La Conférence générale est aussi l'organe majeur en termes de prise de décisions à l'UNESCO : élections aux comités et groupes de travail, approbations des budgets, votes des principaux textes et résolutions, etc. En 2023, la Belgique, et singulièrement Wallonie-Bruxelles, y ont pris une part active qui a porté ses fruits !
Pour cette 42e session, la Belgique était représentée par le Ministre flamand du Patrimoine, M. Matthias Diependaele, en vertu d'une alternance entre Flandre et Fédération Wallonie-Bruxelles. Lors de son discours de politique générale, le Ministre a notamment valorisé le soutien de Wallonie-Bruxelles envers le Fonds international pour la diversité culturelle, le programme de rescolarisation des filles sur le continent africain, de même que l'engagement wallon au sein du Comité du Patrimoine mondial. L'occasion de rappeler que le multilatéralisme et les valeurs universelles sont dans l'ADN de notre pays, de notre région et de notre communauté, et ce dans tous les cénacles des Nations Unies.
Parmi les nombreuses interventions notables, citons le discours de retour des États-Unis, absents de l'UNESCO ces cinq dernières années, celui de la Déléguée permanente de Roumanie élue Présidente de cette Conférence, Mme Simona-Mirela Miculescu, ou encore l'intervention de la Première dame d'Ukraine, Mme Olena Zelenska.
Retour au débutL'expertise et l'engagement de Wallonie-Bruxelles récompensés
Sous l'impulsion de Wallonie-Bruxelles International et de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris, cette Conférence générale s'est avérée être particulièrement payante pour notre implication au sein de l'UNESCO.
C'est d'abord le cas dans le domaine des sciences humaines, avec l'élection exceptionnelle de Marie-Geneviève Pinsart à la présidence du Comité intergouvernemental de Bioéthique. Mme Pinsart est professeure à l'Université libre de Bruxelles. Sa désignation est un honneur pour la recherche en Belgique francophone, renforçant notre excellence scientifique et contribuant à notre reconnaissance internationale en tant que pionniers de l'innovation en bioéthique. Alors que des pays de premier plan dans la recherche tels que le Japon, les États-Unis et la Chine s'apprêtent à rejoindre ce même comité, la présidence exercée par Mme Pinsart jusqu'en 2025 permettra à la Fédération Wallonie-Bruxelles de jouer un rôle central dans les négociations sur l'éthique des neurotechnologies et autres avancées scientifiques.
Notre engagement a également été souligné dans le domaine du patrimoine culturel et naturel. En effet, le Comité du Patrimoine mondial est un organe-phare de l'UNESCO en termes de notoriété et d'expertise. Rappelons que la Belgique et ses gouvernements régionaux y sont membres décisionnels jusqu'en 2025. La précédente édition du Comité de septembre dernier, en Arabie saoudite, avait vu l'inscription des Sites funéraires de la Première Guerre mondiale en Wallonie et en Flandre à la liste du Patrimoine mondial. Pour cette prochaine édition, il a été décidé que le Comité soit présidé et ait lieu sous les auspices du Gouvernement indien, avec la désignation de Martin Ouaklani au poste de Rapporteur. M. Ouaklani est conseiller à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris et représentant diplomatique auprès de l'UNESCO et l'OCDE. Son rôle lors de la prochaine session sera, aux côtés du Président et des vices-présidents, de s'assurer du bon fonctionnement du Comité et d'entériner toutes les décisions adoptées. Il s'agit d'une marque de confiance inédite témoignée par l'UNESCO et les délégations étrangères envers la Wallonie.
À noter que la Belgique a également été élue (ou réélue) à d'autres comités et organes importants de cette organisation comme les Comités juridique et de Siège, le Programme hydrologique international ou encore le Comité scientifique du Patrimoine culturel subaquatique. Wallonie-Bruxelles exerce également la fonction de vice-présidente du Groupe des ambassadeurs francophones à l'UNESCO.
À l'occasion de la réunion ministérielle de l'éducation, signalons enfin que l'école Notre-Dame-des-Champs à Uccle a été primée pour un projet-vidéo sur l'éducation pour la paix. Ce prix est décerné chaque année à l'occasion d'un concours pour la jeunesse organisé par l'UNESCO et France Télévisions. Le jury de cette année était présidé par Mme Marina Picasso et comptait dans ses rangs la chanteuse belge Alice on the Roof. Cette reconnaissance est l'illustration de la créativité, des valeurs et du sens de la solidarité de notre jeunesse !
Retour au débutUne présence remarquable de la Belgique francophone
Au-delà de ces distinctions réjouissantes, la présence de nos experts, nos opérateurs et notre société civile de Wallonie et de Bruxelles s'est déclinée sous plusieurs aspects.
Un des temps forts de cette Conférence générale a été la tenue de la Conférence intergouvernementale pour la sauvegarde et le développement d'Angkor, avec la participation exceptionnelle du Roi du Cambodge. La Délégation générale y a pris part aux côtés de la chercheuse belge belge Bénédicte Selfslagh, une des experts scientifiques du site. L'événement a évalué les progrès des trois dernières décennies et défini une stratégie pour l'avenir des temples d'Angkor et de Sambor Prei Kuk.
Wallonie-Bruxelles a également pu compter sur ses jeunes talents. Lors du 13e Forum des Jeunes de l'UNESCO, qui portait sur les changements climatiques, Sean Nart, étudiant à l’Université libre de Bruxelles, a eu l'opportunité d'exercer le rôle de rapporteur. En tant que Délégué ONU Jeunesse, Sean a porté la voix des jeunes du monde entier, en formulant leurs recommandations sur l'impact social du changement climatique devant la Présidente de la Conférence générale !
En réunissant des acteurs du monde entier, la Conférence générale a aussi été l’occasion de rencontres et coopérations avec des partenaires internationaux. Ainsi, une réunion productive a pû être organisée entre le Président et le Secrétaire général de la Commission belge francophone pour l'UNESCO, MM. Yves Rouyet et Claude Gonfroid, avec leurs homologues de la Commission nationale française. L’occasion pour les responsables et experts d’échanger sur leurs bonnes pratiques et de renforcer les liens déjà étroits entre nos deux pays.
Le travail de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris ne s'arrête certainement pas là puisque d'autres échéances importantes arrivent sur divers sujets culturels et éducatifs, lors desquelles il sera capital d'affirmer nos valeurs, notre influence et nos expertises multiples. Une clause de revoyure est fixée entre l'UNESCO, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le reste du monde en 2025 pour une prochaine Conférence générale qui s'annonce historique puisqu'elle interviendra non seulement lors du 80e anniversaire des Nations Unies mais aura exceptionnellement lieu à Samarcande, en Ouzbékistan ! Le prochain biennium présentera donc autant de défis que d'opportunités pour renforcer l'influence de Wallonie-Bruxelles au sein de la communauté internationale, singulièrement son action déployée jour après jour à l'UNESCO.
Retour au début
La Conférence générale est aussi l'organe majeur en termes de prise de décisions à l'UNESCO : élections aux comités et groupes de travail, approbations des budgets, votes des principaux textes et résolutions, etc. En 2023, la Belgique, et singulièrement Wallonie-Bruxelles, y ont pris une part active qui a porté ses fruits !
Pour cette 42e session, la Belgique était représentée par le Ministre flamand du Patrimoine, M. Matthias Diependaele, en vertu d'une alternance entre Flandre et Fédération Wallonie-Bruxelles. Lors de son discours de politique générale, le Ministre a notamment valorisé le soutien de Wallonie-Bruxelles envers le Fonds international pour la diversité culturelle, le programme de rescolarisation des filles sur le continent africain, de même que l'engagement wallon au sein du Comité du Patrimoine mondial. L'occasion de rappeler que le multilatéralisme et les valeurs universelles sont dans l'ADN de notre pays, de notre région et de notre communauté, et ce dans tous les cénacles des Nations Unies.
Parmi les nombreuses interventions notables, citons le discours de retour des États-Unis, absents de l'UNESCO ces cinq dernières années, celui de la Déléguée permanente de Roumanie élue Présidente de cette Conférence, Mme Simona-Mirela Miculescu, ou encore l'intervention de la Première dame d'Ukraine, Mme Olena Zelenska.
Retour au débutL'expertise et l'engagement de Wallonie-Bruxelles récompensés
Sous l'impulsion de Wallonie-Bruxelles International et de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris, cette Conférence générale s'est avérée être particulièrement payante pour notre implication au sein de l'UNESCO.
C'est d'abord le cas dans le domaine des sciences humaines, avec l'élection exceptionnelle de Marie-Geneviève Pinsart à la présidence du Comité intergouvernemental de Bioéthique. Mme Pinsart est professeure à l'Université libre de Bruxelles. Sa désignation est un honneur pour la recherche en Belgique francophone, renforçant notre excellence scientifique et contribuant à notre reconnaissance internationale en tant que pionniers de l'innovation en bioéthique. Alors que des pays de premier plan dans la recherche tels que le Japon, les États-Unis et la Chine s'apprêtent à rejoindre ce même comité, la présidence exercée par Mme Pinsart jusqu'en 2025 permettra à la Fédération Wallonie-Bruxelles de jouer un rôle central dans les négociations sur l'éthique des neurotechnologies et autres avancées scientifiques.
Notre engagement a également été souligné dans le domaine du patrimoine culturel et naturel. En effet, le Comité du Patrimoine mondial est un organe-phare de l'UNESCO en termes de notoriété et d'expertise. Rappelons que la Belgique et ses gouvernements régionaux y sont membres décisionnels jusqu'en 2025. La précédente édition du Comité de septembre dernier, en Arabie saoudite, avait vu l'inscription des Sites funéraires de la Première Guerre mondiale en Wallonie et en Flandre à la liste du Patrimoine mondial. Pour cette prochaine édition, il a été décidé que le Comité soit présidé et ait lieu sous les auspices du Gouvernement indien, avec la désignation de Martin Ouaklani au poste de Rapporteur. M. Ouaklani est conseiller à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris et représentant diplomatique auprès de l'UNESCO et l'OCDE. Son rôle lors de la prochaine session sera, aux côtés du Président et des vices-présidents, de s'assurer du bon fonctionnement du Comité et d'entériner toutes les décisions adoptées. Il s'agit d'une marque de confiance inédite témoignée par l'UNESCO et les délégations étrangères envers la Wallonie.
À noter que la Belgique a également été élue (ou réélue) à d'autres comités et organes importants de cette organisation comme les Comités juridique et de Siège, le Programme hydrologique international ou encore le Comité scientifique du Patrimoine culturel subaquatique. Wallonie-Bruxelles exerce également la fonction de vice-présidente du Groupe des ambassadeurs francophones à l'UNESCO.
À l'occasion de la réunion ministérielle de l'éducation, signalons enfin que l'école Notre-Dame-des-Champs à Uccle a été primée pour un projet-vidéo sur l'éducation pour la paix. Ce prix est décerné chaque année à l'occasion d'un concours pour la jeunesse organisé par l'UNESCO et France Télévisions. Le jury de cette année était présidé par Mme Marina Picasso et comptait dans ses rangs la chanteuse belge Alice on the Roof. Cette reconnaissance est l'illustration de la créativité, des valeurs et du sens de la solidarité de notre jeunesse !
Retour au débutUne présence remarquable de la Belgique francophone
Au-delà de ces distinctions réjouissantes, la présence de nos experts, nos opérateurs et notre société civile de Wallonie et de Bruxelles s'est déclinée sous plusieurs aspects.
Un des temps forts de cette Conférence générale a été la tenue de la Conférence intergouvernementale pour la sauvegarde et le développement d'Angkor, avec la participation exceptionnelle du Roi du Cambodge. La Délégation générale y a pris part aux côtés de la chercheuse belge belge Bénédicte Selfslagh, une des experts scientifiques du site. L'événement a évalué les progrès des trois dernières décennies et défini une stratégie pour l'avenir des temples d'Angkor et de Sambor Prei Kuk.
Wallonie-Bruxelles a également pu compter sur ses jeunes talents. Lors du 13e Forum des Jeunes de l'UNESCO, qui portait sur les changements climatiques, Sean Nart, étudiant à l’Université libre de Bruxelles, a eu l'opportunité d'exercer le rôle de rapporteur. En tant que Délégué ONU Jeunesse, Sean a porté la voix des jeunes du monde entier, en formulant leurs recommandations sur l'impact social du changement climatique devant la Présidente de la Conférence générale !
En réunissant des acteurs du monde entier, la Conférence générale a aussi été l’occasion de rencontres et coopérations avec des partenaires internationaux. Ainsi, une réunion productive a pû être organisée entre le Président et le Secrétaire général de la Commission belge francophone pour l'UNESCO, MM. Yves Rouyet et Claude Gonfroid, avec leurs homologues de la Commission nationale française. L’occasion pour les responsables et experts d’échanger sur leurs bonnes pratiques et de renforcer les liens déjà étroits entre nos deux pays.
Le travail de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris ne s'arrête certainement pas là puisque d'autres échéances importantes arrivent sur divers sujets culturels et éducatifs, lors desquelles il sera capital d'affirmer nos valeurs, notre influence et nos expertises multiples. Une clause de revoyure est fixée entre l'UNESCO, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le reste du monde en 2025 pour une prochaine Conférence générale qui s'annonce historique puisqu'elle interviendra non seulement lors du 80e anniversaire des Nations Unies mais aura exceptionnellement lieu à Samarcande, en Ouzbékistan ! Le prochain biennium présentera donc autant de défis que d'opportunités pour renforcer l'influence de Wallonie-Bruxelles au sein de la communauté internationale, singulièrement son action déployée jour après jour à l'UNESCO.
Retour au début
Bouton - en savoir plus
Les objectifs de la mission
Cette mission se veut multisectorielle, mais plusieurs secteurs clés sont mis en avant :
- L’agroalimentaire ;
- La santé et les sciences du vivant ;
- Le numérique ;
- L’environnement ;
- La construction, les matériaux et l’architecture ;
- Les biotechnologies ;
- Les biens d’équipement ;
- L’agriculture, l’horticulture ; la sylviculture et l’élevage ;
- Le mécatech (génie mécanique lié au numérique).
Le secteur agro-alimentaire est amplement représenté lors la mission, tout comme le secteur des sciences du vivant et le secteur digital.
Durant la mission, les participants rencontreront notamment le ministère de la Santé, le ministère de la Défense, le ministère du Plan et de l’Investissement du Vietnam. L’objectif est d’établir et de renforcer les partenariats de manière durable.
Retour au début
Le Vietnam, un pays dynamique porteur d’opportunités
Le Vietnam connaît une croissance économique forte qui le positionne comme l’une des économies les plus fortes de la région. Ce contexte favorable attire les entreprises étrangères en quête d’alternatives à la Chine. La classe moyenne jeune, dynamique et éduquée en expansion offre un pouvoir d'achat accru pour les produits importés. Sa position géographique stratégique offre également aux entreprises étrangères un point d’entrée dans la région.
L'industrialisation croissante du Vietnam crée des opportunités dans divers secteurs clés tels que les machines, les technologies de l'information, les énergies renouvelables, l'agroalimentaire, la logistique, la santé, entre autres. L’accord de Libre-Echange entre l’Union européenne et le Vietnam entré en vigueur en 2020 a réduit les barrières tarifaires et ouvert de nouvelles perspectives pour les échanges commerciaux. Dans ce contexte, les entreprises wallonnes ont donc de nombreuses occasions d’exploiter leur expertise et pénétrer le marché de manière durable.
Enfin, le Vietnam accorde une attention croissante aux pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Les entreprises axées sur le développement durable et la responsabilité sociale y voient donc de nombreuses opportunités.
Retour au début
27 ans de collaboration avec le Vietnam
2023 est une année particulière dans les relations entre la Belgique et le Vietnam : cela fait 50 ans que les relations bilatérales entre nos deux pays offrent une base solide pour établir des partenariats.
Depuis 27 ans, la Fédération Wallonie-Bruxelles entretient des liens très fort avec le Vietnam, notamment grâce à ses accords de coopération. L’année dernière, le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet s’est rendu sur place pour signer un nouvel accord avec le ministère de la Culture, du Tourisme et des Sports en vue de mener des projets de coopération dans le domaine du sport (échange de bonnes pratiques, mise à disposition d’installations sportives, entre autres.).
Près de 800 projets ont été concrétisés ces dernières années, notamment grâce à WBI et à la présence d’une Délégation générale à Hanoi, représentée par le nouveau délégué général Pierre Du Ville. Dans le cadre du programme de coopération 2022-2024, 27 projets sont actuellement financés par nos institutions respectives, qu'il s'agisse d'institutions belges, de Wallonie-Bruxelles ou d'institutions vietnamiennes, répartis autour de huit programmes distincts. Ces projets de coopération bilatérale sont liés aux domaines de la santé, de l’éducation, du tourisme, de la culture et du patrimoine ainsi que de la francophonie.
Dans le domaine de la culture, c’est au Festival du film d’Amour de Wallonie-Bruxelles à Hanoi que les cinéphiles peuvent découvrir chaque année des grands noms du cinéma belge francophone. Cette année, l’ouverture de la 6e édition a compté sur la présence de Pascale Delcomminette et de la délégation de la mission économique actuellement sur place, aux côtés de plus de 200 cinéphiles. Pour la première année, le festival est également décentralisé à Hô Chi Minh Ville.
Retour au début
Des collaborations académiques et scientifiques de haut niveau
Dans le cadre du programme de coopération bilatérale 2022-2024, les collaborations académiques et scientifiques se développent grâce à des projets concrets entre nos universités et les institutions vietnamiennes. C’est notamment le cas de l’Université de Can Tho et de l’Université de Liège, qui travaillent sur la réduction de l'utilisation des antibiotiques dans l'aquaculture des crevettes dans le delta du Mékong, ou encore de l'Université de Médecine et de Pharmacie de Can Tho et de l’Université Libre de Bruxelles qui ont organisé des séminaires sur les formations en pharmacie et les soins pharmaceutiques.
La Fédération Wallonie-Bruxelles collabore également avec l’Université de Hué autour de différents projets stratégiques ayant un véritable impact positif sur le développement socio-économique de la région. Ceux-ci concernent les domaines de la santé, le tourisme durable et la lutte contre les changements climatiques.
Depuis le début des accords de coopération, 805 Vietnamiens ont pu bénéficier de bourses, et près de 2000 experts ont pu bénéficier d’un soutien. Ces projets ont permis à notre coopération d’imprimer son empreinte de Hanoï à Hô Chi Minh-Ville en passant par Hué et Da Nang au Vietnam et de Bruxelles à Arlon sans oublier Liège, Mons, Tournai ou Namur en Belgique.
Retour au début
Les objectifs de la mission
Cette mission se veut multisectorielle, mais plusieurs secteurs clés sont mis en avant :
- L’agroalimentaire ;
- La santé et les sciences du vivant ;
- Le numérique ;
- L’environnement ;
- La construction, les matériaux et l’architecture ;
- Les biotechnologies ;
- Les biens d’équipement ;
- L’agriculture, l’horticulture ; la sylviculture et l’élevage ;
- Le mécatech (génie mécanique lié au numérique).
Le secteur agro-alimentaire est amplement représenté lors la mission, tout comme le secteur des sciences du vivant et le secteur digital.
Durant la mission, les participants rencontreront notamment le ministère de la Santé, le ministère de la Défense, le ministère du Plan et de l’Investissement du Vietnam. L’objectif est d’établir et de renforcer les partenariats de manière durable.
Retour au début
Le Vietnam, un pays dynamique porteur d’opportunités
Le Vietnam connaît une croissance économique forte qui le positionne comme l’une des économies les plus fortes de la région. Ce contexte favorable attire les entreprises étrangères en quête d’alternatives à la Chine. La classe moyenne jeune, dynamique et éduquée en expansion offre un pouvoir d'achat accru pour les produits importés. Sa position géographique stratégique offre également aux entreprises étrangères un point d’entrée dans la région.
L'industrialisation croissante du Vietnam crée des opportunités dans divers secteurs clés tels que les machines, les technologies de l'information, les énergies renouvelables, l'agroalimentaire, la logistique, la santé, entre autres. L’accord de Libre-Echange entre l’Union européenne et le Vietnam entré en vigueur en 2020 a réduit les barrières tarifaires et ouvert de nouvelles perspectives pour les échanges commerciaux. Dans ce contexte, les entreprises wallonnes ont donc de nombreuses occasions d’exploiter leur expertise et pénétrer le marché de manière durable.
Enfin, le Vietnam accorde une attention croissante aux pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Les entreprises axées sur le développement durable et la responsabilité sociale y voient donc de nombreuses opportunités.
Retour au début
27 ans de collaboration avec le Vietnam
2023 est une année particulière dans les relations entre la Belgique et le Vietnam : cela fait 50 ans que les relations bilatérales entre nos deux pays offrent une base solide pour établir des partenariats.
Depuis 27 ans, la Fédération Wallonie-Bruxelles entretient des liens très fort avec le Vietnam, notamment grâce à ses accords de coopération. L’année dernière, le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet s’est rendu sur place pour signer un nouvel accord avec le ministère de la Culture, du Tourisme et des Sports en vue de mener des projets de coopération dans le domaine du sport (échange de bonnes pratiques, mise à disposition d’installations sportives, entre autres.).
Près de 800 projets ont été concrétisés ces dernières années, notamment grâce à WBI et à la présence d’une Délégation générale à Hanoi, représentée par le nouveau délégué général Pierre Du Ville. Dans le cadre du programme de coopération 2022-2024, 27 projets sont actuellement financés par nos institutions respectives, qu'il s'agisse d'institutions belges, de Wallonie-Bruxelles ou d'institutions vietnamiennes, répartis autour de huit programmes distincts. Ces projets de coopération bilatérale sont liés aux domaines de la santé, de l’éducation, du tourisme, de la culture et du patrimoine ainsi que de la francophonie.
Dans le domaine de la culture, c’est au Festival du film d’Amour de Wallonie-Bruxelles à Hanoi que les cinéphiles peuvent découvrir chaque année des grands noms du cinéma belge francophone. Cette année, l’ouverture de la 6e édition a compté sur la présence de Pascale Delcomminette et de la délégation de la mission économique actuellement sur place, aux côtés de plus de 200 cinéphiles. Pour la première année, le festival est également décentralisé à Hô Chi Minh Ville.
Retour au début
Des collaborations académiques et scientifiques de haut niveau
Dans le cadre du programme de coopération bilatérale 2022-2024, les collaborations académiques et scientifiques se développent grâce à des projets concrets entre nos universités et les institutions vietnamiennes. C’est notamment le cas de l’Université de Can Tho et de l’Université de Liège, qui travaillent sur la réduction de l'utilisation des antibiotiques dans l'aquaculture des crevettes dans le delta du Mékong, ou encore de l'Université de Médecine et de Pharmacie de Can Tho et de l’Université Libre de Bruxelles qui ont organisé des séminaires sur les formations en pharmacie et les soins pharmaceutiques.
La Fédération Wallonie-Bruxelles collabore également avec l’Université de Hué autour de différents projets stratégiques ayant un véritable impact positif sur le développement socio-économique de la région. Ceux-ci concernent les domaines de la santé, le tourisme durable et la lutte contre les changements climatiques.
Depuis le début des accords de coopération, 805 Vietnamiens ont pu bénéficier de bourses, et près de 2000 experts ont pu bénéficier d’un soutien. Ces projets ont permis à notre coopération d’imprimer son empreinte de Hanoï à Hô Chi Minh-Ville en passant par Hué et Da Nang au Vietnam et de Bruxelles à Arlon sans oublier Liège, Mons, Tournai ou Namur en Belgique.
Retour au début
Bouton - en savoir plus
Cette édition s’est ouverte au studio national du Film documentaire et scientifique en présence de Pascale Delcomminette, Administratrice de WBI et de l’AWEX, actuellement en mission au Vietnam.
Avant cette ouverture, Mme Delcomminette a accordé deux interviews à la Radio nationale « Voix du Vietnam » et à l’Agence vietnamienne d’Information.
Retrouvez les interviews complètes : « Mission économique de la Wallonie-Bruxelles au Vietnam: Vers de nouveaux partenariats » sur Voix du Vietnam et « Des films d’amour de grands noms belges projetés au Vietnam » sur Le Courrier du Vietnam.
Retrouvez également la programmation complète du Festival.
Cette édition s’est ouverte au studio national du Film documentaire et scientifique en présence de Pascale Delcomminette, Administratrice de WBI et de l’AWEX, actuellement en mission au Vietnam.
Avant cette ouverture, Mme Delcomminette a accordé deux interviews à la Radio nationale « Voix du Vietnam » et à l’Agence vietnamienne d’Information.
Retrouvez les interviews complètes : « Mission économique de la Wallonie-Bruxelles au Vietnam: Vers de nouveaux partenariats » sur Voix du Vietnam et « Des films d’amour de grands noms belges projetés au Vietnam » sur Le Courrier du Vietnam.
Retrouvez également la programmation complète du Festival.
Bouton - en savoir plus
S'il était encore besoin de nous convaincre de la qualité du cinéma belge, Wallonie-Bruxelles Images nous livre ici quelques capsules vidéos de promotion enthousiasmantes réalisées par l'agence Kaos Film. Le coup de coeur pour la diversité, l'engagement, l'humour, la radicalité ou l'authenticité fait l'unanimité parmi les professionnels belges comme étrangers.
Wallonie Bruxelles Images (WBImages) est l’agence officielle chargée de la promotion à l’international de l’audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle fait partie du réseau EFP (European Film Promotion) regroupant 37 agences européennes de promotion.
Elle soutient notamment la présence des films dans les festivals et marchés internationaux. En 2022, plus de 1.500 films ont ainsi été sélectionnés tous formats confondus dans les plus grands festivals et plus de 300 films ont reçu des prix.
Découvrez l'enthousiasme que suscite le cinéma belge et rendez-vous au cinéma !
Retour au débutLa singularité du cinéma belge
Retour au débutLes films belges
Retour au début
Le cinéma belge, un cinéma singulier
Retour au débutLes acteurs belges
Retour au début
S'il était encore besoin de nous convaincre de la qualité du cinéma belge, Wallonie-Bruxelles Images nous livre ici quelques capsules vidéos de promotion enthousiasmantes réalisées par l'agence Kaos Film. Le coup de coeur pour la diversité, l'engagement, l'humour, la radicalité ou l'authenticité fait l'unanimité parmi les professionnels belges comme étrangers.
Wallonie Bruxelles Images (WBImages) est l’agence officielle chargée de la promotion à l’international de l’audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle fait partie du réseau EFP (European Film Promotion) regroupant 37 agences européennes de promotion.
Elle soutient notamment la présence des films dans les festivals et marchés internationaux. En 2022, plus de 1.500 films ont ainsi été sélectionnés tous formats confondus dans les plus grands festivals et plus de 300 films ont reçu des prix.
Découvrez l'enthousiasme que suscite le cinéma belge et rendez-vous au cinéma !
Retour au débutLa singularité du cinéma belge
Retour au débutLes films belges
Retour au début
Le cinéma belge, un cinéma singulier
Retour au débutLes acteurs belges
Retour au début
Bouton - en savoir plus
La violence faites aux femmes comprend différentes formes – sexuelle, physique, psychologique – et touche le monde entier.
Problématique déjà préoccupante avant la pandémie, elle a été aggravée suite à la crise sanitaire : en période de confinement, une hausse des signalements des violences à l’égard des femmes a été constaté. Cette violence constitue une violation majeure des droits des femmes et est un problème de santé publique.
Retour au début
Dans le monde, 81 000 femmes et filles ont été tuées en 2020 (ONU Femmes)
Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé, une fille ou une femme est tuée toutes les 11 minutes par un partenaire intime ou un membre de sa famille.
Afin de mieux comprendre l’ampleur de cette problématique, voici une infographie qui liste des exemples de violences subies par les femmes :
Retour au début
Les répercussions
Les violences à l’égard des femmes et principalement les violences conjugales et les violences sexuelles ont de nombreuses conséquences sur la santé psychologique, physique, sexuelle et procréative des femmes. Parmi les conséquences, on retrouve notamment :
- La mort ou le suicide dans les cas les plus extrêmes
- Les traumatismes
- Les grossesses non désirées
- Les problèmes gynécologiques
- Les infections sexuellement transmissibles
- Les dépressions
- L’état de stress post-traumatique
- La liste est longue…
Par ailleurs, les violences conjugales lors de la grossesse ont un risque de mener à une fausse couche, à la naissance d’un enfant mort-né ou encore à un accouchement prématuré. Selon une analyse menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les femmes ayant subis de la violence au sein du couple ont deux fois plus de chance de rencontrer des problèmes de dépression ou d’alcoolisme.
Ces violences à l’égard des femmes ont également un impact important sur les enfants. Ils sont témoins des violences conjugales dans la famille et ont un risque de faire face à des troubles comportementaux et émotionnels.
Retour au début
Dispositifs mis en place au niveau international
Convention d’Istanbul
Un des textes importants au sujet de la lutte contre les violences à l’égard des femmes est sans aucun doute la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, connue sous le nom de Convention d’Istanbul. Celle-ci constitue le premier instrument englobant au niveau européen pour limiter les violences sexuelles, physiques psychologiques et domestiques.
La convention établit notamment des normes contraignantes visant à lutter contre les violences faites aux femmes (violences physique, sexuelle ou morale, les mutilations génitales féminines, le harcèlement et le harcèlement sexuel, les mariages forcés, l’avortement ou encore les stérilisations forcées), prévient les violences basées sur le genre, protège les victimes, adopte une approche transfrontalière et introduit une définition du genre.
Contrairement aux précédents traités internationaux, cette convention vise à établir des politiques globales et coordonnées entre les institutions nationales et gouvernementales des pays membres de la convention concernant les activités de prévention, de poursuite et de protection.
Un groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique – GREVIO – est chargé de suivre la mise en œuvre de la Convention par les parties. Selon le rapport d’évaluation du GREVIO de 2020 concernant la Belgique :
- Le rapport constate une « relative invisibilisation au sein des politiques en Belgique des violences fondées sur le genre contre les femmes ».
- Le rapport exprime son inquiétude face à la tendance à la baisse et à l’insuffisance de moyens consacrés aux politiques contre les violences faites aux femmes.
- Malgré d’importants efforts déployés, le rapport constate que les refuges et les maisons d’accueil en Wallonie ne sont pas suffisants.
Retour au début
Cadre « RESPECT des femmes »
ONU Femmes et l’Organisation mondiale de la santé ont mis en place en 2019 un cadre « Respect des femmes » visant à prévenir la violence à l’égard des femmes. Il énumère une multitude de mesures orientées vers l’action à l’attention des décideurs politiques et des responsables de la mise en œuvre des programmes tels que l’Organisation des Nations unies ou les organismes multilatéraux par exemple. Ce cadre leur propose une manière de concevoir, planifier, mettre en œuvre, suivre et évaluer les interventions des programmes au moyen de sept stratégies pour prévenir la violence à l’égard des femmes.
Chaque lettre du mot « RESPECT » signifie une stratégie du programme :
R : renforcer l’autonomisation des femmes
E : encourager les relations interpersonnelles égalitaires
S : sécuriser les cadres de vie
P : procurer des services dans les différents secteurs
E : éliminer la maltraitance des enfants et des adolescents
C : combattre la pauvreté
T : transformer les attitudes, croyances et normes
En pratique…
Le Guide propose des orientations et des conseils concernant la mise en place d’une stratégie de prévention nationale ou infranationale mais également sur la manière de renforcer un environnement favorable pour lutter contre les violences faites aux femmes. Par ailleurs, ce cadre partage des conseils sur la mise en place des sept stratégies.
Retour au début
Et nos gouvernements ?
Les Ministres des Droits des femmes de la Wallonie, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la COCOF ont élaboré un « Plan intra-francophone de lutte contre les violences faites aux femmes 2020-2024 ».
Ce Plan intra-francophone adopté pour la première fois en 2015 s’inscrit dans la lignée de la Convention d’Istanbul, adoptée en 2011 et ratifiée par la Belgique en 2016.
L’objectif poursuivi est d’éliminer toute forme de violence à l’égard des femmes basées sur le genre, et de ce fait, renforcer l’égalité femmes-hommes dans tous les milieux.
Le Plan intra-francophone 20-24 est composé de 18 objectifs stratégiques, répartis en 4 axes politiques majeurs qui sont les suivants :
- Mener une politique intégrée de lutte contre la violence basée sur le genre et collecter des données quantitatives et qualitatives sur toutes les formes de violence ;
- Renforcer l'information-sensibilisation du grand public, des professionnels ou encore du public de jeunes ;
- Protéger ou soutenir les victimes ;
- Suivi et prise en charge des auteurs.
Parmi les objectifs, citons par exemple l’accès au plus grand nombre aux outils de sensibilisation et de prévention, la généralisation des animations EVRAS (éducation à la vie relationnelle, éducative et sexuelle) dans les écoles et extrascolaires, la création d’un pôle de formation sur les violences de genre en Belgique francophone, assurer une meilleure coordination entre politique de l'accueil et du logement ou encore renforcer le suivi et la prise en charge des auteurs de violences.
Sources :
- Organisation mondiale de la Santé
- UN Women
La violence faites aux femmes comprend différentes formes – sexuelle, physique, psychologique – et touche le monde entier.
Problématique déjà préoccupante avant la pandémie, elle a été aggravée suite à la crise sanitaire : en période de confinement, une hausse des signalements des violences à l’égard des femmes a été constaté. Cette violence constitue une violation majeure des droits des femmes et est un problème de santé publique.
Retour au début
Dans le monde, 81 000 femmes et filles ont été tuées en 2020 (ONU Femmes)
Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé, une fille ou une femme est tuée toutes les 11 minutes par un partenaire intime ou un membre de sa famille.
Afin de mieux comprendre l’ampleur de cette problématique, voici une infographie qui liste des exemples de violences subies par les femmes :
Retour au début
Les répercussions
Les violences à l’égard des femmes et principalement les violences conjugales et les violences sexuelles ont de nombreuses conséquences sur la santé psychologique, physique, sexuelle et procréative des femmes. Parmi les conséquences, on retrouve notamment :
- La mort ou le suicide dans les cas les plus extrêmes
- Les traumatismes
- Les grossesses non désirées
- Les problèmes gynécologiques
- Les infections sexuellement transmissibles
- Les dépressions
- L’état de stress post-traumatique
- La liste est longue…
Par ailleurs, les violences conjugales lors de la grossesse ont un risque de mener à une fausse couche, à la naissance d’un enfant mort-né ou encore à un accouchement prématuré. Selon une analyse menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les femmes ayant subis de la violence au sein du couple ont deux fois plus de chance de rencontrer des problèmes de dépression ou d’alcoolisme.
Ces violences à l’égard des femmes ont également un impact important sur les enfants. Ils sont témoins des violences conjugales dans la famille et ont un risque de faire face à des troubles comportementaux et émotionnels.
Retour au début
Dispositifs mis en place au niveau international
Convention d’Istanbul
Un des textes importants au sujet de la lutte contre les violences à l’égard des femmes est sans aucun doute la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, connue sous le nom de Convention d’Istanbul. Celle-ci constitue le premier instrument englobant au niveau européen pour limiter les violences sexuelles, physiques psychologiques et domestiques.
La convention établit notamment des normes contraignantes visant à lutter contre les violences faites aux femmes (violences physique, sexuelle ou morale, les mutilations génitales féminines, le harcèlement et le harcèlement sexuel, les mariages forcés, l’avortement ou encore les stérilisations forcées), prévient les violences basées sur le genre, protège les victimes, adopte une approche transfrontalière et introduit une définition du genre.
Contrairement aux précédents traités internationaux, cette convention vise à établir des politiques globales et coordonnées entre les institutions nationales et gouvernementales des pays membres de la convention concernant les activités de prévention, de poursuite et de protection.
Un groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique – GREVIO – est chargé de suivre la mise en œuvre de la Convention par les parties. Selon le rapport d’évaluation du GREVIO de 2020 concernant la Belgique :
- Le rapport constate une « relative invisibilisation au sein des politiques en Belgique des violences fondées sur le genre contre les femmes ».
- Le rapport exprime son inquiétude face à la tendance à la baisse et à l’insuffisance de moyens consacrés aux politiques contre les violences faites aux femmes.
- Malgré d’importants efforts déployés, le rapport constate que les refuges et les maisons d’accueil en Wallonie ne sont pas suffisants.
Retour au début
Cadre « RESPECT des femmes »
ONU Femmes et l’Organisation mondiale de la santé ont mis en place en 2019 un cadre « Respect des femmes » visant à prévenir la violence à l’égard des femmes. Il énumère une multitude de mesures orientées vers l’action à l’attention des décideurs politiques et des responsables de la mise en œuvre des programmes tels que l’Organisation des Nations unies ou les organismes multilatéraux par exemple. Ce cadre leur propose une manière de concevoir, planifier, mettre en œuvre, suivre et évaluer les interventions des programmes au moyen de sept stratégies pour prévenir la violence à l’égard des femmes.
Chaque lettre du mot « RESPECT » signifie une stratégie du programme :
R : renforcer l’autonomisation des femmes
E : encourager les relations interpersonnelles égalitaires
S : sécuriser les cadres de vie
P : procurer des services dans les différents secteurs
E : éliminer la maltraitance des enfants et des adolescents
C : combattre la pauvreté
T : transformer les attitudes, croyances et normes
En pratique…
Le Guide propose des orientations et des conseils concernant la mise en place d’une stratégie de prévention nationale ou infranationale mais également sur la manière de renforcer un environnement favorable pour lutter contre les violences faites aux femmes. Par ailleurs, ce cadre partage des conseils sur la mise en place des sept stratégies.
Retour au début
Et nos gouvernements ?
Les Ministres des Droits des femmes de la Wallonie, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la COCOF ont élaboré un « Plan intra-francophone de lutte contre les violences faites aux femmes 2020-2024 ».
Ce Plan intra-francophone adopté pour la première fois en 2015 s’inscrit dans la lignée de la Convention d’Istanbul, adoptée en 2011 et ratifiée par la Belgique en 2016.
L’objectif poursuivi est d’éliminer toute forme de violence à l’égard des femmes basées sur le genre, et de ce fait, renforcer l’égalité femmes-hommes dans tous les milieux.
Le Plan intra-francophone 20-24 est composé de 18 objectifs stratégiques, répartis en 4 axes politiques majeurs qui sont les suivants :
- Mener une politique intégrée de lutte contre la violence basée sur le genre et collecter des données quantitatives et qualitatives sur toutes les formes de violence ;
- Renforcer l'information-sensibilisation du grand public, des professionnels ou encore du public de jeunes ;
- Protéger ou soutenir les victimes ;
- Suivi et prise en charge des auteurs.
Parmi les objectifs, citons par exemple l’accès au plus grand nombre aux outils de sensibilisation et de prévention, la généralisation des animations EVRAS (éducation à la vie relationnelle, éducative et sexuelle) dans les écoles et extrascolaires, la création d’un pôle de formation sur les violences de genre en Belgique francophone, assurer une meilleure coordination entre politique de l'accueil et du logement ou encore renforcer le suivi et la prise en charge des auteurs de violences.
Sources :
- Organisation mondiale de la Santé
- UN Women
Bouton - en savoir plus
Un véritable florilège de bières diverses aux saveurs variées et hautes en couleurs. A tel point que chacun peut y trouver une petite mousse à son goût. Des productions uniques d’une petite brasserie aux fameuses bières trappistes, de la blonde la plus pâle aux brunes ardentes, en passant par les ambrées incandescentes, il y en a pour toutes les envies en Wallonie. Une réputation reconnue internationalement. A tel point que la culture de la bière en Belgique a été sacrée patrimoine culturel et immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2016. Pour vous faire une idée de cette richesse, une carte reprend les brasseries wallonnes proposant une visite de leur établissement et une dégustation des bières produites sur place.
Pour aller plus loin : www.visitwallonia.be/bieres, www.visitwallonia.be/jaime/wallonie-gourmande
Retour au débutSavoir-faire ancestral
Depuis quelques années, le monde brassicole connaît un nouvel essor. Au XXe siècle, la Belgique comptait près de 3 300 brasseries. Si, dans les années 80, la Wallonie affichait 24 brasseries, aujourd’hui, elles sont plus d’une centaine. Un véritable engouement pour les microbrasseries est né entre 2010 et 2015. De nouvelles brasseries ouvrent leurs portes tous les mois. Mais d’où vient cette effervescence ?
Aujourd’hui, la plupart d’entre nous sont à la recherche de produits locaux de qualité. Les circuits courts ont la cote. Les bières artisanales sont de plus en plus recherchées. Les microbrasseries sont tendance partout dans le monde, en Wallonie peut-être plus qu’ailleurs grâce à son passé brassicole. Avec le regain d’intérêt pour les produits locaux, les habitudes des amateurs de bière ont évolué. Ils sont devenus plus exigeants. Désormais, ils sont à la recherche de produits originaux, de saveurs uniques. Les microbrasseries peuvent répondre à ces goûts particuliers. Les petits brasseurs wallons ont à cœur d’utiliser des produits locaux et de créer de nouvelles saveurs. Ils ont ce savoir-faire ancestral reconnu dans le monde inscrit dans leur ADN. Actuellement, une centaine de passionnés s’attèlent à créer sans cesse de nouvelles saveurs.
Retour au débutLes microbrasseries à la loupe
Mais c’est quoi une microbrasserie ? En fait, il n’existe pas vraiment de définition claire et précise. C’est avant tout une question de quantité de production. En Belgique, on considère qu’une brasserie qui produit moins que 12,500 hectolitres de bière par an peut se voir qualifiée de microbrasserie, ou encore de brasserie artisanale, de tradition ou encore familiale. Certains brasseurs aiment se distinguer en parlant de nano-brasserie, de pico-brasserie, ou encore de fermenterie. Une microbrasserie produit généralement moins de 15 000 barils de bière par an et adopte souvent une technique spécifique. Au début, nombreux sont les microbrasseurs qui se sont lancés aves leurs amis pour se faire plaisir. D’autres ont voulu se concentrer sur le style de bière qu’ils apprécient. Certains s’y sont mis par rébellion envers l’industrie de la bière. C’est ainsi qu’au début des années 80 est né le mouvement des microbrasseries.
Retour au débutUn produit naturel
La bière est un produit naturel, ses ingrédients sont simples. Elle est faite d’abord de beaucoup d’eau dont les caractéristiques vont influencer le goût. Ensuite de malt tiré d’une céréale, généralement de l’orge germée et séchée, qui va donner la couleur. D’autres céréales non maltées peuvent intervenir dans sa fabrication comme le froment, le seigle, l’épeautre, l’avoine, le maïs ou le riz. La bière, c’est évidemment aussi du houblon, une plante grimpante dont les cônes apportent l’amertume. C’est enfin de la levure de bière, un champignon qui va permettre la fermentation alcoolique. Le brasseur apporte la touche finale qui distinguera sa bière des autres et lui donnera sa saveur particulière.
Pour aller plus loin: www.apaqw.be/informations-generales-sur-les-bieres, www.trinquonslocal.be/nos-brasseries.
Retour au débutUne infinité de couleurs et de goûts
Aujourd’hui, la Wallonie compte plus de 500 bières différentes, pour tous les goûts et de toutes les couleurs : blondes, brunes, ambrées, fruitées, épicées, stouts ou bières de saison, sans oublier les fameuses bières trappistes. En quoi se distinguent-elles ?
La bière blanche est une blonde non filtrée avec adjonction d’une proportion de froment rendant sa robe blanche et laiteuse. On y retrouve souvent des notes de boulangerie et des agrumes comme le citron. La blonde est brassée à base de malts clairs. Plus ou moins forte selon la quantité de matières premières, elle présente souvent une robe jaune dorée et développe des arômes d’agrumes, de fleurs blanches ou de levures. Pour la brune, le brasseur utilise des malts torréfiés avec parfois l’ajout de caramel, ce qui lui donne une robe sombre. Elle développe des arômes de cacao, de fruits rouges et d’épices. Logiquement, la bière ambrée se place entre la brune et la blonde avec une légère utilisation de malts torréfiés. Dotée d’une belle robe orange, elle peut développer des arômes de caramel tout en conservant des notes florales et fruitées. La stout est une brune pour laquelle l’utilisation de malts torréfiés est poussée à l’extrême. De robe noire, il développe des arômes de café grillé et de chocolat noir. La bière fruitée peut être blonde, ambrées, brune ou blanche. Le brasseur lui a ajouté des fruits ou des arômes de fruits. La bière de saison est une blonde légère et plutôt houblonnée. La bière épicée compte un taux d’alcool élevé et une forte dose d’épices. Elle peut être blonde, ambrée ou brune, comme la bière de Noël appréciée en hiver.
Les bières trappistes de Wallonie sont encore élaborées de manière traditionnelle au cœur d’abbayes cisterciennes, sous le contrôle de la communauté trappiste. Leur goût varie selon la marque. Il n’existe que onze authentiques bières trappistes dans le monde dont trois sont brassées en Wallonie, Chimay, Orval et Rochefort. Si les brasseries de ces abbayes ne sont pas visitables, l’Abbaye d’Orval et l’Espace Chimay proposent une exposition didactique, ainsi qu’une dégustation sur place. La trappiste de Rochefort se savoure dans les établissements de la ville, à proximité de l’abbaye.
Consultez la carte des brasseries wallonnes à visiter.
Retour au débutEt pour compléter votre visite…
En Wallonie, différents lieux touristiques et musées sont dédiés à la culture de la bière. C’est le cas de l’Abbaye de Maredsous, de la Maison Leffe à Dinant, du Musée de la bière à Saint-Vith, du Musée de la bière du Château de l’Avouerie d’Anthisnes, du Musée des bières belges à Lustin… Ces endroits vous permettront de compléter agréablement votre visite. Visiter des microbrasseries en Wallonie, c’est aussi l’occasion de découvrir cette région riche de son patrimoine, de sa culture, de ses paysages variés et, bien entendu, de sa gastronomie.
Par Jacqueline Remits
Retour au débutUn véritable florilège de bières diverses aux saveurs variées et hautes en couleurs. A tel point que chacun peut y trouver une petite mousse à son goût. Des productions uniques d’une petite brasserie aux fameuses bières trappistes, de la blonde la plus pâle aux brunes ardentes, en passant par les ambrées incandescentes, il y en a pour toutes les envies en Wallonie. Une réputation reconnue internationalement. A tel point que la culture de la bière en Belgique a été sacrée patrimoine culturel et immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2016. Pour vous faire une idée de cette richesse, une carte reprend les brasseries wallonnes proposant une visite de leur établissement et une dégustation des bières produites sur place.
Pour aller plus loin : www.visitwallonia.be/bieres, www.visitwallonia.be/jaime/wallonie-gourmande
Retour au débutSavoir-faire ancestral
Depuis quelques années, le monde brassicole connaît un nouvel essor. Au XXe siècle, la Belgique comptait près de 3 300 brasseries. Si, dans les années 80, la Wallonie affichait 24 brasseries, aujourd’hui, elles sont plus d’une centaine. Un véritable engouement pour les microbrasseries est né entre 2010 et 2015. De nouvelles brasseries ouvrent leurs portes tous les mois. Mais d’où vient cette effervescence ?
Aujourd’hui, la plupart d’entre nous sont à la recherche de produits locaux de qualité. Les circuits courts ont la cote. Les bières artisanales sont de plus en plus recherchées. Les microbrasseries sont tendance partout dans le monde, en Wallonie peut-être plus qu’ailleurs grâce à son passé brassicole. Avec le regain d’intérêt pour les produits locaux, les habitudes des amateurs de bière ont évolué. Ils sont devenus plus exigeants. Désormais, ils sont à la recherche de produits originaux, de saveurs uniques. Les microbrasseries peuvent répondre à ces goûts particuliers. Les petits brasseurs wallons ont à cœur d’utiliser des produits locaux et de créer de nouvelles saveurs. Ils ont ce savoir-faire ancestral reconnu dans le monde inscrit dans leur ADN. Actuellement, une centaine de passionnés s’attèlent à créer sans cesse de nouvelles saveurs.
Retour au débutLes microbrasseries à la loupe
Mais c’est quoi une microbrasserie ? En fait, il n’existe pas vraiment de définition claire et précise. C’est avant tout une question de quantité de production. En Belgique, on considère qu’une brasserie qui produit moins que 12,500 hectolitres de bière par an peut se voir qualifiée de microbrasserie, ou encore de brasserie artisanale, de tradition ou encore familiale. Certains brasseurs aiment se distinguer en parlant de nano-brasserie, de pico-brasserie, ou encore de fermenterie. Une microbrasserie produit généralement moins de 15 000 barils de bière par an et adopte souvent une technique spécifique. Au début, nombreux sont les microbrasseurs qui se sont lancés aves leurs amis pour se faire plaisir. D’autres ont voulu se concentrer sur le style de bière qu’ils apprécient. Certains s’y sont mis par rébellion envers l’industrie de la bière. C’est ainsi qu’au début des années 80 est né le mouvement des microbrasseries.
Retour au débutUn produit naturel
La bière est un produit naturel, ses ingrédients sont simples. Elle est faite d’abord de beaucoup d’eau dont les caractéristiques vont influencer le goût. Ensuite de malt tiré d’une céréale, généralement de l’orge germée et séchée, qui va donner la couleur. D’autres céréales non maltées peuvent intervenir dans sa fabrication comme le froment, le seigle, l’épeautre, l’avoine, le maïs ou le riz. La bière, c’est évidemment aussi du houblon, une plante grimpante dont les cônes apportent l’amertume. C’est enfin de la levure de bière, un champignon qui va permettre la fermentation alcoolique. Le brasseur apporte la touche finale qui distinguera sa bière des autres et lui donnera sa saveur particulière.
Pour aller plus loin: www.apaqw.be/informations-generales-sur-les-bieres, www.trinquonslocal.be/nos-brasseries.
Retour au débutUne infinité de couleurs et de goûts
Aujourd’hui, la Wallonie compte plus de 500 bières différentes, pour tous les goûts et de toutes les couleurs : blondes, brunes, ambrées, fruitées, épicées, stouts ou bières de saison, sans oublier les fameuses bières trappistes. En quoi se distinguent-elles ?
La bière blanche est une blonde non filtrée avec adjonction d’une proportion de froment rendant sa robe blanche et laiteuse. On y retrouve souvent des notes de boulangerie et des agrumes comme le citron. La blonde est brassée à base de malts clairs. Plus ou moins forte selon la quantité de matières premières, elle présente souvent une robe jaune dorée et développe des arômes d’agrumes, de fleurs blanches ou de levures. Pour la brune, le brasseur utilise des malts torréfiés avec parfois l’ajout de caramel, ce qui lui donne une robe sombre. Elle développe des arômes de cacao, de fruits rouges et d’épices. Logiquement, la bière ambrée se place entre la brune et la blonde avec une légère utilisation de malts torréfiés. Dotée d’une belle robe orange, elle peut développer des arômes de caramel tout en conservant des notes florales et fruitées. La stout est une brune pour laquelle l’utilisation de malts torréfiés est poussée à l’extrême. De robe noire, il développe des arômes de café grillé et de chocolat noir. La bière fruitée peut être blonde, ambrées, brune ou blanche. Le brasseur lui a ajouté des fruits ou des arômes de fruits. La bière de saison est une blonde légère et plutôt houblonnée. La bière épicée compte un taux d’alcool élevé et une forte dose d’épices. Elle peut être blonde, ambrée ou brune, comme la bière de Noël appréciée en hiver.
Les bières trappistes de Wallonie sont encore élaborées de manière traditionnelle au cœur d’abbayes cisterciennes, sous le contrôle de la communauté trappiste. Leur goût varie selon la marque. Il n’existe que onze authentiques bières trappistes dans le monde dont trois sont brassées en Wallonie, Chimay, Orval et Rochefort. Si les brasseries de ces abbayes ne sont pas visitables, l’Abbaye d’Orval et l’Espace Chimay proposent une exposition didactique, ainsi qu’une dégustation sur place. La trappiste de Rochefort se savoure dans les établissements de la ville, à proximité de l’abbaye.
Consultez la carte des brasseries wallonnes à visiter.
Retour au débutEt pour compléter votre visite…
En Wallonie, différents lieux touristiques et musées sont dédiés à la culture de la bière. C’est le cas de l’Abbaye de Maredsous, de la Maison Leffe à Dinant, du Musée de la bière à Saint-Vith, du Musée de la bière du Château de l’Avouerie d’Anthisnes, du Musée des bières belges à Lustin… Ces endroits vous permettront de compléter agréablement votre visite. Visiter des microbrasseries en Wallonie, c’est aussi l’occasion de découvrir cette région riche de son patrimoine, de sa culture, de ses paysages variés et, bien entendu, de sa gastronomie.
Par Jacqueline Remits
Retour au débutBouton - en savoir plus
Un rendez-vous annuel et plus de 180 activités à travers le monde
Pour la cinquième année, la Fédération internationale des professeurs de français s'associe à plusieurs organisations de l’écosystème éducationnel francophone pour l'organisation de cette journée. L'objectif est de célébrer les près de 900 000 professeur.e.s de français dans le monde et de valoriser le métier d’enseignant.e de français.
Chaque jour, aux quatre coins de la planète, pratiquant un métier qu’ils ont souvent choisi par passion de la pédagogie et par amour de la belle langue, des enseignantes et des enseignants font découvrir à leurs apprenants la richesse du français. Ils peuvent en être fiers:
- Fiers d’être des médiateurs linguistiques et culturels qui ouvrent à leurs élèves les portes de l’échange et du dialogue avec plus de 320 millions de personnes dans le monde, et au-delà avec tous les peuples francophones et francophiles, à la fois divers et liés par l’esprit de la démocratie.
- Fiers de faire découvrir de nouveaux horizons intellectuels à leurs élèves, de les aider à se doter des outils de compréhension d’un monde complexe dans lequel le plurilinguisme est un atout indispensable.
- Fiers de construire un tremplin vers la réussite personnelle et professionnelle. En enseignant le français, les enseignantes et les enseignants offrent à leurs apprenants une chance unique d’accéder aux meilleures universités et formations, pour pouvoir se réaliser et permettre aux sociétés de répondre aux défis actuels et futurs – climatiques, technologiques, professionnels, notamment.
- Fiers, enfin, de relever chaque jour les défis innombrables d’un métier parfois difficile, mais toujours passionnant et profondément utile.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, les millions d’enseignantes et d’enseignants « de » et « en » français peuvent être fières et fiers d’enseigner le français !
Si c'est la Fédération Internationale des Professeurs de Français qui coordonne l’organisation de la journée, ce sont bien les actrices et les acteurs sur le terrain qui, dans chaque pays, réunissent les institutions et les personnes engagées dans l’enseignement du et en français pour construire le programme. L'objectif est de proposer des activités qui permettent de aloriser le métier d’enseignant de français par des activités et des évènements qui vont créer du lien et de la solidarité. C’est un jour où les enseignants vont échanger, se réunir pour des moments conviviaux, partager leurs expériences et leurs pratiques.
La Fédération Wallonie-Bruxelles a fait du français et de l'éducation deux de ses priorités. WBI soutient dès lors les initiatives dans le cadre de ces priorités.
Découvrez l'allocution de Pascale Delcomminette, Administratrice générale de WBI, à cette occasion:
Retour au début
Le parrain 2023: Abdou Diouf
Abdou Diouf, ancien président du Sénégal et ancien Secrétaire général de la Francophonie, parraine l’événement de cette année. A cette occasion, il a adressé une lettre aux enseignants, dans laquelle il souligne que :
‘’Promouvoir la langue française, singulièrement comme langue étrangère ou seconde, c’est en effet favoriser l’inspiration réciproque d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre, c’est contribuer sans cesse à la régénération des mots, des idées, des imaginaires, des concepts, des perceptions de l’homme et du monde.’’
Retrouvez l'intégralité de la lettre.
En soutien aux professeur.e.s de français dans le monde, Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) a également tenu à leur rendre hommage.
"[...] Vous faites de la langue française un outil magique de compréhension et de cohésion qui transcende le foisonnement des cultures. Vous abattez les frontières géographiques, vous déjouez la grammaire et les styles, vous bousculez les imaginaires. Vous êtes les passeurs de mots, d’idées, mais aussi de valeurs inhérentes à cette langue nécessairement décentrée et enrichie par son ouverture. La langue française est ainsi bien celle des productions littéraires, des recherches et des pensées issues des cinq continents de la francophonie."
Retrouvez l'intégralité de la lettre ouverte.
Retour au début
Lancement de la plateforme "Parlons français"
A l'occasion de la 5e Journée internationale des professeurs de français, l'OIF lance la plateforme "Parlons français". Elle s’adresse aux enseignants de et en français, aux professionnels de l’éducation, aux jeunes apprenants de français, aux cadres administratifs et fonctionnaires internationaux, et à toutes celles et ceux qui s’intéressent à la langue française, à son enseignement, à son rayonnement et aux valeurs de la Francophonie. Son objectif : favoriser un enseignement et un apprentissage de qualité.
Cette plateforme permet ainsi aux aux enseignants de et en français de se former pour renforcer leurs compétences, de participer à des formations continues, de bénéficier d’un accompagnement personnalisé, de disposer d'un cartable numérique, de partager et explorer des ressources pédagogiques et de partager ses connaissances et son savoir-faire.
Pour les établissements francophones, le site favorise le réseautage et la mise en œuvre de projets communs, notamment à travers les échanges scolaires. Enfin, les apprenants du français peuvent bénéficier de ressources contextualisées et participer à des activités francophones.
A cette occasion, découvrez le webinaire de lancement de la plateforme "Construisons ensemble un avenir en français".
Retour au début
Un rendez-vous annuel et plus de 180 activités à travers le monde
Pour la cinquième année, la Fédération internationale des professeurs de français s'associe à plusieurs organisations de l’écosystème éducationnel francophone pour l'organisation de cette journée. L'objectif est de célébrer les près de 900 000 professeur.e.s de français dans le monde et de valoriser le métier d’enseignant.e de français.
Chaque jour, aux quatre coins de la planète, pratiquant un métier qu’ils ont souvent choisi par passion de la pédagogie et par amour de la belle langue, des enseignantes et des enseignants font découvrir à leurs apprenants la richesse du français. Ils peuvent en être fiers:
- Fiers d’être des médiateurs linguistiques et culturels qui ouvrent à leurs élèves les portes de l’échange et du dialogue avec plus de 320 millions de personnes dans le monde, et au-delà avec tous les peuples francophones et francophiles, à la fois divers et liés par l’esprit de la démocratie.
- Fiers de faire découvrir de nouveaux horizons intellectuels à leurs élèves, de les aider à se doter des outils de compréhension d’un monde complexe dans lequel le plurilinguisme est un atout indispensable.
- Fiers de construire un tremplin vers la réussite personnelle et professionnelle. En enseignant le français, les enseignantes et les enseignants offrent à leurs apprenants une chance unique d’accéder aux meilleures universités et formations, pour pouvoir se réaliser et permettre aux sociétés de répondre aux défis actuels et futurs – climatiques, technologiques, professionnels, notamment.
- Fiers, enfin, de relever chaque jour les défis innombrables d’un métier parfois difficile, mais toujours passionnant et profondément utile.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, les millions d’enseignantes et d’enseignants « de » et « en » français peuvent être fières et fiers d’enseigner le français !
Si c'est la Fédération Internationale des Professeurs de Français qui coordonne l’organisation de la journée, ce sont bien les actrices et les acteurs sur le terrain qui, dans chaque pays, réunissent les institutions et les personnes engagées dans l’enseignement du et en français pour construire le programme. L'objectif est de proposer des activités qui permettent de aloriser le métier d’enseignant de français par des activités et des évènements qui vont créer du lien et de la solidarité. C’est un jour où les enseignants vont échanger, se réunir pour des moments conviviaux, partager leurs expériences et leurs pratiques.
La Fédération Wallonie-Bruxelles a fait du français et de l'éducation deux de ses priorités. WBI soutient dès lors les initiatives dans le cadre de ces priorités.
Découvrez l'allocution de Pascale Delcomminette, Administratrice générale de WBI, à cette occasion:
Retour au début
Le parrain 2023: Abdou Diouf
Abdou Diouf, ancien président du Sénégal et ancien Secrétaire général de la Francophonie, parraine l’événement de cette année. A cette occasion, il a adressé une lettre aux enseignants, dans laquelle il souligne que :
‘’Promouvoir la langue française, singulièrement comme langue étrangère ou seconde, c’est en effet favoriser l’inspiration réciproque d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre, c’est contribuer sans cesse à la régénération des mots, des idées, des imaginaires, des concepts, des perceptions de l’homme et du monde.’’
Retrouvez l'intégralité de la lettre.
En soutien aux professeur.e.s de français dans le monde, Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) a également tenu à leur rendre hommage.
"[...] Vous faites de la langue française un outil magique de compréhension et de cohésion qui transcende le foisonnement des cultures. Vous abattez les frontières géographiques, vous déjouez la grammaire et les styles, vous bousculez les imaginaires. Vous êtes les passeurs de mots, d’idées, mais aussi de valeurs inhérentes à cette langue nécessairement décentrée et enrichie par son ouverture. La langue française est ainsi bien celle des productions littéraires, des recherches et des pensées issues des cinq continents de la francophonie."
Retrouvez l'intégralité de la lettre ouverte.
Retour au début
Lancement de la plateforme "Parlons français"
A l'occasion de la 5e Journée internationale des professeurs de français, l'OIF lance la plateforme "Parlons français". Elle s’adresse aux enseignants de et en français, aux professionnels de l’éducation, aux jeunes apprenants de français, aux cadres administratifs et fonctionnaires internationaux, et à toutes celles et ceux qui s’intéressent à la langue française, à son enseignement, à son rayonnement et aux valeurs de la Francophonie. Son objectif : favoriser un enseignement et un apprentissage de qualité.
Cette plateforme permet ainsi aux aux enseignants de et en français de se former pour renforcer leurs compétences, de participer à des formations continues, de bénéficier d’un accompagnement personnalisé, de disposer d'un cartable numérique, de partager et explorer des ressources pédagogiques et de partager ses connaissances et son savoir-faire.
Pour les établissements francophones, le site favorise le réseautage et la mise en œuvre de projets communs, notamment à travers les échanges scolaires. Enfin, les apprenants du français peuvent bénéficier de ressources contextualisées et participer à des activités francophones.
A cette occasion, découvrez le webinaire de lancement de la plateforme "Construisons ensemble un avenir en français".
Retour au début
Bouton - en savoir plus
Le Ministre-Président a été reçu par l'équipe de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Maroc, menée par la Déléguée générale Chiraz El Fassi, en poste depuis peu. Durant ces quelques jours, il a pu visiter plusieurs projets et aller à la rencontre de nombreux partenaires de Wallonie-Bruxelles et de l'APEFE au Maroc.
Il a ainsi rencontré le Ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, pour un échange sur la coopération étroite entre le Maroc et la Fédération Wallonie-Bruxelles, notamment en matière de culture, d'éducation, de sport et de jeunesse.
Il a également eu un entretien avec la représentante de l’UNICEF au Maroc et des associations partenaires actives sur le terrain des régions touchées par le séisme de septembre dans la province d'Al Haouz.
Pierre-Yves Jeholet a aussi participé à une rencontre avec les équipes du programme Min Ajliki, qui vise à réduire les inégalités et à soutenir l'entrepreneuriat féminin au Maroc.
Il s'est rendu à Chichaoua, région fortement touchée par le séisme du 8 septembre, pour rencontrer l'Association Tildat, qui oeuvre pour l’intégration de la femme. Une session de « Pitch ton projet » a permis aux membres de l'association de présenter leurs projets d’entrepreneuriat. Une belle opportunité d'échange, de partage et de soutien riche et émouvante. Cette rencontre a été organisée par l'équipe de l'Apefe au Maroc.
Les Ecoles belges au Maroc ont pu également bénéficier de la présence du Ministre-Président. Il a ainsi inauguré deux nouvelles sections du réseau : le chantier de l’Ecole du Dehors à Casablanca et de la section du secondaire à Rabat. L’occasion pour lui de souligner la qualité et le sérieux du programme d’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de profiter de moments de rencontre avec les membres de la direction, les enseignants et les élèves des Ecoles belges du Maroc.
Cette visite au Maroc comptait aussi dans son programme l'inauguration de la première édition du Salon International du Livre Enfant et Jeunesse à Casablanca, aux côtés du Ministre de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, Monsieur Mehdi Bensaid, du Wali de Casablanca, Monsieur Mohamed M'hidia et de la maire de Casablanca, Madame Nabila Rmili. Ensemble, ils ont inauguré le stand de la Fédération Wallonie-Bruxelles « Lisez-vous le belge ? », qui mettait en valeur la littérature belge francophone dans le secteur jeunesse et de l’enfance.
Par ailleurs, Pierre-Yves Jeholet a profité de son séjour marocain pour rencontrer la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) du Maroc, qu'un partenariat de longue date unit au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de Belgique, le CSA, qui utilise depuis 2011 le système de monitoring informatique de la HACA (HMS). La Présidente, Madame Latifa Akharbach, a accueilli la délégation et de riches échanges ont eu lieu.
Une autre rencontre importante de cette visite, celle avec le Ministre de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa. La coopération historique en matière d’éducation et le lancement de la diplomatie sportive entre nos deux régions ont été largement évoqués par les deux Ministres à la lumière des projets prévus dans le programme bilatéral de travail 2023-2027 entre Wallonie-Bruxelles et le Royaume du Maroc. La rencontre s'est poursuivie par la visite du Complexe Mohammed VI de Football. Ce centre national est doté d’infrastructures et d’équipements de pointe. Il est destiné à accueillir les équipes nationales en stages de préparation, ainsi que les équipes nationales étrangères.
Enfin, l'opportunité était belle de fêter le 1er anniversaire de LionsGeek ! Un an déjà que cete structure d’accompagnement des jeunes porteurs de projets dans les nouveaux métiers du digital existe. Un magnifique projet visant à faciliter l’accès à la technologie et à l’entrepreneuriat des jeunes !
Un séjour riche et intense pour le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet, qui, à la faveur de nombreuses rencontres et visites, a pu réaffirmer la force des liens entre le royaume du Maroc et la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Le Ministre-Président a été reçu par l'équipe de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Maroc, menée par la Déléguée générale Chiraz El Fassi, en poste depuis peu. Durant ces quelques jours, il a pu visiter plusieurs projets et aller à la rencontre de nombreux partenaires de Wallonie-Bruxelles et de l'APEFE au Maroc.
Il a ainsi rencontré le Ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, pour un échange sur la coopération étroite entre le Maroc et la Fédération Wallonie-Bruxelles, notamment en matière de culture, d'éducation, de sport et de jeunesse.
Il a également eu un entretien avec la représentante de l’UNICEF au Maroc et des associations partenaires actives sur le terrain des régions touchées par le séisme de septembre dans la province d'Al Haouz.
Pierre-Yves Jeholet a aussi participé à une rencontre avec les équipes du programme Min Ajliki, qui vise à réduire les inégalités et à soutenir l'entrepreneuriat féminin au Maroc.
Il s'est rendu à Chichaoua, région fortement touchée par le séisme du 8 septembre, pour rencontrer l'Association Tildat, qui oeuvre pour l’intégration de la femme. Une session de « Pitch ton projet » a permis aux membres de l'association de présenter leurs projets d’entrepreneuriat. Une belle opportunité d'échange, de partage et de soutien riche et émouvante. Cette rencontre a été organisée par l'équipe de l'Apefe au Maroc.
Les Ecoles belges au Maroc ont pu également bénéficier de la présence du Ministre-Président. Il a ainsi inauguré deux nouvelles sections du réseau : le chantier de l’Ecole du Dehors à Casablanca et de la section du secondaire à Rabat. L’occasion pour lui de souligner la qualité et le sérieux du programme d’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de profiter de moments de rencontre avec les membres de la direction, les enseignants et les élèves des Ecoles belges du Maroc.
Cette visite au Maroc comptait aussi dans son programme l'inauguration de la première édition du Salon International du Livre Enfant et Jeunesse à Casablanca, aux côtés du Ministre de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, Monsieur Mehdi Bensaid, du Wali de Casablanca, Monsieur Mohamed M'hidia et de la maire de Casablanca, Madame Nabila Rmili. Ensemble, ils ont inauguré le stand de la Fédération Wallonie-Bruxelles « Lisez-vous le belge ? », qui mettait en valeur la littérature belge francophone dans le secteur jeunesse et de l’enfance.
Par ailleurs, Pierre-Yves Jeholet a profité de son séjour marocain pour rencontrer la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) du Maroc, qu'un partenariat de longue date unit au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de Belgique, le CSA, qui utilise depuis 2011 le système de monitoring informatique de la HACA (HMS). La Présidente, Madame Latifa Akharbach, a accueilli la délégation et de riches échanges ont eu lieu.
Une autre rencontre importante de cette visite, celle avec le Ministre de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa. La coopération historique en matière d’éducation et le lancement de la diplomatie sportive entre nos deux régions ont été largement évoqués par les deux Ministres à la lumière des projets prévus dans le programme bilatéral de travail 2023-2027 entre Wallonie-Bruxelles et le Royaume du Maroc. La rencontre s'est poursuivie par la visite du Complexe Mohammed VI de Football. Ce centre national est doté d’infrastructures et d’équipements de pointe. Il est destiné à accueillir les équipes nationales en stages de préparation, ainsi que les équipes nationales étrangères.
Enfin, l'opportunité était belle de fêter le 1er anniversaire de LionsGeek ! Un an déjà que cete structure d’accompagnement des jeunes porteurs de projets dans les nouveaux métiers du digital existe. Un magnifique projet visant à faciliter l’accès à la technologie et à l’entrepreneuriat des jeunes !
Un séjour riche et intense pour le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet, qui, à la faveur de nombreuses rencontres et visites, a pu réaffirmer la force des liens entre le royaume du Maroc et la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Bouton - en savoir plus
A l’invitation de l’Université Diego Portales à Santiago, Katia Lanero Zamora a participé à la prestigieuse chaire de littérature en hommage à Roberto Bolaño. Ensuite, à l’initiative de la Représentation Wallonie-Bruxelles et de ses partenaires, la mission a parcouru trois villes importantes du Chili : Santiago, Concepcion, Valparaiso.
Mme Lanero Zamora a présenté son travail littéraire aux étudiants, en particulier autour de la fantasy et de la science-fiction, en présentant notamment son dernier roman La Machine. Elle a également partagé son expérience d’écriture de scénarios pour des séries télévisées et des podcasts. Son intervention à l’Université Diego Portales a été animée par l’écrivain et traducteur Mauricio Electorat, également professeur de cette faculté.
A la suite de cette intervention, diverses rencontres avec des professeurs et étudiants chiliens ont été organisées tant à Santiago qu’en région. En effet, Katia Lanero Zamora s’est rendue à l’Université Bernardo O’Higgins, pour laquelle elle a enregistré un podcast intitulé « Ruta francofona » produit par le centre d’employabilité francophone de l’université, et a échangé avec des professeurs et étudiants autour de la lecture. Elle a également rencontré plusieurs classes du lycée français de Santiago. En effet, l’année dernière son roman La Machine avait été sélectionnée pour le prix Macondo, qui est un prix littéraire organisé par plusieurs lycées français d’Amérique Latine.
En région, des activités ont été organisées à l’Université de Concepcion (à 500km au sud de Santiago), en particulier avec les étudiants de la filière de traduction qui ont échangé avec l’autrice autour de leur traduction de ses deux livres jeunesse Albigondine est une fée et Gunther le menteur. Une conférence sur la littérature jeunesse et un atelier d’écriture de contes ont aussi été proposés aux étudiants. Une rencontre avec une classe du lycée français de cette ville a également eu lieu.
Le dernier jour de mission a été consacré à la ville de Valparaiso (à 150km de Santiago, sur le littoral) avec une rencontre avec les étudiants de l’Université de Playa Ancha. A cette occasion, les professeurs et étudiants en littérature ont pu échanger avec Katia Lanero Zamora sur son processus d’écriture et de construction de scénarios ainsi qu’autour de quelques recommandations de lectures belges francophones.
Sans oublier des rencontres avec des éditeurs, la participation à la fête du Roi à l’Ambassade de Belgique ou encore une séance de dédicaces dans une librairie francophone de Santiago... Une belle promotion des lettres belges francophones au pied de la cordillère des Andes !
Retrouvez l'intervention de Katia Lanero Zamora à la Chaire Bolaño
Ecoutez le Podcast Ruta francófona de l’Université Bernardo O’Higgins
A l’invitation de l’Université Diego Portales à Santiago, Katia Lanero Zamora a participé à la prestigieuse chaire de littérature en hommage à Roberto Bolaño. Ensuite, à l’initiative de la Représentation Wallonie-Bruxelles et de ses partenaires, la mission a parcouru trois villes importantes du Chili : Santiago, Concepcion, Valparaiso.
Mme Lanero Zamora a présenté son travail littéraire aux étudiants, en particulier autour de la fantasy et de la science-fiction, en présentant notamment son dernier roman La Machine. Elle a également partagé son expérience d’écriture de scénarios pour des séries télévisées et des podcasts. Son intervention à l’Université Diego Portales a été animée par l’écrivain et traducteur Mauricio Electorat, également professeur de cette faculté.
A la suite de cette intervention, diverses rencontres avec des professeurs et étudiants chiliens ont été organisées tant à Santiago qu’en région. En effet, Katia Lanero Zamora s’est rendue à l’Université Bernardo O’Higgins, pour laquelle elle a enregistré un podcast intitulé « Ruta francofona » produit par le centre d’employabilité francophone de l’université, et a échangé avec des professeurs et étudiants autour de la lecture. Elle a également rencontré plusieurs classes du lycée français de Santiago. En effet, l’année dernière son roman La Machine avait été sélectionnée pour le prix Macondo, qui est un prix littéraire organisé par plusieurs lycées français d’Amérique Latine.
En région, des activités ont été organisées à l’Université de Concepcion (à 500km au sud de Santiago), en particulier avec les étudiants de la filière de traduction qui ont échangé avec l’autrice autour de leur traduction de ses deux livres jeunesse Albigondine est une fée et Gunther le menteur. Une conférence sur la littérature jeunesse et un atelier d’écriture de contes ont aussi été proposés aux étudiants. Une rencontre avec une classe du lycée français de cette ville a également eu lieu.
Le dernier jour de mission a été consacré à la ville de Valparaiso (à 150km de Santiago, sur le littoral) avec une rencontre avec les étudiants de l’Université de Playa Ancha. A cette occasion, les professeurs et étudiants en littérature ont pu échanger avec Katia Lanero Zamora sur son processus d’écriture et de construction de scénarios ainsi qu’autour de quelques recommandations de lectures belges francophones.
Sans oublier des rencontres avec des éditeurs, la participation à la fête du Roi à l’Ambassade de Belgique ou encore une séance de dédicaces dans une librairie francophone de Santiago... Une belle promotion des lettres belges francophones au pied de la cordillère des Andes !
Retrouvez l'intervention de Katia Lanero Zamora à la Chaire Bolaño
Ecoutez le Podcast Ruta francófona de l’Université Bernardo O’Higgins
Bouton - en savoir plus
Pour célébrer cette 6ème édition du Festival du Film d’Amour de Wallonie-Bruxelles au Vietnam, la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam souhaite offrir six cadeaux Coup de cœur aux cinéphiles de Hanoi et de Hochiminh-ville.
Des sujets complètement différents autour du thème Amour nous amèneront à vivre des émotions diverses et intenses: Bonheur, Tristesse, Colère, Nostalgie, Compassion ou Enthousiasme… à travers des œuvres extraordinaires de grands noms du cinéma tels que les frères Dardenne, Bouli Lanners ou d’un tout nouveau visage comme Emmanuelle Nicot avec son premier long-métrage DALVA.
Les amateurs du 7ème art à Hanoi et à Hochiminh-ville auront l’occasion de partager leur sentiment avec M. André Ceuterick, ancien Délégué général du Festival International du Film d’Amour de Mons et Président de l’Association ASBL Ciné-Loisirs - notre partenaire pour cette manifestation cinématographique qui est devenue depuis 2016 le rendez-vous des films d’auteurs belges au Vietnam.
- Du 26 novembre au 01 décembre 2023 à Hanoi
Studio national du Film documentaire et scientifique, 465 Hoàng Hoa Tham
- Du 29 novembre au 04 décembre 2023 à Hochiminh-ville
Hochiminh-ville: DCINE Ben Thanh, 6 Mac Dinh Chi, 1er arrondissement
Ne ratez pas cette aventure cinématographique!
Pour plus d’informations:
Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam
Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi
Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 - Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org
Pour célébrer cette 6ème édition du Festival du Film d’Amour de Wallonie-Bruxelles au Vietnam, la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam souhaite offrir six cadeaux Coup de cœur aux cinéphiles de Hanoi et de Hochiminh-ville.
Des sujets complètement différents autour du thème Amour nous amèneront à vivre des émotions diverses et intenses: Bonheur, Tristesse, Colère, Nostalgie, Compassion ou Enthousiasme… à travers des œuvres extraordinaires de grands noms du cinéma tels que les frères Dardenne, Bouli Lanners ou d’un tout nouveau visage comme Emmanuelle Nicot avec son premier long-métrage DALVA.
Les amateurs du 7ème art à Hanoi et à Hochiminh-ville auront l’occasion de partager leur sentiment avec M. André Ceuterick, ancien Délégué général du Festival International du Film d’Amour de Mons et Président de l’Association ASBL Ciné-Loisirs - notre partenaire pour cette manifestation cinématographique qui est devenue depuis 2016 le rendez-vous des films d’auteurs belges au Vietnam.
- Du 26 novembre au 01 décembre 2023 à Hanoi
Studio national du Film documentaire et scientifique, 465 Hoàng Hoa Tham
- Du 29 novembre au 04 décembre 2023 à Hochiminh-ville
Hochiminh-ville: DCINE Ben Thanh, 6 Mac Dinh Chi, 1er arrondissement
Ne ratez pas cette aventure cinématographique!
Pour plus d’informations:
Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam
Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi
Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 - Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org