L’APAIE : une rencontre annuelle pour promouvoir l’enseignement supérieur
Chaque année, l’APAIE réunit près de 2500 délégués venant de 55 pays lors d’un salon institutionnel. L’objectif ? Faire progresser l’éducation d’enseignement supérieur et améliorer la coopération internationale entre les institutions d’Asie-Pacifique et du reste du monde. Grâce à cette rencontre, les professionnels de l’enseignement supérieur ont l’occasion de réseauter, se rencontrer et partager leurs bonnes pratiques.
Le salon offre également la possibilité de suivre des workshops, des séminaires et des conférences et permet la professionnalisation des acteurs du métier. Ceux-ci ont l’opportunité de se mettre à jour concernant les dernières politiques en matière d’enseignement supérieur dans différents pays, l’internationalisation at home ou sur le développement durable.
Cette année, la rencontre institutionnelle de l’APAIE développera la thématique « Collaborer pour un impact durable : partenariats dans la région Asie-Pacifique » et se déroulera du 4 au 8 mars à Perth, en Australie. La ville entretient en effet de fortes relations avec la communauté éducative internationale, car son état accueille chaque année plus de 50 000 étudiants étrangers originaires de 150 pays.
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Wallonie-Bruxelles Campus à l’APAIE
Wallonie-Bruxelles Campus est l’agence qui s’occupe de promouvoir l’enseignement supérieur belge francophone sur la scène internationale. L’une de ses missions est de soutenir les actions internationales des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles, notamment en les accompagnant sur les salons internationaux.
L’APAIE est devenu un rendez-vous annuel incontournable pour nos institutions d’enseignement supérieur : cet événement leur permet de réfléchir à leur stratégie d’internationalisation sur la zone Asie-Pacifique en rencontrant de nouveaux prospects, d’établir de nouvelles collaborations, de revoir leurs partenaires et de mettre à jour les collaborations en cours.
Cette année, plusieurs de nos établissements se déplaceront à Perth : l’UCLouvain, l’UCLouvain St Louis, l’UMons, l’EPHEC et l’ICHEC. Pour leur permettre des échanges et un réseautage de qualité, Wallonie-Bruxelles Campus les réunit sur le stand « Study in Belgium » et organise des activités de networking en collaboration avec l’ambassade de Belgique en Australie et l’agence Study in Flanders.
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Asie-Pacifique : les chiffres clés
- En 2021, ce sont près de 2,3 millions d’étudiants provenant de la zone Asie-Pacifique (sur 6,4 étudiants mobiles dans le monde) qui ont effectué une mobilité internationale. Il s’agit de la première zone d’origine des étudiants mobiles.
- L’Asie est la première région d’origine des étudiants dans le monde. Les 3 pays de la zone avec le plus d’étudiants en mobilité sont la Chine, l’Inde et le Vietnam.
- L’Europe est la première destination d’accueil des étudiants internationaux dans le monde, devant l’Amérique du nord.
- La zone Asie-Pacifique reste une destination importante pour les étudiants internationaux, elle en a accueilli plus de 1 180 000 en 2021.
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L’APAIE : une rencontre annuelle pour promouvoir l’enseignement supérieur
Chaque année, l’APAIE réunit près de 2500 délégués venant de 55 pays lors d’un salon institutionnel. L’objectif ? Faire progresser l’éducation d’enseignement supérieur et améliorer la coopération internationale entre les institutions d’Asie-Pacifique et du reste du monde. Grâce à cette rencontre, les professionnels de l’enseignement supérieur ont l’occasion de réseauter, se rencontrer et partager leurs bonnes pratiques.
Le salon offre également la possibilité de suivre des workshops, des séminaires et des conférences et permet la professionnalisation des acteurs du métier. Ceux-ci ont l’opportunité de se mettre à jour concernant les dernières politiques en matière d’enseignement supérieur dans différents pays, l’internationalisation at home ou sur le développement durable.
Cette année, la rencontre institutionnelle de l’APAIE développera la thématique « Collaborer pour un impact durable : partenariats dans la région Asie-Pacifique » et se déroulera du 4 au 8 mars à Perth, en Australie. La ville entretient en effet de fortes relations avec la communauté éducative internationale, car son état accueille chaque année plus de 50 000 étudiants étrangers originaires de 150 pays.
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Wallonie-Bruxelles Campus à l’APAIE
Wallonie-Bruxelles Campus est l’agence qui s’occupe de promouvoir l’enseignement supérieur belge francophone sur la scène internationale. L’une de ses missions est de soutenir les actions internationales des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles, notamment en les accompagnant sur les salons internationaux.
L’APAIE est devenu un rendez-vous annuel incontournable pour nos institutions d’enseignement supérieur : cet événement leur permet de réfléchir à leur stratégie d’internationalisation sur la zone Asie-Pacifique en rencontrant de nouveaux prospects, d’établir de nouvelles collaborations, de revoir leurs partenaires et de mettre à jour les collaborations en cours.
Cette année, plusieurs de nos établissements se déplaceront à Perth : l’UCLouvain, l’UCLouvain St Louis, l’UMons, l’EPHEC et l’ICHEC. Pour leur permettre des échanges et un réseautage de qualité, Wallonie-Bruxelles Campus les réunit sur le stand « Study in Belgium » et organise des activités de networking en collaboration avec l’ambassade de Belgique en Australie et l’agence Study in Flanders.
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Asie-Pacifique : les chiffres clés
- En 2021, ce sont près de 2,3 millions d’étudiants provenant de la zone Asie-Pacifique (sur 6,4 étudiants mobiles dans le monde) qui ont effectué une mobilité internationale. Il s’agit de la première zone d’origine des étudiants mobiles.
- L’Asie est la première région d’origine des étudiants dans le monde. Les 3 pays de la zone avec le plus d’étudiants en mobilité sont la Chine, l’Inde et le Vietnam.
- L’Europe est la première destination d’accueil des étudiants internationaux dans le monde, devant l’Amérique du nord.
- La zone Asie-Pacifique reste une destination importante pour les étudiants internationaux, elle en a accueilli plus de 1 180 000 en 2021.
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Fringant jeune quadra au sourire permanent, Yoann Frédéric, nouveau directeur des Francofolies de Spa depuis un an, nous reçoit dans ses bureaux, situés bien entendu en plein centre de Spa, à deux pas du Casino et du Parc des 7 Heures. Car ici, la Ville et le Festival sont intimement imbriqués.
Comment avez-vous vécu cette passation de pouvoir(s) ?
Forcément, vous imaginez bien qu’après deux directeurs-fondateurs comme Charles (Gardier) et Jean (Steffens), même s’ils furent accompagnés de beaucoup d’autres comme Pierre Rapsat, Pierre Collard-Bovy ou Marc Radelet, il y avait quand même une interrogation sur le renouvellement de cette co-direction avec un seul directeur. J’ai grandi avec ce festival, je suis un gars de la région, je suis né à Verviers, j’ai grandi à Theux et j’habite Spa depuis dix ans, à 500 mètres du site du Festival. J’ai assisté aux premiers festivals avec mon père quand j’avais une dizaine d’années. Ce festival a forgé mon identité culturelle comme beaucoup de jeunes de la région. Cela a développé mon appétence pour la musique, pour le spectacle live qui amenait chaque année un événement passionnant. Cela a forgé aussi mon identité professionnelle puisque, très rapidement et pendant une dizaine d’années, j’ai travaillé chez Impact Diffusion, la société de Jean Steffens, pour le compte des Francofolies. J’y ai fait mes premières armes et j’ai pris beaucoup de plaisir à être le coordinateur, entre autres, des Solidarités de Namur de 2015 à 2020. Je suis aussi passé par la politique (Ndlr : échevin de l’Environnement, de l’Agriculture, de l’Energie, de l’Emploi, de la Mobilité, de la Sécurité routière et de la Participation citoyenne, des charges qui résument bien l’homme) mais c’était plus un engagement personnel pour ma ville qu’une vocation professionnelle. Dès qu’il y a eu un appel d’offres, je me suis dit que je devais tenter ma chance et que j’étais outillé pour le faire.
Donc il y a bel et bien eu un appel à candidatures ?
Tout à fait. Il a été largement publié. Les candidats devaient remettre un dossier complet avec leur manière de voir le Festival et de procéder. Nous avons été quelques-uns à être sélectionnés pour passer devant un jury composé des fondateurs, évidemment, mais aussi d’autres personnalités d’horizons différents qui font partie de notre conseil d’administration. Le jury a dû considérer la légitimité de ma candidature par mon parcours professionnel, mon attachement, quasi viscéral, à la Région et à la Ville et au projet que je mettais sur la table. J’ai démarré le 1er octobre 2022 et j’ai donc connu ma première édition comme directeur en juillet 2023. Mais je ne suis pas seul. Nous formons une vraie équipe.
Un peu plus d’un an après votre nomination, vous êtes un directeur heureux ?
Heureux, oui. Parce qu’il faut se replacer dans le contexte. 2022 a été une année très compliquée après deux années de Covid et donc de pandémie internationale. Deux années épouvantables pour le secteur culturel. Mais aussi pour Spa et toute la région. Annulation en 2020, Covid et inondations en 2021 avec un mini-festival, les « BelgoFolies », montées à la dernière minute dans le double but de participer à l’effort de soutien aux sinistrés et d’aider les artistes belges privés de scènes. L’été 2022 a été celui d’une certaine reprise dans un contexte concurrentiel accru y compris au niveau des habitudes - et les Francos en ont évidemment souffert. L’idée a été de ramener du discours positif autour du Festival. Et clairement, on y est parvenu. On a réussi à passer l’écueil 2022 mais avec un succès public et critique mitigé. On est repartis sur la conviction que les Francos était un festival de ville, de centre urbain. On a voulu revenir à nos fondamentaux. Ce sont des contraintes parfois épouvantables pour les organisateurs et pour les riverains. La Ville de Spa vit pendant 4 jours au rythme du festival dans la ville. Des concerts de haute facture sur un site payant avec des stars internationales qui ont fait le boulot mais aussi une soixantaine de concerts gratuits partout là où c’est possible qui ont rencontré leur public.
Une vraie remise en question…
On s’est effectivement posé la question de savoir ce qui nous singularisait dans le paysage surchargé des festivals d’été de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Je crois qu’on y a répondu en s’appuyant sur nos atouts. Nous sommes un projet intégré à la ville et son territoire et pas en vase clos dans une prairie en périphérie urbaine. On est d’ailleurs presqu’aussi heureux de voir du public dans nos 60 concerts gratuits que de voir des dizaines de milliers de festivaliers sur le site payant. Economiquement, ce n’est pas évident mais cela fait partie de notre mission. Notamment auprès des jeunes qui font ainsi connaissance avec le festival. Car à Spa, un public chasse l’autre. Vous avez d’abord les familles dès le début d’après-midi, puis un public plus adulte pour la soirée et les jeunes la nuit, dans des after-parties jusqu’à 4h du matin. Et eux sont les adultes et parents de demain. Ce sera notre travail dans les prochaines années. Il faudra évidemment aussi articuler la programmation pour ces nouvelles générations.
Vous êtes directeur, Charles Gardier reste programmateur. Comment cela s’articule-t-il ?
Tout cela se passe très bien entre personnes qui ont la volonté de construire. Charles reste programmateur et j’en suis très heureux. Charles, c’est 30 ans de connaissances du milieu, de compétences artistiques et d’une sensibilité qui est celle du festival. Mais la programmation, c’est d’abord un travail d’équipe. Il y a un comité de programmation que Charles pilote et anime et dont je fais partie au même titre, par exemple, que Marc Radelet ou Pierre Pauly (Ndlr : le programmateur, entre autres, des Francos de la Rochelle) qui vient de nous rejoindre. On débat, on se confronte parfois et, si je garde le « final cut », je ne suis pas quelqu’un de conflictuel et j’accepte de me laisser convaincre. Je veille à notre ligne éditoriale mais je ne suis pas l’oracle de la bonne idée et du bon goût.
Sur quels critères d’évaluation vous basez-vous ?
A l’heure d’aujourd’hui, qui est très numérique, les maquettes sonores et vidéos ne suffisent plus. Le vrai « crashtest », c’est le live, la performance sur scène. La vérité d’un moment. Cela me nourrit depuis toujours. Au-delà des « streams », des courants dominants, des datas(1), des ventes de disques ou d’écoutes et de visibilité sur les réseaux, on essaie de s’attacher de plus en plus à cette notion de performance live qui fait la plus-value d’une expérience de festival. Aussi, quand je vais à un concert, je regarde presque davantage le public que l’artiste : qui forme les premiers rangs, quel genre de personnes s’est déplacé ? Cela permet vraiment d’établir et de consolider notre ligne éditoriale, de mieux réfléchir en termes d’offres et de publics auxquelles elles s’adressent.
(1) Il existe en effet de nombreuses applications – dont certaines belges – qui permettent, par exemple, d’objectiver un artiste sur un territoire.
L’avènement des plateformes de streaming n’oblige-t-elle pas les artistes à faire plus de live ?
J’ai le sentiment en tout cas que les plateformes ont fait exploser l‘offre. Il y a beaucoup moins de barrières entre la gamine qui chante dans sa salle de bain ou le gamin qui gratte sur sa guitare dans sa chambre et un public potentiel. Cela a décloisonné toute une série d’artistes qui n’avaient pas droit au chapitre. Il y aussi beaucoup plus de brassage et de métissage qui font que l’on a aujourd’hui, en Belgique, une scène musicale francophone absolument passionnante. Par contre, il faut être lucide. A un moment, la place au soleil reste plus ou moins la même pour tout le monde. Cela reste compliqué pour pas mal d’artistes, surtout en Fédération Wallonie-Bruxelles, d’avoir une carrière et de simplement durer dans le temps comme ont pu le faire Stromae, Angèle, Damso et quelques autres. Le terreau de base de la Fédération Wallonie-Bruxelles, c’est 4,4 millions d’auditeurs potentiels. Il faut donc passer par la France et l’international où la concurrence est encore plus rude. Cela reste un vrai combat !
L’arrivée d’un Pierre Pauly va-t-elle favoriser les synergies ?
Oui, c’est l’idée. Il y avait déjà depuis 2-3 ans des synergies potentielles avec la création de l’association « Les Francofolies autour du monde » (les trois historiques, La Rochelle, Montréal et Spa, en compagnie d’Esch-sur-Alzette, au Grand-Duché de Luxembourg, qui va connaître sa 3e édition, de la Bulgarie, de l’Ile de la Réunion, de la Nouvelle-Calédonie et, on l’espère, du Maroc dont le projet a été retardé par le récent séisme). Pierre collabore aussi avec de nombreux festivals dont le Printemps de Bourges. Il y a plein de boutures autour du concept inventé par le regretté Jean-Louis Foulquier dans les années 80 et qui sont amenés à fleurir. On se voyait de temps en temps, maintenant on se parle régulièrement puisqu’on a trouvé le bon fuseau horaire.
La cohabitation entre un site gratuit et un autre payant ne reste-t-elle pas un peu compliquée ?
Ce n’est pas faux. J’ai parfois l’impression d’organiser un festival ET une fête de la musique (rires). Mais Spa a toujours été comme ça. Avec le festival et à côté ses « bars en folie », ses scènes ouvertes, découvertes-jeunes, etc. Force est de constater, au vu du succès incontestable de la billetterie en 2023 (entre 120 et 130.000 personnes sur les 4 jours), qu’au lieu de se faire concurrence, ces deux offres se renforcent.
Finalement, est-ce que vous ne faites pas plus de politique maintenant que lorsque vous aviez un mandat ?
(Rires) Je mange, je dors, je rêve Francofolies de Spa… je cauchemarde même parfois ! La politique et les Francos ont effectivement ceci de commun qu’elles portent une grosse responsabilité. Les Francos sont une institution qui a 30 ans et draine des centaines de milliers de spectateurs, techniciens et artistes. Quand on se retrouve à la tête d’un truc pareil, sachant que le défi est immense, forcément, on se sent impliqué. On a une responsabilité de faire de cet événement le meilleur possible dans l’espace Wallonie-Bruxelles.
Cela demande un travail au quotidien ?
Oui. J’avais un mandat d’échevin et j’ai choisi de démissionner pour m’y consacrer pleinement. C’est aujourd’hui mon activité principale. C’est ce qui nous anime, moi et les équipes. On se lève tous les jours pour préparer le plus beau programme possible en termes de chansons francophones. C’est un vrai sacerdoce.
Où en est-on pour cet été 2024 ?
On y travaille. Avec cette volonté d’apporter une plus-value en matière de spectacle live, de show - j’y suis très attaché - et de s’ouvrir aussi à de nouveaux publics, tout en travaillant à une plus grande cohérence par jour. A l’occasion de nos 30 ans, on va donc retrouver un mélange de nouvelle génération d’artistes francophones et de « chanson de patrimoine », un terme que je préfère à « variété », plus péjoratif, même si je n’ai pas honte de ce mot. Ce mélange sera incarné par des artistes populaires qui ont marqué l’histoire du festival avec son lot de surprises. On sera aussi attentifs à exposer toutes les couleurs des musiques actuelles en faisant de la place, notamment, aux musiques urbaines.
Comment organisez-vous les passages par exemple entre la grande scène et la scène Proximus ?
D’abord, je ne considère pas que la scène Proximus soit une punition. C’est une des plus belles scènes de Belgique où l’on peut aller jusqu’à 8-10.000 personnes si on occupe tous les espaces, contre 14-15.000 pour la scène Pierre Rapsat. A partir de là, on a trois « cases » à 18h, 20h30 et 23h. Avec une obligation dans notre contrat-programme d’exposer à 18h un artiste issu de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la scène principale. Pour les deux autres cases, on cherche vraiment les moyens (30 à 40% en plus) dans la programmation pour avoir plusieurs têtes d’affiche par jour. Et puis, vous avez les enjeux de production et de technique, en forte expansion. Soprano « n’entre » tout simplement pas sur la scène Proximus. C’est vrai aussi que certaines productions exigent la « main stage » et rien d’autre.
Quels sont les arguments qui font qu’une vedette va venir chez vous plutôt qu’ailleurs ?
Il y a deux arguments essentiels. Le premier, tout à fait prosaïque, c’est bien évidemment le cachet. C’est un marché comme un autre où il convient de se positionner. Cela représente entre 30 et 35% du budget et c’est en constante augmentation. Il faut dire que les productions n’ont plus rien à voir avec celles d’il y a 25 ans en matière de lightshow et de vidéos, notamment, et c’est tant mieux. Les « tours de chant » avec une poursuite et trois praticables pour décor, ça appartient aux années 90… Le deuxième argument pour convaincre un artiste, c’est l’image du festival, la qualité de son accueil, son positionnement et sa cohérence éditoriale avec celle de l’artiste. Après le montant du cachet, la question qui suit toujours c’est : « avec qui je vais jouer ce soir-là ? ». Ce sont des enjeux importants.
La nouvelle synergie avec les autres Francos peut-elle influencer les négociations ?
Cela fait évidemment partie des leviers qui sont intéressants. Quand on a une logique de groupe, on est plus fort, c’est indéniable. Ceci dit, on ne va pas se passer de travailler avec les agents belges qui connaissent le terrain mieux que personne.
Votre rêve le plus fou pour les Francofolies de Spa ?
Trouver le modèle économique qui nous permette de reprogrammer des concerts en salle, dans la grande Salle des Fêtes ou dans le Petit Théâtre. Ce sont des lieux à capacité réduite mais tout à fait exceptionnels. Il y a aussi une génération de spectateurs fidèles, qui a vieilli avec le festival et qui est en recherche de confort. Ce public éprouve parfois des difficultés avec les contingences d’un festival : faire des kilomètres à pied, rester debout, parfois sous la pluie, faire la file, etc. La Rochelle le fait énormément mais le modèle économique de ces concerts, plus intimes, reste fragile et on n’est pas encore en capacité de prendre ces risques. Ces lieux nous permettraient de pouvoir accueillir des artistes importants du patrimoine francophone toujours actifs, qui s’adressent à un public plus âgé et qu’on n’imagine plus forcément tenir la baraque sur une grande scène extérieure en formule festival. Les Francofolies ont pour vocation de s’adresser à tous les publics !
Entretien réalisé par Philippe Vandenbergh dans le cadre de la Revue W+B n°162.
Fringant jeune quadra au sourire permanent, Yoann Frédéric, nouveau directeur des Francofolies de Spa depuis un an, nous reçoit dans ses bureaux, situés bien entendu en plein centre de Spa, à deux pas du Casino et du Parc des 7 Heures. Car ici, la Ville et le Festival sont intimement imbriqués.
Comment avez-vous vécu cette passation de pouvoir(s) ?
Forcément, vous imaginez bien qu’après deux directeurs-fondateurs comme Charles (Gardier) et Jean (Steffens), même s’ils furent accompagnés de beaucoup d’autres comme Pierre Rapsat, Pierre Collard-Bovy ou Marc Radelet, il y avait quand même une interrogation sur le renouvellement de cette co-direction avec un seul directeur. J’ai grandi avec ce festival, je suis un gars de la région, je suis né à Verviers, j’ai grandi à Theux et j’habite Spa depuis dix ans, à 500 mètres du site du Festival. J’ai assisté aux premiers festivals avec mon père quand j’avais une dizaine d’années. Ce festival a forgé mon identité culturelle comme beaucoup de jeunes de la région. Cela a développé mon appétence pour la musique, pour le spectacle live qui amenait chaque année un événement passionnant. Cela a forgé aussi mon identité professionnelle puisque, très rapidement et pendant une dizaine d’années, j’ai travaillé chez Impact Diffusion, la société de Jean Steffens, pour le compte des Francofolies. J’y ai fait mes premières armes et j’ai pris beaucoup de plaisir à être le coordinateur, entre autres, des Solidarités de Namur de 2015 à 2020. Je suis aussi passé par la politique (Ndlr : échevin de l’Environnement, de l’Agriculture, de l’Energie, de l’Emploi, de la Mobilité, de la Sécurité routière et de la Participation citoyenne, des charges qui résument bien l’homme) mais c’était plus un engagement personnel pour ma ville qu’une vocation professionnelle. Dès qu’il y a eu un appel d’offres, je me suis dit que je devais tenter ma chance et que j’étais outillé pour le faire.
Donc il y a bel et bien eu un appel à candidatures ?
Tout à fait. Il a été largement publié. Les candidats devaient remettre un dossier complet avec leur manière de voir le Festival et de procéder. Nous avons été quelques-uns à être sélectionnés pour passer devant un jury composé des fondateurs, évidemment, mais aussi d’autres personnalités d’horizons différents qui font partie de notre conseil d’administration. Le jury a dû considérer la légitimité de ma candidature par mon parcours professionnel, mon attachement, quasi viscéral, à la Région et à la Ville et au projet que je mettais sur la table. J’ai démarré le 1er octobre 2022 et j’ai donc connu ma première édition comme directeur en juillet 2023. Mais je ne suis pas seul. Nous formons une vraie équipe.
Un peu plus d’un an après votre nomination, vous êtes un directeur heureux ?
Heureux, oui. Parce qu’il faut se replacer dans le contexte. 2022 a été une année très compliquée après deux années de Covid et donc de pandémie internationale. Deux années épouvantables pour le secteur culturel. Mais aussi pour Spa et toute la région. Annulation en 2020, Covid et inondations en 2021 avec un mini-festival, les « BelgoFolies », montées à la dernière minute dans le double but de participer à l’effort de soutien aux sinistrés et d’aider les artistes belges privés de scènes. L’été 2022 a été celui d’une certaine reprise dans un contexte concurrentiel accru y compris au niveau des habitudes - et les Francos en ont évidemment souffert. L’idée a été de ramener du discours positif autour du Festival. Et clairement, on y est parvenu. On a réussi à passer l’écueil 2022 mais avec un succès public et critique mitigé. On est repartis sur la conviction que les Francos était un festival de ville, de centre urbain. On a voulu revenir à nos fondamentaux. Ce sont des contraintes parfois épouvantables pour les organisateurs et pour les riverains. La Ville de Spa vit pendant 4 jours au rythme du festival dans la ville. Des concerts de haute facture sur un site payant avec des stars internationales qui ont fait le boulot mais aussi une soixantaine de concerts gratuits partout là où c’est possible qui ont rencontré leur public.
Une vraie remise en question…
On s’est effectivement posé la question de savoir ce qui nous singularisait dans le paysage surchargé des festivals d’été de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Je crois qu’on y a répondu en s’appuyant sur nos atouts. Nous sommes un projet intégré à la ville et son territoire et pas en vase clos dans une prairie en périphérie urbaine. On est d’ailleurs presqu’aussi heureux de voir du public dans nos 60 concerts gratuits que de voir des dizaines de milliers de festivaliers sur le site payant. Economiquement, ce n’est pas évident mais cela fait partie de notre mission. Notamment auprès des jeunes qui font ainsi connaissance avec le festival. Car à Spa, un public chasse l’autre. Vous avez d’abord les familles dès le début d’après-midi, puis un public plus adulte pour la soirée et les jeunes la nuit, dans des after-parties jusqu’à 4h du matin. Et eux sont les adultes et parents de demain. Ce sera notre travail dans les prochaines années. Il faudra évidemment aussi articuler la programmation pour ces nouvelles générations.
Vous êtes directeur, Charles Gardier reste programmateur. Comment cela s’articule-t-il ?
Tout cela se passe très bien entre personnes qui ont la volonté de construire. Charles reste programmateur et j’en suis très heureux. Charles, c’est 30 ans de connaissances du milieu, de compétences artistiques et d’une sensibilité qui est celle du festival. Mais la programmation, c’est d’abord un travail d’équipe. Il y a un comité de programmation que Charles pilote et anime et dont je fais partie au même titre, par exemple, que Marc Radelet ou Pierre Pauly (Ndlr : le programmateur, entre autres, des Francos de la Rochelle) qui vient de nous rejoindre. On débat, on se confronte parfois et, si je garde le « final cut », je ne suis pas quelqu’un de conflictuel et j’accepte de me laisser convaincre. Je veille à notre ligne éditoriale mais je ne suis pas l’oracle de la bonne idée et du bon goût.
Sur quels critères d’évaluation vous basez-vous ?
A l’heure d’aujourd’hui, qui est très numérique, les maquettes sonores et vidéos ne suffisent plus. Le vrai « crashtest », c’est le live, la performance sur scène. La vérité d’un moment. Cela me nourrit depuis toujours. Au-delà des « streams », des courants dominants, des datas(1), des ventes de disques ou d’écoutes et de visibilité sur les réseaux, on essaie de s’attacher de plus en plus à cette notion de performance live qui fait la plus-value d’une expérience de festival. Aussi, quand je vais à un concert, je regarde presque davantage le public que l’artiste : qui forme les premiers rangs, quel genre de personnes s’est déplacé ? Cela permet vraiment d’établir et de consolider notre ligne éditoriale, de mieux réfléchir en termes d’offres et de publics auxquelles elles s’adressent.
(1) Il existe en effet de nombreuses applications – dont certaines belges – qui permettent, par exemple, d’objectiver un artiste sur un territoire.
L’avènement des plateformes de streaming n’oblige-t-elle pas les artistes à faire plus de live ?
J’ai le sentiment en tout cas que les plateformes ont fait exploser l‘offre. Il y a beaucoup moins de barrières entre la gamine qui chante dans sa salle de bain ou le gamin qui gratte sur sa guitare dans sa chambre et un public potentiel. Cela a décloisonné toute une série d’artistes qui n’avaient pas droit au chapitre. Il y aussi beaucoup plus de brassage et de métissage qui font que l’on a aujourd’hui, en Belgique, une scène musicale francophone absolument passionnante. Par contre, il faut être lucide. A un moment, la place au soleil reste plus ou moins la même pour tout le monde. Cela reste compliqué pour pas mal d’artistes, surtout en Fédération Wallonie-Bruxelles, d’avoir une carrière et de simplement durer dans le temps comme ont pu le faire Stromae, Angèle, Damso et quelques autres. Le terreau de base de la Fédération Wallonie-Bruxelles, c’est 4,4 millions d’auditeurs potentiels. Il faut donc passer par la France et l’international où la concurrence est encore plus rude. Cela reste un vrai combat !
L’arrivée d’un Pierre Pauly va-t-elle favoriser les synergies ?
Oui, c’est l’idée. Il y avait déjà depuis 2-3 ans des synergies potentielles avec la création de l’association « Les Francofolies autour du monde » (les trois historiques, La Rochelle, Montréal et Spa, en compagnie d’Esch-sur-Alzette, au Grand-Duché de Luxembourg, qui va connaître sa 3e édition, de la Bulgarie, de l’Ile de la Réunion, de la Nouvelle-Calédonie et, on l’espère, du Maroc dont le projet a été retardé par le récent séisme). Pierre collabore aussi avec de nombreux festivals dont le Printemps de Bourges. Il y a plein de boutures autour du concept inventé par le regretté Jean-Louis Foulquier dans les années 80 et qui sont amenés à fleurir. On se voyait de temps en temps, maintenant on se parle régulièrement puisqu’on a trouvé le bon fuseau horaire.
La cohabitation entre un site gratuit et un autre payant ne reste-t-elle pas un peu compliquée ?
Ce n’est pas faux. J’ai parfois l’impression d’organiser un festival ET une fête de la musique (rires). Mais Spa a toujours été comme ça. Avec le festival et à côté ses « bars en folie », ses scènes ouvertes, découvertes-jeunes, etc. Force est de constater, au vu du succès incontestable de la billetterie en 2023 (entre 120 et 130.000 personnes sur les 4 jours), qu’au lieu de se faire concurrence, ces deux offres se renforcent.
Finalement, est-ce que vous ne faites pas plus de politique maintenant que lorsque vous aviez un mandat ?
(Rires) Je mange, je dors, je rêve Francofolies de Spa… je cauchemarde même parfois ! La politique et les Francos ont effectivement ceci de commun qu’elles portent une grosse responsabilité. Les Francos sont une institution qui a 30 ans et draine des centaines de milliers de spectateurs, techniciens et artistes. Quand on se retrouve à la tête d’un truc pareil, sachant que le défi est immense, forcément, on se sent impliqué. On a une responsabilité de faire de cet événement le meilleur possible dans l’espace Wallonie-Bruxelles.
Cela demande un travail au quotidien ?
Oui. J’avais un mandat d’échevin et j’ai choisi de démissionner pour m’y consacrer pleinement. C’est aujourd’hui mon activité principale. C’est ce qui nous anime, moi et les équipes. On se lève tous les jours pour préparer le plus beau programme possible en termes de chansons francophones. C’est un vrai sacerdoce.
Où en est-on pour cet été 2024 ?
On y travaille. Avec cette volonté d’apporter une plus-value en matière de spectacle live, de show - j’y suis très attaché - et de s’ouvrir aussi à de nouveaux publics, tout en travaillant à une plus grande cohérence par jour. A l’occasion de nos 30 ans, on va donc retrouver un mélange de nouvelle génération d’artistes francophones et de « chanson de patrimoine », un terme que je préfère à « variété », plus péjoratif, même si je n’ai pas honte de ce mot. Ce mélange sera incarné par des artistes populaires qui ont marqué l’histoire du festival avec son lot de surprises. On sera aussi attentifs à exposer toutes les couleurs des musiques actuelles en faisant de la place, notamment, aux musiques urbaines.
Comment organisez-vous les passages par exemple entre la grande scène et la scène Proximus ?
D’abord, je ne considère pas que la scène Proximus soit une punition. C’est une des plus belles scènes de Belgique où l’on peut aller jusqu’à 8-10.000 personnes si on occupe tous les espaces, contre 14-15.000 pour la scène Pierre Rapsat. A partir de là, on a trois « cases » à 18h, 20h30 et 23h. Avec une obligation dans notre contrat-programme d’exposer à 18h un artiste issu de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la scène principale. Pour les deux autres cases, on cherche vraiment les moyens (30 à 40% en plus) dans la programmation pour avoir plusieurs têtes d’affiche par jour. Et puis, vous avez les enjeux de production et de technique, en forte expansion. Soprano « n’entre » tout simplement pas sur la scène Proximus. C’est vrai aussi que certaines productions exigent la « main stage » et rien d’autre.
Quels sont les arguments qui font qu’une vedette va venir chez vous plutôt qu’ailleurs ?
Il y a deux arguments essentiels. Le premier, tout à fait prosaïque, c’est bien évidemment le cachet. C’est un marché comme un autre où il convient de se positionner. Cela représente entre 30 et 35% du budget et c’est en constante augmentation. Il faut dire que les productions n’ont plus rien à voir avec celles d’il y a 25 ans en matière de lightshow et de vidéos, notamment, et c’est tant mieux. Les « tours de chant » avec une poursuite et trois praticables pour décor, ça appartient aux années 90… Le deuxième argument pour convaincre un artiste, c’est l’image du festival, la qualité de son accueil, son positionnement et sa cohérence éditoriale avec celle de l’artiste. Après le montant du cachet, la question qui suit toujours c’est : « avec qui je vais jouer ce soir-là ? ». Ce sont des enjeux importants.
La nouvelle synergie avec les autres Francos peut-elle influencer les négociations ?
Cela fait évidemment partie des leviers qui sont intéressants. Quand on a une logique de groupe, on est plus fort, c’est indéniable. Ceci dit, on ne va pas se passer de travailler avec les agents belges qui connaissent le terrain mieux que personne.
Votre rêve le plus fou pour les Francofolies de Spa ?
Trouver le modèle économique qui nous permette de reprogrammer des concerts en salle, dans la grande Salle des Fêtes ou dans le Petit Théâtre. Ce sont des lieux à capacité réduite mais tout à fait exceptionnels. Il y a aussi une génération de spectateurs fidèles, qui a vieilli avec le festival et qui est en recherche de confort. Ce public éprouve parfois des difficultés avec les contingences d’un festival : faire des kilomètres à pied, rester debout, parfois sous la pluie, faire la file, etc. La Rochelle le fait énormément mais le modèle économique de ces concerts, plus intimes, reste fragile et on n’est pas encore en capacité de prendre ces risques. Ces lieux nous permettraient de pouvoir accueillir des artistes importants du patrimoine francophone toujours actifs, qui s’adressent à un public plus âgé et qu’on n’imagine plus forcément tenir la baraque sur une grande scène extérieure en formule festival. Les Francofolies ont pour vocation de s’adresser à tous les publics !
Entretien réalisé par Philippe Vandenbergh dans le cadre de la Revue W+B n°162.
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A cette occasion, le centre de compétence aptaskil à Seneffe a accueilli Mathias Cormann, Secrétaire général de l’OCDE, et Christie Morreale, Vice-Présidente du Gouvernement wallon et Ministre de l’Emploi et de la Formation, accompagnés d’une délégation de Ministres et de Hauts fonctionnaires de nombreux Etats membres. Au cours de la visite des installations, la délégation a découvert le modèle pédagogique innovant déployé par aptaskil, qui forme chaque année jusqu’à 6.000 personnes et affiche un taux d’insertion professionnelle de plus de 85%.
Le Sommet sur les compétences (Skills Summit) de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) rassemble tous les deux ans les représentants d’une quarantaine de pays membres et organisations internationales pour débattre des enjeux majeurs liés aux compétences et à la pénurie de talents et main d’œuvre qualifiée. Pour illustrer les outils et projets mis en place par la Belgique pour stimuler la formation et la reconversion professionnelle, la délégation de l’OCDE était invitée ce 21 février après-midi à visiter les installations du centre de compétence aptaskil basé à Seneffe.
Aux côtés d’une délégation de Ministres et de Hauts fonctionnaires d’une vingtaine d’Etats membres, le Secrétaire général de l’OCDE Mathias Cormann a pu découvrir les 3.750 m2 d’infrastructures de formation dotées d’équipements technologiques de pointe permettant de s’exercer en situation réelle aux différents métiers de la production dans le secteur porteur du pharma, de la biotech et de la chimie.
Christie Morreale, Vice-Présidente du Gouvernement wallon et Ministre de l’Emploi et de la Formation : « Nous avons choisi de venir ici à Seneffe pour montrer que des solutions existent et que, même dans un secteur aussi pointu et spécifique que celui de la chimie et des sciences de la vie, il est possible d’attirer des jeunes (femmes), de former des demandeurs d’emploi et de garantir la mise à niveau des compétences des travailleurs des secteurs. Ainsi, lorsque les acteurs concernés (entreprises, opérateurs de formation et d’insertion, partenaires sociaux, etc.) se mobilisent ensemble, on obtient des résultats qui favorisent tant l’insertion des demandeurs d’emploi, l’évolution des compétences des travailleurs que la satisfaction des besoins des entreprises ».
Willy Borsus, Vice-Président du Gouvernement wallon et Ministre de l’Economie, du Numérique, de l’IFAPME et des Centres de compétence : « La Wallonie est un eldorado pour le secteur des biotechnologies et je suis ravi que le Centre de compétence aptaskil ait pu servir d’exemple aujourd’hui lors du Sommet sur les compétences de l’OCDE. Cela démontre toute la qualité de nos infrastructures de pointe, des formations et des activités de sensibilisation qui y sont développées. Le développement des compétences des jeunes, des demandeurs d’emploi et des travailleurs wallons reste une priorité pour le développement économique de la Wallonie. Les collaborations présentées lors de la visite illustrent que notre région est riche en solutions et que nous devons continuer à encourager nos jeunes à s’intéresser aux métiers en pénurie et d’avenir, notamment en lien avec les STEAM (en français MATIS : Mathématiques, Arts, Technologies, Ingénierie, Science) ».
Frédéric Druck, président d’aptaskil et directeur d’essenscia Wallonie-Bruxelles : « Nous sommes honorés de présenter au Secrétaire général de l’OCDE et à sa délégation, le modèle pédagogique d’aptaskil, qui permet à plus de 8 demandeurs d’emploi sur dix formés de trouver un emploi. Les Etats et les Régions doivent être encouragés à créer davantage de ponts entre le monde de l’industrie et celui de l’enseignement, notamment grâce aux formules en alternance, aux parcours de formation tout au long de la carrière et aux détachements de travailleurs industriels dans les écoles et centres de formation afin de transmettre leur expérience. Ce rapprochement est essentiel pour susciter des vocations et montrer la diversité des métiers d’un secteur qui a besoin de talents pour continuer d’innover ».
En augmentation croissante, le secteur de la chimie et des sciences de la vie représente 33.000 emplois directs en Wallonie et à Bruxelles, avec la création de 400 à 700 emplois par an au cours des dernières années. L’enquête emploi menée en 2023 par la fédération sectorielle essenscia montrait que les entreprises avaient 2.200 postes ouverts pour un éventail de profils incluant les personnes disposant d’un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur et des candidats n’ayant aucune expérience professionnelle préalable dans le secteur. Une tendance qui se confirme pour les années à venir grâce aux investissements récents dans des outils de production, mais qui se heurte à un gap grandissant entre le marché du travail et les ressources humaines disponibles. La transition digitale impliquera également le besoin en « upskilling-reskilling » de milliers de travailleurs et demandeurs d’emploi.
Au rang des solutions mises en œuvre grâce au soutien du gouvernement wallon, du fonds sectoriel de formation Co-valent et des partenaires sociaux : un investissement d’environ 11 millions d’euros pour augmenter de près de 50% la capacité du centre aptaskil afin de former jusqu’à 6.000 demandeurs d’emploi, travailleurs et étudiants par an. Une deuxième antenne sera également ouverte en 2024 au Légiapark de Liège.
Du côté du Biopark de Charleroi, un nouvel nouveau centre de formation de pointe pour le secteur de la santé et des biotechnologies, le EU Biotech Campus, ouvrira également bientôt ses portes grâce à un investissement de 25 millions d’euros, via le Plan de relance et de résilience de la commission européenne, le Plan de relance fédéral NextGen Belgium et le Plan de relance Wallonie. Ce centre européen de formation proposera des formations sur-mesure données par les industriels et opérateurs sur les métiers de la bioproduction avancée et les technologies de traitement de données appliquées aux biotechnologies.
A cette occasion, le centre de compétence aptaskil à Seneffe a accueilli Mathias Cormann, Secrétaire général de l’OCDE, et Christie Morreale, Vice-Présidente du Gouvernement wallon et Ministre de l’Emploi et de la Formation, accompagnés d’une délégation de Ministres et de Hauts fonctionnaires de nombreux Etats membres. Au cours de la visite des installations, la délégation a découvert le modèle pédagogique innovant déployé par aptaskil, qui forme chaque année jusqu’à 6.000 personnes et affiche un taux d’insertion professionnelle de plus de 85%.
Le Sommet sur les compétences (Skills Summit) de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) rassemble tous les deux ans les représentants d’une quarantaine de pays membres et organisations internationales pour débattre des enjeux majeurs liés aux compétences et à la pénurie de talents et main d’œuvre qualifiée. Pour illustrer les outils et projets mis en place par la Belgique pour stimuler la formation et la reconversion professionnelle, la délégation de l’OCDE était invitée ce 21 février après-midi à visiter les installations du centre de compétence aptaskil basé à Seneffe.
Aux côtés d’une délégation de Ministres et de Hauts fonctionnaires d’une vingtaine d’Etats membres, le Secrétaire général de l’OCDE Mathias Cormann a pu découvrir les 3.750 m2 d’infrastructures de formation dotées d’équipements technologiques de pointe permettant de s’exercer en situation réelle aux différents métiers de la production dans le secteur porteur du pharma, de la biotech et de la chimie.
Christie Morreale, Vice-Présidente du Gouvernement wallon et Ministre de l’Emploi et de la Formation : « Nous avons choisi de venir ici à Seneffe pour montrer que des solutions existent et que, même dans un secteur aussi pointu et spécifique que celui de la chimie et des sciences de la vie, il est possible d’attirer des jeunes (femmes), de former des demandeurs d’emploi et de garantir la mise à niveau des compétences des travailleurs des secteurs. Ainsi, lorsque les acteurs concernés (entreprises, opérateurs de formation et d’insertion, partenaires sociaux, etc.) se mobilisent ensemble, on obtient des résultats qui favorisent tant l’insertion des demandeurs d’emploi, l’évolution des compétences des travailleurs que la satisfaction des besoins des entreprises ».
Willy Borsus, Vice-Président du Gouvernement wallon et Ministre de l’Economie, du Numérique, de l’IFAPME et des Centres de compétence : « La Wallonie est un eldorado pour le secteur des biotechnologies et je suis ravi que le Centre de compétence aptaskil ait pu servir d’exemple aujourd’hui lors du Sommet sur les compétences de l’OCDE. Cela démontre toute la qualité de nos infrastructures de pointe, des formations et des activités de sensibilisation qui y sont développées. Le développement des compétences des jeunes, des demandeurs d’emploi et des travailleurs wallons reste une priorité pour le développement économique de la Wallonie. Les collaborations présentées lors de la visite illustrent que notre région est riche en solutions et que nous devons continuer à encourager nos jeunes à s’intéresser aux métiers en pénurie et d’avenir, notamment en lien avec les STEAM (en français MATIS : Mathématiques, Arts, Technologies, Ingénierie, Science) ».
Frédéric Druck, président d’aptaskil et directeur d’essenscia Wallonie-Bruxelles : « Nous sommes honorés de présenter au Secrétaire général de l’OCDE et à sa délégation, le modèle pédagogique d’aptaskil, qui permet à plus de 8 demandeurs d’emploi sur dix formés de trouver un emploi. Les Etats et les Régions doivent être encouragés à créer davantage de ponts entre le monde de l’industrie et celui de l’enseignement, notamment grâce aux formules en alternance, aux parcours de formation tout au long de la carrière et aux détachements de travailleurs industriels dans les écoles et centres de formation afin de transmettre leur expérience. Ce rapprochement est essentiel pour susciter des vocations et montrer la diversité des métiers d’un secteur qui a besoin de talents pour continuer d’innover ».
En augmentation croissante, le secteur de la chimie et des sciences de la vie représente 33.000 emplois directs en Wallonie et à Bruxelles, avec la création de 400 à 700 emplois par an au cours des dernières années. L’enquête emploi menée en 2023 par la fédération sectorielle essenscia montrait que les entreprises avaient 2.200 postes ouverts pour un éventail de profils incluant les personnes disposant d’un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur et des candidats n’ayant aucune expérience professionnelle préalable dans le secteur. Une tendance qui se confirme pour les années à venir grâce aux investissements récents dans des outils de production, mais qui se heurte à un gap grandissant entre le marché du travail et les ressources humaines disponibles. La transition digitale impliquera également le besoin en « upskilling-reskilling » de milliers de travailleurs et demandeurs d’emploi.
Au rang des solutions mises en œuvre grâce au soutien du gouvernement wallon, du fonds sectoriel de formation Co-valent et des partenaires sociaux : un investissement d’environ 11 millions d’euros pour augmenter de près de 50% la capacité du centre aptaskil afin de former jusqu’à 6.000 demandeurs d’emploi, travailleurs et étudiants par an. Une deuxième antenne sera également ouverte en 2024 au Légiapark de Liège.
Du côté du Biopark de Charleroi, un nouvel nouveau centre de formation de pointe pour le secteur de la santé et des biotechnologies, le EU Biotech Campus, ouvrira également bientôt ses portes grâce à un investissement de 25 millions d’euros, via le Plan de relance et de résilience de la commission européenne, le Plan de relance fédéral NextGen Belgium et le Plan de relance Wallonie. Ce centre européen de formation proposera des formations sur-mesure données par les industriels et opérateurs sur les métiers de la bioproduction avancée et les technologies de traitement de données appliquées aux biotechnologies.
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La Présidence belge s'est engagée à promouvoir le tourisme en tant que moyen de développement économique durable et à faire en sorte que ce secteur reste une priorité dans l'agenda européen. C’est dans ce cadre que s'est tenue la réunion informelle des Ministres en charge du Tourisme à Louvain-la-Neuve le 20 février 2024.
Le tourisme est actuellement confronté à des opportunités et à des défis communs à toute l'Union européenne, qui ont une incidence sur son développement : la durabilité, la saisonnalité, la gestion de l'augmentation des flux touristiques tout en maintenant la qualité de vie dans les destinations, la numérisation, l'attractivité pour les travailleurs… Le secteur réclame donc l'attention de tous les partenaires européens et la Présidence belge souhaite encourager l’élaboration d'une vision ambitieuse pour accélérer sa transition.
Un moteur de développement, en Belgique comme ailleurs
Le tourisme est reconnu comme un secteur de grande importance au niveau européen, contribuant à la croissance économique et à la création d'emplois de qualité dans de nombreuses régions de l'Union.
2023 a été une année record pour l’industrie touristique en Europe, avec près de 3 milliards de nuitées enregistrées. Une reprise vigoureuse, et salutaire, tant le secteur avait été impacté par la pandémie. Au cours de la réunion ministérielle, il a été souligné que la revitalisation de l'écosystème touristique offrait l’occasion de tirer parti de la phase de relance en orientant le secteur vers une transformation écologique et numérique, afin de renforcer sa résilience.
Le tourisme est aussi un moteur du développement économique de la Wallonie. En effet, il représente 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 16.5 millions de nuitées, plus de 13 millions de visites, et 58.000 emplois, rien que dans notre région au sud de la Belgique.
Retour au débutDeux mots clés : coopération & continuité
Face à la crise sanitaire, les États membres ont su s’unir et travailler à la relance de l’écosystème touristique, notamment via la plateforme ‘Re-openEU’ et le certificat COVID numérique. La Commission et la Présidence ont souligné le caractère crucial de cette bonne collaboration, qui permettra de poursuivre les chantiers commencés, notamment pour la transition verte et numérique. Les premiers résultats sont déjà visibles, avec diverses initiatives pour augmenter la circularité et diminuer les déchets au sein de l’Union, mais aussi avec les accords sur le partage de données pour les séjours de courte durée, visant à créer un espace commun des données du tourisme européen.
Durant la réunion, les Ministres ont partagé de nombreuses bonnes pratiques et idées d’actions innovantes. Des solutions, entre autres, pour réduire la pénurie de personnel dans le secteur, pour renforcer la collaboration en matière de digitalisation, et pour mettre en place une offre touristique allant de pair avec les intérêts sociaux et environnementaux.
Les États membres ont également partagé leurs attentes concernant le tourisme au cours du prochain mandat européen, et signalé leur désir de continuer les travaux initiés par la Commission. La Présidence a appelé cette dernière à maintenir l'attention accordée au tourisme au cours des années précédentes et à encourager la prochaine Commission à suivre cette voie.
Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be
Retour au débutLa Présidence belge s'est engagée à promouvoir le tourisme en tant que moyen de développement économique durable et à faire en sorte que ce secteur reste une priorité dans l'agenda européen. C’est dans ce cadre que s'est tenue la réunion informelle des Ministres en charge du Tourisme à Louvain-la-Neuve le 20 février 2024.
Le tourisme est actuellement confronté à des opportunités et à des défis communs à toute l'Union européenne, qui ont une incidence sur son développement : la durabilité, la saisonnalité, la gestion de l'augmentation des flux touristiques tout en maintenant la qualité de vie dans les destinations, la numérisation, l'attractivité pour les travailleurs… Le secteur réclame donc l'attention de tous les partenaires européens et la Présidence belge souhaite encourager l’élaboration d'une vision ambitieuse pour accélérer sa transition.
Un moteur de développement, en Belgique comme ailleurs
Le tourisme est reconnu comme un secteur de grande importance au niveau européen, contribuant à la croissance économique et à la création d'emplois de qualité dans de nombreuses régions de l'Union.
2023 a été une année record pour l’industrie touristique en Europe, avec près de 3 milliards de nuitées enregistrées. Une reprise vigoureuse, et salutaire, tant le secteur avait été impacté par la pandémie. Au cours de la réunion ministérielle, il a été souligné que la revitalisation de l'écosystème touristique offrait l’occasion de tirer parti de la phase de relance en orientant le secteur vers une transformation écologique et numérique, afin de renforcer sa résilience.
Le tourisme est aussi un moteur du développement économique de la Wallonie. En effet, il représente 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 16.5 millions de nuitées, plus de 13 millions de visites, et 58.000 emplois, rien que dans notre région au sud de la Belgique.
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Face à la crise sanitaire, les États membres ont su s’unir et travailler à la relance de l’écosystème touristique, notamment via la plateforme ‘Re-openEU’ et le certificat COVID numérique. La Commission et la Présidence ont souligné le caractère crucial de cette bonne collaboration, qui permettra de poursuivre les chantiers commencés, notamment pour la transition verte et numérique. Les premiers résultats sont déjà visibles, avec diverses initiatives pour augmenter la circularité et diminuer les déchets au sein de l’Union, mais aussi avec les accords sur le partage de données pour les séjours de courte durée, visant à créer un espace commun des données du tourisme européen.
Durant la réunion, les Ministres ont partagé de nombreuses bonnes pratiques et idées d’actions innovantes. Des solutions, entre autres, pour réduire la pénurie de personnel dans le secteur, pour renforcer la collaboration en matière de digitalisation, et pour mettre en place une offre touristique allant de pair avec les intérêts sociaux et environnementaux.
Les États membres ont également partagé leurs attentes concernant le tourisme au cours du prochain mandat européen, et signalé leur désir de continuer les travaux initiés par la Commission. La Présidence a appelé cette dernière à maintenir l'attention accordée au tourisme au cours des années précédentes et à encourager la prochaine Commission à suivre cette voie.
Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be
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Pour la première fois, la Belgique accueille le Sommet sur les compétences (Skills Summit) ces 21 et 22 février. L’objectif de cet événement international, qui associe toutes les entités fédérées belges, est d’engager une réflexion sur les compétences de demain. Grâce à des échanges ouverts et constructifs entre les représentants des pays participants, l’idée est de partager des solutions qui permettront de relever les défis du développement des compétences dans un monde en mutation rapide, de promouvoir la collaboration entre les gouvernements et les parties prenantes et de veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte.
Depuis plusieurs années, l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) organise tous les deux ans un Skills Summit, afin de permettre à ses pays membres de travailler ensemble à la problématique des compétences, qui occupe une place centrale dans les préoccupations des décideurs politiques et des entreprises à travers le monde. Cette année, ce Skills Summit a lieu à Bruxelles, où il est organisé par la Belgique et l’ensemble de ses entités fédérées (Flandre, Wallonie, Région bruxelloise, Fédération Wallonie-Bruxelles, Ostbelgien), en collaboration avec l’OCDE.
Lors des deux jours de débats et d’échanges au Palais des Académies à Bruxelles, les représentants d’une quarantaine de pays et organisations internationales discuteront autour du thème « Des compétences pour l’avenir : construire des ponts pour de nouvelles opportunités » (« Skills of the future : building bridges to new opportunities »), sous l’égide du secrétaire général de l'OCDE, Mathias Cormann. Le sommet réunira des représentants du monde politique, académique et professionnel, avec l’objectif de faciliter des discussions franches et constructives sur les meilleures pratiques et la co-construction de solutions.
L'événement sera structuré autour de trois grands thèmes : établir une vision des besoins futurs en compétences, créer des parcours d'apprentissage et de carrière menant à de nouvelles opportunités, permettre à chacun de développer les compétences nécessaires pour saisir de nouvelles opportunités.
Des dizaines de Ministres internationaux seront présents durant ces deux jours à Bruxelles. La Belgique, de son côté, sera représentée par :
- Le Premier Ministre Alexander De Croo
- Jo Brouns, Ministre flamand de l'économie, de l'innovation, du travail, de l'économie sociale et de l'agriculture
- Willy Borsus, Vice-Président de la Région wallonne et Ministre de l'économie, du commerce extérieur, de la recherche et de l'innovation, du numérique, de l'aménagement du territoire, de l'agriculture, de l'IFAPME et des centres de compétences
- Christie Morreale, Vice-Présidente de la Région wallonne et Ministre de l'emploi, de la formation, des soins de santé, de l'action sociale, de l'égalité des chances et des droits de la femme
- Caroline Désir, Ministre de l’Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles
- Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
- Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois chargé de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal
Chacun de ces Ministres profitera de cette rencontre avec des homologues internationaux pour partager sa vision sur la question des compétences et discuter des initiatives nationales et régionales afin de faire face au défi de la pénurie de talents.
Les trois régions du pays organiseront ainsi des visites pour mettre en avant des solutions novatrices et des bonnes pratiques qui pourraient inspirer d’autres pays. Lors d'une visite au Green Energy Park à Zellik, la Flandre montrera comment, grâce à des prévisions de compétences et des partenariats innovants, des formations ont été développées ciblant des compétences futures telles que les drones et l'énergie verte. La Wallonie ouvrira les portes d’Aptaskil à Seneffe, un centre de compétence pour les professions de la production dans les industries chimiques, pharmaceutiques et biotechnologiques. Enfin, la Région bruxelloise proposera une visite combinée de MolenGeek et Art2Work, mettant en avant des initiatives phares adaptées aux NEET (les personnes en décrochage, qui sont « Not in Education, Employment or Training ») visant le développement des jeunes talents.
À propos du Skills Summit
Tous les deux ans, le Skills Summit réunit des Ministres et des hauts fonctionnaires responsables des politiques de compétences. Le pays hôte de cet événement change à chaque édition, mais c’est toujours un pays membre de l'OCDE. Chaque édition explore un aspect différent des compétences, souvent lié aux défis sociétaux et aux changements auxquels est confronté le paysage des compétences. Cette année, le Skills Summit est organisé en collaboration avec la Belgique et ses entités fédérées à Bruxelles, les 21 et 22 février 2024.
Pour la première fois, la Belgique accueille le Sommet sur les compétences (Skills Summit) ces 21 et 22 février. L’objectif de cet événement international, qui associe toutes les entités fédérées belges, est d’engager une réflexion sur les compétences de demain. Grâce à des échanges ouverts et constructifs entre les représentants des pays participants, l’idée est de partager des solutions qui permettront de relever les défis du développement des compétences dans un monde en mutation rapide, de promouvoir la collaboration entre les gouvernements et les parties prenantes et de veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte.
Depuis plusieurs années, l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) organise tous les deux ans un Skills Summit, afin de permettre à ses pays membres de travailler ensemble à la problématique des compétences, qui occupe une place centrale dans les préoccupations des décideurs politiques et des entreprises à travers le monde. Cette année, ce Skills Summit a lieu à Bruxelles, où il est organisé par la Belgique et l’ensemble de ses entités fédérées (Flandre, Wallonie, Région bruxelloise, Fédération Wallonie-Bruxelles, Ostbelgien), en collaboration avec l’OCDE.
Lors des deux jours de débats et d’échanges au Palais des Académies à Bruxelles, les représentants d’une quarantaine de pays et organisations internationales discuteront autour du thème « Des compétences pour l’avenir : construire des ponts pour de nouvelles opportunités » (« Skills of the future : building bridges to new opportunities »), sous l’égide du secrétaire général de l'OCDE, Mathias Cormann. Le sommet réunira des représentants du monde politique, académique et professionnel, avec l’objectif de faciliter des discussions franches et constructives sur les meilleures pratiques et la co-construction de solutions.
L'événement sera structuré autour de trois grands thèmes : établir une vision des besoins futurs en compétences, créer des parcours d'apprentissage et de carrière menant à de nouvelles opportunités, permettre à chacun de développer les compétences nécessaires pour saisir de nouvelles opportunités.
Des dizaines de Ministres internationaux seront présents durant ces deux jours à Bruxelles. La Belgique, de son côté, sera représentée par :
- Le Premier Ministre Alexander De Croo
- Jo Brouns, Ministre flamand de l'économie, de l'innovation, du travail, de l'économie sociale et de l'agriculture
- Willy Borsus, Vice-Président de la Région wallonne et Ministre de l'économie, du commerce extérieur, de la recherche et de l'innovation, du numérique, de l'aménagement du territoire, de l'agriculture, de l'IFAPME et des centres de compétences
- Christie Morreale, Vice-Présidente de la Région wallonne et Ministre de l'emploi, de la formation, des soins de santé, de l'action sociale, de l'égalité des chances et des droits de la femme
- Caroline Désir, Ministre de l’Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles
- Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
- Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois chargé de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal
Chacun de ces Ministres profitera de cette rencontre avec des homologues internationaux pour partager sa vision sur la question des compétences et discuter des initiatives nationales et régionales afin de faire face au défi de la pénurie de talents.
Les trois régions du pays organiseront ainsi des visites pour mettre en avant des solutions novatrices et des bonnes pratiques qui pourraient inspirer d’autres pays. Lors d'une visite au Green Energy Park à Zellik, la Flandre montrera comment, grâce à des prévisions de compétences et des partenariats innovants, des formations ont été développées ciblant des compétences futures telles que les drones et l'énergie verte. La Wallonie ouvrira les portes d’Aptaskil à Seneffe, un centre de compétence pour les professions de la production dans les industries chimiques, pharmaceutiques et biotechnologiques. Enfin, la Région bruxelloise proposera une visite combinée de MolenGeek et Art2Work, mettant en avant des initiatives phares adaptées aux NEET (les personnes en décrochage, qui sont « Not in Education, Employment or Training ») visant le développement des jeunes talents.
À propos du Skills Summit
Tous les deux ans, le Skills Summit réunit des Ministres et des hauts fonctionnaires responsables des politiques de compétences. Le pays hôte de cet événement change à chaque édition, mais c’est toujours un pays membre de l'OCDE. Chaque édition explore un aspect différent des compétences, souvent lié aux défis sociétaux et aux changements auxquels est confronté le paysage des compétences. Cette année, le Skills Summit est organisé en collaboration avec la Belgique et ses entités fédérées à Bruxelles, les 21 et 22 février 2024.