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Les Belges Histoires | Adeline Dieudonné

Résultat : des textes réalistes qui touchent le cœur des lecteurs. Comme l’a prouvé son premier roman, La Vraie Vie, un succès qui est venu bousculer la vie de son autrice et celle de plus de 300.000 lecteurs dans plus de 22 langues !

 

Paru en 2018, La Vraie Vie**, roman initiatique, efficace et brutal rafle une myriade de prix (prix FNAC, prix Renaudot des lycéens, prix Rossel et prix Filigranes en Belgique, Prix Goncourt, choix de la Belgique et choix de l’Italie, Grand Prix des lectrices de ELLE en 2019.)

 

Ce succès, Adeline Dieudonné ne l’avait pas prévu, il la sidère et la réjouit encore. Certes, elle avait déjà remporté le Grand Prix du concours de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour sa première nouvelle, Amarula et publié d’autres textes aux éditions Lamiroy, comme sa pièce: Bonobo Moussaka, mais malgré ces réussites, elle continue à se questionner sur sa capacité à écrire. Bien qu’entre-temps soit déjà sorti Kérosène** qui a reçu le Manneken Prix en 2021. 

 

En attendant, La Vraie Vie* continue de combler son autrice. Adapté au théâtre en 2021 dans une mise en scène de Georges Lini et joué par Adeline, de retour sur scène pour l’occasion*, le roman fait également l’objet d’un travail de scénarisation pour le cinéma mené à 4 mains avec la complicité de Thomas Gunzig

 

De son écriture, Thierry Belfroid dit qu’elle est reconnaissable, car « trash, puissante et sans gêne ». L’autrice n’aurait peur de rien, souhaitons-lui de continuer ainsi à tracer bravement sa route de planches et de papier. 

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie-Bruxelles International

 

* La Vraie Vie, à voir en mars au Centre Culturel d'Uccle
** La Vraie Vie et Kérosène sont édités par L’Iconoclaste

 

 

 

En savoir plus

Le site officiel d'Adeline Dieudonné

 

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Les Belges Histoires - Les talents de Wallonie-Bruxelles

WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.

Découvrez la série de portraits :

>> Les Belges Histoires

 

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Nos aides et services

Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…

>> Aides & services

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Résultat : des textes réalistes qui touchent le cœur des lecteurs. Comme l’a prouvé son premier roman, La Vraie Vie, un succès qui est venu bousculer la vie de son autrice et celle de plus de 300.000 lecteurs dans plus de 22 langues !

 

Paru en 2018, La Vraie Vie**, roman initiatique, efficace et brutal rafle une myriade de prix (prix FNAC, prix Renaudot des lycéens, prix Rossel et prix Filigranes en Belgique, Prix Goncourt, choix de la Belgique et choix de l’Italie, Grand Prix des lectrices de ELLE en 2019.)

 

Ce succès, Adeline Dieudonné ne l’avait pas prévu, il la sidère et la réjouit encore. Certes, elle avait déjà remporté le Grand Prix du concours de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour sa première nouvelle, Amarula et publié d’autres textes aux éditions Lamiroy, comme sa pièce: Bonobo Moussaka, mais malgré ces réussites, elle continue à se questionner sur sa capacité à écrire. Bien qu’entre-temps soit déjà sorti Kérosène** qui a reçu le Manneken Prix en 2021. 

 

En attendant, La Vraie Vie* continue de combler son autrice. Adapté au théâtre en 2021 dans une mise en scène de Georges Lini et joué par Adeline, de retour sur scène pour l’occasion*, le roman fait également l’objet d’un travail de scénarisation pour le cinéma mené à 4 mains avec la complicité de Thomas Gunzig

 

De son écriture, Thierry Belfroid dit qu’elle est reconnaissable, car « trash, puissante et sans gêne ». L’autrice n’aurait peur de rien, souhaitons-lui de continuer ainsi à tracer bravement sa route de planches et de papier. 

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie-Bruxelles International

 

* La Vraie Vie, à voir en mars au Centre Culturel d'Uccle
** La Vraie Vie et Kérosène sont édités par L’Iconoclaste

 

 

 

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WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.

Découvrez la série de portraits :

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M. Yoon Soongu, Ambassadeur de la République de Corée en Belgique et Mme Delcomminette, Administratrice générale de WBI - © J.VAN BELLE - WBI

La Corée devient ainsi le 2ème pays asiatique, après la Chine et le 11ème pays à proposer des cours de langue et de culture d’origine.

 

La séance de signature s’est tenue en présence de

  •           M. Kim Jae-Hwan, Directeur du Centre culturel coréen en Belgique & E.U
  •           Mme Kim Jyuri, Chargée du programme d'éducation, Centre culturel coréen en Belgique & E.U (francophone)
  •           M. Haetal CHUNG, Chargé de relation presse & Communication, Centre culturel Coréen en Belgique & E.U.

Le Centre culturel coréen a sollicité la Fédération Wallonie-Bruxelles pour mettre en place en tel programme. Cette année scolaire, déjà huit écoles organisent douze classes OLC et quatre groupes de cours de langues. Quatre enseignantes coréennes vivant en Belgique y sont affectées.

 

Dans le cadre d’un partenariat entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et dix pays (Chine, Espagne, Grèce, Italie, Maroc, Portugal, Roumanie, Tunisie et Turquie), les écoles qui le souhaitent peuvent proposer des cours d’Ouverture aux Langues et aux Cultures (OLC) à leurs élèves de l’enseignement fondamental et secondaire. Le programme OLC s’inscrit dans le cadre de l’objectif défini à l’article 6 du décret « Missions » visant à « préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d'une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures ».

 

Deux types de cours OLC sont proposés :

 

  •         Un cours de langue qui est dispensé aux seuls élèves de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire dont les parents en ont fait la demande. Il est accessible à tous les élèves quelle que soit leur origine. Ce cours s’ajoute à la grille-horaire hebdomadaire.
  •          Un cours d’ouverture aux langues et cultures qui est assuré conjointement par l’enseignant OLC et l’enseignant·e et qui a pour objet de développer, en utilisant le témoignage privilégié de l’enseignant·e OLC quant à sa culture d’origine, des activités d’éducation à la diversité culturelle au bénéfice des élèves des classes concernées.

 

Toutes les informations sur http://www.enseignement.be/index.php?page=27436

La Corée devient ainsi le 2ème pays asiatique, après la Chine et le 11ème pays à proposer des cours de langue et de culture d’origine.

 

La séance de signature s’est tenue en présence de

  •           M. Kim Jae-Hwan, Directeur du Centre culturel coréen en Belgique & E.U
  •           Mme Kim Jyuri, Chargée du programme d'éducation, Centre culturel coréen en Belgique & E.U (francophone)
  •           M. Haetal CHUNG, Chargé de relation presse & Communication, Centre culturel Coréen en Belgique & E.U.

Le Centre culturel coréen a sollicité la Fédération Wallonie-Bruxelles pour mettre en place en tel programme. Cette année scolaire, déjà huit écoles organisent douze classes OLC et quatre groupes de cours de langues. Quatre enseignantes coréennes vivant en Belgique y sont affectées.

 

Dans le cadre d’un partenariat entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et dix pays (Chine, Espagne, Grèce, Italie, Maroc, Portugal, Roumanie, Tunisie et Turquie), les écoles qui le souhaitent peuvent proposer des cours d’Ouverture aux Langues et aux Cultures (OLC) à leurs élèves de l’enseignement fondamental et secondaire. Le programme OLC s’inscrit dans le cadre de l’objectif défini à l’article 6 du décret « Missions » visant à « préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d'une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures ».

 

Deux types de cours OLC sont proposés :

 

  •         Un cours de langue qui est dispensé aux seuls élèves de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire dont les parents en ont fait la demande. Il est accessible à tous les élèves quelle que soit leur origine. Ce cours s’ajoute à la grille-horaire hebdomadaire.
  •          Un cours d’ouverture aux langues et cultures qui est assuré conjointement par l’enseignant OLC et l’enseignant·e et qui a pour objet de développer, en utilisant le témoignage privilégié de l’enseignant·e OLC quant à sa culture d’origine, des activités d’éducation à la diversité culturelle au bénéfice des élèves des classes concernées.

 

Toutes les informations sur http://www.enseignement.be/index.php?page=27436

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© WBI

En collaboration avec le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, l’enregistrement de cette soirée de stand-up s’est déroulé dans la mythique salle de spectacle du Centre Wallonie-Bruxelles. Une expérience unique et une performance artistique internationale autour de l’humour qui a réuni sur scène 17 comédiens et comédiennes, dont des Français, des Belges, des Ivoiriens, des Camerounais et des Congolais.

 

Grace à cet échange culturel et aux talents des comédiens, ce tournage a permis de produire 17 vidéos qui seront diffusées à partir de ce mardi 7 février sur les réseaux de Tarmac. Cerise sur le gâteau, cette expérience sera couronnée par la sortie d’un documentaire de 26 minutes qui arrivera sur Tarmac en juin 2023. Thomas Duprel, chef éditorial de Tarmac a suivi le projet  de cette expérience inédite de Tarmac depuis sa genèse.

 

Première capsule à découvrir ce mardi 7 février à 20h00 sur Facebook, TikTok, Instagram & YouTube de Tarmac.

 

Lancé le 25 octobre 2022 sur les réseaux de Tarmac, l'appel à casting pour le tournage de la nouvelle saison de Tarmac Comedy à Kinshasa a généré  de l'engouement auprès des comédiens et comédiennes. Au final, 17 comédiens et comédiennes ont été sélectionné.es, dont desFrançais, des Belges, des Ivoiriens, des Camerounais et des Congolais.

 

Après de nombreuses péripéties liées au voyage, aux vaccins et visas, l'équipe de Tarmac et les comédiens venant de Belgique et de France ont enfin pu se poser à Kinshasa le 17 janvier 2023. Quatre jours d’intenses préparatifs (installation de matériels et workshops avec les comédiens) ont permis non seulement de remplir la salle de spectacle de 250 places du Centre Wallonie-Bruxelles, mais aussi de donner la possibilité aux comédiens et artistes de générer du public des « standing ovation » par les différentes thématiques abordées lors de leurs prestations.

 

7 février 2023 Abelle Bowala - La baguette

 

En 2022, l’événement le plus marquant est la guerre en Ukraine. Abelle a observé l’attitude des Français et elle s’est rendu compte qu’ils se sont sentis impliqués uniquement quand les boulangers ont annoncé la pénurie de blé qui allait provoquer un manque de baguettes. Selon la mère d’Abelle, qui connait tout sur la France sans y avoir été, un Français sur deux ne peut vivre longtemps sans baguette.

 

14 février 2023 Nick Mukoko - La bagarre

 

Nick est abonné à l’Afrique, il faut qu’il y aille au moins une fois par an mais avant, il avait peur d’y venir. Il a eu de la chance de jouer dans « Ima », le film de Dadju tourné à Kinshasa, où il joue le rôle de méchant. Dans une scène, il a reçu une vraie droite de Dadju et ça lui a fait très mal. Ça lui a rappelé qu’il n’aime pas la bagarre. La dernière fois qu’il s’est battu, il avait 10 ans. Il a trop de fierté, il n’aime pas perdre, il vaut donc mieux le mettre K.O., sinon, Nick te mord le cul.

 

21 février 2023 Alain Dooly - La réalité de l'amour

 

Alain Dooly a fait la demande de visa pour venir en France mais elle lui a été refusée. Ce qui le stress, c’est le formulaire à remplir. Dans son rêve, il vient de faire le tour du monde et il a découvert une grande différence dans le domaine de la drague et de l’amour, en Europe et en Afrique. En faisant des recherches sur internet, il a tapé « les 10 femmes milliardaires du monde », il n’a rien trouvé. Même Google ne sait pas où les femmes cachent leur argent. Enfin, il adore son père, il est vraiment sympa, il lui a donné beaucoup de conseils et d’adages dans la vie.

 

28 février 2023 Malika - Les dessins animés

 

Malika, du haut de ses 8 ans, veut que les créateurs des dessins animés arrêtent d’embrouiller les enfants. Normalement, ceux qui font les dessins animés devraient faire un lien avec la réalité, parce que les enfants croient tout. Quand elle avait 4 ans, elle a reçu de son père un chien, Milou mais il ne parlait pas et dans les dessins animés, ils parlent, du coup, ça crée des conflits dans les maisons. Malika, a tout un tas d’exemples qui montrent que les dessins animés doivent correspondre à la réalité.

 

7 février 2023 Prissy Ladegammeuse - Les fauchés et les riches

 

Prissy ladegammeuse n’est pas là pour faire rire. En 2023, elle a pris des résolutions : côté amour, elle ne veut plus faire comme les filles sur les réseaux sociaux, qui veulent des mecs riches et beaux. Non elle veut se débrouiller avec les moches et les fauchés. Elle n’aime pas les complications, sortir avec un gars riche, ça demande trop d’efforts.

 

14 mars 2023 André Demarteau - Le mariage

 

André est portugais mais il est aussi congolais par alliance. Sa technique pour apprendre le Lingala, c’est d’écouter sa belle-mère au téléphone. Marié il y a 4 ans dans un mariage traditionnel congolais, il a découvert tout un concept: les invités sont mieux habillés que le marié.

 

21 mars 2023 Laetitia Mampaka - La religion (en spectacle le 23/3)

Laetitia est belge d’origine congolaise mais ce qui lui fait de la peine, depuis qu’elle est arrivée, plus le temps passe, plus elle se rend compte qu’elle n’est pas du pays. Laetitia raconte également l’annonce à ses parents de son désir de devenir artiste. Et son rapport à la religion: elle pensait que dieu était avec elle mais en lisant un verset, elle a été étonnée de lire que l’excès de table était un pêché.

 

28 mars 2023 Zatis et Kalvin - L'église et la mosquée

 

Zatis et Kalvin sont amis, ils ont des pères fermés, ils ont quitté la maison et ne reviendront que quand ce problème de clichés sera réglé. Afin de trouver une solution, les pères s’invitent mutuellement dans leurs lieux de culte respectifs. Tonton Roger, le père de Kalvin, fait donc découvrir à Mahmoud, père de Zatis, l’église.

 

4 avril 2023 Sylvanie Njeng - Les films d'horreur

 

Était-ce vraiment nécessaire de produire des films d’horreur congolais ? Quand on n'a pas le budget, il faut laisser cela aux américains. Par exemple, la peur des requins, ça ne peut pas marcher chez les Congolais, le requin ne fait pas peur ici.

 

11 avril 2023 Encore Glory - La RDC

 

Quand Encore Glory a quitté l’Afrique pour l’Europe, il n’avait que 9 ans. Il a dit à sa mère qu’à son retour, il allait rendre fière sa mère mais jusqu’à présent, il est juste revenu sans fierté.

 

18 avril 2023 Redouane Behache - Le chat

 

Le chat en Europe, c’est un animal de compagnie, un membre à part entière de la famille mais en Algérie, c’est bien différent, c’est un otage. Le père de Redouane a trouvé un chat et celui-ci a changé sa vie. Sa mère, par contre, ne l’apprécie pas du tout, elle en est jalouse. Mais depuis que sa mère sait que c’est un chat de race, tout a changé.

 

25 avril 2023 Josué Mpaka - L'amour

 

Josué était au restaurant avec sa compagne en mode amoureux mais son amant est arrivé. Il pèse 103 kg, il n’est pas gros, c’est un ancien mince. Au collège, il était tellement mince qu’on l’appelait poids moustique.

 

2 mai 2023 Samia Orosemane - Les maghrébins français et belges

 

La première fois que Samia est sortie de France pour jouer, c’était en Belgique. Elle s’est rendu compte que les Magrébins de Belgique, ce n’était pas les mêmes qu’à Paris, ces arabes étaient très gentils.

 

9 mai 2023 Juste Parfait - Encore célibataire

 

Juste Parfait ne sait plus comment être un bon célibataire. Il a gardé les réflexes des mecs en couple, il donne toujours des noms de footballeurs aux filles dans son gsm.

 

16 mai 2023 François FK - Les vacances

 

François est content d’être-là mais sa valise est restée bloquée à l'aéroport de Bruxelles. Du coup, il a gardé 3 jours le même t-shirt, la vérité même un sheguey dans la rue, lui a dit :« prends 50frs, va t’habiller ».

 

23 mai 2023 Stephanie Bluetooth - Les films

 

Stéphanie veut partager sa passion, le cinéma, elle adore cela et ses films préférés, ce sont les films X… XXL, les films où il y a des gros dedans. Dans le cinéma, la grossophobie est trop présente et Stéphanie, n’est pas d’accord avec cela.

 

30 mai 2023 Sacko Camara - La drague

 

Sacko adore se faire draguer mais il considère qu’elles doivent arrêter de draguer les mecs qui sont en couple. Ivoirien d’origine, il retourne souvent dans son pays avec Air France, une compagnie qu’il aime beaucoup. Son expérience d’aller et de retour est très différente.

 

En collaboration avec le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, l’enregistrement de cette soirée de stand-up s’est déroulé dans la mythique salle de spectacle du Centre Wallonie-Bruxelles. Une expérience unique et une performance artistique internationale autour de l’humour qui a réuni sur scène 17 comédiens et comédiennes, dont des Français, des Belges, des Ivoiriens, des Camerounais et des Congolais.

 

Grace à cet échange culturel et aux talents des comédiens, ce tournage a permis de produire 17 vidéos qui seront diffusées à partir de ce mardi 7 février sur les réseaux de Tarmac. Cerise sur le gâteau, cette expérience sera couronnée par la sortie d’un documentaire de 26 minutes qui arrivera sur Tarmac en juin 2023. Thomas Duprel, chef éditorial de Tarmac a suivi le projet  de cette expérience inédite de Tarmac depuis sa genèse.

 

Première capsule à découvrir ce mardi 7 février à 20h00 sur Facebook, TikTok, Instagram & YouTube de Tarmac.

 

Lancé le 25 octobre 2022 sur les réseaux de Tarmac, l'appel à casting pour le tournage de la nouvelle saison de Tarmac Comedy à Kinshasa a généré  de l'engouement auprès des comédiens et comédiennes. Au final, 17 comédiens et comédiennes ont été sélectionné.es, dont desFrançais, des Belges, des Ivoiriens, des Camerounais et des Congolais.

 

Après de nombreuses péripéties liées au voyage, aux vaccins et visas, l'équipe de Tarmac et les comédiens venant de Belgique et de France ont enfin pu se poser à Kinshasa le 17 janvier 2023. Quatre jours d’intenses préparatifs (installation de matériels et workshops avec les comédiens) ont permis non seulement de remplir la salle de spectacle de 250 places du Centre Wallonie-Bruxelles, mais aussi de donner la possibilité aux comédiens et artistes de générer du public des « standing ovation » par les différentes thématiques abordées lors de leurs prestations.

 

7 février 2023 Abelle Bowala - La baguette

 

En 2022, l’événement le plus marquant est la guerre en Ukraine. Abelle a observé l’attitude des Français et elle s’est rendu compte qu’ils se sont sentis impliqués uniquement quand les boulangers ont annoncé la pénurie de blé qui allait provoquer un manque de baguettes. Selon la mère d’Abelle, qui connait tout sur la France sans y avoir été, un Français sur deux ne peut vivre longtemps sans baguette.

 

14 février 2023 Nick Mukoko - La bagarre

 

Nick est abonné à l’Afrique, il faut qu’il y aille au moins une fois par an mais avant, il avait peur d’y venir. Il a eu de la chance de jouer dans « Ima », le film de Dadju tourné à Kinshasa, où il joue le rôle de méchant. Dans une scène, il a reçu une vraie droite de Dadju et ça lui a fait très mal. Ça lui a rappelé qu’il n’aime pas la bagarre. La dernière fois qu’il s’est battu, il avait 10 ans. Il a trop de fierté, il n’aime pas perdre, il vaut donc mieux le mettre K.O., sinon, Nick te mord le cul.

 

21 février 2023 Alain Dooly - La réalité de l'amour

 

Alain Dooly a fait la demande de visa pour venir en France mais elle lui a été refusée. Ce qui le stress, c’est le formulaire à remplir. Dans son rêve, il vient de faire le tour du monde et il a découvert une grande différence dans le domaine de la drague et de l’amour, en Europe et en Afrique. En faisant des recherches sur internet, il a tapé « les 10 femmes milliardaires du monde », il n’a rien trouvé. Même Google ne sait pas où les femmes cachent leur argent. Enfin, il adore son père, il est vraiment sympa, il lui a donné beaucoup de conseils et d’adages dans la vie.

 

28 février 2023 Malika - Les dessins animés

 

Malika, du haut de ses 8 ans, veut que les créateurs des dessins animés arrêtent d’embrouiller les enfants. Normalement, ceux qui font les dessins animés devraient faire un lien avec la réalité, parce que les enfants croient tout. Quand elle avait 4 ans, elle a reçu de son père un chien, Milou mais il ne parlait pas et dans les dessins animés, ils parlent, du coup, ça crée des conflits dans les maisons. Malika, a tout un tas d’exemples qui montrent que les dessins animés doivent correspondre à la réalité.

 

7 février 2023 Prissy Ladegammeuse - Les fauchés et les riches

 

Prissy ladegammeuse n’est pas là pour faire rire. En 2023, elle a pris des résolutions : côté amour, elle ne veut plus faire comme les filles sur les réseaux sociaux, qui veulent des mecs riches et beaux. Non elle veut se débrouiller avec les moches et les fauchés. Elle n’aime pas les complications, sortir avec un gars riche, ça demande trop d’efforts.

 

14 mars 2023 André Demarteau - Le mariage

 

André est portugais mais il est aussi congolais par alliance. Sa technique pour apprendre le Lingala, c’est d’écouter sa belle-mère au téléphone. Marié il y a 4 ans dans un mariage traditionnel congolais, il a découvert tout un concept: les invités sont mieux habillés que le marié.

 

21 mars 2023 Laetitia Mampaka - La religion (en spectacle le 23/3)

Laetitia est belge d’origine congolaise mais ce qui lui fait de la peine, depuis qu’elle est arrivée, plus le temps passe, plus elle se rend compte qu’elle n’est pas du pays. Laetitia raconte également l’annonce à ses parents de son désir de devenir artiste. Et son rapport à la religion: elle pensait que dieu était avec elle mais en lisant un verset, elle a été étonnée de lire que l’excès de table était un pêché.

 

28 mars 2023 Zatis et Kalvin - L'église et la mosquée

 

Zatis et Kalvin sont amis, ils ont des pères fermés, ils ont quitté la maison et ne reviendront que quand ce problème de clichés sera réglé. Afin de trouver une solution, les pères s’invitent mutuellement dans leurs lieux de culte respectifs. Tonton Roger, le père de Kalvin, fait donc découvrir à Mahmoud, père de Zatis, l’église.

 

4 avril 2023 Sylvanie Njeng - Les films d'horreur

 

Était-ce vraiment nécessaire de produire des films d’horreur congolais ? Quand on n'a pas le budget, il faut laisser cela aux américains. Par exemple, la peur des requins, ça ne peut pas marcher chez les Congolais, le requin ne fait pas peur ici.

 

11 avril 2023 Encore Glory - La RDC

 

Quand Encore Glory a quitté l’Afrique pour l’Europe, il n’avait que 9 ans. Il a dit à sa mère qu’à son retour, il allait rendre fière sa mère mais jusqu’à présent, il est juste revenu sans fierté.

 

18 avril 2023 Redouane Behache - Le chat

 

Le chat en Europe, c’est un animal de compagnie, un membre à part entière de la famille mais en Algérie, c’est bien différent, c’est un otage. Le père de Redouane a trouvé un chat et celui-ci a changé sa vie. Sa mère, par contre, ne l’apprécie pas du tout, elle en est jalouse. Mais depuis que sa mère sait que c’est un chat de race, tout a changé.

 

25 avril 2023 Josué Mpaka - L'amour

 

Josué était au restaurant avec sa compagne en mode amoureux mais son amant est arrivé. Il pèse 103 kg, il n’est pas gros, c’est un ancien mince. Au collège, il était tellement mince qu’on l’appelait poids moustique.

 

2 mai 2023 Samia Orosemane - Les maghrébins français et belges

 

La première fois que Samia est sortie de France pour jouer, c’était en Belgique. Elle s’est rendu compte que les Magrébins de Belgique, ce n’était pas les mêmes qu’à Paris, ces arabes étaient très gentils.

 

9 mai 2023 Juste Parfait - Encore célibataire

 

Juste Parfait ne sait plus comment être un bon célibataire. Il a gardé les réflexes des mecs en couple, il donne toujours des noms de footballeurs aux filles dans son gsm.

 

16 mai 2023 François FK - Les vacances

 

François est content d’être-là mais sa valise est restée bloquée à l'aéroport de Bruxelles. Du coup, il a gardé 3 jours le même t-shirt, la vérité même un sheguey dans la rue, lui a dit :« prends 50frs, va t’habiller ».

 

23 mai 2023 Stephanie Bluetooth - Les films

 

Stéphanie veut partager sa passion, le cinéma, elle adore cela et ses films préférés, ce sont les films X… XXL, les films où il y a des gros dedans. Dans le cinéma, la grossophobie est trop présente et Stéphanie, n’est pas d’accord avec cela.

 

30 mai 2023 Sacko Camara - La drague

 

Sacko adore se faire draguer mais il considère qu’elles doivent arrêter de draguer les mecs qui sont en couple. Ivoirien d’origine, il retourne souvent dans son pays avec Air France, une compagnie qu’il aime beaucoup. Son expérience d’aller et de retour est très différente.

 

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Maxime Woitrin, Louise Haxthausen, SEM Hajo Sani, Pascale Delcomminette, SEM Obinna Onowu

Pascale Delcomminette, Administratrice générale de Wallonie-Bruxelles International (WBI) – le Département des Affaires étrangères des gouvernements belges francophones, a accueilli le jeudi 26 janvier au siège de WBI à Bruxelles Son Excellence Monsieur Obinna Onowu, Ambassadeur du Nigéria auprès du Royaume de Belgique, Son Excellence Mme l’Ambassadrice Hajo Sani, Déléguée permanente du Nigéria auprès de l’UNESCO, Mme Haxthausen, Directrice du Bureau de l’UNESCO à Bruxelles, ainsi que Maxime Woitrin, le Délégué général adjoint de Wallonie-Bruxelles à l’UNESCO pour le vernissage de l’exposition "Portraits d'agents du changements - promoteurs de l'éducation des filles au Nigeria".

 

Cette rencontre s’est réalisée à l’occasion d’une exposition de portraits plaidant pour l'importance de l'éducation des filles et des jeunes femmes, la continuité de leur apprentissage et la nécessité d'un engagement continu en faveur de l'égalité des genres dans et par l'éducation, deux jours après la journée internationale pour l’éducation. L'exposition, au siège de WBI à Bruxelles jusqu’au 14 février 2023, présente des portraits émouvants et sources d'inspiration d'acteurs du changement, de membres de la communauté et de filles, et raconte l'histoire d'une communauté qui se mobilise pour l'éducation des filles.

 

La pandémie de COVID-19 a creusé les inégalités dans la région de l'Afrique subsaharienne : les filles et les jeunes femmes sont les premières à quitter l'école, les moins susceptibles d'apprendre à la maison et les dernières à retourner en classe. Pour préserver les progrès accomplis et plaider en faveur de l'éducation des filles, l'UNESCO a déployé sa campagne "Les filles au premier plan" dans quatre pays d'Afrique subsaharienne, le Bénin, le Mali, le Nigeria et le Sénégal, avec le soutien de Wallonie-Bruxelles.

 

Le combat pour l’éducation des filles est une priorité absolue pour Wallonie-Bruxelles. En ce point, Wallonie-Bruxelles rejoint deux des priorités de l’UNESCO : l’Afrique, et l’égalité des genres à travers le vecteur de l’éducation.

 

Pascale Delcomminette a souligné l’honneur pour Wallonie-Bruxelles d’avoir pu contribuer au projet : « L'éducation des filles est l'un des investissements les plus importants que nous puissions faire pour notre avenir collectif. Lorsqu'une fille bénéficie d’une éducation, l’impact positif est considérable. L’éducation des filles renforce l’économie, réduit les inégalités et crée plus d'opportunités pour tous ».

 

Au Nigéria, mais aussi au Sénégal, au Mali et au Bénin, des actions de sensibilisation avec le soutien de Wallonie-Bruxelles ont permis de toucher plus de 9 millions de personnes, dont plus de 6 millions de filles et de jeunes femmes.

 

Lors de leurs interventions, l’Administratrice générale de WBI, l’Ambassadeur du Nigéria et la Directrice de l’UNESCO à Bruxelles ont souligné l’importance fondamentale de l’éducation des filles. Tant l’UNESCO que le Nigéria ont salué le soutien de Wallonie-Bruxelles à ce projet.

 

Pascale Delcomminette, Administratrice générale de Wallonie-Bruxelles International (WBI) – le Département des Affaires étrangères des gouvernements belges francophones, a accueilli le jeudi 26 janvier au siège de WBI à Bruxelles Son Excellence Monsieur Obinna Onowu, Ambassadeur du Nigéria auprès du Royaume de Belgique, Son Excellence Mme l’Ambassadrice Hajo Sani, Déléguée permanente du Nigéria auprès de l’UNESCO, Mme Haxthausen, Directrice du Bureau de l’UNESCO à Bruxelles, ainsi que Maxime Woitrin, le Délégué général adjoint de Wallonie-Bruxelles à l’UNESCO pour le vernissage de l’exposition "Portraits d'agents du changements - promoteurs de l'éducation des filles au Nigeria".

 

Cette rencontre s’est réalisée à l’occasion d’une exposition de portraits plaidant pour l'importance de l'éducation des filles et des jeunes femmes, la continuité de leur apprentissage et la nécessité d'un engagement continu en faveur de l'égalité des genres dans et par l'éducation, deux jours après la journée internationale pour l’éducation. L'exposition, au siège de WBI à Bruxelles jusqu’au 14 février 2023, présente des portraits émouvants et sources d'inspiration d'acteurs du changement, de membres de la communauté et de filles, et raconte l'histoire d'une communauté qui se mobilise pour l'éducation des filles.

 

La pandémie de COVID-19 a creusé les inégalités dans la région de l'Afrique subsaharienne : les filles et les jeunes femmes sont les premières à quitter l'école, les moins susceptibles d'apprendre à la maison et les dernières à retourner en classe. Pour préserver les progrès accomplis et plaider en faveur de l'éducation des filles, l'UNESCO a déployé sa campagne "Les filles au premier plan" dans quatre pays d'Afrique subsaharienne, le Bénin, le Mali, le Nigeria et le Sénégal, avec le soutien de Wallonie-Bruxelles.

 

Le combat pour l’éducation des filles est une priorité absolue pour Wallonie-Bruxelles. En ce point, Wallonie-Bruxelles rejoint deux des priorités de l’UNESCO : l’Afrique, et l’égalité des genres à travers le vecteur de l’éducation.

 

Pascale Delcomminette a souligné l’honneur pour Wallonie-Bruxelles d’avoir pu contribuer au projet : « L'éducation des filles est l'un des investissements les plus importants que nous puissions faire pour notre avenir collectif. Lorsqu'une fille bénéficie d’une éducation, l’impact positif est considérable. L’éducation des filles renforce l’économie, réduit les inégalités et crée plus d'opportunités pour tous ».

 

Au Nigéria, mais aussi au Sénégal, au Mali et au Bénin, des actions de sensibilisation avec le soutien de Wallonie-Bruxelles ont permis de toucher plus de 9 millions de personnes, dont plus de 6 millions de filles et de jeunes femmes.

 

Lors de leurs interventions, l’Administratrice générale de WBI, l’Ambassadeur du Nigéria et la Directrice de l’UNESCO à Bruxelles ont souligné l’importance fondamentale de l’éducation des filles. Tant l’UNESCO que le Nigéria ont salué le soutien de Wallonie-Bruxelles à ce projet.

 

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A travers cette journée, l’objectif est de visibiliser et d’accroitre les actions visant à éliminer cette pratique désastreuse pour la santé des femmes. 

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Que sont les mutilations génitales féminines ?

Les mutilations génitales féminines concernent les interventions endommageant et/ou lésant les organes génitaux de la femme dans un but non médical. La mutilation consiste à retirer une partie ou la totalité des organes génitaux externes de la femme. 

 

Ces mutilations génitales provoquent chez les filles et les femmes plusieurs complications. A court terme, elles peuvent souffrir de fortes douleurs, de saignements, d’hémorragies, et contracter des infections. Dans des cas extrêmes, ces mutilations peuvent également causer la mort. A plus long terme, les mutilations ont des répercussions négatives sur la santé sexuelle, reproductive et mentale des femmes.

 

« Les mutilations constituent une violation des droits fondamentaux des filles et des femmes » (UNICEF). 

 

Cette pratique, exercée dans plusieurs pays à travers le monde, est ancrée au sein de certaines sociétés et normalise d’une certaine manière les violences faites aux filles et aux femmes.

 

L’exercice de cette tradition qui trouve son fondement au sein de l’inégalité de genre est justifié de différentes façons par ses pratiquants. Plusieurs raisons sont invoquées afin de  justifier ce rituel. Parmi elles, on retrouve la coutume qui permet le passage vers la féminité.

 

Par ailleurs, selon les croyances, la mutilation génitale permettrait aux femmes de faire un bon mariage ainsi que de préserver l’honneur familial. Cette pratique, considérée comme une norme sociale dans les sociétés dans lesquelles elle est appliquée, n’est pas remise en à cause : la peur d’être rejetée et la pression sociale autour des mutilations sont des éléments qui empêchent une évolution.

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Combien de filles et de femmes sont touchées par cette pratique à travers le monde ?

Selon l’UNICEF – Fonds des Nations unies pour l’enfance – près de 200 millions de filles et de femmes, âgées de 15 à 49 ans, ont été excisées dans le monde. Malgré des progrès considérables réalisés en la matière, l’exercice de cette pratique est encore courant dans certains pays, comme en Somalie ou en Guinée où 90% des filles et des femmes sont exposées aux mutilations sexuelles.

 

Une des composantes majeures dans cette problématique concerne le milieu médical qui pratique ces mutilations. Selon l’Unicef, « près d’une adolescente (âgée de 15 à 19 ans) victime d’une mutilation génitale féminine sur trois a été excisée par du personnel médical. » (Unicef, 2019).

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Actions mises en œuvre au niveau international

L’Organisation mondiale de la Santé, en collaboration avec le Fond des Nations unies pour l’enfance et le Fonds des Nations unies pour la population a mis en place un programme visant à combattre les mutilations sexuelles féminines. A travers ce programme, les institutions, en collaboration avec le personnel des soins de santé, viennent en aide aux filles et aux femmes victimes de ces rituels.

 

Grâce à ce programme adopté en 2008, 13 pays ont mis en place des lois interdisant l’exercice de cette pratique dévastatrice pour la santé des filles et des femmes. Différents projets de sensibilisation et de prévention ont par ailleurs vu le jour et plus de 7 millions de personnes à travers le monde y participent.

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Les mesures prises en Belgique

Bien que les mutilations génitales féminines concernent principalement les filles issues des pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie ainsi que de quelques pays d’Amérique latine, la Belgique est concernée de près par cette problématique à cause notamment de la féminisation de la migration. Selon le manuel relatif au code de signalement des mutilations génitales féminines de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, 17 575 filles et femmes excisées vivent en Belgique et 8342 sont à risque.

 

Au niveau légal, la Belgique sanctionne les mutilations génitales féminines via l’article 409 du Code pénal. Toute personne permettant ou facilitant une mutilation génitale encourt une peine allant de trois à cinq ans d’emprisonnement. Par ailleurs, tout individu incitant également à cette pratique risque 8 jours à un an de prison.

 

Depuis 2010, les mutilations génitales féminines figurent au sein du « Plan d’action national de lutte contre toutes les formes de violence basée sur le genre » qui se concentre principalement sur la prévention et l’aide médicale apportée aux victimes. Au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, un processus collectif nommé « Stratégies Concertées de lutte contre les mutilations génitales féminines » a été mis en place.

 

Ce réseau rassemble des professionnels et professionnelles belges provenant de divers secteurs et des femmes concernées par les mutilations génitales féminines.  Ces différents acteurs se concertent afin d’identifier les pratiques à adopter et les actions à mettre en œuvre pour prévenir et aider les filles et femmes victimes d’excision. Un des principaux objectifs est de mettre sur pied un protocole d’actions harmonisées pour traiter de la problématique.

 

Différents outils sont également développés par le réseau. Citons par exemple le kit de prévention élaboré par plusieurs associations de la société civile adressé aux différents acteurs dont les professionnels et professionnelles des soins de santé souvent démunis face à cette problématique.

 

Citons également le détectomètre. Celui-ci trace une échelle des risques concernant les mutilations sexuelles féminines. Ce dispositif permet aux professionnels de constater à quel niveau se situe le risque et d’adopter les actions adéquates.

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…et Wallonie-Bruxelles International dans tout ça ?

La lutte contre les violences faites aux femmes est une priorité pour WBI, qui soutient divers projets en la matière, dans différentes parties du monde.

Ainsi, dans le cadre de la commission mixte permanente avec Wallonie-Bruxelles/Québec, un projet du Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles (GAMS) soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles a été mené au Québec en automne 2022. Le projet s’intéresse aux bonnes pratiques à adopter pour prévenir et prendre en charge les femmes et filles victimes de mutilations génitales féminines en contexte migratoire.

 

Les différents partenaires de Wallonie-Bruxelles et du Québec ont eu l’occasion d’approfondir et de discuter sur la thématique des mutilations génitales féminines qui s’inscrivent dans des normes sociales et de genre. De par leur expertise dans le domaine avec plus de 26 ans d’existence, le GAMS Belgique a eu la possibilité de partager les stratégies qui ont montré leurs preuves en Belgique afin d’en faire bénéficier les collègues québécoises. Au Québec, la question des excisions est très récente dans la sphère publique où les différents acteurs réfléchissent actuellement à élaborer une réponse politique à la problématique. Ces rencontres nourrissent la réflexion de part et d’autre et permettent d’avancer ensemble vers un monde un peu moins violent envers les filles et les femmes.

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Sources 

 

 

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A travers cette journée, l’objectif est de visibiliser et d’accroitre les actions visant à éliminer cette pratique désastreuse pour la santé des femmes. 

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Que sont les mutilations génitales féminines ?

Les mutilations génitales féminines concernent les interventions endommageant et/ou lésant les organes génitaux de la femme dans un but non médical. La mutilation consiste à retirer une partie ou la totalité des organes génitaux externes de la femme. 

 

Ces mutilations génitales provoquent chez les filles et les femmes plusieurs complications. A court terme, elles peuvent souffrir de fortes douleurs, de saignements, d’hémorragies, et contracter des infections. Dans des cas extrêmes, ces mutilations peuvent également causer la mort. A plus long terme, les mutilations ont des répercussions négatives sur la santé sexuelle, reproductive et mentale des femmes.

 

« Les mutilations constituent une violation des droits fondamentaux des filles et des femmes » (UNICEF). 

 

Cette pratique, exercée dans plusieurs pays à travers le monde, est ancrée au sein de certaines sociétés et normalise d’une certaine manière les violences faites aux filles et aux femmes.

 

L’exercice de cette tradition qui trouve son fondement au sein de l’inégalité de genre est justifié de différentes façons par ses pratiquants. Plusieurs raisons sont invoquées afin de  justifier ce rituel. Parmi elles, on retrouve la coutume qui permet le passage vers la féminité.

 

Par ailleurs, selon les croyances, la mutilation génitale permettrait aux femmes de faire un bon mariage ainsi que de préserver l’honneur familial. Cette pratique, considérée comme une norme sociale dans les sociétés dans lesquelles elle est appliquée, n’est pas remise en à cause : la peur d’être rejetée et la pression sociale autour des mutilations sont des éléments qui empêchent une évolution.

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Combien de filles et de femmes sont touchées par cette pratique à travers le monde ?

Selon l’UNICEF – Fonds des Nations unies pour l’enfance – près de 200 millions de filles et de femmes, âgées de 15 à 49 ans, ont été excisées dans le monde. Malgré des progrès considérables réalisés en la matière, l’exercice de cette pratique est encore courant dans certains pays, comme en Somalie ou en Guinée où 90% des filles et des femmes sont exposées aux mutilations sexuelles.

 

Une des composantes majeures dans cette problématique concerne le milieu médical qui pratique ces mutilations. Selon l’Unicef, « près d’une adolescente (âgée de 15 à 19 ans) victime d’une mutilation génitale féminine sur trois a été excisée par du personnel médical. » (Unicef, 2019).

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Actions mises en œuvre au niveau international

L’Organisation mondiale de la Santé, en collaboration avec le Fond des Nations unies pour l’enfance et le Fonds des Nations unies pour la population a mis en place un programme visant à combattre les mutilations sexuelles féminines. A travers ce programme, les institutions, en collaboration avec le personnel des soins de santé, viennent en aide aux filles et aux femmes victimes de ces rituels.

 

Grâce à ce programme adopté en 2008, 13 pays ont mis en place des lois interdisant l’exercice de cette pratique dévastatrice pour la santé des filles et des femmes. Différents projets de sensibilisation et de prévention ont par ailleurs vu le jour et plus de 7 millions de personnes à travers le monde y participent.

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Les mesures prises en Belgique

Bien que les mutilations génitales féminines concernent principalement les filles issues des pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie ainsi que de quelques pays d’Amérique latine, la Belgique est concernée de près par cette problématique à cause notamment de la féminisation de la migration. Selon le manuel relatif au code de signalement des mutilations génitales féminines de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, 17 575 filles et femmes excisées vivent en Belgique et 8342 sont à risque.

 

Au niveau légal, la Belgique sanctionne les mutilations génitales féminines via l’article 409 du Code pénal. Toute personne permettant ou facilitant une mutilation génitale encourt une peine allant de trois à cinq ans d’emprisonnement. Par ailleurs, tout individu incitant également à cette pratique risque 8 jours à un an de prison.

 

Depuis 2010, les mutilations génitales féminines figurent au sein du « Plan d’action national de lutte contre toutes les formes de violence basée sur le genre » qui se concentre principalement sur la prévention et l’aide médicale apportée aux victimes. Au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, un processus collectif nommé « Stratégies Concertées de lutte contre les mutilations génitales féminines » a été mis en place.

 

Ce réseau rassemble des professionnels et professionnelles belges provenant de divers secteurs et des femmes concernées par les mutilations génitales féminines.  Ces différents acteurs se concertent afin d’identifier les pratiques à adopter et les actions à mettre en œuvre pour prévenir et aider les filles et femmes victimes d’excision. Un des principaux objectifs est de mettre sur pied un protocole d’actions harmonisées pour traiter de la problématique.

 

Différents outils sont également développés par le réseau. Citons par exemple le kit de prévention élaboré par plusieurs associations de la société civile adressé aux différents acteurs dont les professionnels et professionnelles des soins de santé souvent démunis face à cette problématique.

 

Citons également le détectomètre. Celui-ci trace une échelle des risques concernant les mutilations sexuelles féminines. Ce dispositif permet aux professionnels de constater à quel niveau se situe le risque et d’adopter les actions adéquates.

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…et Wallonie-Bruxelles International dans tout ça ?

La lutte contre les violences faites aux femmes est une priorité pour WBI, qui soutient divers projets en la matière, dans différentes parties du monde.

Ainsi, dans le cadre de la commission mixte permanente avec Wallonie-Bruxelles/Québec, un projet du Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles (GAMS) soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles a été mené au Québec en automne 2022. Le projet s’intéresse aux bonnes pratiques à adopter pour prévenir et prendre en charge les femmes et filles victimes de mutilations génitales féminines en contexte migratoire.

 

Les différents partenaires de Wallonie-Bruxelles et du Québec ont eu l’occasion d’approfondir et de discuter sur la thématique des mutilations génitales féminines qui s’inscrivent dans des normes sociales et de genre. De par leur expertise dans le domaine avec plus de 26 ans d’existence, le GAMS Belgique a eu la possibilité de partager les stratégies qui ont montré leurs preuves en Belgique afin d’en faire bénéficier les collègues québécoises. Au Québec, la question des excisions est très récente dans la sphère publique où les différents acteurs réfléchissent actuellement à élaborer une réponse politique à la problématique. Ces rencontres nourrissent la réflexion de part et d’autre et permettent d’avancer ensemble vers un monde un peu moins violent envers les filles et les femmes.

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Sources 

 

 

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URBACT est un programme européen Interreg qui favorise la mise en réseau des villes européennes et renforce le développement des capacités des villes.

 

Pour soutenir et promouvoir le programme, un point de contact national est désigné dans chaque État membre de l'UE. Les principales tâches du Point de Contact National URBACT (NUP) sont de communiquer sur le programme (lancement des appels à projets, activités de mise en réseau en cours, réalisations en Belgique, etc.), de diffuser les connaissances sur le développement urbain durable et d'organiser des activités pour promouvoir le renforcement des capacités des villes. Le NUP constitue ainsi le maillon nécessaire entre les acteurs belges du développement urbain durable et le programme URBACT.

 

Un NUP peut être une organisation publique ou équivalente, ainsi qu'une organisation à but non lucratif. Dans le guide du programme URBACT, vous trouverez en détail ce que l'on attend d'un NUP et quel profil vous devez avoir en tant qu'organisation à partir de la page 112. Veuillez le lire attentivement avant de soumettre votre candidature.

 

Le NUP est désigné pour une période de 3 ans et demi (jusqu'à la mi-2026). Après une évaluation positive, cette période peut être prolongée. Pour mener à bien les tâches en tant que NUP, un budget annuel de 40.000 euros est prévu. Les détails sur les coûts éligibles à un financement dans le cadre de ce budget se trouvent également dans le manuel du programme à la page 118.

 

Si vous souhaitez soumettre votre candidature pour devenir le Point de contact national du programme URBACT (NUP), nous vous invitons à compléter le formulaire repris ci-dessous et fournir toutes les informations et documents demandés.

 

Les formulaires complétés doivent être envoyés aux représentants des trois régions pour le 14 février :

 

A noter

Dans le courant de l'année, la Belgique devra également désigner un point de contact (UCP) pour le programme European Urban Initiative (EUI). Il s'agit d'un autre programme européen axé sur le développement urbain, qui met l'accent sur des investissements de grande envergure à caractère innovant. La note provisoire reprise ci-dessous (UCP Provisional note) comprend plus d’information sur l’UCP. Cette note n'est pas encore définitive, des changements futurs sont donc encore possibles. La Belgique souhaitant maximiser les synergies entre le programme URBACT et le programme EUI, vous trouverez dans le formulaire de candidature des questions relatives à votre intérêt pour l’EUI.

 

Remarque importante : La procédure de sélection du point de contact pour le programme European Urban Initiative fera l’objet d’une sélection distincte de celle du point de contact national du programme URBACT (NUP).

 

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à vous adresser à T. Lecoq (t.lecoq@wbi.be).

 

URBACT est un programme européen Interreg qui favorise la mise en réseau des villes européennes et renforce le développement des capacités des villes.

 

Pour soutenir et promouvoir le programme, un point de contact national est désigné dans chaque État membre de l'UE. Les principales tâches du Point de Contact National URBACT (NUP) sont de communiquer sur le programme (lancement des appels à projets, activités de mise en réseau en cours, réalisations en Belgique, etc.), de diffuser les connaissances sur le développement urbain durable et d'organiser des activités pour promouvoir le renforcement des capacités des villes. Le NUP constitue ainsi le maillon nécessaire entre les acteurs belges du développement urbain durable et le programme URBACT.

 

Un NUP peut être une organisation publique ou équivalente, ainsi qu'une organisation à but non lucratif. Dans le guide du programme URBACT, vous trouverez en détail ce que l'on attend d'un NUP et quel profil vous devez avoir en tant qu'organisation à partir de la page 112. Veuillez le lire attentivement avant de soumettre votre candidature.

 

Le NUP est désigné pour une période de 3 ans et demi (jusqu'à la mi-2026). Après une évaluation positive, cette période peut être prolongée. Pour mener à bien les tâches en tant que NUP, un budget annuel de 40.000 euros est prévu. Les détails sur les coûts éligibles à un financement dans le cadre de ce budget se trouvent également dans le manuel du programme à la page 118.

 

Si vous souhaitez soumettre votre candidature pour devenir le Point de contact national du programme URBACT (NUP), nous vous invitons à compléter le formulaire repris ci-dessous et fournir toutes les informations et documents demandés.

 

Les formulaires complétés doivent être envoyés aux représentants des trois régions pour le 14 février :

 

A noter

Dans le courant de l'année, la Belgique devra également désigner un point de contact (UCP) pour le programme European Urban Initiative (EUI). Il s'agit d'un autre programme européen axé sur le développement urbain, qui met l'accent sur des investissements de grande envergure à caractère innovant. La note provisoire reprise ci-dessous (UCP Provisional note) comprend plus d’information sur l’UCP. Cette note n'est pas encore définitive, des changements futurs sont donc encore possibles. La Belgique souhaitant maximiser les synergies entre le programme URBACT et le programme EUI, vous trouverez dans le formulaire de candidature des questions relatives à votre intérêt pour l’EUI.

 

Remarque importante : La procédure de sélection du point de contact pour le programme European Urban Initiative fera l’objet d’une sélection distincte de celle du point de contact national du programme URBACT (NUP).

 

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à vous adresser à T. Lecoq (t.lecoq@wbi.be).

 

Documents liés

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Son objectif ? Accompagner les acteurs culturels dans la reprise de leurs activités et dans la diffusion de leurs créations à travers le monde. 

Wallonie-Bruxelles International (WBI) est chargé de mettre ce plan en œuvre. Pour ce faire, WBI travaille de concert avec ses cinq agences spécialisées, à savoir Wallonie-Bruxelles Design et Mode (WBDM), Wallonie-Bruxelles Théâtre et Danse (WBTD), Wallonie-Bruxelles Images (WBImages), Wallonie-Bruxelles Musiques (WBM) et Wallonie-Bruxelles Architectures (WBA).

Sur base des conclusions d’une vaste consultation des secteurs artistiques et culturels réalisée par WBI et ses agences, diverses mesures ont été prévues dans ce cadre :

  • un meilleur soutien financier à la mobilité internationale 
  • un élargissement des secteurs culturels éligibles aux aides à la mobilité (théâtre adulte, spectacles humoristiques) 
  • un renforcement des outils de diffusion (surtitrage et captation) 
  • la création de formations en stratégie internationale (mode et design, cinéma) 
  • la création de bourses d’opportunité (musique) 
  • un soutien accru à la visibilité des créations diffusées à l’international (sorties de films, networking, présence lors des grands rendez-vous internationaux en arts de la scène et en cinéma) 
  • un soutien renforcé au secteur de l’architecture (mobilité, édition d’ouvrages et photographie)

Et le secteur Lettres et Livres ? Il a fait l’objet de mesures adoptées par le Gouvernement en novembre 2022. Elles s’inscrivent également dans le cadre du tout nouveau contrat-cadre de la filière du livre. On vous en reparle prochainement !

2023 sera également priorisé pour la mise en œuvre de focus autour des filières innovantes, du Théâtre Jeune Public, des spectacles humoristiques. Nous vous tiendrons également informés.

Mais pour l’heure, on vous détaille les 18 mesures qui seront encore d’actualité jusqu’à la fin de l’année 2023 en arts de la scène, en arts visuels, en cinéma, en musique, en mode et design et en architecture !

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Pluridisciplinaire

1. Les programmes "Prospecter à l'international" et "Résidences à l’étranger" ont vu le forfait de séjour augmenter. Les frais de transport via prestataire extérieur sont devenus éligibles. Dans le cadre des résidences en arts visuels, les frais de séjour sont désormais éligibles.  

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Théâtre, danse, cirque, arts de la rue, spectacles humoristiques

2. Le programme "Présentation d’un spectacle dans le cadre d’une programmation de saison ou une tournée à l’international" s’ouvre au théâtre adulte et aux spectacles humoristiques.

3. Le programme "Résidences à l’étranger" s’ouvre également au théâtre adulte et aux spectacles humoristiques.

4. Le programme "Prospecter à l'international" assure une meilleure prise en charge des frais de logement et de déplacement avec une intervention à hauteur de 75% au lieu de 50%. La durée du séjour passe de 5 à 7 nuitées pour le Festival d’Avignon ou pour des destinations lointaines. Les défraiements désormais fixés en fonction du pays augmentent également. 

5. Le programme "Aide au surtitrage" dans une langue étrangère de spectacles destinés à des scènes étrangères dans le cadre d’un événement international emblématique de la FWB passe de 1.500 euros à 3.000 euros.  

6. Le programme "Aide à la réalisation d’outils promotionnels et captations" dans le secteur pluridisciplinaire a mis en place des aides d'un montant maximum de 1.500 euros pour l’aide à la réalisation d’outils promotionnels et d’un montant maximum de 3.000 euros pour l’aide à la captation. 

7. Le volet "Missions de prospection" coordonnées par Wallonie-Bruxelles Théâtre et Danse dans le cadre des grands rendez-vous internationaux du théâtre, danse, cirque, arts de la rue et spectacles humoristiques est renforcé. Pour en savoir plus sur les prochaines missions de prospection, contacter WBTD.

8. Le volet "Accueil de programmateurs internationaux" à l’occasion de manifestations se déroulant en Wallonie ou à Bruxelles est renforcé. Les prochains temps forts pour les programmateurs :

  • La "Piste aux espoirs", festival du cirque et des arts de rue de Tournai, du 4 au 9 avril 2023
  • Deux jours de programme pour professionnels internationaux, "Plat(e)form(e) pendant le Kunstenfestivaldesarts", festival des arts du spectacle, Bruxelles, du 11 mai au 3 juin 2023
  • "Namur en mai", festival des arts forains, du 18 au 20 mai 2023
  • "Ici Bruxelles", temps fort organisé en partenariat avec les Tanneurs, le Varia et les Brigittines qui met à l’honneur des spectacles de théâtre et danse de la FWB à l’attention des programmateurs internationaux (dates à confirmer pour 2023)

-> Vous êtes un(e) artiste ou compagnie professionnel(le) et vous souhaitez inviter des programmateurs ? Contacter WBTD.

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Cinéma - Audiovisuel

9. Soutien accru à la sortie des films majoritaires FWB grâce à une prise en charge adaptée des frais de déplacement de l’équipe du film lors d’une sortie en salle à l’international. Elle pourra concerner le réalisateur ou la réalisatrice mais aussi les comédien(ne)s, les scénaristes, les monteurs ou monteuses, etc.

10. Organisation de formations en marketing à destination des sociétés de production en vue de l’élaboration d’un plan marketing international en amont de la réalisation de longs métrages bénéficiaires de l’aide au développement de la commission des films FWB.

11. Organisation d’ateliers à destination des étudiants de dernière année en école de cinéma et vidéo via des masterclasses leur permettant d’aborder la notion de marché (la présence en festivals, la vente de films à l’international, la construction de son réseau, l’art du pitch, etc.).

-> Pour plus d’informations, contacter WBImages.

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Musique

12. Création de bourses d'opportunité permettant le déplacement dans le cadre du développement de la stratégie internationale du projet, sa promotion en et hors-ligne via des productions graphiques à destination des marchés étrangers (flyers, banners…) ; des placements publicitaires (encarts, campagnes ciblées, marketing direct…) ou encore un apprentissage en ligne via le soutien à l’acquisition d’outils de promotion internationale ou via des formations. 

13. Soutien aux résidences à l'étranger en matière de musique visant à soutenir des projets de collaboration scénique ou d'écriture à visée internationale via une intervention dans les frais de transport et de logement. Ce soutien concerne tous les genres musicaux et doit impliquer l'intervention d'un partenaire étranger (lieu d'accueil pour les résidences scéniques, artiste co-auteur·rice pour les résidences d'écriture). 

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Mode et Design

14. Mise en place de workshops en stratégie globale et exportation ainsi qu’en Communication et stratégie digitale à destination des professionnels de la Mode et du Design. 

15. Octroi de bourses de coaching individuel à destination des designers et des entreprises de Design qui souhaitent renforcer leur stratégie à l’international via le développement de plateforme d’e-commerce, une réflexion sur l’offre de service, le positionnement, l’image et la communication, la recherche de partenaires, etc. 

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Architecture

16. Soutien à l’édition : Soutenir les éditeurs afin de leur permettre de traduire des publications en lien avec l’architecture et les diffuser à l’international.

17. Soutien à la photographie d’architecture : Favoriser la création dans le domaine de la photographie d’architecture, encourager de jeunes photographes et soutenir les plus confirmés.

18. Soutenir l’architecte et métiers liés dans sa démarche de présence et développement sur la scène internationale via une intervention dans les frais de transport dans le cadre de manifestations culturelles qui ne sont pas organisées par WBA.

-> Plus d’informations

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Son objectif ? Accompagner les acteurs culturels dans la reprise de leurs activités et dans la diffusion de leurs créations à travers le monde. 

Wallonie-Bruxelles International (WBI) est chargé de mettre ce plan en œuvre. Pour ce faire, WBI travaille de concert avec ses cinq agences spécialisées, à savoir Wallonie-Bruxelles Design et Mode (WBDM), Wallonie-Bruxelles Théâtre et Danse (WBTD), Wallonie-Bruxelles Images (WBImages), Wallonie-Bruxelles Musiques (WBM) et Wallonie-Bruxelles Architectures (WBA).

Sur base des conclusions d’une vaste consultation des secteurs artistiques et culturels réalisée par WBI et ses agences, diverses mesures ont été prévues dans ce cadre :

  • un meilleur soutien financier à la mobilité internationale 
  • un élargissement des secteurs culturels éligibles aux aides à la mobilité (théâtre adulte, spectacles humoristiques) 
  • un renforcement des outils de diffusion (surtitrage et captation) 
  • la création de formations en stratégie internationale (mode et design, cinéma) 
  • la création de bourses d’opportunité (musique) 
  • un soutien accru à la visibilité des créations diffusées à l’international (sorties de films, networking, présence lors des grands rendez-vous internationaux en arts de la scène et en cinéma) 
  • un soutien renforcé au secteur de l’architecture (mobilité, édition d’ouvrages et photographie)

Et le secteur Lettres et Livres ? Il a fait l’objet de mesures adoptées par le Gouvernement en novembre 2022. Elles s’inscrivent également dans le cadre du tout nouveau contrat-cadre de la filière du livre. On vous en reparle prochainement !

2023 sera également priorisé pour la mise en œuvre de focus autour des filières innovantes, du Théâtre Jeune Public, des spectacles humoristiques. Nous vous tiendrons également informés.

Mais pour l’heure, on vous détaille les 18 mesures qui seront encore d’actualité jusqu’à la fin de l’année 2023 en arts de la scène, en arts visuels, en cinéma, en musique, en mode et design et en architecture !

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Pluridisciplinaire

1. Les programmes "Prospecter à l'international" et "Résidences à l’étranger" ont vu le forfait de séjour augmenter. Les frais de transport via prestataire extérieur sont devenus éligibles. Dans le cadre des résidences en arts visuels, les frais de séjour sont désormais éligibles.  

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Théâtre, danse, cirque, arts de la rue, spectacles humoristiques

2. Le programme "Présentation d’un spectacle dans le cadre d’une programmation de saison ou une tournée à l’international" s’ouvre au théâtre adulte et aux spectacles humoristiques.

3. Le programme "Résidences à l’étranger" s’ouvre également au théâtre adulte et aux spectacles humoristiques.

4. Le programme "Prospecter à l'international" assure une meilleure prise en charge des frais de logement et de déplacement avec une intervention à hauteur de 75% au lieu de 50%. La durée du séjour passe de 5 à 7 nuitées pour le Festival d’Avignon ou pour des destinations lointaines. Les défraiements désormais fixés en fonction du pays augmentent également. 

5. Le programme "Aide au surtitrage" dans une langue étrangère de spectacles destinés à des scènes étrangères dans le cadre d’un événement international emblématique de la FWB passe de 1.500 euros à 3.000 euros.  

6. Le programme "Aide à la réalisation d’outils promotionnels et captations" dans le secteur pluridisciplinaire a mis en place des aides d'un montant maximum de 1.500 euros pour l’aide à la réalisation d’outils promotionnels et d’un montant maximum de 3.000 euros pour l’aide à la captation. 

7. Le volet "Missions de prospection" coordonnées par Wallonie-Bruxelles Théâtre et Danse dans le cadre des grands rendez-vous internationaux du théâtre, danse, cirque, arts de la rue et spectacles humoristiques est renforcé. Pour en savoir plus sur les prochaines missions de prospection, contacter WBTD.

8. Le volet "Accueil de programmateurs internationaux" à l’occasion de manifestations se déroulant en Wallonie ou à Bruxelles est renforcé. Les prochains temps forts pour les programmateurs :

  • La "Piste aux espoirs", festival du cirque et des arts de rue de Tournai, du 4 au 9 avril 2023
  • Deux jours de programme pour professionnels internationaux, "Plat(e)form(e) pendant le Kunstenfestivaldesarts", festival des arts du spectacle, Bruxelles, du 11 mai au 3 juin 2023
  • "Namur en mai", festival des arts forains, du 18 au 20 mai 2023
  • "Ici Bruxelles", temps fort organisé en partenariat avec les Tanneurs, le Varia et les Brigittines qui met à l’honneur des spectacles de théâtre et danse de la FWB à l’attention des programmateurs internationaux (dates à confirmer pour 2023)

-> Vous êtes un(e) artiste ou compagnie professionnel(le) et vous souhaitez inviter des programmateurs ? Contacter WBTD.

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Cinéma - Audiovisuel

9. Soutien accru à la sortie des films majoritaires FWB grâce à une prise en charge adaptée des frais de déplacement de l’équipe du film lors d’une sortie en salle à l’international. Elle pourra concerner le réalisateur ou la réalisatrice mais aussi les comédien(ne)s, les scénaristes, les monteurs ou monteuses, etc.

10. Organisation de formations en marketing à destination des sociétés de production en vue de l’élaboration d’un plan marketing international en amont de la réalisation de longs métrages bénéficiaires de l’aide au développement de la commission des films FWB.

11. Organisation d’ateliers à destination des étudiants de dernière année en école de cinéma et vidéo via des masterclasses leur permettant d’aborder la notion de marché (la présence en festivals, la vente de films à l’international, la construction de son réseau, l’art du pitch, etc.).

-> Pour plus d’informations, contacter WBImages.

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Musique

12. Création de bourses d'opportunité permettant le déplacement dans le cadre du développement de la stratégie internationale du projet, sa promotion en et hors-ligne via des productions graphiques à destination des marchés étrangers (flyers, banners…) ; des placements publicitaires (encarts, campagnes ciblées, marketing direct…) ou encore un apprentissage en ligne via le soutien à l’acquisition d’outils de promotion internationale ou via des formations. 

13. Soutien aux résidences à l'étranger en matière de musique visant à soutenir des projets de collaboration scénique ou d'écriture à visée internationale via une intervention dans les frais de transport et de logement. Ce soutien concerne tous les genres musicaux et doit impliquer l'intervention d'un partenaire étranger (lieu d'accueil pour les résidences scéniques, artiste co-auteur·rice pour les résidences d'écriture). 

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Mode et Design

14. Mise en place de workshops en stratégie globale et exportation ainsi qu’en Communication et stratégie digitale à destination des professionnels de la Mode et du Design. 

15. Octroi de bourses de coaching individuel à destination des designers et des entreprises de Design qui souhaitent renforcer leur stratégie à l’international via le développement de plateforme d’e-commerce, une réflexion sur l’offre de service, le positionnement, l’image et la communication, la recherche de partenaires, etc. 

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Architecture

16. Soutien à l’édition : Soutenir les éditeurs afin de leur permettre de traduire des publications en lien avec l’architecture et les diffuser à l’international.

17. Soutien à la photographie d’architecture : Favoriser la création dans le domaine de la photographie d’architecture, encourager de jeunes photographes et soutenir les plus confirmés.

18. Soutenir l’architecte et métiers liés dans sa démarche de présence et développement sur la scène internationale via une intervention dans les frais de transport dans le cadre de manifestations culturelles qui ne sont pas organisées par WBA.

-> Plus d’informations

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Bouton - en savoir plus

© Pierre Kroll

Car la diplomatie belge francophone, aussi élaborée soit-elle, est en évolution constante. La preuve en est donnée dans ce dossier.

 

La diplomatie belge francophone : quésaco?

Vers une septième réforme de l'état

Gros plan sur la Délégation générale au Québec

Témoignages

Regards croisés entre Roger dehaybe et Martin Ouaklani

Etre diplomate francophone, c'est...

 

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La diplomatie belge francophone : quésaco ?

Pour comprendre comment elle est née et à quoi elle sert, il faut retourner en 1980. Cette année-là en effet, une seconde réforme institutionnelle voit le jour et avec elle, une autre idée des relations internationales se dessine. Les Communautés  ont du pouvoir… En atteste la règle suivie ici comme pour les Régions plus tard : « In foro interno, in foro externo », c’est-à-dire « ce qui est géré en interne, l’est aussi à l’extérieur ». « C’est quelque chose d’unique, lance Daniel Sotiaux, ancien Délégué général. Je ne connais pas d’autre état fédéral où les entités fédérées peuvent ratifier des traités internationaux ! ». Et Marc Clairbois, actuel Délégué général en poste à Paris, de donner un exemple du poids que cela peut avoir sur le  terrain. « En 2016, les trois gouvernements (Région wallonne, Fédération Wallonie-Bruxelles et Région de Bruxelles-Capitale) se sont opposés à la signature de l’Accord du CETA (libre-échange entre l’UE et le Canada) ». Mais ce n’est pas le seul événement à retenir (de nombreux accords de coopération ont été signés en quarante ans), ni la seule force de la diplomatie belge francophone. Au fil du temps, cette dernière n’a eu de cesse de grandir grâce aux actions de Wallonie-Bruxelles International. « Wallonie-Bruxelles International dispose d’un budget annuel de 74.187.000 €, précise Marc Clairbois, de quoi l’aider à placer des représentants diplomatiques de nos institutions dans des pays partenaires ou dans des enceintes internationales mais aussi à soutenir le développement de projets ou encore à promouvoir des talents à l’international ». Une machine bien huilée donc et un réseau très étendu. Aujourd’hui, on compte deux centres culturels Wallonie-Bruxelles (l’un à Paris, l’autre à Kinshasa) ainsi que quinze délégations générales dans le monde. Et en 2023, preuve que rien n’est figé, trois d’entre elles fermeront leurs portes (La Haye, Varsovie, Bucarest) alors que trois autres les ouvriront ailleurs (Madrid, Londres, New York).

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Vers une septième réforme de l’État : quelles conséquences pour les relations extérieures des entités fédérées ?

L’avis de Pascale Delcomminette, Administratrice générale de WBI

« En réalité, il s’agit d’une question éminemment politique, qui mériterait d’être posée aux responsables des Gouvernements concernés. Mais dans un tel scénario, et selon le principe constitutionnel « in foro interno, in foro externo », WBI serait évidemment impacté par toute nouvelle réforme de l’Etat. Après la 6e réforme de l’Etat, le centre de gravité de la Belgique s’est déplacé du fédéral vers les Régions. Cependant, la politique internationale n’a pas uniquement une valeur déclaratoire. Il faut pouvoir se donner les moyens de ses ambitions, c’est un élément à avoir à l’esprit lorsque l’on parle d’éventuelle réforme de l’Etat. Cela étant, je dirais que ce qu’a prévu le législateur en matière de relations internationales fonctionne sur le terrain. Progressivement, les ambassadeurs fédéraux ont eu l’habitude de collaborer avec leurs collègues délégués généraux francophones et flamands et vice versa. La collaboration se fait dans le cadre de ce qu’on appelle le « fédéralisme  coopératif ». Et s’il faut parfois faire preuve de pédagogie auprès des autorités étrangères pour leur faire comprendre la spécificité du système fédéral belge, les vraies difficultés sont rares. Notre collaboration avec la diplomatie de la Flandre est également excellente. Citons par exemple le cas de Genève où les deux délégations francophone et flamande occupent un espace de travail conjoint. Si une septième réforme intervient, elle doit viser la simplification, l’efficience de nos institutions, au service de la diplomatie francophone, de nos partenaires et de nos opérateurs ».

L’avis de Philippe Suinen, ancien administrateur général et actuel président honoraire de l’Institut Jules Destrée (organisation wallonne non-gouvernementale pour laquelle il a organisé en juin dernier un groupe de travail sur l’avenir institutionnel de la Belgique)

« J’ai présidé le groupe de travail qui a préparé la contribution de l’Institut Destrée au débat public sur l’avenir institutionnel de la Belgique, sous le titre “Un fédéralisme fort et simplifié”. La coopération avec l’État fédéral dans les matières  internationales se passe actuellement assez bien et il faut respecter ce fait positif. Il convient de veiller à ce que les citoyens puissent se retrouver dans notre architecture institutionnelle, avec le principe essentiel des autonomies fédérées. La contribution de l’Institut Destrée donne à celles-ci les compétences résiduelles, à savoir toutes celles qui ne sont pas expressément attribuées au pouvoir fédéral. Ce dernier s’y voit attribuer les relations internationales et la coopération au  développement dans le cadre des matières relevant des compétences fédérales. Dans cet esprit, tout ce qui concerne les autres compétences, actuelles ou non citées, relève des entités fédérées, ce qui entraînerait, en faveur de ces dernières, des transferts de moyens en provenance du pouvoir fédéral ».

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Gros plan sur la Délégation générale au Québec

1982 est décidément une année importante… Le 3 novembre, le gouvernement du Québec et l’exécutif de la Communauté française de Belgique concluent un accord de coopération qui précise en onze articles les ponts possibles entre les deux  parties dans les domaines de la culture, de l’éducation, de la santé ou encore de la recherche scientifique. Une signature vite suivie d’effets puisque quarante-huit heures plus tard, la Belgique francophone est pour la première fois représentée à  l’étranger grâce à la Délégation Wallonie-Bruxelles qui ouvre ses portes au Québec. Mais pourquoi avoir choisi cette province éloignée ? Pour Sharon Weinblum, l’actuelle Déléguée générale, la raison est simple : « Au-delà de notre langue  commune, nous partageons des valeurs, un sens de l’accueil et de la convivialité. Wallonie-Bruxelles et le Québec ont de multiples similitudes notamment en tant qu’entités fédérées ayant des capacités d’action sur la scène internationale ». A noter également que les deux territoires sont membres de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie). Et le fait d’être séparés par un océan n’empêche pas les contacts étroits. « Depuis 1984, ce sont plus de 25.000 jeunes qui sont partis sur  des programmes du Bureau International Jeunesse (BIJ) et des Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ) à la découverte de Wallonie-Bruxelles et du Québec ». De quoi réjouir les partenaires qui ont renforcé leur lien en jumelant leurs deux  capitales en 1999. Et Sharon Weinblum de conclure sur une anecdote symbolique : « Pour souligner le 400e anniversaire de la ville de Québec, Namur a offert un banc en pierre bleue belge, oeuvre du designer wallon Jacques Tilman, que l’on  retrouve sur la Place de l’Hôtel de Ville, juste à côté de la Délégation ».

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Témoignages

Gilles Colson

Expert en gestion de projet, Gilles Colson est le directeur des Affaires internationales de GreenWin, le pôle wallon des Cleantechs, autrement dit l’interlocuteur de référence depuis onze ans pour l’économie circulaire, la neutralité carbone, la lutte contre le réchauffement et les adaptations aux risques climatiques. Des matières importantes notamment pour WBI, qui interagit avec GreenWin afin de valoriser les membres du pôle à travers un réseautage international. Et Gilles Colson de préciser : « L’AWEX et WBI donnent un accès privilégié à des contacts industriels et académiques de qualité, sur des marchés considérés comme prioritaires pour GreenWin, en particulier en Europe. En cela, la diplomatie culturelle et académique déployée  par WBI complète parfaitement la diplomatie commerciale de l’AWEX et, ensemble, elles facilitent le travail et la visibilité internationale du pôle, lors de missions princières, économiques ou de visites d’États auxquelles le pôle a l’opportunité de  participer, dans un ancrage local qui fait toute la différence ».

Aude-Line Dulière

Parmi les talents que la diplomatie belge francophone souhaite mettre en lumière, on trouve Aude-Line Dulière, une architecte bruxelloise récemment invitée par le Victoria et Albert Museum de Londres pour présenter une exposition en lien avec l’économie circulaire et le développement durable. Deux sujets majeurs qui ont donné comme résultat de faire valoir le réemploi des matériaux de construction.


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Regards croisés entre Roger Dehaybe et Martin Ouaklani

Roger Dehaybe a été à la tête du Commissariat général aux Relations internationales de la Communauté française de Belgique (CGRI) créé en 1982 (1983-1997), puis Administrateur général de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie  (1998-2006). Martin Ouaklani est le plus jeune diplomate stagiaire de la Promotion 2022 issue du concours diplomatique de WBI. Une Promotion qui s’intitule « Roger Dehaybe ». Partages d’expériences et échanges autour de la diplomatie des  entités fédérées, de la Francophonie et du métier de diplomate.

 

Propos recueillis pas Nicolas Willems

Qu’est-ce qui vous a amené à choisir une carrière tournée vers l’international, la diplomatie, le rayonnement de Wallonie-Bruxelles dans le monde et la visibilité de la Francophonie ?

Roger Dehaybe : Au départ, mon parcours est culturel. J’ai étudié la philologie romane à l’Université de Liège au regard de mon attachement pour la langue française et pour la culture francophone. Pendant mes études universitaires, j’ai créé le  Théâtre de la Communauté à Seraing. Ensuite, il y a un tournant politique. Quand je deviens Chef de Cabinet de Jean-Maurice Dehousse, alors Ministre de la Culture de la Communauté française, nous commençons à réfléchir à l’international. Tout d’abord, le Centre Wallonie-Bruxelles est créé à Paris. Après, nous décidons avec une série de responsables politiques de créer un organisme en charge des Relations internationales des Francophones. En 1983, je suis nommé Commissaire général aux Relations internationales de la Communauté française (CGRI). La Francophonie a ensuite été le prolongement naturel de ce parcours. 

 

Martin Ouaklani : Pour ma part, il y a d’abord l’aspect personnel. Depuis l’enfance, j’ai toujours baigné dans un milieu interculturel. Venir d’une famille belgo-marocaine, grandir dans le quartier portugais de Bruxelles ; cela m’a enrichi depuis le  plus jeune âge. Sur le plan académique, dans le cadre de mes études en histoire de l’art, et sur le plan professionnel, j’ai toujours eu le goût des autres et de la culture de l’autre. Tout comme Roger Dehaybe, mon parcours débute par le secteur  culturel puisque j’ai travaillé au ministère de la Culture à Paris, avant de rentrer à Bruxelles pour présenter le concours diplomatique. C’est mon intérêt prononcé pour les politiques culturelles et les civilisations du monde qui m’a poussé vers une  carrière internationale. C’était une évidence. 

 

RD : C’est intéressant de resituer notre attachement à la langue française. Contrairement à ce que certains imaginent, ce n’est pas uniquement un atout culturel. C’est aussi un outil politique. Ce qui justifie notre attachement à la Francophonie.  C’est parce que nous sommes francophones que nous avons pu obtenir une reconnaissance internationale, notamment via nos Délégations générales à travers le monde. Imaginez à l’époque le symbole fort que représentait une entité non-étatique qui se dotait d’un statut diplomatique. La première Délégation générale s’est ouverte à Québec. Il faut dire que le Québec a été notre modèle au départ.

 

MO : Même le terme « Délégation générale » s’est inspiré des Délégations québécoises.

 

RD : Exactement ! Les choses se sont ensuite accélérées avec l’ouverture de la Délégation générale à Paris. La Francophonie a constitué la première étape de notre reconnaissance sur le plan international. Grâce à cela, nous avons réussi à participer  aux Sommets des Chefs d’Etats et de Gouvernements en tant qu’entité fédérée, par exemple lors du premier Sommet de 1986 à Versailles, sous l’égide du Président François Mitterrand. Cela a représenté une formidable opportunité pour nous. La deuxième étape de notre reconnaissance est l’accord signé en 1984 entre la Communauté française et le Bénin. Depuis ce premier accord international bilatéral, un long chemin a été parcouru.

Entre 1982 et 2022, 40 ans se sont écoulés. Le monde a changé et s’est complexifié. Dans le même temps, la Belgique fédérale a évolué. Au regard de ces évolutions, peut-on encore parler des mêmes défis à relever pour notre diplomatie ?

RD : Il y a 40 ans, la construction de la diplomatie d’une entité fédérée était un combat au niveau belge et international. Aujourd’hui, tout cela semble normal. En réalité, les questions restent bien présentes même si elles ont pris d’autres formes.  Par exemple, l’utilisation du français dans les organisations internationales doit rester une priorité que ce soit au sein de l’Union européenne, à l’ONU ou à l’UNESCO. 

 

MO : Avec ce stage diplomatique, il a été intéressant de se plonger dans les archives sur la mise en place des relations internationales de Wallonie-Bruxelles. Il y a 40 ans, on était dans une logique d’affirmation des francophones, en particulier en  Wallonie, face à un « État belgo-flamand ». Aujourd’hui, le contexte est plus apaisé sur ce point. Mais, il est plus complexe au niveau des défis internationaux et des crises successives. En regardant le coeur des missions du CGRI, fusionné dans  WBI, on parlait de « Soft Diplomacy ». Mais, c’est tout sauf « Soft ». Promouvoir la culture, les sciences, l’éducation, les droits humains, les questions socio-environnementales, c’est bien plus que de la diplomatie douce. Dans le contexte  international actuel, une organisation comme WBI a entièrement sa place dans le concert des expressions internationales. Le renouvellement important du corps diplomatique francophone, grâce à la nouvelle génération de diplomates, va permettre  d’aborder tous ces défis dès 2023, tout en ayant la chance d’être en contact direct avec les personnes à l’origine de la création de notre administration, dont les Délégués généraux honoraires.

Pour vous, c’est quoi un bon diplomate ?

RD : La première qualité est l’humilité. Le diplomate est le représentant. Ce n’est pas le décideur. Cette humilité implique dans le même temps une forme de déontologie. La deuxième qualité est la disponibilité. C’est une fonction qui demande  beaucoup d’implication personnelle. Il faut un équilibre entre vie professionnelle et vie familiale. La troisième qualité est la nécessité d’être à l’écoute. 

 

MO : Au regard de notre formation, il faut d’abord une excellente connaissance des rouages institutionnels belges pour bien se positionner à l’étranger. Marquer son attachement à l’Union européenne, au multilatéralisme et à la Francophonie me  paraissent indispensables. Il y a enfin la fierté d’être un étendard de la société belge francophone à l’étranger. En Belgique, on ne mesure pas toujours notre attractivité et le rayonnement de nos acteurs culturels, scientifiques, académiques dans le monde.

Européens, belges, francophones, wallons… La notion d’identité aussi a fluctué au fil des années. Quel est le principal atout des Francophones de Belgique sur la scène internationale ?

RD : Il y a 40 ans, avec la mise en place de la diplomatie des entités fédérées, les questions d’identités sont devenues des priorités importantes. On doit s’en réjouir. Dans le même temps, il faut veiller à ce que l’affirmation d’une identité ne signifie pas la fermeture par rapport aux autres. La possibilité d’une Belgique à quatre Régions est de plus en plus évoquée. Face à cette possibilité, il faut être attentif à maintenir les relations entre les Wallons et Francophones de Bruxelles. Je suis attaché  à la Wallonie. Mais, cet attachement à la Wallonie ne me fait pas perdre de vue l’intérêt crucial pour les Wallons de maintenir un lien avec Bruxelles.

 

MO : Je suis un grand partisan du concept d’identités multiples. On peut se sentir à la fois européen, belge, francophone, wallon ou bruxellois, voire les deux, car nos destins sont souvent interconnectés. Dans mon cas, comme j’ai vécu à Bruxelles  et en Wallonie, je partage les deux identités. Le concept de Francophonie est tout aussi important : tant comme identité intra-belge que comme identité que nous partageons avec des centaines de millions de locuteurs.

Roger Dehaybe, quel conseil souhaitez-vous donner à Martin Ouaklani ?

RD : Je suis un peu gêné par cette question. Je vois que Martin est motivé et possède toutes les compétences requises pour cette fonction. Si j’ai un conseil à lui donner, c’est d’être lui-même.

Et vous, Martin Ouaklani, quel message souhaitez-vous faire passer à Roger Dehaybe ?

MO : Merci, avant tout. J’apprécie votre humilité. J’ai beaucoup aimé la lecture de votre livre qui retrace l’histoire des 40 premières années de diplomatie francophone et votre rôle central dans cette aventure. C’est l’une des rares sources qui  documente cette partie de notre histoire institutionnelle. C’est donc très précieux.


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Etre diplomate francophone, c'est...

C’est d’abord être diplomate, c’est-à-dire écouter l’autre, le respecter, cultiver l’art du compromis et représenter au mieux les intérêts de son pays, ses talents et ses expertises. C’est ensuite aimer passionnément la langue française trop souvent  galvaudée, dépréciée voire ignorée. Comme l’a souligné Bernard Werber : « La langue que nous utilisons influe sur notre manière de penser. Par exemple le français, en multipliant les synonymes et les mots à double sens, autorise des nuances très  utiles en matière de diplomatie ». Ne lâchons rien… Cette langue est trop belle !

Benoit Rutten
Délégué général Wallonie-Bruxelles à Genève

 

Être persuadé que la Wallonie et Bruxelles forment une entité digne d’être valorisée à l’étranger ;

Suivre les créations, les innovations les plus récentes voyant le jour en Wallonie et à Bruxelles, de manière à les faire connaître dans le pays de résidence ;
Se tenir prêt à s’insérer dans une démarche multilatérale, que celle-ci soit francophone, européenne ou mondiale ;
Ne pas perdre de vue qu’une valorisation réussie dans le pays de résidence implique une disponibilité symétrique pour une présentation de ce pays en Wallonie et à Bruxelles.

Daniel Soil
Délégué général honoraire

 

Jeteur de ponts, interprète, facilitateur 

A partir des priorités des gouvernements et opérateurs de Wallonie-Bruxelles (WB) d’une part et de sa connaissance du terrain local d’autre part, le diplomate de Wallonie-Bruxelles jette des ponts et identifie des partenariats bénéfiques pour les  intérêts WB et pour le pays partenaire. Le diplomate agit comme interprète pour faciliter la compréhension mutuelle entre les partenaires WB et locaux sur base de sa connaissance et son expertise de la réalité de Wallonie-Bruxelles et celle du  poste. Il agit pour aider la compréhension, identifier les points de convergence et reconnaitre les intérêts communs au bénéfice d’une coopération réussie. Il organise et accompagne les missions des gouvernements WB sur place.

Yeux et oreilles de Wallonie-Bruxelles

Par le développement d’un réseau de personnes ressources, le diplomate développe une compréhension fine des réalités du poste et en identifie les opportunités pour WB. L’essence de la diplomatie est la compréhension de l’autre. Il en tient  informé le siège et les gouvernements WB par un rapportage régulier en identifiant des propositions de suivi.

Catalyseur d’opportunités

Sur base de cette veille et avec la connaissance des outils de WBI (bourses, plateforme R&I, etc.), le diplomate WB identifie des opportunités de partenariats et de mise en valeur de l’action des gouvernements WB et des talents WB. Il est important  d’avoir une vision transversale.

Représentant des gouvernements WB

Le diplomate porte les valeurs et intérêts de WB en tenant compte de la réalité locale. Il représente les gouvernements belges francophones aux événements diplomatiques et organise des activités pour renforcer la notoriété et la visibilité de WB. Il  le fait notamment aussi via les réseaux sociaux. Le diplomate défend les dossiers WB que ce soit auprès du partenaire local ou en intra-belge en poste. Dans les organisations internationales, le diplomate contribue à la définition de la position  belge avec les autres niveaux de pouvoir et y défend les intérêts WB. Il y promeut également l’expertise de WB. 

Maxime Woitrin
Délégué général adjoint Wallonie-Bruxelles à Paris

 

Dossier rédigé par Nadia Salmi pour la Revue W+B n°158

 

 

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Car la diplomatie belge francophone, aussi élaborée soit-elle, est en évolution constante. La preuve en est donnée dans ce dossier.

 

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Vers une septième réforme de l'état

Gros plan sur la Délégation générale au Québec

Témoignages

Regards croisés entre Roger dehaybe et Martin Ouaklani

Etre diplomate francophone, c'est...

 

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La diplomatie belge francophone : quésaco ?

Pour comprendre comment elle est née et à quoi elle sert, il faut retourner en 1980. Cette année-là en effet, une seconde réforme institutionnelle voit le jour et avec elle, une autre idée des relations internationales se dessine. Les Communautés  ont du pouvoir… En atteste la règle suivie ici comme pour les Régions plus tard : « In foro interno, in foro externo », c’est-à-dire « ce qui est géré en interne, l’est aussi à l’extérieur ». « C’est quelque chose d’unique, lance Daniel Sotiaux, ancien Délégué général. Je ne connais pas d’autre état fédéral où les entités fédérées peuvent ratifier des traités internationaux ! ». Et Marc Clairbois, actuel Délégué général en poste à Paris, de donner un exemple du poids que cela peut avoir sur le  terrain. « En 2016, les trois gouvernements (Région wallonne, Fédération Wallonie-Bruxelles et Région de Bruxelles-Capitale) se sont opposés à la signature de l’Accord du CETA (libre-échange entre l’UE et le Canada) ». Mais ce n’est pas le seul événement à retenir (de nombreux accords de coopération ont été signés en quarante ans), ni la seule force de la diplomatie belge francophone. Au fil du temps, cette dernière n’a eu de cesse de grandir grâce aux actions de Wallonie-Bruxelles International. « Wallonie-Bruxelles International dispose d’un budget annuel de 74.187.000 €, précise Marc Clairbois, de quoi l’aider à placer des représentants diplomatiques de nos institutions dans des pays partenaires ou dans des enceintes internationales mais aussi à soutenir le développement de projets ou encore à promouvoir des talents à l’international ». Une machine bien huilée donc et un réseau très étendu. Aujourd’hui, on compte deux centres culturels Wallonie-Bruxelles (l’un à Paris, l’autre à Kinshasa) ainsi que quinze délégations générales dans le monde. Et en 2023, preuve que rien n’est figé, trois d’entre elles fermeront leurs portes (La Haye, Varsovie, Bucarest) alors que trois autres les ouvriront ailleurs (Madrid, Londres, New York).

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Vers une septième réforme de l’État : quelles conséquences pour les relations extérieures des entités fédérées ?

L’avis de Pascale Delcomminette, Administratrice générale de WBI

« En réalité, il s’agit d’une question éminemment politique, qui mériterait d’être posée aux responsables des Gouvernements concernés. Mais dans un tel scénario, et selon le principe constitutionnel « in foro interno, in foro externo », WBI serait évidemment impacté par toute nouvelle réforme de l’Etat. Après la 6e réforme de l’Etat, le centre de gravité de la Belgique s’est déplacé du fédéral vers les Régions. Cependant, la politique internationale n’a pas uniquement une valeur déclaratoire. Il faut pouvoir se donner les moyens de ses ambitions, c’est un élément à avoir à l’esprit lorsque l’on parle d’éventuelle réforme de l’Etat. Cela étant, je dirais que ce qu’a prévu le législateur en matière de relations internationales fonctionne sur le terrain. Progressivement, les ambassadeurs fédéraux ont eu l’habitude de collaborer avec leurs collègues délégués généraux francophones et flamands et vice versa. La collaboration se fait dans le cadre de ce qu’on appelle le « fédéralisme  coopératif ». Et s’il faut parfois faire preuve de pédagogie auprès des autorités étrangères pour leur faire comprendre la spécificité du système fédéral belge, les vraies difficultés sont rares. Notre collaboration avec la diplomatie de la Flandre est également excellente. Citons par exemple le cas de Genève où les deux délégations francophone et flamande occupent un espace de travail conjoint. Si une septième réforme intervient, elle doit viser la simplification, l’efficience de nos institutions, au service de la diplomatie francophone, de nos partenaires et de nos opérateurs ».

L’avis de Philippe Suinen, ancien administrateur général et actuel président honoraire de l’Institut Jules Destrée (organisation wallonne non-gouvernementale pour laquelle il a organisé en juin dernier un groupe de travail sur l’avenir institutionnel de la Belgique)

« J’ai présidé le groupe de travail qui a préparé la contribution de l’Institut Destrée au débat public sur l’avenir institutionnel de la Belgique, sous le titre “Un fédéralisme fort et simplifié”. La coopération avec l’État fédéral dans les matières  internationales se passe actuellement assez bien et il faut respecter ce fait positif. Il convient de veiller à ce que les citoyens puissent se retrouver dans notre architecture institutionnelle, avec le principe essentiel des autonomies fédérées. La contribution de l’Institut Destrée donne à celles-ci les compétences résiduelles, à savoir toutes celles qui ne sont pas expressément attribuées au pouvoir fédéral. Ce dernier s’y voit attribuer les relations internationales et la coopération au  développement dans le cadre des matières relevant des compétences fédérales. Dans cet esprit, tout ce qui concerne les autres compétences, actuelles ou non citées, relève des entités fédérées, ce qui entraînerait, en faveur de ces dernières, des transferts de moyens en provenance du pouvoir fédéral ».

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Gros plan sur la Délégation générale au Québec

1982 est décidément une année importante… Le 3 novembre, le gouvernement du Québec et l’exécutif de la Communauté française de Belgique concluent un accord de coopération qui précise en onze articles les ponts possibles entre les deux  parties dans les domaines de la culture, de l’éducation, de la santé ou encore de la recherche scientifique. Une signature vite suivie d’effets puisque quarante-huit heures plus tard, la Belgique francophone est pour la première fois représentée à  l’étranger grâce à la Délégation Wallonie-Bruxelles qui ouvre ses portes au Québec. Mais pourquoi avoir choisi cette province éloignée ? Pour Sharon Weinblum, l’actuelle Déléguée générale, la raison est simple : « Au-delà de notre langue  commune, nous partageons des valeurs, un sens de l’accueil et de la convivialité. Wallonie-Bruxelles et le Québec ont de multiples similitudes notamment en tant qu’entités fédérées ayant des capacités d’action sur la scène internationale ». A noter également que les deux territoires sont membres de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie). Et le fait d’être séparés par un océan n’empêche pas les contacts étroits. « Depuis 1984, ce sont plus de 25.000 jeunes qui sont partis sur  des programmes du Bureau International Jeunesse (BIJ) et des Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ) à la découverte de Wallonie-Bruxelles et du Québec ». De quoi réjouir les partenaires qui ont renforcé leur lien en jumelant leurs deux  capitales en 1999. Et Sharon Weinblum de conclure sur une anecdote symbolique : « Pour souligner le 400e anniversaire de la ville de Québec, Namur a offert un banc en pierre bleue belge, oeuvre du designer wallon Jacques Tilman, que l’on  retrouve sur la Place de l’Hôtel de Ville, juste à côté de la Délégation ».

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Témoignages

Gilles Colson

Expert en gestion de projet, Gilles Colson est le directeur des Affaires internationales de GreenWin, le pôle wallon des Cleantechs, autrement dit l’interlocuteur de référence depuis onze ans pour l’économie circulaire, la neutralité carbone, la lutte contre le réchauffement et les adaptations aux risques climatiques. Des matières importantes notamment pour WBI, qui interagit avec GreenWin afin de valoriser les membres du pôle à travers un réseautage international. Et Gilles Colson de préciser : « L’AWEX et WBI donnent un accès privilégié à des contacts industriels et académiques de qualité, sur des marchés considérés comme prioritaires pour GreenWin, en particulier en Europe. En cela, la diplomatie culturelle et académique déployée  par WBI complète parfaitement la diplomatie commerciale de l’AWEX et, ensemble, elles facilitent le travail et la visibilité internationale du pôle, lors de missions princières, économiques ou de visites d’États auxquelles le pôle a l’opportunité de  participer, dans un ancrage local qui fait toute la différence ».

Aude-Line Dulière

Parmi les talents que la diplomatie belge francophone souhaite mettre en lumière, on trouve Aude-Line Dulière, une architecte bruxelloise récemment invitée par le Victoria et Albert Museum de Londres pour présenter une exposition en lien avec l’économie circulaire et le développement durable. Deux sujets majeurs qui ont donné comme résultat de faire valoir le réemploi des matériaux de construction.


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Regards croisés entre Roger Dehaybe et Martin Ouaklani

Roger Dehaybe a été à la tête du Commissariat général aux Relations internationales de la Communauté française de Belgique (CGRI) créé en 1982 (1983-1997), puis Administrateur général de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie  (1998-2006). Martin Ouaklani est le plus jeune diplomate stagiaire de la Promotion 2022 issue du concours diplomatique de WBI. Une Promotion qui s’intitule « Roger Dehaybe ». Partages d’expériences et échanges autour de la diplomatie des  entités fédérées, de la Francophonie et du métier de diplomate.

 

Propos recueillis pas Nicolas Willems

Qu’est-ce qui vous a amené à choisir une carrière tournée vers l’international, la diplomatie, le rayonnement de Wallonie-Bruxelles dans le monde et la visibilité de la Francophonie ?

Roger Dehaybe : Au départ, mon parcours est culturel. J’ai étudié la philologie romane à l’Université de Liège au regard de mon attachement pour la langue française et pour la culture francophone. Pendant mes études universitaires, j’ai créé le  Théâtre de la Communauté à Seraing. Ensuite, il y a un tournant politique. Quand je deviens Chef de Cabinet de Jean-Maurice Dehousse, alors Ministre de la Culture de la Communauté française, nous commençons à réfléchir à l’international. Tout d’abord, le Centre Wallonie-Bruxelles est créé à Paris. Après, nous décidons avec une série de responsables politiques de créer un organisme en charge des Relations internationales des Francophones. En 1983, je suis nommé Commissaire général aux Relations internationales de la Communauté française (CGRI). La Francophonie a ensuite été le prolongement naturel de ce parcours. 

 

Martin Ouaklani : Pour ma part, il y a d’abord l’aspect personnel. Depuis l’enfance, j’ai toujours baigné dans un milieu interculturel. Venir d’une famille belgo-marocaine, grandir dans le quartier portugais de Bruxelles ; cela m’a enrichi depuis le  plus jeune âge. Sur le plan académique, dans le cadre de mes études en histoire de l’art, et sur le plan professionnel, j’ai toujours eu le goût des autres et de la culture de l’autre. Tout comme Roger Dehaybe, mon parcours débute par le secteur  culturel puisque j’ai travaillé au ministère de la Culture à Paris, avant de rentrer à Bruxelles pour présenter le concours diplomatique. C’est mon intérêt prononcé pour les politiques culturelles et les civilisations du monde qui m’a poussé vers une  carrière internationale. C’était une évidence. 

 

RD : C’est intéressant de resituer notre attachement à la langue française. Contrairement à ce que certains imaginent, ce n’est pas uniquement un atout culturel. C’est aussi un outil politique. Ce qui justifie notre attachement à la Francophonie.  C’est parce que nous sommes francophones que nous avons pu obtenir une reconnaissance internationale, notamment via nos Délégations générales à travers le monde. Imaginez à l’époque le symbole fort que représentait une entité non-étatique qui se dotait d’un statut diplomatique. La première Délégation générale s’est ouverte à Québec. Il faut dire que le Québec a été notre modèle au départ.

 

MO : Même le terme « Délégation générale » s’est inspiré des Délégations québécoises.

 

RD : Exactement ! Les choses se sont ensuite accélérées avec l’ouverture de la Délégation générale à Paris. La Francophonie a constitué la première étape de notre reconnaissance sur le plan international. Grâce à cela, nous avons réussi à participer  aux Sommets des Chefs d’Etats et de Gouvernements en tant qu’entité fédérée, par exemple lors du premier Sommet de 1986 à Versailles, sous l’égide du Président François Mitterrand. Cela a représenté une formidable opportunité pour nous. La deuxième étape de notre reconnaissance est l’accord signé en 1984 entre la Communauté française et le Bénin. Depuis ce premier accord international bilatéral, un long chemin a été parcouru.

Entre 1982 et 2022, 40 ans se sont écoulés. Le monde a changé et s’est complexifié. Dans le même temps, la Belgique fédérale a évolué. Au regard de ces évolutions, peut-on encore parler des mêmes défis à relever pour notre diplomatie ?

RD : Il y a 40 ans, la construction de la diplomatie d’une entité fédérée était un combat au niveau belge et international. Aujourd’hui, tout cela semble normal. En réalité, les questions restent bien présentes même si elles ont pris d’autres formes.  Par exemple, l’utilisation du français dans les organisations internationales doit rester une priorité que ce soit au sein de l’Union européenne, à l’ONU ou à l’UNESCO. 

 

MO : Avec ce stage diplomatique, il a été intéressant de se plonger dans les archives sur la mise en place des relations internationales de Wallonie-Bruxelles. Il y a 40 ans, on était dans une logique d’affirmation des francophones, en particulier en  Wallonie, face à un « État belgo-flamand ». Aujourd’hui, le contexte est plus apaisé sur ce point. Mais, il est plus complexe au niveau des défis internationaux et des crises successives. En regardant le coeur des missions du CGRI, fusionné dans  WBI, on parlait de « Soft Diplomacy ». Mais, c’est tout sauf « Soft ». Promouvoir la culture, les sciences, l’éducation, les droits humains, les questions socio-environnementales, c’est bien plus que de la diplomatie douce. Dans le contexte  international actuel, une organisation comme WBI a entièrement sa place dans le concert des expressions internationales. Le renouvellement important du corps diplomatique francophone, grâce à la nouvelle génération de diplomates, va permettre  d’aborder tous ces défis dès 2023, tout en ayant la chance d’être en contact direct avec les personnes à l’origine de la création de notre administration, dont les Délégués généraux honoraires.

Pour vous, c’est quoi un bon diplomate ?

RD : La première qualité est l’humilité. Le diplomate est le représentant. Ce n’est pas le décideur. Cette humilité implique dans le même temps une forme de déontologie. La deuxième qualité est la disponibilité. C’est une fonction qui demande  beaucoup d’implication personnelle. Il faut un équilibre entre vie professionnelle et vie familiale. La troisième qualité est la nécessité d’être à l’écoute. 

 

MO : Au regard de notre formation, il faut d’abord une excellente connaissance des rouages institutionnels belges pour bien se positionner à l’étranger. Marquer son attachement à l’Union européenne, au multilatéralisme et à la Francophonie me  paraissent indispensables. Il y a enfin la fierté d’être un étendard de la société belge francophone à l’étranger. En Belgique, on ne mesure pas toujours notre attractivité et le rayonnement de nos acteurs culturels, scientifiques, académiques dans le monde.

Européens, belges, francophones, wallons… La notion d’identité aussi a fluctué au fil des années. Quel est le principal atout des Francophones de Belgique sur la scène internationale ?

RD : Il y a 40 ans, avec la mise en place de la diplomatie des entités fédérées, les questions d’identités sont devenues des priorités importantes. On doit s’en réjouir. Dans le même temps, il faut veiller à ce que l’affirmation d’une identité ne signifie pas la fermeture par rapport aux autres. La possibilité d’une Belgique à quatre Régions est de plus en plus évoquée. Face à cette possibilité, il faut être attentif à maintenir les relations entre les Wallons et Francophones de Bruxelles. Je suis attaché  à la Wallonie. Mais, cet attachement à la Wallonie ne me fait pas perdre de vue l’intérêt crucial pour les Wallons de maintenir un lien avec Bruxelles.

 

MO : Je suis un grand partisan du concept d’identités multiples. On peut se sentir à la fois européen, belge, francophone, wallon ou bruxellois, voire les deux, car nos destins sont souvent interconnectés. Dans mon cas, comme j’ai vécu à Bruxelles  et en Wallonie, je partage les deux identités. Le concept de Francophonie est tout aussi important : tant comme identité intra-belge que comme identité que nous partageons avec des centaines de millions de locuteurs.

Roger Dehaybe, quel conseil souhaitez-vous donner à Martin Ouaklani ?

RD : Je suis un peu gêné par cette question. Je vois que Martin est motivé et possède toutes les compétences requises pour cette fonction. Si j’ai un conseil à lui donner, c’est d’être lui-même.

Et vous, Martin Ouaklani, quel message souhaitez-vous faire passer à Roger Dehaybe ?

MO : Merci, avant tout. J’apprécie votre humilité. J’ai beaucoup aimé la lecture de votre livre qui retrace l’histoire des 40 premières années de diplomatie francophone et votre rôle central dans cette aventure. C’est l’une des rares sources qui  documente cette partie de notre histoire institutionnelle. C’est donc très précieux.


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Etre diplomate francophone, c'est...

C’est d’abord être diplomate, c’est-à-dire écouter l’autre, le respecter, cultiver l’art du compromis et représenter au mieux les intérêts de son pays, ses talents et ses expertises. C’est ensuite aimer passionnément la langue française trop souvent  galvaudée, dépréciée voire ignorée. Comme l’a souligné Bernard Werber : « La langue que nous utilisons influe sur notre manière de penser. Par exemple le français, en multipliant les synonymes et les mots à double sens, autorise des nuances très  utiles en matière de diplomatie ». Ne lâchons rien… Cette langue est trop belle !

Benoit Rutten
Délégué général Wallonie-Bruxelles à Genève

 

Être persuadé que la Wallonie et Bruxelles forment une entité digne d’être valorisée à l’étranger ;

Suivre les créations, les innovations les plus récentes voyant le jour en Wallonie et à Bruxelles, de manière à les faire connaître dans le pays de résidence ;
Se tenir prêt à s’insérer dans une démarche multilatérale, que celle-ci soit francophone, européenne ou mondiale ;
Ne pas perdre de vue qu’une valorisation réussie dans le pays de résidence implique une disponibilité symétrique pour une présentation de ce pays en Wallonie et à Bruxelles.

Daniel Soil
Délégué général honoraire

 

Jeteur de ponts, interprète, facilitateur 

A partir des priorités des gouvernements et opérateurs de Wallonie-Bruxelles (WB) d’une part et de sa connaissance du terrain local d’autre part, le diplomate de Wallonie-Bruxelles jette des ponts et identifie des partenariats bénéfiques pour les  intérêts WB et pour le pays partenaire. Le diplomate agit comme interprète pour faciliter la compréhension mutuelle entre les partenaires WB et locaux sur base de sa connaissance et son expertise de la réalité de Wallonie-Bruxelles et celle du  poste. Il agit pour aider la compréhension, identifier les points de convergence et reconnaitre les intérêts communs au bénéfice d’une coopération réussie. Il organise et accompagne les missions des gouvernements WB sur place.

Yeux et oreilles de Wallonie-Bruxelles

Par le développement d’un réseau de personnes ressources, le diplomate développe une compréhension fine des réalités du poste et en identifie les opportunités pour WB. L’essence de la diplomatie est la compréhension de l’autre. Il en tient  informé le siège et les gouvernements WB par un rapportage régulier en identifiant des propositions de suivi.

Catalyseur d’opportunités

Sur base de cette veille et avec la connaissance des outils de WBI (bourses, plateforme R&I, etc.), le diplomate WB identifie des opportunités de partenariats et de mise en valeur de l’action des gouvernements WB et des talents WB. Il est important  d’avoir une vision transversale.

Représentant des gouvernements WB

Le diplomate porte les valeurs et intérêts de WB en tenant compte de la réalité locale. Il représente les gouvernements belges francophones aux événements diplomatiques et organise des activités pour renforcer la notoriété et la visibilité de WB. Il  le fait notamment aussi via les réseaux sociaux. Le diplomate défend les dossiers WB que ce soit auprès du partenaire local ou en intra-belge en poste. Dans les organisations internationales, le diplomate contribue à la définition de la position  belge avec les autres niveaux de pouvoir et y défend les intérêts WB. Il y promeut également l’expertise de WB. 

Maxime Woitrin
Délégué général adjoint Wallonie-Bruxelles à Paris

 

Dossier rédigé par Nadia Salmi pour la Revue W+B n°158

 

 

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Les Belges Histoires | Quentin Wilbaux

C’est chargé de cet héritage et mu par sa curiosité naturelle qu’il a découvert Marrakech, son lacis de ruelles et ses riads menacés de ruine dans les années 80.

 

Fasciné par la façon de vivre de cette ville si différente de la nôtre, il la dessine, la photographie, la topographie puis décide de la sauver de la décrépitude en lançant un vaste programme de rénovation avec l’aide des artisans locaux qui partagent avec lui leurs savoirs ancestraux et profitent des chantiers pour les transmettre aussi aux plus jeunes.

 

En 20 ans, il rénove plus de 137 maisons dans le style traditionnel marocain (riad) et devient LE spécialiste de la Medina de Marrakech. En 1990, l’UNESCO le mandate pour un projet d’inventaire, la Medina étant inscrite au patrimoine mondial. Professeur à l’École Nationale d’Architecture à Marrakech et au LOCI à Tournai, il lance en 2018, le projet de cartographie Tournai-Marrakech Map 3D, soutenu par Wallonie-Bruxelles International (WBI) et le Ministère de la Culture marocain, afin de permettre aux chercheurs des deux institutions de mieux appréhender l’urbanisme et l’architecture des lieux et favoriser une meilleure gestion du patrimoine. Car pour lui, « on bâtit pour transmettre et la meilleure façon d’habiter le monde dans le futur, c’est de retenir les leçons du passé. »

 

Mais Marrakech n’est pas la seule ville à bénéficier de son attention : reprenant le flambeau familial, il a créé, avec d’autres, la fondation Passeurs de mémoire (Famawiwi) pour réhabiliter le site Les Fours à Chaux à Tournai et en faire un lieu de rencontre et de culture. Il a aussi avec son ami Éric Marchal, co-créé Le Pic au Vent, le premier écoquartier belge : un projet urbanistique durable axé sur une nouvelle façon de vivre ensemble.

 

 

 

En savoir plus

http://www.famawiwi.com/site_2011/les-fours-a-chaux/

https://www.facebook.com/passeursdememoirefamawiwi/

 

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Les Belges Histoires - Les talents de Wallonie-Bruxelles

WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.

Découvrez la série de portraits :

>> Les Belges Histoires

 

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C’est chargé de cet héritage et mu par sa curiosité naturelle qu’il a découvert Marrakech, son lacis de ruelles et ses riads menacés de ruine dans les années 80.

 

Fasciné par la façon de vivre de cette ville si différente de la nôtre, il la dessine, la photographie, la topographie puis décide de la sauver de la décrépitude en lançant un vaste programme de rénovation avec l’aide des artisans locaux qui partagent avec lui leurs savoirs ancestraux et profitent des chantiers pour les transmettre aussi aux plus jeunes.

 

En 20 ans, il rénove plus de 137 maisons dans le style traditionnel marocain (riad) et devient LE spécialiste de la Medina de Marrakech. En 1990, l’UNESCO le mandate pour un projet d’inventaire, la Medina étant inscrite au patrimoine mondial. Professeur à l’École Nationale d’Architecture à Marrakech et au LOCI à Tournai, il lance en 2018, le projet de cartographie Tournai-Marrakech Map 3D, soutenu par Wallonie-Bruxelles International (WBI) et le Ministère de la Culture marocain, afin de permettre aux chercheurs des deux institutions de mieux appréhender l’urbanisme et l’architecture des lieux et favoriser une meilleure gestion du patrimoine. Car pour lui, « on bâtit pour transmettre et la meilleure façon d’habiter le monde dans le futur, c’est de retenir les leçons du passé. »

 

Mais Marrakech n’est pas la seule ville à bénéficier de son attention : reprenant le flambeau familial, il a créé, avec d’autres, la fondation Passeurs de mémoire (Famawiwi) pour réhabiliter le site Les Fours à Chaux à Tournai et en faire un lieu de rencontre et de culture. Il a aussi avec son ami Éric Marchal, co-créé Le Pic au Vent, le premier écoquartier belge : un projet urbanistique durable axé sur une nouvelle façon de vivre ensemble.

 

 

 

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