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Clarisse Jeghers et Cathy Gagalis Vega, fondatrices de Atelier Louves

Un collectif artistique qui, pour ne pas se laisser enfermer dans une case ou un style déterminé, investit l’espace public, mais aussi des lieux privés en quête d’un supplément d’âme.

 

Si les deux artistes de 40 ans se sont rencontrées à l’École nationale des arts visuels de La Cambre, la première partie de leurs carrières respectives les a menées vers des chemins différents : l’univers de la pub pour Cathy qui venait d’étudier le graphisme et l’Art Therapy pour Clarisse, diplômée en gravure et illustration, un temps, expatriée à Paris. « Cette ville m’a donné le goût du collectif et des projets réunissant plusieurs univers. De retour à Bruxelles, j’ai retrouvé Cathy. Notre  collaboration s’est construite de manière très naturelle et tout s’est enchainé assez vite dans la construction de notre identité artistique commune. Nos premiers projets étaient cependant très confidentiels », confie l’artiste. « A l’époque, on travaillait au feutre Posca » poursuit Cathy en évoquant la vitrine du labo photos d’un ami à Ixelles : leur toute première œuvre en duo. Alors que le tandem travaillait sur ce projet, Clarisse et Cathy rencontrent les organisatrices de l’Affordable Art Fair qui leur confient la création d’une fresque destinée au couloir de la foire d’art contemporain. « Un vrai tremplin », précise Clarisse.

 

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Au pluriel et sans article

Cette fresque et celles qui ont suivi ont permis à Atelier Louves de poser les bases d’un projet que les deux artistes ont choisi de développer sans se mettre de barrière. « Ce qui nous plait dans l’art urbain, c’est son côté libre et ouvert. Quand vous  investissez un espace, vous tentez de lui donner une nouvelle dimension tout en conservant votre identité et l’âme du lieu. On ne travaille jamais sur un thème en particulier. Ce qui nous intéresse, c’est d’explorer le potentiel de chaque support et de faire coexister des matières que tout oppose. Au fil du temps, nos œuvres sont devenues plus colorées. La notion de mouvement joue un rôle central dans notre démarche », poursuit Clarisse. Louves, écrit au pluriel, sans déterminant et sans article, évoque l’idée de rassemblement, « un autre élément qui guide notre démarche ». Comme lorsque le duo participe à la fresque de la station de métro Simonis à Bruxelles : un projet d’envergure réalisé pendant 10 nuits consécutives en  collaboration avec d’autres artistes. « L’art urbain est un univers encore très masculin. Notre statut d’outsider dans ce milieu est une force et un véritable atout », précisent-elles.

 

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Carte blanche

En 2019, Atelier Louves s’invite pour la première fois dans une galerie. « Accrocher des toiles en petit format sur des murs blancs ne nous intéresse pas. Pour ce projet collectif commissionné par The Skate Room, nous avons peint sur des planches de skate, mais aussi profité de cette carte blanche pour déborder sur les murs de la galerie. Pour nous, cette notion de liberté et d’ouverture est essentielle », ajoutent les artistes qui, quelques jours après cette rencontre, vont s’emparer du  mobilier urbain du skate park du quartier des Ursulines à Bruxelles. « Quand nous quitterons le lieu, l’œuvre ne nous appartiendra plus. Ce sont les utilisateurs du parc et les habitants du quartier qui se l’approprieront ». Entre les deux artistes, la connexion est évidente. La complicité aussi. Alors que Cathy envisage les projets dans leur globalité, Clarisse amorce chaque nouvelle œuvre en expérimentant différentes techniques, dont le collage. « L’avantage de travailler à deux, c’est qu’on ne s’arrête jamais à notre première idée. L’échange au sein de notre atelier, mais aussi avec nos clients ou d’autres artistes, nous pousse toujours plus loin dans notre réflexion ».

 

Par Marie Honnay

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°157.

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Un collectif artistique qui, pour ne pas se laisser enfermer dans une case ou un style déterminé, investit l’espace public, mais aussi des lieux privés en quête d’un supplément d’âme.

 

Si les deux artistes de 40 ans se sont rencontrées à l’École nationale des arts visuels de La Cambre, la première partie de leurs carrières respectives les a menées vers des chemins différents : l’univers de la pub pour Cathy qui venait d’étudier le graphisme et l’Art Therapy pour Clarisse, diplômée en gravure et illustration, un temps, expatriée à Paris. « Cette ville m’a donné le goût du collectif et des projets réunissant plusieurs univers. De retour à Bruxelles, j’ai retrouvé Cathy. Notre  collaboration s’est construite de manière très naturelle et tout s’est enchainé assez vite dans la construction de notre identité artistique commune. Nos premiers projets étaient cependant très confidentiels », confie l’artiste. « A l’époque, on travaillait au feutre Posca » poursuit Cathy en évoquant la vitrine du labo photos d’un ami à Ixelles : leur toute première œuvre en duo. Alors que le tandem travaillait sur ce projet, Clarisse et Cathy rencontrent les organisatrices de l’Affordable Art Fair qui leur confient la création d’une fresque destinée au couloir de la foire d’art contemporain. « Un vrai tremplin », précise Clarisse.

 

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Au pluriel et sans article

Cette fresque et celles qui ont suivi ont permis à Atelier Louves de poser les bases d’un projet que les deux artistes ont choisi de développer sans se mettre de barrière. « Ce qui nous plait dans l’art urbain, c’est son côté libre et ouvert. Quand vous  investissez un espace, vous tentez de lui donner une nouvelle dimension tout en conservant votre identité et l’âme du lieu. On ne travaille jamais sur un thème en particulier. Ce qui nous intéresse, c’est d’explorer le potentiel de chaque support et de faire coexister des matières que tout oppose. Au fil du temps, nos œuvres sont devenues plus colorées. La notion de mouvement joue un rôle central dans notre démarche », poursuit Clarisse. Louves, écrit au pluriel, sans déterminant et sans article, évoque l’idée de rassemblement, « un autre élément qui guide notre démarche ». Comme lorsque le duo participe à la fresque de la station de métro Simonis à Bruxelles : un projet d’envergure réalisé pendant 10 nuits consécutives en  collaboration avec d’autres artistes. « L’art urbain est un univers encore très masculin. Notre statut d’outsider dans ce milieu est une force et un véritable atout », précisent-elles.

 

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Carte blanche

En 2019, Atelier Louves s’invite pour la première fois dans une galerie. « Accrocher des toiles en petit format sur des murs blancs ne nous intéresse pas. Pour ce projet collectif commissionné par The Skate Room, nous avons peint sur des planches de skate, mais aussi profité de cette carte blanche pour déborder sur les murs de la galerie. Pour nous, cette notion de liberté et d’ouverture est essentielle », ajoutent les artistes qui, quelques jours après cette rencontre, vont s’emparer du  mobilier urbain du skate park du quartier des Ursulines à Bruxelles. « Quand nous quitterons le lieu, l’œuvre ne nous appartiendra plus. Ce sont les utilisateurs du parc et les habitants du quartier qui se l’approprieront ». Entre les deux artistes, la connexion est évidente. La complicité aussi. Alors que Cathy envisage les projets dans leur globalité, Clarisse amorce chaque nouvelle œuvre en expérimentant différentes techniques, dont le collage. « L’avantage de travailler à deux, c’est qu’on ne s’arrête jamais à notre première idée. L’échange au sein de notre atelier, mais aussi avec nos clients ou d’autres artistes, nous pousse toujours plus loin dans notre réflexion ».

 

Par Marie Honnay

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°157.

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(c) Pierre Kroll / graphisme : Polygraph

40 ans, quel bel âge !

 

40 ans… Wallonie-Bruxelles International (WBI) fête les 40 ans de la diplomatie belge francophone. La Revue W+B ne pouvait évidemment pas passer à côté de cette célébration. L’occasion de revenir sur la construction de la diplomatie des entités fédérées francophones et sur le chemin qui a mené à ce qu’est et ce que représente WBI aujourd’hui. En 40 ans, la diplomatie francophone n’a cessé de renforcer son soutien aux acteurs et aux valeurs de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles avec comme objectif d’assurer le rayonnement des Francophones de Belgique sur la scène internationale. Plongez-vous dans ces 40 dernières années à travers un peu d’histoire et surtout beaucoup de témoignages !

 

Cet anniversaire, c’est aussi celui de la coopération au développement de Wallonie-Bruxelles, de la promotion internationale du tourisme wallon et bruxellois et de la présence de la Wallonie et de Bruxelles au Québec, notamment à travers les nombreux projets jeunesse. Ça aussi, ça se fête !

 

On en profite également pour mettre un coup de projecteur sur quelques talents et opérateurs qui, depuis de longues années, oeuvrent au rayonnement de Wallonie-Bruxelles : les Centres Wallonie-Bruxelles à Paris et Kinshasa, le comédien, humoriste et auteur Bruno Coppens, les soeurs de Filles A Papa, le pionnier des vins effervescents Ruffus ou la société Spacebel. Merci à eux de représenter si fièrement la Wallonie et Bruxelles à l’étranger !

 

Cet anniversaire est aussi l’occasion de proposer une nouvelle formule de la Revue W+B, qui laisse plus de place aux textes et donne une plus grande visibilité aux photos, pour vous offrir une expérience de lecture améliorée. Nous espérons que cette nouvelle version vous plaira.

Au programme

  • Dossier : Les 40 ans de la diplomatie belge francophone
  • Culture : Un élan de 40 ans
  • Portrait : La Terre Promesse de Bruno Coppens
  • Jeunesse : Il ne faut plus les ailes d'un ange pour se rendre à Québec
  • Coopération au développement : La coopération au développement, cette arme de construction massive
  • Tourisme : Wallonie : 40 années de promotion de son tourisme à l'international
  • Mode : Filles A Papa, une success story liégeoise soutenue par WBDM
  • Entreprise : Ruffus, 20 ans et des milliards de bulles
  • Innovation : La Wallonie, acteur majeur dans le domaine spatial et aéronautique
  • Survols

 

 

 

 

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40 ans, quel bel âge !

 

40 ans… Wallonie-Bruxelles International (WBI) fête les 40 ans de la diplomatie belge francophone. La Revue W+B ne pouvait évidemment pas passer à côté de cette célébration. L’occasion de revenir sur la construction de la diplomatie des entités fédérées francophones et sur le chemin qui a mené à ce qu’est et ce que représente WBI aujourd’hui. En 40 ans, la diplomatie francophone n’a cessé de renforcer son soutien aux acteurs et aux valeurs de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles avec comme objectif d’assurer le rayonnement des Francophones de Belgique sur la scène internationale. Plongez-vous dans ces 40 dernières années à travers un peu d’histoire et surtout beaucoup de témoignages !

 

Cet anniversaire, c’est aussi celui de la coopération au développement de Wallonie-Bruxelles, de la promotion internationale du tourisme wallon et bruxellois et de la présence de la Wallonie et de Bruxelles au Québec, notamment à travers les nombreux projets jeunesse. Ça aussi, ça se fête !

 

On en profite également pour mettre un coup de projecteur sur quelques talents et opérateurs qui, depuis de longues années, oeuvrent au rayonnement de Wallonie-Bruxelles : les Centres Wallonie-Bruxelles à Paris et Kinshasa, le comédien, humoriste et auteur Bruno Coppens, les soeurs de Filles A Papa, le pionnier des vins effervescents Ruffus ou la société Spacebel. Merci à eux de représenter si fièrement la Wallonie et Bruxelles à l’étranger !

 

Cet anniversaire est aussi l’occasion de proposer une nouvelle formule de la Revue W+B, qui laisse plus de place aux textes et donne une plus grande visibilité aux photos, pour vous offrir une expérience de lecture améliorée. Nous espérons que cette nouvelle version vous plaira.

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(c) Pierre Kroll / graphisme : Polygraph

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40 ans… Wallonie-Bruxelles International (WBI) fête les 40 ans de la diplomatie belge francophone. La Revue W+B ne pouvait évidemment pas passer à côté de cette célébration. L’occasion de revenir sur la construction de la diplomatie des entités fédérées francophones et sur le chemin qui a mené à ce qu’est et ce que représente WBI aujourd’hui. En 40 ans, la diplomatie francophone n’a cessé de renforcer son soutien aux acteurs et aux valeurs de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles avec comme objectif d’assurer le rayonnement des Francophones de Belgique sur la scène internationale. Plongez-vous dans ces 40 dernières années à travers un peu d’histoire et surtout beaucoup de témoignages !

Cet anniversaire, c’est aussi celui de la coopération au développement de Wallonie-Bruxelles, de la promotion internationale du tourisme wallon et bruxellois et de la présence de la Wallonie et de Bruxelles au Québec, notamment à travers les nombreux projets jeunesse. Ça aussi, ça se fête !

On en profite également pour mettre un coup de projecteur sur quelques talents et opérateurs qui, depuis de longues années, oeuvrent au rayonnement de Wallonie-Bruxelles : les Centres Wallonie-Bruxelles à Paris et Kinshasa, le comédien,  humoriste et auteur Bruno Coppens, les soeurs de Filles A Papa, le pionnier des vins effervescents Ruffus ou la société Spacebel. Merci à eux de représenter si fièrement la Wallonie et Bruxelles à l’étranger !

Cet anniversaire est aussi l’occasion de proposer une nouvelle formule de la Revue W+B, qui laisse plus de place aux textes et donne une plus grande visibilité aux photos, pour vous offrir une expérience de lecture améliorée. Nous espérons que cette nouvelle version vous plaira.

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  • Culture : Un élan de 40 ans
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  • Coopération au développement : La coopération au développement, cette arme de construction massive
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Pascale Delcomminette, Emmanuelle Dienga, responsable de la Délégation et conseillère économique et commerciale AWEX, l’équipe de la Délégation générale et de l’AWEX au Chili et Alexandre Gofflot et Didier De Leeuw du département Amérique Latine des relations bilatérales de WBI.

A cette occasion, Pascale Delcomminette, Administratrice Générale de Wallonie-Bruxelles International (WBI) a pu rencontrer des partenaires de WBI et de l’AWEX au Chili. Les rencontres ont été variées et ont abordé les domaines académique, économique ou encore culturel.

 

Nous pouvons citer par exemple l’inauguration d’une exposition de photographies racontant l’épopée de familles belges venus s’installer dans le sud du Chili à la fin des années 1940; la donation d’une exposition autour des Schtroumpfs au centre culturel d’une commune défavorisée de Santiago; l’inauguration d’un Cycle de cinéma rétrospectif de Chantal Akerman ou encore une rencontre au Ministère de la Culture afin de mettre en place un plan d’actions autour de l’accord de coproduction audiovisuelle en vigueur entre la Belgique francophone et le Chili.

 

Citons également un déjeuner, le premier jour de mission avec des acteurs économiques wallons présents au Chili au cours duquel ont pu être évoquées les opportunités commerciales et économiques entre la Wallonie et le Chili.

 

Parmi les activités de ces trois jours, la Commission Mixte Permanente a bien entendu pris une place importante avec la signature du programme de travail pour 2023-2025, en collaboration avec nos partenaires de l’Agence Chilienne de Coopération Internationale au Développement (AGCID). 26 projets ont été approuvés dans ce programme dont certains ont pour la première fois, un volet triangulaire, avec un troisième partenaire d’un autre pays d’Amérique Latine. Les projets sélectionnés favoriseront les échanges académiques et permettront le développement de recherches scientifiques communes. Deux d’entre eux se dérouleront également autour des industries créatives. La thématique des droits humains est également importante avec 4 projets retenus.

 

Cette mission a également été l’occasion de se rendre dans la région de Valparaiso et d’y rencontrer les partenaires de la Délégation. En effet, des efforts importants sont réalisés pour organiser des activités dans les différentes régions de ce pays long de 4.000 kilomètres. A Valparaiso, Pascale Delcomminette a pu rencontrer l’équipe des relations internationales du Gouvernement Régional ainsi que les partenaires académiques, scientifiques et culturels de cette région (des chercheurs participants à des projets de recherche de la Commission Mixte, des organisateurs de festivals de photographie et de cinéma, des professeurs de français entre autres…). Ruth Engels, consule honoraire belge dans la région et doyenne du corps consulaire a accompagné la mission durant cette journée régionale.

 

Au cours de ces trois jours, une rencontre a également été organisée autour de la Diplomatie féminine à l’invitation de Mme l’Ambassadeur du Maroc, Kenza El Ghali; durant laquelle Pascale Delcomminette a rencontré la Secrétaire d’Etat aux Relations Extérieures du Chili, Mme Ximena Fuentes pour discuter de la place des femmes dans la diplomatie et les relations internationales. 

 

La mission s’est terminée par une réception afin de célébrer les 25 ans de coopération avec le Chili, coopération née de la signature de l’accord-cadre entre la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Chili en 1997. Cette réception s’est tenue à la Résidence de Belgique, en présence de M. l’Ambassadeur de Belgique au Chili, Christian de Lannoy; nos partenaires historiques de l’AGCID dont son directeur faisant fonction Enrique O’Farrill; ainsi que de nombreux partenaires fidèles de Wallonie-Bruxelles au Chili qu’ils soient du domaine académique, scientifique, culturel, économique ou encore diplomatique…

Au cours de cette réception, une convention a été signée entre la Fondation Teatro a Mil qui organise le Festival Santiago a Mil à travers sa directrice Carmen Romero et WBI représenté par Pascale Delcomminette. Cette signature s’inscrit dans le cadre de la venue de trois œuvres belges francophones à la 30ème édition de ce Festival International de théâtre en janvier 2023.

 

L’équipe de la Délégation générale Wallonie Bruxelles et de l’AWEX et le département Amérique Latine des relations bilatérales de WBI, également au Chili pour l’occasion, remercie Pascale Delcomminette pour sa venue et cette belle célébration des 25 ans de coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Chili.

 

A cette occasion, Pascale Delcomminette, Administratrice Générale de Wallonie-Bruxelles International (WBI) a pu rencontrer des partenaires de WBI et de l’AWEX au Chili. Les rencontres ont été variées et ont abordé les domaines académique, économique ou encore culturel.

 

Nous pouvons citer par exemple l’inauguration d’une exposition de photographies racontant l’épopée de familles belges venus s’installer dans le sud du Chili à la fin des années 1940; la donation d’une exposition autour des Schtroumpfs au centre culturel d’une commune défavorisée de Santiago; l’inauguration d’un Cycle de cinéma rétrospectif de Chantal Akerman ou encore une rencontre au Ministère de la Culture afin de mettre en place un plan d’actions autour de l’accord de coproduction audiovisuelle en vigueur entre la Belgique francophone et le Chili.

 

Citons également un déjeuner, le premier jour de mission avec des acteurs économiques wallons présents au Chili au cours duquel ont pu être évoquées les opportunités commerciales et économiques entre la Wallonie et le Chili.

 

Parmi les activités de ces trois jours, la Commission Mixte Permanente a bien entendu pris une place importante avec la signature du programme de travail pour 2023-2025, en collaboration avec nos partenaires de l’Agence Chilienne de Coopération Internationale au Développement (AGCID). 26 projets ont été approuvés dans ce programme dont certains ont pour la première fois, un volet triangulaire, avec un troisième partenaire d’un autre pays d’Amérique Latine. Les projets sélectionnés favoriseront les échanges académiques et permettront le développement de recherches scientifiques communes. Deux d’entre eux se dérouleront également autour des industries créatives. La thématique des droits humains est également importante avec 4 projets retenus.

 

Cette mission a également été l’occasion de se rendre dans la région de Valparaiso et d’y rencontrer les partenaires de la Délégation. En effet, des efforts importants sont réalisés pour organiser des activités dans les différentes régions de ce pays long de 4.000 kilomètres. A Valparaiso, Pascale Delcomminette a pu rencontrer l’équipe des relations internationales du Gouvernement Régional ainsi que les partenaires académiques, scientifiques et culturels de cette région (des chercheurs participants à des projets de recherche de la Commission Mixte, des organisateurs de festivals de photographie et de cinéma, des professeurs de français entre autres…). Ruth Engels, consule honoraire belge dans la région et doyenne du corps consulaire a accompagné la mission durant cette journée régionale.

 

Au cours de ces trois jours, une rencontre a également été organisée autour de la Diplomatie féminine à l’invitation de Mme l’Ambassadeur du Maroc, Kenza El Ghali; durant laquelle Pascale Delcomminette a rencontré la Secrétaire d’Etat aux Relations Extérieures du Chili, Mme Ximena Fuentes pour discuter de la place des femmes dans la diplomatie et les relations internationales. 

 

La mission s’est terminée par une réception afin de célébrer les 25 ans de coopération avec le Chili, coopération née de la signature de l’accord-cadre entre la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Chili en 1997. Cette réception s’est tenue à la Résidence de Belgique, en présence de M. l’Ambassadeur de Belgique au Chili, Christian de Lannoy; nos partenaires historiques de l’AGCID dont son directeur faisant fonction Enrique O’Farrill; ainsi que de nombreux partenaires fidèles de Wallonie-Bruxelles au Chili qu’ils soient du domaine académique, scientifique, culturel, économique ou encore diplomatique…

Au cours de cette réception, une convention a été signée entre la Fondation Teatro a Mil qui organise le Festival Santiago a Mil à travers sa directrice Carmen Romero et WBI représenté par Pascale Delcomminette. Cette signature s’inscrit dans le cadre de la venue de trois œuvres belges francophones à la 30ème édition de ce Festival International de théâtre en janvier 2023.

 

L’équipe de la Délégation générale Wallonie Bruxelles et de l’AWEX et le département Amérique Latine des relations bilatérales de WBI, également au Chili pour l’occasion, remercie Pascale Delcomminette pour sa venue et cette belle célébration des 25 ans de coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Chili.

 

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Triomphe de Bacchus par Michaelina Wautier au Kunsthistorisches Museum de Vienne

Sa vie est peu documentée. On sait que Michaelina et Charles, tous deux célibataires, membres d’une famille aisée et d’une fratrie de neufs enfants, partagèrent le même atelier, ce qui, vraisemblablement permit à Michaelina de mener une vie différente des autres femmes de son époque et de connaitre le succès de son vivant. Elle fut sans doute la première femme à peindre l’anatomie masculine dans sa peinture monumentale « Le Triomphe de Bacchus » à une époque où la décence interdisait aux femmes de peindre des hommes d’après un modèle vivant.

 

Michaelina Wautier fut une artiste peintre particulièrement éclectique, alors que la spécialisation était plutôt la norme au XVIIème  siècle : elle peignit tout aussi bien des scènes religieuses qu’historiques ou mythologiques, des portraits, des autoportraits, des natures mortes, des peintures de petit format et des peintures monumentales,... Peu d’artistes de cette époque ont osé une telle diversification.

 

De son vivant, ses peintures lui étaient attribuées, mais après son décès en 1689, elle sombra dans l’oubli, tant du grand public que des spécialistes, et, la misogynie du XVIIème siècle et des siècles suivants aidant, ses œuvres furent réattribuées à d’autres artistes. Ainsi, encore dans les années 1960, le Directeur de la Gemäldegalerie à Berlin estimait « qu’une peinture d’un format aussi grand que le Triomphe de Bacchus ne pouvait pas être l’œuvre d’une femme ». Nul doute que si elle avait été un homme, elle aurait été reconnue à l’instar d’autres peintres de son époque, comme Peter Paul Rubens ou Anthony Van Dyk.

 

Ce qui distingue Michaelina Wautier de la plupart des artistes de son époque, en dehors de son genre et de son talent, est son indépendance d’esprit. La reconnaissance de son art est d’ailleurs réelle puisque l’Archiduc Léopold-Guillaume de Habsbourg, Gouverneur des Pays-Bas espagnols de l’époque, possédait plusieurs œuvres de Michaelina Wautier, lui offrant une visibilité dont peu de femmes artistes ont bénéficié.

 

La récente rétrospective que le Museum Aan De Stroom (MAS) d’Anvers lui a consacrée en 2018 remet enfin en lumière son talent et pave la voie pour d’autres expositions de ses peintures.

 

Ainsi, actuellement, les peintures de Michaelina Wautier sont exposées au Musée des Beaux-Arts de Boston jusqu’en novembre 2023. Le New York Times, pas moins !, a d’ailleurs consacré un long article à la peintre montoise et à sa récente redécouverte!

 

L’histoire de l’art a souvent été marquée par une certaine misogynie, laissant peu de place aux femmes, attribuant leurs œuvres aux hommes, ou niant leur talent, les laissant dans l’ombre.

 

Célébrons le fait que Michaelina Wautier sorte de l’ombre et bénéficie enfin de la reconnaissance qu’elle mérite !

 

Michaelina Wautier et "les cinq sens".
L'innovation dans la peinture flamande du XVIIe siècle
 

 

Sa vie est peu documentée. On sait que Michaelina et Charles, tous deux célibataires, membres d’une famille aisée et d’une fratrie de neufs enfants, partagèrent le même atelier, ce qui, vraisemblablement permit à Michaelina de mener une vie différente des autres femmes de son époque et de connaitre le succès de son vivant. Elle fut sans doute la première femme à peindre l’anatomie masculine dans sa peinture monumentale « Le Triomphe de Bacchus » à une époque où la décence interdisait aux femmes de peindre des hommes d’après un modèle vivant.

 

Michaelina Wautier fut une artiste peintre particulièrement éclectique, alors que la spécialisation était plutôt la norme au XVIIème  siècle : elle peignit tout aussi bien des scènes religieuses qu’historiques ou mythologiques, des portraits, des autoportraits, des natures mortes, des peintures de petit format et des peintures monumentales,... Peu d’artistes de cette époque ont osé une telle diversification.

 

De son vivant, ses peintures lui étaient attribuées, mais après son décès en 1689, elle sombra dans l’oubli, tant du grand public que des spécialistes, et, la misogynie du XVIIème siècle et des siècles suivants aidant, ses œuvres furent réattribuées à d’autres artistes. Ainsi, encore dans les années 1960, le Directeur de la Gemäldegalerie à Berlin estimait « qu’une peinture d’un format aussi grand que le Triomphe de Bacchus ne pouvait pas être l’œuvre d’une femme ». Nul doute que si elle avait été un homme, elle aurait été reconnue à l’instar d’autres peintres de son époque, comme Peter Paul Rubens ou Anthony Van Dyk.

 

Ce qui distingue Michaelina Wautier de la plupart des artistes de son époque, en dehors de son genre et de son talent, est son indépendance d’esprit. La reconnaissance de son art est d’ailleurs réelle puisque l’Archiduc Léopold-Guillaume de Habsbourg, Gouverneur des Pays-Bas espagnols de l’époque, possédait plusieurs œuvres de Michaelina Wautier, lui offrant une visibilité dont peu de femmes artistes ont bénéficié.

 

La récente rétrospective que le Museum Aan De Stroom (MAS) d’Anvers lui a consacrée en 2018 remet enfin en lumière son talent et pave la voie pour d’autres expositions de ses peintures.

 

Ainsi, actuellement, les peintures de Michaelina Wautier sont exposées au Musée des Beaux-Arts de Boston jusqu’en novembre 2023. Le New York Times, pas moins !, a d’ailleurs consacré un long article à la peintre montoise et à sa récente redécouverte!

 

L’histoire de l’art a souvent été marquée par une certaine misogynie, laissant peu de place aux femmes, attribuant leurs œuvres aux hommes, ou niant leur talent, les laissant dans l’ombre.

 

Célébrons le fait que Michaelina Wautier sorte de l’ombre et bénéficie enfin de la reconnaissance qu’elle mérite !

 

Michaelina Wautier et "les cinq sens".
L'innovation dans la peinture flamande du XVIIe siècle
 

 

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Zafi Cycles | Les Belges Histoires

Née cette année d’un crowdfunding, Zafi Cycles a trouvé en quelques mois ses investisseurs: des passionnés de cyclisme et de développement durable. 

 

Le vélo est beau, il n’y a pas à dire, il "envoie du bois" et pour cause ! Son cadre est soit en frêne soit en noyer selon le choix du client, mais toujours issu de la Forêt de Soignes. "Le vélo, c’est pour promouvoir la mobilité douce, ça n’a pas de sens d’aller en acheter qui sont fabriqués au bout du monde." Vous l’aurez compris, Zafi Cycles c’est plus que des bicyclettes design: c’est un projet durable et éthique. 

 

Passionnés de vélo et ingénieurs, Simon, Johan et Loïc ont réussi début d’année à convaincre 10 investisseurs de leur commander un Zafi Cycles (du nom du peuple malgache les Zafimaniry, spécialistes du travail du bois.) Cet élégant vélo "Gravel" (toute route) présente aussi des caractéristiques techniques appréciables: le bois absorbe bien mieux les vibrations que les matériaux traditionnellement utilisés et le "Zafi" a d’ailleurs passé haut la main les tests ISO. D’ailleurs, c’est sur un "Zafi" que Giorgio Fouarge est en train de réaliser un tour du monde en vélo, une belle confiance dans le travail accompli et une belle carte de visite pour la petite entreprise. 

 

Car le concept plaît, les commandes affluent même si les Zafi Cycles ont un coût. Un coût qui se justifie par la volonté de Simon Malvaux, de continuer à grandir en restant aligné avec ses valeurs: du local bien géré (via la Sonian Wood Coop qui assure une gestion durable de la Forêt de Soignes), des salaires corrects pour tous les intervenants de la chaîne et une approche artisanale qui va à la rencontre des besoins du client. La preuve que l’on peut, sans réinventer la roue, créer des projets innovants et durables tant sur les plans écologiques et éthiques qu’économiques !

 
 

 

En savoir plus

https://zaficycles.be/

https://www.facebook.com/zafi.cycles/

https://www.instagram.com/zafi.cycles/?hl=fr

 
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Les Belges Histoires - Les talents de Wallonie-Bruxelles

WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.

Découvrez la série de portraits :

>> Les Belges Histoires

 

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Nos aides et services

Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…

>> Aides & services

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Née cette année d’un crowdfunding, Zafi Cycles a trouvé en quelques mois ses investisseurs: des passionnés de cyclisme et de développement durable. 

 

Le vélo est beau, il n’y a pas à dire, il "envoie du bois" et pour cause ! Son cadre est soit en frêne soit en noyer selon le choix du client, mais toujours issu de la Forêt de Soignes. "Le vélo, c’est pour promouvoir la mobilité douce, ça n’a pas de sens d’aller en acheter qui sont fabriqués au bout du monde." Vous l’aurez compris, Zafi Cycles c’est plus que des bicyclettes design: c’est un projet durable et éthique. 

 

Passionnés de vélo et ingénieurs, Simon, Johan et Loïc ont réussi début d’année à convaincre 10 investisseurs de leur commander un Zafi Cycles (du nom du peuple malgache les Zafimaniry, spécialistes du travail du bois.) Cet élégant vélo "Gravel" (toute route) présente aussi des caractéristiques techniques appréciables: le bois absorbe bien mieux les vibrations que les matériaux traditionnellement utilisés et le "Zafi" a d’ailleurs passé haut la main les tests ISO. D’ailleurs, c’est sur un "Zafi" que Giorgio Fouarge est en train de réaliser un tour du monde en vélo, une belle confiance dans le travail accompli et une belle carte de visite pour la petite entreprise. 

 

Car le concept plaît, les commandes affluent même si les Zafi Cycles ont un coût. Un coût qui se justifie par la volonté de Simon Malvaux, de continuer à grandir en restant aligné avec ses valeurs: du local bien géré (via la Sonian Wood Coop qui assure une gestion durable de la Forêt de Soignes), des salaires corrects pour tous les intervenants de la chaîne et une approche artisanale qui va à la rencontre des besoins du client. La preuve que l’on peut, sans réinventer la roue, créer des projets innovants et durables tant sur les plans écologiques et éthiques qu’économiques !

 
 

 

En savoir plus

https://zaficycles.be/

https://www.facebook.com/zafi.cycles/

https://www.instagram.com/zafi.cycles/?hl=fr

 
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