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Pierre de Maere aux Francofolies de Spa 2022 © J. Van Belle - WBI

C’eût pu être un simple jeu de frangins, à qui chante gagne, à qui joue mixe, si cela n’avait pas pris un sérieux chemin professionnel voici trois ans. 

 

« Oh pardon pour mon retard, on chipote sur le prochain album, on a déjà les débuts de 6 ou 7 morceaux, c’est très excitant et en plus on s’amuse ».

 

Tout est allé si vite pour le jeune Ucclois de 22 ans. En mars 2020, il diffuse son premier titre en français, Potins Absurdes. En janvier 2023 sort son premier album, Regarde-Moi. Le 10 février, il reçoit le prix de la Révélation masculine de l’année lors  de la 38e cérémonie des Victoires de la Musique. Le 23 février 2023, son single Un Jour, Je marierai un Ange devient disque de diamant en France. Gros tsunami en diffusions radios ajouté à cela un effet TikTok, le titre est certifié single de platine (30 millions de streams en France).

Intuitif, instinctif, autodidacte et sûr de son coup !

On ne peut guère dire que vous avez ramé, de répète en répète dans le fond d’un garage avec des copains. C’était écrit sur les réseaux sociaux — Make me famous (rendez-moi célèbre) — et dans le morceau Menteur : « Maman, un jour, je serai  une superstar ». Il suffisait de le dire pour que cela arrive ? 

 

Le fait d’y croire, c’est essentiel. Je constate que beaucoup de mes amis qui sont plus brillants que moi, ne pensent pas avoir les épaules, ne se projettent pas, ça les empêche d’avancer. Pourtant, celui qui a un peu de talent et qui y croit pleinement, qui a une confiance aveugle en ce qu’il fait, peut y arriver. Quand j’ai arrêté totalement mes études pour me consacrer à la musique, je me suis projeté, il n’était pas question de rater, je n’avais pas de plan B. J’avais seulement ces  mélodies qui me venaient en tête sous la douche, sur lesquelles aujourd’hui encore je mets n’importe quels mots, un yaourt au piano, la musique est là, ensuite je m‘attaque au texte. 

 

Vous avez commencé, dit-on, à 10 ans sur un Ipod Touch en chipotant. On peut d’ailleurs remercier maman de vous avoir laissé l’Ipod Touch entre les mains, ça a du bon parfois ?

 

Oui et je pense que le secret est dans l’âge. Commencer très tôt, c’est une très bonne chose, j’étais curieux, je ne me posais pas trop de questions. A 12 ans, je ne savais pas si ce que je faisais était bon ou mauvais, j’avançais. Pour revenir à l’Ipod, je ne jouais pas beaucoup, je n’avais pas de jeux vidéo, c’était déjà la musique, la photo et la création qui me passionnaient au travers de la technologie.

 

Vos goûts musicaux Lady Gaga, Polnareff, les Rita Mitsouko, c’est un peu vieillot, non ?

 

A 12 ans j’écoutais des trucs de mon époque, des rappeurs et tout le reste, mais surtout Lady Gaga dont je suis tombé amoureux. Il y avait une audace, une fraicheur, une ouverture que j’adorais. Ensuite, plus j’ai grandi plus je me suis plongé dans les morceaux de mes parents, cela m’a beaucoup influencé. Papa c’était Genesis, Pink Floyd, maman plutôt Françoise Hardy et mon frère des trucs plus pointus, mais il a fallu un peu de temps. Aujourd’hui c’est un mélange de tout ça.

 

Pour contrer l’ennui d’un petit village du Brabant wallon, on se met à la création ? C’est assez romanesque.

 

Oui mais bon, ce n’était pas la misère non plus, j’avais les copains de l’école de Walhain, c’était quand même charmant comme campagne. Mais c’est vrai qu’on n’a pas eu la télé très tôt, on a dû s’occuper différemment, il n’y avait pas grand-chose à faire, il n’y avait pas de bowling, de cinéma, on n’allait pas dans les cafés à 14 ans. On était livrés à nous-mêmes et mon frère faisant de la musique, prenant des cours de guitare, je me suis mis à la batterie et c’est en m’accompagnant  vocalement que j’ai commencé à faire des chansons. Ces « batterie/voix » dans ma chambre ça devait être l’enfer pour les autres mais pour moi c’était super.

 

Vous aimez le terme flamboyant, vous vous définissez comme tel, mais l’êtes-vous de manière transversale ? Mode, style vestimentaire, look télégénique, un peu dandy, vous avez trouvé votre ADN rapidement ?

 

Oui ce sont mes goûts. Mais en même temps, là en ce moment, je suis en pull gris à capuche et pantalon noir. Par contre, quand je suis au devant de la scène artistique, je pousse les curseurs à fond. Les costumes pailletés, les silhouettes très  marquées, taille cintrée, c’est ce que je suis, ce n’est pas juste un personnage mais c’est le « moi » des grands soirs. Pour mon premier clip, je me suis rendu compte que, la veille, je n’avais rien à me mettre. On est donc allés chez Gucci avec mon  manager pour acheter un costume pailleté rouge magnifique, très cher, ce n’est pas moi qui ai payé, on l’a ramené le lendemain pour se le faire rembourser. Ce qui est drôle, c’est qu’il y a trois mois Gucci me l’a offert en guise de symbole. L’important c’est que cela me met en confiance pour chanter. Je chante plus juste en costume. Je maitrise mieux, je m’émancipe de mes angoisses. De toute façon, plus mon travail sur scène est millimétré plus je m’amuse.

 

Chanter en français, suite à un premier morceau Judas en anglais, c’était une évidence ?

 

Je me suis mis au français quand tout est devenu plus sérieux. Je me suis dit « bon ok mon anglais n’est pas suffisamment bon que pour pouvoir offrir de la qualité et m’épanouir dans un univers ». Il était évident que ça devait passer par un  phrasé, une façon de chanter dans ma langue maternelle, comme les « r » qui roulent, les envolées dans les aigus, même dans l’écriture, aller vers ce que je suis vraiment, en profondeur, travailler sur le verbe, les mots, en anglais ça aurait été  impossible.

 

Quand vous évoquez votre univers, cela passe forcément par des pochettes et des photos stylées mais aussi par des clips comme celui de Mercredi, qui n’est pas sans rappeler la scène mythique du repas dans Beetlejuice sur Harry Belafonte ?

 

Je suis heureux que vous disiez ça ! Ce clip est une référence évidente à Tim Burton, j’ai visuellement mes idées et suis très impliqué dans le processus de création mais je me laisse porter par les gens dont c’est le métier. Je remets une note d’intention aux réalisateurs, puis je leur laisse la main. J’aime la fraicheur d’une nouvelle lecture, je travaille avec des gens comme Hugo Jouxtel ou Edie Blanchard (fille de Philippe Katerine, ndlr), on a imaginé ensemble les couleurs et la texture de l’album, hors de question de m’extraire de cela.

 

Zola disait « je pille le réel », vous aussi ?

 

Non, je préfère plutôt m’en affranchir car je trouve le réel parfois un peu ennuyeux. Et en tant qu’auteur, chanteur, je voudrais créer des univers inattendus, j’aimerais que les gens aient envie de vivre dans mes chansons. J’aime créer des ambiances, j’aime l’excès dans mes paroles, l’amour à mort, idéalisé ou dramatisé, jamais normal.

 

Dans le morceau J’aime, J’aime, Pierre de Maere aborde la célébrité qu’il dit apprécier pour le moment car elle est encore à ses balbutiements. Avec 38 festivals en France, Belgique, Suisse et Canada en 2023, il prend garde à rester les pieds sur  terre. Sa famille est là, qui veille. John Updike disait « La célébrité est un masque qui mange le visage », Pierre, en créant des personnages à paillettes, s’en joue déjà, il a tout compris. 

 

Prochains concerts

  • 15.02.2024 – OM, Liège
  • 16.02.2024 – Théâtre Royal, Mons
  • 09.04.2024 – Cirque Royal, Bruxelles
  • 10.04.2024 – Cirque Royal, Bruxelles

Par Catherine Haxhe

 

Cette interview est tirée de la Revue W+B n°162.

 

Découvrez l'interview vidéo de Pierre de Maere réalisée dans la cadre de sa participation au jury du dernier Festival international de mode, de photographie et d'accessoires de Hyères.

 

 

C’eût pu être un simple jeu de frangins, à qui chante gagne, à qui joue mixe, si cela n’avait pas pris un sérieux chemin professionnel voici trois ans. 

 

« Oh pardon pour mon retard, on chipote sur le prochain album, on a déjà les débuts de 6 ou 7 morceaux, c’est très excitant et en plus on s’amuse ».

 

Tout est allé si vite pour le jeune Ucclois de 22 ans. En mars 2020, il diffuse son premier titre en français, Potins Absurdes. En janvier 2023 sort son premier album, Regarde-Moi. Le 10 février, il reçoit le prix de la Révélation masculine de l’année lors  de la 38e cérémonie des Victoires de la Musique. Le 23 février 2023, son single Un Jour, Je marierai un Ange devient disque de diamant en France. Gros tsunami en diffusions radios ajouté à cela un effet TikTok, le titre est certifié single de platine (30 millions de streams en France).

Intuitif, instinctif, autodidacte et sûr de son coup !

On ne peut guère dire que vous avez ramé, de répète en répète dans le fond d’un garage avec des copains. C’était écrit sur les réseaux sociaux — Make me famous (rendez-moi célèbre) — et dans le morceau Menteur : « Maman, un jour, je serai  une superstar ». Il suffisait de le dire pour que cela arrive ? 

 

Le fait d’y croire, c’est essentiel. Je constate que beaucoup de mes amis qui sont plus brillants que moi, ne pensent pas avoir les épaules, ne se projettent pas, ça les empêche d’avancer. Pourtant, celui qui a un peu de talent et qui y croit pleinement, qui a une confiance aveugle en ce qu’il fait, peut y arriver. Quand j’ai arrêté totalement mes études pour me consacrer à la musique, je me suis projeté, il n’était pas question de rater, je n’avais pas de plan B. J’avais seulement ces  mélodies qui me venaient en tête sous la douche, sur lesquelles aujourd’hui encore je mets n’importe quels mots, un yaourt au piano, la musique est là, ensuite je m‘attaque au texte. 

 

Vous avez commencé, dit-on, à 10 ans sur un Ipod Touch en chipotant. On peut d’ailleurs remercier maman de vous avoir laissé l’Ipod Touch entre les mains, ça a du bon parfois ?

 

Oui et je pense que le secret est dans l’âge. Commencer très tôt, c’est une très bonne chose, j’étais curieux, je ne me posais pas trop de questions. A 12 ans, je ne savais pas si ce que je faisais était bon ou mauvais, j’avançais. Pour revenir à l’Ipod, je ne jouais pas beaucoup, je n’avais pas de jeux vidéo, c’était déjà la musique, la photo et la création qui me passionnaient au travers de la technologie.

 

Vos goûts musicaux Lady Gaga, Polnareff, les Rita Mitsouko, c’est un peu vieillot, non ?

 

A 12 ans j’écoutais des trucs de mon époque, des rappeurs et tout le reste, mais surtout Lady Gaga dont je suis tombé amoureux. Il y avait une audace, une fraicheur, une ouverture que j’adorais. Ensuite, plus j’ai grandi plus je me suis plongé dans les morceaux de mes parents, cela m’a beaucoup influencé. Papa c’était Genesis, Pink Floyd, maman plutôt Françoise Hardy et mon frère des trucs plus pointus, mais il a fallu un peu de temps. Aujourd’hui c’est un mélange de tout ça.

 

Pour contrer l’ennui d’un petit village du Brabant wallon, on se met à la création ? C’est assez romanesque.

 

Oui mais bon, ce n’était pas la misère non plus, j’avais les copains de l’école de Walhain, c’était quand même charmant comme campagne. Mais c’est vrai qu’on n’a pas eu la télé très tôt, on a dû s’occuper différemment, il n’y avait pas grand-chose à faire, il n’y avait pas de bowling, de cinéma, on n’allait pas dans les cafés à 14 ans. On était livrés à nous-mêmes et mon frère faisant de la musique, prenant des cours de guitare, je me suis mis à la batterie et c’est en m’accompagnant  vocalement que j’ai commencé à faire des chansons. Ces « batterie/voix » dans ma chambre ça devait être l’enfer pour les autres mais pour moi c’était super.

 

Vous aimez le terme flamboyant, vous vous définissez comme tel, mais l’êtes-vous de manière transversale ? Mode, style vestimentaire, look télégénique, un peu dandy, vous avez trouvé votre ADN rapidement ?

 

Oui ce sont mes goûts. Mais en même temps, là en ce moment, je suis en pull gris à capuche et pantalon noir. Par contre, quand je suis au devant de la scène artistique, je pousse les curseurs à fond. Les costumes pailletés, les silhouettes très  marquées, taille cintrée, c’est ce que je suis, ce n’est pas juste un personnage mais c’est le « moi » des grands soirs. Pour mon premier clip, je me suis rendu compte que, la veille, je n’avais rien à me mettre. On est donc allés chez Gucci avec mon  manager pour acheter un costume pailleté rouge magnifique, très cher, ce n’est pas moi qui ai payé, on l’a ramené le lendemain pour se le faire rembourser. Ce qui est drôle, c’est qu’il y a trois mois Gucci me l’a offert en guise de symbole. L’important c’est que cela me met en confiance pour chanter. Je chante plus juste en costume. Je maitrise mieux, je m’émancipe de mes angoisses. De toute façon, plus mon travail sur scène est millimétré plus je m’amuse.

 

Chanter en français, suite à un premier morceau Judas en anglais, c’était une évidence ?

 

Je me suis mis au français quand tout est devenu plus sérieux. Je me suis dit « bon ok mon anglais n’est pas suffisamment bon que pour pouvoir offrir de la qualité et m’épanouir dans un univers ». Il était évident que ça devait passer par un  phrasé, une façon de chanter dans ma langue maternelle, comme les « r » qui roulent, les envolées dans les aigus, même dans l’écriture, aller vers ce que je suis vraiment, en profondeur, travailler sur le verbe, les mots, en anglais ça aurait été  impossible.

 

Quand vous évoquez votre univers, cela passe forcément par des pochettes et des photos stylées mais aussi par des clips comme celui de Mercredi, qui n’est pas sans rappeler la scène mythique du repas dans Beetlejuice sur Harry Belafonte ?

 

Je suis heureux que vous disiez ça ! Ce clip est une référence évidente à Tim Burton, j’ai visuellement mes idées et suis très impliqué dans le processus de création mais je me laisse porter par les gens dont c’est le métier. Je remets une note d’intention aux réalisateurs, puis je leur laisse la main. J’aime la fraicheur d’une nouvelle lecture, je travaille avec des gens comme Hugo Jouxtel ou Edie Blanchard (fille de Philippe Katerine, ndlr), on a imaginé ensemble les couleurs et la texture de l’album, hors de question de m’extraire de cela.

 

Zola disait « je pille le réel », vous aussi ?

 

Non, je préfère plutôt m’en affranchir car je trouve le réel parfois un peu ennuyeux. Et en tant qu’auteur, chanteur, je voudrais créer des univers inattendus, j’aimerais que les gens aient envie de vivre dans mes chansons. J’aime créer des ambiances, j’aime l’excès dans mes paroles, l’amour à mort, idéalisé ou dramatisé, jamais normal.

 

Dans le morceau J’aime, J’aime, Pierre de Maere aborde la célébrité qu’il dit apprécier pour le moment car elle est encore à ses balbutiements. Avec 38 festivals en France, Belgique, Suisse et Canada en 2023, il prend garde à rester les pieds sur  terre. Sa famille est là, qui veille. John Updike disait « La célébrité est un masque qui mange le visage », Pierre, en créant des personnages à paillettes, s’en joue déjà, il a tout compris. 

 

Prochains concerts

  • 15.02.2024 – OM, Liège
  • 16.02.2024 – Théâtre Royal, Mons
  • 09.04.2024 – Cirque Royal, Bruxelles
  • 10.04.2024 – Cirque Royal, Bruxelles

Par Catherine Haxhe

 

Cette interview est tirée de la Revue W+B n°162.

 

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(c) Fotolia
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Conditions d'engagement

  • Etre titulaire d’un diplôme universitaire (master 2) ou de l'enseignement supérieur de type long, pris en considération pour les recrutements de niveau A (niv.1) dans les services de l’Etat, des Communautés et des Régions (ainsi que l’attestation d’équivalence dans le cas d’un diplôme autre que belge), en administration publique, en sciences commerciales, de gestion
  • Etre titulaire d’un diplôme de master/licence dans les domaines suivants : ingénieur de gestion ou toute formation de niveau équivalent touchant aux domaines de la gestion administrative et du personnel
  • Etre de bonne conduite et de bonne moralité 
  • Jouir des droits civils et politiques 
  • Posséder les aptitudes requises à la fonction
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Description de la fonction

Finalités

  • Gestion du suivi administratif et budgétaire
  • Gestion des procédures de mise en œuvre des programmes du BIJ (planification stratégique/contrôle)
  • Développement des bases de données et prospection des bénéficiaires
  • Gestion des ressources humaines
  • Référent des structures d’audit, de contrôle externe et de conseil 

Activités correspondantes 

En tant que Responsable administratif, l’agent sera en charge de :

  • Assister la Direction du BIJ dans le suivi administratif et budgétaire en collaboration avec le responsable du budget
  • Contrôler les procédures de gestion et effectuer des contrôles (audit interne)
  • Instaurer et utiliser un système de contrôle de gestion et de reporting efficace, transparent et automatisé 
  • Assister la Direction dans la planification stratégique et mettre en place les outils de suivi adéquats
  • Prospecter des nouveaux bénéficiaires et mettre en place des bases de données
  • Assister la Direction dans la gestion des ressources humaines du BIJ. Cette gestion inclus notamment l’évaluation, et le suivi individualisé de chaque agent (gestion des compétences, performances…)
  • Assurer des « reportings » aux Audits dans le cadre de la gestion des programmes financés par la Commission Européenne
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Connaissances

  • Maîtrise parfaite de la langue française tant à l’oral qu’à l’écrit (niveau C2 du CECRL) 
  • Très bonne connaissance de l’anglais tant à l’oral qu’à l’écrit (niveau B2 du CECRL) 
  • Connaissance de l’environnement institutionnel du BIJ 
  • Bonnes connaissances des outils de bureautique (suite MS OFFICE) et capacité de les exploiter : Word, Excel, Access, Outlook, PowerPoint notamment 
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Sélection

1. Epreuve écrite : Cette épreuve sera destinée à évaluer les compétences des candidat.es. Les candidat.es ayant obtenu les 10 meilleurs résultats à l’épreuve écrite (60% des points minimum) sont invité.es à l’épreuve finale.

 

2. Epreuve finale : Il s’agira d’une épreuve orale sous forme d’un entretien visant à évaluer le profil du/de la candidat.e en accord avec les compétences, la motivation et les affinités avec le travail sur le terrain.

 

Les épreuves se déroulent à Bruxelles.

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Candidature

Le dossier de candidature est envoyé par courriel (recrutement@wbi.be) ou par courrier postal (cachet de la poste faisant foi), au plus tard le 20 février 2024, à l’attention de :

 

Madame Pascale DELCOMMINETTE
c/o support Ressources Humaines
Administratrice générale de WBI
Place Sainctelette, 2
B-1080 Bruxelles

 

Le dossier de candidature comprend (rappeler la référence WBI/A6/ID238) 

  • une copie du/des diplôme(s) [accompagnée(s) de l’équivalence dans le cas de diplôme(s) non belge(s)] 
  • une lettre de motivation 
  • un curriculum vitae détaillé 
  • tout document probant prouvant l’expérience exigée

Un dossier incomplet ou envoyé hors délai n’est pas pris en compte.

 

Vous trouverez l'offre d'emploi complète en pièce jointe.
 

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Conditions d'engagement

  • Etre titulaire d’un diplôme universitaire (master 2) ou de l'enseignement supérieur de type long, pris en considération pour les recrutements de niveau A (niv.1) dans les services de l’Etat, des Communautés et des Régions (ainsi que l’attestation d’équivalence dans le cas d’un diplôme autre que belge), en administration publique, en sciences commerciales, de gestion
  • Etre titulaire d’un diplôme de master/licence dans les domaines suivants : ingénieur de gestion ou toute formation de niveau équivalent touchant aux domaines de la gestion administrative et du personnel
  • Etre de bonne conduite et de bonne moralité 
  • Jouir des droits civils et politiques 
  • Posséder les aptitudes requises à la fonction
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Finalités

  • Gestion du suivi administratif et budgétaire
  • Gestion des procédures de mise en œuvre des programmes du BIJ (planification stratégique/contrôle)
  • Développement des bases de données et prospection des bénéficiaires
  • Gestion des ressources humaines
  • Référent des structures d’audit, de contrôle externe et de conseil 

Activités correspondantes 

En tant que Responsable administratif, l’agent sera en charge de :

  • Assister la Direction du BIJ dans le suivi administratif et budgétaire en collaboration avec le responsable du budget
  • Contrôler les procédures de gestion et effectuer des contrôles (audit interne)
  • Instaurer et utiliser un système de contrôle de gestion et de reporting efficace, transparent et automatisé 
  • Assister la Direction dans la planification stratégique et mettre en place les outils de suivi adéquats
  • Prospecter des nouveaux bénéficiaires et mettre en place des bases de données
  • Assister la Direction dans la gestion des ressources humaines du BIJ. Cette gestion inclus notamment l’évaluation, et le suivi individualisé de chaque agent (gestion des compétences, performances…)
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1. Epreuve écrite : Cette épreuve sera destinée à évaluer les compétences des candidat.es. Les candidat.es ayant obtenu les 10 meilleurs résultats à l’épreuve écrite (60% des points minimum) sont invité.es à l’épreuve finale.

 

2. Epreuve finale : Il s’agira d’une épreuve orale sous forme d’un entretien visant à évaluer le profil du/de la candidat.e en accord avec les compétences, la motivation et les affinités avec le travail sur le terrain.

 

Les épreuves se déroulent à Bruxelles.

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Madame Pascale DELCOMMINETTE
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B-1080 Bruxelles

 

Le dossier de candidature comprend (rappeler la référence WBI/A6/ID238) 

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  • une lettre de motivation 
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Beffroi baroque ©ChrisChevalier

La réunion informelle des ministres en charge de la politique de cohésion se tiendra à Mons les lundi 5 et mardi 6 février. Présidée par le Ministre-Président de Wallonie, Elio Di Rupo, elle rassemblera les ministres en charge de la cohésion des États-membres, ainsi que la Commissaire européenne à la cohésion et aux réformes, Elisa Ferreira, et le Commissaire européen à l’emploi et aux droits sociaux, Nicolas Schmit. Le Président de la Commission REGI du Parlement européen, le Président du Comité économique et social européen seront également présents. De même que des représentants du Comité européen des Régions et de la Banque européenne d’investissement. Enrico Letta, qui a été chargé par le Conseil européen de rédiger un rapport sur le futur du marché intérieur prendra également part à cette réunion. La présence d’Enrico Letta à Mons témoigne du caractère indissociable de la politique de cohésion avec le marché intérieur.

 

Cette réunion aura pour objectif de discuter de l’avenir de la politique de cohésion en Europe en tant que principale politique d’investissement à long terme, moteur de transformation et levier pour une transition juste et ancrée dans la réalité des territoires.  Dans un contexte où les inégalités se creusent et les tensions sociétales sont de plus en plus fortes, la politique de cohésion – en tant que véritable politique d’investissement et de solidarité au niveau européen - est plus que jamais nécessaire.

Retour au début

La politique de cohésion : pilier essentiel du tissu européen

Néanmoins, cela ne signifie pas que la politique de cohésion doit rester telle qu’elle existe aujourd’hui. Elle doit être adaptée, en préservant tous les aspects qui ont fait leurs preuves et en améliorant l’existant, afin de continuer à réduire les disparités économiques, sociales et territoriales au sein de l’Union européenne, de ses Etats membres et de ses régions et à compléter l’approfondissement du marché intérieur.

 

En amont de la publication du 9° rapport sur la cohésion, de la finalisation des travaux du groupe de haut niveau sur le futur de la politique de cohésion, du Forum sur la cohésion, ainsi que du débat sur l’agenda stratégique 2024-2029, la présidence belge invite les États membres à discuter de leur vision stratégique pour la politique de cohésion post-2027.

 

"La politique de cohésion est une politique essentielle qui doit demeurer au cœur du projet européen."   Elio Di Rupo, Ministre-Président de la Wallonie 

 

Dans ce cadre, les Ministres discuteront de la manière de recentrer la politique de cohésion sur ses missions premières et réfléchiront aux priorités stratégiques de la politique de cohésion post-2027, avec comme double objectif de répondre aux besoins et défis propres à chaque région, et d’autre part de soutenir les régions européennes dans leur contribution à la mise en œuvre des priorités et stratégies européennes et la consolidation du marché intérieur. Ils discuteront également des principes clés, outre la gestion partagée et l’approche basée sur le territoire, pour soutenir le rôle de levier de la politique de cohésion pour des transitions justes et ancrées dans la réalité des territoires.

 

Enfin, ils échangeront sur les mesures de simplification supplémentaires pour encore amplifier la mise en œuvre, dans l’ensemble des territoires et au plus proche des entreprises et des citoyens européens, des projets cofinancés par l’UE et les États-Membres ou les Régions.

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Six mois pour guider la cohésion post-2027

La Présidence belge entend tirer parti des conclusions de cette réunion à Mons, ainsi que des réflexions développées en parallèle par la Commission européenne, dont le 9ème rapport sur la cohésion qui devrait être publié par la Commission en mars, pour dégager des lignes directrices sur la politique de cohésion post-2027.

 

Les Ministres européens en charge de la politique de cohésion se réuniront ainsi à nouveau le 18 juin à Luxembourg pour notamment adopter des conclusions du Conseil sur le 9ème rapport sur la cohésion.

 

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

Pour plus d’informations sur les événements de la Présidence, consultez www.belgium24.EU

 

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La réunion informelle des ministres en charge de la politique de cohésion se tiendra à Mons les lundi 5 et mardi 6 février. Présidée par le Ministre-Président de Wallonie, Elio Di Rupo, elle rassemblera les ministres en charge de la cohésion des États-membres, ainsi que la Commissaire européenne à la cohésion et aux réformes, Elisa Ferreira, et le Commissaire européen à l’emploi et aux droits sociaux, Nicolas Schmit. Le Président de la Commission REGI du Parlement européen, le Président du Comité économique et social européen seront également présents. De même que des représentants du Comité européen des Régions et de la Banque européenne d’investissement. Enrico Letta, qui a été chargé par le Conseil européen de rédiger un rapport sur le futur du marché intérieur prendra également part à cette réunion. La présence d’Enrico Letta à Mons témoigne du caractère indissociable de la politique de cohésion avec le marché intérieur.

 

Cette réunion aura pour objectif de discuter de l’avenir de la politique de cohésion en Europe en tant que principale politique d’investissement à long terme, moteur de transformation et levier pour une transition juste et ancrée dans la réalité des territoires.  Dans un contexte où les inégalités se creusent et les tensions sociétales sont de plus en plus fortes, la politique de cohésion – en tant que véritable politique d’investissement et de solidarité au niveau européen - est plus que jamais nécessaire.

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La politique de cohésion : pilier essentiel du tissu européen

Néanmoins, cela ne signifie pas que la politique de cohésion doit rester telle qu’elle existe aujourd’hui. Elle doit être adaptée, en préservant tous les aspects qui ont fait leurs preuves et en améliorant l’existant, afin de continuer à réduire les disparités économiques, sociales et territoriales au sein de l’Union européenne, de ses Etats membres et de ses régions et à compléter l’approfondissement du marché intérieur.

 

En amont de la publication du 9° rapport sur la cohésion, de la finalisation des travaux du groupe de haut niveau sur le futur de la politique de cohésion, du Forum sur la cohésion, ainsi que du débat sur l’agenda stratégique 2024-2029, la présidence belge invite les États membres à discuter de leur vision stratégique pour la politique de cohésion post-2027.

 

"La politique de cohésion est une politique essentielle qui doit demeurer au cœur du projet européen."   Elio Di Rupo, Ministre-Président de la Wallonie 

 

Dans ce cadre, les Ministres discuteront de la manière de recentrer la politique de cohésion sur ses missions premières et réfléchiront aux priorités stratégiques de la politique de cohésion post-2027, avec comme double objectif de répondre aux besoins et défis propres à chaque région, et d’autre part de soutenir les régions européennes dans leur contribution à la mise en œuvre des priorités et stratégies européennes et la consolidation du marché intérieur. Ils discuteront également des principes clés, outre la gestion partagée et l’approche basée sur le territoire, pour soutenir le rôle de levier de la politique de cohésion pour des transitions justes et ancrées dans la réalité des territoires.

 

Enfin, ils échangeront sur les mesures de simplification supplémentaires pour encore amplifier la mise en œuvre, dans l’ensemble des territoires et au plus proche des entreprises et des citoyens européens, des projets cofinancés par l’UE et les États-Membres ou les Régions.

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Six mois pour guider la cohésion post-2027

La Présidence belge entend tirer parti des conclusions de cette réunion à Mons, ainsi que des réflexions développées en parallèle par la Commission européenne, dont le 9ème rapport sur la cohésion qui devrait être publié par la Commission en mars, pour dégager des lignes directrices sur la politique de cohésion post-2027.

 

Les Ministres européens en charge de la politique de cohésion se réuniront ainsi à nouveau le 18 juin à Luxembourg pour notamment adopter des conclusions du Conseil sur le 9ème rapport sur la cohésion.

 

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

Pour plus d’informations sur les événements de la Présidence, consultez www.belgium24.EU

 

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Le Ploegsteert Memorial à Comines-Warneton © J. Van Belle - WBI

Et preuve de leur importance pour l’humanité : on les retrouve aujourd’hui inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Inventaire via un tour guidé.

 

Plus d’un siècle après le conflit de 14-18, on peut encore ressentir à certains endroits de Belgique le courage de ceux qui ont tout donné pour combattre l’ennemi. Pour s’en rendre compte, une visite s’impose. Et comme cette dernière passe par plusieurs provinces, mieux vaut prévoir du temps. La Wallonie compte en effet seize lieux funéraires et mémoriels à la valeur pédagogique  exceptionnelle. De quoi être fier et rassuré. Car une reconnaissance UNESCO assure aussi la pérennité de la transmission. En effet, ces cimetières n’ont pas seulement vocation à rendre hommage aux soldats morts. Ils rappellent aussi l’importance de la paix dans une actualité agitée. 

 

Premier arrêt donc : le Hainaut. C’est dans cette province que se trouve le plus grand nombre de sites en rapport avec la Première Guerre mondiale. Dix en tout. Et pour commencer, direction Comines-Warneton où se trouvent plusieurs sites d’importance et pour cause, la ligne de front était toute proche… Particularité ici, il y a plusieurs petits cimetières militaires du  Commonwealth : le Hyde Park Corner (1) créé en 1915 et de l’autre côté de la route, le Berks Cemetery Extension (2) qui réunit 876 stèles. Pour y accéder, il faut passer par deux statues en  forme de lion. Et ce n’est pas le seul bel ouvrage : il y a là aussi le monument aux disparus, magnifique rotonde sous forme de colonnes recensant les noms des 11.447 militaires restés  anonymes et sans sépulture. Toujours à Comines-Warneton, on a le Rifle House Cemetery (3) dans le bois de Ploegsteert. Conçu par Cowlishaw, il compte 228 stèles. Les premières ont été  installées début novembre 1914, les dernières en juin 1916. Toutes sont personnalisées puisqu’on y lit le nom et prénom du soldat, son matricule, son régiment, sa religion, son âge ou encore sa date de décès. A quelques mètres de là, on peut aussi se recueillir au Strand (4), un site en forme de T qui réunit 1.151 sépultures dont 1.143 datent de la Première Guerre mondiale. Parmi elles, des soldats britanniques, des Canadiens, des Néo-Zélandais, des Australiens, un Allemand et un Sud-Africain. Toujours dans le bois, on a le Toronto Avenue (5) qui, comme son  nom ne l’indique pas, ne compte que des soldats australiens, 78 en tout. Et puis, il y a aussi le Ploegsteert Wood (6), un lieu d’autant plus unique qu’il regroupe plusieurs cimetières proches  alors que la Commission des cimetières de guerre du Commonwealth n’autorise normalement pas le déplacement et l’exhumation des corps. A noter que le Ploegsteert Wood est petit :  seulement 164 tombes, parmi lesquelles celle de Robert Barnett, tué en 1917 à l’âge de 15 ans, ce qui fait de lui un des plus jeunes soldats britanniques morts au combat. Autre lieu, autre  point d’intérêt avec Prowse Point (7) et ses 225 tombes du Commonwealth ainsi que ses 4 doubles tombes allemandes. Ce cimetière situé à proximité des monuments commémoratifs de la  trêve de Noël 1914 a été utilisé durant les quatre années du conflit. Rien à voir avec le Mud Corner (8) situé en bas de ce versant, face au bois de Ploegsteert et seulement en activité de juin à décembre 1917. Ici, la Croix du Sacrifice repose sur un socle octogonal et se compose d’une épée en bronze, symbole de l’arme des héros, des chevaliers mais aussi de Saint-Georges qui  terrassa le dragon. Pour finir avec le Hainaut, il y a encore deux sites à ne pas rater. A Mons, se trouve le cimetière militaire germano-Commonwealth de Saint-Symphorien (9). Si le nom est  très long et peu facile à retenir, le lieu n’en reste pas moins étonnant à découvrir. Son histoire et son aménagement sont uniques. Le propriétaire de ces terres avait mis une condition à  l’époque pour les céder : qu’elles accueillent les tombes des deux camps. Ainsi, on trouve 229 sépultures du Commonwealth et 284 allemandes. Autre particularité : le site s’étire sur plusieurs niveaux, tous reliés par des escaliers et des sentiers arborés. Un cadre bucolique qui vaut aussi pour sa valeur symbolique. Dans le cimetière de Saint-Symphorien reposent le premier et le  dernier mort du Commonwealth ainsi que les détenteurs de la première Victoria Cross (distinction militaire suprême de l’armée britannique et du Commonwealth) et de la première Croix de  Fer (décoration militaire de guerre allemande). Enfin, à Aiseau-Presles, près de Sambreville, il y a le cimetière militaire français de la Belle-Motte (10), le plus grand du genre en Belgique. Créé par les Allemands en 1917, il a la particularité d’abriter l’urne de Verdun, souvenir de l’échange de terre organisé en 1994 entre cet endroit et la nécropole de Douaumont.

 

Dans la province de Namur, il faut se rendre à Tamines. Là, durant la bataille de la Sambre, les 364 habitants fusillés le 22 août 1914 par les troupes allemandes sont mis à l’honneur. Le  cimetière construit autour de l’église, à quelques mètres du massacre, abrite en effet leurs dépouilles. Son nom ? L’enclos des fusillés (11). Un lieu fortement chargé donc. 

 

Autre province à visiter pour son histoire de résistance héroïque : Liège. La cité ardente est la première ville étrangère à recevoir la Légion d’Honneur de la République française. De quoi rendre fiers ceux qui se souviennent. Et pour se recueillir, il y a deux sites incontournables : le cimetière de Robermont (12) où reposent notamment des Belges mais aussi des Français, des  Italiens ou encore des Allemands. Et puis, il y a le fort de Loncin (13), resté tel que les assaillants l’ont découvert après l’explosion du 15 août 1914. Un jour tragique pour ses défenseurs : environ 350 hommes y ont perdu la vie. 

 

Reste enfin la province de Luxembourg… Trois cimetières militaires méritent qu’on s’y attarde. Tous sont situés à Tintigny. L’histoire qu’ils racontent ? La journée particulièrement meurtrière du 22 août 1914. 27.000 soldats français périrent, dont 7.000 rien qu’à Tintigny. Mais le cimetière L’Orée de la Forêt (14) n’abrite que 2.500 d’entre eux. Et malheureusement,  seulement 121 sont identifiés. C’est le cas de l’écrivain Ernest Psichari dont la plupart des œuvres sont autobiographiques. Autre lieu important pour ceux qui aiment l’Histoire, le cimetière  militaire 1914, dit du Plateau (15). Il a été aménagé au même moment que L’Orée de la Forêt, toujours par les Allemands. Situé au milieu des bois, il recueille à sa création 887 corps dont 738  Français issus essentiellement du 1er Régiment d’Infanterie Coloniale. Aujourd’hui, il n’en reste que quelques centaines, beaucoup ayant été rapatriés dans leur village d’origine… Pour finir, il  y a le cimetière franco-allemand du Radan (16). Construit à partir de 1917, il regroupe 527 soldats français et 298 allemands de différentes batailles de la région. Au centre, un obélisque  magnifique porte l’inscription suivante : « Honneur aux braves qui ont donné leur vie pour leur patrie ».

 

Par Nadia Salmi

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°162.

Et preuve de leur importance pour l’humanité : on les retrouve aujourd’hui inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Inventaire via un tour guidé.

 

Plus d’un siècle après le conflit de 14-18, on peut encore ressentir à certains endroits de Belgique le courage de ceux qui ont tout donné pour combattre l’ennemi. Pour s’en rendre compte, une visite s’impose. Et comme cette dernière passe par plusieurs provinces, mieux vaut prévoir du temps. La Wallonie compte en effet seize lieux funéraires et mémoriels à la valeur pédagogique  exceptionnelle. De quoi être fier et rassuré. Car une reconnaissance UNESCO assure aussi la pérennité de la transmission. En effet, ces cimetières n’ont pas seulement vocation à rendre hommage aux soldats morts. Ils rappellent aussi l’importance de la paix dans une actualité agitée. 

 

Premier arrêt donc : le Hainaut. C’est dans cette province que se trouve le plus grand nombre de sites en rapport avec la Première Guerre mondiale. Dix en tout. Et pour commencer, direction Comines-Warneton où se trouvent plusieurs sites d’importance et pour cause, la ligne de front était toute proche… Particularité ici, il y a plusieurs petits cimetières militaires du  Commonwealth : le Hyde Park Corner (1) créé en 1915 et de l’autre côté de la route, le Berks Cemetery Extension (2) qui réunit 876 stèles. Pour y accéder, il faut passer par deux statues en  forme de lion. Et ce n’est pas le seul bel ouvrage : il y a là aussi le monument aux disparus, magnifique rotonde sous forme de colonnes recensant les noms des 11.447 militaires restés  anonymes et sans sépulture. Toujours à Comines-Warneton, on a le Rifle House Cemetery (3) dans le bois de Ploegsteert. Conçu par Cowlishaw, il compte 228 stèles. Les premières ont été  installées début novembre 1914, les dernières en juin 1916. Toutes sont personnalisées puisqu’on y lit le nom et prénom du soldat, son matricule, son régiment, sa religion, son âge ou encore sa date de décès. A quelques mètres de là, on peut aussi se recueillir au Strand (4), un site en forme de T qui réunit 1.151 sépultures dont 1.143 datent de la Première Guerre mondiale. Parmi elles, des soldats britanniques, des Canadiens, des Néo-Zélandais, des Australiens, un Allemand et un Sud-Africain. Toujours dans le bois, on a le Toronto Avenue (5) qui, comme son  nom ne l’indique pas, ne compte que des soldats australiens, 78 en tout. Et puis, il y a aussi le Ploegsteert Wood (6), un lieu d’autant plus unique qu’il regroupe plusieurs cimetières proches  alors que la Commission des cimetières de guerre du Commonwealth n’autorise normalement pas le déplacement et l’exhumation des corps. A noter que le Ploegsteert Wood est petit :  seulement 164 tombes, parmi lesquelles celle de Robert Barnett, tué en 1917 à l’âge de 15 ans, ce qui fait de lui un des plus jeunes soldats britanniques morts au combat. Autre lieu, autre  point d’intérêt avec Prowse Point (7) et ses 225 tombes du Commonwealth ainsi que ses 4 doubles tombes allemandes. Ce cimetière situé à proximité des monuments commémoratifs de la  trêve de Noël 1914 a été utilisé durant les quatre années du conflit. Rien à voir avec le Mud Corner (8) situé en bas de ce versant, face au bois de Ploegsteert et seulement en activité de juin à décembre 1917. Ici, la Croix du Sacrifice repose sur un socle octogonal et se compose d’une épée en bronze, symbole de l’arme des héros, des chevaliers mais aussi de Saint-Georges qui  terrassa le dragon. Pour finir avec le Hainaut, il y a encore deux sites à ne pas rater. A Mons, se trouve le cimetière militaire germano-Commonwealth de Saint-Symphorien (9). Si le nom est  très long et peu facile à retenir, le lieu n’en reste pas moins étonnant à découvrir. Son histoire et son aménagement sont uniques. Le propriétaire de ces terres avait mis une condition à  l’époque pour les céder : qu’elles accueillent les tombes des deux camps. Ainsi, on trouve 229 sépultures du Commonwealth et 284 allemandes. Autre particularité : le site s’étire sur plusieurs niveaux, tous reliés par des escaliers et des sentiers arborés. Un cadre bucolique qui vaut aussi pour sa valeur symbolique. Dans le cimetière de Saint-Symphorien reposent le premier et le  dernier mort du Commonwealth ainsi que les détenteurs de la première Victoria Cross (distinction militaire suprême de l’armée britannique et du Commonwealth) et de la première Croix de  Fer (décoration militaire de guerre allemande). Enfin, à Aiseau-Presles, près de Sambreville, il y a le cimetière militaire français de la Belle-Motte (10), le plus grand du genre en Belgique. Créé par les Allemands en 1917, il a la particularité d’abriter l’urne de Verdun, souvenir de l’échange de terre organisé en 1994 entre cet endroit et la nécropole de Douaumont.

 

Dans la province de Namur, il faut se rendre à Tamines. Là, durant la bataille de la Sambre, les 364 habitants fusillés le 22 août 1914 par les troupes allemandes sont mis à l’honneur. Le  cimetière construit autour de l’église, à quelques mètres du massacre, abrite en effet leurs dépouilles. Son nom ? L’enclos des fusillés (11). Un lieu fortement chargé donc. 

 

Autre province à visiter pour son histoire de résistance héroïque : Liège. La cité ardente est la première ville étrangère à recevoir la Légion d’Honneur de la République française. De quoi rendre fiers ceux qui se souviennent. Et pour se recueillir, il y a deux sites incontournables : le cimetière de Robermont (12) où reposent notamment des Belges mais aussi des Français, des  Italiens ou encore des Allemands. Et puis, il y a le fort de Loncin (13), resté tel que les assaillants l’ont découvert après l’explosion du 15 août 1914. Un jour tragique pour ses défenseurs : environ 350 hommes y ont perdu la vie. 

 

Reste enfin la province de Luxembourg… Trois cimetières militaires méritent qu’on s’y attarde. Tous sont situés à Tintigny. L’histoire qu’ils racontent ? La journée particulièrement meurtrière du 22 août 1914. 27.000 soldats français périrent, dont 7.000 rien qu’à Tintigny. Mais le cimetière L’Orée de la Forêt (14) n’abrite que 2.500 d’entre eux. Et malheureusement,  seulement 121 sont identifiés. C’est le cas de l’écrivain Ernest Psichari dont la plupart des œuvres sont autobiographiques. Autre lieu important pour ceux qui aiment l’Histoire, le cimetière  militaire 1914, dit du Plateau (15). Il a été aménagé au même moment que L’Orée de la Forêt, toujours par les Allemands. Situé au milieu des bois, il recueille à sa création 887 corps dont 738  Français issus essentiellement du 1er Régiment d’Infanterie Coloniale. Aujourd’hui, il n’en reste que quelques centaines, beaucoup ayant été rapatriés dans leur village d’origine… Pour finir, il  y a le cimetière franco-allemand du Radan (16). Construit à partir de 1917, il regroupe 527 soldats français et 298 allemands de différentes batailles de la région. Au centre, un obélisque  magnifique porte l’inscription suivante : « Honneur aux braves qui ont donné leur vie pour leur patrie ».

 

Par Nadia Salmi

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°162.

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WBQi... Mais qui sont-ils... | Le KIKK, exploration des cultures créatives et numériques

On connait le KIKK grâce à son festival, où la culture et les pratiques numériques ou digitales sont explorées et mises à l’honneur chaque année depuis 2011. 

Mais la Galaxy KIKK, c'est aussi le Trakk, un Fablab, de la co-production artistique et le Pavillon. Pour son rôle d'agitateur dans le domaine du numérique en Wallonie, l'ASBL a reçu un mérite wallon en 2023. Rencontre avec Laura Latour, directrice du Festival en 2022 et 2023.

Installation Box is a box is a box is a box © Elodie Meunier

Evénement immersif et interdisciplinaire, à la convergence des arts et des médias, le festival Transmediale est considéré comme le deuxième événement mondial pour les arts numériques. Il propose chaque année des conférences, expositions et performances dont les thématiques questionnent les rapports entre les arts, la politique et les nouvelles technologies.

 

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« You're doing amazing sweetie » 

La thématique de cette 37e édition, « You're doing amazing sweetie » (« Tu te débrouilles très bien, chéri.e ») trouve ses origines dans la culture pop et la téléréalité. Elle permet de s’interroger sur la manière dont les logiques de production de contenu déterminent nos relations à la technologie, aux cycles de consommation et de distraction.

 

Le festival explore la remise en question des mécanismes qui découlent de nos habitudes de consommation effrénée, sans fin, du clic, de la dépense. Notre attachement au contenu, en tant que consommateurs passifs ou créateurs actifs, suscite souvent le désir d'en découvrir davantage, nous laissant souvent avec une sensation de vide et d'éparpillement. L'expression de nos relations à travers les écrans modifie notre langage, nos émotions et notre capacité de réflexion politique.

 

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La Fédération Wallonie-Bruxelles mise en lumière sur Transmediale

Le festival se veut international et rassemble des artistes, chercheurs, activistes et penseurs de nombreux pays. La Fédération Wallonie-Bruxelles, terreau fertile de projets artistiques liés aux arts numériques a retenu l’attention des organisateurs et sera représentée à plusieurs moments clés de la programmation par des artistes interdisciplinaires.

 

Installation A BOX IS A BOX IS A BOX

Que renferme une boîte ? Des invendus, un statut, un désir ou simplement une solution rapide ? Dans un univers de clics incessants et de dépenses effrénées, les vidéos d'unboxing se multiplient et tentent de raconter une histoire à partir d’objets ordinaires. Transformant cet acte rituel en un spectacle silencieux, guidé par des caméras, l’installation audiovisuelle A BOX IS A BOX IS A BOX questionne les aspirations pour la nouveauté et l'inconnu, ainsi que la boucle ininterrompue de consommation.

 

Frizbee Ceramics, Harold Lechien et Gabriel René Franjou présenteront leur installation à grande échelle lors de l’ouverture du festival. Il s’agit d’une des pièces maîtresses de la programmation, seule installation artistique dans la Bettonhalle, lieu principal du programme.

 

Résidence Constant

Transmediale a invité Élodie Mugrefya et Femke Snelting, du collectif Constant, à participer à une résidence artistique de six semaines en décembre 2023 et janvier 2024. Le collectif Constant s'engage dans les domaines de l'art, des médias et de la technologie.

 

Lors de cette résidence, les membres du collectif ont produit un programme public qui sera présenté durant le festival. Elles prendront également part à la table ronde « La technologie anticoloniale à travers la résistance et les inconforts ».

 

Performance de Farida Amadou

La performance de la musicienne d’improvisation Farida Amadou marquera la clôture du festival. Autodidacte passionnée, elle développe ses musiques aux sons libres électroacoustiques et travaille la basse électrique de manière distinctive : elle la considère moins comme un instrument conventionnel que comme une source sonore totalement libre d'interprétation. Grâce à l'utilisation habile de pédales d'effets, Farida crée des mondes sonores à la fois introspectifs et brutaux.

 

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Plan de relance des activités du secteur culturel à l’international

Suite à la crise sanitaire et à l’initiative de M. Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Gouvernement a adopté un "Plan de relance des acteurs culturels de la FWB via leur diffusion internationale".

 

Son objectif ? Accompagner les acteurs culturels dans la reprise de leurs activités et dans la diffusion de leurs créations à travers le monde.

 

Le focus pour les filières innovantes a dès lors permis de renforcer la présence de la Fédération Wallonie-Bruxelles lors de l’édition 2024 du Festival Transmediale à Berlin et démultiplier la présence de ses artistes et opérateurs.

 

 

 

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Evénement immersif et interdisciplinaire, à la convergence des arts et des médias, le festival Transmediale est considéré comme le deuxième événement mondial pour les arts numériques. Il propose chaque année des conférences, expositions et performances dont les thématiques questionnent les rapports entre les arts, la politique et les nouvelles technologies.

 

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« You're doing amazing sweetie » 

La thématique de cette 37e édition, « You're doing amazing sweetie » (« Tu te débrouilles très bien, chéri.e ») trouve ses origines dans la culture pop et la téléréalité. Elle permet de s’interroger sur la manière dont les logiques de production de contenu déterminent nos relations à la technologie, aux cycles de consommation et de distraction.

 

Le festival explore la remise en question des mécanismes qui découlent de nos habitudes de consommation effrénée, sans fin, du clic, de la dépense. Notre attachement au contenu, en tant que consommateurs passifs ou créateurs actifs, suscite souvent le désir d'en découvrir davantage, nous laissant souvent avec une sensation de vide et d'éparpillement. L'expression de nos relations à travers les écrans modifie notre langage, nos émotions et notre capacité de réflexion politique.

 

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La Fédération Wallonie-Bruxelles mise en lumière sur Transmediale

Le festival se veut international et rassemble des artistes, chercheurs, activistes et penseurs de nombreux pays. La Fédération Wallonie-Bruxelles, terreau fertile de projets artistiques liés aux arts numériques a retenu l’attention des organisateurs et sera représentée à plusieurs moments clés de la programmation par des artistes interdisciplinaires.

 

Installation A BOX IS A BOX IS A BOX

Que renferme une boîte ? Des invendus, un statut, un désir ou simplement une solution rapide ? Dans un univers de clics incessants et de dépenses effrénées, les vidéos d'unboxing se multiplient et tentent de raconter une histoire à partir d’objets ordinaires. Transformant cet acte rituel en un spectacle silencieux, guidé par des caméras, l’installation audiovisuelle A BOX IS A BOX IS A BOX questionne les aspirations pour la nouveauté et l'inconnu, ainsi que la boucle ininterrompue de consommation.

 

Frizbee Ceramics, Harold Lechien et Gabriel René Franjou présenteront leur installation à grande échelle lors de l’ouverture du festival. Il s’agit d’une des pièces maîtresses de la programmation, seule installation artistique dans la Bettonhalle, lieu principal du programme.

 

Résidence Constant

Transmediale a invité Élodie Mugrefya et Femke Snelting, du collectif Constant, à participer à une résidence artistique de six semaines en décembre 2023 et janvier 2024. Le collectif Constant s'engage dans les domaines de l'art, des médias et de la technologie.

 

Lors de cette résidence, les membres du collectif ont produit un programme public qui sera présenté durant le festival. Elles prendront également part à la table ronde « La technologie anticoloniale à travers la résistance et les inconforts ».

 

Performance de Farida Amadou

La performance de la musicienne d’improvisation Farida Amadou marquera la clôture du festival. Autodidacte passionnée, elle développe ses musiques aux sons libres électroacoustiques et travaille la basse électrique de manière distinctive : elle la considère moins comme un instrument conventionnel que comme une source sonore totalement libre d'interprétation. Grâce à l'utilisation habile de pédales d'effets, Farida crée des mondes sonores à la fois introspectifs et brutaux.

 

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Plan de relance des activités du secteur culturel à l’international

Suite à la crise sanitaire et à l’initiative de M. Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Gouvernement a adopté un "Plan de relance des acteurs culturels de la FWB via leur diffusion internationale".

 

Son objectif ? Accompagner les acteurs culturels dans la reprise de leurs activités et dans la diffusion de leurs créations à travers le monde.

 

Le focus pour les filières innovantes a dès lors permis de renforcer la présence de la Fédération Wallonie-Bruxelles lors de l’édition 2024 du Festival Transmediale à Berlin et démultiplier la présence de ses artistes et opérateurs.

 

 

 

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Le collectif de Petticoat Government (Denicolai & Provoost · Antoinette Jattiot · Nord · Spec uloos) et la Ministre de la Culture Bénédicte Linard (c) WBI - J. Van Belle

Suite à un appel à projets lancé par le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet et la Ministre de la Culture Bénédicte Linard, le collectif de Petticoat Government (Denicolai & Provoost · Antoinette Jattiot · Nord · Spec uloos) a été sélectionné pour représenter la Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie-Bruxelles International lors de la Biennale de Venise 2024.

 

À la croisée de l’art, des pratiques curatoriales, de l’architecture, de la typographie et de la cartographie, ce collectif formé par Sophie Boiron, Valentin Bollaert, Simona Denicolai, Pauline Fockedey, Pierre Huyghebaert, Antoinette Jattiot et Ivo Provoost, se saisit sur un mode collaboratif et horizontal du format de l’exposition pour s’en décaler via une série de chapitres et un potentiel fictionnel. Les membres du collectif rassemblés pour la Biennale autour d’une traversée physique et symbolique sont liés par des collaborations au long cours et les rôles d’intermédiaires et critiques qu’iels adoptent avec des contextes dans et en dehors du champ de l’art. C’est dans cette position qu’iels interrogent le regard porté sur des organisations collectives, populaires, alternatives et leurs modes de partage.

 

Dans le cadre de la Biennale de Venise 2024, les membres de Petticoat Government proposent un scénario pluridisciplinaire à partir de géant·es folkloriques existant·es emprunté·es à différentes communautés en Belgique, France, Espagne. Leurs déplacements performatifs vers l’Italie, en passant par le col de Resia le 9 mars 2024 puis de retour à Charleroi et à Dunkerque en 2025, insufflent un trouble joyeux dans le réel par la variété de jeux d’échelle et de tensions entre l’humain et le non-humain, le paysage et l’architecture, les frontières et leur transgression. À l’encontre d’une œuvre close, le Pavillon belge à Venise est imaginé comme un lieu de passage avec une optique en kaléidoscope. La scénographie aérienne et sonore qui dispose les figures gigantesques hors-sol interroge, par la place faite à l’oralité et à la co-construction de récits, l’origine de mythologies contemporaines et d’histoires séculaires.

 

Dérivé d’une dénomination historique d’un renversement de rapport de pouvoir, le titre suggère un bouleversement toujours en cours. Petticoat Government imagine un changement de paradigme en brouillant les lisières entre les disciplines et les cultures artistiques et populaires. Le collectif et ses multiples complices activent le potentiel du mélange des genres et des attitudes comme autant de possibles pour questionner la complexité, et se mettre en présence, des mondes avec lesquels il relationne. Plus que la stigmatisation d’une pratique individuelle, le projet sélectionné pour le Pavillon belge de la Biennale de Venise 2024 souligne la faisabilité d’un ‘faire avec’ collectif.

 

Retrouvez toutes les informations sur le projet Petitcoat ici.

Suite à un appel à projets lancé par le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet et la Ministre de la Culture Bénédicte Linard, le collectif de Petticoat Government (Denicolai & Provoost · Antoinette Jattiot · Nord · Spec uloos) a été sélectionné pour représenter la Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie-Bruxelles International lors de la Biennale de Venise 2024.

 

À la croisée de l’art, des pratiques curatoriales, de l’architecture, de la typographie et de la cartographie, ce collectif formé par Sophie Boiron, Valentin Bollaert, Simona Denicolai, Pauline Fockedey, Pierre Huyghebaert, Antoinette Jattiot et Ivo Provoost, se saisit sur un mode collaboratif et horizontal du format de l’exposition pour s’en décaler via une série de chapitres et un potentiel fictionnel. Les membres du collectif rassemblés pour la Biennale autour d’une traversée physique et symbolique sont liés par des collaborations au long cours et les rôles d’intermédiaires et critiques qu’iels adoptent avec des contextes dans et en dehors du champ de l’art. C’est dans cette position qu’iels interrogent le regard porté sur des organisations collectives, populaires, alternatives et leurs modes de partage.

 

Dans le cadre de la Biennale de Venise 2024, les membres de Petticoat Government proposent un scénario pluridisciplinaire à partir de géant·es folkloriques existant·es emprunté·es à différentes communautés en Belgique, France, Espagne. Leurs déplacements performatifs vers l’Italie, en passant par le col de Resia le 9 mars 2024 puis de retour à Charleroi et à Dunkerque en 2025, insufflent un trouble joyeux dans le réel par la variété de jeux d’échelle et de tensions entre l’humain et le non-humain, le paysage et l’architecture, les frontières et leur transgression. À l’encontre d’une œuvre close, le Pavillon belge à Venise est imaginé comme un lieu de passage avec une optique en kaléidoscope. La scénographie aérienne et sonore qui dispose les figures gigantesques hors-sol interroge, par la place faite à l’oralité et à la co-construction de récits, l’origine de mythologies contemporaines et d’histoires séculaires.

 

Dérivé d’une dénomination historique d’un renversement de rapport de pouvoir, le titre suggère un bouleversement toujours en cours. Petticoat Government imagine un changement de paradigme en brouillant les lisières entre les disciplines et les cultures artistiques et populaires. Le collectif et ses multiples complices activent le potentiel du mélange des genres et des attitudes comme autant de possibles pour questionner la complexité, et se mettre en présence, des mondes avec lesquels il relationne. Plus que la stigmatisation d’une pratique individuelle, le projet sélectionné pour le Pavillon belge de la Biennale de Venise 2024 souligne la faisabilité d’un ‘faire avec’ collectif.

 

Retrouvez toutes les informations sur le projet Petitcoat ici.

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Être soutenu dans votre participation aux initiatives et programmes européens de financement avec le dispositif Wallonia Meets EU (Walmeet.eu)

Walmeet.eu est le dispositif de la Région wallonne qui facilite et accompagne votre positionnement dans les initiatives et financements européens.

Walmeet.eu organise une veille et des rencontres avec des institutions européennes.

Si vous souhaitez accéder à des financements européens, Walmeet.eu vous orientera vers les opérateurs wallons qui pourront vous accompagner pratiquement.

Plus d’infos : www.walmeet.eu

Informations utiles

Informations utiles

Le Bureau a notamment pour mission de promouvoir les entités Wallonie-Bruxelles en Allemagne en tant que région innovante, de soutenir les acteurs de la Recherche & Innovation wallons et bruxellois dans leur internationalisation et de stimuler les collaborations académiques, scientifiques et technologiques avec l’Allemagne.

 

Voulez-vous faire la différence ? Êtes-vous curieux de savoir à quoi ressemblera le monde de demain ? Lisez la suite et posez votre candidature.

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Missions et responsabilités

L’Assistant.e administratif.ve travaille sous la supervision du Conseiller scientifique et académique (CSA) Allemagne :

  • Tâches administratives (back office) : gestion de bureau, comptabilité et rédaction de procès-verbaux de réunion.
  • Participer à la coordination et aux réunions d’équipe (appels vidéo) avec les autres bureaux de représentations de WBI (Délégations générales, bureaux de liaison scientifique) et le siège central (Département R&I)
  • Travailler en étroite collaboration avec la représentation économique et commerciale de la région wallonne (AWEX) en Allemagne
  • Documenter les conférences universitaires, scientifiques et technologiques en Allemagne
  • Créer ou soutenir des études de prospection dans les secteurs prioritaires de la Stratégie de Spécialisation intelligente de la région Wallonne 2021-2027 (Link) ou autres secteurs prioritaires de la FWB (Fédération Wallonie-Bruxelles)
  • Détection de programmes de financement de la R&I pertinents entre l’Allemagne et les entités Wallonie-Bruxelles et cartographie des opportunités de collaboration avec les écosystèmes allemands de la R&I (mobilité des chercheurs, appels à projets de R&I, transferts de technologie)
  • Mise en œuvre et organisation logistique/pratique de conférences académiques, scientifiques, d’événements de réseautage, etc.
  • Préparation et négociation de participations à des événements d’intérêts pour nos opérateurs.
  • Prise de contact entre les acteurs R&I Wallonie-Bruxelles et les partenaires allemands
  • Soutenir les activités de veille et de promotion internationale de WBI en Allemagne dans les secteurs académiques, scientifiques et technologiques (newsletter, création de matériel promotionnel pour faire connaître la Wallonie-Bruxelles comme un écosystème d’excellence international en R&I)
  • Déplacements à prévoir dans le cadre de foires commerciales ou d’autres événements scientifiques et technologiques en Allemagne
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Profil

  • Diplôme universitaire de premier cycle (Bachelor) avec de préférence une spécialisation en administration des affaires, en commerce international ou dans un domaine semblable
  • Connaissances en informatique (Outlook, Word, Excel, Access) et pour la mise en place d’un CRM - Bilingue allemand/français, l’anglais est un atout complémentaire
  • Solides compétences en communication et en organisation logistique/pratique (planification et établissement des priorités)
  • Souci du détail et de la précision
  • S’adapte aux changements de méthodes et d’outils de travail de manière efficace et recherche des occasions de changement visant à améliorer les processus de travail
  • Une façon de penser et de travailler structurée et créative, axée sur la demande de nos opérateurs
  • Aimer travailler dans une petite équipe dynamique
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Ce que nous offrons

  • Un travail intéressant et varié directement au cœur de la ville de Munich au Consulat honoraire de Belgique et de la Représentation économique et commerciale de la région Wallonne
  • Liberté créative au sein d’une équipe engagée et agile
  • Emploi polyvalent à temps plein (38 heures/semaine)
  • Un salaire approprié selon les règles et la convention collective des autorités de Wallonie-Bruxelles
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Candidature

Votre dossier de candidature est à envoyer par courriel, en allemand et français, au CSA responsable de ce recrutement, Mathieu Quintyn (m.quintyn@wbi.beau plus tard le 12 février 2024.

Nous vous remercions de préciser en objet:  "(Votre nom) - candidature WBI STO Munich" et dans votre mail la date d'entrée en fonction possible.

 

Le dossier de candidature doit comprendre :

  • une lettre de motivation
  • un C.V.

Seuls les candidat.e.s qui correspondent au profil d’emploi seront invité.e.s à une entrevue à Munich ou par appel vidéo.

 

L’entretien d’embauche se déroulera en 2 phases :

  • une présentation de vos compétences en rapport avec le profil souhaité
  • un échange avec l’équipe du Consulat

Nous ne couvrons pas les coûts associés à l'éventuelle participation aux entrevues dans nos locaux à la BELGISCHES HONORARKONSULAT - Belgische Wirtschaftsvertretungen - Wallonie-Bruxelles International, Nymphemburger Straße 20 - 80335 München.

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A propos de Wallonie-Bruxelles International (WBI)

Wallonie-Bruxelles International (WBI) est l’organe responsable des relations internationales Wallonie-Bruxelles. Il sert d’instrument de politique internationale pour la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Commission de la Communauté française de la Région de Bruxelles-Capitale (COCOF). Dans le cadre d’accords conclus avec 70 pays et régions, mais aussi dans le cadre de forums multilatéraux, la mission de WBI est d’accroître l’impact, l’influence et la réputation de la région Wallonie-Bruxelles et de ses représentants (créateurs, artistes, entrepreneurs, étudiants, établissements d’enseignement supérieur, chercheurs, etc.).

 

Le département R&I de WBI est responsable de la promotion et de la facilitation de la coopération internationale dans les domaines de la recherche et de l’innovation. Il dispose de 6 bureaux de liaison scientifique, en Allemagne, au Brésil, aux États-Unis, en France, en Espagne et en Suède, dont l’objectif est d’établir une coopération plus étroite entre Wallonie-Bruxelles et les écosystèmes R&I étrangers cibles, afin de renforcer les partenariats de recherche et technologiques, de soutenir la mobilité internationale des chercheurs et de promouvoir l’espace Wallonie-Bruxelles comme terre d’excellence scientifique.

 

Les Bureaux de Liaison Scientifique travaillent en étroite collaboration avec les autres réseaux diplomatiques de WBI (Délégation générale) et de l’Agence Wallonne d’Exportation et d’Investissement Étranger (AWEX) afin de fournir à nos opérateurs une couverture internationale complète à travers le monde. Avec une population de 4,5 millions d’habitants, l’espace Wallonie-Bruxelles est connue pour sa recherche de pointe - en particulier dans les domaines des technologies environnementales et de la biotechnologie, possède d’excellentes infrastructures de R&I et des services logistiques de pointe au cœur de l’Europe. Il dispose d’un système éducatif de classe mondiale.

 

Plus d’informations : Research in French-speaking Belgium | Study in Belgium 

 

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Le Bureau a notamment pour mission de promouvoir les entités Wallonie-Bruxelles en Allemagne en tant que région innovante, de soutenir les acteurs de la Recherche & Innovation wallons et bruxellois dans leur internationalisation et de stimuler les collaborations académiques, scientifiques et technologiques avec l’Allemagne.

 

Voulez-vous faire la différence ? Êtes-vous curieux de savoir à quoi ressemblera le monde de demain ? Lisez la suite et posez votre candidature.

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Missions et responsabilités

L’Assistant.e administratif.ve travaille sous la supervision du Conseiller scientifique et académique (CSA) Allemagne :

  • Tâches administratives (back office) : gestion de bureau, comptabilité et rédaction de procès-verbaux de réunion.
  • Participer à la coordination et aux réunions d’équipe (appels vidéo) avec les autres bureaux de représentations de WBI (Délégations générales, bureaux de liaison scientifique) et le siège central (Département R&I)
  • Travailler en étroite collaboration avec la représentation économique et commerciale de la région wallonne (AWEX) en Allemagne
  • Documenter les conférences universitaires, scientifiques et technologiques en Allemagne
  • Créer ou soutenir des études de prospection dans les secteurs prioritaires de la Stratégie de Spécialisation intelligente de la région Wallonne 2021-2027 (Link) ou autres secteurs prioritaires de la FWB (Fédération Wallonie-Bruxelles)
  • Détection de programmes de financement de la R&I pertinents entre l’Allemagne et les entités Wallonie-Bruxelles et cartographie des opportunités de collaboration avec les écosystèmes allemands de la R&I (mobilité des chercheurs, appels à projets de R&I, transferts de technologie)
  • Mise en œuvre et organisation logistique/pratique de conférences académiques, scientifiques, d’événements de réseautage, etc.
  • Préparation et négociation de participations à des événements d’intérêts pour nos opérateurs.
  • Prise de contact entre les acteurs R&I Wallonie-Bruxelles et les partenaires allemands
  • Soutenir les activités de veille et de promotion internationale de WBI en Allemagne dans les secteurs académiques, scientifiques et technologiques (newsletter, création de matériel promotionnel pour faire connaître la Wallonie-Bruxelles comme un écosystème d’excellence international en R&I)
  • Déplacements à prévoir dans le cadre de foires commerciales ou d’autres événements scientifiques et technologiques en Allemagne
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Profil

  • Diplôme universitaire de premier cycle (Bachelor) avec de préférence une spécialisation en administration des affaires, en commerce international ou dans un domaine semblable
  • Connaissances en informatique (Outlook, Word, Excel, Access) et pour la mise en place d’un CRM - Bilingue allemand/français, l’anglais est un atout complémentaire
  • Solides compétences en communication et en organisation logistique/pratique (planification et établissement des priorités)
  • Souci du détail et de la précision
  • S’adapte aux changements de méthodes et d’outils de travail de manière efficace et recherche des occasions de changement visant à améliorer les processus de travail
  • Une façon de penser et de travailler structurée et créative, axée sur la demande de nos opérateurs
  • Aimer travailler dans une petite équipe dynamique
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Ce que nous offrons

  • Un travail intéressant et varié directement au cœur de la ville de Munich au Consulat honoraire de Belgique et de la Représentation économique et commerciale de la région Wallonne
  • Liberté créative au sein d’une équipe engagée et agile
  • Emploi polyvalent à temps plein (38 heures/semaine)
  • Un salaire approprié selon les règles et la convention collective des autorités de Wallonie-Bruxelles
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Candidature

Votre dossier de candidature est à envoyer par courriel, en allemand et français, au CSA responsable de ce recrutement, Mathieu Quintyn (m.quintyn@wbi.beau plus tard le 12 février 2024.

Nous vous remercions de préciser en objet:  "(Votre nom) - candidature WBI STO Munich" et dans votre mail la date d'entrée en fonction possible.

 

Le dossier de candidature doit comprendre :

  • une lettre de motivation
  • un C.V.

Seuls les candidat.e.s qui correspondent au profil d’emploi seront invité.e.s à une entrevue à Munich ou par appel vidéo.

 

L’entretien d’embauche se déroulera en 2 phases :

  • une présentation de vos compétences en rapport avec le profil souhaité
  • un échange avec l’équipe du Consulat

Nous ne couvrons pas les coûts associés à l'éventuelle participation aux entrevues dans nos locaux à la BELGISCHES HONORARKONSULAT - Belgische Wirtschaftsvertretungen - Wallonie-Bruxelles International, Nymphemburger Straße 20 - 80335 München.

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A propos de Wallonie-Bruxelles International (WBI)

Wallonie-Bruxelles International (WBI) est l’organe responsable des relations internationales Wallonie-Bruxelles. Il sert d’instrument de politique internationale pour la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Commission de la Communauté française de la Région de Bruxelles-Capitale (COCOF). Dans le cadre d’accords conclus avec 70 pays et régions, mais aussi dans le cadre de forums multilatéraux, la mission de WBI est d’accroître l’impact, l’influence et la réputation de la région Wallonie-Bruxelles et de ses représentants (créateurs, artistes, entrepreneurs, étudiants, établissements d’enseignement supérieur, chercheurs, etc.).

 

Le département R&I de WBI est responsable de la promotion et de la facilitation de la coopération internationale dans les domaines de la recherche et de l’innovation. Il dispose de 6 bureaux de liaison scientifique, en Allemagne, au Brésil, aux États-Unis, en France, en Espagne et en Suède, dont l’objectif est d’établir une coopération plus étroite entre Wallonie-Bruxelles et les écosystèmes R&I étrangers cibles, afin de renforcer les partenariats de recherche et technologiques, de soutenir la mobilité internationale des chercheurs et de promouvoir l’espace Wallonie-Bruxelles comme terre d’excellence scientifique.

 

Les Bureaux de Liaison Scientifique travaillent en étroite collaboration avec les autres réseaux diplomatiques de WBI (Délégation générale) et de l’Agence Wallonne d’Exportation et d’Investissement Étranger (AWEX) afin de fournir à nos opérateurs une couverture internationale complète à travers le monde. Avec une population de 4,5 millions d’habitants, l’espace Wallonie-Bruxelles est connue pour sa recherche de pointe - en particulier dans les domaines des technologies environnementales et de la biotechnologie, possède d’excellentes infrastructures de R&I et des services logistiques de pointe au cœur de l’Europe. Il dispose d’un système éducatif de classe mondiale.

 

Plus d’informations : Research in French-speaking Belgium | Study in Belgium 

 

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