La réunion informelle des ministres en charge de la politique de cohésion se tiendra à Mons les lundi 5 et mardi 6 février. Présidée par le Ministre-Président de Wallonie, Elio Di Rupo, elle rassemblera les ministres en charge de la cohésion des États-membres, ainsi que la Commissaire européenne à la cohésion et aux réformes, Elisa Ferreira, et le Commissaire européen à l’emploi et aux droits sociaux, Nicolas Schmit. Le Président de la Commission REGI du Parlement européen, le Président du Comité économique et social européen seront également présents. De même que des représentants du Comité européen des Régions et de la Banque européenne d’investissement. Enrico Letta, qui a été chargé par le Conseil européen de rédiger un rapport sur le futur du marché intérieur prendra également part à cette réunion. La présence d’Enrico Letta à Mons témoigne du caractère indissociable de la politique de cohésion avec le marché intérieur.
Cette réunion aura pour objectif de discuter de l’avenir de la politique de cohésion en Europe en tant que principale politique d’investissement à long terme, moteur de transformation et levier pour une transition juste et ancrée dans la réalité des territoires. Dans un contexte où les inégalités se creusent et les tensions sociétales sont de plus en plus fortes, la politique de cohésion – en tant que véritable politique d’investissement et de solidarité au niveau européen - est plus que jamais nécessaire.
Retour au débutLa politique de cohésion : pilier essentiel du tissu européen
Néanmoins, cela ne signifie pas que la politique de cohésion doit rester telle qu’elle existe aujourd’hui. Elle doit être adaptée, en préservant tous les aspects qui ont fait leurs preuves et en améliorant l’existant, afin de continuer à réduire les disparités économiques, sociales et territoriales au sein de l’Union européenne, de ses Etats membres et de ses régions et à compléter l’approfondissement du marché intérieur.
En amont de la publication du 9° rapport sur la cohésion, de la finalisation des travaux du groupe de haut niveau sur le futur de la politique de cohésion, du Forum sur la cohésion, ainsi que du débat sur l’agenda stratégique 2024-2029, la présidence belge invite les États membres à discuter de leur vision stratégique pour la politique de cohésion post-2027.
"La politique de cohésion est une politique essentielle qui doit demeurer au cœur du projet européen." Elio Di Rupo, Ministre-Président de la Wallonie
Dans ce cadre, les Ministres discuteront de la manière de recentrer la politique de cohésion sur ses missions premières et réfléchiront aux priorités stratégiques de la politique de cohésion post-2027, avec comme double objectif de répondre aux besoins et défis propres à chaque région, et d’autre part de soutenir les régions européennes dans leur contribution à la mise en œuvre des priorités et stratégies européennes et la consolidation du marché intérieur. Ils discuteront également des principes clés, outre la gestion partagée et l’approche basée sur le territoire, pour soutenir le rôle de levier de la politique de cohésion pour des transitions justes et ancrées dans la réalité des territoires.
Enfin, ils échangeront sur les mesures de simplification supplémentaires pour encore amplifier la mise en œuvre, dans l’ensemble des territoires et au plus proche des entreprises et des citoyens européens, des projets cofinancés par l’UE et les États-Membres ou les Régions.
Retour au débutSix mois pour guider la cohésion post-2027
La Présidence belge entend tirer parti des conclusions de cette réunion à Mons, ainsi que des réflexions développées en parallèle par la Commission européenne, dont le 9ème rapport sur la cohésion qui devrait être publié par la Commission en mars, pour dégager des lignes directrices sur la politique de cohésion post-2027.
Les Ministres européens en charge de la politique de cohésion se réuniront ainsi à nouveau le 18 juin à Luxembourg pour notamment adopter des conclusions du Conseil sur le 9ème rapport sur la cohésion.
Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be
Pour plus d’informations sur les événements de la Présidence, consultez www.belgium24.EU
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La réunion informelle des ministres en charge de la politique de cohésion se tiendra à Mons les lundi 5 et mardi 6 février. Présidée par le Ministre-Président de Wallonie, Elio Di Rupo, elle rassemblera les ministres en charge de la cohésion des États-membres, ainsi que la Commissaire européenne à la cohésion et aux réformes, Elisa Ferreira, et le Commissaire européen à l’emploi et aux droits sociaux, Nicolas Schmit. Le Président de la Commission REGI du Parlement européen, le Président du Comité économique et social européen seront également présents. De même que des représentants du Comité européen des Régions et de la Banque européenne d’investissement. Enrico Letta, qui a été chargé par le Conseil européen de rédiger un rapport sur le futur du marché intérieur prendra également part à cette réunion. La présence d’Enrico Letta à Mons témoigne du caractère indissociable de la politique de cohésion avec le marché intérieur.
Cette réunion aura pour objectif de discuter de l’avenir de la politique de cohésion en Europe en tant que principale politique d’investissement à long terme, moteur de transformation et levier pour une transition juste et ancrée dans la réalité des territoires. Dans un contexte où les inégalités se creusent et les tensions sociétales sont de plus en plus fortes, la politique de cohésion – en tant que véritable politique d’investissement et de solidarité au niveau européen - est plus que jamais nécessaire.
Retour au débutLa politique de cohésion : pilier essentiel du tissu européen
Néanmoins, cela ne signifie pas que la politique de cohésion doit rester telle qu’elle existe aujourd’hui. Elle doit être adaptée, en préservant tous les aspects qui ont fait leurs preuves et en améliorant l’existant, afin de continuer à réduire les disparités économiques, sociales et territoriales au sein de l’Union européenne, de ses Etats membres et de ses régions et à compléter l’approfondissement du marché intérieur.
En amont de la publication du 9° rapport sur la cohésion, de la finalisation des travaux du groupe de haut niveau sur le futur de la politique de cohésion, du Forum sur la cohésion, ainsi que du débat sur l’agenda stratégique 2024-2029, la présidence belge invite les États membres à discuter de leur vision stratégique pour la politique de cohésion post-2027.
"La politique de cohésion est une politique essentielle qui doit demeurer au cœur du projet européen." Elio Di Rupo, Ministre-Président de la Wallonie
Dans ce cadre, les Ministres discuteront de la manière de recentrer la politique de cohésion sur ses missions premières et réfléchiront aux priorités stratégiques de la politique de cohésion post-2027, avec comme double objectif de répondre aux besoins et défis propres à chaque région, et d’autre part de soutenir les régions européennes dans leur contribution à la mise en œuvre des priorités et stratégies européennes et la consolidation du marché intérieur. Ils discuteront également des principes clés, outre la gestion partagée et l’approche basée sur le territoire, pour soutenir le rôle de levier de la politique de cohésion pour des transitions justes et ancrées dans la réalité des territoires.
Enfin, ils échangeront sur les mesures de simplification supplémentaires pour encore amplifier la mise en œuvre, dans l’ensemble des territoires et au plus proche des entreprises et des citoyens européens, des projets cofinancés par l’UE et les États-Membres ou les Régions.
Retour au débutSix mois pour guider la cohésion post-2027
La Présidence belge entend tirer parti des conclusions de cette réunion à Mons, ainsi que des réflexions développées en parallèle par la Commission européenne, dont le 9ème rapport sur la cohésion qui devrait être publié par la Commission en mars, pour dégager des lignes directrices sur la politique de cohésion post-2027.
Les Ministres européens en charge de la politique de cohésion se réuniront ainsi à nouveau le 18 juin à Luxembourg pour notamment adopter des conclusions du Conseil sur le 9ème rapport sur la cohésion.
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Et preuve de leur importance pour l’humanité : on les retrouve aujourd’hui inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Inventaire via un tour guidé.
Plus d’un siècle après le conflit de 14-18, on peut encore ressentir à certains endroits de Belgique le courage de ceux qui ont tout donné pour combattre l’ennemi. Pour s’en rendre compte, une visite s’impose. Et comme cette dernière passe par plusieurs provinces, mieux vaut prévoir du temps. La Wallonie compte en effet seize lieux funéraires et mémoriels à la valeur pédagogique exceptionnelle. De quoi être fier et rassuré. Car une reconnaissance UNESCO assure aussi la pérennité de la transmission. En effet, ces cimetières n’ont pas seulement vocation à rendre hommage aux soldats morts. Ils rappellent aussi l’importance de la paix dans une actualité agitée.
Premier arrêt donc : le Hainaut. C’est dans cette province que se trouve le plus grand nombre de sites en rapport avec la Première Guerre mondiale. Dix en tout. Et pour commencer, direction Comines-Warneton où se trouvent plusieurs sites d’importance et pour cause, la ligne de front était toute proche… Particularité ici, il y a plusieurs petits cimetières militaires du Commonwealth : le Hyde Park Corner (1) créé en 1915 et de l’autre côté de la route, le Berks Cemetery Extension (2) qui réunit 876 stèles. Pour y accéder, il faut passer par deux statues en forme de lion. Et ce n’est pas le seul bel ouvrage : il y a là aussi le monument aux disparus, magnifique rotonde sous forme de colonnes recensant les noms des 11.447 militaires restés anonymes et sans sépulture. Toujours à Comines-Warneton, on a le Rifle House Cemetery (3) dans le bois de Ploegsteert. Conçu par Cowlishaw, il compte 228 stèles. Les premières ont été installées début novembre 1914, les dernières en juin 1916. Toutes sont personnalisées puisqu’on y lit le nom et prénom du soldat, son matricule, son régiment, sa religion, son âge ou encore sa date de décès. A quelques mètres de là, on peut aussi se recueillir au Strand (4), un site en forme de T qui réunit 1.151 sépultures dont 1.143 datent de la Première Guerre mondiale. Parmi elles, des soldats britanniques, des Canadiens, des Néo-Zélandais, des Australiens, un Allemand et un Sud-Africain. Toujours dans le bois, on a le Toronto Avenue (5) qui, comme son nom ne l’indique pas, ne compte que des soldats australiens, 78 en tout. Et puis, il y a aussi le Ploegsteert Wood (6), un lieu d’autant plus unique qu’il regroupe plusieurs cimetières proches alors que la Commission des cimetières de guerre du Commonwealth n’autorise normalement pas le déplacement et l’exhumation des corps. A noter que le Ploegsteert Wood est petit : seulement 164 tombes, parmi lesquelles celle de Robert Barnett, tué en 1917 à l’âge de 15 ans, ce qui fait de lui un des plus jeunes soldats britanniques morts au combat. Autre lieu, autre point d’intérêt avec Prowse Point (7) et ses 225 tombes du Commonwealth ainsi que ses 4 doubles tombes allemandes. Ce cimetière situé à proximité des monuments commémoratifs de la trêve de Noël 1914 a été utilisé durant les quatre années du conflit. Rien à voir avec le Mud Corner (8) situé en bas de ce versant, face au bois de Ploegsteert et seulement en activité de juin à décembre 1917. Ici, la Croix du Sacrifice repose sur un socle octogonal et se compose d’une épée en bronze, symbole de l’arme des héros, des chevaliers mais aussi de Saint-Georges qui terrassa le dragon. Pour finir avec le Hainaut, il y a encore deux sites à ne pas rater. A Mons, se trouve le cimetière militaire germano-Commonwealth de Saint-Symphorien (9). Si le nom est très long et peu facile à retenir, le lieu n’en reste pas moins étonnant à découvrir. Son histoire et son aménagement sont uniques. Le propriétaire de ces terres avait mis une condition à l’époque pour les céder : qu’elles accueillent les tombes des deux camps. Ainsi, on trouve 229 sépultures du Commonwealth et 284 allemandes. Autre particularité : le site s’étire sur plusieurs niveaux, tous reliés par des escaliers et des sentiers arborés. Un cadre bucolique qui vaut aussi pour sa valeur symbolique. Dans le cimetière de Saint-Symphorien reposent le premier et le dernier mort du Commonwealth ainsi que les détenteurs de la première Victoria Cross (distinction militaire suprême de l’armée britannique et du Commonwealth) et de la première Croix de Fer (décoration militaire de guerre allemande). Enfin, à Aiseau-Presles, près de Sambreville, il y a le cimetière militaire français de la Belle-Motte (10), le plus grand du genre en Belgique. Créé par les Allemands en 1917, il a la particularité d’abriter l’urne de Verdun, souvenir de l’échange de terre organisé en 1994 entre cet endroit et la nécropole de Douaumont.
Dans la province de Namur, il faut se rendre à Tamines. Là, durant la bataille de la Sambre, les 364 habitants fusillés le 22 août 1914 par les troupes allemandes sont mis à l’honneur. Le cimetière construit autour de l’église, à quelques mètres du massacre, abrite en effet leurs dépouilles. Son nom ? L’enclos des fusillés (11). Un lieu fortement chargé donc.
Autre province à visiter pour son histoire de résistance héroïque : Liège. La cité ardente est la première ville étrangère à recevoir la Légion d’Honneur de la République française. De quoi rendre fiers ceux qui se souviennent. Et pour se recueillir, il y a deux sites incontournables : le cimetière de Robermont (12) où reposent notamment des Belges mais aussi des Français, des Italiens ou encore des Allemands. Et puis, il y a le fort de Loncin (13), resté tel que les assaillants l’ont découvert après l’explosion du 15 août 1914. Un jour tragique pour ses défenseurs : environ 350 hommes y ont perdu la vie.
Reste enfin la province de Luxembourg… Trois cimetières militaires méritent qu’on s’y attarde. Tous sont situés à Tintigny. L’histoire qu’ils racontent ? La journée particulièrement meurtrière du 22 août 1914. 27.000 soldats français périrent, dont 7.000 rien qu’à Tintigny. Mais le cimetière L’Orée de la Forêt (14) n’abrite que 2.500 d’entre eux. Et malheureusement, seulement 121 sont identifiés. C’est le cas de l’écrivain Ernest Psichari dont la plupart des œuvres sont autobiographiques. Autre lieu important pour ceux qui aiment l’Histoire, le cimetière militaire 1914, dit du Plateau (15). Il a été aménagé au même moment que L’Orée de la Forêt, toujours par les Allemands. Situé au milieu des bois, il recueille à sa création 887 corps dont 738 Français issus essentiellement du 1er Régiment d’Infanterie Coloniale. Aujourd’hui, il n’en reste que quelques centaines, beaucoup ayant été rapatriés dans leur village d’origine… Pour finir, il y a le cimetière franco-allemand du Radan (16). Construit à partir de 1917, il regroupe 527 soldats français et 298 allemands de différentes batailles de la région. Au centre, un obélisque magnifique porte l’inscription suivante : « Honneur aux braves qui ont donné leur vie pour leur patrie ».
Par Nadia Salmi
Cet article est issu de la Revue W+B n°162.
Et preuve de leur importance pour l’humanité : on les retrouve aujourd’hui inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Inventaire via un tour guidé.
Plus d’un siècle après le conflit de 14-18, on peut encore ressentir à certains endroits de Belgique le courage de ceux qui ont tout donné pour combattre l’ennemi. Pour s’en rendre compte, une visite s’impose. Et comme cette dernière passe par plusieurs provinces, mieux vaut prévoir du temps. La Wallonie compte en effet seize lieux funéraires et mémoriels à la valeur pédagogique exceptionnelle. De quoi être fier et rassuré. Car une reconnaissance UNESCO assure aussi la pérennité de la transmission. En effet, ces cimetières n’ont pas seulement vocation à rendre hommage aux soldats morts. Ils rappellent aussi l’importance de la paix dans une actualité agitée.
Premier arrêt donc : le Hainaut. C’est dans cette province que se trouve le plus grand nombre de sites en rapport avec la Première Guerre mondiale. Dix en tout. Et pour commencer, direction Comines-Warneton où se trouvent plusieurs sites d’importance et pour cause, la ligne de front était toute proche…
Particularité ici, il y a plusieurs petits cimetières militaires du Commonwealth : le Hyde Park Corner (1) créé en 1915 et de l’autre côté de la route, le Berks Cemetery Extension (2) qui réunit 876 stèles.
Pour y accéder, il faut passer par deux statues en forme de lion. Et ce n’est pas le seul bel ouvrage : il y a là aussi le monument aux disparus, magnifique rotonde sous forme de colonnes recensant les noms des 11.447 militaires restés anonymes et sans sépulture. Toujours à Comines-Warneton, on a le Rifle House Cemetery (3) dans le bois de Ploegsteert. Conçu par Cowlishaw, il compte 228 stèles. Les premières ont été installées début novembre 1914, les dernières en juin 1916. Toutes sont personnalisées puisqu’on y lit le nom et prénom du soldat, son matricule, son régiment, sa religion, son âge ou encore sa date de décès.
A quelques mètres de là, on peut aussi se recueillir au Strand (4), un site en forme de T qui réunit 1.151 sépultures dont 1.143 datent de la Première Guerre mondiale. Parmi elles, des soldats britanniques, des Canadiens, des Néo-Zélandais, des Australiens, un Allemand et un Sud-Africain. Toujours dans le bois, on a le Toronto Avenue (5) qui, comme son nom ne l’indique pas, ne compte que des soldats australiens, 78 en tout. Et puis, il y a aussi le Ploegsteert Wood (6), un lieu d’autant plus unique qu’il regroupe plusieurs cimetières proches alors que la Commission des cimetières de guerre du Commonwealth n’autorise normalement pas le déplacement et l’exhumation des corps.
A noter que le Ploegsteert Wood est petit : seulement 164 tombes, parmi lesquelles celle de Robert Barnett, tué en 1917 à l’âge de 15 ans, ce qui fait de lui un des plus jeunes soldats britanniques morts au combat. Autre lieu, autre point d’intérêt avec Prowse Point (7) et ses 225 tombes du Commonwealth ainsi que ses 4 doubles tombes allemandes.
Ce cimetière situé à proximité des monuments commémoratifs de la trêve de Noël 1914 a été utilisé durant les quatre années du conflit. Rien à voir avec le Mud Corner (8) situé en bas de ce versant, face au bois de Ploegsteert et seulement en activité de juin à décembre 1917. Ici, la Croix du Sacrifice repose sur un socle octogonal et se compose d’une épée en bronze, symbole de l’arme des héros, des chevaliers mais aussi de Saint-Georges qui terrassa le dragon. Pour finir avec le Hainaut, il y a encore deux sites à ne pas rater. A Mons, se trouve le cimetière militaire germano-Commonwealth de Saint-Symphorien (9). Si le nom est très long et peu facile à retenir, le lieu n’en reste pas moins étonnant à découvrir. Son histoire et son aménagement sont uniques.
Le propriétaire de ces terres avait mis une condition à l’époque pour les céder : qu’elles accueillent les tombes des deux camps. Ainsi, on trouve 229 sépultures du Commonwealth et 284 allemandes. Autre particularité : le site s’étire sur plusieurs niveaux, tous reliés par des escaliers et des sentiers arborés. Un cadre bucolique qui vaut aussi pour sa valeur symbolique. Dans le cimetière de Saint-Symphorien reposent le premier et le dernier mort du Commonwealth ainsi que les détenteurs de la première Victoria Cross (distinction militaire suprême de l’armée britannique et du Commonwealth) et de la première Croix de Fer (décoration militaire de guerre allemande). Enfin, à Aiseau-Presles, près de Sambreville, il y a le cimetière militaire français de la Belle-Motte (10), le plus grand du genre en Belgique.
Créé par les Allemands en 1917, il a la particularité d’abriter l’urne de Verdun, souvenir de l’échange de terre organisé en 1994 entre cet endroit et la nécropole de Douaumont.
Dans la province de Namur, il faut se rendre à Tamines. Là, durant la bataille de la Sambre, les 364 habitants fusillés le 22 août 1914 par les troupes allemandes sont mis à l’honneur. Le cimetière construit autour de l’église, à quelques mètres du massacre, abrite en effet leurs dépouilles. Son nom ? L’enclos des fusillés (11). Un lieu fortement chargé donc.
Autre province à visiter pour son histoire de résistance héroïque : Liège. La cité ardente est la première ville étrangère à recevoir la Légion d’Honneur de la République française. De quoi rendre fiers ceux qui se souviennent. Et pour se recueillir, il y a deux sites incontournables : le cimetière de Robermont (12) où reposent notamment des Belges mais aussi des Français, des Italiens ou encore des Allemands. Et puis, il y a le fort de Loncin (13), resté tel que les assaillants l’ont découvert après l’explosion du 15 août 1914. Un jour tragique pour ses défenseurs : environ 350 hommes y ont perdu la vie.
Reste enfin la province de Luxembourg… Trois cimetières militaires méritent qu’on s’y attarde. Tous sont situés à Tintigny. L’histoire qu’ils racontent ? La journée particulièrement meurtrière du 22 août 1914. 27.000 soldats français périrent, dont 7.000 rien qu’à Tintigny. Mais le cimetière L’Orée de la Forêt (14) n’abrite que 2.500 d’entre eux. Et malheureusement, seulement 121 sont identifiés. C’est le cas de l’écrivain Ernest Psichari dont la plupart des œuvres sont autobiographiques. Autre lieu important pour ceux qui aiment l’Histoire, le cimetière militaire 1914, dit du Plateau (15). Il a été aménagé au même moment que L’Orée de la Forêt, toujours par les Allemands. Situé au milieu des bois, il recueille à sa création 887 corps dont 738 Français issus essentiellement du 1er Régiment d’Infanterie Coloniale. Aujourd’hui, il n’en reste que quelques centaines, beaucoup ayant été rapatriés dans leur village d’origine… Pour finir, il y a le cimetière franco-allemand du Radan (16). Construit à partir de 1917, il regroupe 527 soldats français et 298 allemands de différentes batailles de la région. Au centre, un obélisque magnifique porte l’inscription suivante : « Honneur aux braves qui ont donné leur vie pour leur patrie ».
Par Nadia Salmi
Cet article est issu de la Revue W+B n°162.
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On connait le KIKK grâce à son festival, où la culture et les pratiques numériques ou digitales sont explorées et mises à l’honneur chaque année depuis 2011.
Mais la Galaxy KIKK, c'est aussi le Trakk, un Fablab, de la co-production artistique et le Pavillon. Pour son rôle d'agitateur dans le domaine du numérique en Wallonie, l'ASBL a reçu un mérite wallon en 2023. Rencontre avec Laura Latour, directrice du Festival en 2022 et 2023.
Evénement immersif et interdisciplinaire, à la convergence des arts et des médias, le festival Transmediale est considéré comme le deuxième événement mondial pour les arts numériques. Il propose chaque année des conférences, expositions et performances dont les thématiques questionnent les rapports entre les arts, la politique et les nouvelles technologies.
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« You're doing amazing sweetie »
La thématique de cette 37e édition, « You're doing amazing sweetie » (« Tu te débrouilles très bien, chéri.e ») trouve ses origines dans la culture pop et la téléréalité. Elle permet de s’interroger sur la manière dont les logiques de production de contenu déterminent nos relations à la technologie, aux cycles de consommation et de distraction.
Le festival explore la remise en question des mécanismes qui découlent de nos habitudes de consommation effrénée, sans fin, du clic, de la dépense. Notre attachement au contenu, en tant que consommateurs passifs ou créateurs actifs, suscite souvent le désir d'en découvrir davantage, nous laissant souvent avec une sensation de vide et d'éparpillement. L'expression de nos relations à travers les écrans modifie notre langage, nos émotions et notre capacité de réflexion politique.
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La Fédération Wallonie-Bruxelles mise en lumière sur Transmediale
Le festival se veut international et rassemble des artistes, chercheurs, activistes et penseurs de nombreux pays. La Fédération Wallonie-Bruxelles, terreau fertile de projets artistiques liés aux arts numériques a retenu l’attention des organisateurs et sera représentée à plusieurs moments clés de la programmation par des artistes interdisciplinaires.
Installation A BOX IS A BOX IS A BOX
Que renferme une boîte ? Des invendus, un statut, un désir ou simplement une solution rapide ? Dans un univers de clics incessants et de dépenses effrénées, les vidéos d'unboxing se multiplient et tentent de raconter une histoire à partir d’objets ordinaires. Transformant cet acte rituel en un spectacle silencieux, guidé par des caméras, l’installation audiovisuelle A BOX IS A BOX IS A BOX questionne les aspirations pour la nouveauté et l'inconnu, ainsi que la boucle ininterrompue de consommation.
Frizbee Ceramics, Harold Lechien et Gabriel René Franjou présenteront leur installation à grande échelle lors de l’ouverture du festival. Il s’agit d’une des pièces maîtresses de la programmation, seule installation artistique dans la Bettonhalle, lieu principal du programme.
Résidence Constant
Transmediale a invité Élodie Mugrefya et Femke Snelting, du collectif Constant, à participer à une résidence artistique de six semaines en décembre 2023 et janvier 2024. Le collectif Constant s'engage dans les domaines de l'art, des médias et de la technologie.
Lors de cette résidence, les membres du collectif ont produit un programme public qui sera présenté durant le festival. Elles prendront également part à la table ronde « La technologie anticoloniale à travers la résistance et les inconforts ».
Performance de Farida Amadou
La performance de la musicienne d’improvisation Farida Amadou marquera la clôture du festival. Autodidacte passionnée, elle développe ses musiques aux sons libres électroacoustiques et travaille la basse électrique de manière distinctive : elle la considère moins comme un instrument conventionnel que comme une source sonore totalement libre d'interprétation. Grâce à l'utilisation habile de pédales d'effets, Farida crée des mondes sonores à la fois introspectifs et brutaux.
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Plan de relance des activités du secteur culturel à l’international
Suite à la crise sanitaire et à l’initiative de M. Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Gouvernement a adopté un "Plan de relance des acteurs culturels de la FWB via leur diffusion internationale".
Son objectif ? Accompagner les acteurs culturels dans la reprise de leurs activités et dans la diffusion de leurs créations à travers le monde.
Le focus pour les filières innovantes a dès lors permis de renforcer la présence de la Fédération Wallonie-Bruxelles lors de l’édition 2024 du Festival Transmediale à Berlin et démultiplier la présence de ses artistes et opérateurs.
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Evénement immersif et interdisciplinaire, à la convergence des arts et des médias, le festival Transmediale est considéré comme le deuxième événement mondial pour les arts numériques. Il propose chaque année des conférences, expositions et performances dont les thématiques questionnent les rapports entre les arts, la politique et les nouvelles technologies.
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« You're doing amazing sweetie »
La thématique de cette 37e édition, « You're doing amazing sweetie » (« Tu te débrouilles très bien, chéri.e ») trouve ses origines dans la culture pop et la téléréalité. Elle permet de s’interroger sur la manière dont les logiques de production de contenu déterminent nos relations à la technologie, aux cycles de consommation et de distraction.
Le festival explore la remise en question des mécanismes qui découlent de nos habitudes de consommation effrénée, sans fin, du clic, de la dépense. Notre attachement au contenu, en tant que consommateurs passifs ou créateurs actifs, suscite souvent le désir d'en découvrir davantage, nous laissant souvent avec une sensation de vide et d'éparpillement. L'expression de nos relations à travers les écrans modifie notre langage, nos émotions et notre capacité de réflexion politique.
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La Fédération Wallonie-Bruxelles mise en lumière sur Transmediale
Le festival se veut international et rassemble des artistes, chercheurs, activistes et penseurs de nombreux pays. La Fédération Wallonie-Bruxelles, terreau fertile de projets artistiques liés aux arts numériques a retenu l’attention des organisateurs et sera représentée à plusieurs moments clés de la programmation par des artistes interdisciplinaires.
Installation A BOX IS A BOX IS A BOX
Que renferme une boîte ? Des invendus, un statut, un désir ou simplement une solution rapide ? Dans un univers de clics incessants et de dépenses effrénées, les vidéos d'unboxing se multiplient et tentent de raconter une histoire à partir d’objets ordinaires. Transformant cet acte rituel en un spectacle silencieux, guidé par des caméras, l’installation audiovisuelle A BOX IS A BOX IS A BOX questionne les aspirations pour la nouveauté et l'inconnu, ainsi que la boucle ininterrompue de consommation.
Frizbee Ceramics, Harold Lechien et Gabriel René Franjou présenteront leur installation à grande échelle lors de l’ouverture du festival. Il s’agit d’une des pièces maîtresses de la programmation, seule installation artistique dans la Bettonhalle, lieu principal du programme.
Résidence Constant
Transmediale a invité Élodie Mugrefya et Femke Snelting, du collectif Constant, à participer à une résidence artistique de six semaines en décembre 2023 et janvier 2024. Le collectif Constant s'engage dans les domaines de l'art, des médias et de la technologie.
Lors de cette résidence, les membres du collectif ont produit un programme public qui sera présenté durant le festival. Elles prendront également part à la table ronde « La technologie anticoloniale à travers la résistance et les inconforts ».
Performance de Farida Amadou
La performance de la musicienne d’improvisation Farida Amadou marquera la clôture du festival. Autodidacte passionnée, elle développe ses musiques aux sons libres électroacoustiques et travaille la basse électrique de manière distinctive : elle la considère moins comme un instrument conventionnel que comme une source sonore totalement libre d'interprétation. Grâce à l'utilisation habile de pédales d'effets, Farida crée des mondes sonores à la fois introspectifs et brutaux.
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Plan de relance des activités du secteur culturel à l’international
Suite à la crise sanitaire et à l’initiative de M. Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Gouvernement a adopté un "Plan de relance des acteurs culturels de la FWB via leur diffusion internationale".
Son objectif ? Accompagner les acteurs culturels dans la reprise de leurs activités et dans la diffusion de leurs créations à travers le monde.
Le focus pour les filières innovantes a dès lors permis de renforcer la présence de la Fédération Wallonie-Bruxelles lors de l’édition 2024 du Festival Transmediale à Berlin et démultiplier la présence de ses artistes et opérateurs.
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Suite à un appel à projets lancé par le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet et la Ministre de la Culture Bénédicte Linard, le collectif de Petticoat Government (Denicolai & Provoost · Antoinette Jattiot · Nord · Spec uloos) a été sélectionné pour représenter la Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie-Bruxelles International lors de la Biennale de Venise 2024.
À la croisée de l’art, des pratiques curatoriales, de l’architecture, de la typographie et de la cartographie, ce collectif formé par Sophie Boiron, Valentin Bollaert, Simona Denicolai, Pauline Fockedey, Pierre Huyghebaert, Antoinette Jattiot et Ivo Provoost, se saisit sur un mode collaboratif et horizontal du format de l’exposition pour s’en décaler via une série de chapitres et un potentiel fictionnel. Les membres du collectif rassemblés pour la Biennale autour d’une traversée physique et symbolique sont liés par des collaborations au long cours et les rôles d’intermédiaires et critiques qu’iels adoptent avec des contextes dans et en dehors du champ de l’art. C’est dans cette position qu’iels interrogent le regard porté sur des organisations collectives, populaires, alternatives et leurs modes de partage.
Dans le cadre de la Biennale de Venise 2024, les membres de Petticoat Government proposent un scénario pluridisciplinaire à partir de géant·es folkloriques existant·es emprunté·es à différentes communautés en Belgique, France, Espagne. Leurs déplacements performatifs vers l’Italie, en passant par le col de Resia le 9 mars 2024 puis de retour à Charleroi et à Dunkerque en 2025, insufflent un trouble joyeux dans le réel par la variété de jeux d’échelle et de tensions entre l’humain et le non-humain, le paysage et l’architecture, les frontières et leur transgression. À l’encontre d’une œuvre close, le Pavillon belge à Venise est imaginé comme un lieu de passage avec une optique en kaléidoscope. La scénographie aérienne et sonore qui dispose les figures gigantesques hors-sol interroge, par la place faite à l’oralité et à la co-construction de récits, l’origine de mythologies contemporaines et d’histoires séculaires.
Dérivé d’une dénomination historique d’un renversement de rapport de pouvoir, le titre suggère un bouleversement toujours en cours. Petticoat Government imagine un changement de paradigme en brouillant les lisières entre les disciplines et les cultures artistiques et populaires. Le collectif et ses multiples complices activent le potentiel du mélange des genres et des attitudes comme autant de possibles pour questionner la complexité, et se mettre en présence, des mondes avec lesquels il relationne. Plus que la stigmatisation d’une pratique individuelle, le projet sélectionné pour le Pavillon belge de la Biennale de Venise 2024 souligne la faisabilité d’un ‘faire avec’ collectif.
Retrouvez toutes les informations sur le projet Petitcoat ici.
Suite à un appel à projets lancé par le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet et la Ministre de la Culture Bénédicte Linard, le collectif de Petticoat Government (Denicolai & Provoost · Antoinette Jattiot · Nord · Spec uloos) a été sélectionné pour représenter la Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie-Bruxelles International lors de la Biennale de Venise 2024.
À la croisée de l’art, des pratiques curatoriales, de l’architecture, de la typographie et de la cartographie, ce collectif formé par Sophie Boiron, Valentin Bollaert, Simona Denicolai, Pauline Fockedey, Pierre Huyghebaert, Antoinette Jattiot et Ivo Provoost, se saisit sur un mode collaboratif et horizontal du format de l’exposition pour s’en décaler via une série de chapitres et un potentiel fictionnel. Les membres du collectif rassemblés pour la Biennale autour d’une traversée physique et symbolique sont liés par des collaborations au long cours et les rôles d’intermédiaires et critiques qu’iels adoptent avec des contextes dans et en dehors du champ de l’art. C’est dans cette position qu’iels interrogent le regard porté sur des organisations collectives, populaires, alternatives et leurs modes de partage.
Dans le cadre de la Biennale de Venise 2024, les membres de Petticoat Government proposent un scénario pluridisciplinaire à partir de géant·es folkloriques existant·es emprunté·es à différentes communautés en Belgique, France, Espagne. Leurs déplacements performatifs vers l’Italie, en passant par le col de Resia le 9 mars 2024 puis de retour à Charleroi et à Dunkerque en 2025, insufflent un trouble joyeux dans le réel par la variété de jeux d’échelle et de tensions entre l’humain et le non-humain, le paysage et l’architecture, les frontières et leur transgression. À l’encontre d’une œuvre close, le Pavillon belge à Venise est imaginé comme un lieu de passage avec une optique en kaléidoscope. La scénographie aérienne et sonore qui dispose les figures gigantesques hors-sol interroge, par la place faite à l’oralité et à la co-construction de récits, l’origine de mythologies contemporaines et d’histoires séculaires.
Dérivé d’une dénomination historique d’un renversement de rapport de pouvoir, le titre suggère un bouleversement toujours en cours. Petticoat Government imagine un changement de paradigme en brouillant les lisières entre les disciplines et les cultures artistiques et populaires. Le collectif et ses multiples complices activent le potentiel du mélange des genres et des attitudes comme autant de possibles pour questionner la complexité, et se mettre en présence, des mondes avec lesquels il relationne. Plus que la stigmatisation d’une pratique individuelle, le projet sélectionné pour le Pavillon belge de la Biennale de Venise 2024 souligne la faisabilité d’un ‘faire avec’ collectif.
Retrouvez toutes les informations sur le projet Petitcoat ici.
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Être soutenu dans votre participation aux initiatives et programmes européens de financement avec le dispositif Wallonia Meets EU (Walmeet.eu)
Walmeet.eu est le dispositif de la Région wallonne qui facilite et accompagne votre positionnement dans les initiatives et financements européens.
Walmeet.eu organise une veille et des rencontres avec des institutions européennes.
Si vous souhaitez accéder à des financements européens, Walmeet.eu vous orientera vers les opérateurs wallons qui pourront vous accompagner pratiquement.
Plus d’infos : www.walmeet.eu
En Wallonie, l’Agence wallonne du Numérique (AdN) a officiellement été créée au 1er janvier 2015. Société anonyme de droit public, elle a succédé à l’Agence wallonne des Télécommunications (AWT). Dans le cadre de la stratégie régionale en matière de numérique (Digital Wallonia), depuis 2016, elle inspire et soutient le déploiement d’une stratégie régionale numérique. Cette stratégie est essentielle pour les entreprises et les citoyens, comme le rappelle Benoît Hucq, directeur général de l’AdN : « L’objet social de l’agence est très large et a pour but de faire de la Wallonie une terre d’excellence numérique avec une approche 360° ».
L’agence remplit ainsi quatre missions principales pour atteindre cet objectif : « une mission de veille sur les technologies et les usages innovants dans le cadre d’un territoire régional, une mission de promotion des usages et des opportunités que le numérique offre pour un territoire, une mission de transformation (mener des projets financés par la Région pour développer les usages) et une mission de gouvernance (gérer, suivre, mesurer la mise en œuvre des stratégies publiques, leur impact...) », ajoute-t-il.
Retour au débutL'expertise, axe central
Au quotidien, pour accomplir ces missions, l’ADN de l’AdN repose sur quatre axes forts : l’expertise (42 personnes qui y travaillent), une capacité à gérer des projets, un catalyseur (approche de valorisation des acteurs de l’écosystème) et la donnée (une agence qui part de la donnée pour mesurer la réalité du terrain et inspirer les politiques publiques). Annuellement, l’AdN propose des études fouillées sur la Wallonie numérique : « L’Observatoire du numérique offre des études approfondies sur des thématiques précises : sur la maturité numérique des entreprises ou sur celle des citoyens, alternativement tous les deux ans. On réalise aussi des baromètres plus ciblés sur la maturité numérique à l’école ou dans les communes et les provinces », ajoute Benoît Hucq.
Retour au débutEconomie numérique innovante, circulaire et créative
Au cœur de la stratégie Digital Wallonia, l’Agence du Numérique travaille en étroite collaboration avec le Gouvernement wallon, les différents services publics et Organismes d’Intérêt Public (OIP) de la Wallonie, les pôles de compétitivité, les fédérations et représentants des secteurs économiques, mais aussi l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique en Wallonie. «Economie, éducation, santé, aménagement territorial, citoyenneté... aucun domaine de notre société n’échappe à la transformation numérique. Par ailleurs, la vitesse et l’ampleur inédites de la transformation numérique imposent d’en adopter les règles : agilité, disruption, cocréation...».
Un exemple : le consortium qui pilote le programme « Industrie du Futur » agit comme catalyseur en fédérant les pôles de compétitivité, fédérations sectorielles, centres de recherche, clusters et acteurs de développement économique.
Par ailleurs, dans le cadre du programme Digital Wallonia 4 Circular, l’Agence du Numérique et le Service Public de Wallonie (SPW) ont lancé une étude sur le rôle des technologies numériques dans la transition circulaire des entreprises wallonnes. Dans le secteur numérique, la Wallonie peut aussi compter sur une industrie du jeu vidéo qui est devenue la première industrie culturelle mondiale. Walga (Association wallonne des studios de développement de jeux vidéos), avec le soutien public, a mis en place un plan pour développer l’écosystème gaming de la Wallonie qui possède déjà quelques ténors (Fishing Cactus, Appeal, Wild Bishop et Abrakam).
Retour au débutL'importance de l'intelligence artificielle
Dans le cadre du programme de promotion de l’Intelligence Artificielle (IA) DigitalWallonia4ai, l’Agence du Numérique et ses partenaires ont également lancé un appel « Start IA » (un diagnostic de maturité, réalisé par un expert IA dans le cadre d’une mission de minimum 40 heures) à destination des entreprises et organisations wallonnes actives dans l’industrie manufacturière.
L’initiative veut identifier des problématiques pouvant être adressées et solutionnées par les technologies d’intelligence artificielle. Il existe aussi le dispositif « Tremplin IA » qui vise, quant à lui, à dérisquer le développement d’un premier prototype (ou proof of concept) basé sur les technologies d’IA, et d’ainsi tester la faisabilité d’une première solution en IA. Deux initiatives d’autant plus importantes que les résultats du baromètre de maturité numérique des entreprises démontrent une évolution, entre 2020 et 2022, de 4 à 7% d’adoption de l’IA par les entreprises composées de 10 travailleurs et plus.
Dans le cadre du Plan de Relance de la Wallonie (PRW), le programme DigitalWallonia4ai (DW4.ai) a bénéficié d’un budget de près de 5 millions d’euros pour amplifier les actions liées à l’intelligence artificielle avec la volonté de positionner la Belgique comme leader en intelligence artificielle à l’échelle européenne sur des secteurs clés tels que la santé, la biotech, l’industrie, l’aérospatial, la logistique…
Retour au débutLe défi des services publics
La digitalisation est aussi un enjeu crucial pour arriver à terme à avoir une administration 4.0. Cela s’est traduit ces dernières années notamment par la décision de déployer de nouveaux outils collaboratifs à l’ensemble des agents du SPW, devenus essentiels pour couvrir l’hybridation du travail. De plus, une nouvelle entité (SPW digital) a été établie pour renforcer et rendre agile les usages du numérique au profit de la fonction de service public du SPW.
Retour au débutL'importance de la donnée ouverte
L’Agence du Numérique, avec ses partenaires, a été aussi l’architecte de la plateforme «Odwb.be» qui a pour but d’offrir un accès simplifié et transparent aux données publiques en Wallonie : l’environnement, l’éducation, la mobilité, l’énergie, le service public, etc.
Retour au débutFormation des travailleurs
Pour optimaliser tous ces axes, il convient d’avoir des travailleurs formés : « Les outils évoluent dans les entreprises. Chaque employeur devra, à partir de l’année prochaine, avoir 4 jours de formation par personne. Le numérique fait partie de cette dynamique. À cela s’ajoutent des actions plus ciblées notamment dans le domaine de la cybersécurité où les talents sont très recherchés », précise encore Benoît Hucq. En Wallonie, pour sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à la formation à la cybersécurité, il existe notamment « Capture The Flag ». Il s’agit d’un exercice qui propose une série de défis dans lesquels il faut trouver et soumettre la réponse, le «Flag», afin de prouver que l’on a bien résolu le problème.
Enfin, dans un autre domaine, les autorités sont aussi sensibles au développement de la Blockchain : « Il s’agit d’une dynamique transversale (Bitcoin, trajet de formation d’un étudiant...) qui s’incarne aujourd’hui au travers de l’initiative WalChain. Cette dernière a pour mission la promotion de la technologie Blockchain auprès des entrepreneurs et des acteurs publics en Wallonie et la mise en place d’actions concrètes afin de favoriser son émergence et son usage. Nous restons réellement à l’écoute de toutes les évolutions », conclut Benoît Hucq.
Retour au début5 axes forts
Sur le terrain, la stratégie Digital Wallonia se décline en cinq ambitions majeures qui assurent la cohérence et la pérennité des politiques mises en œuvre pour la transformation numérique de la Wallonie :
- les usages numériques (être les acteurs de notre avenir : donner à chacun la capacité de se saisir du numérique tout au long de sa vie pour vivre, travailler et s’épanouir)
- le territoire intelligent (garantir la qualité de notre cadre de vie : faire de notre territoire un laboratoire de solutions numériques innovantes pour le climat, la santé, l’environnement et la mobilité)
- une économie numérique (soutenir la croissance et l’emploi : accélérer et accompagner la transformation numérique des entreprises)
- une innovation numérique (développer notre excellence technologique : soutenir l’innovation du secteur du numérique pour capter la valeur ajoutée de l’économie numérique au profit de son territoire et de l’ensemble de ses secteurs d’activité)
- une administration numérique (devenir une région plateforme : développer un nouveau modèle de services publics tendant vers une “Wallonie As A Service”)
Un exemple concret : la Plateforme indemnités Covid-19
Face à la crise sanitaire liée à la Covid-19, le Gouvernement fédéral avait pris un certain nombre de mesures. Sur le terrain, en Wallonie, l’octroi sur demande d’une indemnité compensatoire avait réclamé la création d’une plateforme d’introduction de demandes qui avait été développée par l’équipe du pôle « Technologie & Administration numérique » de l’Agence du Numérique. Mise en ligne dans un délai particulièrement court, cette plateforme est le fruit d’un partenariat réussi entre le SPW Economie Emploi et l’AdN.
Retour au débutA l'école aussi
Pour les plus jeunes notamment, le projet #WallCode de Digital Wallonia fédère les acteurs et les initiatives visant à développer les compétences numériques, particulièrement dans le domaine du coding et de la programmation informatique, de la logique algorithmique et de la robotique. L’Agence du Numérique est à l’initiative du projet. L’opération s’articule autour de deux axes principaux : une offre d’animation coding à destination des élèves et une offre de formation des enseignants aux sciences informatiques. « Par ailleurs, dans le cadre du Plan d’excellence et de la révision des troncs communs des compétences, à partir de la 3e primaire, l’éducation au numérique et aux médias est aussi incluse dans le cursus des élèves ».
Par Vincent Liévin
Cet article est tiré de la Revue W+B n°162.
Retour au débutEn Wallonie, l’Agence wallonne du Numérique (AdN) a officiellement été créée au 1er janvier 2015. Société anonyme de droit public, elle a succédé à l’Agence wallonne des Télécommunications (AWT). Dans le cadre de la stratégie régionale en matière de numérique (Digital Wallonia), depuis 2016, elle inspire et soutient le déploiement d’une stratégie régionale numérique. Cette stratégie est essentielle pour les entreprises et les citoyens, comme le rappelle Benoît Hucq, directeur général de l’AdN : « L’objet social de l’agence est très large et a pour but de faire de la Wallonie une terre d’excellence numérique avec une approche 360° ».
L’agence remplit ainsi quatre missions principales pour atteindre cet objectif : « une mission de veille sur les technologies et les usages innovants dans le cadre d’un territoire régional, une mission de promotion des usages et des opportunités que le numérique offre pour un territoire, une mission de transformation (mener des projets financés par la Région pour développer les usages) et une mission de gouvernance (gérer, suivre, mesurer la mise en œuvre des stratégies publiques, leur impact...) », ajoute-t-il.
Retour au débutL'expertise, axe central
Au quotidien, pour accomplir ces missions, l’ADN de l’AdN repose sur quatre axes forts : l’expertise (42 personnes qui y travaillent), une capacité à gérer des projets, un catalyseur (approche de valorisation des acteurs de l’écosystème) et la donnée (une agence qui part de la donnée pour mesurer la réalité du terrain et inspirer les politiques publiques). Annuellement, l’AdN propose des études fouillées sur la Wallonie numérique : « L’Observatoire du numérique offre des études approfondies sur des thématiques précises : sur la maturité numérique des entreprises ou sur celle des citoyens, alternativement tous les deux ans. On réalise aussi des baromètres plus ciblés sur la maturité numérique à l’école ou dans les communes et les provinces », ajoute Benoît Hucq.
Retour au débutEconomie numérique innovante, circulaire et créative
Au cœur de la stratégie Digital Wallonia, l’Agence du Numérique travaille en étroite collaboration avec le Gouvernement wallon, les différents services publics et Organismes d’Intérêt Public (OIP) de la Wallonie, les pôles de compétitivité, les fédérations et représentants des secteurs économiques, mais aussi l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique en Wallonie. «Economie, éducation, santé, aménagement territorial, citoyenneté... aucun domaine de notre société n’échappe à la transformation numérique. Par ailleurs, la vitesse et l’ampleur inédites de la transformation numérique imposent d’en adopter les règles : agilité, disruption, cocréation...».
Un exemple : le consortium qui pilote le programme « Industrie du Futur » agit comme catalyseur en fédérant les pôles de compétitivité, fédérations sectorielles, centres de recherche, clusters et acteurs de développement économique.
Par ailleurs, dans le cadre du programme Digital Wallonia 4 Circular, l’Agence du Numérique et le Service Public de Wallonie (SPW) ont lancé une étude sur le rôle des technologies numériques dans la transition circulaire des entreprises wallonnes. Dans le secteur numérique, la Wallonie peut aussi compter sur une industrie du jeu vidéo qui est devenue la première industrie culturelle mondiale. Walga (Association wallonne des studios de développement de jeux vidéos), avec le soutien public, a mis en place un plan pour développer l’écosystème gaming de la Wallonie qui possède déjà quelques ténors (Fishing Cactus, Appeal, Wild Bishop et Abrakam).
Retour au débutL'importance de l'intelligence artificielle
Dans le cadre du programme de promotion de l’Intelligence Artificielle (IA) DigitalWallonia4ai, l’Agence du Numérique et ses partenaires ont également lancé un appel « Start IA » (un diagnostic de maturité, réalisé par un expert IA dans le cadre d’une mission de minimum 40 heures) à destination des entreprises et organisations wallonnes actives dans l’industrie manufacturière.
L’initiative veut identifier des problématiques pouvant être adressées et solutionnées par les technologies d’intelligence artificielle. Il existe aussi le dispositif « Tremplin IA » qui vise, quant à lui, à dérisquer le développement d’un premier prototype (ou proof of concept) basé sur les technologies d’IA, et d’ainsi tester la faisabilité d’une première solution en IA. Deux initiatives d’autant plus importantes que les résultats du baromètre de maturité numérique des entreprises démontrent une évolution, entre 2020 et 2022, de 4 à 7% d’adoption de l’IA par les entreprises composées de 10 travailleurs et plus.
Dans le cadre du Plan de Relance de la Wallonie (PRW), le programme DigitalWallonia4ai (DW4.ai) a bénéficié d’un budget de près de 5 millions d’euros pour amplifier les actions liées à l’intelligence artificielle avec la volonté de positionner la Belgique comme leader en intelligence artificielle à l’échelle européenne sur des secteurs clés tels que la santé, la biotech, l’industrie, l’aérospatial, la logistique…
Retour au débutLe défi des services publics
La digitalisation est aussi un enjeu crucial pour arriver à terme à avoir une administration 4.0. Cela s’est traduit ces dernières années notamment par la décision de déployer de nouveaux outils collaboratifs à l’ensemble des agents du SPW, devenus essentiels pour couvrir l’hybridation du travail. De plus, une nouvelle entité (SPW digital) a été établie pour renforcer et rendre agile les usages du numérique au profit de la fonction de service public du SPW.
Retour au débutL'importance de la donnée ouverte
L’Agence du Numérique, avec ses partenaires, a été aussi l’architecte de la plateforme «Odwb.be» qui a pour but d’offrir un accès simplifié et transparent aux données publiques en Wallonie : l’environnement, l’éducation, la mobilité, l’énergie, le service public, etc.
Retour au débutFormation des travailleurs
Pour optimaliser tous ces axes, il convient d’avoir des travailleurs formés : « Les outils évoluent dans les entreprises. Chaque employeur devra, à partir de l’année prochaine, avoir 4 jours de formation par personne. Le numérique fait partie de cette dynamique. À cela s’ajoutent des actions plus ciblées notamment dans le domaine de la cybersécurité où les talents sont très recherchés », précise encore Benoît Hucq. En Wallonie, pour sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à la formation à la cybersécurité, il existe notamment « Capture The Flag ». Il s’agit d’un exercice qui propose une série de défis dans lesquels il faut trouver et soumettre la réponse, le «Flag», afin de prouver que l’on a bien résolu le problème.
Enfin, dans un autre domaine, les autorités sont aussi sensibles au développement de la Blockchain : « Il s’agit d’une dynamique transversale (Bitcoin, trajet de formation d’un étudiant...) qui s’incarne aujourd’hui au travers de l’initiative WalChain. Cette dernière a pour mission la promotion de la technologie Blockchain auprès des entrepreneurs et des acteurs publics en Wallonie et la mise en place d’actions concrètes afin de favoriser son émergence et son usage. Nous restons réellement à l’écoute de toutes les évolutions », conclut Benoît Hucq.
Retour au début5 axes forts
Sur le terrain, la stratégie Digital Wallonia se décline en cinq ambitions majeures qui assurent la cohérence et la pérennité des politiques mises en œuvre pour la transformation numérique de la Wallonie :
- les usages numériques (être les acteurs de notre avenir : donner à chacun la capacité de se saisir du numérique tout au long de sa vie pour vivre, travailler et s’épanouir)
- le territoire intelligent (garantir la qualité de notre cadre de vie : faire de notre territoire un laboratoire de solutions numériques innovantes pour le climat, la santé, l’environnement et la mobilité)
- une économie numérique (soutenir la croissance et l’emploi : accélérer et accompagner la transformation numérique des entreprises)
- une innovation numérique (développer notre excellence technologique : soutenir l’innovation du secteur du numérique pour capter la valeur ajoutée de l’économie numérique au profit de son territoire et de l’ensemble de ses secteurs d’activité)
- une administration numérique (devenir une région plateforme : développer un nouveau modèle de services publics tendant vers une “Wallonie As A Service”)
Un exemple concret : la Plateforme indemnités Covid-19
Face à la crise sanitaire liée à la Covid-19, le Gouvernement fédéral avait pris un certain nombre de mesures. Sur le terrain, en Wallonie, l’octroi sur demande d’une indemnité compensatoire avait réclamé la création d’une plateforme d’introduction de demandes qui avait été développée par l’équipe du pôle « Technologie & Administration numérique » de l’Agence du Numérique. Mise en ligne dans un délai particulièrement court, cette plateforme est le fruit d’un partenariat réussi entre le SPW Economie Emploi et l’AdN.
Retour au débutA l'école aussi
Pour les plus jeunes notamment, le projet #WallCode de Digital Wallonia fédère les acteurs et les initiatives visant à développer les compétences numériques, particulièrement dans le domaine du coding et de la programmation informatique, de la logique algorithmique et de la robotique. L’Agence du Numérique est à l’initiative du projet. L’opération s’articule autour de deux axes principaux : une offre d’animation coding à destination des élèves et une offre de formation des enseignants aux sciences informatiques. « Par ailleurs, dans le cadre du Plan d’excellence et de la révision des troncs communs des compétences, à partir de la 3e primaire, l’éducation au numérique et aux médias est aussi incluse dans le cursus des élèves ».
Par Vincent Liévin
Cet article est tiré de la Revue W+B n°162.
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RORI, jeune auteure, compositrice et interprète, bouscule la scène musicale belge depuis quelques années. Après avoir fait ses premiers pas dans la musique au sein du groupe BEFFROI, elle se lance en solo en 2020 et livre ses premiers singles qui suscitent directement l’attention des médias et des radios du pays. En 2022, RORI est prête à s’assumer et elle prend la décision de chanter exclusivement en français.
C’est aussi l’occasion d’accueillir des délégations afin de promouvoir vos actions au niveau européen. Vous trouverez le programme complet sur le site officiel.
Trois dates principales à retenir pour participer
- Du 20 au 23 février à Bruxelles : rejoignez la délégation FWB à la conférence européenne sur le travail local et la démocratie – information et inscription ici avant le 19 janvier.
- Du 2 au 5 mars à Gand : la Conférence européenne de la jeunesse (inscriptions closes pour les activités).
- Le 26 mars de 14h00 à 16h00 : accueillez dans votre structure une délégation de responsables du secteur jeunesse (directeurs) de plusieurs États membres (un groupe de maximum 20 responsables). Si vous êtes intéressés, envoyez un mail à christophe.bruchansky@cfwb.be.
La présidence du Conseil de l’Union européenne, qu’est-ce que c’est ?
En tant que président du Conseil, notre pays assurera la conduite de l’agenda européen et la promotion de la collaboration entre les États membres. L’objectif est de renforcer l’Union européenne (UE) et de progresser dans plusieurs domaines, tels que le changement climatique, la croissance économique et la cohésion sociale. Dans ce cadre, la Belgique jouera le rôle d’intermédiaire neutre pour diriger les travaux législatifs et rechercher des compromis entre les États membres de l’UE.
Retrouvez les opportunités à l'International pour les jeunes et les acteurs du secteurs jeunesse sur le site du Bureau International de la Jeunesse (BIJ).
C’est aussi l’occasion d’accueillir des délégations afin de promouvoir vos actions au niveau européen. Vous trouverez le programme complet sur le site officiel.
Trois dates principales à retenir pour participer
- Du 20 au 23 février à Bruxelles : rejoignez la délégation FWB à la conférence européenne sur le travail local et la démocratie – information et inscription ici avant le 19 janvier.
- Du 2 au 5 mars à Gand : la Conférence européenne de la jeunesse (inscriptions closes pour les activités).
- Le 26 mars de 14h00 à 16h00 : accueillez dans votre structure une délégation de responsables du secteur jeunesse (directeurs) de plusieurs États membres (un groupe de maximum 20 responsables). Si vous êtes intéressés, envoyez un mail à christophe.bruchansky@cfwb.be.
La présidence du Conseil de l’Union européenne, qu’est-ce que c’est ?
En tant que président du Conseil, notre pays assurera la conduite de l’agenda européen et la promotion de la collaboration entre les États membres. L’objectif est de renforcer l’Union européenne (UE) et de progresser dans plusieurs domaines, tels que le changement climatique, la croissance économique et la cohésion sociale. Dans ce cadre, la Belgique jouera le rôle d’intermédiaire neutre pour diriger les travaux législatifs et rechercher des compromis entre les États membres de l’UE.
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Cette réunion informelle doit permettre aux Ministres européens de l’Emploi et des Affaires sociales d’amorcer les discussions sur l’avenir de la politique sociale et de l’emploi dans l’UE et de contribuer ainsi à la définition des grandes lignes du futur agenda stratégique de la prochaine Commission.
Au programme des deux jours de débats : l’accès à la protection sociale, les pénuries sur le marché du travail et les besoins en formation, les conditions de travail, les salaires ou encore les politiques sociales et d’inclusion.
Grandes avancées et nouveaux défis à l'horizon
Grâce au plan d’action de la Commission durant cette législature, l'Union Européenne a intensifié son engagement dans le domaine social. Des initiatives marquantes incluent la directive sur le salaire minimum, celle sur la transparence des rémunérations, et l'initiative SURE visant à soutenir l'emploi pendant la pandémie de Covid.
Cependant, de nouveaux défis liés au changement climatique, à la numérisation, à l'évolution démographique, à la crise du logement, et à la géopolitique exigent une réponse vigoureuse. Ces évolutions offrent des opportunités, mais comportent aussi des risques d'exclusion sociale, de polarisation de l'emploi, ainsi que de détérioration des salaires et des conditions de travail.
Les Ministres, partenaires sociaux, et autres délégués ont discuté des politiques nécessaires pour renforcer la résilience des marchés du travail, du système social, et de l'économie dans l'UE face à des chocs imprévus. Ils ont mis l'accent sur le rôle crucial du dialogue social et ont souligné l'importance des politiques visant à renforcer l'égalité, notamment entre les hommes et les femmes, et des politiques ne laissant personne de côté.
Pénuries de main-d’œuvre, protection sociale et inclusion
Les Ministres et les autres participants ont eu des discussions plus approfondies dans le cadre de séances en petits groupes. Lors de la première séance, présidée par la Ministre wallonne Christie Morreale - en tant qu’« assesseur » officiel pendant la Présidence belge - les délégués ont examiné les défis croissants liés aux pénuries de main-d’œuvre dans l'UE. Les instruments politiques pour relever ce défi, notamment le rôle crucial des politiques de compétences, ont été mis en lumière, tout en insistant sur l'amélioration des conditions de travail dans les secteurs en pénurie.
Les autres sessions ont abordé le programme SURE, l’accès à la protection sociale, et l’importance des services sociaux de qualité. Les débats sur ces derniers ont révélé des défis tels que le manque de coordination, la diversité des assurances et normes de qualité, ainsi que des déficits de financement dans un contexte budgétaire tendu.
Par-delà les frontières
Les sessions plénières du vendredi 12 janvier ont porté sur les frontières de l'UE et au-delà, mettant en avant la nécessité de promouvoir les droits sociaux et du travail à l'échelle mondiale pour préserver le modèle social européen. L'élargissement de l'UE sera également abordé, avec l'objectif de favoriser le progrès social dans les pays candidats, tout en maintenant l'égalité des chances sociales dans le marché unique européen.
Pour plus d’informations sur cette première réunion informelle et les événements de la Présidence, consultez www.belgium24.EU
Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be
Cette réunion informelle doit permettre aux Ministres européens de l’Emploi et des Affaires sociales d’amorcer les discussions sur l’avenir de la politique sociale et de l’emploi dans l’UE et de contribuer ainsi à la définition des grandes lignes du futur agenda stratégique de la prochaine Commission.
Au programme des deux jours de débats : l’accès à la protection sociale, les pénuries sur le marché du travail et les besoins en formation, les conditions de travail, les salaires ou encore les politiques sociales et d’inclusion.
Grandes avancées et nouveaux défis à l'horizon
Grâce au plan d’action de la Commission durant cette législature, l'Union Européenne a intensifié son engagement dans le domaine social. Des initiatives marquantes incluent la directive sur le salaire minimum, celle sur la transparence des rémunérations, et l'initiative SURE visant à soutenir l'emploi pendant la pandémie de Covid.
Cependant, de nouveaux défis liés au changement climatique, à la numérisation, à l'évolution démographique, à la crise du logement, et à la géopolitique exigent une réponse vigoureuse. Ces évolutions offrent des opportunités, mais comportent aussi des risques d'exclusion sociale, de polarisation de l'emploi, ainsi que de détérioration des salaires et des conditions de travail.
Les Ministres, partenaires sociaux, et autres délégués ont discuté des politiques nécessaires pour renforcer la résilience des marchés du travail, du système social, et de l'économie dans l'UE face à des chocs imprévus. Ils ont mis l'accent sur le rôle crucial du dialogue social et ont souligné l'importance des politiques visant à renforcer l'égalité, notamment entre les hommes et les femmes, et des politiques ne laissant personne de côté.
Pénuries de main-d’œuvre, protection sociale et inclusion
Les Ministres et les autres participants ont eu des discussions plus approfondies dans le cadre de séances en petits groupes. Lors de la première séance, présidée par la Ministre wallonne Christie Morreale - en tant qu’« assesseur » officiel pendant la Présidence belge - les délégués ont examiné les défis croissants liés aux pénuries de main-d’œuvre dans l'UE. Les instruments politiques pour relever ce défi, notamment le rôle crucial des politiques de compétences, ont été mis en lumière, tout en insistant sur l'amélioration des conditions de travail dans les secteurs en pénurie.
Les autres sessions ont abordé le programme SURE, l’accès à la protection sociale, et l’importance des services sociaux de qualité. Les débats sur ces derniers ont révélé des défis tels que le manque de coordination, la diversité des assurances et normes de qualité, ainsi que des déficits de financement dans un contexte budgétaire tendu.
Par-delà les frontières
Les sessions plénières du vendredi 12 janvier ont porté sur les frontières de l'UE et au-delà, mettant en avant la nécessité de promouvoir les droits sociaux et du travail à l'échelle mondiale pour préserver le modèle social européen. L'élargissement de l'UE sera également abordé, avec l'objectif de favoriser le progrès social dans les pays candidats, tout en maintenant l'égalité des chances sociales dans le marché unique européen.
Pour plus d’informations sur cette première réunion informelle et les événements de la Présidence, consultez www.belgium24.EU
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