
Premier domaine à avoir été planté en Wallonie pour produire exclusivement des vins effervescents, le vignoble des Agaises n’a cessé de se développer. Véritable fer de lance du renouveau viticole en Belgique, il s’est progressivement étendu pour atteindre aujourd’hui plus de 35 hectares et devenir le plus grand producteur du royaume. Installé à Haulchin, près de Binche, dans le Hainaut, au lieu-dit Les Agaises, ce vignoble compte aujourd’hui 350.000 pieds de vigne de chardonnay, de pinot noir et de pinot meunier plantés sur un coteau très riche en calcaire, exposé plein sud et sur lequel régnait un certain Seigneur Ruffus au XIIe siècle. Ces vins effervescents sont élaborés selon la méthode traditionnelle, c’est-à-dire avec une deuxième fermentation en bouteille et une mise en lattes de minimum douze mois. Une concentration en dioxyde de carbone gazeux suffisante confère au vin bulles et mousse à l’ouverture de la bouteille et une sensation de picotement en bouche. Finesse aromatique et forte minéralité tirées de la craie dont regorge ce terroir d’exception font partie des caractéristiques de ce vin festif.
Du rêve à la réalité
Si Ruffus a célébré avec faste ses vingt ans, en réalité, l’histoire commence modestement, au début des années 80. Après son passage à la Faculté de Montpellier, Raymond Leroy débarque dans le négoce de vins familial. Même s’il est décidé à développer l’importation de vins français, dans un coin de sa tête, une idée fixe le taraude. « Dans la famille, on est négociants en vins depuis plusieurs générations et mon père rêvait d’avoir son propre vignoble et de produire son vin, commence Arnaud Leroy, fils de Raymond, responsable des ventes et de la communication du domaine. Il voulait des vignes près de chez lui pour avoir ce contact quotidien avec elles ». Et il y a là, tout près, ce fameux coteau calcaire exposé plein sud qui lui fait de l’oeil. Son propriétaire, Joseph Delbeke, agriculteur de son état, n’a pas le même enthousiasme que Raymond pour se lancer dans la viticulture. Vingt ans plus tard, en 2001, ce dernier rencontre Etienne Delbeke, fils de Joseph qui épaule à présent son père dans l’exploitation familiale. L’époque n’est plus la même qu’au début des années 80. L’Europe connaît une crise agricole sans précédent et les agriculteurs sont poussés à la diversification. Cette fois, la famille Delbeke est partante pour se lancer dans l’aventure viticole. Certes, petitement au début, un demi-hectare sur des terres peu fertiles pour l’agriculture classique. Reste à trouver un vigneron. Ce sera Thierry Gobillard, ami et fournisseur de Raymond Leroy, vigneron en Champagne. A une condition toutefois, il lui faut deux hectares pour accepter d’apporter son savoir-faire champenois sur ces terres hennuyères. Deux autres amis, entrepreneurs ceux-là, Michel Wanty et Joël Hugé, amènent le génie civil. L’affaire est conclue. La société est constituée et les deux premiers hectares de chardonnay sont plantés en mai 2002. « Le sol est très calcaire comme dans la région de Reims, à 90 km à vol d’oiseau de la Champagne. Il n’y avait pas de raison qu’on n’ait pas une qualité équivalente ».
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Des médailles pour des bulles
Au fil des années, le domaine s’agrandit, les premières bouteilles sont commercialisées en 2005. En 2011, le cap des 100.000 bouteilles commercialisées par an est franchi. Entre-temps, les fils de Raymond, Arnaud et John Leroy, ce dernier oenologue formé à Bordeaux et à Montpellier, ont rejoint l’aventure. « Par notre réseau de négociants en vins, on a su toucher très rapidement de chouettes restaurants, certains étoilés comme le “Comme chez soi”. Parallèlement, les gens de la région sont venus déguster le produit sur place. Cela a fait tache d’huile ». Ruffus s’est bien fait remarquer lors de nombreux concours. Epinglons quelques distinctions : quinze médailles d’or au concours du Meilleur Vin belge, deux médailles d’or au concours des Chardonnays du monde, deux médailles d’or au concours des Effervescents du monde, une grande médaille d’or au concours de Francfort (meilleur mousseux du concours). Last but not least, le vignoble des Agaises a reçu, en 2015, le titre de Chevalier du Mérite wallon « pour avoir fait honneur à la Wallonie et contribué à son rayonnement ». En 2021, 15.000 clients sont venus directement au domaine pour s’approvisionner et 70.000 visiteurs pour le découvrir. Ruffus compte 45.000 abonnés Facebook. En 2021, le chiffre d’affaires se montait à 3,3 millions d’euros avec un bilan largement bénéficiaire. « Mais le point qui nous tient le plus à coeur, ce sont toutes les rencontres et les liens que nous avons pu créer, entre nous, avec nos clients, nos partenaires et autres personnalités du vin ou de la gastronomie, nos collègues vignerons… », souligne Arnaud Leroy.
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350.000 bouteilles par an
Aujourd’hui, le vignoble des Agaises est devenu le plus grand producteur de vins effervescents de Belgique. « Et tout le monde s’accorde pour le dire, Ruffus et le Domaine du Chenoy, fondé par Philippe Grafé dans le Namurois, avec ses cépages interspécifiques, ont été les pionniers, les déclencheurs de la renaissance du vignoble en Wallonie. Jusqu’alors, il y avait bien quelques vignerons amateurs aux réussites diverses, mais aucun domaine n’avait encore franchi le cap de la professionnalisation ». Le succès de Ruffus a été assez rapide, et sans doute le premier à toucher le grand public. « Et se dire qu’il est possible de produire de bons vins dans notre pays historiquement brassicole est aussi un bonheur ! ». Cette réussite qualitative et commerciale poussera de nombreux candidats vignerons, qui hésitaient encore, à franchir le pas. « Le vignoble wallon se serait certainement développé sans nous, mais nous avons clairement accéléré les choses. Partis de seulement deux hectares, nous avons réussi à croître jusqu’à devenir le plus grand producteur belge, ce qui n’a jamais été un but en soi, et à nous affirmer comme une valeur sûre de notre jeune patrimoine viticole ». En 2022, le domaine a atteint les 35 hectares. Le vignoble produit aujourd’hui autant de bouteilles qu’il compte de pieds de vigne, soit 350.000 bouteilles. Et cerise sur le bouchon, les consommateurs se tournent aujourd’hui davantage vers les produits locaux, et la qualité suit. « Ce sont des vins légers, on n’a pas l’ensoleillement de la France et de l’Italie. Il n’y avait personne quand on a commencé et maintenant on voit arriver de nouveaux vignobles. Selon moi, il y a un avenir pour le vin en Wallonie », se réjouit Arnaud Leroy.
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Un futur prometteur
Le futur, Ruffus le voit dans ses bulles. Bientôt 40 hectares et 50 à long terme. En 2022, 1,5 million d’euros ont été investis dans le stockage afin d’augmenter le temps de vieillissement sur lattes, passer de quinze à dix-huit mois, de créer une cuvée « Réserve » et de mieux réguler le volume des ventes en cas de gel. Parmi les projets également, le développement de l’oenotourisme en semaine par petits groupes, l’organisation de team buildings et d’initiations à l’oenologie au vignoble et de découvertes touristiques des alentours (Binche, Mons, canal de Strépy, Bonne-Espérance à Estinnes…). Si 99 % des ventes de Ruffus sont réalisées en Belgique « où des parts de marché sont encore à prendre », selon le responsable des ventes, on retrouve ces bulles festives lors de manifestations d’exception à l’étranger, aux Ambassades belges à Paris, Tokyo, Kinshasa, Johannesburg, Le Caire… et lors de grands événements internationaux comme les Jeux Olympiques de Tokyo ou l’Exposition universelle de Dubaï. Ruffus, une histoire wallonne qui n’a pas fini de nous surprendre.
Par Jacqueline Remits
Cet article est issu de la Revue W+B n°158.
Retour au débutPremier domaine à avoir été planté en Wallonie pour produire exclusivement des vins effervescents, le vignoble des Agaises n’a cessé de se développer. Véritable fer de lance du renouveau viticole en Belgique, il s’est progressivement étendu pour atteindre aujourd’hui plus de 35 hectares et devenir le plus grand producteur du royaume. Installé à Haulchin, près de Binche, dans le Hainaut, au lieu-dit Les Agaises, ce vignoble compte aujourd’hui 350.000 pieds de vigne de chardonnay, de pinot noir et de pinot meunier plantés sur un coteau très riche en calcaire, exposé plein sud et sur lequel régnait un certain Seigneur Ruffus au XIIe siècle. Ces vins effervescents sont élaborés selon la méthode traditionnelle, c’est-à-dire avec une deuxième fermentation en bouteille et une mise en lattes de minimum douze mois. Une concentration en dioxyde de carbone gazeux suffisante confère au vin bulles et mousse à l’ouverture de la bouteille et une sensation de picotement en bouche. Finesse aromatique et forte minéralité tirées de la craie dont regorge ce terroir d’exception font partie des caractéristiques de ce vin festif.
Du rêve à la réalité
Si Ruffus a célébré avec faste ses vingt ans, en réalité, l’histoire commence modestement, au début des années 80. Après son passage à la Faculté de Montpellier, Raymond Leroy débarque dans le négoce de vins familial. Même s’il est décidé à développer l’importation de vins français, dans un coin de sa tête, une idée fixe le taraude. « Dans la famille, on est négociants en vins depuis plusieurs générations et mon père rêvait d’avoir son propre vignoble et de produire son vin, commence Arnaud Leroy, fils de Raymond, responsable des ventes et de la communication du domaine. Il voulait des vignes près de chez lui pour avoir ce contact quotidien avec elles ». Et il y a là, tout près, ce fameux coteau calcaire exposé plein sud qui lui fait de l’oeil. Son propriétaire, Joseph Delbeke, agriculteur de son état, n’a pas le même enthousiasme que Raymond pour se lancer dans la viticulture. Vingt ans plus tard, en 2001, ce dernier rencontre Etienne Delbeke, fils de Joseph qui épaule à présent son père dans l’exploitation familiale. L’époque n’est plus la même qu’au début des années 80. L’Europe connaît une crise agricole sans précédent et les agriculteurs sont poussés à la diversification. Cette fois, la famille Delbeke est partante pour se lancer dans l’aventure viticole. Certes, petitement au début, un demi-hectare sur des terres peu fertiles pour l’agriculture classique. Reste à trouver un vigneron. Ce sera Thierry Gobillard, ami et fournisseur de Raymond Leroy, vigneron en Champagne. A une condition toutefois, il lui faut deux hectares pour accepter d’apporter son savoir-faire champenois sur ces terres hennuyères. Deux autres amis, entrepreneurs ceux-là, Michel Wanty et Joël Hugé, amènent le génie civil. L’affaire est conclue. La société est constituée et les deux premiers hectares de chardonnay sont plantés en mai 2002. « Le sol est très calcaire comme dans la région de Reims, à 90 km à vol d’oiseau de la Champagne. Il n’y avait pas de raison qu’on n’ait pas une qualité équivalente ».
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Des médailles pour des bulles
Au fil des années, le domaine s’agrandit, les premières bouteilles sont commercialisées en 2005. En 2011, le cap des 100.000 bouteilles commercialisées par an est franchi. Entre-temps, les fils de Raymond, Arnaud et John Leroy, ce dernier oenologue formé à Bordeaux et à Montpellier, ont rejoint l’aventure. « Par notre réseau de négociants en vins, on a su toucher très rapidement de chouettes restaurants, certains étoilés comme le “Comme chez soi”. Parallèlement, les gens de la région sont venus déguster le produit sur place. Cela a fait tache d’huile ». Ruffus s’est bien fait remarquer lors de nombreux concours. Epinglons quelques distinctions : quinze médailles d’or au concours du Meilleur Vin belge, deux médailles d’or au concours des Chardonnays du monde, deux médailles d’or au concours des Effervescents du monde, une grande médaille d’or au concours de Francfort (meilleur mousseux du concours). Last but not least, le vignoble des Agaises a reçu, en 2015, le titre de Chevalier du Mérite wallon « pour avoir fait honneur à la Wallonie et contribué à son rayonnement ». En 2021, 15.000 clients sont venus directement au domaine pour s’approvisionner et 70.000 visiteurs pour le découvrir. Ruffus compte 45.000 abonnés Facebook. En 2021, le chiffre d’affaires se montait à 3,3 millions d’euros avec un bilan largement bénéficiaire. « Mais le point qui nous tient le plus à coeur, ce sont toutes les rencontres et les liens que nous avons pu créer, entre nous, avec nos clients, nos partenaires et autres personnalités du vin ou de la gastronomie, nos collègues vignerons… », souligne Arnaud Leroy.
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350.000 bouteilles par an
Aujourd’hui, le vignoble des Agaises est devenu le plus grand producteur de vins effervescents de Belgique. « Et tout le monde s’accorde pour le dire, Ruffus et le Domaine du Chenoy, fondé par Philippe Grafé dans le Namurois, avec ses cépages interspécifiques, ont été les pionniers, les déclencheurs de la renaissance du vignoble en Wallonie. Jusqu’alors, il y avait bien quelques vignerons amateurs aux réussites diverses, mais aucun domaine n’avait encore franchi le cap de la professionnalisation ». Le succès de Ruffus a été assez rapide, et sans doute le premier à toucher le grand public. « Et se dire qu’il est possible de produire de bons vins dans notre pays historiquement brassicole est aussi un bonheur ! ». Cette réussite qualitative et commerciale poussera de nombreux candidats vignerons, qui hésitaient encore, à franchir le pas. « Le vignoble wallon se serait certainement développé sans nous, mais nous avons clairement accéléré les choses. Partis de seulement deux hectares, nous avons réussi à croître jusqu’à devenir le plus grand producteur belge, ce qui n’a jamais été un but en soi, et à nous affirmer comme une valeur sûre de notre jeune patrimoine viticole ». En 2022, le domaine a atteint les 35 hectares. Le vignoble produit aujourd’hui autant de bouteilles qu’il compte de pieds de vigne, soit 350.000 bouteilles. Et cerise sur le bouchon, les consommateurs se tournent aujourd’hui davantage vers les produits locaux, et la qualité suit. « Ce sont des vins légers, on n’a pas l’ensoleillement de la France et de l’Italie. Il n’y avait personne quand on a commencé et maintenant on voit arriver de nouveaux vignobles. Selon moi, il y a un avenir pour le vin en Wallonie », se réjouit Arnaud Leroy.
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Un futur prometteur
Le futur, Ruffus le voit dans ses bulles. Bientôt 40 hectares et 50 à long terme. En 2022, 1,5 million d’euros ont été investis dans le stockage afin d’augmenter le temps de vieillissement sur lattes, passer de quinze à dix-huit mois, de créer une cuvée « Réserve » et de mieux réguler le volume des ventes en cas de gel. Parmi les projets également, le développement de l’oenotourisme en semaine par petits groupes, l’organisation de team buildings et d’initiations à l’oenologie au vignoble et de découvertes touristiques des alentours (Binche, Mons, canal de Strépy, Bonne-Espérance à Estinnes…). Si 99 % des ventes de Ruffus sont réalisées en Belgique « où des parts de marché sont encore à prendre », selon le responsable des ventes, on retrouve ces bulles festives lors de manifestations d’exception à l’étranger, aux Ambassades belges à Paris, Tokyo, Kinshasa, Johannesburg, Le Caire… et lors de grands événements internationaux comme les Jeux Olympiques de Tokyo ou l’Exposition universelle de Dubaï. Ruffus, une histoire wallonne qui n’a pas fini de nous surprendre.
Par Jacqueline Remits
Cet article est issu de la Revue W+B n°158.
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D’ailleurs après avoir passé ses nuits d’enfance boraine à scruter le ciel pour reconnaître les constellations à l’œil nu, elle envoie une lettre à l’astrophysicien Jean-Marie Vreux pour connaître la marche à suivre afin de réaliser son rêve… Il deviendra son professeur et en 2004, elle défendra brillamment sa thèse de doctorat sur les étoiles massives, dont elle est aujourd’hui une spécialiste mondialement reconnue.
D’ailleurs après avoir passé ses nuits d’enfance boraine à scruter le ciel pour reconnaître les constellations à l’œil nu, elle envoie une lettre à l’astrophysicien Jean-Marie Vreux pour connaître la marche à suivre afin de réaliser son rêve… Il deviendra son professeur et en 2004, elle défendra brillamment sa thèse de doctorat sur les étoiles massives, dont elle est aujourd’hui une spécialiste mondialement reconnue.
Titulaire de nombreuses récompenses, l’astrophysicienne, chercheuse au FNRS, travaille entre autres au LiSRI (Liège Space Research Institute) de l'Université de Liège. Elle y collabore à la création de nouveaux satellites d’observation. Mais Yaël Nazé est aussi une passionnée du partage et de la transmission. Cela se remarque durant ses cours à l’Université de Liège où sa passion et son enthousiasme remportent l’adhésion d’étudiants venus du monde entier pour travailler avec elle - bien qu’elle soit régulièrement invitée à dispenser son savoir un peu partout sur la planète.
Mais, tel l’Univers toujours en expansion, son envie de partage ne s’arrête pas aux auditoires. Yaël Nazé est aussi autrice, comme tout chercheur bien sûr, de nombreuses publications, mais surtout, à ce jour, de 12 ouvrages de vulgarisation qui démontrent avec brio la place de l’astronomie dans notre histoire et notre culture. Elle donne également des conférences publiques durant lesquelles elle espère voir des étoiles dans les yeux de ses spectateurs.
Oui pour Yaël Nazé, les étoiles et leur connaissance restent toujours la priorité, qu’elles brillent dans nos yeux ou dans l’espace.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie-Bruxelles International
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Le site personnel de Yaël Nazé
La page Wikipédia de Yaël Nazé
Retour au débutLes Belges Histoires - Les talents de Wallonie-Bruxelles
WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.
Découvrez la série de portraits :
Retour au débutNos aides et services
Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…
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Entre Wallonie-Bruxelles et le Chili, 25 ans d'amitié
Wallonie-Bruxelles et le Chili fêtent 25 ans de coopération. La Revue W+B a souhaité célébrer ces noces d’argent en mettant en lumière les liens historiques entre Wallonie-Bruxelles et le Chili, les événements marquants de ces 25 années, les projets qui ont pu être mis en place grâce à cette coopération de longue date et ceux qui verront encore le jour dans les mois et les années à venir. Différents témoignages qui permettent de comprendre comment cette entente s’est construite, se poursuit aujourd’hui et continuera de faire briller tant les opérateurs wallons et bruxellois que les opérateurs chiliens.
Ensuite, focus sur Arnold Grojean, artiste multifacettes, Juliette Havelange, jeune comédienne promise à un bel avenir, Studio Biskt, les designers de l’année 2022, et Meurens Natural, entreprise de l’année 2022.
Enfin, découvrons comment les jeunes s’impliquent dans les projets Erasmus+ et Democracy Reloaded, comment le programme Défi Archipelago a soutenu la formation professionnelle et l’employabilité des jeunes au Sénégal, comment le Smart City Institute de Liège promeut les smart cities et comment les primo-arrivants sont accueillis au BAPA Via de Bruxelles.
Et puis célébrons la naissance de Georges Simenon, qu’on ne présente plus !
Retour au débutAu programme
- Dossier : Noces d'argent pour la coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Chili
- Culture : Arnold Grojean, en âme et conscience
- Portrait : "Cet été-là", Juliette est devenue grande
- Jeunesse : Engagez-vous, qu'ils disaient...
- Coopération au développement : 385 jeunes formés en entrepreneuriat et sur des métiers stratégiques
- Tourisme : La légende Simenon
- Design : Studio BISKT - Terre vivante
- Entreprise : Meurens Natural, "Entreprise de l'année®" 2022
- Innovation : Les Smart Cities, outil de transition pour les villes et territoires
- Société : "Si mon coeur est étroit, à quoi me sert que le monde soit si vaste?"
- Survols
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A l’occasion de la Journée Internationale de la Francophonie, Wallonie Bruxelles International et la Représentation de l'Organisation internationale de la Francophonie auprès de l'Union Européenne avaient choisi cette année l'humour pour célébrer la langue française.
S'il n'a jamais manqué de se manifester lors des précédentes Fêtes de la Francophonie, l'humour était en effet ce soir l'Invité d'honneur de la soirée, revêtu de ses plus beaux atours depuis qu'il est reconnu comme un secteur culturel à part entière par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
A plus d'un titre, l'humour est un marqueur important de la Francophonie. Il interroge et donne à voir la diversité et les différences culturelles. Il contribue à les interprèter avec légèreté. Il nous instruit dans la bonne humeur et favorise une fluidité sociale certaine.
C'est donc accompagnés par l'expertise de la Fédération Belge des Professionnels de l'Humour que WBI et l'OIF ont programmé cinq humoristes aux origines, univers et registres différents. A l'évidence, ce fil rouge humoristique entre tous les francophones a séduit: l'Espace Lumen à Bruxelles a fait salle comble.
Véronique Gallo, Charles Nouveau, Colin Boudrias, Sofia Syko et Wally Dia se sont ainsi succédés sur scène à une cadence bien rythmée, introduits tour à tour par une Cécile Djunga malicieuse et sacrément énergique.
Avec piquant, la présentatrice n'a pas manqué en effet, de taquiner les personnalités partenaires de cette soirée, le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet, Madame Fatou Isidora Mara Niang, Ambassadeur, Représentante de l'Organisation Internationale de la Francophonie auprès de l'UE et Madame Pascale Delcomminette, Administratrice générale de Wallonie-Bruxelles International.
La boutade n'a pas désarmé nos personnalités, au contraire. Madame F. Isidora Mara Niang a ainsi souligné l'importance d'une soirée de partage telle que celle-ci autour d'une langue commune. Monsieur P.Y. Jeholet a rappelé combien l'humour est une formidable porte d'entrée vers la culture.
Madame P. Delcomminette a, quant à elle, profité de l'instant pour nous rappeler à travers un petit quizz salutaire ce qu'est la Francophonie:
- 88 Etats et gouvernements,
- 321 millions de francophones dans le monde,
- 144 millions d’apprenants du et en français
- La Fédération Wallonie-Bruxelles en est le 3ème bailleur de fonds après la France et le Canada, le 1er au prorata du nombre de belges francophones.
A la suite des discours officiels, les humoristes ont, pendant près de deux heures, emporté le public dans une cascade vibrante de rires.
Chaque artiste seul en scène a pris les spectateurs à témoin, déroulant un moment de vie ou commentant l'actualité. Parfois farceur ou irrévérencieux, provocateur ou comique, désabusé ou décalé, ils ont communiqué leur sens de l'humour avec générosité.
Générosité, c'est certainement le terme le plus adéquat pour qualifier cette soirée mémorable.
Portraits des artistes
- Cécile Djunga est comédienne, humoriste, auteure, animatrice tv. Elle a elle-même foulé les planches pour deux One Woman Shows dont le fameux Presque Célèbre, qui raconte son parcours hors normes avec drôlerie et pétillement. Spécialiste du grand écart à la télévision, elle peut aussi bien nous aider à décortiquer des questions scientifiques que jauger les talents dans The Voice. https://ceciledjunga.com/cjweb/
- Véronique Gallo, est une humoriste belge, comédienne et créatrice des séries Vie de mère et Femme de vie. Elle est l'auteure de trois romans Tout ce silence, Pour quand tu seras grande et L'Entropie des sentiments et d’une pièce de théâtre Chacun sa place. Après quatre One-woman-shows, elle tourne actuellement avec son nouveau spectacle Femme de vie. https://www.veroniquegallo.com/
- Charles Nouveau est un humoriste suisse, auteur de deux spectacles dont le second intitulé Hors-Jeu est entièrement consacré au football. Il tourne essentiellement en Suisse et en France. Il est passé par le Jamel Comedy Club, au festival de Montreux et sur bien des scènes parisiennes.Il est aussi friand des spectacles communs tel le Fifty Fifty qu’il a commis avec Alexandre Kominek. Il présente également des chroniques à la radio et à la télévision. https://jokerscomedy.ch/speaker/charles-nouveau/
- Colin Boudrias est diplômé de l'École Nationale de l'Humour. Il a participé à plusieurs projets radio et télé québécois. Il anime le podcast Faisez-vos Recherches!, qui vulgarise des théories obscures d'internet. Il a présenté les spectacles solos "Chevalier blanc" et "Un Câlisse de Rayon de Soleil" en 2019 et 2022. https://www.colinboudrias.net/
- Sofia Syko est une humoriste gréco-belge. Coiffeuse puis inspectrice de police, elle finit par se tourner vers le spectacle après des cours d’improvisation théâtrale. Elle a co-écrit et mis en scène avec Marc Andréini, deux One Woman Shows, le second intitulé Flic ou Femme : Sofia Syko avoue tout. Son troisième spectacle est actuellement en rodage à La Comédie Centrale de Liège. https://sofiasyko.be/
- Waly Dia, est un comédien et humoriste français. Il est connu pour ses participations à l’émission On n'demande qu'à en rire de Laurent Ruquier. Il a ensuite rejoint la troupe du Jamel Comedy Club et joué seul en scène pour la première fois en première partie de Jamel Debbouze. Il a depuis monté trois one-man shows et intervient régulièrement sur France Inter dans l’émission Par Jupiter. Il poursuit parallèlement une carrière à la télévision et au cinéma. https://www.walydia.fr/
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- La Représentation de l'Organisation internationale de la Francophonie sur Facebook
- L'Organisation Internationale de la Francophonie sur son site
- Wallonie-Bruxelles International ici.
A l’occasion de la Journée Internationale de la Francophonie, Wallonie Bruxelles International et la Représentation de l'Organisation internationale de la Francophonie auprès de l'Union Européenne avaient choisi cette année l'humour pour célébrer la langue française.
S'il n'a jamais manqué de se manifester lors des précédentes Fêtes de la Francophonie, l'humour était en effet ce soir l'Invité d'honneur de la soirée, revêtu de ses plus beaux atours depuis qu'il est reconnu comme un secteur culturel à part entière par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
A plus d'un titre, l'humour est un marqueur important de la Francophonie. Il interroge et donne à voir la diversité et les différences culturelles. Il contribue à les interprèter avec légèreté. Il nous instruit dans la bonne humeur et favorise une fluidité sociale certaine.
C'est donc accompagnés par l'expertise de la Fédération Belge des Professionnels de l'Humour que WBI et l'OIF ont programmé cinq humoristes aux origines, univers et registres différents. A l'évidence, ce fil rouge humoristique entre tous les francophones a séduit: l'Espace Lumen à Bruxelles a fait salle comble.
Véronique Gallo, Charles Nouveau, Colin Boudrias, Sofia Syko et Wally Dia se sont ainsi succédés sur scène à une cadence bien rythmée, introduits tour à tour par une Cécile Djunga malicieuse et sacrément énergique.
Avec piquant, la présentatrice n'a pas manqué en effet, de taquiner les personnalités partenaires de cette soirée, le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet, Madame Fatou Isidora Mara Niang, Ambassadeur, Représentante de l'Organisation Internationale de la Francophonie auprès de l'UE et Madame Pascale Delcomminette, Administratrice générale de Wallonie-Bruxelles International.
La boutade n'a pas désarmé nos personnalités, au contraire. Madame F. Isidora Mara Niang a ainsi souligné l'importance d'une soirée de partage telle que celle-ci autour d'une langue commune. Monsieur P.Y. Jeholet a rappelé combien l'humour est une formidable porte d'entrée vers la culture.
Madame P. Delcomminette a, quant à elle, profité de l'instant pour nous rappeler à travers un petit quizz salutaire ce qu'est la Francophonie:
- 88 Etats et gouvernements,
- 321 millions de francophones dans le monde,
- 144 millions d’apprenants du et en français
- La Fédération Wallonie-Bruxelles en est le 3ème bailleur de fonds après la France et le Canada, le 1er au prorata du nombre de belges francophones.
A la suite des discours officiels, les humoristes ont, pendant près de deux heures, emporté le public dans une cascade vibrante de rires.
Chaque artiste seul en scène a pris les spectateurs à témoin, déroulant un moment de vie ou commentant l'actualité. Parfois farceur ou irrévérencieux, provocateur ou comique, désabusé ou décalé, ils ont communiqué leur sens de l'humour avec générosité.
Générosité, c'est certainement le terme le plus adéquat pour qualifier cette soirée mémorable.
Portraits des artistes
- Cécile Djunga est comédienne, humoriste, auteure, animatrice tv. Elle a elle-même foulé les planches pour deux One Woman Shows dont le fameux Presque Célèbre, qui raconte son parcours hors normes avec drôlerie et pétillement. Spécialiste du grand écart à la télévision, elle peut aussi bien nous aider à décortiquer des questions scientifiques que jauger les talents dans The Voice. https://ceciledjunga.com/cjweb/
- Véronique Gallo, est une humoriste belge, comédienne et créatrice des séries Vie de mère et Femme de vie. Elle est l'auteure de trois romans Tout ce silence, Pour quand tu seras grande et L'Entropie des sentiments et d’une pièce de théâtre Chacun sa place. Après quatre One-woman-shows, elle tourne actuellement avec son nouveau spectacle Femme de vie. https://www.veroniquegallo.com/
- Charles Nouveau est un humoriste suisse, auteur de deux spectacles dont le second intitulé Hors-Jeu est entièrement consacré au football. Il tourne essentiellement en Suisse et en France. Il est passé par le Jamel Comedy Club, au festival de Montreux et sur bien des scènes parisiennes.Il est aussi friand des spectacles communs tel le Fifty Fifty qu’il a commis avec Alexandre Kominek. Il présente également des chroniques à la radio et à la télévision. https://jokerscomedy.ch/speaker/charles-nouveau/
- Colin Boudrias est diplômé de l'École Nationale de l'Humour. Il a participé à plusieurs projets radio et télé québécois. Il anime le podcast Faisez-vos Recherches!, qui vulgarise des théories obscures d'internet. Il a présenté les spectacles solos "Chevalier blanc" et "Un Câlisse de Rayon de Soleil" en 2019 et 2022. https://www.colinboudrias.net/
- Sofia Syko est une humoriste gréco-belge. Coiffeuse puis inspectrice de police, elle finit par se tourner vers le spectacle après des cours d’improvisation théâtrale. Elle a co-écrit et mis en scène avec Marc Andréini, deux One Woman Shows, le second intitulé Flic ou Femme : Sofia Syko avoue tout. Son troisième spectacle est actuellement en rodage à La Comédie Centrale de Liège. https://sofiasyko.be/
- Waly Dia, est un comédien et humoriste français. Il est connu pour ses participations à l’émission On n'demande qu'à en rire de Laurent Ruquier. Il a ensuite rejoint la troupe du Jamel Comedy Club et joué seul en scène pour la première fois en première partie de Jamel Debbouze. Il a depuis monté trois one-man shows et intervient régulièrement sur France Inter dans l’émission Par Jupiter. Il poursuit parallèlement une carrière à la télévision et au cinéma. https://www.walydia.fr/
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Au cœur des priorités : la jeunesse, la transition énergétique durable, la protection de la biodiversité et le développement de nouvelles technologies notamment dans le domaine de la santé.
À l’invitation du Président de la République d’Afrique du Sud, S.E. Matamela Cyril Ramaphosa, Leurs Majestés le Roi et la Reine effectuent cette visite d'État en Afrique du Sud. Ils seront accompagnés de la Vice-première Ministre et Ministre des Affaires étrangères, Madame Hadja Lahbib, des Ministres-présidents des Communautés et des Régions, Messieurs Elio Di Rupo, Rudi Vervoort et Oliver Paasch et du Ministre flamand des Finances et du Budget, du Logement et du Patrimoine immobilier, Monsieur Matthias Diependaele.
La délégation académique francophone est composée de l'UCLouvain, de l’UNamur, de l’Université Saint-Louis - Bruxelles, ICHEC Brussels Management School et de l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES).
Le volet académique, coorganisé par WB Campus, constitue une opportunité pour les académiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles de renforcer les partenariats existants et de favoriser de nouveaux développements. L’ICHEC et l’UCLouvain signeront deux accords de collaboration avec leurs partenaires locaux à Pretoria et à Cape Town. Ils porteront sur la mobilité et les échanges d’étudiants, d’étudiantes et de professeurs ainsi que sur la coopération entre institutions universitaires.
Le Ministre-Président wallon, Elio Di Rupo, visitera une école du programme "Sizanani" ("Aidons-nous les uns les autres" en zoulou), dirigé par Valérie Hirsch, une journaliste belge qui réside depuis 1996 à Johannesburg. Depuis 2014, Wallonie-Bruxelles International est le principal bailleur de fonds du programme. Les élèves qui bénéficient du programme sont issus de familles très défavorisées d'un township densément peuplé de Johannesburg. "Sizanani" travaille avec la Fondation St Mary's pour offrir des cours de soutien scolaire, chaque samedi, à des élèves des lycées du township d'Alexandra. L'objectif de "Sizanani" est de donner plus de chances d'admission à l'université de ces jeunes, en leur assignant des parrains (mentors) recrutés parmi des professionnels sud-africains et étrangers (notamment français et belges).
Leurs Majestés, le Roi et la Reine, participeront à une activité qui vise à mettre en lumière un projet interculturel dans le domaine du théâtre jeune public, réalisé par le réseau ASSITEJ et soutenu conjointement par la Délégation de la Flandre et Wallonie-Bruxelles International en Afrique du Sud, à Philippi Village, un hub culturel et créatif situé dans le "township" de Phillipi, aux abords du Cap. Cette activité est combinée avec deux autres au même endroit : la présentation de l'entreprise CloseThe Gap et l'inauguration d'un terrain de foot offert par la Chambre belge de Commerce en Afrique du Sud.
Le théâtre belge pour le jeune public est extrêmement dynamique et a acquis ces dernières années une reconnaissance internationale grâce à ses approches innovantes et ses productions de qualité. Pour Wallonie-Bruxelles International comme pour la Flandre, il était important de mettre cette expertise belge en dialogue avec les acteurs et les pratiques du théâtre jeune public en Afrique du Sud, dans une perspective d'apprentissage et de création mutuels. ASSITEJ (Association internationale du théâtre pour l'enfance et la jeunesse) réunit des théâtres, des organisations et des individus du monde entier qui font du théâtre pour les enfants et les jeunes. Dans le cadre du projet à long terme "Letsema ! / Collaborate !" (juillet 2021-août 2023), ASSITEJ Afrique du Sud et ASSITEJ Belgique unissent leurs forces pour faciliter les opportunités de recherche et la collaboration internationale dans le domaine du théâtre pour jeune public pour les artistes intéressés par les échanges interculturels. Né pendant le covid, le projet s'est produit par le biais d'un engagement numérique/physique et d'une exploration mutuelle entre des artistes jumelés d'Afrique du Sud et de Belgique. Le projet a donné naissance à deux collaborations qui sont toujours en cours : We are instructables (Afrique du Sud/Flandre) et On est là/We are here (Afrique du Sud/FWB), qui seront présentées au festival "Cradle of Creativity" à Johannesburg en août 2023, puis en tournée en Belgique et en Afrique du Sud.
Le but de l'activité est de présenter les résultats de ces deux collaborations, en présence des Belges, des artistes et partenaires sud-africains, des enfants qui ont participé à ces projets, ainsi que d'autres enfants qui participent aux activités régulières d'ASSITEJ Afrique du Sud. La visite du lieu (un de ceux utilisés par ASSITEJ pour ses activités) permet de comprendre les défis et l'importance du travail de fond d'ASSITEJ en Afrique du Sud, et l'impact positif des projets internationaux dans ce contexte. C'est aussi l'occasion de souligner l'importance de donner aux jeunes l'accès à l'art et au théâtre dans le monde entier et d'encourager les jeunes à trouver leur voix avec passion, à poser des questions et à défendre ce en quoi ils croient.
Au cœur des priorités : la jeunesse, la transition énergétique durable, la protection de la biodiversité et le développement de nouvelles technologies notamment dans le domaine de la santé.
À l’invitation du Président de la République d’Afrique du Sud, S.E. Matamela Cyril Ramaphosa, Leurs Majestés le Roi et la Reine effectuent cette visite d'État en Afrique du Sud. Ils seront accompagnés de la Vice-première Ministre et Ministre des Affaires étrangères, Madame Hadja Lahbib, des Ministres-présidents des Communautés et des Régions, Messieurs Elio Di Rupo, Rudi Vervoort et Oliver Paasch et du Ministre flamand des Finances et du Budget, du Logement et du Patrimoine immobilier, Monsieur Matthias Diependaele.
La délégation académique francophone est composée de l'UCLouvain, de l’UNamur, de l’Université Saint-Louis - Bruxelles, ICHEC Brussels Management School et de l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES).
Le volet académique, coorganisé par WB Campus, constitue une opportunité pour les académiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles de renforcer les partenariats existants et de favoriser de nouveaux développements. L’ICHEC et l’UCLouvain signeront deux accords de collaboration avec leurs partenaires locaux à Pretoria et à Cape Town. Ils porteront sur la mobilité et les échanges d’étudiants, d’étudiantes et de professeurs ainsi que sur la coopération entre institutions universitaires.
Le Ministre-Président wallon, Elio Di Rupo, visitera une école du programme "Sizanani" ("Aidons-nous les uns les autres" en zoulou), dirigé par Valérie Hirsch, une journaliste belge qui réside depuis 1996 à Johannesburg. Depuis 2014, Wallonie-Bruxelles International est le principal bailleur de fonds du programme. Les élèves qui bénéficient du programme sont issus de familles très défavorisées d'un township densément peuplé de Johannesburg. "Sizanani" travaille avec la Fondation St Mary's pour offrir des cours de soutien scolaire, chaque samedi, à des élèves des lycées du township d'Alexandra. L'objectif de "Sizanani" est de donner plus de chances d'admission à l'université de ces jeunes, en leur assignant des parrains (mentors) recrutés parmi des professionnels sud-africains et étrangers (notamment français et belges).
Leurs Majestés, le Roi et la Reine, participeront à une activité qui vise à mettre en lumière un projet interculturel dans le domaine du théâtre jeune public, réalisé par le réseau ASSITEJ et soutenu conjointement par la Délégation de la Flandre et Wallonie-Bruxelles International en Afrique du Sud, à Philippi Village, un hub culturel et créatif situé dans le "township" de Phillipi, aux abords du Cap. Cette activité est combinée avec deux autres au même endroit : la présentation de l'entreprise CloseThe Gap et l'inauguration d'un terrain de foot offert par la Chambre belge de Commerce en Afrique du Sud.
Le théâtre belge pour le jeune public est extrêmement dynamique et a acquis ces dernières années une reconnaissance internationale grâce à ses approches innovantes et ses productions de qualité. Pour Wallonie-Bruxelles International comme pour la Flandre, il était important de mettre cette expertise belge en dialogue avec les acteurs et les pratiques du théâtre jeune public en Afrique du Sud, dans une perspective d'apprentissage et de création mutuels. ASSITEJ (Association internationale du théâtre pour l'enfance et la jeunesse) réunit des théâtres, des organisations et des individus du monde entier qui font du théâtre pour les enfants et les jeunes. Dans le cadre du projet à long terme "Letsema ! / Collaborate !" (juillet 2021-août 2023), ASSITEJ Afrique du Sud et ASSITEJ Belgique unissent leurs forces pour faciliter les opportunités de recherche et la collaboration internationale dans le domaine du théâtre pour jeune public pour les artistes intéressés par les échanges interculturels. Né pendant le covid, le projet s'est produit par le biais d'un engagement numérique/physique et d'une exploration mutuelle entre des artistes jumelés d'Afrique du Sud et de Belgique. Le projet a donné naissance à deux collaborations qui sont toujours en cours : We are instructables (Afrique du Sud/Flandre) et On est là/We are here (Afrique du Sud/FWB), qui seront présentées au festival "Cradle of Creativity" à Johannesburg en août 2023, puis en tournée en Belgique et en Afrique du Sud.
Le but de l'activité est de présenter les résultats de ces deux collaborations, en présence des Belges, des artistes et partenaires sud-africains, des enfants qui ont participé à ces projets, ainsi que d'autres enfants qui participent aux activités régulières d'ASSITEJ Afrique du Sud. La visite du lieu (un de ceux utilisés par ASSITEJ pour ses activités) permet de comprendre les défis et l'importance du travail de fond d'ASSITEJ en Afrique du Sud, et l'impact positif des projets internationaux dans ce contexte. C'est aussi l'occasion de souligner l'importance de donner aux jeunes l'accès à l'art et au théâtre dans le monde entier et d'encourager les jeunes à trouver leur voix avec passion, à poser des questions et à défendre ce en quoi ils croient.
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Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la Francophonie 2023, la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam, en collaboration avec la compagnie vietnamienne de promotion de coopération culturelle et de communication Sao Bac-Média, publie en vietnamien le livre Passer au Sud de Jean-Pierre Outers.
La Délégation invite par ailleurs l’auteur à effectuer une mission au Vietnam pour rencontrer des lectrices et les lecteurs, des étudiantes et des étudiantts ainsi que des professionnelles et des professionnels du secteur du livre.
« Le voyage, le vrai, est toujours une histoire de chemins, où nous perdons forcément pieds. Mais que faire pour s’y retrouver, tâcher de comprendre l’Autre, toujours inaccessible? Pays renaissant, le Vietnam est en pleine mutation, saisi entre des traditions millénaires et une modernité échevelée. Passer au Sud résulte d’un postulat original, audacieux : un pays est à l’image de sa circulation. À partir de ce fil conducteur sérieux et léger se dessine peu à peu le tableau inédit d’un pays séduisant, loin des clichés du tourisme. Ni guide, ni récit, ni essai, ni fiction, ce livre inclassable est décidément tout à la fois. C’est que nous sommes précisément au cœur du voyage, et comme le Vietnam lui-même, à la croisée des chemins, lieu idéal pour s’ouvrir à de nouvelles voies ».
Jean-Pierre Outers est né près de Liège le 17 septembre 1953. Durant une trentaine d’années, il a travaillé dans différentes régions du monde dans le cadre de la coopération au développement. Il a déjà publiés: La tête ailleurs, Un Voyage à l'envers, À bicyclette-Petites histoires en équilibre.
AU PROGRAMME
HANOI:
-18/03/2023, 10h00: Rencontre et dédicace à la Bibliothèque nationale du Vietnam, 31 Trang Thi
-20/03/2023, 09h30: Débat avec les étudiants du Département de Français de l’Université de Hanoi, km9 Nguyen Trai
-21/03/2023, 09h30: Rencontre avec les étudiants du Département de Français de l’Université de Langues et d’Etudes internationales-Université nationale du Vietnam à Hanoi, Route Pham Van Dong
-21/03/2023, 14h00: Échange avec les membres du Club de Français du Département de Français de l’Université de Langues et d’Etudes internationales-Université nationale du Vietnam à Hanoi, Route Pham Van Dong
-22/03/2023, 14h00: Colloque avec les étudiants du Département de Lettres de l’Université des Sciences sociales et humaines-Université nationale du Vietnam à Hanoi
HUE:
23/03/2023, 09h00: Atelier avec les étudiants du Département de Français et de Russe de l’Université de Langues étrangère-Université de Hue
HOCHIMINH-VILLE:
-24/03/2023, 09h30: Échange avec les étudiants du Département de Français de l’Université d’Education de Hochiminh-ville
- 24/03/2023, 15h00: Colloque avec les étudiants du Département de Lettres de l’Université des Sciences sociales et humaines-Université nationale du Vietnam à Hochiminh-ville
Pour plus d’informations:
Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam
Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi
Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 - Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la Francophonie 2023, la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam, en collaboration avec la compagnie vietnamienne de promotion de coopération culturelle et de communication Sao Bac-Média, publie en vietnamien le livre Passer au Sud de Jean-Pierre Outers.
La Délégation invite par ailleurs l’auteur à effectuer une mission au Vietnam pour rencontrer des lectrices et les lecteurs, des étudiantes et des étudiantts ainsi que des professionnelles et des professionnels du secteur du livre.
« Le voyage, le vrai, est toujours une histoire de chemins, où nous perdons forcément pieds. Mais que faire pour s’y retrouver, tâcher de comprendre l’Autre, toujours inaccessible? Pays renaissant, le Vietnam est en pleine mutation, saisi entre des traditions millénaires et une modernité échevelée. Passer au Sud résulte d’un postulat original, audacieux : un pays est à l’image de sa circulation. À partir de ce fil conducteur sérieux et léger se dessine peu à peu le tableau inédit d’un pays séduisant, loin des clichés du tourisme. Ni guide, ni récit, ni essai, ni fiction, ce livre inclassable est décidément tout à la fois. C’est que nous sommes précisément au cœur du voyage, et comme le Vietnam lui-même, à la croisée des chemins, lieu idéal pour s’ouvrir à de nouvelles voies ».
Jean-Pierre Outers est né près de Liège le 17 septembre 1953. Durant une trentaine d’années, il a travaillé dans différentes régions du monde dans le cadre de la coopération au développement. Il a déjà publiés: La tête ailleurs, Un Voyage à l'envers, À bicyclette-Petites histoires en équilibre.
AU PROGRAMME
HANOI:
-18/03/2023, 10h00: Rencontre et dédicace à la Bibliothèque nationale du Vietnam, 31 Trang Thi
-20/03/2023, 09h30: Débat avec les étudiants du Département de Français de l’Université de Hanoi, km9 Nguyen Trai
-21/03/2023, 09h30: Rencontre avec les étudiants du Département de Français de l’Université de Langues et d’Etudes internationales-Université nationale du Vietnam à Hanoi, Route Pham Van Dong
-21/03/2023, 14h00: Échange avec les membres du Club de Français du Département de Français de l’Université de Langues et d’Etudes internationales-Université nationale du Vietnam à Hanoi, Route Pham Van Dong
-22/03/2023, 14h00: Colloque avec les étudiants du Département de Lettres de l’Université des Sciences sociales et humaines-Université nationale du Vietnam à Hanoi
HUE:
23/03/2023, 09h00: Atelier avec les étudiants du Département de Français et de Russe de l’Université de Langues étrangère-Université de Hue
HOCHIMINH-VILLE:
-24/03/2023, 09h30: Échange avec les étudiants du Département de Français de l’Université d’Education de Hochiminh-ville
- 24/03/2023, 15h00: Colloque avec les étudiants du Département de Lettres de l’Université des Sciences sociales et humaines-Université nationale du Vietnam à Hochiminh-ville
Pour plus d’informations:
Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam
Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi
Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 - Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org
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À Mons, cependant, les recherches menées chez Multitel le démontrent aisément. « Depuis 2018, les chercheurs de ce Centre de recherche wallon spécialisé en technologies de l’information, travaillent à la mise au point d’un système de capture du mouvement performant », indique Jean-Yves Parfait, le responsable des projets en intelligence artificielle.
«Au départ, il s’agissait d’un projet développé en collaboration par une entreprise wallonne qui souhaitait vérifier s’il était possible de surveiller à domicile des patients parkinsoniens au moyen de caméras suivant en continu leurs comportements», explique le polytechnicien de l’UMons. «Depuis, nous l’avons adapté au secteur équin. Et plus globalement, à la médecine vétérinaire».
Retour au débutSurveillance des patients à domicile
La première étude menée par Multitel visait à déterminer dans quelle mesure un système de surveillance visuel des patients, doublé d’une intelligence artificielle, pouvait s’avérer pertinent pour détecter l’évolution de leur pathologie. Il s’agissait aussi d’identifier les technologies les plus simples à utiliser et les types de capteurs à mettre en œuvre pour arriver à cette solution.
« Cette étude a notamment montré qu’il était possible d’effectuer le suivi de Parkinsoniens à domicile, avec des caméras classiques, sans que cela implique la pose de capteurs spécifiques sur la personne », explique l’ingénieur en électronique, spécialiste du traitement du signal. « De quoi pouvoir détecter des symptômes moteurs trahissant une évolution de la maladie entre deux visites chez le neurologue, par exemple une dégradation de l’amplitude ou de la vitesse des mouvements du patient.»
Retour au début
Animaux de laboratoire et médecine vétérinaire
À la suite de ce premier succès, l’équipe de Multitel s’est lancée dans un projet complémentaire, concernant cette fois le monde animal.
«Nous avons pu montrer tout récemment, grâce à une collaboration menée sur fonds propres avec l’université américaine Texas A&M, que notre technologie pouvait parfaitement réaliser des captures de mouvements chez des rongeurs utilisés en laboratoire », reprend le chercheur. « Il est, en effet, intéressant d’observer leurs comportements lors de diverses phases d’une expérience. Cela peut apporter une série d’informations complémentaires utiles aux scientifiques.»
Le nouveau projet de Multitel s’intitule « Pegase ». Il concerne cette fois le monde équin. Ceci explique la participation du responsable du département « Intelligence Artificielle » du Centre de recherche agréé wallon à une vaste mission scientifique organisée en février 2023 en Scandinavie sur la thématique du cheval, par le service Recherche et Innovation de Wallonie-Bruxelles International .
Retour au débutMaîtriser la chaîne complète de traitement des informations
Certes, le suivi d’animaux au moyen d’un simple smartphone et sans doter les sujets de capteurs spécifiques, est possible. L’étude réalisée avec Texas A&M l’a montrée. Avec Pegase, il s’agit de pouvoir s’assurer que la détection de problèmes, comme des cas de boiterie, peut se faire via une meilleure gestion des flux d’images livrés par le système de surveillance, via un algorithme de notation semi-automatique des images.
«Classiquement, quand on surveille à distance des animaux par un ensemble de caméras, cela nécessite que quelqu’un regarde les images en continu afin d’identifier un comportement inhabituel», repend Jean-Yves Parfait, dont le Centre de recherche fait partie de l’Institut wallon Trail, regroupant les acteurs de l’IA en Wallonie, qui participait également à la mission scientifique de WBI en Scandinavie.
«Visionner en continu ces images est long et fastidieux. Sur de longues périodes, cela devient très vite impayable, voire impossible », dit le chercheur. « D’où le recours à l’intelligence artificielle pour assurer cette détection.»
Retour au débutAméliorer la portabilité des systèmes
« En intelligence artificielle, l’annotation des images est un point bloquant », détaille l’ingénieur. «Dans un système de ce type, il faut pouvoir annoter plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers d’images prenant en compte à chaque fois différents points du squelette afin de détecter une situation spécifique. Cela devient rapidement ingérable concernant la gestion des données. La solution passe par le développement d’une solution qui ne nécessite que quelques centaines d’images à traiter pour obtenir le résultat escompté. Cela permet de suivre en continu le comportement d’animaux dans des étables ou des écuries.»
Le souci auquel est aujourd’hui confronté l’ingénieur concerne la portabilité de ce système. Les tests et les validations acquises jusqu’à présent l’ont été dans des salles d’expérience de Multitel. Il faut à présent rendre ce système mobile, afin de pouvoir l’utiliser dans des étables, des écuries, etc. Mais aussi améliorer ses capacités, notamment afin de lui permettre de faire des acquisitions en images infrarouges en même temps que des observations dans le domaine visible. Ceci, afin de pouvoir mener des observations en continu, y compris de nuit. Bref en étant le plus flexible possible.
À Oslo puis à Uppsala, Jean-Yves Parfait a multiplié les contacts avec les scientifiques belges et scandinaves. Son but: identifier d’autres cas d’applications potentielles pour Pegase. Mais aussi identifier d’éventuels partenaires pour ce projet et sa commercialisation. Multitel ne commercialise pas directement les solutions qu’il développe. Cela passe nécessairement par des partenariats.
Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science
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À Mons, cependant, les recherches menées chez Multitel le démontrent aisément. « Depuis 2018, les chercheurs de ce Centre de recherche wallon spécialisé en technologies de l’information, travaillent à la mise au point d’un système de capture du mouvement performant », indique Jean-Yves Parfait, le responsable des projets en intelligence artificielle.
«Au départ, il s’agissait d’un projet développé en collaboration par une entreprise wallonne qui souhaitait vérifier s’il était possible de surveiller à domicile des patients parkinsoniens au moyen de caméras suivant en continu leurs comportements», explique le polytechnicien de l’UMons. «Depuis, nous l’avons adapté au secteur équin. Et plus globalement, à la médecine vétérinaire».
Retour au débutSurveillance des patients à domicile
La première étude menée par Multitel visait à déterminer dans quelle mesure un système de surveillance visuel des patients, doublé d’une intelligence artificielle, pouvait s’avérer pertinent pour détecter l’évolution de leur pathologie. Il s’agissait aussi d’identifier les technologies les plus simples à utiliser et les types de capteurs à mettre en œuvre pour arriver à cette solution.
« Cette étude a notamment montré qu’il était possible d’effectuer le suivi de Parkinsoniens à domicile, avec des caméras classiques, sans que cela implique la pose de capteurs spécifiques sur la personne », explique l’ingénieur en électronique, spécialiste du traitement du signal. « De quoi pouvoir détecter des symptômes moteurs trahissant une évolution de la maladie entre deux visites chez le neurologue, par exemple une dégradation de l’amplitude ou de la vitesse des mouvements du patient.»
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Animaux de laboratoire et médecine vétérinaire
À la suite de ce premier succès, l’équipe de Multitel s’est lancée dans un projet complémentaire, concernant cette fois le monde animal.
«Nous avons pu montrer tout récemment, grâce à une collaboration menée sur fonds propres avec l’université américaine Texas A&M, que notre technologie pouvait parfaitement réaliser des captures de mouvements chez des rongeurs utilisés en laboratoire », reprend le chercheur. « Il est, en effet, intéressant d’observer leurs comportements lors de diverses phases d’une expérience. Cela peut apporter une série d’informations complémentaires utiles aux scientifiques.»
Le nouveau projet de Multitel s’intitule « Pegase ». Il concerne cette fois le monde équin. Ceci explique la participation du responsable du département « Intelligence Artificielle » du Centre de recherche agréé wallon à une vaste mission scientifique organisée en février 2023 en Scandinavie sur la thématique du cheval, par le service Recherche et Innovation de Wallonie-Bruxelles International .
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Certes, le suivi d’animaux au moyen d’un simple smartphone et sans doter les sujets de capteurs spécifiques, est possible. L’étude réalisée avec Texas A&M l’a montrée. Avec Pegase, il s’agit de pouvoir s’assurer que la détection de problèmes, comme des cas de boiterie, peut se faire via une meilleure gestion des flux d’images livrés par le système de surveillance, via un algorithme de notation semi-automatique des images.
«Classiquement, quand on surveille à distance des animaux par un ensemble de caméras, cela nécessite que quelqu’un regarde les images en continu afin d’identifier un comportement inhabituel», repend Jean-Yves Parfait, dont le Centre de recherche fait partie de l’Institut wallon Trail, regroupant les acteurs de l’IA en Wallonie, qui participait également à la mission scientifique de WBI en Scandinavie.
«Visionner en continu ces images est long et fastidieux. Sur de longues périodes, cela devient très vite impayable, voire impossible », dit le chercheur. « D’où le recours à l’intelligence artificielle pour assurer cette détection.»
Retour au débutAméliorer la portabilité des systèmes
« En intelligence artificielle, l’annotation des images est un point bloquant », détaille l’ingénieur. «Dans un système de ce type, il faut pouvoir annoter plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers d’images prenant en compte à chaque fois différents points du squelette afin de détecter une situation spécifique. Cela devient rapidement ingérable concernant la gestion des données. La solution passe par le développement d’une solution qui ne nécessite que quelques centaines d’images à traiter pour obtenir le résultat escompté. Cela permet de suivre en continu le comportement d’animaux dans des étables ou des écuries.»
Le souci auquel est aujourd’hui confronté l’ingénieur concerne la portabilité de ce système. Les tests et les validations acquises jusqu’à présent l’ont été dans des salles d’expérience de Multitel. Il faut à présent rendre ce système mobile, afin de pouvoir l’utiliser dans des étables, des écuries, etc. Mais aussi améliorer ses capacités, notamment afin de lui permettre de faire des acquisitions en images infrarouges en même temps que des observations dans le domaine visible. Ceci, afin de pouvoir mener des observations en continu, y compris de nuit. Bref en étant le plus flexible possible.
À Oslo puis à Uppsala, Jean-Yves Parfait a multiplié les contacts avec les scientifiques belges et scandinaves. Son but: identifier d’autres cas d’applications potentielles pour Pegase. Mais aussi identifier d’éventuels partenaires pour ce projet et sa commercialisation. Multitel ne commercialise pas directement les solutions qu’il développe. Cela passe nécessairement par des partenariats.
Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science
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Petits et grands sont invités à jouer avec la langue en s'appropriant le thème du « temps » à travers un programme riche et varié !
L’opération La Langue française en fête, qui s’articule autour du 20 mars, Journée internationale de la Francophonie, offre un moment de créativité à tous les amoureux de la langue française. De multiples activités ludiques, conviviales et inventives sont proposées aux publics de tous âges, un peu partout en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le but est de rappeler à l’ensemble des citoyennes et citoyens que les mots leur appartiennent et qu’ils peuvent donner libre cours à leur imagination à travers eux.
Comme chaque année, les membres du Réseau Opale (Belgique, France, Suisse, Québec et Organisation Internationale de la Francophonie) ont choisi dix mots pour célébrer la langue française. En 2023, les mots année-lumière, avant-jour, dare-dare, déjà-vu, hivernage, lambiner, plus-que-parfait, rythmer, synchrone, tic-tac sont mis à l’honneur autour du slogan « Dis-moi dix mots à tous les temps ».
En Wallonie et à Bruxelles, un programme varié a été concocté en vue de surprendre petits et grands: ateliers d’écriture, exposition sonore, cuisine poétique, ateliers participatifs de typographie, un festival de « contes au salon », concerts, scène ouverte de slam, passer une nuit japonaise à la bibliothèque… et la liste ne s’arrête pas là !
Découvrez la programmation complète.
Petits et grands sont invités à jouer avec la langue en s'appropriant le thème du « temps » à travers un programme riche et varié !
L’opération La Langue française en fête, qui s’articule autour du 20 mars, Journée internationale de la Francophonie, offre un moment de créativité à tous les amoureux de la langue française. De multiples activités ludiques, conviviales et inventives sont proposées aux publics de tous âges, un peu partout en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le but est de rappeler à l’ensemble des citoyennes et citoyens que les mots leur appartiennent et qu’ils peuvent donner libre cours à leur imagination à travers eux.
Comme chaque année, les membres du Réseau Opale (Belgique, France, Suisse, Québec et Organisation Internationale de la Francophonie) ont choisi dix mots pour célébrer la langue française. En 2023, les mots année-lumière, avant-jour, dare-dare, déjà-vu, hivernage, lambiner, plus-que-parfait, rythmer, synchrone, tic-tac sont mis à l’honneur autour du slogan « Dis-moi dix mots à tous les temps ».
En Wallonie et à Bruxelles, un programme varié a été concocté en vue de surprendre petits et grands: ateliers d’écriture, exposition sonore, cuisine poétique, ateliers participatifs de typographie, un festival de « contes au salon », concerts, scène ouverte de slam, passer une nuit japonaise à la bibliothèque… et la liste ne s’arrête pas là !
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Pour cette édition anniversaire, nos artistes francophones belges étaient bien représentés. Tout d’abord, par une présence digitale sur la plateforme en ligne du festival, teatroamil.tv à travers les pièces Marche Salope de Céline Chariot et le théâtre d’ombres pour enfants Omelette de la compagnie Clair de lune qui ont été mises à disposition du public pendant plusieurs semaines.
Ensuite, à l’occasion de la semaine de programmateurs, Céline Chariot et Jean-Louis Colinet, directeur du Festival de Liège, se sont rendus au Festival Teatro a Mil, témoignant de leur intérêt pour cet évènement. Des nouvelles collaborations ont pu voir le jour grâce à ces visites, notamment un projet photographique de Céline Chariot, qui sera exposé à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.
Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse, notre agence de promotion des arts de la scène, était également de la partie pour participer à la semaine de programmateurs du festival, platea 23 ; mais aussi afin de rencontrer une série d’opérateurs locaux du monde du théâtre et du cirque souhaitant partir en prospection en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Quant aux représentations en présentiel, le public chilien et international a pu durant 4 dates apprécier la pièce interprétée par David Murgia, Discours à la nation au centre culturel Gabriela Mistral. Ce monologue invitant les spectateurs dans un monde engagé, peuplé de personnages attachants, de violences et poésie, a suscité énormément d’intérêt des participants locaux et internationaux.
Plus tard durant la première semaine du mois de mars, en clôture du festival, « Kiss&Cry » a conquis, dix ans après sa première présentation au Chili, une nouvelle fois les salles. Durant quatre représentations au Théâtre Municipal de las Condes, cette création vivante de Jaco Van Dormael et Michèle Anne de Mey a à nouveau bousculé les frontières de toutes les disciplines artistiques, mélangeant à la fois le cinéma, la danse, le texte, le théâtre.
Notre Délégation et nos partenaires culturels de Wallonie Bruxelles ont durant toutes ces semaines pu récolter les fruits d’une belle coopération avec les organisateurs et ainsi valoriser la convention signée en décembre dernier avec le Festival.
Pour cette édition anniversaire, nos artistes francophones belges étaient bien représentés. Tout d’abord, par une présence digitale sur la plateforme en ligne du festival, teatroamil.tv à travers les pièces Marche Salope de Céline Chariot et le théâtre d’ombres pour enfants Omelette de la compagnie Clair de lune qui ont été mises à disposition du public pendant plusieurs semaines.
Ensuite, à l’occasion de la semaine de programmateurs, Céline Chariot et Jean-Louis Colinet, directeur du Festival de Liège, se sont rendus au Festival Teatro a Mil, témoignant de leur intérêt pour cet évènement. Des nouvelles collaborations ont pu voir le jour grâce à ces visites, notamment un projet photographique de Céline Chariot, qui sera exposé à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.
Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse, notre agence de promotion des arts de la scène, était également de la partie pour participer à la semaine de programmateurs du festival, platea 23 ; mais aussi afin de rencontrer une série d’opérateurs locaux du monde du théâtre et du cirque souhaitant partir en prospection en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Quant aux représentations en présentiel, le public chilien et international a pu durant 4 dates apprécier la pièce interprétée par David Murgia, Discours à la nation au centre culturel Gabriela Mistral. Ce monologue invitant les spectateurs dans un monde engagé, peuplé de personnages attachants, de violences et poésie, a suscité énormément d’intérêt des participants locaux et internationaux.
Plus tard durant la première semaine du mois de mars, en clôture du festival, « Kiss&Cry » a conquis, dix ans après sa première présentation au Chili, une nouvelle fois les salles. Durant quatre représentations au Théâtre Municipal de las Condes, cette création vivante de Jaco Van Dormael et Michèle Anne de Mey a à nouveau bousculé les frontières de toutes les disciplines artistiques, mélangeant à la fois le cinéma, la danse, le texte, le théâtre.
Notre Délégation et nos partenaires culturels de Wallonie Bruxelles ont durant toutes ces semaines pu récolter les fruits d’une belle coopération avec les organisateurs et ainsi valoriser la convention signée en décembre dernier avec le Festival.
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Après une carrière dans l’administration publique, Anne-Sophie Charle décide de se lancer un nouveau défi: créer une marque cosmétique belge, Maison Éole, valorisant les produits du domaine viticole de son mari, Le Chant D’Éole, situé au sud de Mons.