intégration des filles à l’école, l’intégration socioéconomique des femmes et des personnes porteuses de handicaps, ou encore la protection et la réinsertion des mineurs en danger.

5. Garantir un accès universel à l’eau potable

Au-delà des objectifs spécifiques visant à contribuer à assurer la couverture en eau potable pour tous d’ici à 2030, à garantir la disponibilité d’une eau potable de qualité de façon continue et durable et à assurer une gestion intégrée des ressources en eau dans un contexte de bonne gouvernance du secteur, l’amplification du volet « eau agricole » permettra de contribuer à une amélioration du revenu des exploitants et des performances agricoles.

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2024 une année spéciale pour la coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Bénin

L’accord de coopération entre la Région wallonne, la Communauté française de Belgique, la COCOF et la République du Bénin a été signé le 28 janvier 1999.

 

2024 marque donc les 25 ans de cet accord mais également les 40 ans du premier accord de coopération du 7 février 1984, signé alors entre la République du Bénin et le Gouvernement de la Communauté française de Belgique. Le Bénin a en effet reconnu dès 1984 l’organisation fédérale de la Belgique en signant un accord de coopération avec la Communauté française de Belgique, dont c’était d’ailleurs le premier accord international. Cela a constitué le précédent politique et diplomatique qui a permis à nos entités fédérées francophones de signer des accords avec d’autres États.

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Perspectives

Une mission économique et commerciale de l’AWEX sera programmée du 2 au 9 novembre 2024. Cette mission rencontrera également les domaines stratégiques prioritaires du PAG II et s’articulera autour des secteurs suivants :

  • Economie verte (eau, environnement, énergie)
  • Infrastructures et transport
  • Numérique et ICC

 

Découvrir les relations entre Wallonie-Bruxelles et le Bénin : Fiche Pays Bénin

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Elle porte sur le développement économique des MPME, sur la culture et les ICC, le tourisme, l’aide à la jeunesse, l’intégration socioéconomique des personnes vulnérables et le sport, ainsi que sur la gestion durable de l’eau.

 

La mission du Délégué général Jean-François Pakula (juridiction Sénégal, Burkina Faso, Bénin) et de Stéphane Carlier, chef de service à la DCBD, à Cotonou, au début du mois de novembre 2023, a permis de déterminer les orientation de la stratégie pour la coopération bilatérale 2024-2028 en identifiant les principes de coopération ainsi que les secteurs d’intervention prioritaires, en accord avec les interlocuteurs béninois (Ministère des Affaires étrangères (MAE) et Ministère de l’Économie et des Finances (MEF) en charge de la coopération internationale depuis avril 2023).

 

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Une stratégie d’alignement, de cohérence

Le choix des secteurs stratégiques reflète une démarche d’alignement des objectifs et de cohérence des moyens. Ce choix rencontre les Objectifs de Développement Durable (ODD) de manière générale, les objectifs développés par le programme d’action gouvernementale II (PAG2) du Gouvernement du Bénin, et les Notes de Politique Internationale du Gouvernement wallon et du Gouvernement de la FWB (2019-2024). Notons aussi la prise en compte des acquis de la programmation précédente et des priorités émises par le Ministère des Affaires étrangères, le Ministère en charge de la Coopération internationale et les Ministères sectoriels béninois.

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5 axes d’une coopération à vocation structurante

1. Développement économique des MPME

Dans le cadre de la transformation structurelle de son économie, le Bénin a mis l’accent sur la promotion et le développement des micro, petites et moyennes entreprises (MPME), créatrices de richesses et d’emplois. À cette fin, le Gouvernement a créé l’Agence de Développement des PME (ADPME) qui, en tant que guichet unique des MPME, a pour vocation de fédérer l’ensemble des interventions de l’État au profit des MPME.

2. Culture : Industries Culturelles et Créatives (ICC)

Le Bénin dispose d’un important patrimoine culturel avec des savoir-faire artistiques reconnus, créateurs d’emplois et de richesses. Ces potentialités se déploieront davantage grâce à la stratégie de développement du secteur culturel et des Industries Culturelles et Créatives (ICC) basée sur la structuration des opérateurs culturels, l’identification des filières porteuses, la professionnalisation et la mise en réseaux des acteurs. La structuration de ces filières offrira des débouchés économiques et renforcera l’accès des populations au patrimoine et aux produits culturels et créatifs.

3. Tourisme

Le Bénin dispose de nombreuses ressources touristiques qui offrent des perspectives intéressantes en matière de développement, mais qui demandent à être valorisées. À côté des efforts entrepris par le Gouvernement, notamment au niveau des infrastructures, la poursuite de l’amélioration de la qualité des services touristiques par des formations et des échanges de bonnes pratiques contribueront à faire de ce secteur une filière porteuse de développement, créatrice d’emplois, de richesses et de rayonnement international du Bénin.

4. Aide à la jeunesse - Intégration socioéconomique des personnes vulnérables - Sport

Cette préoccupation incite à rechercher des solutions et des pratiques innovantes pour la protection des populations vulnérables, la promotion du genre comme l’intégration des filles à l’école, l’intégration socioéconomique des femmes et des personnes porteuses de handicaps, ou encore la protection et la réinsertion des mineurs en danger.

5. Garantir un accès universel à l’eau potable

Au-delà des objectifs spécifiques visant à contribuer à assurer la couverture en eau potable pour tous d’ici à 2030, à garantir la disponibilité d’une eau potable de qualité de façon continue et durable et à assurer une gestion intégrée des ressources en eau dans un contexte de bonne gouvernance du secteur, l’amplification du volet « eau agricole » permettra de contribuer à une amélioration du revenu des exploitants et des performances agricoles.

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2024 une année spéciale pour la coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Bénin

L’accord de coopération entre la Région wallonne, la Communauté française de Belgique, la COCOF et la République du Bénin a été signé le 28 janvier 1999.

 

2024 marque donc les 25 ans de cet accord mais également les 40 ans du premier accord de coopération du 7 février 1984, signé alors entre la République du Bénin et le Gouvernement de la Communauté française de Belgique. Le Bénin a en effet reconnu dès 1984 l’organisation fédérale de la Belgique en signant un accord de coopération avec la Communauté française de Belgique, dont c’était d’ailleurs le premier accord international. Cela a constitué le précédent politique et diplomatique qui a permis à nos entités fédérées francophones de signer des accords avec d’autres États.

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Perspectives

Une mission économique et commerciale de l’AWEX sera programmée du 2 au 9 novembre 2024. Cette mission rencontrera également les domaines stratégiques prioritaires du PAG II et s’articulera autour des secteurs suivants :

  • Economie verte (eau, environnement, énergie)
  • Infrastructures et transport
  • Numérique et ICC

 

Découvrir les relations entre Wallonie-Bruxelles et le Bénin : Fiche Pays Bénin

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Ressourceselections.be - Forum des Jeunes

2024 est une année charnière pour notre démocratie. Avec des élections à tous les niveaux de pouvoirs en Belgique, et un renouvellement de l’hémicycle du Parlement européen, cette année sera déterminante pour les cinq* ans à venir. (*six, pour les communes et provinces).

 

Une nouveauté marquante : les jeunes âgés de 16 et 17 ans auront le droit de vote pour les élections européennes, qui tombent à la fin de la Présidence belge du Conseil de l’UE. Pour certains jeunes, le chemin vers les urnes est clair. Pour d’autres, c’est le brouillard complet, notamment car ils ne disposent pas d’informations pertinentes et fiables. Tous les contenus informatifs existent, cependant ils sont dispersés, ce qui peut empêcher les jeunes et les professionnel·le·s de l’éducation de s’informer et d’informer sur ces enjeux.

 

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Toutes les ressources pour saisir les élections

C’est sur base de ce constat que le Forum des jeunes, en collaboration avec des organisations du secteur de la jeunesse et de l'éducation permanente, a entrepris de répertorier sur un seul site toutes les ressources disponibles en Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Ce guide complet, Ressourcesélections.be, a pour but d’informer les jeunes sur la démocratie et la procédure de vote en Belgique, afin qu’ils comprennent tous les enjeux des élections prochaines. Chaque section renvoie vers un site, ou un fichier, qui explique de façon accessible le ‘qui, pourquoi, pour qui, et comment’ des élections, ainsi que le fonctionnement du système politique belge. Un volet est dédié aux élections européennes et au vote à partir de 16 ans.

 

Le Bureau International Jeunesse (BIJ) a également compilé dans un article différents outils permettant aux acteurs du secteur de la jeunesse d’informer et d’encourager les jeunes à participer aux élections, mais également des ressources permettant comprendre le fonctionnement de l’Union européenne.

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Zoom sur l’UE

Afin que les résidents des pays membre de l’Union européenne puissent comprendre leur rôle et pleinement s’approprier les élections à venir, les institutions ont développé différentes plateformes didactiques :

  • Walk the talk EU - Tout savoir sur la politique européenne
    Ce site permet de comprendre comment fonctionne la politique européenne et renseigne les programmes de chaque groupe politique au niveau européen. Il permet également de savoir dans quel groupe politique se retrouvent les député.e.s européen.ne.s des différents partis politiques belges.
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2024 est une année charnière pour notre démocratie. Avec des élections à tous les niveaux de pouvoirs en Belgique, et un renouvellement de l’hémicycle du Parlement européen, cette année sera déterminante pour les cinq* ans à venir. (*six, pour les communes et provinces).

 

Une nouveauté marquante : les jeunes âgés de 16 et 17 ans auront le droit de vote pour les élections européennes, qui tombent à la fin de la Présidence belge du Conseil de l’UE. Pour certains jeunes, le chemin vers les urnes est clair. Pour d’autres, c’est le brouillard complet, notamment car ils ne disposent pas d’informations pertinentes et fiables. Tous les contenus informatifs existent, cependant ils sont dispersés, ce qui peut empêcher les jeunes et les professionnel·le·s de l’éducation de s’informer et d’informer sur ces enjeux.

 

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Toutes les ressources pour saisir les élections

C’est sur base de ce constat que le Forum des jeunes, en collaboration avec des organisations du secteur de la jeunesse et de l'éducation permanente, a entrepris de répertorier sur un seul site toutes les ressources disponibles en Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Ce guide complet, Ressourcesélections.be, a pour but d’informer les jeunes sur la démocratie et la procédure de vote en Belgique, afin qu’ils comprennent tous les enjeux des élections prochaines. Chaque section renvoie vers un site, ou un fichier, qui explique de façon accessible le ‘qui, pourquoi, pour qui, et comment’ des élections, ainsi que le fonctionnement du système politique belge. Un volet est dédié aux élections européennes et au vote à partir de 16 ans.

 

Le Bureau International Jeunesse (BIJ) a également compilé dans un article différents outils permettant aux acteurs du secteur de la jeunesse d’informer et d’encourager les jeunes à participer aux élections, mais également des ressources permettant comprendre le fonctionnement de l’Union européenne.

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Zoom sur l’UE

Afin que les résidents des pays membre de l’Union européenne puissent comprendre leur rôle et pleinement s’approprier les élections à venir, les institutions ont développé différentes plateformes didactiques :

  • Walk the talk EU - Tout savoir sur la politique européenne
    Ce site permet de comprendre comment fonctionne la politique européenne et renseigne les programmes de chaque groupe politique au niveau européen. Il permet également de savoir dans quel groupe politique se retrouvent les député.e.s européen.ne.s des différents partis politiques belges.
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Elle est active dans les domaines de la culture, de l’éducation et de la solidarité. La culture est au cœur de son activité (Littérature, musique, cinéma, arts visuels, créations numériques, …). La Fondation soutient des projets originaux et innovants, notamment au travers de bourses attribuées chaque année à de jeunes professionnels de la culture et des médias.

 

Cette année, elle souhaite notamment attribuer une bourse dans le domaine de la littérature. En effet, une bourse sera attribuée à un jeune écrivain francophone de 30 ans maximum, ayant déjà été publié à compte d'éditeur et désireux d’écrire un roman en français. La bourse permettra au/à la lauréat.e de consacrer du temps à l’écriture d’un nouveau roman.

 

Le dossier de candidature doit être complété et déposé sur le site de la Fondation avant le dimanche 16 juin 2024.

 

Le règlement de l’appel peut être consulté ici.

 

Ces dernières années, la bourse Ecrivain a été décernée à Margaux Cassan (2023), Elisa Shua Dusapin (2022), Thomas Flahaut (2021), Mohammed Mbougar Sarr (2018).

 

Elle est active dans les domaines de la culture, de l’éducation et de la solidarité. La culture est au cœur de son activité (Littérature, musique, cinéma, arts visuels, créations numériques, …). La Fondation soutient des projets originaux et innovants, notamment au travers de bourses attribuées chaque année à de jeunes professionnels de la culture et des médias.

 

Cette année, elle souhaite notamment attribuer une bourse dans le domaine de la littérature. En effet, une bourse sera attribuée à un jeune écrivain francophone de 30 ans maximum, ayant déjà été publié à compte d'éditeur et désireux d’écrire un roman en français. La bourse permettra au/à la lauréat.e de consacrer du temps à l’écriture d’un nouveau roman.

 

Le dossier de candidature doit être complété et déposé sur le site de la Fondation avant le dimanche 16 juin 2024.

 

Le règlement de l’appel peut être consulté ici.

 

Ces dernières années, la bourse Ecrivain a été décernée à Margaux Cassan (2023), Elisa Shua Dusapin (2022), Thomas Flahaut (2021), Mohammed Mbougar Sarr (2018).

 

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© ABRAKAM ENTERTAINMENT

En Wallonie, le secteur est en plein développement et peut compter sur des studios dans la région de Mons (Fishing Cactus - Nanotale et Epistory, Fire Falcon, Balio Studio - Garfield Lasagna Party...), de Charleroi (Appeal - Outcast 2, Maracas Studio, Badass Mongoose…), de Namur (Arteam, Little Big Monkey, Vigo Creative, Clever Trickster...) et de Liège notamment (Abrakam - Faeria et Roguebook, N-Zone, Wild Bishop, Pandaroo Interactive, Funtomata…).

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Des écoles et un réseau actif

Pour que tous ces intervenants se parlent et interagissent, la Wallonie compte sur l’association WALGA, créée en 2015 par Jean Gréban, son coordinateur accompagné d’une équipe de 7 personnes : «Le potentiel du marché est de plus de 180,3 milliards au niveau mondial. Il est donc possible de créer des centaines d’emplois locaux. En Wallonie, il y a actuellement plus de 700 étudiants dans les écoles proposant des formations en développement de jeux vidéo».

Pour rappel, cette association est soutenue et mandatée par la Région pour représenter et structurer l’écosystème jeu vidéo en Wallonie. Les membres de WALGA sont des studios de développement (PC, consoles, mobile, réalité virtuelle...), des start-ups, des prestataires de services, des écoles et centres de formation, des game labs universitaires, des organismes publics impliqués dans le jeu vidéo. « Nous travaillons en étroite collaboration avec Wallimage (pour le financement public) et l’Awex (pour l’exportation). La Région ne manque pas de talents : nous pouvons compter sur 3 Hautes Écoles spécialisées dans le développement de jeux vidéo (HEAJ à Namur, HEPL à Liège et HELHa à Mons), 2 centres de formation spécialisés dans le développement de jeux vidéo (Technocité à Mons et Technifutur à Liège). Un Master en développement de jeux vidéo (HEAJ/ HEH/Condorcet à Charleroi) a été créé sans compter deux Game Labs universitaires (ULouvain et ULiège) auxquels s’ajoutent un département IA (Numediart/UMons). Nous représentons tous les aspects du jeu vidéo : formations, création, activités E-Sport, ludopédagogie (serious gaming), gamification, game studies universitaires...»

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Garder les talents au pays

Ce maillage de plus en plus dense permet aussi de mettre fin à un paradoxe. « Depuis 20 ans, le paradoxe était que l’on formait des jeunes de qualité chez nous et puis ils quittaient le pays… Parce qu’il y a une pénurie de main d’œuvre dans le monde entier mais un manque d’emploi chez nous faute de soutien public. Nous n’avions aucune difficulté à exporter nos talents en France, au Canada... C’était une aberration surtout qu’en plus, les jeunes belges et wallons consommaient les jeux créés à l’étranger » précise Jean Gréban.

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L’après Covid

Après la pandémie, le secteur a enfin été accompagné par les autorités publiques : «Nous avions eu un premier subside de fonctionnement en septembre 2019 », explique encore Jean Gréban. « Après la pandémie, des programmes comme Get Up Wallonia et le Plan de Relance ont dégagé des moyens pour le secteur. Nous aidons, grâce au Tax Shelter, les studios à grandir : cela a été une bataille de près de 10 ans pour étendre le mécanisme de soutien financier du secteur de l’audiovi suel à celui du jeu vidéo. Cela permet de donner jusqu’à 25% de subsides, plafonnés à 1 millions d’euros, aux studios, leur permettant de créer des projets plus ambitieux mais aussi plus d’emplois. Pour rappel, 90% des dépenses dans les jeux vidéo, ce sont des salaires». La Wallonie compte aujourd’hui une quarantaine de studios au lieu d’une vingtaine avant les aides publiques de ces deux dernières années. «Ces nouveaux studios ont pu démarrer grâce aux premiers financements publics. Enfin, nous accompagnons les jeunes qui veulent développer leur jeu vidéo à la sortie de leur formation scolaire ». Le master, basé à Tamines, permet aussi de développer des compétences de management de projet pour faire émerger des futurs dirigeants de studios ou des projects managers de studios. « Nous veillons à ce que les cursus répondent aux besoins du marché. Nous avons été par exemple très attentifs à l’évolution récente de l’AI qui a été intégrée au cursus scolaire pour rester à la pointe de l’évolution. Nous ne voulons pas que nos étudiants soient dépassés à la sortie de leur formation».

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Des métiers variés

Il ne faut pas oublier qu’il y a une quinzaine de métiers dans la création des jeux vidéo : tant au niveau technique qu’artistique mais aussi dans la vente, la communication… «La question de genre n’est pas oubliée : nous avons actuellement peu de filles dans le secteur. Il ne faut pas hésiter à les sensibiliser dès les primaires et les secondaires à ce secteur d’activité». Les stages en Belgique et à l’international sont importants pour le développement du secteur et les échanges de savoir et de compétences. «L’année passée, trois écoles françaises sont venues en Belgique. Nous avons aussi organisé la première Game Jam internationale belgo-japonaise avec plus de 180 étudiants (122 belges et 66 japonais), 18 projets réalisés en ligne durant un week-end sont disponibles sur itch.io, ont été streamés sur Twitch, ainsi que la retransmission de la cérémonie de remise de prix au Musée du Manga à Kyoto en présence de la Princesse Astrid, du maire de Kyoto et toute la délégation officielle belge».

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Des projets concrets et du financement

Un autre acteur important soutient le secteur : Wallimage. «Notre mission, via nos investissements, est de générer un effet structurant sur les industries audiovisuelles et du jeu vidéo. Via notre département Entreprises, nous octroyons des prêts et prenons des participations au capital de certaines sociétés dont des studios de jeux vidéo», explique Mme Sophie Augurelle, chargée de la Ligne Gaming chez Wallimage. «Avec Wallimage Gaming, nous soutenons des projets grâce une subvention octroyée par la Région dans le cadre du plan de relance de la Wallonie (4 millions). En deux ans, nous avons organisé 4 appels à projets pour des projets en phase de préproduction ou en phase de production. Nous avons ainsi investi un peu plus de 3,5 millions dans l’industrie. Nous avons soutenu 27 projets différents développés par 25 sociétés wallonnes. Ce sont principalement des projets de divertissement développés par des studios indépendants wallons. Il y a aussi quelques coproductions principalement avec la France».

Le financement privé au niveau du jeu vidéo reste encore très compliqué en Wallonie. «Développer un jeu vidéo prend plusieurs années sans aucune garantie de retour sur investissement. C’est donc un investissement à risque. Nous investissons dans les projets de jeux vidéo sous forme d’avances conditionnellement récupérables. Concrètement, cela signifie que le fonds récupère son investissement grâce aux recettes générées par les ventes du jeu». Parmi les acteurs financiers, St’Art Invest, fond public (Bruxelles + Wallonie) pour les Industries Culturelles et Créatives, a investi dans le capital de plusieurs studios de jeux vidéo et octroyé des prêts. Les investisseurs locaux complètent les financements de Wallimage : Noshaq (Liège), Sambrinvest (Charleroi), IMBC (Mons)… ainsi que Wallonie Entreprendre. Le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel (FWB) propose des subsides pour le prototypage (7 lauréats en 2022 et 9 en 2023).

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Bientôt un salon dédié exclusivement au jeu vidéo en Wallonie ?

Game Square est le premier salon dédié à 100 % au jeu vidéo en Wallonie (avec un focus sur les jeux des studios indépendants, les jeux en VR ainsi que l’E-Sport et les communautés locales). Il aura lieu le week-end du 4 et 5 mai au WEX de Marche-En-Famenne... L’occasion pour les créateurs soutenus par les différents appels à projet de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles de présenter le prototype de leur jeu au grand public. Les lauréats du second appel à projets de Wallimage 2023 ont été annoncés début décembre :

  • Mega Gum - Golemus, porté par le studio BVGC (100.000 €)
  • Enoch: Children of Fate, porté par le studio Evil Pug (22.000 €)
  • Game Over : Mission planète Blork, porté par le studio Emotion Way Company (60.000 €)
  • Dice Rogue, porté par le studio eSolu (100.000 €)
  • Hello World : a developer story, porté par le studio Little Big Monkey Studio (42.500 €)
  • Hexfire : Echoes of Revenge, porté par le studio Mystale Games (40.000 €) → Blood Bar Tycoon, porté par le studio Clever Trickster Studio (150.000 €)
  • L’Histoire d’un Roi, porté par le studio Red Corner (60.000 €)

Par Vincent Liévin

Cet article est issu de la Revue W+B n°163.

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En Wallonie, le secteur est en plein développement et peut compter sur des studios dans la région de Mons (Fishing Cactus - Nanotale et Epistory, Fire Falcon, Balio Studio - Garfield Lasagna Party...), de Charleroi (Appeal - Outcast 2, Maracas Studio, Badass Mongoose…), de Namur (Arteam, Little Big Monkey, Vigo Creative, Clever Trickster...) et de Liège notamment (Abrakam - Faeria et Roguebook, N-Zone, Wild Bishop, Pandaroo Interactive, Funtomata…).

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Des écoles et un réseau actif

Pour que tous ces intervenants se parlent et interagissent, la Wallonie compte sur l’association WALGA, créée en 2015 par Jean Gréban, son coordinateur accompagné d’une équipe de 7 personnes : «Le potentiel du marché est de plus de 180,3 milliards au niveau mondial. Il est donc possible de créer des centaines d’emplois locaux. En Wallonie, il y a actuellement plus de 700 étudiants dans les écoles proposant des formations en développement de jeux vidéo».

Pour rappel, cette association est soutenue et mandatée par la Région pour représenter et structurer l’écosystème jeu vidéo en Wallonie. Les membres de WALGA sont des studios de développement (PC, consoles, mobile, réalité virtuelle...), des start-ups, des prestataires de services, des écoles et centres de formation, des game labs universitaires, des organismes publics impliqués dans le jeu vidéo. « Nous travaillons en étroite collaboration avec Wallimage (pour le financement public) et l’Awex (pour l’exportation). La Région ne manque pas de talents : nous pouvons compter sur 3 Hautes Écoles spécialisées dans le développement de jeux vidéo (HEAJ à Namur, HEPL à Liège et HELHa à Mons), 2 centres de formation spécialisés dans le développement de jeux vidéo (Technocité à Mons et Technifutur à Liège). Un Master en développement de jeux vidéo (HEAJ/ HEH/Condorcet à Charleroi) a été créé sans compter deux Game Labs universitaires (ULouvain et ULiège) auxquels s’ajoutent un département IA (Numediart/UMons). Nous représentons tous les aspects du jeu vidéo : formations, création, activités E-Sport, ludopédagogie (serious gaming), gamification, game studies universitaires...»

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Garder les talents au pays

Ce maillage de plus en plus dense permet aussi de mettre fin à un paradoxe. « Depuis 20 ans, le paradoxe était que l’on formait des jeunes de qualité chez nous et puis ils quittaient le pays… Parce qu’il y a une pénurie de main d’œuvre dans le monde entier mais un manque d’emploi chez nous faute de soutien public. Nous n’avions aucune difficulté à exporter nos talents en France, au Canada... C’était une aberration surtout qu’en plus, les jeunes belges et wallons consommaient les jeux créés à l’étranger » précise Jean Gréban.

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L’après Covid

Après la pandémie, le secteur a enfin été accompagné par les autorités publiques : «Nous avions eu un premier subside de fonctionnement en septembre 2019 », explique encore Jean Gréban. « Après la pandémie, des programmes comme Get Up Wallonia et le Plan de Relance ont dégagé des moyens pour le secteur. Nous aidons, grâce au Tax Shelter, les studios à grandir : cela a été une bataille de près de 10 ans pour étendre le mécanisme de soutien financier du secteur de l’audiovi suel à celui du jeu vidéo. Cela permet de donner jusqu’à 25% de subsides, plafonnés à 1 millions d’euros, aux studios, leur permettant de créer des projets plus ambitieux mais aussi plus d’emplois. Pour rappel, 90% des dépenses dans les jeux vidéo, ce sont des salaires». La Wallonie compte aujourd’hui une quarantaine de studios au lieu d’une vingtaine avant les aides publiques de ces deux dernières années. «Ces nouveaux studios ont pu démarrer grâce aux premiers financements publics. Enfin, nous accompagnons les jeunes qui veulent développer leur jeu vidéo à la sortie de leur formation scolaire ». Le master, basé à Tamines, permet aussi de développer des compétences de management de projet pour faire émerger des futurs dirigeants de studios ou des projects managers de studios. « Nous veillons à ce que les cursus répondent aux besoins du marché. Nous avons été par exemple très attentifs à l’évolution récente de l’AI qui a été intégrée au cursus scolaire pour rester à la pointe de l’évolution. Nous ne voulons pas que nos étudiants soient dépassés à la sortie de leur formation».

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Des métiers variés

Il ne faut pas oublier qu’il y a une quinzaine de métiers dans la création des jeux vidéo : tant au niveau technique qu’artistique mais aussi dans la vente, la communication… «La question de genre n’est pas oubliée : nous avons actuellement peu de filles dans le secteur. Il ne faut pas hésiter à les sensibiliser dès les primaires et les secondaires à ce secteur d’activité». Les stages en Belgique et à l’international sont importants pour le développement du secteur et les échanges de savoir et de compétences. «L’année passée, trois écoles françaises sont venues en Belgique. Nous avons aussi organisé la première Game Jam internationale belgo-japonaise avec plus de 180 étudiants (122 belges et 66 japonais), 18 projets réalisés en ligne durant un week-end sont disponibles sur itch.io, ont été streamés sur Twitch, ainsi que la retransmission de la cérémonie de remise de prix au Musée du Manga à Kyoto en présence de la Princesse Astrid, du maire de Kyoto et toute la délégation officielle belge».

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Des projets concrets et du financement

Un autre acteur important soutient le secteur : Wallimage. «Notre mission, via nos investissements, est de générer un effet structurant sur les industries audiovisuelles et du jeu vidéo. Via notre département Entreprises, nous octroyons des prêts et prenons des participations au capital de certaines sociétés dont des studios de jeux vidéo», explique Mme Sophie Augurelle, chargée de la Ligne Gaming chez Wallimage. «Avec Wallimage Gaming, nous soutenons des projets grâce une subvention octroyée par la Région dans le cadre du plan de relance de la Wallonie (4 millions). En deux ans, nous avons organisé 4 appels à projets pour des projets en phase de préproduction ou en phase de production. Nous avons ainsi investi un peu plus de 3,5 millions dans l’industrie. Nous avons soutenu 27 projets différents développés par 25 sociétés wallonnes. Ce sont principalement des projets de divertissement développés par des studios indépendants wallons. Il y a aussi quelques coproductions principalement avec la France».

Le financement privé au niveau du jeu vidéo reste encore très compliqué en Wallonie. «Développer un jeu vidéo prend plusieurs années sans aucune garantie de retour sur investissement. C’est donc un investissement à risque. Nous investissons dans les projets de jeux vidéo sous forme d’avances conditionnellement récupérables. Concrètement, cela signifie que le fonds récupère son investissement grâce aux recettes générées par les ventes du jeu». Parmi les acteurs financiers, St’Art Invest, fond public (Bruxelles + Wallonie) pour les Industries Culturelles et Créatives, a investi dans le capital de plusieurs studios de jeux vidéo et octroyé des prêts. Les investisseurs locaux complètent les financements de Wallimage : Noshaq (Liège), Sambrinvest (Charleroi), IMBC (Mons)… ainsi que Wallonie Entreprendre. Le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel (FWB) propose des subsides pour le prototypage (7 lauréats en 2022 et 9 en 2023).

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Bientôt un salon dédié exclusivement au jeu vidéo en Wallonie ?

Game Square est le premier salon dédié à 100 % au jeu vidéo en Wallonie (avec un focus sur les jeux des studios indépendants, les jeux en VR ainsi que l’E-Sport et les communautés locales). Il aura lieu le week-end du 4 et 5 mai au WEX de Marche-En-Famenne... L’occasion pour les créateurs soutenus par les différents appels à projet de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles de présenter le prototype de leur jeu au grand public. Les lauréats du second appel à projets de Wallimage 2023 ont été annoncés début décembre :

  • Mega Gum - Golemus, porté par le studio BVGC (100.000 €)
  • Enoch: Children of Fate, porté par le studio Evil Pug (22.000 €)
  • Game Over : Mission planète Blork, porté par le studio Emotion Way Company (60.000 €)
  • Dice Rogue, porté par le studio eSolu (100.000 €)
  • Hello World : a developer story, porté par le studio Little Big Monkey Studio (42.500 €)
  • Hexfire : Echoes of Revenge, porté par le studio Mystale Games (40.000 €) → Blood Bar Tycoon, porté par le studio Clever Trickster Studio (150.000 €)
  • L’Histoire d’un Roi, porté par le studio Red Corner (60.000 €)

Par Vincent Liévin

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Augure a obtenu plusieurs prix lors de prestigieux festivals en Belgique et dans le monde et continue aujourd'hui encore de voyager.

Pour cette 3ème édition, cinq ouvrages présentés par l’Ambassade du Maroc au Vietnam, la Représentation régionale pour l’Asie et le Pacifique de l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Institut français du Vietnam et la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam seront à l’affiche au Studio national du Film documentaire et scientifique. Ils mettent ainsi en valeur la notoriété du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) au Vietnam.

 

Créé en 1969, le plus grand Festival de cinéma africain a lieu tous les deux ans dans la capitale du Burkina Faso.

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Synopsis

Après 15 ans d’absence, Koffi retourne au Congo pour présenter sa femme, enceinte, à sa famille. Considéré comme un sorcier par les siens, il rencontre trois autres personnages qui, comme lui, veulent s’affranchir du poids des croyances et de leur assignation. Seule l’entraide et la réconciliation leur permettront de se détacher de la malédiction qui les touche.

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Récompenses

  • Festival de Cannes 2023: Prix de la Nouvelle Voix, compétition parallèle Un certain regard
  • Festival international du film de Durban (Afrique du Sud): Meilleur long métrage africain
  • Magritte 2024
    • Meilleure image
    • Meilleurs décors
    • Meilleurs costumes
    • Meilleure musique originale

Augure est la candidature belge aux Oscars en mars 2024

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Informations pratiques

  • Entrée gratuite, 19h30, le lundi 27/05/2024, Studio national du Film documentaire et scientifique, 465 Hoang Hoa Tham, Hanoi.
  • Version originale sous-titrée en français et en vietnamien T16.
  • Bande-annonce de la 3ème décentralisation du FESPACO au Vietnam: https://youtu.be/mfQ3xdzcUew

 

Pour plus d’informations:

Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam

Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi

Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 / Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org

 

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Augure a obtenu plusieurs prix lors de prestigieux festivals en Belgique et dans le monde et continue aujourd'hui encore de voyager.

Pour cette 3ème édition, cinq ouvrages présentés par l’Ambassade du Maroc au Vietnam, la Représentation régionale pour l’Asie et le Pacifique de l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Institut français du Vietnam et la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam seront à l’affiche au Studio national du Film documentaire et scientifique. Ils mettent ainsi en valeur la notoriété du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) au Vietnam.

 

Créé en 1969, le plus grand Festival de cinéma africain a lieu tous les deux ans dans la capitale du Burkina Faso.

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Synopsis

Après 15 ans d’absence, Koffi retourne au Congo pour présenter sa femme, enceinte, à sa famille. Considéré comme un sorcier par les siens, il rencontre trois autres personnages qui, comme lui, veulent s’affranchir du poids des croyances et de leur assignation. Seule l’entraide et la réconciliation leur permettront de se détacher de la malédiction qui les touche.

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Récompenses

  • Festival de Cannes 2023: Prix de la Nouvelle Voix, compétition parallèle Un certain regard
  • Festival international du film de Durban (Afrique du Sud): Meilleur long métrage africain
  • Magritte 2024
    • Meilleure image
    • Meilleurs décors
    • Meilleurs costumes
    • Meilleure musique originale

Augure est la candidature belge aux Oscars en mars 2024

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Informations pratiques

  • Entrée gratuite, 19h30, le lundi 27/05/2024, Studio national du Film documentaire et scientifique, 465 Hoang Hoa Tham, Hanoi.
  • Version originale sous-titrée en français et en vietnamien T16.
  • Bande-annonce de la 3ème décentralisation du FESPACO au Vietnam: https://youtu.be/mfQ3xdzcUew

 

Pour plus d’informations:

Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam

Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi

Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 / Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org

 

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Documents liés

dossier de presse 1002.17 Ko

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© Olivier Kaisin
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Une recherche collaborative

Dans un monde où la préservation des écosystèmes est cruciale, Olivier Kaisin, chercheur à Gembloux Agro-Bio Tech (Université de Liège), explore la cohabitation de quatre espèces de primates dans le parc Carlos Botelho au Brésil.

Cette étude se fait en collaboration avec la CARE Forest is Life (TERRA-GxABT), encadrée par le Professeur Cédric Vermeulen, et le laboratoire de primatologie de l'Université d'Etat de São Paulo (Brésil) dirigée par la Professeure Laurence Culot.

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Des objectifs ambitieux pour la conservation

Les recherches d'Olivier Kaisin visent à comprendre comment ces espèces partagent leur habitat et leurs ressources, des connaissances essentielles pour élaborer des stratégies de conservation efficaces.

En éclairant les dynamiques interspécifiques, cette étude pourrait influencer les politiques de gestion des habitats naturels.

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Un soutien de Wallonie-Bruxelles International

Grâce à la bourse d’excellence de Wallonie-Bruxelles International, Olivier Kaisin peut mener à bien ces recherches prometteuses, soulignant l’importance de la coopération internationale et de l’innovation en matière de conservation.

 

Pour plus d’informations et suivre les avancées de cette recherche, visitez le site de Gembloux Agro-Bio Tech.

 

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Dans un monde où la préservation des écosystèmes est cruciale, Olivier Kaisin, chercheur à Gembloux Agro-Bio Tech (Université de Liège), explore la cohabitation de quatre espèces de primates dans le parc Carlos Botelho au Brésil.

Cette étude se fait en collaboration avec la CARE Forest is Life (TERRA-GxABT), encadrée par le Professeur Cédric Vermeulen, et le laboratoire de primatologie de l'Université d'Etat de São Paulo (Brésil) dirigée par la Professeure Laurence Culot.

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Les recherches d'Olivier Kaisin visent à comprendre comment ces espèces partagent leur habitat et leurs ressources, des connaissances essentielles pour élaborer des stratégies de conservation efficaces.

En éclairant les dynamiques interspécifiques, cette étude pourrait influencer les politiques de gestion des habitats naturels.

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Grâce à la bourse d’excellence de Wallonie-Bruxelles International, Olivier Kaisin peut mener à bien ces recherches prometteuses, soulignant l’importance de la coopération internationale et de l’innovation en matière de conservation.

 

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