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Kris Dierckx, Gillis Ooghe, Maxime Woitrin © DGWB Paris

Le 25 janvier 2023, la Wallonie a ainsi œuvré à l’inscription urgente de trois sites exceptionnels : la foire internationale de Tripoli (Liban) ; les sites de l’ancien royaume de Saba (Yemen) et le centre historique de la ville portuaire d’Odessa (Ukraine), fragilisé en raison de l’invasion russe de l’Ukraine.

 

Odessa a, en effet, fait l'objet d'importantes frappes aériennes russes depuis le début de la guerre, que l'UNESCO a promis de réparer. C’est donc sans surprise que la Russie, également membre du Comité, a fait obstacle à l’inscription d’Odessa. Au fil de la séance, elle a multiplié les manipulations procédurales, et les discours fallacieux, niant toutes les allégations portées à son encontre pour la destruction du patrimoine Ukrainien depuis presque un an.

 

Cependant, grâce à une excellente mobilisation des pays occidentaux, la Wallonie, via la délégation belge, a mené un combat pied à pied et est parvenue à faire reconnaître la valeur universelle exceptionnelle de ce site et le devoir de toute l’humanité de le protéger. La Directrice Générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a salué cette inscription : « Odessa, ville libre, ville-monde, port légendaire qui a marqué le cinéma, la littérature, les arts, est ainsi placée sous la protection renforcée de la communauté internationale. Alors que la guerre se poursuit, cette inscription incarne notre détermination collective à faire que cette ville, qui s’est toujours relevée des déchirements du monde, soit préservée de plus amples destructions ».

 

L’inscription du centre historique d’Odessa lui ouvre accès à des mécanismes renforcés d’assistance internationale, techniques et financiers, que l’Ukraine pourra solliciter afin de garantir la protection du bien et le cas échéant d’aider à sa réhabilitation. Il s’agit d’une grande victoire pour la Wallonie et la Belgique, qui ont démontré par leur travail la crédibilité de leur engagement en faveur de la protection du patrimoine dans le monde.

 

Découvrez comment la Wallonie, via la Délégation Wallonie-Bruxelles à Paris, est une voix qui compte au sein des organisations internationales.

Le 25 janvier 2023, la Wallonie a ainsi œuvré à l’inscription urgente de trois sites exceptionnels : la foire internationale de Tripoli (Liban) ; les sites de l’ancien royaume de Saba (Yemen) et le centre historique de la ville portuaire d’Odessa (Ukraine), fragilisé en raison de l’invasion russe de l’Ukraine.

 

Odessa a, en effet, fait l'objet d'importantes frappes aériennes russes depuis le début de la guerre, que l'UNESCO a promis de réparer. C’est donc sans surprise que la Russie, également membre du Comité, a fait obstacle à l’inscription d’Odessa. Au fil de la séance, elle a multiplié les manipulations procédurales, et les discours fallacieux, niant toutes les allégations portées à son encontre pour la destruction du patrimoine Ukrainien depuis presque un an.

 

Cependant, grâce à une excellente mobilisation des pays occidentaux, la Wallonie, via la délégation belge, a mené un combat pied à pied et est parvenue à faire reconnaître la valeur universelle exceptionnelle de ce site et le devoir de toute l’humanité de le protéger. La Directrice Générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a salué cette inscription : « Odessa, ville libre, ville-monde, port légendaire qui a marqué le cinéma, la littérature, les arts, est ainsi placée sous la protection renforcée de la communauté internationale. Alors que la guerre se poursuit, cette inscription incarne notre détermination collective à faire que cette ville, qui s’est toujours relevée des déchirements du monde, soit préservée de plus amples destructions ».

 

L’inscription du centre historique d’Odessa lui ouvre accès à des mécanismes renforcés d’assistance internationale, techniques et financiers, que l’Ukraine pourra solliciter afin de garantir la protection du bien et le cas échéant d’aider à sa réhabilitation. Il s’agit d’une grande victoire pour la Wallonie et la Belgique, qui ont démontré par leur travail la crédibilité de leur engagement en faveur de la protection du patrimoine dans le monde.

 

Découvrez comment la Wallonie, via la Délégation Wallonie-Bruxelles à Paris, est une voix qui compte au sein des organisations internationales.

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Copyright Jérôme Van Belle - WBI

La Fédération Wallonie-Bruxelles et la Région Hauts-de-France ont conclu un accord culturel pour la période 2023-2025, ce 25 janvier, visant à coopérer sur des projets culturels transfrontaliers concertés et construits autour de valeurs et de méthodologies communes.

 

Les objectifs de cette coopération sont de:

  • soutenir les artistes dans leurs activités internationales et dans ce sens les aider à se développer et se professionnaliser ;
  • stimuler les échanges mutuels entre les artistes et les structures culturelles à l’échelle interrégionale ;
  • développer un cadre durable pour les échanges culturels transfrontaliers en favorisant la connaissance réciproque, en soutenant les coopérations structurantes entre structures culturelles et réseaux et en accompagnant les porteurs de projets.

Suite à cet accord, un appel à projets est ouvert jusqu'au 17 mars 2023.

 

Les projets candidats devront déployer leurs activités de septembre 2023 à août 2024.

 

>> Le formulaire de candidature et le réglement se retrouvent sur ce lien.

La Fédération Wallonie-Bruxelles et la Région Hauts-de-France ont conclu un accord culturel pour la période 2023-2025, ce 25 janvier, visant à coopérer sur des projets culturels transfrontaliers concertés et construits autour de valeurs et de méthodologies communes.

 

Les objectifs de cette coopération sont de:

  • soutenir les artistes dans leurs activités internationales et dans ce sens les aider à se développer et se professionnaliser ;
  • stimuler les échanges mutuels entre les artistes et les structures culturelles à l’échelle interrégionale ;
  • développer un cadre durable pour les échanges culturels transfrontaliers en favorisant la connaissance réciproque, en soutenant les coopérations structurantes entre structures culturelles et réseaux et en accompagnant les porteurs de projets.

Suite à cet accord, un appel à projets est ouvert jusqu'au 17 mars 2023.

 

Les projets candidats devront déployer leurs activités de septembre 2023 à août 2024.

 

>> Le formulaire de candidature et le réglement se retrouvent sur ce lien.

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(c) Fotolia

Elle anime avec ces deux administrations l’écosystème des relations internationales des Gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie. 

 

Elle est reconnue comme acteur institutionnel de la coopération fédérale qui finance des programmes qu’elle mène au Maroc, au Sénégal, au Bénin, au Burkina Faso, en RDC, au Burundi, au Rwanda et en Palestine.

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Poste à pourvoir

La directrice/Le directeur de l’APEFE est placé sous l’autorité de l’Administratrice générale de WBI, Administratrice déléguée de l’APEFE.

 

Sur le plan général :

  • Coordonne la réflexion stratégique globale et une vision prospective de l’association dans une dynamique participative ;
  • Coordonne la formulation de la stratégie générale de l’association et des stratégies spécifiques géographiques et sectorielles ;
  • Propose de manière proactive toute mesure stratégique ou opérationnelle nécessaire au développement de l’association ;
  • Participe à la veille stratégique de l’APEFE en lien avec celle de WBI et de l’AWEX ;
  • Entretient le dialogue stratégique et institutionnel avec les partenaires de l’association (AWEX, WBI, institutions fédérales, Direction générale de Coopération au développement et aide humanitaire du SPF Affaires étrangères (DGD), Fédérations d’acteurs,…) ;
  • Coordonne les relations entre l’APEFE et ses partenaires, en Belgique et dans les pays partenaires ;

Sur le plan particulier :

  • Assure la gestion quotidienne de l’association sous l’autorité de l’administratrice déléguée et en collaboration avec le directeur administratif et financier ;
  • Assure la mise en œuvre des cycles stratégiques (identification, formulation mise en œuvre, suivi et évaluation) et des cycles opérationnels ;
  • Supervise la formulation des programmes de développement ;
  • Coordonne l’élaboration des budgets annuels qu’il justifie devant les instances de l’APEFE ;
  • Veille à la qualité du système d’évaluation de l’institution ;
  • Supervise la démarche qualité de l’association ;
  • Organise et supervise la gestion des risques internes et externes de l’association ;
  • Veille au respect de la loi relative à la Coopération au Développement ;
  • Veille au respect du Code des sociétés et des associations ainsi que de toute législation y relative (marchés publics, intégrité, RGPD…) actuelle et à venir ;
  • Supervise le secrétariat des instances (Conseil d’Administration et Assemblée générale) ;
  • Veille au bien-être des équipes et au développement des compétences et des capacités individuelles ;
  • Veille à fixer régulièrement les objectifs des membres du personnel et vérifie l’atteinte de ceux-ci ;
  • Mène ses activités en étroite collaboration et synergie avec l’AWEX et WBI dans une perspective d’optimisation stratégique et de recherche d’efficience opérationnelle ;
  • Développe tout réseau pertinent pour le développement de l’association ;
  • Représente l’association par délégation de l’Administratrice déléguée.
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Profil recherché

Diplômes

  • Diplôme de niveau master reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles et est ressortissant d’un pays de l’Union Européenne.

Cette première condition est impérative. Toute candidature n’y répondant pas ne pourra pas être prise en considération.

 

Expérience professionnelle

  • Possède une expérience de 10 ans minimum dans la gestion de dossiers touchant aux relations internationales et possède une expérience significative dans le domaine de la coopération au développement à un niveau stratégique.

Qualifications requises

  • Connaissance approfondie du système institutionnel belge et de l’organisation des différentes administrations communautaires, régionales et fédérales ;
  • Connaissance approfondie de l’organisation de la coopération belge au niveau fédéral et des entités fédérées, de l’Union Européenne ainsi que des grandes institutions multilatérales ;
  • Bonne connaissance des différents modèles de gestion d’organisation ;
  • Bonne connaissance de la théorie du changement et du cadre logique ;
  • Bonne maîtrise des processus standards d’évaluation de programme de développement ;
  • Bonne connaissance des réseaux dans le monde du développement, en Belgique et dans le monde ;
  • Bonnes capacités d’analyse, de synthèse et de rédaction ;
  • Capacité d’animer et de diriger des équipes ; sens de l’écoute et de la communication ;
  • Capacité de manifester de l’empathie et de l’assertivité ; sens avéré de la négociation et orienté résolution de problème.
  • Bonne maîtrise des outils numériques courants (traitements de texte, tableurs, plateforme
  • de gestion de projet…) ;
  • Possède une excellente connaissance de la coopération internationale ;
  • Excellente maîtrise du français à l’écrit et à l’oral ;
  • Bonne connaissance de l’anglais et du néerlandais ;
  • N’a jamais été condamné en Europe ou ailleurs pour des faits criminels ;

Conditions contractuelles

 

La rémunération est calculée sur base de l’échelle barémique en vigueur au Service Publique de Wallonie pour le grade A4/1, elle comprend un pécule de vacances et une prime de fin d’année.

 

La personne bénéficie également des avantages extralégaux suivant :

  • Chèques-repas (valeur faciale : 6,60 €) ;
  • Intervention du Service Social des Services du Gouvernement Wallon, offrant divers types d'avantages individuels et collectifs ;
  • Prise en charge intégrale des frais de déplacement domicile - lieu de travail effectués en transports en commun ;
  • Prime de représentation de 500 € bruts annuels.

Télétravail structurel possible suivant la législation en vigueur.

 

Les dossiers de candidature composés d’une lettre de motivation, d’un curriculum vitae détaillé, d’une copie du diplôme requis et d’un extrait du casier judiciaire, seront adressés à Madame Pascale Delcomminette, Administratrice déléguée de l’APEFE, par voie électronique à l’adresse candidatures@apefe.org avec la mention DIR2023 portée en objet du message avant le 26 février 2023 à minuit.

 

Toute candidature introduite hors délais ne pourra pas être prise en considération.

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Elle anime avec ces deux administrations l’écosystème des relations internationales des Gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie. 

 

Elle est reconnue comme acteur institutionnel de la coopération fédérale qui finance des programmes qu’elle mène au Maroc, au Sénégal, au Bénin, au Burkina Faso, en RDC, au Burundi, au Rwanda et en Palestine.

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Poste à pourvoir

La directrice/Le directeur de l’APEFE est placé sous l’autorité de l’Administratrice générale de WBI, Administratrice déléguée de l’APEFE.

 

Sur le plan général :

  • Coordonne la réflexion stratégique globale et une vision prospective de l’association dans une dynamique participative ;
  • Coordonne la formulation de la stratégie générale de l’association et des stratégies spécifiques géographiques et sectorielles ;
  • Propose de manière proactive toute mesure stratégique ou opérationnelle nécessaire au développement de l’association ;
  • Participe à la veille stratégique de l’APEFE en lien avec celle de WBI et de l’AWEX ;
  • Entretient le dialogue stratégique et institutionnel avec les partenaires de l’association (AWEX, WBI, institutions fédérales, Direction générale de Coopération au développement et aide humanitaire du SPF Affaires étrangères (DGD), Fédérations d’acteurs,…) ;
  • Coordonne les relations entre l’APEFE et ses partenaires, en Belgique et dans les pays partenaires ;

Sur le plan particulier :

  • Assure la gestion quotidienne de l’association sous l’autorité de l’administratrice déléguée et en collaboration avec le directeur administratif et financier ;
  • Assure la mise en œuvre des cycles stratégiques (identification, formulation mise en œuvre, suivi et évaluation) et des cycles opérationnels ;
  • Supervise la formulation des programmes de développement ;
  • Coordonne l’élaboration des budgets annuels qu’il justifie devant les instances de l’APEFE ;
  • Veille à la qualité du système d’évaluation de l’institution ;
  • Supervise la démarche qualité de l’association ;
  • Organise et supervise la gestion des risques internes et externes de l’association ;
  • Veille au respect de la loi relative à la Coopération au Développement ;
  • Veille au respect du Code des sociétés et des associations ainsi que de toute législation y relative (marchés publics, intégrité, RGPD…) actuelle et à venir ;
  • Supervise le secrétariat des instances (Conseil d’Administration et Assemblée générale) ;
  • Veille au bien-être des équipes et au développement des compétences et des capacités individuelles ;
  • Veille à fixer régulièrement les objectifs des membres du personnel et vérifie l’atteinte de ceux-ci ;
  • Mène ses activités en étroite collaboration et synergie avec l’AWEX et WBI dans une perspective d’optimisation stratégique et de recherche d’efficience opérationnelle ;
  • Développe tout réseau pertinent pour le développement de l’association ;
  • Représente l’association par délégation de l’Administratrice déléguée.
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Profil recherché

Diplômes

  • Diplôme de niveau master reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles et est ressortissant d’un pays de l’Union Européenne.

Cette première condition est impérative. Toute candidature n’y répondant pas ne pourra pas être prise en considération.

 

Expérience professionnelle

  • Possède une expérience de 10 ans minimum dans la gestion de dossiers touchant aux relations internationales et possède une expérience significative dans le domaine de la coopération au développement à un niveau stratégique.

Qualifications requises

  • Connaissance approfondie du système institutionnel belge et de l’organisation des différentes administrations communautaires, régionales et fédérales ;
  • Connaissance approfondie de l’organisation de la coopération belge au niveau fédéral et des entités fédérées, de l’Union Européenne ainsi que des grandes institutions multilatérales ;
  • Bonne connaissance des différents modèles de gestion d’organisation ;
  • Bonne connaissance de la théorie du changement et du cadre logique ;
  • Bonne maîtrise des processus standards d’évaluation de programme de développement ;
  • Bonne connaissance des réseaux dans le monde du développement, en Belgique et dans le monde ;
  • Bonnes capacités d’analyse, de synthèse et de rédaction ;
  • Capacité d’animer et de diriger des équipes ; sens de l’écoute et de la communication ;
  • Capacité de manifester de l’empathie et de l’assertivité ; sens avéré de la négociation et orienté résolution de problème.
  • Bonne maîtrise des outils numériques courants (traitements de texte, tableurs, plateforme
  • de gestion de projet…) ;
  • Possède une excellente connaissance de la coopération internationale ;
  • Excellente maîtrise du français à l’écrit et à l’oral ;
  • Bonne connaissance de l’anglais et du néerlandais ;
  • N’a jamais été condamné en Europe ou ailleurs pour des faits criminels ;

Conditions contractuelles

 

La rémunération est calculée sur base de l’échelle barémique en vigueur au Service Publique de Wallonie pour le grade A4/1, elle comprend un pécule de vacances et une prime de fin d’année.

 

La personne bénéficie également des avantages extralégaux suivant :

  • Chèques-repas (valeur faciale : 6,60 €) ;
  • Intervention du Service Social des Services du Gouvernement Wallon, offrant divers types d'avantages individuels et collectifs ;
  • Prise en charge intégrale des frais de déplacement domicile - lieu de travail effectués en transports en commun ;
  • Prime de représentation de 500 € bruts annuels.

Télétravail structurel possible suivant la législation en vigueur.

 

Les dossiers de candidature composés d’une lettre de motivation, d’un curriculum vitae détaillé, d’une copie du diplôme requis et d’un extrait du casier judiciaire, seront adressés à Madame Pascale Delcomminette, Administratrice déléguée de l’APEFE, par voie électronique à l’adresse candidatures@apefe.org avec la mention DIR2023 portée en objet du message avant le 26 février 2023 à minuit.

 

Toute candidature introduite hors délais ne pourra pas être prise en considération.

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(c) Belgo Comics 2023

Fondé sur un principe qui fédère toutes les maisons d’édition qui y sont représentées, à savoir le souci du bel objet, cet outil, – disponible en anglais et en français –, se veut tout autant promotionnel que lieu de plaisir et de découvertes: les visuels sont détachables et les première & quatrième de couverture ont été spécifiquement commandées auprès d’auteurs et autrices. La première a été réalisée cette année par un jeune auteur, Adlynn Fischer, qui vient de publier sa première bande dessinée, L’Eté du vertige (Ed. La Ville brûle). La quatrième quant à elle est une création de l’auteur liégeois Fifi, figure incontournable de la microédition en Wallonie et qui vient de contribuer à la nouvelle version des Petites Mythologies liégeoises (Ed. Tetras Lyre) puisqu’elles sont désormais illustrées… grâce à lui.

 

Cette année, ce sont près de 19 structures éditoriales qui sont présentées: narrations expérimentales, essais, histoires pour enfants, BD traditionnelles, aventures de science-fiction… Toutes les sensibilités y trouveront résolument leur compte !

 

Coordination: Juliette Framorando et Eléonore Scardoni pour ELI, Espace de Littératures Illustrées.

 

Avec, pour les maisons d’édition: CFC éditions, L’Employé du Moi, le FremokLes Impressions Nouvelles, La 5ème Couche.

 

Avec, pour les collectifs de microédition et de fanzines: l’AppâtBlow Book, Bruits de couloir, le Dessableur, Du Noir Sous les Onglesl’Espace des Littératures IllustréesFemixion, la revue Forgeries / En 3000 éditions, les éditions IMAGEs / OR BOR, la Maison Autrique / Kronikas, Mardi soir, Le poil dans la main, Triple Sec (BE), Editions Vite, la revue 64_pages.

 

Fondé sur un principe qui fédère toutes les maisons d’édition qui y sont représentées, à savoir le souci du bel objet, cet outil, – disponible en anglais et en français –, se veut tout autant promotionnel que lieu de plaisir et de découvertes: les visuels sont détachables et les première & quatrième de couverture ont été spécifiquement commandées auprès d’auteurs et autrices. La première a été réalisée cette année par un jeune auteur, Adlynn Fischer, qui vient de publier sa première bande dessinée, L’Eté du vertige (Ed. La Ville brûle). La quatrième quant à elle est une création de l’auteur liégeois Fifi, figure incontournable de la microédition en Wallonie et qui vient de contribuer à la nouvelle version des Petites Mythologies liégeoises (Ed. Tetras Lyre) puisqu’elles sont désormais illustrées… grâce à lui.

 

Cette année, ce sont près de 19 structures éditoriales qui sont présentées: narrations expérimentales, essais, histoires pour enfants, BD traditionnelles, aventures de science-fiction… Toutes les sensibilités y trouveront résolument leur compte !

 

Coordination: Juliette Framorando et Eléonore Scardoni pour ELI, Espace de Littératures Illustrées.

 

Avec, pour les maisons d’édition: CFC éditions, L’Employé du Moi, le FremokLes Impressions Nouvelles, La 5ème Couche.

 

Avec, pour les collectifs de microédition et de fanzines: l’AppâtBlow Book, Bruits de couloir, le Dessableur, Du Noir Sous les Onglesl’Espace des Littératures IllustréesFemixion, la revue Forgeries / En 3000 éditions, les éditions IMAGEs / OR BOR, la Maison Autrique / Kronikas, Mardi soir, Le poil dans la main, Triple Sec (BE), Editions Vite, la revue 64_pages.

 

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Marc Vanholsbeeck - Source : AUF

En sa qualité de docteur en sciences de l’information et de la communication à l’ULB, enseignant en médiation scientifique et spécialisé dans l’évaluation de la recherche et la science ouverte, Marc Vanholsbeeck a confié à l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) son avis et ses espoirs pour une diplomatie scientifique francophone au service d’une science ouverte plus équitable.

 

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Quelles sont les principaux défis à relever par les chercheurs dans la phase de publication scientifique ?    

Le défi économique et les frais de publication requis par les grands éditeurs internationaux

 

Le premier défi concerne à la fois les rôles de lecteurs et de producteurs des chercheurs dans la communication scientifique. En effet, ces derniers sont souvent exposés à des difficultés d’accès et de publication dans les grandes revues scientifiques. L’augmentation de l’abonnement aux grandes revues internationales a accentué ces difficultés pour les chercheurs qui ne travaillent pas dans les universités les plus privilégiées, ces dernières n’ayant pas nécessairement les moyens de payer l’abonnement nécessaire à l’accès ou à la publication d’articles dans ces revues.

 

Ainsi, la science ouverte pratiquée par les grandes éditeurs internationaux (Taylor francis, Springer, Elsevier…) de revues scientifiques a tendance à accroître les inégalités présentes dans la communication scientifique. Bien qu’elle permette à toute personne disposant d’une connexion internet d’accéder et de lire en toute liberté les publications scientifiques, elle requiert également aux chercheurs de payer des frais de publications très élevés. En effet, les éditeurs publiant la majorité des articles dans les revues scientifiques, cotés en bourse, ont besoin de continuer à réaliser un profit conséquent et demandent désormais aux chercheurs de payer pour que leurs articles soient publiés en accès libre.

 

C’est donc un renversement du modèle économique où on ne paie plus pour lire mais on paie pour être publié. 

 

Ce défi s’est globalisé ces dernières années où des universités issues aussi bien de Belgique comme des États-Unis ont de plus en plus de difficultés à faire face aux frais d’abonnements et/ou frais de publications demandés par les grands éditeurs. Et ces difficultés rencontrées dans la communication scientifique sont encore plus marquées et impactantes pour les chercheurs issus d’université d’Europe orientale et des pays du Sud. 

 

Les défis posés par le prestige des éditeurs internationaux anglophones et l’évaluation des chercheurs

 

Les chercheurs non-anglophones rencontrent des défis supplémentaires. En effet, les grandes revues internationales et prestigieuses, non seulement coûtent chères mais sont publiées quasiment exclusivement en anglais. Il est ainsi beaucoup plus difficile de valoriser et diffuser internationalement ses connaissances pour un chercheur ou une chercheuse qui publie dans une autre langue. S’ajoute à cela l’évaluation actuelle des chercheurs qui se focalisent essentiellement sur leur capacité à publier dans des revues prestigieuses. Une telle évaluation tend à survaloriser les grandes revues internationales.

 

Or, à partir du moment où l’on considère qu’il faut publier dans ces revues là pour être reconnu comme un chercheur de qualité, cela exerce sur eux une pression supplémentaire pour publier dans ces revues. Une pression qui impacte notamment les chercheurs et chercheuses non anglophones qui doivent alors produire des articles dans un anglais quasiment parfait, pouvant leur rajouter des frais de traduction supplémentaires.

 

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En quoi la diplomatique scientifique est-elle un vecteur prometteur des solutions offertes par la science ouverte ?  

D’autres modèles de la science ouverte plus équitables 

 

Depuis 4 ou 5 ans, nous sommes à un carrefour entre deux types de sciences ouvertes. La première est celle proposée par les grands éditeurs internationaux, moins équitable et qui risque de profiter à une élite, généralement présente dans les pays occidentaux, capable de publier dans les grandes revues scientifiques. La deuxième consiste au développement d’autres voies, d’autres modèles économiques de la science ouverte, plus équitables et qui permettent un meilleur échange globalisé des connaissances. Nous pouvons par exemple citer l’open access “vert” permettant de rendre accessibles les travaux scientifiques via des plateformes de publications numériques développées par des consortium de Bibliothèques Universitaires. Il existe également le modèle “diamant” pour parler des revues qui sont publiées avec le support de financements publics et qui ne demandent donc pas aux auteurs de payer pour publier. 

 

L’espoir d’un avenir de la publication scientifique plus équitable réside donc dans l’investissement et le soutien à ces modèles alternatifs de la science ouverte, en particulier pour les continents comme l’Afrique, où les difficultés de publication se font le plus ressentir. Pensons par exemple aux opportunités que pourraient offrir ces modèles pour la visibilité de la recherche africaine et méditerranéenne, qui présente de très grands intérêts scientifiques et pourrait être lue et valorisée à l’international. 

 

De telles possibilités demandent à la fois l’existence d’un cadre politique capable de financer et de développer ces solutions mais également des chercheurs et chercheuses qui sauront voir les opportunités de ces modèles et qui n’auront pas peur d’investir d’autres canaux de publication que les grandes revues prestigieuses. 

 

La diplomatie scientifique comme canal de diffusion d’une science ouverte plus équitable

 

La science ouverte alternative peut être soutenue par ce qu’on appelle la “diplomatie scientifique au service de la science”.  Le but serait ici de rapprocher les décideurs de différents pays afin qu’ils réfléchissent ensemble aux changements des politiques à un échelon international, nécessaire pour garantir un réel impact. Il y a notamment un vrai travail à faire sur les politiques d’évaluation des chercheurs. Il s’agirait par exemple de ne plus se focaliser sur le prestige ou la visibilité de la revue mais sur le contenu publié, sur l’intérêt de la publication pour la communauté scientifique.  

 

Une telle modification est quelque chose qui pourrait être adopté conjointement par un ensemble de pays à l’échelon supranational, et pourquoi pas à l’échelon de la francophonie. On peut s’inspirer ici de ce qui se fait dans l’espace européen de la recherche pour adopter, en Afrique par exemple, des initiatives collectives qui soient plus propice au développement de la science ouverte. 

 

Des pistes pour le rôle de la francophonie et de l’AUF

 

Au niveau de la francophonie, plusieurs pistes pourraient être envisageables. L’AUF pourrait par exemple s’inspirer de l’initiative d’Helsinki pour le multilinguisme et s’accorder avec des initiatives existantes ou en développer ses propres initiatives pour promouvoir une évaluation scientifique plus ouverte aux travaux publiés en français ou pour soutenir la publication en français via les modèles alternatifs de science ouverte. 

 

D’autres actions envisageables à l’échelle de l’AUF seraient des échanges de bonnes pratiques sur les modèles alternatifs de publications. Les chercheurs et universités de tout continent pourrait alors s’inspirer des initiatives en cours dans les différents pays pour transformer l’évaluation de la recherche et réfléchir ensemble sur la transférabilité d’un territoire à l’autre de ces initiatives. 

 

Enfin, plus concrètement, partant de ces bonnes pratiques, il pourrait être intéressant de réfléchir à des projets conjoints pour réussir l’appropriation des initiatives existantes et notamment pour les pays du sud. Ce peut être des initiatives conjointes pour promouvoir l’accès aux collègues du sud, aux francophones, à des plateformes en open access qui ne demandent pas de frais de publications importants. L’enjeu ici est de promouvoir l’accès d’un grand nombre de chercheurs à un nombre restreint de plateformes performantes et qui ont une bonne visibilité. 

 

Dans ce contexte, la science ouverte pourrait à son tour être au service de la diplomatie. Imaginons la visibilité et l’aura que pourrait acquérir la recherche francophone si les chercheurs francophones avaient davantage accès, notamment les collègues africains, à des plateformes de publication ? Le développement d’une science francophone plus ouverte pourrait ainsi permettre un rayonnement plus important. 

 

Ces défis requièrent un important investissement sur le long terme. Et cela peut être un rôle essentiel de l’AUF d’envisager un volet publication et science ouverte dans la concrétisation du Manifeste de la diplomatie scientifique.

 

Il y a un vrai lien entre diplomatie scientifique, publication scientifique et science ouverte. C’est un terrain à explorer où des initiatives concrètes pourraient fleurir.   

 

Retrouvez l'interview complète sur le site de l'AUF.

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En sa qualité de docteur en sciences de l’information et de la communication à l’ULB, enseignant en médiation scientifique et spécialisé dans l’évaluation de la recherche et la science ouverte, Marc Vanholsbeeck a confié à l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) son avis et ses espoirs pour une diplomatie scientifique francophone au service d’une science ouverte plus équitable.

 

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Quelles sont les principaux défis à relever par les chercheurs dans la phase de publication scientifique ?    

Le défi économique et les frais de publication requis par les grands éditeurs internationaux

 

Le premier défi concerne à la fois les rôles de lecteurs et de producteurs des chercheurs dans la communication scientifique. En effet, ces derniers sont souvent exposés à des difficultés d’accès et de publication dans les grandes revues scientifiques. L’augmentation de l’abonnement aux grandes revues internationales a accentué ces difficultés pour les chercheurs qui ne travaillent pas dans les universités les plus privilégiées, ces dernières n’ayant pas nécessairement les moyens de payer l’abonnement nécessaire à l’accès ou à la publication d’articles dans ces revues.

 

Ainsi, la science ouverte pratiquée par les grandes éditeurs internationaux (Taylor francis, Springer, Elsevier…) de revues scientifiques a tendance à accroître les inégalités présentes dans la communication scientifique. Bien qu’elle permette à toute personne disposant d’une connexion internet d’accéder et de lire en toute liberté les publications scientifiques, elle requiert également aux chercheurs de payer des frais de publications très élevés. En effet, les éditeurs publiant la majorité des articles dans les revues scientifiques, cotés en bourse, ont besoin de continuer à réaliser un profit conséquent et demandent désormais aux chercheurs de payer pour que leurs articles soient publiés en accès libre.

 

C’est donc un renversement du modèle économique où on ne paie plus pour lire mais on paie pour être publié. 

 

Ce défi s’est globalisé ces dernières années où des universités issues aussi bien de Belgique comme des États-Unis ont de plus en plus de difficultés à faire face aux frais d’abonnements et/ou frais de publications demandés par les grands éditeurs. Et ces difficultés rencontrées dans la communication scientifique sont encore plus marquées et impactantes pour les chercheurs issus d’université d’Europe orientale et des pays du Sud. 

 

Les défis posés par le prestige des éditeurs internationaux anglophones et l’évaluation des chercheurs

 

Les chercheurs non-anglophones rencontrent des défis supplémentaires. En effet, les grandes revues internationales et prestigieuses, non seulement coûtent chères mais sont publiées quasiment exclusivement en anglais. Il est ainsi beaucoup plus difficile de valoriser et diffuser internationalement ses connaissances pour un chercheur ou une chercheuse qui publie dans une autre langue. S’ajoute à cela l’évaluation actuelle des chercheurs qui se focalisent essentiellement sur leur capacité à publier dans des revues prestigieuses. Une telle évaluation tend à survaloriser les grandes revues internationales.

 

Or, à partir du moment où l’on considère qu’il faut publier dans ces revues là pour être reconnu comme un chercheur de qualité, cela exerce sur eux une pression supplémentaire pour publier dans ces revues. Une pression qui impacte notamment les chercheurs et chercheuses non anglophones qui doivent alors produire des articles dans un anglais quasiment parfait, pouvant leur rajouter des frais de traduction supplémentaires.

 

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En quoi la diplomatique scientifique est-elle un vecteur prometteur des solutions offertes par la science ouverte ?  

D’autres modèles de la science ouverte plus équitables 

 

Depuis 4 ou 5 ans, nous sommes à un carrefour entre deux types de sciences ouvertes. La première est celle proposée par les grands éditeurs internationaux, moins équitable et qui risque de profiter à une élite, généralement présente dans les pays occidentaux, capable de publier dans les grandes revues scientifiques. La deuxième consiste au développement d’autres voies, d’autres modèles économiques de la science ouverte, plus équitables et qui permettent un meilleur échange globalisé des connaissances. Nous pouvons par exemple citer l’open access “vert” permettant de rendre accessibles les travaux scientifiques via des plateformes de publications numériques développées par des consortium de Bibliothèques Universitaires. Il existe également le modèle “diamant” pour parler des revues qui sont publiées avec le support de financements publics et qui ne demandent donc pas aux auteurs de payer pour publier. 

 

L’espoir d’un avenir de la publication scientifique plus équitable réside donc dans l’investissement et le soutien à ces modèles alternatifs de la science ouverte, en particulier pour les continents comme l’Afrique, où les difficultés de publication se font le plus ressentir. Pensons par exemple aux opportunités que pourraient offrir ces modèles pour la visibilité de la recherche africaine et méditerranéenne, qui présente de très grands intérêts scientifiques et pourrait être lue et valorisée à l’international. 

 

De telles possibilités demandent à la fois l’existence d’un cadre politique capable de financer et de développer ces solutions mais également des chercheurs et chercheuses qui sauront voir les opportunités de ces modèles et qui n’auront pas peur d’investir d’autres canaux de publication que les grandes revues prestigieuses. 

 

La diplomatie scientifique comme canal de diffusion d’une science ouverte plus équitable

 

La science ouverte alternative peut être soutenue par ce qu’on appelle la “diplomatie scientifique au service de la science”.  Le but serait ici de rapprocher les décideurs de différents pays afin qu’ils réfléchissent ensemble aux changements des politiques à un échelon international, nécessaire pour garantir un réel impact. Il y a notamment un vrai travail à faire sur les politiques d’évaluation des chercheurs. Il s’agirait par exemple de ne plus se focaliser sur le prestige ou la visibilité de la revue mais sur le contenu publié, sur l’intérêt de la publication pour la communauté scientifique.  

 

Une telle modification est quelque chose qui pourrait être adopté conjointement par un ensemble de pays à l’échelon supranational, et pourquoi pas à l’échelon de la francophonie. On peut s’inspirer ici de ce qui se fait dans l’espace européen de la recherche pour adopter, en Afrique par exemple, des initiatives collectives qui soient plus propice au développement de la science ouverte. 

 

Des pistes pour le rôle de la francophonie et de l’AUF

 

Au niveau de la francophonie, plusieurs pistes pourraient être envisageables. L’AUF pourrait par exemple s’inspirer de l’initiative d’Helsinki pour le multilinguisme et s’accorder avec des initiatives existantes ou en développer ses propres initiatives pour promouvoir une évaluation scientifique plus ouverte aux travaux publiés en français ou pour soutenir la publication en français via les modèles alternatifs de science ouverte. 

 

D’autres actions envisageables à l’échelle de l’AUF seraient des échanges de bonnes pratiques sur les modèles alternatifs de publications. Les chercheurs et universités de tout continent pourrait alors s’inspirer des initiatives en cours dans les différents pays pour transformer l’évaluation de la recherche et réfléchir ensemble sur la transférabilité d’un territoire à l’autre de ces initiatives. 

 

Enfin, plus concrètement, partant de ces bonnes pratiques, il pourrait être intéressant de réfléchir à des projets conjoints pour réussir l’appropriation des initiatives existantes et notamment pour les pays du sud. Ce peut être des initiatives conjointes pour promouvoir l’accès aux collègues du sud, aux francophones, à des plateformes en open access qui ne demandent pas de frais de publications importants. L’enjeu ici est de promouvoir l’accès d’un grand nombre de chercheurs à un nombre restreint de plateformes performantes et qui ont une bonne visibilité. 

 

Dans ce contexte, la science ouverte pourrait à son tour être au service de la diplomatie. Imaginons la visibilité et l’aura que pourrait acquérir la recherche francophone si les chercheurs francophones avaient davantage accès, notamment les collègues africains, à des plateformes de publication ? Le développement d’une science francophone plus ouverte pourrait ainsi permettre un rayonnement plus important. 

 

Ces défis requièrent un important investissement sur le long terme. Et cela peut être un rôle essentiel de l’AUF d’envisager un volet publication et science ouverte dans la concrétisation du Manifeste de la diplomatie scientifique.

 

Il y a un vrai lien entre diplomatie scientifique, publication scientifique et science ouverte. C’est un terrain à explorer où des initiatives concrètes pourraient fleurir.   

 

Retrouvez l'interview complète sur le site de l'AUF.

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Installation d’un “hub” sur la cabine d’un camion sentinelle du BEP. © BEP

Une partie de sa flotte de camions chargés de la récolte des déchets a été tout récemment équipée d’une série de capteurs. Leur mission? Dresser la carte des zones blanches dans la province. C’est-à-dire des bouts de territoire où les réseaux sans fil de téléphonie ne passent pas, ou mal. Afin de collecter des données précises, fiables et mises à jour régulièrement, permettant de concevoir des cartes précises et actualisées, la flotte de camions sillonne toute la province une à deux fois par semaine.

 

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Pléthore de données

« La donnée est ce sur quoi on s’appuie pour construire la ville intelligente », rappelait récemment Nicolas Installé, de FuturoCité, lors du Smart City Expo World Congress de Barcelone, où des intervenants emmenés par l’Awex (Agence wallonne à l’exportation) et WBI (Wallonie-Bruxelles International) s’étaient donné rendez-vous. « Mais il faut que cette donnée soit accessible et exploitable, en vue de favoriser le redéploiement économique et social d’un territoire », précisait le directeur de ce centre d’innovation technologique dans le secteur des « Smart Cities », basé à Mons.

 

Au Bureau économique de la province de Namur (BEP), on en est convaincu.  Depuis des années, l’accès public aux données est largement préconisé. Cela fait partie de l’ADN du BEP, comme le confirme François Laureys, géographe, chef de projets au sein de cette institution et porteur du projet de camions sentinelles.

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Evaluation de la qualité de l’air

« La partie qui coiffe les camions sentinelles permet d’accueillir une série de capteurs », explique François Laureys. « Nous avons commencé par y placer des antennes qui analysent la qualité des signaux 2G, 3G, 4G et la qualité des communications. Ces données sont récoltées dans le cadre d’un partenariat avec l’IBPT, l’Institut belge des services postaux et des télécommunications. »

 

« A l’avenir, d’autres capteurs pourront venir équiper les camions sentinelles, notamment destinés à mesurer la qualité de l’air. De telles études ont lieu sporadiquement, à la demande, en Wallonie. L’ISSeP, l’Institut scientifique de service public en est l’artisan. Il dispose de stations (semi)fixes pour assurer cette surveillance. À l’occasion, l’Institut fait aussi appel à des véhicules renifleurs mobiles loués à une entreprise privée. Avec nos camions sentinelles, ce type de mesures pourrait être réalisé chaque semaine, et sans coûts supplémentaires », indique François Laureys.

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Détecter les nids de poule

Prochainement, une caméra 3D devrait également être placée sur un de ces camions, afin de déterminer si elle est capable de détecter d’éventuels problèmes comme la formation de nids de poules dans la chaussée. Un test qui fera aussi appel à une intelligence artificielle (IA) embarquée. Pas question, en effet, de transmettre chaque semaine des images de kilomètres de chaussées aux gestionnaires de la voirie. Seules les données les plus pertinentes, concernant les tronçons posant un vrai problème, devraient être transmises.

 

L’IA devra d’abord être entraînée à détecter les trous dans la chaussée. Ce sera à elle de déterminer en fonction de l’éclairage et des conditions météorologiques si une structure suspecte est un nouveau nid de poule ou simplement une flaque ou tout autre type de reflet banal sur le bitume.

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Des données publiques

« Avec les camions sentinelles, l’idée est aussi de mettre ces données en libre accès », précise François Laureys. « Des conventions en ce sens sont ainsi passées avec nos partenaires. Ils ont accès à ces données, mais elles sont ensuite rendues publiques gratuitement. »

 

On comprend la plus-value de la donnée pour la gestion d’un territoire, mais comment le citoyen peut-il en tirer avantage? En consultant, par exemple, Open Data Wallonie-Bruxelles, le portail officiel de données en libre accès de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui permet de découvrir les jeux de données accessibles à tous.

Ou encore en utilisant l’une ou l’autre application comme « Ma commune en poche » ou « Wallonie en poche ».

 

Les masses de données disponibles ou encore à collecter et à croiser sont aussi sources d’innovations. De nouveaux projets de services naissent ainsi régulièrement. Comme cette future application portée par un quatuor de développeurs de la région liégeoise et baptisée Safe. Elle permet de choisir l’itinéraire pédestre le plus sécurisant pour se rendre d’un point A à un point B. « Il s’agit d’une application qui élabore des trajets sécurisés utilisant des bases de données d’événements insécurisants, comme des altercations ou des agressions recensées en ville », indique Ionnis Fountanellas, un des initiateurs de ce projet. « Le système est également alimenté par un système de rapportage basé sur la communauté d’utilisateurs, un peu comme Waze pour les déplacements motorisés », précise-t-il.

 

Les données au service de la communauté? Au Smart City Expo World Congress comme en Wallonie, l’innovation est au bout du clavier.

 

Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science.

 

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Une partie de sa flotte de camions chargés de la récolte des déchets a été tout récemment équipée d’une série de capteurs. Leur mission? Dresser la carte des zones blanches dans la province. C’est-à-dire des bouts de territoire où les réseaux sans fil de téléphonie ne passent pas, ou mal. Afin de collecter des données précises, fiables et mises à jour régulièrement, permettant de concevoir des cartes précises et actualisées, la flotte de camions sillonne toute la province une à deux fois par semaine.

 

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Pléthore de données

« La donnée est ce sur quoi on s’appuie pour construire la ville intelligente », rappelait récemment Nicolas Installé, de FuturoCité, lors du Smart City Expo World Congress de Barcelone, où des intervenants emmenés par l’Awex (Agence wallonne à l’exportation) et WBI (Wallonie-Bruxelles International) s’étaient donné rendez-vous. « Mais il faut que cette donnée soit accessible et exploitable, en vue de favoriser le redéploiement économique et social d’un territoire », précisait le directeur de ce centre d’innovation technologique dans le secteur des « Smart Cities », basé à Mons.

 

Au Bureau économique de la province de Namur (BEP), on en est convaincu.  Depuis des années, l’accès public aux données est largement préconisé. Cela fait partie de l’ADN du BEP, comme le confirme François Laureys, géographe, chef de projets au sein de cette institution et porteur du projet de camions sentinelles.

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Evaluation de la qualité de l’air

« La partie qui coiffe les camions sentinelles permet d’accueillir une série de capteurs », explique François Laureys. « Nous avons commencé par y placer des antennes qui analysent la qualité des signaux 2G, 3G, 4G et la qualité des communications. Ces données sont récoltées dans le cadre d’un partenariat avec l’IBPT, l’Institut belge des services postaux et des télécommunications. »

 

« A l’avenir, d’autres capteurs pourront venir équiper les camions sentinelles, notamment destinés à mesurer la qualité de l’air. De telles études ont lieu sporadiquement, à la demande, en Wallonie. L’ISSeP, l’Institut scientifique de service public en est l’artisan. Il dispose de stations (semi)fixes pour assurer cette surveillance. À l’occasion, l’Institut fait aussi appel à des véhicules renifleurs mobiles loués à une entreprise privée. Avec nos camions sentinelles, ce type de mesures pourrait être réalisé chaque semaine, et sans coûts supplémentaires », indique François Laureys.

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Détecter les nids de poule

Prochainement, une caméra 3D devrait également être placée sur un de ces camions, afin de déterminer si elle est capable de détecter d’éventuels problèmes comme la formation de nids de poules dans la chaussée. Un test qui fera aussi appel à une intelligence artificielle (IA) embarquée. Pas question, en effet, de transmettre chaque semaine des images de kilomètres de chaussées aux gestionnaires de la voirie. Seules les données les plus pertinentes, concernant les tronçons posant un vrai problème, devraient être transmises.

 

L’IA devra d’abord être entraînée à détecter les trous dans la chaussée. Ce sera à elle de déterminer en fonction de l’éclairage et des conditions météorologiques si une structure suspecte est un nouveau nid de poule ou simplement une flaque ou tout autre type de reflet banal sur le bitume.

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Des données publiques

« Avec les camions sentinelles, l’idée est aussi de mettre ces données en libre accès », précise François Laureys. « Des conventions en ce sens sont ainsi passées avec nos partenaires. Ils ont accès à ces données, mais elles sont ensuite rendues publiques gratuitement. »

 

On comprend la plus-value de la donnée pour la gestion d’un territoire, mais comment le citoyen peut-il en tirer avantage? En consultant, par exemple, Open Data Wallonie-Bruxelles, le portail officiel de données en libre accès de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui permet de découvrir les jeux de données accessibles à tous.

Ou encore en utilisant l’une ou l’autre application comme « Ma commune en poche » ou « Wallonie en poche ».

 

Les masses de données disponibles ou encore à collecter et à croiser sont aussi sources d’innovations. De nouveaux projets de services naissent ainsi régulièrement. Comme cette future application portée par un quatuor de développeurs de la région liégeoise et baptisée Safe. Elle permet de choisir l’itinéraire pédestre le plus sécurisant pour se rendre d’un point A à un point B. « Il s’agit d’une application qui élabore des trajets sécurisés utilisant des bases de données d’événements insécurisants, comme des altercations ou des agressions recensées en ville », indique Ionnis Fountanellas, un des initiateurs de ce projet. « Le système est également alimenté par un système de rapportage basé sur la communauté d’utilisateurs, un peu comme Waze pour les déplacements motorisés », précise-t-il.

 

Les données au service de la communauté? Au Smart City Expo World Congress comme en Wallonie, l’innovation est au bout du clavier.

 

Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science.

 

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© FRQ, F.R.S. - FNRS / CpiG - L’IA mise à contribution dans la lutte contre les résistances aux antimicrobiens

Les Fonds de recherche du Québec (FRQ), le Fonds de la recherche scientifique (F.R.S. - FNRS), et le Bureau de liaison scientifique de Wallonie-Bruxelles International (WBI) pour le Canada sont fiers de présenter les fruits d’une collaboration avec l’entreprise d’illustrations scientifiques belge CpiG.

 

Les projets de recherche lauréats de l’appel de propositions 2021 du programme bilatéral de recherche collaborative Québec/Fédération Wallonie-Bruxelles ont ainsi pu être traduits en illustrations scientifiques.

 

Cette démarche s’inscrit dans l’objectif de promouvoir à la fois le programme ainsi que les projets financés auprès du plus large public possible au Québec, au Canada et en Belgique.

 

Retrouvez chaque projet et illustration ici.

 

De janvier à juin, le département recherche et innovation de Wallonie-Bruxelles International reviendra chaque mois sur un nouveau projet de recherche collaborative Québec/Fédération Wallonie-Bruxelles et dévoilera la planche illustrée ainsi que les acteurs associés au projet.

 

Suivez cette actualité sur les réseaux sociaux de WBI et du département Recherche et Innovation.

 

Les Fonds de recherche du Québec (FRQ), le Fonds de la recherche scientifique (F.R.S. - FNRS), et le Bureau de liaison scientifique de Wallonie-Bruxelles International (WBI) pour le Canada sont fiers de présenter les fruits d’une collaboration avec l’entreprise d’illustrations scientifiques belge CpiG.

 

Les projets de recherche lauréats de l’appel de propositions 2021 du programme bilatéral de recherche collaborative Québec/Fédération Wallonie-Bruxelles ont ainsi pu être traduits en illustrations scientifiques.

 

Cette démarche s’inscrit dans l’objectif de promouvoir à la fois le programme ainsi que les projets financés auprès du plus large public possible au Québec, au Canada et en Belgique.

 

Retrouvez chaque projet et illustration ici.

 

De janvier à juin, le département recherche et innovation de Wallonie-Bruxelles International reviendra chaque mois sur un nouveau projet de recherche collaborative Québec/Fédération Wallonie-Bruxelles et dévoilera la planche illustrée ainsi que les acteurs associés au projet.

 

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Les Belges Histoires | Isabelle Arpin

Et pas seulement parce qu’elle est une des rares cheffes en Belgique à en avoir obtenu une et au passage, maintenu d’autres, mais parce qu’elle ouvre la voie et montre le chemin.

 

Française d’origine, belge de cœur et entrepreneuse née (il faut dire qu’au départ elle se destinait à la finance avant d’avoir le coup de foudre pour la cuisine), la cheffe a, en 2019 avec son associée Dominika Herzig , ouvert son propre restaurant éponyme « Isabelle Arpin ». Elle s’est aussi dotée d’un traiteur, « La Bonne Étoile », et vient de devenir la cheffe du CIAO, une adresse qui lui permet de soutenir de jeunes chefs émergents dans la gastronomie italienne.

 

Car elle est là, la touche d’Isabelle Arpin, la Arpiness comme on l’appelle : le goût du partage, le bonheur dans la générosité. Celle de sa cuisine surprenante et créative, celle qu’elle manifeste envers ses équipes qu’elle motive vers un toujours mieux et celle qui se traduit par son engagement social. Elle est marraine d’une école de cuisine pour enfants défavorisés à Bali, marraine de l’association Free go solidaire, soutien aux familles dans le besoin et réalisatrice de repas pour le personnel soignant durant la crise de la Covid. Un engagement salué dans le livre « Les héros du Coronavirus » dans lequel elle pose aux côtés du chef de l’Élysée, Guillaume Gomez.

 

Prochain défi, l’aventure Dinner in the sky, qui rapprochera encore un peu plus des étoiles cette fée gastronomique qui dit « qu’il faut aimer les gens pour faire la cuisine… » Décidément, les constellations sont alignées pour faire briller le talent de cette cheffe d’exception.        

 

 

 

En savoir plus

https://www.isabellearpin.com/

https://www.facebook.com/restaurantisabellearpin

https://www.instagram.com/isabelle_arpin_chef/?hl=fr

https://www.instagram.com/restaurant_isabelle_arpin/?hl=fr

https://www.ciao-brussels.com/

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Les Belges Histoires - Les talents de Wallonie-Bruxelles

WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.

Découvrez la série de portraits :

>> Les Belges Histoires

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Nos aides et services

Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…

>> Aides & services

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Et pas seulement parce qu’elle est une des rares cheffes en Belgique à en avoir obtenu une et au passage, maintenu d’autres, mais parce qu’elle ouvre la voie et montre le chemin.

 

Française d’origine, belge de cœur et entrepreneuse née (il faut dire qu’au départ elle se destinait à la finance avant d’avoir le coup de foudre pour la cuisine), la cheffe a, en 2019 avec son associée Dominika Herzig , ouvert son propre restaurant éponyme « Isabelle Arpin ». Elle s’est aussi dotée d’un traiteur, « La Bonne Étoile », et vient de devenir la cheffe du CIAO, une adresse qui lui permet de soutenir de jeunes chefs émergents dans la gastronomie italienne.

 

Car elle est là, la touche d’Isabelle Arpin, la Arpiness comme on l’appelle : le goût du partage, le bonheur dans la générosité. Celle de sa cuisine surprenante et créative, celle qu’elle manifeste envers ses équipes qu’elle motive vers un toujours mieux et celle qui se traduit par son engagement social. Elle est marraine d’une école de cuisine pour enfants défavorisés à Bali, marraine de l’association Free go solidaire, soutien aux familles dans le besoin et réalisatrice de repas pour le personnel soignant durant la crise de la Covid. Un engagement salué dans le livre « Les héros du Coronavirus » dans lequel elle pose aux côtés du chef de l’Élysée, Guillaume Gomez.

 

Prochain défi, l’aventure Dinner in the sky, qui rapprochera encore un peu plus des étoiles cette fée gastronomique qui dit « qu’il faut aimer les gens pour faire la cuisine… » Décidément, les constellations sont alignées pour faire briller le talent de cette cheffe d’exception.        

 

 

 

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