
Fondé sur un principe qui fédère toutes les maisons d’édition qui y sont représentées, à savoir le souci du bel objet, cet outil, – disponible en anglais et en français –, se veut tout autant promotionnel que lieu de plaisir et de découvertes: les visuels sont détachables et les première & quatrième de couverture ont été spécifiquement commandées auprès d’auteurs et autrices. La première a été réalisée cette année par un jeune auteur, Adlynn Fischer, qui vient de publier sa première bande dessinée, L’Eté du vertige (Ed. La Ville brûle). La quatrième quant à elle est une création de l’auteur liégeois Fifi, figure incontournable de la microédition en Wallonie et qui vient de contribuer à la nouvelle version des Petites Mythologies liégeoises (Ed. Tetras Lyre) puisqu’elles sont désormais illustrées… grâce à lui.
Cette année, ce sont près de 19 structures éditoriales qui sont présentées: narrations expérimentales, essais, histoires pour enfants, BD traditionnelles, aventures de science-fiction… Toutes les sensibilités y trouveront résolument leur compte !
Coordination: Juliette Framorando et Eléonore Scardoni pour ELI, Espace de Littératures Illustrées.
Avec, pour les maisons d’édition: CFC éditions, L’Employé du Moi, le Fremok, Les Impressions Nouvelles, La 5ème Couche.
Avec, pour les collectifs de microédition et de fanzines: l’Appât, Blow Book, Bruits de couloir, le Dessableur, Du Noir Sous les Ongles, l’Espace des Littératures Illustrées, Femixion, la revue Forgeries / En 3000 éditions, les éditions IMAGEs / OR BOR, la Maison Autrique / Kronikas, Mardi soir, Le poil dans la main, Triple Sec (BE), Editions Vite, la revue 64_pages.
Fondé sur un principe qui fédère toutes les maisons d’édition qui y sont représentées, à savoir le souci du bel objet, cet outil, – disponible en anglais et en français –, se veut tout autant promotionnel que lieu de plaisir et de découvertes: les visuels sont détachables et les première & quatrième de couverture ont été spécifiquement commandées auprès d’auteurs et autrices. La première a été réalisée cette année par un jeune auteur, Adlynn Fischer, qui vient de publier sa première bande dessinée, L’Eté du vertige (Ed. La Ville brûle). La quatrième quant à elle est une création de l’auteur liégeois Fifi, figure incontournable de la microédition en Wallonie et qui vient de contribuer à la nouvelle version des Petites Mythologies liégeoises (Ed. Tetras Lyre) puisqu’elles sont désormais illustrées… grâce à lui.
Cette année, ce sont près de 19 structures éditoriales qui sont présentées: narrations expérimentales, essais, histoires pour enfants, BD traditionnelles, aventures de science-fiction… Toutes les sensibilités y trouveront résolument leur compte !
Coordination: Juliette Framorando et Eléonore Scardoni pour ELI, Espace de Littératures Illustrées.
Avec, pour les maisons d’édition: CFC éditions, L’Employé du Moi, le Fremok, Les Impressions Nouvelles, La 5ème Couche.
Avec, pour les collectifs de microédition et de fanzines: l’Appât, Blow Book, Bruits de couloir, le Dessableur, Du Noir Sous les Ongles, l’Espace des Littératures Illustrées, Femixion, la revue Forgeries / En 3000 éditions, les éditions IMAGEs / OR BOR, la Maison Autrique / Kronikas, Mardi soir, Le poil dans la main, Triple Sec (BE), Editions Vite, la revue 64_pages.
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En sa qualité de docteur en sciences de l’information et de la communication à l’ULB, enseignant en médiation scientifique et spécialisé dans l’évaluation de la recherche et la science ouverte, Marc Vanholsbeeck a confié à l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) son avis et ses espoirs pour une diplomatie scientifique francophone au service d’une science ouverte plus équitable.
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Quelles sont les principaux défis à relever par les chercheurs dans la phase de publication scientifique ?
Le défi économique et les frais de publication requis par les grands éditeurs internationaux
Le premier défi concerne à la fois les rôles de lecteurs et de producteurs des chercheurs dans la communication scientifique. En effet, ces derniers sont souvent exposés à des difficultés d’accès et de publication dans les grandes revues scientifiques. L’augmentation de l’abonnement aux grandes revues internationales a accentué ces difficultés pour les chercheurs qui ne travaillent pas dans les universités les plus privilégiées, ces dernières n’ayant pas nécessairement les moyens de payer l’abonnement nécessaire à l’accès ou à la publication d’articles dans ces revues.
Ainsi, la science ouverte pratiquée par les grandes éditeurs internationaux (Taylor francis, Springer, Elsevier…) de revues scientifiques a tendance à accroître les inégalités présentes dans la communication scientifique. Bien qu’elle permette à toute personne disposant d’une connexion internet d’accéder et de lire en toute liberté les publications scientifiques, elle requiert également aux chercheurs de payer des frais de publications très élevés. En effet, les éditeurs publiant la majorité des articles dans les revues scientifiques, cotés en bourse, ont besoin de continuer à réaliser un profit conséquent et demandent désormais aux chercheurs de payer pour que leurs articles soient publiés en accès libre.
C’est donc un renversement du modèle économique où on ne paie plus pour lire mais on paie pour être publié.
Ce défi s’est globalisé ces dernières années où des universités issues aussi bien de Belgique comme des États-Unis ont de plus en plus de difficultés à faire face aux frais d’abonnements et/ou frais de publications demandés par les grands éditeurs. Et ces difficultés rencontrées dans la communication scientifique sont encore plus marquées et impactantes pour les chercheurs issus d’université d’Europe orientale et des pays du Sud.
Les défis posés par le prestige des éditeurs internationaux anglophones et l’évaluation des chercheurs
Les chercheurs non-anglophones rencontrent des défis supplémentaires. En effet, les grandes revues internationales et prestigieuses, non seulement coûtent chères mais sont publiées quasiment exclusivement en anglais. Il est ainsi beaucoup plus difficile de valoriser et diffuser internationalement ses connaissances pour un chercheur ou une chercheuse qui publie dans une autre langue. S’ajoute à cela l’évaluation actuelle des chercheurs qui se focalisent essentiellement sur leur capacité à publier dans des revues prestigieuses. Une telle évaluation tend à survaloriser les grandes revues internationales.
Or, à partir du moment où l’on considère qu’il faut publier dans ces revues là pour être reconnu comme un chercheur de qualité, cela exerce sur eux une pression supplémentaire pour publier dans ces revues. Une pression qui impacte notamment les chercheurs et chercheuses non anglophones qui doivent alors produire des articles dans un anglais quasiment parfait, pouvant leur rajouter des frais de traduction supplémentaires.
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En quoi la diplomatique scientifique est-elle un vecteur prometteur des solutions offertes par la science ouverte ?
D’autres modèles de la science ouverte plus équitables
Depuis 4 ou 5 ans, nous sommes à un carrefour entre deux types de sciences ouvertes. La première est celle proposée par les grands éditeurs internationaux, moins équitable et qui risque de profiter à une élite, généralement présente dans les pays occidentaux, capable de publier dans les grandes revues scientifiques. La deuxième consiste au développement d’autres voies, d’autres modèles économiques de la science ouverte, plus équitables et qui permettent un meilleur échange globalisé des connaissances. Nous pouvons par exemple citer l’open access “vert” permettant de rendre accessibles les travaux scientifiques via des plateformes de publications numériques développées par des consortium de Bibliothèques Universitaires. Il existe également le modèle “diamant” pour parler des revues qui sont publiées avec le support de financements publics et qui ne demandent donc pas aux auteurs de payer pour publier.
L’espoir d’un avenir de la publication scientifique plus équitable réside donc dans l’investissement et le soutien à ces modèles alternatifs de la science ouverte, en particulier pour les continents comme l’Afrique, où les difficultés de publication se font le plus ressentir. Pensons par exemple aux opportunités que pourraient offrir ces modèles pour la visibilité de la recherche africaine et méditerranéenne, qui présente de très grands intérêts scientifiques et pourrait être lue et valorisée à l’international.
De telles possibilités demandent à la fois l’existence d’un cadre politique capable de financer et de développer ces solutions mais également des chercheurs et chercheuses qui sauront voir les opportunités de ces modèles et qui n’auront pas peur d’investir d’autres canaux de publication que les grandes revues prestigieuses.
La diplomatie scientifique comme canal de diffusion d’une science ouverte plus équitable
La science ouverte alternative peut être soutenue par ce qu’on appelle la “diplomatie scientifique au service de la science”. Le but serait ici de rapprocher les décideurs de différents pays afin qu’ils réfléchissent ensemble aux changements des politiques à un échelon international, nécessaire pour garantir un réel impact. Il y a notamment un vrai travail à faire sur les politiques d’évaluation des chercheurs. Il s’agirait par exemple de ne plus se focaliser sur le prestige ou la visibilité de la revue mais sur le contenu publié, sur l’intérêt de la publication pour la communauté scientifique.
Une telle modification est quelque chose qui pourrait être adopté conjointement par un ensemble de pays à l’échelon supranational, et pourquoi pas à l’échelon de la francophonie. On peut s’inspirer ici de ce qui se fait dans l’espace européen de la recherche pour adopter, en Afrique par exemple, des initiatives collectives qui soient plus propice au développement de la science ouverte.
Des pistes pour le rôle de la francophonie et de l’AUF
Au niveau de la francophonie, plusieurs pistes pourraient être envisageables. L’AUF pourrait par exemple s’inspirer de l’initiative d’Helsinki pour le multilinguisme et s’accorder avec des initiatives existantes ou en développer ses propres initiatives pour promouvoir une évaluation scientifique plus ouverte aux travaux publiés en français ou pour soutenir la publication en français via les modèles alternatifs de science ouverte.
D’autres actions envisageables à l’échelle de l’AUF seraient des échanges de bonnes pratiques sur les modèles alternatifs de publications. Les chercheurs et universités de tout continent pourrait alors s’inspirer des initiatives en cours dans les différents pays pour transformer l’évaluation de la recherche et réfléchir ensemble sur la transférabilité d’un territoire à l’autre de ces initiatives.
Enfin, plus concrètement, partant de ces bonnes pratiques, il pourrait être intéressant de réfléchir à des projets conjoints pour réussir l’appropriation des initiatives existantes et notamment pour les pays du sud. Ce peut être des initiatives conjointes pour promouvoir l’accès aux collègues du sud, aux francophones, à des plateformes en open access qui ne demandent pas de frais de publications importants. L’enjeu ici est de promouvoir l’accès d’un grand nombre de chercheurs à un nombre restreint de plateformes performantes et qui ont une bonne visibilité.
Dans ce contexte, la science ouverte pourrait à son tour être au service de la diplomatie. Imaginons la visibilité et l’aura que pourrait acquérir la recherche francophone si les chercheurs francophones avaient davantage accès, notamment les collègues africains, à des plateformes de publication ? Le développement d’une science francophone plus ouverte pourrait ainsi permettre un rayonnement plus important.
Ces défis requièrent un important investissement sur le long terme. Et cela peut être un rôle essentiel de l’AUF d’envisager un volet publication et science ouverte dans la concrétisation du Manifeste de la diplomatie scientifique.
Il y a un vrai lien entre diplomatie scientifique, publication scientifique et science ouverte. C’est un terrain à explorer où des initiatives concrètes pourraient fleurir.
Retrouvez l'interview complète sur le site de l'AUF.
Retour au débutEn sa qualité de docteur en sciences de l’information et de la communication à l’ULB, enseignant en médiation scientifique et spécialisé dans l’évaluation de la recherche et la science ouverte, Marc Vanholsbeeck a confié à l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) son avis et ses espoirs pour une diplomatie scientifique francophone au service d’une science ouverte plus équitable.
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Quelles sont les principaux défis à relever par les chercheurs dans la phase de publication scientifique ?
Le défi économique et les frais de publication requis par les grands éditeurs internationaux
Le premier défi concerne à la fois les rôles de lecteurs et de producteurs des chercheurs dans la communication scientifique. En effet, ces derniers sont souvent exposés à des difficultés d’accès et de publication dans les grandes revues scientifiques. L’augmentation de l’abonnement aux grandes revues internationales a accentué ces difficultés pour les chercheurs qui ne travaillent pas dans les universités les plus privilégiées, ces dernières n’ayant pas nécessairement les moyens de payer l’abonnement nécessaire à l’accès ou à la publication d’articles dans ces revues.
Ainsi, la science ouverte pratiquée par les grandes éditeurs internationaux (Taylor francis, Springer, Elsevier…) de revues scientifiques a tendance à accroître les inégalités présentes dans la communication scientifique. Bien qu’elle permette à toute personne disposant d’une connexion internet d’accéder et de lire en toute liberté les publications scientifiques, elle requiert également aux chercheurs de payer des frais de publications très élevés. En effet, les éditeurs publiant la majorité des articles dans les revues scientifiques, cotés en bourse, ont besoin de continuer à réaliser un profit conséquent et demandent désormais aux chercheurs de payer pour que leurs articles soient publiés en accès libre.
C’est donc un renversement du modèle économique où on ne paie plus pour lire mais on paie pour être publié.
Ce défi s’est globalisé ces dernières années où des universités issues aussi bien de Belgique comme des États-Unis ont de plus en plus de difficultés à faire face aux frais d’abonnements et/ou frais de publications demandés par les grands éditeurs. Et ces difficultés rencontrées dans la communication scientifique sont encore plus marquées et impactantes pour les chercheurs issus d’université d’Europe orientale et des pays du Sud.
Les défis posés par le prestige des éditeurs internationaux anglophones et l’évaluation des chercheurs
Les chercheurs non-anglophones rencontrent des défis supplémentaires. En effet, les grandes revues internationales et prestigieuses, non seulement coûtent chères mais sont publiées quasiment exclusivement en anglais. Il est ainsi beaucoup plus difficile de valoriser et diffuser internationalement ses connaissances pour un chercheur ou une chercheuse qui publie dans une autre langue. S’ajoute à cela l’évaluation actuelle des chercheurs qui se focalisent essentiellement sur leur capacité à publier dans des revues prestigieuses. Une telle évaluation tend à survaloriser les grandes revues internationales.
Or, à partir du moment où l’on considère qu’il faut publier dans ces revues là pour être reconnu comme un chercheur de qualité, cela exerce sur eux une pression supplémentaire pour publier dans ces revues. Une pression qui impacte notamment les chercheurs et chercheuses non anglophones qui doivent alors produire des articles dans un anglais quasiment parfait, pouvant leur rajouter des frais de traduction supplémentaires.
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En quoi la diplomatique scientifique est-elle un vecteur prometteur des solutions offertes par la science ouverte ?
D’autres modèles de la science ouverte plus équitables
Depuis 4 ou 5 ans, nous sommes à un carrefour entre deux types de sciences ouvertes. La première est celle proposée par les grands éditeurs internationaux, moins équitable et qui risque de profiter à une élite, généralement présente dans les pays occidentaux, capable de publier dans les grandes revues scientifiques. La deuxième consiste au développement d’autres voies, d’autres modèles économiques de la science ouverte, plus équitables et qui permettent un meilleur échange globalisé des connaissances. Nous pouvons par exemple citer l’open access “vert” permettant de rendre accessibles les travaux scientifiques via des plateformes de publications numériques développées par des consortium de Bibliothèques Universitaires. Il existe également le modèle “diamant” pour parler des revues qui sont publiées avec le support de financements publics et qui ne demandent donc pas aux auteurs de payer pour publier.
L’espoir d’un avenir de la publication scientifique plus équitable réside donc dans l’investissement et le soutien à ces modèles alternatifs de la science ouverte, en particulier pour les continents comme l’Afrique, où les difficultés de publication se font le plus ressentir. Pensons par exemple aux opportunités que pourraient offrir ces modèles pour la visibilité de la recherche africaine et méditerranéenne, qui présente de très grands intérêts scientifiques et pourrait être lue et valorisée à l’international.
De telles possibilités demandent à la fois l’existence d’un cadre politique capable de financer et de développer ces solutions mais également des chercheurs et chercheuses qui sauront voir les opportunités de ces modèles et qui n’auront pas peur d’investir d’autres canaux de publication que les grandes revues prestigieuses.
La diplomatie scientifique comme canal de diffusion d’une science ouverte plus équitable
La science ouverte alternative peut être soutenue par ce qu’on appelle la “diplomatie scientifique au service de la science”. Le but serait ici de rapprocher les décideurs de différents pays afin qu’ils réfléchissent ensemble aux changements des politiques à un échelon international, nécessaire pour garantir un réel impact. Il y a notamment un vrai travail à faire sur les politiques d’évaluation des chercheurs. Il s’agirait par exemple de ne plus se focaliser sur le prestige ou la visibilité de la revue mais sur le contenu publié, sur l’intérêt de la publication pour la communauté scientifique.
Une telle modification est quelque chose qui pourrait être adopté conjointement par un ensemble de pays à l’échelon supranational, et pourquoi pas à l’échelon de la francophonie. On peut s’inspirer ici de ce qui se fait dans l’espace européen de la recherche pour adopter, en Afrique par exemple, des initiatives collectives qui soient plus propice au développement de la science ouverte.
Des pistes pour le rôle de la francophonie et de l’AUF
Au niveau de la francophonie, plusieurs pistes pourraient être envisageables. L’AUF pourrait par exemple s’inspirer de l’initiative d’Helsinki pour le multilinguisme et s’accorder avec des initiatives existantes ou en développer ses propres initiatives pour promouvoir une évaluation scientifique plus ouverte aux travaux publiés en français ou pour soutenir la publication en français via les modèles alternatifs de science ouverte.
D’autres actions envisageables à l’échelle de l’AUF seraient des échanges de bonnes pratiques sur les modèles alternatifs de publications. Les chercheurs et universités de tout continent pourrait alors s’inspirer des initiatives en cours dans les différents pays pour transformer l’évaluation de la recherche et réfléchir ensemble sur la transférabilité d’un territoire à l’autre de ces initiatives.
Enfin, plus concrètement, partant de ces bonnes pratiques, il pourrait être intéressant de réfléchir à des projets conjoints pour réussir l’appropriation des initiatives existantes et notamment pour les pays du sud. Ce peut être des initiatives conjointes pour promouvoir l’accès aux collègues du sud, aux francophones, à des plateformes en open access qui ne demandent pas de frais de publications importants. L’enjeu ici est de promouvoir l’accès d’un grand nombre de chercheurs à un nombre restreint de plateformes performantes et qui ont une bonne visibilité.
Dans ce contexte, la science ouverte pourrait à son tour être au service de la diplomatie. Imaginons la visibilité et l’aura que pourrait acquérir la recherche francophone si les chercheurs francophones avaient davantage accès, notamment les collègues africains, à des plateformes de publication ? Le développement d’une science francophone plus ouverte pourrait ainsi permettre un rayonnement plus important.
Ces défis requièrent un important investissement sur le long terme. Et cela peut être un rôle essentiel de l’AUF d’envisager un volet publication et science ouverte dans la concrétisation du Manifeste de la diplomatie scientifique.
Il y a un vrai lien entre diplomatie scientifique, publication scientifique et science ouverte. C’est un terrain à explorer où des initiatives concrètes pourraient fleurir.
Retrouvez l'interview complète sur le site de l'AUF.
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Une partie de sa flotte de camions chargés de la récolte des déchets a été tout récemment équipée d’une série de capteurs. Leur mission? Dresser la carte des zones blanches dans la province. C’est-à-dire des bouts de territoire où les réseaux sans fil de téléphonie ne passent pas, ou mal. Afin de collecter des données précises, fiables et mises à jour régulièrement, permettant de concevoir des cartes précises et actualisées, la flotte de camions sillonne toute la province une à deux fois par semaine.
Retour au début
Pléthore de données
« La donnée est ce sur quoi on s’appuie pour construire la ville intelligente », rappelait récemment Nicolas Installé, de FuturoCité, lors du Smart City Expo World Congress de Barcelone, où des intervenants emmenés par l’Awex (Agence wallonne à l’exportation) et WBI (Wallonie-Bruxelles International) s’étaient donné rendez-vous. « Mais il faut que cette donnée soit accessible et exploitable, en vue de favoriser le redéploiement économique et social d’un territoire », précisait le directeur de ce centre d’innovation technologique dans le secteur des « Smart Cities », basé à Mons.
Au Bureau économique de la province de Namur (BEP), on en est convaincu. Depuis des années, l’accès public aux données est largement préconisé. Cela fait partie de l’ADN du BEP, comme le confirme François Laureys, géographe, chef de projets au sein de cette institution et porteur du projet de camions sentinelles.
Retour au débutEvaluation de la qualité de l’air
« La partie qui coiffe les camions sentinelles permet d’accueillir une série de capteurs », explique François Laureys. « Nous avons commencé par y placer des antennes qui analysent la qualité des signaux 2G, 3G, 4G et la qualité des communications. Ces données sont récoltées dans le cadre d’un partenariat avec l’IBPT, l’Institut belge des services postaux et des télécommunications. »
« A l’avenir, d’autres capteurs pourront venir équiper les camions sentinelles, notamment destinés à mesurer la qualité de l’air. De telles études ont lieu sporadiquement, à la demande, en Wallonie. L’ISSeP, l’Institut scientifique de service public en est l’artisan. Il dispose de stations (semi)fixes pour assurer cette surveillance. À l’occasion, l’Institut fait aussi appel à des véhicules renifleurs mobiles loués à une entreprise privée. Avec nos camions sentinelles, ce type de mesures pourrait être réalisé chaque semaine, et sans coûts supplémentaires », indique François Laureys.
Retour au débutDétecter les nids de poule
Prochainement, une caméra 3D devrait également être placée sur un de ces camions, afin de déterminer si elle est capable de détecter d’éventuels problèmes comme la formation de nids de poules dans la chaussée. Un test qui fera aussi appel à une intelligence artificielle (IA) embarquée. Pas question, en effet, de transmettre chaque semaine des images de kilomètres de chaussées aux gestionnaires de la voirie. Seules les données les plus pertinentes, concernant les tronçons posant un vrai problème, devraient être transmises.
L’IA devra d’abord être entraînée à détecter les trous dans la chaussée. Ce sera à elle de déterminer en fonction de l’éclairage et des conditions météorologiques si une structure suspecte est un nouveau nid de poule ou simplement une flaque ou tout autre type de reflet banal sur le bitume.
Retour au débutDes données publiques
« Avec les camions sentinelles, l’idée est aussi de mettre ces données en libre accès », précise François Laureys. « Des conventions en ce sens sont ainsi passées avec nos partenaires. Ils ont accès à ces données, mais elles sont ensuite rendues publiques gratuitement. »
On comprend la plus-value de la donnée pour la gestion d’un territoire, mais comment le citoyen peut-il en tirer avantage? En consultant, par exemple, Open Data Wallonie-Bruxelles, le portail officiel de données en libre accès de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui permet de découvrir les jeux de données accessibles à tous.
Ou encore en utilisant l’une ou l’autre application comme « Ma commune en poche » ou « Wallonie en poche ».
Les masses de données disponibles ou encore à collecter et à croiser sont aussi sources d’innovations. De nouveaux projets de services naissent ainsi régulièrement. Comme cette future application portée par un quatuor de développeurs de la région liégeoise et baptisée Safe. Elle permet de choisir l’itinéraire pédestre le plus sécurisant pour se rendre d’un point A à un point B. « Il s’agit d’une application qui élabore des trajets sécurisés utilisant des bases de données d’événements insécurisants, comme des altercations ou des agressions recensées en ville », indique Ionnis Fountanellas, un des initiateurs de ce projet. « Le système est également alimenté par un système de rapportage basé sur la communauté d’utilisateurs, un peu comme Waze pour les déplacements motorisés », précise-t-il.
Les données au service de la communauté? Au Smart City Expo World Congress comme en Wallonie, l’innovation est au bout du clavier.
Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science.
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Une partie de sa flotte de camions chargés de la récolte des déchets a été tout récemment équipée d’une série de capteurs. Leur mission? Dresser la carte des zones blanches dans la province. C’est-à-dire des bouts de territoire où les réseaux sans fil de téléphonie ne passent pas, ou mal. Afin de collecter des données précises, fiables et mises à jour régulièrement, permettant de concevoir des cartes précises et actualisées, la flotte de camions sillonne toute la province une à deux fois par semaine.
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Pléthore de données
« La donnée est ce sur quoi on s’appuie pour construire la ville intelligente », rappelait récemment Nicolas Installé, de FuturoCité, lors du Smart City Expo World Congress de Barcelone, où des intervenants emmenés par l’Awex (Agence wallonne à l’exportation) et WBI (Wallonie-Bruxelles International) s’étaient donné rendez-vous. « Mais il faut que cette donnée soit accessible et exploitable, en vue de favoriser le redéploiement économique et social d’un territoire », précisait le directeur de ce centre d’innovation technologique dans le secteur des « Smart Cities », basé à Mons.
Au Bureau économique de la province de Namur (BEP), on en est convaincu. Depuis des années, l’accès public aux données est largement préconisé. Cela fait partie de l’ADN du BEP, comme le confirme François Laureys, géographe, chef de projets au sein de cette institution et porteur du projet de camions sentinelles.
Retour au débutEvaluation de la qualité de l’air
« La partie qui coiffe les camions sentinelles permet d’accueillir une série de capteurs », explique François Laureys. « Nous avons commencé par y placer des antennes qui analysent la qualité des signaux 2G, 3G, 4G et la qualité des communications. Ces données sont récoltées dans le cadre d’un partenariat avec l’IBPT, l’Institut belge des services postaux et des télécommunications. »
« A l’avenir, d’autres capteurs pourront venir équiper les camions sentinelles, notamment destinés à mesurer la qualité de l’air. De telles études ont lieu sporadiquement, à la demande, en Wallonie. L’ISSeP, l’Institut scientifique de service public en est l’artisan. Il dispose de stations (semi)fixes pour assurer cette surveillance. À l’occasion, l’Institut fait aussi appel à des véhicules renifleurs mobiles loués à une entreprise privée. Avec nos camions sentinelles, ce type de mesures pourrait être réalisé chaque semaine, et sans coûts supplémentaires », indique François Laureys.
Retour au débutDétecter les nids de poule
Prochainement, une caméra 3D devrait également être placée sur un de ces camions, afin de déterminer si elle est capable de détecter d’éventuels problèmes comme la formation de nids de poules dans la chaussée. Un test qui fera aussi appel à une intelligence artificielle (IA) embarquée. Pas question, en effet, de transmettre chaque semaine des images de kilomètres de chaussées aux gestionnaires de la voirie. Seules les données les plus pertinentes, concernant les tronçons posant un vrai problème, devraient être transmises.
L’IA devra d’abord être entraînée à détecter les trous dans la chaussée. Ce sera à elle de déterminer en fonction de l’éclairage et des conditions météorologiques si une structure suspecte est un nouveau nid de poule ou simplement une flaque ou tout autre type de reflet banal sur le bitume.
Retour au débutDes données publiques
« Avec les camions sentinelles, l’idée est aussi de mettre ces données en libre accès », précise François Laureys. « Des conventions en ce sens sont ainsi passées avec nos partenaires. Ils ont accès à ces données, mais elles sont ensuite rendues publiques gratuitement. »
On comprend la plus-value de la donnée pour la gestion d’un territoire, mais comment le citoyen peut-il en tirer avantage? En consultant, par exemple, Open Data Wallonie-Bruxelles, le portail officiel de données en libre accès de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui permet de découvrir les jeux de données accessibles à tous.
Ou encore en utilisant l’une ou l’autre application comme « Ma commune en poche » ou « Wallonie en poche ».
Les masses de données disponibles ou encore à collecter et à croiser sont aussi sources d’innovations. De nouveaux projets de services naissent ainsi régulièrement. Comme cette future application portée par un quatuor de développeurs de la région liégeoise et baptisée Safe. Elle permet de choisir l’itinéraire pédestre le plus sécurisant pour se rendre d’un point A à un point B. « Il s’agit d’une application qui élabore des trajets sécurisés utilisant des bases de données d’événements insécurisants, comme des altercations ou des agressions recensées en ville », indique Ionnis Fountanellas, un des initiateurs de ce projet. « Le système est également alimenté par un système de rapportage basé sur la communauté d’utilisateurs, un peu comme Waze pour les déplacements motorisés », précise-t-il.
Les données au service de la communauté? Au Smart City Expo World Congress comme en Wallonie, l’innovation est au bout du clavier.
Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science.
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Les Fonds de recherche du Québec (FRQ), le Fonds de la recherche scientifique (F.R.S. - FNRS), et le Bureau de liaison scientifique de Wallonie-Bruxelles International (WBI) pour le Canada sont fiers de présenter les fruits d’une collaboration avec l’entreprise d’illustrations scientifiques belge CpiG.
Les projets de recherche lauréats de l’appel de propositions 2021 du programme bilatéral de recherche collaborative Québec/Fédération Wallonie-Bruxelles ont ainsi pu être traduits en illustrations scientifiques.
Cette démarche s’inscrit dans l’objectif de promouvoir à la fois le programme ainsi que les projets financés auprès du plus large public possible au Québec, au Canada et en Belgique.
Retrouvez chaque projet et illustration ici.
De janvier à juin, le département recherche et innovation de Wallonie-Bruxelles International reviendra chaque mois sur un nouveau projet de recherche collaborative Québec/Fédération Wallonie-Bruxelles et dévoilera la planche illustrée ainsi que les acteurs associés au projet.
Suivez cette actualité sur les réseaux sociaux de WBI et du département Recherche et Innovation.
Les Fonds de recherche du Québec (FRQ), le Fonds de la recherche scientifique (F.R.S. - FNRS), et le Bureau de liaison scientifique de Wallonie-Bruxelles International (WBI) pour le Canada sont fiers de présenter les fruits d’une collaboration avec l’entreprise d’illustrations scientifiques belge CpiG.
Les projets de recherche lauréats de l’appel de propositions 2021 du programme bilatéral de recherche collaborative Québec/Fédération Wallonie-Bruxelles ont ainsi pu être traduits en illustrations scientifiques.
Cette démarche s’inscrit dans l’objectif de promouvoir à la fois le programme ainsi que les projets financés auprès du plus large public possible au Québec, au Canada et en Belgique.
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De janvier à juin, le département recherche et innovation de Wallonie-Bruxelles International reviendra chaque mois sur un nouveau projet de recherche collaborative Québec/Fédération Wallonie-Bruxelles et dévoilera la planche illustrée ainsi que les acteurs associés au projet.
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Et pas seulement parce qu’elle est une des rares cheffes en Belgique à en avoir obtenu une et au passage, maintenu d’autres, mais parce qu’elle ouvre la voie et montre le chemin.
Française d’origine, belge de cœur et entrepreneuse née (il faut dire qu’au départ elle se destinait à la finance avant d’avoir le coup de foudre pour la cuisine), la cheffe a, en 2019 avec son associée Dominika Herzig , ouvert son propre restaurant éponyme « Isabelle Arpin ». Elle s’est aussi dotée d’un traiteur, « La Bonne Étoile », et vient de devenir la cheffe du CIAO, une adresse qui lui permet de soutenir de jeunes chefs émergents dans la gastronomie italienne.
Car elle est là, la touche d’Isabelle Arpin, la Arpiness comme on l’appelle : le goût du partage, le bonheur dans la générosité. Celle de sa cuisine surprenante et créative, celle qu’elle manifeste envers ses équipes qu’elle motive vers un toujours mieux et celle qui se traduit par son engagement social. Elle est marraine d’une école de cuisine pour enfants défavorisés à Bali, marraine de l’association Free go solidaire, soutien aux familles dans le besoin et réalisatrice de repas pour le personnel soignant durant la crise de la Covid. Un engagement salué dans le livre « Les héros du Coronavirus » dans lequel elle pose aux côtés du chef de l’Élysée, Guillaume Gomez.
Prochain défi, l’aventure Dinner in the sky, qui rapprochera encore un peu plus des étoiles cette fée gastronomique qui dit « qu’il faut aimer les gens pour faire la cuisine… » Décidément, les constellations sont alignées pour faire briller le talent de cette cheffe d’exception.
En savoir plus
https://www.isabellearpin.com/
https://www.facebook.com/restaurantisabellearpin
https://www.instagram.com/isabelle_arpin_chef/?hl=fr
https://www.instagram.com/restaurant_isabelle_arpin/?hl=fr
https://www.ciao-brussels.com/
Retour au débutLes Belges Histoires - Les talents de Wallonie-Bruxelles
WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.
Découvrez la série de portraits :
Retour au débutNos aides et services
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Retour au débutEt pas seulement parce qu’elle est une des rares cheffes en Belgique à en avoir obtenu une et au passage, maintenu d’autres, mais parce qu’elle ouvre la voie et montre le chemin.
Française d’origine, belge de cœur et entrepreneuse née (il faut dire qu’au départ elle se destinait à la finance avant d’avoir le coup de foudre pour la cuisine), la cheffe a, en 2019 avec son associée Dominika Herzig , ouvert son propre restaurant éponyme « Isabelle Arpin ». Elle s’est aussi dotée d’un traiteur, « La Bonne Étoile », et vient de devenir la cheffe du CIAO, une adresse qui lui permet de soutenir de jeunes chefs émergents dans la gastronomie italienne.
Car elle est là, la touche d’Isabelle Arpin, la Arpiness comme on l’appelle : le goût du partage, le bonheur dans la générosité. Celle de sa cuisine surprenante et créative, celle qu’elle manifeste envers ses équipes qu’elle motive vers un toujours mieux et celle qui se traduit par son engagement social. Elle est marraine d’une école de cuisine pour enfants défavorisés à Bali, marraine de l’association Free go solidaire, soutien aux familles dans le besoin et réalisatrice de repas pour le personnel soignant durant la crise de la Covid. Un engagement salué dans le livre « Les héros du Coronavirus » dans lequel elle pose aux côtés du chef de l’Élysée, Guillaume Gomez.
Prochain défi, l’aventure Dinner in the sky, qui rapprochera encore un peu plus des étoiles cette fée gastronomique qui dit « qu’il faut aimer les gens pour faire la cuisine… » Décidément, les constellations sont alignées pour faire briller le talent de cette cheffe d’exception.
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https://www.isabellearpin.com/
https://www.facebook.com/restaurantisabellearpin
https://www.instagram.com/isabelle_arpin_chef/?hl=fr
https://www.instagram.com/restaurant_isabelle_arpin/?hl=fr
https://www.ciao-brussels.com/
Retour au débutLes Belges Histoires - Les talents de Wallonie-Bruxelles
WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.
Découvrez la série de portraits :
Retour au débutNos aides et services
Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…
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Un collectif artistique qui, pour ne pas se laisser enfermer dans une case ou un style déterminé, investit l’espace public, mais aussi des lieux privés en quête d’un supplément d’âme.
Si les deux artistes de 40 ans se sont rencontrées à l’École nationale des arts visuels de La Cambre, la première partie de leurs carrières respectives les a menées vers des chemins différents : l’univers de la pub pour Cathy qui venait d’étudier le graphisme et l’Art Therapy pour Clarisse, diplômée en gravure et illustration, un temps, expatriée à Paris. « Cette ville m’a donné le goût du collectif et des projets réunissant plusieurs univers. De retour à Bruxelles, j’ai retrouvé Cathy. Notre collaboration s’est construite de manière très naturelle et tout s’est enchainé assez vite dans la construction de notre identité artistique commune. Nos premiers projets étaient cependant très confidentiels », confie l’artiste. « A l’époque, on travaillait au feutre Posca » poursuit Cathy en évoquant la vitrine du labo photos d’un ami à Ixelles : leur toute première œuvre en duo. Alors que le tandem travaillait sur ce projet, Clarisse et Cathy rencontrent les organisatrices de l’Affordable Art Fair qui leur confient la création d’une fresque destinée au couloir de la foire d’art contemporain. « Un vrai tremplin », précise Clarisse.
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Au pluriel et sans article
Cette fresque et celles qui ont suivi ont permis à Atelier Louves de poser les bases d’un projet que les deux artistes ont choisi de développer sans se mettre de barrière. « Ce qui nous plait dans l’art urbain, c’est son côté libre et ouvert. Quand vous investissez un espace, vous tentez de lui donner une nouvelle dimension tout en conservant votre identité et l’âme du lieu. On ne travaille jamais sur un thème en particulier. Ce qui nous intéresse, c’est d’explorer le potentiel de chaque support et de faire coexister des matières que tout oppose. Au fil du temps, nos œuvres sont devenues plus colorées. La notion de mouvement joue un rôle central dans notre démarche », poursuit Clarisse. Louves, écrit au pluriel, sans déterminant et sans article, évoque l’idée de rassemblement, « un autre élément qui guide notre démarche ». Comme lorsque le duo participe à la fresque de la station de métro Simonis à Bruxelles : un projet d’envergure réalisé pendant 10 nuits consécutives en collaboration avec d’autres artistes. « L’art urbain est un univers encore très masculin. Notre statut d’outsider dans ce milieu est une force et un véritable atout », précisent-elles.
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Carte blanche
En 2019, Atelier Louves s’invite pour la première fois dans une galerie. « Accrocher des toiles en petit format sur des murs blancs ne nous intéresse pas. Pour ce projet collectif commissionné par The Skate Room, nous avons peint sur des planches de skate, mais aussi profité de cette carte blanche pour déborder sur les murs de la galerie. Pour nous, cette notion de liberté et d’ouverture est essentielle », ajoutent les artistes qui, quelques jours après cette rencontre, vont s’emparer du mobilier urbain du skate park du quartier des Ursulines à Bruxelles. « Quand nous quitterons le lieu, l’œuvre ne nous appartiendra plus. Ce sont les utilisateurs du parc et les habitants du quartier qui se l’approprieront ». Entre les deux artistes, la connexion est évidente. La complicité aussi. Alors que Cathy envisage les projets dans leur globalité, Clarisse amorce chaque nouvelle œuvre en expérimentant différentes techniques, dont le collage. « L’avantage de travailler à deux, c’est qu’on ne s’arrête jamais à notre première idée. L’échange au sein de notre atelier, mais aussi avec nos clients ou d’autres artistes, nous pousse toujours plus loin dans notre réflexion ».
Par Marie Honnay
Cet article est issu de la Revue W+B n°157.
Retour au débutUn collectif artistique qui, pour ne pas se laisser enfermer dans une case ou un style déterminé, investit l’espace public, mais aussi des lieux privés en quête d’un supplément d’âme.
Si les deux artistes de 40 ans se sont rencontrées à l’École nationale des arts visuels de La Cambre, la première partie de leurs carrières respectives les a menées vers des chemins différents : l’univers de la pub pour Cathy qui venait d’étudier le graphisme et l’Art Therapy pour Clarisse, diplômée en gravure et illustration, un temps, expatriée à Paris. « Cette ville m’a donné le goût du collectif et des projets réunissant plusieurs univers. De retour à Bruxelles, j’ai retrouvé Cathy. Notre collaboration s’est construite de manière très naturelle et tout s’est enchainé assez vite dans la construction de notre identité artistique commune. Nos premiers projets étaient cependant très confidentiels », confie l’artiste. « A l’époque, on travaillait au feutre Posca » poursuit Cathy en évoquant la vitrine du labo photos d’un ami à Ixelles : leur toute première œuvre en duo. Alors que le tandem travaillait sur ce projet, Clarisse et Cathy rencontrent les organisatrices de l’Affordable Art Fair qui leur confient la création d’une fresque destinée au couloir de la foire d’art contemporain. « Un vrai tremplin », précise Clarisse.
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Au pluriel et sans article
Cette fresque et celles qui ont suivi ont permis à Atelier Louves de poser les bases d’un projet que les deux artistes ont choisi de développer sans se mettre de barrière. « Ce qui nous plait dans l’art urbain, c’est son côté libre et ouvert. Quand vous investissez un espace, vous tentez de lui donner une nouvelle dimension tout en conservant votre identité et l’âme du lieu. On ne travaille jamais sur un thème en particulier. Ce qui nous intéresse, c’est d’explorer le potentiel de chaque support et de faire coexister des matières que tout oppose. Au fil du temps, nos œuvres sont devenues plus colorées. La notion de mouvement joue un rôle central dans notre démarche », poursuit Clarisse. Louves, écrit au pluriel, sans déterminant et sans article, évoque l’idée de rassemblement, « un autre élément qui guide notre démarche ». Comme lorsque le duo participe à la fresque de la station de métro Simonis à Bruxelles : un projet d’envergure réalisé pendant 10 nuits consécutives en collaboration avec d’autres artistes. « L’art urbain est un univers encore très masculin. Notre statut d’outsider dans ce milieu est une force et un véritable atout », précisent-elles.
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Carte blanche
En 2019, Atelier Louves s’invite pour la première fois dans une galerie. « Accrocher des toiles en petit format sur des murs blancs ne nous intéresse pas. Pour ce projet collectif commissionné par The Skate Room, nous avons peint sur des planches de skate, mais aussi profité de cette carte blanche pour déborder sur les murs de la galerie. Pour nous, cette notion de liberté et d’ouverture est essentielle », ajoutent les artistes qui, quelques jours après cette rencontre, vont s’emparer du mobilier urbain du skate park du quartier des Ursulines à Bruxelles. « Quand nous quitterons le lieu, l’œuvre ne nous appartiendra plus. Ce sont les utilisateurs du parc et les habitants du quartier qui se l’approprieront ». Entre les deux artistes, la connexion est évidente. La complicité aussi. Alors que Cathy envisage les projets dans leur globalité, Clarisse amorce chaque nouvelle œuvre en expérimentant différentes techniques, dont le collage. « L’avantage de travailler à deux, c’est qu’on ne s’arrête jamais à notre première idée. L’échange au sein de notre atelier, mais aussi avec nos clients ou d’autres artistes, nous pousse toujours plus loin dans notre réflexion ».
Par Marie Honnay
Cet article est issu de la Revue W+B n°157.
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40 ans, quel bel âge !
40 ans… Wallonie-Bruxelles International (WBI) fête les 40 ans de la diplomatie belge francophone. La Revue W+B ne pouvait évidemment pas passer à côté de cette célébration. L’occasion de revenir sur la construction de la diplomatie des entités fédérées francophones et sur le chemin qui a mené à ce qu’est et ce que représente WBI aujourd’hui. En 40 ans, la diplomatie francophone n’a cessé de renforcer son soutien aux acteurs et aux valeurs de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles avec comme objectif d’assurer le rayonnement des Francophones de Belgique sur la scène internationale. Plongez-vous dans ces 40 dernières années à travers un peu d’histoire et surtout beaucoup de témoignages !
Cet anniversaire, c’est aussi celui de la coopération au développement de Wallonie-Bruxelles, de la promotion internationale du tourisme wallon et bruxellois et de la présence de la Wallonie et de Bruxelles au Québec, notamment à travers les nombreux projets jeunesse. Ça aussi, ça se fête !
On en profite également pour mettre un coup de projecteur sur quelques talents et opérateurs qui, depuis de longues années, oeuvrent au rayonnement de Wallonie-Bruxelles : les Centres Wallonie-Bruxelles à Paris et Kinshasa, le comédien, humoriste et auteur Bruno Coppens, les soeurs de Filles A Papa, le pionnier des vins effervescents Ruffus ou la société Spacebel. Merci à eux de représenter si fièrement la Wallonie et Bruxelles à l’étranger !
Cet anniversaire est aussi l’occasion de proposer une nouvelle formule de la Revue W+B, qui laisse plus de place aux textes et donne une plus grande visibilité aux photos, pour vous offrir une expérience de lecture améliorée. Nous espérons que cette nouvelle version vous plaira.
Au programme
- Dossier : Les 40 ans de la diplomatie belge francophone
- Culture : Un élan de 40 ans
- Portrait : La Terre Promesse de Bruno Coppens
- Jeunesse : Il ne faut plus les ailes d'un ange pour se rendre à Québec
- Coopération au développement : La coopération au développement, cette arme de construction massive
- Tourisme : Wallonie : 40 années de promotion de son tourisme à l'international
- Mode : Filles A Papa, une success story liégeoise soutenue par WBDM
- Entreprise : Ruffus, 20 ans et des milliards de bulles
- Innovation : La Wallonie, acteur majeur dans le domaine spatial et aéronautique
- Survols
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40 ans, quel bel âge !
40 ans… Wallonie-Bruxelles International (WBI) fête les 40 ans de la diplomatie belge francophone. La Revue W+B ne pouvait évidemment pas passer à côté de cette célébration. L’occasion de revenir sur la construction de la diplomatie des entités fédérées francophones et sur le chemin qui a mené à ce qu’est et ce que représente WBI aujourd’hui. En 40 ans, la diplomatie francophone n’a cessé de renforcer son soutien aux acteurs et aux valeurs de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles avec comme objectif d’assurer le rayonnement des Francophones de Belgique sur la scène internationale. Plongez-vous dans ces 40 dernières années à travers un peu d’histoire et surtout beaucoup de témoignages !
Cet anniversaire, c’est aussi celui de la coopération au développement de Wallonie-Bruxelles, de la promotion internationale du tourisme wallon et bruxellois et de la présence de la Wallonie et de Bruxelles au Québec, notamment à travers les nombreux projets jeunesse. Ça aussi, ça se fête !
On en profite également pour mettre un coup de projecteur sur quelques talents et opérateurs qui, depuis de longues années, oeuvrent au rayonnement de Wallonie-Bruxelles : les Centres Wallonie-Bruxelles à Paris et Kinshasa, le comédien, humoriste et auteur Bruno Coppens, les soeurs de Filles A Papa, le pionnier des vins effervescents Ruffus ou la société Spacebel. Merci à eux de représenter si fièrement la Wallonie et Bruxelles à l’étranger !
Cet anniversaire est aussi l’occasion de proposer une nouvelle formule de la Revue W+B, qui laisse plus de place aux textes et donne une plus grande visibilité aux photos, pour vous offrir une expérience de lecture améliorée. Nous espérons que cette nouvelle version vous plaira.
Au programme
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- Culture : Un élan de 40 ans
- Portrait : La Terre Promesse de Bruno Coppens
- Jeunesse : Il ne faut plus les ailes d'un ange pour se rendre à Québec
- Coopération au développement : La coopération au développement, cette arme de construction massive
- Tourisme : Wallonie : 40 années de promotion de son tourisme à l'international
- Mode : Filles A Papa, une success story liégeoise soutenue par WBDM
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