Sur le plan sanitaire, l’année a été marquée par la pandémie et par la reprise post-Covid. Chez nous, la Wallonie a été frappée en juillet par de terribles inondations qui ont causé de lourdes pertes humaines et des dommages considérables.
Wallonie-Bruxelles international (WBI) s’est adapté face à cette année d’épreuves. Résilience, agilité et solidarité ont été les maîtres-mots au niveau des services à Bruxelles et à l’échelle de ses réseaux à l’étranger.
Dans le contexte de pandémie et de reprise, WBI a fait preuve de créativité, d’adaptation et de rebond en trouvant de nouveaux chemins vers ses partenaires privilégiés et en modifiant ses actions. C’est aussi une année qui s’inscrit dans la relance avec le retour de premières grandes actions au niveau international. C’est le cas notamment de la semaine Wallonie-Bruxelles à l’Exposition universelle de Dubaï en novembre 2021 qui a été couronnée de succès.
Sur le plan mondial, WBI a suivi de près les soubresauts géopolitiques, ainsi que la situation économique marquée notamment par une inflation importante. Cette adaptabilité est le résultat de la veille stratégique menée par WBI en tant qu’administration des relations internationales au service de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).
Dans notre monde en mutation, les réseaux à l’étranger de WBI se sont adaptés tant au niveau diplomatique, avec les Délégation générales, qu’au niveau sectoriel, avec les Agents de Liaison Scientifique (ALS), les Agents de Liaison Académique et Culturelle (ALAC) et les Chargés de projet. C’est aussi le fruit des synergies avec le réseau des Conseillers économiques et commerciaux (CEC) de l’Agence wallonne à l’Exportation et aux Investissements étrangers (AWEX) et les représentants de l’Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger (APEFE) et ceux de Wallonie-Belgique Tourisme (WBT). Cette agilité de nos réseaux dans le monde s’est opérée en relation étroite avec les services au siège.
L’objectif est de garder le cap de nos missions tout en nous adaptant à la ligne d’horizon mouvante, à la situation sanitaire, aux évolutions géopolitiques et aux nécessaires changements stratégiques. Cette ligne directrice veut optimiser le fonctionnement de WBI pour être encore plus efficace et pour mieux soutenir les ambitions des talents, des opérateurs et des valeurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Région wallonne.
Au regard des défis de demain, WBI est au service des citoyens, des opérateurs, des talents, des élus parlementaires et des Gouvernements de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour leur rayonnement international. Grâce à ses équipes de qualité au siège et dans le monde, WBI offre à nos usagers un accompagnement renforcé en Belgique et à travers le monde. Avec cet écosystème et cette approche globale, nous sommes à leurs côtés pour les accompagner dans leurs ambitions, leurs projets et leurs réalisations.
Nous vous souhaitons une belle découverte de nos actions. Bonne lecture de notre Rapport d’Activités 2021!
Documents liés
Un jour, ils se rencontrent lors d’un spectacle, vêtus d’une combinaison en latex argentée. C’est le coup de foudre. Aujourd’hui après 20 ans de mariage, de passions communes et de collaborations artistiques, ces deux pépites belges ne forment qu’une seule et même étoile qui illumine les cieux de ceux qui les regardent.
Aujourd’hui après 20 ans de mariage, de passions communes et de collaborations artistiques, ces deux pépites belges ne forment qu’une seule et même étoile qui illumine les cieux de ceux qui les regardent.
Vous les voyez jouer sur les planches, présenter les « Magritte », incarner des rôles du petit et du grand écran, remporter de multiples prix… Tania et Charlie rayonnent. Cela fait longtemps que leur terrain de jeu s’étend à l’international, à l’image de la pièce des « Aventures de Zelinda et Lindoro » de Carlo Goldoni à la très prestigieuse distribution franco-belge. En tournée à Nice, Liège et Paris, le duo Dupont-Garbarski ou Garbarski-Dupont sèment l’énergie et l’humour dans le cœur de leurs partenaires.
« Tania et Charlie, c’est de l’enthousiasme et du bonheur. On le sent quand ils sont sur scène »» explique le Directeur technique du Théâtre National de Nice. Félicien Juttner, acteur de théâtre français, surenchérit : « Je ne me rends même pas compte qu’on travaille tellement on se marre. Tout ça se fait ensemble, jouer et travailler, on n’arrive pas bien à faire la différence. »
Quel est leur secret ? « Rentrer dans la peau d’un personnage et raconter une histoire sur scène, c’est là où je me sens bien. » Tania avoue se sentir plus à l’aise sur scène que dans la vie. Raconter des histoires c’est plus que son métier, elle en a besoin. Charlie, lui, ressent la salle comme une seule et même personne à qui il parlerait… avant d’ajouter avec malice : « Il n’y a qu’une règle : c’est qu’il n’y a pas de règle ! »
Leur force ? C’est leur union. Tania raconte qu’ils sont plus forts à deux. « Ce métier est quand même fou et le vivre à deux, c’est extrêmement précieux pour moi. Tous les soirs, on se jette quand même un peu dans le vide. Tout peut arriver et ça nous met dans un état qui pourrait être de la fébrilité ou du trac mais qui est surtout un état génialissime qui se transmet au spectateur ici et maintenant. » Charlie rappelle qu’il fait ce métier pour partager des émotions. « C’est très important de créer… parce qu’on est l’histoire que l’on se raconte de soi. »
Et Charlie se raconte merveilleusement bien dans « La faute à Rousseau ». Actuelle série française dont il campe le premier rôle : Benjamin Rousseau, le nouveau prof de philo du lycée La Fontaine est un esprit libre, animé par la passion de la vérité. Celle qui se cache derrière les grands textes et, surtout, derrière les gens… A nouveau sous les feux de la rampe française, Charlie reconnait : « Le complexe belge est en train de disparaitre mais il y a toujours quelque chose que j’appelle le syndrome André Breton, qui part d’une qualité que l’on a : notre forme d’incapacité à se prendre au sérieux ! » Pour lui la Belgique est un pays qui représente l’univers en tout petit. « Aujourd’hui, on commence à prendre conscience que ce petit laboratoire est aussi une éponge de toutes ces choses qui viennent d’ailleurs… c’est intéressant en fait ! ». La belgitude continue de rayonner grâce à ses ambassadeurs… Tania et Charlie : MERCI !
Retour au début
Les Belges Histoires
WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.
Découvrez la série de portraits : https://www.wbi.be/les-belges-histoires
Retour au début
Nos aides et services
Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…
Retour au début
Aujourd’hui après 20 ans de mariage, de passions communes et de collaborations artistiques, ces deux pépites belges ne forment qu’une seule et même étoile qui illumine les cieux de ceux qui les regardent.
Vous les voyez jouer sur les planches, présenter les « Magritte », incarner des rôles du petit et du grand écran, remporter de multiples prix… Tania et Charlie rayonnent. Cela fait longtemps que leur terrain de jeu s’étend à l’international, à l’image de la pièce des « Aventures de Zelinda et Lindoro » de Carlo Goldoni à la très prestigieuse distribution franco-belge. En tournée à Nice, Liège et Paris, le duo Dupont-Garbarski ou Garbarski-Dupont sèment l’énergie et l’humour dans le cœur de leurs partenaires.
« Tania et Charlie, c’est de l’enthousiasme et du bonheur. On le sent quand ils sont sur scène »» explique le Directeur technique du Théâtre National de Nice. Félicien Juttner, acteur de théâtre français, surenchérit : « Je ne me rends même pas compte qu’on travaille tellement on se marre. Tout ça se fait ensemble, jouer et travailler, on n’arrive pas bien à faire la différence. »
Quel est leur secret ? « Rentrer dans la peau d’un personnage et raconter une histoire sur scène, c’est là où je me sens bien. » Tania avoue se sentir plus à l’aise sur scène que dans la vie. Raconter des histoires c’est plus que son métier, elle en a besoin. Charlie, lui, ressent la salle comme une seule et même personne à qui il parlerait… avant d’ajouter avec malice : « Il n’y a qu’une règle : c’est qu’il n’y a pas de règle ! »
Leur force ? C’est leur union. Tania raconte qu’ils sont plus forts à deux. « Ce métier est quand même fou et le vivre à deux, c’est extrêmement précieux pour moi. Tous les soirs, on se jette quand même un peu dans le vide. Tout peut arriver et ça nous met dans un état qui pourrait être de la fébrilité ou du trac mais qui est surtout un état génialissime qui se transmet au spectateur ici et maintenant. » Charlie rappelle qu’il fait ce métier pour partager des émotions. « C’est très important de créer… parce qu’on est l’histoire que l’on se raconte de soi. »
Et Charlie se raconte merveilleusement bien dans « La faute à Rousseau ». Actuelle série française dont il campe le premier rôle : Benjamin Rousseau, le nouveau prof de philo du lycée La Fontaine est un esprit libre, animé par la passion de la vérité. Celle qui se cache derrière les grands textes et, surtout, derrière les gens… A nouveau sous les feux de la rampe française, Charlie reconnait : « Le complexe belge est en train de disparaitre mais il y a toujours quelque chose que j’appelle le syndrome André Breton, qui part d’une qualité que l’on a : notre forme d’incapacité à se prendre au sérieux ! » Pour lui la Belgique est un pays qui représente l’univers en tout petit. « Aujourd’hui, on commence à prendre conscience que ce petit laboratoire est aussi une éponge de toutes ces choses qui viennent d’ailleurs… c’est intéressant en fait ! ». La belgitude continue de rayonner grâce à ses ambassadeurs… Tania et Charlie : MERCI !
Retour au début
Les Belges Histoires
WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.
Découvrez la série de portraits : https://www.wbi.be/les-belges-histoires
Retour au début
Nos aides et services
Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…
Retour au début
Bouton - en savoir plus
Déjà très actif dans l’entrepreneuriat culturel belge, tant sur le plan télévisuel que musical, Michel de Launoit a rêvé en 2013 d’un musée dédié à la culture urbaine. Entrepreneur curieux, autodidacte et enthousiaste, il a embarqué dans ce projet son épouse Florence, mais aussi, Alice van den Abeele et Raphaël Cruyt de la galerie A.L.I.C.E.
Malgré la fermeture des écoles due à la COVID-19, Fatouma, une élève malienne a pu poursuivre sa scolarité grâce à ce programme de sensibilisation.
"J’ai dû travailler pour aider mes parents et ma famille pendant la pandémie de COVID-19. Les séances de sensibilisation m’ont donné la force de retourner à l’école."
Fatouma Adiawiakoye, élève du primaire âgée de 13 ans, originaire de la région de Tombouctou (Mali), n’est pas allée à l’école durant les longues fermetures dues à la COVID-19.
Bien que l’enseignement primaire soit obligatoire au Mali, près d’un tiers des enfants en âge d’aller à l’école ne sont pas scolarisés, et le taux d’abandon avant la fin du cycle primaire atteint environ la même proportion. Ce problème est aggravé par une insécurité persistante qui entraîne la fermeture des établissements scolaires dans certaines régions, due à la pauvreté et à des pratiques traditionnelles qui font obstacle à l’éducation des filles. D’après les données nationales, 15 % des filles maliennes sont mariées avant leurs 15 ans, et 53 % avant leurs 18 ans.
C’est dans ce contexte que 1 533 établissements d’enseignement ont dû fermer leurs portes dans le pays pour lutter contre la pandémie de COVID-19, entraînant la déscolarisation de 403 200 enfants, selon les estimations, et exposant les filles et les jeunes femmes au risque de mariage précoce et de grossesse non désirée. « Dans ma région, les filles qui ne vont pas à l’école se marient très tôt, indique Fatouma. Si nous fermons à nouveau les écoles, le nombre de mariages précoces augmentera. »
Retour au débutLes filles au premier plan
Pour garantir la continuité de l’éducation des filles et leur retour à l’école en toute sécurité, l’UNESCO a lancé la campagne Les filles au premier plan, qui a touché environ 400 millions de personnes dans le monde.
Cette campagne a été mise en œuvre avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International, dans le cadre d’un projet multipays qui a concerné quatre pays d’Afrique subsaharienne : le Bénin, le Mali, le Nigéria et le Sénégal. L’accent a été mis sur les régions présentant les taux d’abandon les plus élevés et les taux de rescolarisation les plus faibles chez les filles.
Au Mali, les activités ont porté sur la sensibilisation des filles, des membres des communautés, des chefs de village et des parents à l’importance de l’éducation. Elles ont reçu le soutien du Ministère de l’éducation et de l’Académie d’enseignement de Tombouctou, ainsi que de partenaires tels que l’Union des radios et télévisions libres du Mali. Les messages et matériels de la campagne ont été traduits dans les trois langues nationales (fulfulde, songhai et tamasheq) afin de faciliter et favoriser la mobilisation à l’échelle locale.
Retour au débutPlaidoyer en faveur de l’éducation des filles
« Disons NON à la fermeture des écoles, pour quelque cause que ce soit, déclare Fatouma. L’éducation des filles est une priorité. » La participation de la jeune fille à une séance de sensibilisation l’a convaincue que «l’éducation doit figurer au premier plan des préoccupations des parents, en particulier pour nous, les filles qui vivent dans des régions où les traditions et les coutumes nous font abandonner l’école pour nous marier».
Grâce à l’organisation de 24 séances de sensibilisation et au déploiement de 30 caravanes d’information dans 12 villages, à la diffusion de 630 émissions par des radios communautaires et à la distribution de matériels à 17 écoles, plus de 550 000 personnes ont été touchées et sensibilisées à l’importance de l’éducation des filles dans 7 communes, y compris celle de Tombouctou, dont Fatouma est originaire.
« Les messages de sensibilisation adressés aux communautés ont aidé mes camarades filles à rester à l’école. »
Sa cousine Rokiatou, par exemple, avait abandonné ses études après l’apparition de la menstruation, mais grâce aux messages diffusés par la station de radio Jamana, elle a pu reprendre le chemin de l’école et achève actuellement sa sixième année de scolarité.
Les activités mises en œuvre ont eu un impact qui a largement dépassé les communautés visées et le public ciblé, à savoir les filles. Elles ont notamment aidé le frère aîné de Fatouma à retourner à l’école après deux d’absence, pendant lesquels il a travaillé comme maçon. Il a obtenu une moyenne de 13 sur 20 à son premier semestre de reprise.
Retour au débutUNESCO Bamako - Impact durable et effet multiplicateur
Les activités mises en œuvre ont un effet multiplicateur au-delà de la fin du projet : plus de villages se mobilisent, les radios continuent de diffuser les messages sur l’éducation des filles, et de nouveaux matériels sont traduits.
À la suite du projet, l’Académie d’enseignement de Tombouctou a reçu un nombre croissant de demandes concernant des activités et des matériels de sensibilisation supplémentaires sur l’éducation des filles de la part de centres pédagogiques et d’écoles qui ne faisaient pas partie de la zone couverte par le projet. Les responsables communautaires ont également été mobilisés et se sont unanimement engagés pour favoriser la continuité de l’éducation des filles et leur retour à l’école par le biais de l’information et de la sensibilisation.
Une quinzaine d’établissements auraient rouvert à la suite des séances de sensibilisation organisées dans le cadre du projet, d’après le Directeur de l’Académie d’enseignement de Tombouctou pour l’année scolaire 2021-2022. Les matériels du projet sont également communiqués aux centres d’animation pédagogiques de six communes pour servir de modèle à des activités de sensibilisation des jeunes.
Fatouma défend l’éducation des filles et attend la suite avec impatience : « Je voudrais continuer mes études et devenir médecin pour sauver des enfants et aider les filles victimes de violence et de mariages forcés. J’encourage toutes les filles à poursuivre leur scolarité, car l’avenir de la région de Tombouctou en dépend. »
Davantage d’activités de plaidoyer et de sensibilisation doivent être mises en œuvre pour s’assurer que les filles continuent d’apprendre, et pour préserver les progrès accomplis en matière d’égalité des genres dans et par l’éducation. Ce travail a contribué au Programme phare pour le genre de la Coalition mondiale pour l’éducation et a été financé par Wallonie-Bruxelles International.
Source: article paru le 30 mai 2022 sur le site de l'UNESCO
Retour au début
Malgré la fermeture des écoles due à la COVID-19, Fatouma, une élève malienne a pu poursuivre sa scolarité grâce à ce programme de sensibilisation.
"J’ai dû travailler pour aider mes parents et ma famille pendant la pandémie de COVID-19. Les séances de sensibilisation m’ont donné la force de retourner à l’école."
Fatouma Adiawiakoye, élève du primaire âgée de 13 ans, originaire de la région de Tombouctou (Mali), n’est pas allée à l’école durant les longues fermetures dues à la COVID-19.
Bien que l’enseignement primaire soit obligatoire au Mali, près d’un tiers des enfants en âge d’aller à l’école ne sont pas scolarisés, et le taux d’abandon avant la fin du cycle primaire atteint environ la même proportion. Ce problème est aggravé par une insécurité persistante qui entraîne la fermeture des établissements scolaires dans certaines régions, due à la pauvreté et à des pratiques traditionnelles qui font obstacle à l’éducation des filles. D’après les données nationales, 15 % des filles maliennes sont mariées avant leurs 15 ans, et 53 % avant leurs 18 ans.
C’est dans ce contexte que 1 533 établissements d’enseignement ont dû fermer leurs portes dans le pays pour lutter contre la pandémie de COVID-19, entraînant la déscolarisation de 403 200 enfants, selon les estimations, et exposant les filles et les jeunes femmes au risque de mariage précoce et de grossesse non désirée. « Dans ma région, les filles qui ne vont pas à l’école se marient très tôt, indique Fatouma. Si nous fermons à nouveau les écoles, le nombre de mariages précoces augmentera. »
Retour au débutLes filles au premier plan
Pour garantir la continuité de l’éducation des filles et leur retour à l’école en toute sécurité, l’UNESCO a lancé la campagne Les filles au premier plan, qui a touché environ 400 millions de personnes dans le monde.
Cette campagne a été mise en œuvre avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International, dans le cadre d’un projet multipays qui a concerné quatre pays d’Afrique subsaharienne : le Bénin, le Mali, le Nigéria et le Sénégal. L’accent a été mis sur les régions présentant les taux d’abandon les plus élevés et les taux de rescolarisation les plus faibles chez les filles.
Au Mali, les activités ont porté sur la sensibilisation des filles, des membres des communautés, des chefs de village et des parents à l’importance de l’éducation. Elles ont reçu le soutien du Ministère de l’éducation et de l’Académie d’enseignement de Tombouctou, ainsi que de partenaires tels que l’Union des radios et télévisions libres du Mali. Les messages et matériels de la campagne ont été traduits dans les trois langues nationales (fulfulde, songhai et tamasheq) afin de faciliter et favoriser la mobilisation à l’échelle locale.
Retour au débutPlaidoyer en faveur de l’éducation des filles
« Disons NON à la fermeture des écoles, pour quelque cause que ce soit, déclare Fatouma. L’éducation des filles est une priorité. » La participation de la jeune fille à une séance de sensibilisation l’a convaincue que «l’éducation doit figurer au premier plan des préoccupations des parents, en particulier pour nous, les filles qui vivent dans des régions où les traditions et les coutumes nous font abandonner l’école pour nous marier».
Grâce à l’organisation de 24 séances de sensibilisation et au déploiement de 30 caravanes d’information dans 12 villages, à la diffusion de 630 émissions par des radios communautaires et à la distribution de matériels à 17 écoles, plus de 550 000 personnes ont été touchées et sensibilisées à l’importance de l’éducation des filles dans 7 communes, y compris celle de Tombouctou, dont Fatouma est originaire.
« Les messages de sensibilisation adressés aux communautés ont aidé mes camarades filles à rester à l’école. »
Sa cousine Rokiatou, par exemple, avait abandonné ses études après l’apparition de la menstruation, mais grâce aux messages diffusés par la station de radio Jamana, elle a pu reprendre le chemin de l’école et achève actuellement sa sixième année de scolarité.
Les activités mises en œuvre ont eu un impact qui a largement dépassé les communautés visées et le public ciblé, à savoir les filles. Elles ont notamment aidé le frère aîné de Fatouma à retourner à l’école après deux d’absence, pendant lesquels il a travaillé comme maçon. Il a obtenu une moyenne de 13 sur 20 à son premier semestre de reprise.
Retour au débutUNESCO Bamako - Impact durable et effet multiplicateur
Les activités mises en œuvre ont un effet multiplicateur au-delà de la fin du projet : plus de villages se mobilisent, les radios continuent de diffuser les messages sur l’éducation des filles, et de nouveaux matériels sont traduits.
À la suite du projet, l’Académie d’enseignement de Tombouctou a reçu un nombre croissant de demandes concernant des activités et des matériels de sensibilisation supplémentaires sur l’éducation des filles de la part de centres pédagogiques et d’écoles qui ne faisaient pas partie de la zone couverte par le projet. Les responsables communautaires ont également été mobilisés et se sont unanimement engagés pour favoriser la continuité de l’éducation des filles et leur retour à l’école par le biais de l’information et de la sensibilisation.
Une quinzaine d’établissements auraient rouvert à la suite des séances de sensibilisation organisées dans le cadre du projet, d’après le Directeur de l’Académie d’enseignement de Tombouctou pour l’année scolaire 2021-2022. Les matériels du projet sont également communiqués aux centres d’animation pédagogiques de six communes pour servir de modèle à des activités de sensibilisation des jeunes.
Fatouma défend l’éducation des filles et attend la suite avec impatience : « Je voudrais continuer mes études et devenir médecin pour sauver des enfants et aider les filles victimes de violence et de mariages forcés. J’encourage toutes les filles à poursuivre leur scolarité, car l’avenir de la région de Tombouctou en dépend. »
Davantage d’activités de plaidoyer et de sensibilisation doivent être mises en œuvre pour s’assurer que les filles continuent d’apprendre, et pour préserver les progrès accomplis en matière d’égalité des genres dans et par l’éducation. Ce travail a contribué au Programme phare pour le genre de la Coalition mondiale pour l’éducation et a été financé par Wallonie-Bruxelles International.
Source: article paru le 30 mai 2022 sur le site de l'UNESCO
Retour au début
Bouton - en savoir plus
Entrepreneur curieux, autodidacte et enthousiaste, il a embarqué dans ce projet son épouse Florence, mais aussi, Alice van den Abeele et Raphaël Cruyt de la galerie A.L.I.C.E.
Ensemble, ils ont fondé le MIMA, le « Millennium Iconoclast Museum of Art » consacré à l’art urbain et à la culture 2.0. Situé à Molenbeek dans les anciennes brasseries Belle-Vue, c’est le premier au monde à célébrer les arts urbains et cette culture qui jusqu’alors ne trouvait à s’exprimer que dans la rue et sur les réseaux.
Depuis son ouverture en 2016, le MIMA a questionné l’anthropomorphisme, la normalité, la désobéissance civile ou encore l’ombre et la lumière au cinéma… Autant d’expositions réjouissantes, portes d’entrées vers la culture 2.0 que les visiteurs, les plus jeunes surtout mais pas uniquement, poussent avec plaisir et curiosité, car elles leurs permettent de prendre du recul sur ce qui fait leur culture et que l’on déconsidère parfois. Populaire, ce n’est pas péjoratif, le MIMA invite ses visiteurs néophytes ou initiés, à la curiosité. « Un musée c’est une liberté de penser, une liberté de regard, c’est une aventure esthétique, philosophique et intellectuelle… C’est un tel cadeau de pouvoir avoir une passion que si je peux la transmettre à quelqu’un d’autre, ce sera merveilleux ».
« Ce n’est pas parce que l’on est dans un petit pays qu’il faut voir petit » martèle Michel de Launoit, « Aujourd’hui avec les réseaux on a les outils pour faire le tour du monde : le MIMA en est la preuve ».
Retour au début
Pour en savoir plus
https://www.facebook.com/mimamuseumbrussels
https://twitter.com/mimamuseum
https://www.instagram.com/mimamuseum/
Retour au début
Les Belges Histoires
WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.
Découvrez la série de portraits : https://www.wbi.be/les-belges-histoires
Retour au début
Nos aides et services
Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…
Retour au début
Entrepreneur curieux, autodidacte et enthousiaste, il a embarqué dans ce projet son épouse Florence, mais aussi, Alice van den Abeele et Raphaël Cruyt de la galerie A.L.I.C.E.
Ensemble, ils ont fondé le MIMA, le « Millennium Iconoclast Museum of Art » consacré à l’art urbain et à la culture 2.0. Situé à Molenbeek dans les anciennes brasseries Belle-Vue, c’est le premier au monde à célébrer les arts urbains et cette culture qui jusqu’alors ne trouvait à s’exprimer que dans la rue et sur les réseaux.
Depuis son ouverture en 2016, le MIMA a questionné l’anthropomorphisme, la normalité, la désobéissance civile ou encore l’ombre et la lumière au cinéma… Autant d’expositions réjouissantes, portes d’entrées vers la culture 2.0 que les visiteurs, les plus jeunes surtout mais pas uniquement, poussent avec plaisir et curiosité, car elles leurs permettent de prendre du recul sur ce qui fait leur culture et que l’on déconsidère parfois. Populaire, ce n’est pas péjoratif, le MIMA invite ses visiteurs néophytes ou initiés, à la curiosité. « Un musée c’est une liberté de penser, une liberté de regard, c’est une aventure esthétique, philosophique et intellectuelle… C’est un tel cadeau de pouvoir avoir une passion que si je peux la transmettre à quelqu’un d’autre, ce sera merveilleux ».
« Ce n’est pas parce que l’on est dans un petit pays qu’il faut voir petit » martèle Michel de Launoit, « Aujourd’hui avec les réseaux on a les outils pour faire le tour du monde : le MIMA en est la preuve ».
Retour au début
Pour en savoir plus
https://www.facebook.com/mimamuseumbrussels
https://twitter.com/mimamuseum
https://www.instagram.com/mimamuseum/
Retour au début
Les Belges Histoires
WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.
Découvrez la série de portraits : https://www.wbi.be/les-belges-histoires
Retour au début
Nos aides et services
Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…
Retour au début
Bouton - en savoir plus
Petit, il voulait être pharmacien. Aujourd’hui ? Sang Hoon Degeimbre est un chef cuisinier doublement étoilé ! Chaque jour, il prend soin de satisfaire nos appétits gourmets et notre soif de découvertes dans son restaurant : L’Air du Temps.
OLIVE est auteure, compositrice et interprète. Artiste autodidacte, dotée d’un timbre de voix singulier, elle rejoint le monde de la composition en 2016, sous le nom de LYA, suite à sa participation à The Voice Belgique.
Après avoir donné une série de concerts en Wallonie, son rôle de maman l’amène à faire une pause qui lui permettra d’opérer un cheminement personnel et favorisera l’émergence de valeurs humanistes et écologiques plus affirmées qui vont être le terreau de sa créativité.
Chaque jour, il prend soin de satisfaire nos appétits gourmets et notre soif de découvertes dans son restaurant : L’Air du Temps.
Ce projet, il le porte depuis ses premiers pas dans la restauration où il se distingue d’abord comme sommelier. Arrivé 3ème au concours national de son année, Sang Hoon entraîne son palais à saisir les nuances, il approfondit ses connaissances et les partage avec la clientèle qu’il accompagne dans ses dégustations. L’envie d’ouvrir sa propre maison et de faire de la bonne cuisine avec de bons produits l’anime. Sang Hoon Degeimbre ouvre son premier restaurant en 1997 avec Carine, sa partenaire. Sans filet, il passe derrière les fourneaux, envoie 25 couverts et clôture son premier service… comme s’il l’avait fait toute sa vie.
Sa cuisine est une cuisine de mouvement. Celui de la vie, des remises en question, de la nature et des saisons. Ce chef passionné et audacieux s’inspire de ses racines coréennes et de sa terre belge d’adoption pour créer un univers gastronomique unique. La créativité et la finesse de ses assiettes fascinent et séduisent.
A force de persévérance, de patience et d’écoute, il se voit récompensé. Le Guide Michelin lui décerne une première étoile en 2000 et une seconde en 2008. L’année suivante, Sang Hoon est contacté par l’Ambassade de Corée du Sud. Il s’y rend grâce à WBI comme chef cuisinier du collectif Generation W qui promeut le patrimoine gastronomique wallon à travers le Monde.
En 2013, on lui décerne le titre d’Officier du Mérite Wallon. Cette même année, Sang Hoon parfait son rêve en installant L’Air du Temps dans une impressionnante ferme de style hesbignon à Liernu. Entourée de cinq hectares de jardin potager, ce lieu permet au chef d’être ancré dans le terroir belge tout en ouvrant une fenêtre sur le monde. Avec l’aide de son meilleur ami et jardinier en chef Benoit, ils cultivent leurs légumes, leurs plantes et leurs herbes aromatiques. « Il faut écouter la nature et s'adapter, c'est ça la durabilité. Notre potager en est une vitrine. Il fournit 95% de nos légumes. »
Sang Hoon questionne une cuisine qui se veut respectueuse de l’humain et de la terre. Depuis 2015, il lance le concept de restaurants SAN : deux établissements à Bruxelles et un à Gand voient le jour et proposent une cuisine urbaine créative et de saison. C’est grâce à la vision et aux efforts de Sang Hoon Degeimbre que l’on positionne aujourd’hui le village de Liernu sur la carte gastronomique mondiale.
« Je me rends compte que le métier que je fais, je le fais pour les autres et je me nourris de ça. Si la cuisine est une passion, elle ne peut exister sans partage. » Sang Hoon Degeimbre
Retour au début
Pour en savoir plus
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sang_Hoon_Degeimbre
Retour au début
Les Belges Histoires
WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.
Découvrez la série de portraits : https://www.wbi.be/les-belges-histoires
Retour au début
Nos aides et services
Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…
Retour au début
Chaque jour, il prend soin de satisfaire nos appétits gourmets et notre soif de découvertes dans son restaurant : L’Air du Temps.
Ce projet, il le porte depuis ses premiers pas dans la restauration où il se distingue d’abord comme sommelier. Arrivé 3ème au concours national de son année, Sang Hoon entraîne son palais à saisir les nuances, il approfondit ses connaissances et les partage avec la clientèle qu’il accompagne dans ses dégustations. L’envie d’ouvrir sa propre maison et de faire de la bonne cuisine avec de bons produits l’anime. Sang Hoon Degeimbre ouvre son premier restaurant en 1997 avec Carine, sa partenaire. Sans filet, il passe derrière les fourneaux, envoie 25 couverts et clôture son premier service… comme s’il l’avait fait toute sa vie.
Sa cuisine est une cuisine de mouvement. Celui de la vie, des remises en question, de la nature et des saisons. Ce chef passionné et audacieux s’inspire de ses racines coréennes et de sa terre belge d’adoption pour créer un univers gastronomique unique. La créativité et la finesse de ses assiettes fascinent et séduisent.
A force de persévérance, de patience et d’écoute, il se voit récompensé. Le Guide Michelin lui décerne une première étoile en 2000 et une seconde en 2008. L’année suivante, Sang Hoon est contacté par l’Ambassade de Corée du Sud. Il s’y rend grâce à WBI comme chef cuisinier du collectif Generation W qui promeut le patrimoine gastronomique wallon à travers le Monde.
En 2013, on lui décerne le titre d’Officier du Mérite Wallon. Cette même année, Sang Hoon parfait son rêve en installant L’Air du Temps dans une impressionnante ferme de style hesbignon à Liernu. Entourée de cinq hectares de jardin potager, ce lieu permet au chef d’être ancré dans le terroir belge tout en ouvrant une fenêtre sur le monde. Avec l’aide de son meilleur ami et jardinier en chef Benoit, ils cultivent leurs légumes, leurs plantes et leurs herbes aromatiques. « Il faut écouter la nature et s'adapter, c'est ça la durabilité. Notre potager en est une vitrine. Il fournit 95% de nos légumes. »
Sang Hoon questionne une cuisine qui se veut respectueuse de l’humain et de la terre. Depuis 2015, il lance le concept de restaurants SAN : deux établissements à Bruxelles et un à Gand voient le jour et proposent une cuisine urbaine créative et de saison. C’est grâce à la vision et aux efforts de Sang Hoon Degeimbre que l’on positionne aujourd’hui le village de Liernu sur la carte gastronomique mondiale.
« Je me rends compte que le métier que je fais, je le fais pour les autres et je me nourris de ça. Si la cuisine est une passion, elle ne peut exister sans partage. » Sang Hoon Degeimbre
Retour au début
Pour en savoir plus
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sang_Hoon_Degeimbre
Retour au début
Les Belges Histoires
WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.
Découvrez la série de portraits : https://www.wbi.be/les-belges-histoires
Retour au début
Nos aides et services
Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…
Retour au début
Bouton - en savoir plus
Souvenez-vous. En 2008, Olivia et Elodie décrochent ensemble la médaille d’argent aux JO de Pékin en finale du 4x100 mètres. En 2016, c’est la consécration ultime avec la médaille d’or. C’est alors que nos championnes passionnées de mode amorcent leur retraite sportive en lançant leur marque lifestyle et sportwear: 4254. Dédiée aux femmes, leurs lignes de vêtements à la fois techniques et fashion se vendent dans douze pays à travers le monde comme aux Pays-Bas, en Ukraine, à Dubaï, en Russie…