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22/02/2024
(c) Alain Coppens - Sommet sur les Compétences - 2024
(c) Alain Coppens - Sommet sur les Compétences - 2024

A cette occasion, le centre de compétence aptaskil à Seneffe a accueilli Mathias Cormann, Secrétaire général de l’OCDE, et Christie Morreale, Vice-Présidente du Gouvernement wallon et Ministre de l’Emploi et de la Formation, accompagnés d’une délégation de Ministres et de Hauts fonctionnaires de nombreux Etats membres. Au cours de la visite des installations, la délégation a découvert le modèle pédagogique innovant déployé par aptaskil, qui forme chaque année jusqu’à 6.000 personnes et affiche un taux d’insertion professionnelle de plus de 85%.

 

Le Sommet sur les compétences (Skills Summit) de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) rassemble tous les deux ans les représentants d’une quarantaine de pays membres et organisations internationales pour débattre des enjeux majeurs liés aux compétences et à la pénurie de talents et main d’œuvre qualifiée. Pour illustrer les outils et projets mis en place par la Belgique pour stimuler la formation et la reconversion professionnelle, la délégation de l’OCDE était invitée ce 21 février après-midi à visiter les installations du centre de compétence aptaskil basé à Seneffe.

 

Aux côtés d’une délégation de Ministres et de Hauts fonctionnaires d’une vingtaine d’Etats membres, le Secrétaire général de l’OCDE Mathias Cormann a pu découvrir les 3.750 m2 d’infrastructures de formation dotées d’équipements technologiques de pointe permettant de s’exercer en situation réelle aux différents métiers de la production dans le secteur porteur du pharma, de la biotech et de la chimie.

 

Christie Morreale, Vice-Présidente du Gouvernement wallon et Ministre de l’Emploi et de la Formation : « Nous avons choisi de venir ici à Seneffe pour montrer que des solutions existent et que, même dans un secteur aussi pointu et spécifique que celui de la chimie et des sciences de la vie, il est possible d’attirer des jeunes (femmes), de former des demandeurs d’emploi et de garantir la mise à niveau des compétences des travailleurs des secteurs. Ainsi, lorsque les acteurs concernés (entreprises, opérateurs de formation et d’insertion, partenaires sociaux, etc.) se mobilisent ensemble, on obtient des résultats qui favorisent tant l’insertion des demandeurs d’emploi, l’évolution des compétences des travailleurs que la satisfaction des besoins des entreprises ».

 

Willy Borsus, Vice-Président du Gouvernement wallon et Ministre de l’Economie, du Numérique, de l’IFAPME et des Centres de compétence : « La Wallonie est un eldorado pour le secteur des biotechnologies et je suis ravi que le Centre de compétence aptaskil ait pu servir d’exemple aujourd’hui lors du Sommet sur les compétences de l’OCDE. Cela démontre toute la qualité de nos infrastructures de pointe, des formations et des activités de sensibilisation qui y sont développées. Le développement des compétences des jeunes, des demandeurs d’emploi et des travailleurs wallons reste une priorité pour le développement économique de la Wallonie. Les collaborations présentées lors de la visite illustrent que notre région est riche en solutions et que nous devons continuer à encourager nos jeunes à s’intéresser aux métiers en pénurie et d’avenir, notamment en lien avec les STEAM (en français MATIS : Mathématiques, Arts, Technologies, Ingénierie, Science) ».

 

Frédéric Druck, président d’aptaskil et directeur d’essenscia Wallonie-Bruxelles : « Nous sommes honorés de présenter au Secrétaire général de l’OCDE et à sa délégation, le modèle pédagogique d’aptaskil, qui permet à plus de 8 demandeurs d’emploi sur dix formés de trouver un emploi. Les Etats et les Régions doivent être encouragés à créer davantage de ponts entre le monde de l’industrie et celui de l’enseignement, notamment grâce aux formules en alternance, aux parcours de formation tout au long de la carrière et aux détachements de travailleurs industriels dans les écoles et centres de formation afin de transmettre leur expérience. Ce rapprochement est essentiel pour susciter des vocations et montrer la diversité des métiers d’un secteur qui a besoin de talents pour continuer d’innover ».

 

En augmentation croissante, le secteur de la chimie et des sciences de la vie représente 33.000 emplois directs en Wallonie et à Bruxelles, avec la création de 400 à 700 emplois par an au cours des dernières années. L’enquête emploi menée en 2023 par la fédération sectorielle essenscia montrait que les entreprises avaient 2.200 postes ouverts pour un éventail de profils incluant les personnes disposant d’un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur et des candidats n’ayant aucune expérience professionnelle préalable dans le secteur. Une tendance qui se confirme pour les années à venir grâce aux investissements récents dans des outils de production, mais qui se heurte à un gap grandissant entre le marché du travail et les ressources humaines disponibles. La transition digitale impliquera également le besoin en « upskilling-reskilling » de milliers de travailleurs et demandeurs d’emploi.

 

Au rang des solutions mises en œuvre grâce au soutien du gouvernement wallon, du fonds sectoriel de formation Co-valent et des partenaires sociaux : un investissement d’environ 11 millions d’euros pour augmenter de près de 50% la capacité du centre aptaskil afin de former jusqu’à 6.000 demandeurs d’emploi, travailleurs et étudiants par an. Une deuxième antenne sera également ouverte en 2024 au Légiapark de Liège.

 

Du côté du Biopark de Charleroi, un nouvel nouveau centre de formation de pointe pour le secteur de la santé et des biotechnologies, le EU Biotech Campus, ouvrira également bientôt ses portes grâce à un investissement de 25 millions d’euros, via le Plan de relance et de résilience de la commission européenne, le Plan de relance fédéral NextGen Belgium et le Plan de relance Wallonie. Ce centre européen de formation proposera des formations sur-mesure données par les industriels et opérateurs sur les métiers de la bioproduction avancée et les technologies de traitement de données appliquées aux biotechnologies.

A cette occasion, le centre de compétence aptaskil à Seneffe a accueilli Mathias Cormann, Secrétaire général de l’OCDE, et Christie Morreale, Vice-Présidente du Gouvernement wallon et Ministre de l’Emploi et de la Formation, accompagnés d’une délégation de Ministres et de Hauts fonctionnaires de nombreux Etats membres. Au cours de la visite des installations, la délégation a découvert le modèle pédagogique innovant déployé par aptaskil, qui forme chaque année jusqu’à 6.000 personnes et affiche un taux d’insertion professionnelle de plus de 85%.

 

Le Sommet sur les compétences (Skills Summit) de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) rassemble tous les deux ans les représentants d’une quarantaine de pays membres et organisations internationales pour débattre des enjeux majeurs liés aux compétences et à la pénurie de talents et main d’œuvre qualifiée. Pour illustrer les outils et projets mis en place par la Belgique pour stimuler la formation et la reconversion professionnelle, la délégation de l’OCDE était invitée ce 21 février après-midi à visiter les installations du centre de compétence aptaskil basé à Seneffe.

 

Aux côtés d’une délégation de Ministres et de Hauts fonctionnaires d’une vingtaine d’Etats membres, le Secrétaire général de l’OCDE Mathias Cormann a pu découvrir les 3.750 m2 d’infrastructures de formation dotées d’équipements technologiques de pointe permettant de s’exercer en situation réelle aux différents métiers de la production dans le secteur porteur du pharma, de la biotech et de la chimie.

 

Christie Morreale, Vice-Présidente du Gouvernement wallon et Ministre de l’Emploi et de la Formation : « Nous avons choisi de venir ici à Seneffe pour montrer que des solutions existent et que, même dans un secteur aussi pointu et spécifique que celui de la chimie et des sciences de la vie, il est possible d’attirer des jeunes (femmes), de former des demandeurs d’emploi et de garantir la mise à niveau des compétences des travailleurs des secteurs. Ainsi, lorsque les acteurs concernés (entreprises, opérateurs de formation et d’insertion, partenaires sociaux, etc.) se mobilisent ensemble, on obtient des résultats qui favorisent tant l’insertion des demandeurs d’emploi, l’évolution des compétences des travailleurs que la satisfaction des besoins des entreprises ».

 

Willy Borsus, Vice-Président du Gouvernement wallon et Ministre de l’Economie, du Numérique, de l’IFAPME et des Centres de compétence : « La Wallonie est un eldorado pour le secteur des biotechnologies et je suis ravi que le Centre de compétence aptaskil ait pu servir d’exemple aujourd’hui lors du Sommet sur les compétences de l’OCDE. Cela démontre toute la qualité de nos infrastructures de pointe, des formations et des activités de sensibilisation qui y sont développées. Le développement des compétences des jeunes, des demandeurs d’emploi et des travailleurs wallons reste une priorité pour le développement économique de la Wallonie. Les collaborations présentées lors de la visite illustrent que notre région est riche en solutions et que nous devons continuer à encourager nos jeunes à s’intéresser aux métiers en pénurie et d’avenir, notamment en lien avec les STEAM (en français MATIS : Mathématiques, Arts, Technologies, Ingénierie, Science) ».

 

Frédéric Druck, président d’aptaskil et directeur d’essenscia Wallonie-Bruxelles : « Nous sommes honorés de présenter au Secrétaire général de l’OCDE et à sa délégation, le modèle pédagogique d’aptaskil, qui permet à plus de 8 demandeurs d’emploi sur dix formés de trouver un emploi. Les Etats et les Régions doivent être encouragés à créer davantage de ponts entre le monde de l’industrie et celui de l’enseignement, notamment grâce aux formules en alternance, aux parcours de formation tout au long de la carrière et aux détachements de travailleurs industriels dans les écoles et centres de formation afin de transmettre leur expérience. Ce rapprochement est essentiel pour susciter des vocations et montrer la diversité des métiers d’un secteur qui a besoin de talents pour continuer d’innover ».

 

En augmentation croissante, le secteur de la chimie et des sciences de la vie représente 33.000 emplois directs en Wallonie et à Bruxelles, avec la création de 400 à 700 emplois par an au cours des dernières années. L’enquête emploi menée en 2023 par la fédération sectorielle essenscia montrait que les entreprises avaient 2.200 postes ouverts pour un éventail de profils incluant les personnes disposant d’un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur et des candidats n’ayant aucune expérience professionnelle préalable dans le secteur. Une tendance qui se confirme pour les années à venir grâce aux investissements récents dans des outils de production, mais qui se heurte à un gap grandissant entre le marché du travail et les ressources humaines disponibles. La transition digitale impliquera également le besoin en « upskilling-reskilling » de milliers de travailleurs et demandeurs d’emploi.

 

Au rang des solutions mises en œuvre grâce au soutien du gouvernement wallon, du fonds sectoriel de formation Co-valent et des partenaires sociaux : un investissement d’environ 11 millions d’euros pour augmenter de près de 50% la capacité du centre aptaskil afin de former jusqu’à 6.000 demandeurs d’emploi, travailleurs et étudiants par an. Une deuxième antenne sera également ouverte en 2024 au Légiapark de Liège.

 

Du côté du Biopark de Charleroi, un nouvel nouveau centre de formation de pointe pour le secteur de la santé et des biotechnologies, le EU Biotech Campus, ouvrira également bientôt ses portes grâce à un investissement de 25 millions d’euros, via le Plan de relance et de résilience de la commission européenne, le Plan de relance fédéral NextGen Belgium et le Plan de relance Wallonie. Ce centre européen de formation proposera des formations sur-mesure données par les industriels et opérateurs sur les métiers de la bioproduction avancée et les technologies de traitement de données appliquées aux biotechnologies.

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21/02/2024
© Belgian Presidency of the Council of the European Union / Elodie Meunier
La Présidence belge s'est engagée à promouvoir le tourisme en tant que moyen de développement économique durable et à faire en sorte que ce secteur reste une priorité dans l'agenda européen. C’est dans ce cadre que s'est tenue la réunion informelle des Ministres en charge du Tourisme à Louvain-la-Neuve le 20 février 2024.

 

Le tourisme est actuellement confronté à des opportunités et à des défis communs à toute l'Union européenne, qui ont une incidence sur son développement : la durabilité, la saisonnalité, la gestion de l'augmentation des flux touristiques tout en maintenant la qualité de vie dans les destinations, la numérisation, l'attractivité pour les travailleurs…  Le secteur réclame donc l'attention de tous les partenaires européens et la Présidence belge souhaite encourager l’élaboration d'une vision ambitieuse pour accélérer sa transition.
 

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Un moteur de développement, en Belgique comme ailleurs

Le tourisme est reconnu comme un secteur de grande importance au niveau européen, contribuant à la croissance économique et à la création d'emplois de qualité dans de nombreuses régions de l'Union.

 

2023 a été une année record pour l’industrie touristique en Europe, avec près de 3 milliards de nuitées enregistrées. Une reprise vigoureuse, et salutaire, tant le secteur avait été impacté par la pandémie. Au cours de la réunion ministérielle, il a été souligné que la revitalisation de l'écosystème touristique offrait l’occasion de tirer parti de la phase de relance en orientant le secteur vers une transformation écologique et numérique, afin de renforcer sa résilience.

 

Le tourisme est aussi un moteur du développement économique de la Wallonie. En effet, il représente 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 16.5 millions de nuitées, plus de 13 millions de visites, et 58.000 emplois, rien que dans notre région au sud de la Belgique.

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Deux mots clés : coopération & continuité

Face à la crise sanitaire, les États membres ont su s’unir et travailler à la relance de l’écosystème touristique, notamment via la plateforme ‘Re-openEU’ et le certificat COVID numérique. La Commission et la Présidence ont souligné le caractère crucial de cette bonne collaboration, qui permettra de poursuivre les chantiers commencés, notamment pour la transition verte et numérique. Les premiers résultats sont déjà visibles, avec diverses initiatives pour augmenter la circularité et diminuer les déchets au sein de l’Union, mais aussi avec les accords sur le partage de données pour les séjours de courte durée, visant à créer un espace commun des données du tourisme européen.

 

Durant la réunion, les Ministres ont partagé de nombreuses bonnes pratiques et idées d’actions innovantes. Des solutions, entre autres, pour réduire la pénurie de personnel dans le secteur, pour renforcer la collaboration en matière de digitalisation, et pour mettre en place une offre touristique allant de pair avec les intérêts sociaux et environnementaux.

 

Les États membres ont également partagé leurs attentes concernant le tourisme au cours du prochain mandat européen, et signalé leur désir de continuer les travaux initiés par la Commission. La Présidence a appelé cette dernière à maintenir l'attention accordée au tourisme au cours des années précédentes et à encourager la prochaine Commission à suivre cette voie.
 

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

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La Présidence belge s'est engagée à promouvoir le tourisme en tant que moyen de développement économique durable et à faire en sorte que ce secteur reste une priorité dans l'agenda européen. C’est dans ce cadre que s'est tenue la réunion informelle des Ministres en charge du Tourisme à Louvain-la-Neuve le 20 février 2024.

 

Le tourisme est actuellement confronté à des opportunités et à des défis communs à toute l'Union européenne, qui ont une incidence sur son développement : la durabilité, la saisonnalité, la gestion de l'augmentation des flux touristiques tout en maintenant la qualité de vie dans les destinations, la numérisation, l'attractivité pour les travailleurs…  Le secteur réclame donc l'attention de tous les partenaires européens et la Présidence belge souhaite encourager l’élaboration d'une vision ambitieuse pour accélérer sa transition.
 

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Un moteur de développement, en Belgique comme ailleurs

Le tourisme est reconnu comme un secteur de grande importance au niveau européen, contribuant à la croissance économique et à la création d'emplois de qualité dans de nombreuses régions de l'Union.

 

2023 a été une année record pour l’industrie touristique en Europe, avec près de 3 milliards de nuitées enregistrées. Une reprise vigoureuse, et salutaire, tant le secteur avait été impacté par la pandémie. Au cours de la réunion ministérielle, il a été souligné que la revitalisation de l'écosystème touristique offrait l’occasion de tirer parti de la phase de relance en orientant le secteur vers une transformation écologique et numérique, afin de renforcer sa résilience.

 

Le tourisme est aussi un moteur du développement économique de la Wallonie. En effet, il représente 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 16.5 millions de nuitées, plus de 13 millions de visites, et 58.000 emplois, rien que dans notre région au sud de la Belgique.

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Deux mots clés : coopération & continuité

Face à la crise sanitaire, les États membres ont su s’unir et travailler à la relance de l’écosystème touristique, notamment via la plateforme ‘Re-openEU’ et le certificat COVID numérique. La Commission et la Présidence ont souligné le caractère crucial de cette bonne collaboration, qui permettra de poursuivre les chantiers commencés, notamment pour la transition verte et numérique. Les premiers résultats sont déjà visibles, avec diverses initiatives pour augmenter la circularité et diminuer les déchets au sein de l’Union, mais aussi avec les accords sur le partage de données pour les séjours de courte durée, visant à créer un espace commun des données du tourisme européen.

 

Durant la réunion, les Ministres ont partagé de nombreuses bonnes pratiques et idées d’actions innovantes. Des solutions, entre autres, pour réduire la pénurie de personnel dans le secteur, pour renforcer la collaboration en matière de digitalisation, et pour mettre en place une offre touristique allant de pair avec les intérêts sociaux et environnementaux.

 

Les États membres ont également partagé leurs attentes concernant le tourisme au cours du prochain mandat européen, et signalé leur désir de continuer les travaux initiés par la Commission. La Présidence a appelé cette dernière à maintenir l'attention accordée au tourisme au cours des années précédentes et à encourager la prochaine Commission à suivre cette voie.
 

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

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20/02/2024

Pour la première fois, la Belgique accueille le Sommet sur les compétences (Skills Summit) ces 21 et 22 février. L’objectif de cet événement international, qui associe toutes les entités fédérées belges, est d’engager une réflexion sur les compétences de demain. Grâce à des échanges ouverts et constructifs entre les représentants des pays participants, l’idée est de partager des solutions qui permettront de relever les défis du développement des compétences dans un monde en mutation rapide, de promouvoir la collaboration entre les gouvernements et les parties prenantes et de veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte.

 

Depuis plusieurs années, l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) organise tous les deux ans un Skills Summit, afin de permettre à ses pays membres de travailler ensemble à la problématique des compétences, qui occupe une place centrale dans les préoccupations des décideurs politiques et des entreprises à travers le monde. Cette année, ce Skills Summit a lieu à Bruxelles, où il est organisé par la Belgique et l’ensemble de ses entités fédérées (Flandre, Wallonie, Région bruxelloise, Fédération Wallonie-Bruxelles, Ostbelgien), en collaboration avec l’OCDE.

 

Lors des deux jours de débats et d’échanges au Palais des Académies à Bruxelles, les représentants d’une quarantaine de pays et organisations internationales discuteront autour du thème « Des compétences pour l’avenir : construire des ponts pour de nouvelles opportunités » (« Skills of the future : building bridges to new opportunities »), sous l’égide du secrétaire général de l'OCDE, Mathias Cormann. Le sommet réunira des représentants du monde politique, académique et professionnel, avec l’objectif de faciliter des discussions franches et constructives sur les meilleures pratiques et la co-construction de solutions.

 

L'événement sera structuré autour de trois grands thèmes : établir une vision des besoins futurs en compétences, créer des parcours d'apprentissage et de carrière menant à de nouvelles opportunités, permettre à chacun de développer les compétences nécessaires pour saisir de nouvelles opportunités.

 

Des dizaines de Ministres internationaux seront présents durant ces deux jours à Bruxelles. La Belgique, de son côté, sera représentée par :

  • Le Premier Ministre Alexander De Croo
  • Jo Brouns, Ministre flamand de l'économie, de l'innovation, du travail, de l'économie sociale et de l'agriculture
  • Willy Borsus, Vice-Président de la Région wallonne et Ministre de l'économie, du commerce extérieur, de la recherche et de l'innovation, du numérique, de l'aménagement du territoire, de l'agriculture, de l'IFAPME et des centres de compétences
  • Christie Morreale, Vice-Présidente de la Région wallonne et Ministre de l'emploi, de la formation, des soins de santé, de l'action sociale, de l'égalité des chances et des droits de la femme
  • Caroline Désir, Ministre de l’Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles
  • Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
  • Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois chargé de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal

Chacun de ces Ministres profitera de cette rencontre avec des homologues internationaux pour partager sa vision sur la question des compétences et discuter des initiatives nationales et régionales afin de faire face au défi de la pénurie de talents.

 

Les trois régions du pays organiseront ainsi des visites pour mettre en avant des solutions novatrices et des bonnes pratiques qui pourraient inspirer d’autres pays. Lors d'une visite au Green Energy Park à Zellik, la Flandre montrera comment, grâce à des prévisions de compétences et des partenariats innovants, des formations ont été développées ciblant des compétences futures telles que les drones et l'énergie verte. La Wallonie ouvrira les portes d’Aptaskil à Seneffe, un centre de compétence pour les professions de la production dans les industries chimiques, pharmaceutiques et biotechnologiques. Enfin, la Région bruxelloise proposera une visite combinée de MolenGeek et Art2Work, mettant en avant des initiatives phares adaptées aux NEET (les personnes en décrochage, qui sont « Not in Education, Employment or Training ») visant le développement des jeunes talents.

À propos du Skills Summit

Tous les deux ans, le Skills Summit réunit des Ministres et des hauts fonctionnaires responsables des politiques de compétences. Le pays hôte de cet événement change à chaque édition, mais c’est toujours un pays membre de l'OCDE. Chaque édition explore un aspect différent des compétences, souvent lié aux défis sociétaux et aux changements auxquels est confronté le paysage des compétences. Cette année, le Skills Summit est organisé en collaboration avec la Belgique et ses entités fédérées à Bruxelles, les 21 et 22 février 2024.

Pour la première fois, la Belgique accueille le Sommet sur les compétences (Skills Summit) ces 21 et 22 février. L’objectif de cet événement international, qui associe toutes les entités fédérées belges, est d’engager une réflexion sur les compétences de demain. Grâce à des échanges ouverts et constructifs entre les représentants des pays participants, l’idée est de partager des solutions qui permettront de relever les défis du développement des compétences dans un monde en mutation rapide, de promouvoir la collaboration entre les gouvernements et les parties prenantes et de veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte.

 

Depuis plusieurs années, l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) organise tous les deux ans un Skills Summit, afin de permettre à ses pays membres de travailler ensemble à la problématique des compétences, qui occupe une place centrale dans les préoccupations des décideurs politiques et des entreprises à travers le monde. Cette année, ce Skills Summit a lieu à Bruxelles, où il est organisé par la Belgique et l’ensemble de ses entités fédérées (Flandre, Wallonie, Région bruxelloise, Fédération Wallonie-Bruxelles, Ostbelgien), en collaboration avec l’OCDE.

 

Lors des deux jours de débats et d’échanges au Palais des Académies à Bruxelles, les représentants d’une quarantaine de pays et organisations internationales discuteront autour du thème « Des compétences pour l’avenir : construire des ponts pour de nouvelles opportunités » (« Skills of the future : building bridges to new opportunities »), sous l’égide du secrétaire général de l'OCDE, Mathias Cormann. Le sommet réunira des représentants du monde politique, académique et professionnel, avec l’objectif de faciliter des discussions franches et constructives sur les meilleures pratiques et la co-construction de solutions.

 

L'événement sera structuré autour de trois grands thèmes : établir une vision des besoins futurs en compétences, créer des parcours d'apprentissage et de carrière menant à de nouvelles opportunités, permettre à chacun de développer les compétences nécessaires pour saisir de nouvelles opportunités.

 

Des dizaines de Ministres internationaux seront présents durant ces deux jours à Bruxelles. La Belgique, de son côté, sera représentée par :

  • Le Premier Ministre Alexander De Croo
  • Jo Brouns, Ministre flamand de l'économie, de l'innovation, du travail, de l'économie sociale et de l'agriculture
  • Willy Borsus, Vice-Président de la Région wallonne et Ministre de l'économie, du commerce extérieur, de la recherche et de l'innovation, du numérique, de l'aménagement du territoire, de l'agriculture, de l'IFAPME et des centres de compétences
  • Christie Morreale, Vice-Présidente de la Région wallonne et Ministre de l'emploi, de la formation, des soins de santé, de l'action sociale, de l'égalité des chances et des droits de la femme
  • Caroline Désir, Ministre de l’Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles
  • Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
  • Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois chargé de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal

Chacun de ces Ministres profitera de cette rencontre avec des homologues internationaux pour partager sa vision sur la question des compétences et discuter des initiatives nationales et régionales afin de faire face au défi de la pénurie de talents.

 

Les trois régions du pays organiseront ainsi des visites pour mettre en avant des solutions novatrices et des bonnes pratiques qui pourraient inspirer d’autres pays. Lors d'une visite au Green Energy Park à Zellik, la Flandre montrera comment, grâce à des prévisions de compétences et des partenariats innovants, des formations ont été développées ciblant des compétences futures telles que les drones et l'énergie verte. La Wallonie ouvrira les portes d’Aptaskil à Seneffe, un centre de compétence pour les professions de la production dans les industries chimiques, pharmaceutiques et biotechnologiques. Enfin, la Région bruxelloise proposera une visite combinée de MolenGeek et Art2Work, mettant en avant des initiatives phares adaptées aux NEET (les personnes en décrochage, qui sont « Not in Education, Employment or Training ») visant le développement des jeunes talents.

À propos du Skills Summit

Tous les deux ans, le Skills Summit réunit des Ministres et des hauts fonctionnaires responsables des politiques de compétences. Le pays hôte de cet événement change à chaque édition, mais c’est toujours un pays membre de l'OCDE. Chaque édition explore un aspect différent des compétences, souvent lié aux défis sociétaux et aux changements auxquels est confronté le paysage des compétences. Cette année, le Skills Summit est organisé en collaboration avec la Belgique et ses entités fédérées à Bruxelles, les 21 et 22 février 2024.

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19/02/2024
Conférence mondiale d’Abu Dhabi, crédits : UNESCO
Conférence mondiale d’Abu Dhabi, crédits : UNESCO

En effet, la Fédération Wallonie-Bruxelles est l’un des premiers et uniques gouvernements à avoir rendu son Parcours d’Éducation Culturelle et Artistique (PECA) obligatoire dans ses cursus scolaires. Mieux : les belges francophones sont à la pointe du sujet, avec des politiques publiques désormais reconnues mondialement grâce à l’UNESCO !

 

Cette Conférence mondiale, co-organisée par l'UNESCO et le Gouvernement des Émirats arabes unis, avait pour objectif d’adopter un Cadre mondial pour l’éducation culturelle et artistique, constituant un outil essentiel pour élaborer des stratégies et des politiques intégrant les Arts et la Culture dans les systèmes éducatifs internationaux. La Belgique, qui était représentée par le ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Délégation générale Wallonie-Bruxelles auprès de l'UNESCO, conjointement aux ministères flamands de l’Éducation et de la Culture, a présenté de nombreuses pratiques inspirantes expérimentées dans le cadre de ses programmes. Notre pays s'est investi de manière significative dans les négociations internationales portant sur la rédaction de ce cadre global. En effet, la Fédération Wallonie-Bruxelles est véritablement à la pointe du sujet, grâce à des politiques ambitieuses et un travail de longue haleine mené en synergie entre secteurs éducatifs et culturels.

 

"La Belgique a pris une part active dans le processus pour ce nouveau cadre, notamment avec la vice-présidence des concertations européennes. Pour nous, l’éducation culturelle et artistique joue un rôle essentiel afin d'éveiller l’esprit critique, la liberté d’expression et stimuler la diversité des pratiques culturelles." Catherine Stilmant, Directrice du PECA en Fédération Wallonie-Bruxelles

 

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Le PECA, un projet qui dépasse les frontières

 

Pour la première fois depuis près de quinze ans, l'UNESCO se réunissait à l’occasion d’une Conférence mondiale pour aborder l’éducation culturelle et artistique durant ce mois de février 2024, afin d’élaborer des stratégies politiques intégrant la culture et les arts dans les milieux scolaires pour répondre aux besoins de notre société actuelle. Le PECA contribue avec efficacité à cette nécessité d’expliquer le monde qui nous entoure au travers du domaine culturel, par exemple par l’organisation d’activités orientées sur l’éducation aux médias et les nouvelles intelligences artificielles. L’éducation culturelle et artistique prône le développement de valeurs fondamentales : ouverture d’esprit, liberté d’expression et de création ou encore citoyenneté.

 

À l'heure des fakes news, deep fakes et du tout-à-l'intelligence artificielle, il s'agit aussi de développer  des compétences résolument d’avenir pour notre jeunesse comme l’intelligence émotionnelle, le raisonnement critique, l’éducation aux images et aux médias ou encore la meilleure connaissance des patrimoines.

 

"Bien plus qu'un simple ajout au programme scolaire ; l’éducation culturelle et artistique doit constituer une expérience, un vécu que nos jeunes emporteront dans leurs bagages personnels toute leur vie. Nous pensons qu'il s'agit définitivement un sujet d’avenir, mobilisant des compétences d'avenir."  Martin Ouaklani, Conseiller représentant Wallonie-Bruxelles à l'UNESCO

 

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Qu’est-ce que le PECA, exactement ?

 

Le PECA (Parcours d’Éducation Culturelle et Artistique) est un programme s’inscrivant dans le « Pacte pour un Enseignement d’excellence », réforme du système scolaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La mise en place de ce programme-chantier a débuté en septembre 2020 et est d’ores et déjà d’application pour l’ensemble des élèves francophones de Belgique, c’est-à-dire près de 900.000 élèves.

 

Le PECA met en relation les mondes de la Culture et de l’Enseignement. Il accompagne les enfants de la première maternelle à la dernière année de scolarité obligatoire, soit quinze ans de vie scolaire ! L’objectif du PECA est, à terme, de permettre à tous les élèves de participer chaque année à minimum deux activités culturelles. Les enjeux de ce parcours sont d’apporter une dimension culturelle à tous les domaines d’apprentissage étudiés à l’école, en mettant l'accent sur trois composantes : acquérir des connaissances, pratiquer et rencontrer (des œuvres, des lieux, des artistes...). Par exemple, à travers l'approche d'œuvres suscitant le débat, on encourage les jeunes à s'interroger sur leur positionnement afin d'élaborer un dialogue constructif. Tandis qu'à travers l'approche artistique du patrimoine naturel et local, les enfants sont amenés à mieux appréhender les enjeux de la conservation de leur patrimoine, ainsi que du développement durable.

 

Le PECA est à la fois un parcours enrichi par des expériences vécues en classe ou hors de l’école, avec un enseignant ou un opérateur culturel, mais aussi par un cours d’Éducation Culturelle et Artistique (ECA). Ce cours est inscrit dans les référentiels du tronc commun ; il est actuellement en application pour les enfants de la 1ère maternelle à la 4ème primaire, et sera d’application pour l’ensemble des élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans les sept prochaines années.

 

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En effet, la Fédération Wallonie-Bruxelles est l’un des premiers et uniques gouvernements à avoir rendu son Parcours d’Éducation Culturelle et Artistique (PECA) obligatoire dans ses cursus scolaires. Mieux : les belges francophones sont à la pointe du sujet, avec des politiques publiques désormais reconnues mondialement grâce à l’UNESCO !

 

Cette Conférence mondiale, co-organisée par l'UNESCO et le Gouvernement des Émirats arabes unis, avait pour objectif d’adopter un Cadre mondial pour l’éducation culturelle et artistique, constituant un outil essentiel pour élaborer des stratégies et des politiques intégrant les Arts et la Culture dans les systèmes éducatifs internationaux. La Belgique, qui était représentée par le ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Délégation générale Wallonie-Bruxelles auprès de l'UNESCO, conjointement aux ministères flamands de l’Éducation et de la Culture, a présenté de nombreuses pratiques inspirantes expérimentées dans le cadre de ses programmes. Notre pays s'est investi de manière significative dans les négociations internationales portant sur la rédaction de ce cadre global. En effet, la Fédération Wallonie-Bruxelles est véritablement à la pointe du sujet, grâce à des politiques ambitieuses et un travail de longue haleine mené en synergie entre secteurs éducatifs et culturels.

 

"La Belgique a pris une part active dans le processus pour ce nouveau cadre, notamment avec la vice-présidence des concertations européennes. Pour nous, l’éducation culturelle et artistique joue un rôle essentiel afin d'éveiller l’esprit critique, la liberté d’expression et stimuler la diversité des pratiques culturelles." Catherine Stilmant, Directrice du PECA en Fédération Wallonie-Bruxelles

 

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Le PECA, un projet qui dépasse les frontières

 

Pour la première fois depuis près de quinze ans, l'UNESCO se réunissait à l’occasion d’une Conférence mondiale pour aborder l’éducation culturelle et artistique durant ce mois de février 2024, afin d’élaborer des stratégies politiques intégrant la culture et les arts dans les milieux scolaires pour répondre aux besoins de notre société actuelle. Le PECA contribue avec efficacité à cette nécessité d’expliquer le monde qui nous entoure au travers du domaine culturel, par exemple par l’organisation d’activités orientées sur l’éducation aux médias et les nouvelles intelligences artificielles. L’éducation culturelle et artistique prône le développement de valeurs fondamentales : ouverture d’esprit, liberté d’expression et de création ou encore citoyenneté.

 

À l'heure des fakes news, deep fakes et du tout-à-l'intelligence artificielle, il s'agit aussi de développer  des compétences résolument d’avenir pour notre jeunesse comme l’intelligence émotionnelle, le raisonnement critique, l’éducation aux images et aux médias ou encore la meilleure connaissance des patrimoines.

 

"Bien plus qu'un simple ajout au programme scolaire ; l’éducation culturelle et artistique doit constituer une expérience, un vécu que nos jeunes emporteront dans leurs bagages personnels toute leur vie. Nous pensons qu'il s'agit définitivement un sujet d’avenir, mobilisant des compétences d'avenir."  Martin Ouaklani, Conseiller représentant Wallonie-Bruxelles à l'UNESCO

 

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Qu’est-ce que le PECA, exactement ?

 

Le PECA (Parcours d’Éducation Culturelle et Artistique) est un programme s’inscrivant dans le « Pacte pour un Enseignement d’excellence », réforme du système scolaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La mise en place de ce programme-chantier a débuté en septembre 2020 et est d’ores et déjà d’application pour l’ensemble des élèves francophones de Belgique, c’est-à-dire près de 900.000 élèves.

 

Le PECA met en relation les mondes de la Culture et de l’Enseignement. Il accompagne les enfants de la première maternelle à la dernière année de scolarité obligatoire, soit quinze ans de vie scolaire ! L’objectif du PECA est, à terme, de permettre à tous les élèves de participer chaque année à minimum deux activités culturelles. Les enjeux de ce parcours sont d’apporter une dimension culturelle à tous les domaines d’apprentissage étudiés à l’école, en mettant l'accent sur trois composantes : acquérir des connaissances, pratiquer et rencontrer (des œuvres, des lieux, des artistes...). Par exemple, à travers l'approche d'œuvres suscitant le débat, on encourage les jeunes à s'interroger sur leur positionnement afin d'élaborer un dialogue constructif. Tandis qu'à travers l'approche artistique du patrimoine naturel et local, les enfants sont amenés à mieux appréhender les enjeux de la conservation de leur patrimoine, ainsi que du développement durable.

 

Le PECA est à la fois un parcours enrichi par des expériences vécues en classe ou hors de l’école, avec un enseignant ou un opérateur culturel, mais aussi par un cours d’Éducation Culturelle et Artistique (ECA). Ce cours est inscrit dans les référentiels du tronc commun ; il est actuellement en application pour les enfants de la 1ère maternelle à la 4ème primaire, et sera d’application pour l’ensemble des élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans les sept prochaines années.

 

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16/02/2024
© Belgian Presidency of the Council of the European Union / Vlad Vanderkelen

Le Ministre wallon de la Recherche et l’Innovation, Willy Borsus, a accueilli ses homologues européens à la Hulpe afin de discuter du futur programme-cadre européen, ainsi que des trois priorités de la Présidence pour la Recherche et l’Innovation (R&I) : l’autonomie stratégique, la valorisation des connaissances, et le renforcement du rôle de la Recherche.

 

Le 14 février, une visite a été organisée chez IBA, entreprise innovante basée à Louvain-la-Neuve et spécialisée dans le traitement du cancer. Étant à l’origine un spin-off de l'UCLouvain, IBA a réussi, au cours des trente dernières années, à devenir le leader mondial de la protonthérapie. L'évolution remarquable de cette entreprise belge témoigne de manière exemplaire de l'utilisation de la R&I pour répondre aux enjeux de la société.

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Autonomie, valorisation et renforcement

Au cours de la réunion, les 27 ministres ont examiné diverses questions découlant des priorités de la Présidence belge du Conseil de l’UE.

 

La Belgique s'est engagée à promouvoir une autonomie stratégique ouverte au sein de l’Union Européenne, afin de renforcer la capacité de l’Union à agir de manière autonome en collaboration avec ses partenaires mondiaux. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si la R&I peut encore se développer davantage en Europe, afin de soutenir ce concept d’autonomie stratégique.

 

Une autre priorité de la Présidence belge est de renforcer la valorisation des connaissances. Les ministres se sont interrogés sur les façons de transférer plus de connaissances vers des applications techniques, et donc vers de la création d’activité et d’emploi. Enfin, la Belgique souhaite intensifier le rôle de la R&I pour relever les défis sociétaux majeurs tels que la santé, la digitalisation et la décarbonation industrielle.

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Evaluation du programme-cadre et stabilisation du budget

Durant la conférence de presse qui a suivi la réunion informelle, la Commissaire européenne Iliana Ivanova a souligné le succès du programme Horizon 2020 - qui permis d’engranger 5 euros pour chaque euro investi - et l’importance d’un budget au moins aussi important pour le prochaine programme cadre de la R&I.

 

Les échanges lors de la réunion ont en effet confirmé le désir des états membres de préserver le budget alloué à la Recherche & l’Innovation. Les délégations ont mis en avant la nécessité d'assurer la prévisibilité du programme tout en soulignant l'importance de la flexibilité des financements, pour s'adapter rapidement aux évolutions. L'importance d'une meilleure coordination entre les divers instruments de financement existants a été fortement soulignée, ainsi que l'urgence d'accélérer la mobilité des chercheurs, pour renforcer les liens entre les sphères politique, académique et industrielle.

 

Cette réunion informelle à la Hulpe visait à préparer le Conseil formel du 23 mai, durant lequel les participants aborderont à nouveau le point crucial du programme cadre, et réinsisteront sur la nécessité de ne pas diminuer le budget pour atteindre les objectifs susmentionnés. La Présidence belge a proposé un texte de conclusion du Conseil sur le programme Horizon 2020

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La R&I en Wallonie 

La Recherche constitue un moteur indispensable de l’économie, c’est pourquoi elle a reçu un soutien financier significatif en Wallonie ces dernières années. Elle occupe notamment une place centrale dans l’actuel Plan de relance et bénéficie du budget le plus important parmi les compétences économiques : 728 millions € sur toute la durée du plan. Au cours des deux dernières décennies, la Wallonie a réalisé d'importants investissements pour renforcer sa capacité d'innovation, lui valant la reconnaissance européenne de 'région forte en innovation'.

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

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Le Ministre wallon de la Recherche et l’Innovation, Willy Borsus, a accueilli ses homologues européens à la Hulpe afin de discuter du futur programme-cadre européen, ainsi que des trois priorités de la Présidence pour la Recherche et l’Innovation (R&I) : l’autonomie stratégique, la valorisation des connaissances, et le renforcement du rôle de la Recherche.

 

Le 14 février, une visite a été organisée chez IBA, entreprise innovante basée à Louvain-la-Neuve et spécialisée dans le traitement du cancer. Étant à l’origine un spin-off de l'UCLouvain, IBA a réussi, au cours des trente dernières années, à devenir le leader mondial de la protonthérapie. L'évolution remarquable de cette entreprise belge témoigne de manière exemplaire de l'utilisation de la R&I pour répondre aux enjeux de la société.

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Autonomie, valorisation et renforcement

Au cours de la réunion, les 27 ministres ont examiné diverses questions découlant des priorités de la Présidence belge du Conseil de l’UE.

 

La Belgique s'est engagée à promouvoir une autonomie stratégique ouverte au sein de l’Union Européenne, afin de renforcer la capacité de l’Union à agir de manière autonome en collaboration avec ses partenaires mondiaux. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si la R&I peut encore se développer davantage en Europe, afin de soutenir ce concept d’autonomie stratégique.

 

Une autre priorité de la Présidence belge est de renforcer la valorisation des connaissances. Les ministres se sont interrogés sur les façons de transférer plus de connaissances vers des applications techniques, et donc vers de la création d’activité et d’emploi. Enfin, la Belgique souhaite intensifier le rôle de la R&I pour relever les défis sociétaux majeurs tels que la santé, la digitalisation et la décarbonation industrielle.

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Evaluation du programme-cadre et stabilisation du budget

Durant la conférence de presse qui a suivi la réunion informelle, la Commissaire européenne Iliana Ivanova a souligné le succès du programme Horizon 2020 - qui permis d’engranger 5 euros pour chaque euro investi - et l’importance d’un budget au moins aussi important pour le prochaine programme cadre de la R&I.

 

Les échanges lors de la réunion ont en effet confirmé le désir des états membres de préserver le budget alloué à la Recherche & l’Innovation. Les délégations ont mis en avant la nécessité d'assurer la prévisibilité du programme tout en soulignant l'importance de la flexibilité des financements, pour s'adapter rapidement aux évolutions. L'importance d'une meilleure coordination entre les divers instruments de financement existants a été fortement soulignée, ainsi que l'urgence d'accélérer la mobilité des chercheurs, pour renforcer les liens entre les sphères politique, académique et industrielle.

 

Cette réunion informelle à la Hulpe visait à préparer le Conseil formel du 23 mai, durant lequel les participants aborderont à nouveau le point crucial du programme cadre, et réinsisteront sur la nécessité de ne pas diminuer le budget pour atteindre les objectifs susmentionnés. La Présidence belge a proposé un texte de conclusion du Conseil sur le programme Horizon 2020

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La R&I en Wallonie 

La Recherche constitue un moteur indispensable de l’économie, c’est pourquoi elle a reçu un soutien financier significatif en Wallonie ces dernières années. Elle occupe notamment une place centrale dans l’actuel Plan de relance et bénéficie du budget le plus important parmi les compétences économiques : 728 millions € sur toute la durée du plan. Au cours des deux dernières décennies, la Wallonie a réalisé d'importants investissements pour renforcer sa capacité d'innovation, lui valant la reconnaissance européenne de 'région forte en innovation'.

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

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