En effet, la Fédération Wallonie-Bruxelles est l’un des premiers et uniques gouvernements à avoir rendu son Parcours d’Éducation Culturelle et Artistique (PECA) obligatoire dans ses cursus scolaires. Mieux : les belges francophones sont à la pointe du sujet, avec des politiques publiques désormais reconnues mondialement grâce à l’UNESCO !
Cette Conférence mondiale, co-organisée par l'UNESCO et le Gouvernement des Émirats arabes unis, avait pour objectif d’adopter un Cadre mondial pour l’éducation culturelle et artistique, constituant un outil essentiel pour élaborer des stratégies et des politiques intégrant les Arts et la Culture dans les systèmes éducatifs internationaux. La Belgique, qui était représentée par le ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Délégation générale Wallonie-Bruxelles auprès de l'UNESCO, conjointement aux ministères flamands de l’Éducation et de la Culture, a présenté de nombreuses pratiques inspirantes expérimentées dans le cadre de ses programmes. Notre pays s'est investi de manière significative dans les négociations internationales portant sur la rédaction de ce cadre global. En effet, la Fédération Wallonie-Bruxelles est véritablement à la pointe du sujet, grâce à des politiques ambitieuses et un travail de longue haleine mené en synergie entre secteurs éducatifs et culturels.
Retour au début"La Belgique a pris une part active dans le processus pour ce nouveau cadre, notamment avec la vice-présidence des concertations européennes. Pour nous, l’éducation culturelle et artistique joue un rôle essentiel afin d'éveiller l’esprit critique, la liberté d’expression et stimuler la diversité des pratiques culturelles." Catherine Stilmant, Directrice du PECA en Fédération Wallonie-Bruxelles
Le PECA, un projet qui dépasse les frontières
Pour la première fois depuis près de quinze ans, l'UNESCO se réunissait à l’occasion d’une Conférence mondiale pour aborder l’éducation culturelle et artistique durant ce mois de février 2024, afin d’élaborer des stratégies politiques intégrant la culture et les arts dans les milieux scolaires pour répondre aux besoins de notre société actuelle. Le PECA contribue avec efficacité à cette nécessité d’expliquer le monde qui nous entoure au travers du domaine culturel, par exemple par l’organisation d’activités orientées sur l’éducation aux médias et les nouvelles intelligences artificielles. L’éducation culturelle et artistique prône le développement de valeurs fondamentales : ouverture d’esprit, liberté d’expression et de création ou encore citoyenneté.
À l'heure des fakes news, deep fakes et du tout-à-l'intelligence artificielle, il s'agit aussi de développer des compétences résolument d’avenir pour notre jeunesse comme l’intelligence émotionnelle, le raisonnement critique, l’éducation aux images et aux médias ou encore la meilleure connaissance des patrimoines.
"Bien plus qu'un simple ajout au programme scolaire ; l’éducation culturelle et artistique doit constituer une expérience, un vécu que nos jeunes emporteront dans leurs bagages personnels toute leur vie. Nous pensons qu'il s'agit définitivement un sujet d’avenir, mobilisant des compétences d'avenir." Martin Ouaklani, Conseiller représentant Wallonie-Bruxelles à l'UNESCO
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Qu’est-ce que le PECA, exactement ?
Le PECA (Parcours d’Éducation Culturelle et Artistique) est un programme s’inscrivant dans le « Pacte pour un Enseignement d’excellence », réforme du système scolaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La mise en place de ce programme-chantier a débuté en septembre 2020 et est d’ores et déjà d’application pour l’ensemble des élèves francophones de Belgique, c’est-à-dire près de 900.000 élèves.
Le PECA met en relation les mondes de la Culture et de l’Enseignement. Il accompagne les enfants de la première maternelle à la dernière année de scolarité obligatoire, soit quinze ans de vie scolaire ! L’objectif du PECA est, à terme, de permettre à tous les élèves de participer chaque année à minimum deux activités culturelles. Les enjeux de ce parcours sont d’apporter une dimension culturelle à tous les domaines d’apprentissage étudiés à l’école, en mettant l'accent sur trois composantes : acquérir des connaissances, pratiquer et rencontrer (des œuvres, des lieux, des artistes...). Par exemple, à travers l'approche d'œuvres suscitant le débat, on encourage les jeunes à s'interroger sur leur positionnement afin d'élaborer un dialogue constructif. Tandis qu'à travers l'approche artistique du patrimoine naturel et local, les enfants sont amenés à mieux appréhender les enjeux de la conservation de leur patrimoine, ainsi que du développement durable.
Le PECA est à la fois un parcours enrichi par des expériences vécues en classe ou hors de l’école, avec un enseignant ou un opérateur culturel, mais aussi par un cours d’Éducation Culturelle et Artistique (ECA). Ce cours est inscrit dans les référentiels du tronc commun ; il est actuellement en application pour les enfants de la 1ère maternelle à la 4ème primaire, et sera d’application pour l’ensemble des élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans les sept prochaines années.
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En effet, la Fédération Wallonie-Bruxelles est l’un des premiers et uniques gouvernements à avoir rendu son Parcours d’Éducation Culturelle et Artistique (PECA) obligatoire dans ses cursus scolaires. Mieux : les belges francophones sont à la pointe du sujet, avec des politiques publiques désormais reconnues mondialement grâce à l’UNESCO !
Cette Conférence mondiale, co-organisée par l'UNESCO et le Gouvernement des Émirats arabes unis, avait pour objectif d’adopter un Cadre mondial pour l’éducation culturelle et artistique, constituant un outil essentiel pour élaborer des stratégies et des politiques intégrant les Arts et la Culture dans les systèmes éducatifs internationaux. La Belgique, qui était représentée par le ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Délégation générale Wallonie-Bruxelles auprès de l'UNESCO, conjointement aux ministères flamands de l’Éducation et de la Culture, a présenté de nombreuses pratiques inspirantes expérimentées dans le cadre de ses programmes. Notre pays s'est investi de manière significative dans les négociations internationales portant sur la rédaction de ce cadre global. En effet, la Fédération Wallonie-Bruxelles est véritablement à la pointe du sujet, grâce à des politiques ambitieuses et un travail de longue haleine mené en synergie entre secteurs éducatifs et culturels.
Retour au début"La Belgique a pris une part active dans le processus pour ce nouveau cadre, notamment avec la vice-présidence des concertations européennes. Pour nous, l’éducation culturelle et artistique joue un rôle essentiel afin d'éveiller l’esprit critique, la liberté d’expression et stimuler la diversité des pratiques culturelles." Catherine Stilmant, Directrice du PECA en Fédération Wallonie-Bruxelles
Le PECA, un projet qui dépasse les frontières
Pour la première fois depuis près de quinze ans, l'UNESCO se réunissait à l’occasion d’une Conférence mondiale pour aborder l’éducation culturelle et artistique durant ce mois de février 2024, afin d’élaborer des stratégies politiques intégrant la culture et les arts dans les milieux scolaires pour répondre aux besoins de notre société actuelle. Le PECA contribue avec efficacité à cette nécessité d’expliquer le monde qui nous entoure au travers du domaine culturel, par exemple par l’organisation d’activités orientées sur l’éducation aux médias et les nouvelles intelligences artificielles. L’éducation culturelle et artistique prône le développement de valeurs fondamentales : ouverture d’esprit, liberté d’expression et de création ou encore citoyenneté.
À l'heure des fakes news, deep fakes et du tout-à-l'intelligence artificielle, il s'agit aussi de développer des compétences résolument d’avenir pour notre jeunesse comme l’intelligence émotionnelle, le raisonnement critique, l’éducation aux images et aux médias ou encore la meilleure connaissance des patrimoines.
"Bien plus qu'un simple ajout au programme scolaire ; l’éducation culturelle et artistique doit constituer une expérience, un vécu que nos jeunes emporteront dans leurs bagages personnels toute leur vie. Nous pensons qu'il s'agit définitivement un sujet d’avenir, mobilisant des compétences d'avenir." Martin Ouaklani, Conseiller représentant Wallonie-Bruxelles à l'UNESCO
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Qu’est-ce que le PECA, exactement ?
Le PECA (Parcours d’Éducation Culturelle et Artistique) est un programme s’inscrivant dans le « Pacte pour un Enseignement d’excellence », réforme du système scolaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La mise en place de ce programme-chantier a débuté en septembre 2020 et est d’ores et déjà d’application pour l’ensemble des élèves francophones de Belgique, c’est-à-dire près de 900.000 élèves.
Le PECA met en relation les mondes de la Culture et de l’Enseignement. Il accompagne les enfants de la première maternelle à la dernière année de scolarité obligatoire, soit quinze ans de vie scolaire ! L’objectif du PECA est, à terme, de permettre à tous les élèves de participer chaque année à minimum deux activités culturelles. Les enjeux de ce parcours sont d’apporter une dimension culturelle à tous les domaines d’apprentissage étudiés à l’école, en mettant l'accent sur trois composantes : acquérir des connaissances, pratiquer et rencontrer (des œuvres, des lieux, des artistes...). Par exemple, à travers l'approche d'œuvres suscitant le débat, on encourage les jeunes à s'interroger sur leur positionnement afin d'élaborer un dialogue constructif. Tandis qu'à travers l'approche artistique du patrimoine naturel et local, les enfants sont amenés à mieux appréhender les enjeux de la conservation de leur patrimoine, ainsi que du développement durable.
Le PECA est à la fois un parcours enrichi par des expériences vécues en classe ou hors de l’école, avec un enseignant ou un opérateur culturel, mais aussi par un cours d’Éducation Culturelle et Artistique (ECA). Ce cours est inscrit dans les référentiels du tronc commun ; il est actuellement en application pour les enfants de la 1ère maternelle à la 4ème primaire, et sera d’application pour l’ensemble des élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans les sept prochaines années.
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Le Ministre wallon de la Recherche et l’Innovation, Willy Borsus, a accueilli ses homologues européens à la Hulpe afin de discuter du futur programme-cadre européen, ainsi que des trois priorités de la Présidence pour la Recherche et l’Innovation (R&I) : l’autonomie stratégique, la valorisation des connaissances, et le renforcement du rôle de la Recherche.
Le 14 février, une visite a été organisée chez IBA, entreprise innovante basée à Louvain-la-Neuve et spécialisée dans le traitement du cancer. Étant à l’origine un spin-off de l'UCLouvain, IBA a réussi, au cours des trente dernières années, à devenir le leader mondial de la protonthérapie. L'évolution remarquable de cette entreprise belge témoigne de manière exemplaire de l'utilisation de la R&I pour répondre aux enjeux de la société.
Autonomie, valorisation et renforcement
Au cours de la réunion, les 27 ministres ont examiné diverses questions découlant des priorités de la Présidence belge du Conseil de l’UE.
La Belgique s'est engagée à promouvoir une autonomie stratégique ouverte au sein de l’Union Européenne, afin de renforcer la capacité de l’Union à agir de manière autonome en collaboration avec ses partenaires mondiaux. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si la R&I peut encore se développer davantage en Europe, afin de soutenir ce concept d’autonomie stratégique.
Une autre priorité de la Présidence belge est de renforcer la valorisation des connaissances. Les ministres se sont interrogés sur les façons de transférer plus de connaissances vers des applications techniques, et donc vers de la création d’activité et d’emploi. Enfin, la Belgique souhaite intensifier le rôle de la R&I pour relever les défis sociétaux majeurs tels que la santé, la digitalisation et la décarbonation industrielle.
Retour au débutEvaluation du programme-cadre et stabilisation du budget
Durant la conférence de presse qui a suivi la réunion informelle, la Commissaire européenne Iliana Ivanova a souligné le succès du programme Horizon 2020 - qui permis d’engranger 5 euros pour chaque euro investi - et l’importance d’un budget au moins aussi important pour le prochaine programme cadre de la R&I.
Les échanges lors de la réunion ont en effet confirmé le désir des états membres de préserver le budget alloué à la Recherche & l’Innovation. Les délégations ont mis en avant la nécessité d'assurer la prévisibilité du programme tout en soulignant l'importance de la flexibilité des financements, pour s'adapter rapidement aux évolutions. L'importance d'une meilleure coordination entre les divers instruments de financement existants a été fortement soulignée, ainsi que l'urgence d'accélérer la mobilité des chercheurs, pour renforcer les liens entre les sphères politique, académique et industrielle.
Cette réunion informelle à la Hulpe visait à préparer le Conseil formel du 23 mai, durant lequel les participants aborderont à nouveau le point crucial du programme cadre, et réinsisteront sur la nécessité de ne pas diminuer le budget pour atteindre les objectifs susmentionnés. La Présidence belge a proposé un texte de conclusion du Conseil sur le programme Horizon 2020
Retour au débutLa R&I en Wallonie
La Recherche constitue un moteur indispensable de l’économie, c’est pourquoi elle a reçu un soutien financier significatif en Wallonie ces dernières années. Elle occupe notamment une place centrale dans l’actuel Plan de relance et bénéficie du budget le plus important parmi les compétences économiques : 728 millions € sur toute la durée du plan. Au cours des deux dernières décennies, la Wallonie a réalisé d'importants investissements pour renforcer sa capacité d'innovation, lui valant la reconnaissance européenne de 'région forte en innovation'.
Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be
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Le Ministre wallon de la Recherche et l’Innovation, Willy Borsus, a accueilli ses homologues européens à la Hulpe afin de discuter du futur programme-cadre européen, ainsi que des trois priorités de la Présidence pour la Recherche et l’Innovation (R&I) : l’autonomie stratégique, la valorisation des connaissances, et le renforcement du rôle de la Recherche.
Le 14 février, une visite a été organisée chez IBA, entreprise innovante basée à Louvain-la-Neuve et spécialisée dans le traitement du cancer. Étant à l’origine un spin-off de l'UCLouvain, IBA a réussi, au cours des trente dernières années, à devenir le leader mondial de la protonthérapie. L'évolution remarquable de cette entreprise belge témoigne de manière exemplaire de l'utilisation de la R&I pour répondre aux enjeux de la société.
Autonomie, valorisation et renforcement
Au cours de la réunion, les 27 ministres ont examiné diverses questions découlant des priorités de la Présidence belge du Conseil de l’UE.
La Belgique s'est engagée à promouvoir une autonomie stratégique ouverte au sein de l’Union Européenne, afin de renforcer la capacité de l’Union à agir de manière autonome en collaboration avec ses partenaires mondiaux. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si la R&I peut encore se développer davantage en Europe, afin de soutenir ce concept d’autonomie stratégique.
Une autre priorité de la Présidence belge est de renforcer la valorisation des connaissances. Les ministres se sont interrogés sur les façons de transférer plus de connaissances vers des applications techniques, et donc vers de la création d’activité et d’emploi. Enfin, la Belgique souhaite intensifier le rôle de la R&I pour relever les défis sociétaux majeurs tels que la santé, la digitalisation et la décarbonation industrielle.
Retour au débutEvaluation du programme-cadre et stabilisation du budget
Durant la conférence de presse qui a suivi la réunion informelle, la Commissaire européenne Iliana Ivanova a souligné le succès du programme Horizon 2020 - qui permis d’engranger 5 euros pour chaque euro investi - et l’importance d’un budget au moins aussi important pour le prochaine programme cadre de la R&I.
Les échanges lors de la réunion ont en effet confirmé le désir des états membres de préserver le budget alloué à la Recherche & l’Innovation. Les délégations ont mis en avant la nécessité d'assurer la prévisibilité du programme tout en soulignant l'importance de la flexibilité des financements, pour s'adapter rapidement aux évolutions. L'importance d'une meilleure coordination entre les divers instruments de financement existants a été fortement soulignée, ainsi que l'urgence d'accélérer la mobilité des chercheurs, pour renforcer les liens entre les sphères politique, académique et industrielle.
Cette réunion informelle à la Hulpe visait à préparer le Conseil formel du 23 mai, durant lequel les participants aborderont à nouveau le point crucial du programme cadre, et réinsisteront sur la nécessité de ne pas diminuer le budget pour atteindre les objectifs susmentionnés. La Présidence belge a proposé un texte de conclusion du Conseil sur le programme Horizon 2020
Retour au débutLa R&I en Wallonie
La Recherche constitue un moteur indispensable de l’économie, c’est pourquoi elle a reçu un soutien financier significatif en Wallonie ces dernières années. Elle occupe notamment une place centrale dans l’actuel Plan de relance et bénéficie du budget le plus important parmi les compétences économiques : 728 millions € sur toute la durée du plan. Au cours des deux dernières décennies, la Wallonie a réalisé d'importants investissements pour renforcer sa capacité d'innovation, lui valant la reconnaissance européenne de 'région forte en innovation'.
Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be
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La Société Nationale de l’Acadie et la Fédération Wallonie-Bruxelles sont heureuses d’annoncer la signature de leur nouvelle entente de collaboration. Le protocole de collaboration a été signé le 14 février à Moncton (Canada), par le Président de la SNA, Monsieur Martin Théberge, et le Délégué général de Wallonie-Bruxelles à Québec, Monsieur Yann Gall, en présence du Groupe des Ambassadeurs et Ambassadrices francophones d’Ottawa.
« L’année 2024 marque le 40ème anniversaire de notre collaboration avec la Communauté française de Belgique » a souligné Martin Théberge, Président de la SNA, « et nous sommes ravis de poursuivre notre travail et notre relation de peuple à peuple sur de nouvelles bases. »
« Nous sommes heureux de pouvoir établir une relation durable avec l’Acadie. Cette entente renouvelée permettra à nos deux peuples de continuer leurs échanges, de partager leurs expériences et expertises et surtout d’agir en solidarité pour faire briller le français dans nos juridictions respectives » a conclu Monsieur Yann Gall, Délégué général de Wallonie-Bruxelles à Québec.
Le nouveau protocole de collaboration porte sur les 10 prochaines années et innove par rapport à la dernière entente signée en 2014. En effet, en plus de préciser les thématiques privilégiées par les deux parties – l’enseignement supérieur, la culture, les médias, la jeunesse et la promotion de la langue française –, l’entente établit les paramètres d’un dialogue soutenu entre les deux peuples de façon à encourager une coopération accrue et des échanges soutenus dans les domaines de la culture, de l’éducation et de l’économie.
La Société Nationale de l’Acadie et la Fédération Wallonie-Bruxelles sont heureuses d’annoncer la signature de leur nouvelle entente de collaboration. Le protocole de collaboration a été signé le 14 février à Moncton (Canada), par le Président de la SNA, Monsieur Martin Théberge, et le Délégué général de Wallonie-Bruxelles à Québec, Monsieur Yann Gall, en présence du Groupe des Ambassadeurs et Ambassadrices francophones d’Ottawa.
« L’année 2024 marque le 40ème anniversaire de notre collaboration avec la Communauté française de Belgique » a souligné Martin Théberge, Président de la SNA, « et nous sommes ravis de poursuivre notre travail et notre relation de peuple à peuple sur de nouvelles bases. »
« Nous sommes heureux de pouvoir établir une relation durable avec l’Acadie. Cette entente renouvelée permettra à nos deux peuples de continuer leurs échanges, de partager leurs expériences et expertises et surtout d’agir en solidarité pour faire briller le français dans nos juridictions respectives » a conclu Monsieur Yann Gall, Délégué général de Wallonie-Bruxelles à Québec.
Le nouveau protocole de collaboration porte sur les 10 prochaines années et innove par rapport à la dernière entente signée en 2014. En effet, en plus de préciser les thématiques privilégiées par les deux parties – l’enseignement supérieur, la culture, les médias, la jeunesse et la promotion de la langue française –, l’entente établit les paramètres d’un dialogue soutenu entre les deux peuples de façon à encourager une coopération accrue et des échanges soutenus dans les domaines de la culture, de l’éducation et de l’économie.
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Créé en 2013, le Réseau Mondiale des Villes Apprenantes (GNLC) a pour objectif de développer la cohésion sociale, le développement économique et le développement durable dans les zones urbaines. Plus d’une décennie plus tard, le GNLC compte 356 villes à son actif et ce sont plus de 390 millions de citoyens qui bénéficient de ses actions.
Concrètement, une ville membre comporte 6 caractéristiques :
-
“Elle mobilise efficacement ses ressources dans tous les secteurs pour favoriser un apprentissage inclusif, allant de l’éducation de base à l’enseignement supérieur.
-
Elle ravive l’apprentissage dans les familles et communautés.
-
Elle facilite l’apprentissage pour l’emploi et au travail.
-
Elle étend l’usage des techniques modernes d’apprentissage.
-
Elle améliore la qualité et l’excellence de l’apprentissage.
-
Elle favorise une culture de l’apprentissage tout au long de la vie.” (Site Unesco Institut pour l’apprentissage tout au long de la vie)
Pour la ville de Liège rejoindre ce réseau permettra de bénéficier d’une représentation sur la scène internationale, mais également, d’échanger avec d’autres membres de l’expertise, des bonnes pratiques et de contribuer ainsi à la construction d’une société inclusive et juste.
Le Réseau Mondial des Villes Apprenantes est également un acteur clé dans la réalisation des “Objectifs de Développement Durable” (ODD) des Nations Unies. Plus précisément elles agissent sur les ODD 4 "Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie" et l'ODD 11 "Rendre les villes et les établissements humains inclusifs, sûrs, résilients et durables".
Créé en 2013, le Réseau Mondiale des Villes Apprenantes (GNLC) a pour objectif de développer la cohésion sociale, le développement économique et le développement durable dans les zones urbaines. Plus d’une décennie plus tard, le GNLC compte 356 villes à son actif et ce sont plus de 390 millions de citoyens qui bénéficient de ses actions.
Concrètement, une ville membre comporte 6 caractéristiques :
-
“Elle mobilise efficacement ses ressources dans tous les secteurs pour favoriser un apprentissage inclusif, allant de l’éducation de base à l’enseignement supérieur.
-
Elle ravive l’apprentissage dans les familles et communautés.
-
Elle facilite l’apprentissage pour l’emploi et au travail.
-
Elle étend l’usage des techniques modernes d’apprentissage.
-
Elle améliore la qualité et l’excellence de l’apprentissage.
-
Elle favorise une culture de l’apprentissage tout au long de la vie.” (Site Unesco Institut pour l’apprentissage tout au long de la vie)
Pour la ville de Liège rejoindre ce réseau permettra de bénéficier d’une représentation sur la scène internationale, mais également, d’échanger avec d’autres membres de l’expertise, des bonnes pratiques et de contribuer ainsi à la construction d’une société inclusive et juste.
Le Réseau Mondial des Villes Apprenantes est également un acteur clé dans la réalisation des “Objectifs de Développement Durable” (ODD) des Nations Unies. Plus précisément elles agissent sur les ODD 4 "Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie" et l'ODD 11 "Rendre les villes et les établissements humains inclusifs, sûrs, résilients et durables".
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Théâtre des Doms
La mission principale du Théâtre des Doms est de contribuer au rayonnement d’artistes, de créations et de projets artistiques issus de la Fédération Wallonie-Bruxelles, par la promotion et la diffusion des œuvres et des artistes.
Il est géré par une association sans but lucratif composée de professionnelles et de professionnels des arts et de la culture et financée principalement par Wallonie Bruxelles International, l’administration des relations internationales de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Le théâtre est ouvert à l’ensemble des disciplines artistiques, essentiellement en arts de la scène, mais soutient également certaines formes des arts visuels, comme le dessin ou la photographie de plateau de théâtre.
Les choix de programmation s’orientent vers des œuvres aux dimensions contemporaines affirmant le regard actuel des artistes, l’innovation et l’exigence artistique des créations belges francophones.
Le Théâtre des Doms inscrit son action dans la permanence et le long terme et propose une saison en deux temps, le printemps et l’automne. Il aime à construire des projets collaboratifs avec des partenaires locaux, nationaux, européens et/ou issus de la francophonie.
Un développement à l’international
Dans le cadre de ses missions d’accompagnement des oeuvres en arts de la scène programmées aux Doms, le théâtre poursuit son dispositif d’accompagnement à la diffusion.
Le théâtre poursuit sa collaboration avec le réseau d’information sur la mobilité culturelle : On the Move,
pour des sessions collectives et individuelles porteuses de conseils, de ressources et de réflexion pour les équipes programmées.
Comptant plus de 60 membres dans plus de 25 pays en Europe et à l’international, On the Move fait bénéficier aux compagnies de la Fédération Wallonie-Bruxelles de conseils d’expert.es et de personnes-ressources sur des questions en lien avec la diffusion en France, en Europe et à l’international.
L’idée via ce programme est d’accompagner les équipes pour Avignon mais également au-delà du Festival, sur des enjeux de compréhension et de positionnement plus ancrés sur l’international.
Contacts
Théâtre des Doms
Coordonnées
Rue des Escaliers Sainte-Anne 1bis
84000 Avignon
France
Contacts
Théâtre des Doms
Fiche pays
Centre culturel Wallonie-Bruxelles à Kinshasa
Le Centre Culturel Wallonie-Bruxelles à Kinshasa existe depuis 1986 et a fonctionné sans discontinuer, quelle que soit la situation dans le pays. Ce lieu est reconnu par les congolais comme un des rares lieux d’expression libre et dans ce sens, le centre participe activement à la diplomatie culturelle de Wallonie-Bruxelles au Congo.
Les congolais se souviendront que même dans les moments les plus difficiles de leur histoire récente, le centre est la seule institution qui est restée ouverte, à leurs côtés.
La raison d’être du centre culturel est de faire connaître les artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) au Congo et de faire émerger les artistes congolais sur la scène internationale en leur apportant les outils et les compétences qui leurs manquent.
Désireux de renforcer notre influence au Congo en capitalisant sur cette longue histoire faite de succès, le centre a été entièrement reconstruit en 2022. C’est aujourd’hui la plus belle scène de Kinshasa. Une scène vibrante puisqu’elle accueille chaque jour danseurs, musiciens, plasticiens, photographes, conférenciers, cinéastes…
Cet investissement majeur est le témoignage de la volonté de la FWB d’amplifier son action en RDC en attirant d’avantage de talents venant de la FWB à Kinshasa. C’est d’ailleurs pourquoi les installations permettront désormais de recevoir des artistes en résidence.
Parmi les succès marquants du centre, l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine universel immatériel de l’humanité.
Le centre culturel est actuellement animé par M. Brain Tshibanda, figure reconnue de la scène artistique au Congo depuis 1981.
Contacts
Centre Wallonie-Bruxelles
Coordonnées
Avenue des Aviateurs 66
Kinshasa-Gombe
Congo-Kinshasa
Contacts
Centre Wallonie-Bruxelles
Fiche pays
La conférence ministérielle et d’experts en économie sociale, portée par les trois Régions et organisée au Palais des Congrès de Liège, constituait une première en Belgique dans le cadre d’une Présidence du Conseil de l’Union européenne.
Retour au débutExperts et citoyens réunis autour des transitions
La conférence d’experts, "L’Économie Sociale au cœur des Transitions", a réuni plus de 600 congressistes. Plus de 60 orateurs belges et internationaux ont animé de nombreuses sessions plénières, tables rondes et workshops autour de trois thématiques : la transition inclusive, la transition verte et la transition numérique.
Le Palais des Congrès de Liège a également accueilli un ‘Village de l’Économie Sociale’, dans lequel les participants ont pu découvrir les réalisations d’entreprises et initiatives belges d’économie sociale, mais aussi l’implication des institutions européennes, administrations publiques, fédérations et autres acteurs de l'écosystème. Plusieurs visites d’entreprises d’économie sociale ont été organisées en Province de Liège et en Flandre, dans la Province du Limbourg.
Retour au débutDeux accords majeurs pour l'économie sociale dans l'UE
Durant la conférence ministérielle du 12 février, les Etats membres ont signé, sur proposition de la Belgique, la Feuille de route de Liège 2024 pour l’avenir de l’économie sociale. Dans la continuité de la Présidence espagnole, ce texte a pour ambition de fixer 25 mesures prioritaires en économie sociale à entreprendre par le Conseil de l’Union européenne et la future Commission européenne lors de la programmation européenne 2024-2029.
La Présidence belge a également obtenu l’institutionnalisation du Comité de suivi de la Déclaration de Luxembourg. Cette déclaration établit que l'UE doit parvenir à une compréhension commune du champ d'application de l'économie sociale, qui respecte son énorme diversité et son développement historique dans tous les États membres. Un premier règlement a été adopté pour organiser le fonctionnement du Comité de suivi, créé afin de garantir le respect et le développement des accords conclus. Avec l'adhésion de l'Allemagne et de la Pologne, ce Comité compte désormais 23 États membres.
La Wallonie, région pionnière
Les politiques publiques belges ont été à la fois innovantes et avant-gardistes avec la 1ère réglementation en économie sociale. Depuis près de 16 ans, la Wallonie est une des régions pionnières en Europe en légiférant en la matière avec le décret du 20 novembre 2008, dont les principes éthiques se retrouvent dans la résolution en économie sociale adoptée par l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
L’économie sociale représente 14% de l’emploi en Wallonie, avec plus de 6.700 entreprises d’économie sociale présentes dans des secteurs à plus-value économique et sociale, tels que l’énergie verte, l’économie circulaire, l’alimentation durable, ou encore dans l’industrie créative et culturelle.
Les chiffres de l’Observatoire de l’économie sociale, portail statistique de l’économie sociale francophone en Belgique, ont montré que les entreprises d'économie sociale ont tendance à créer plus d'emploi de proximité par rapport à l'économie classique, mais également que 70% des postes de travail de l'économie sociale sont occupés par des femmes contre 50% dans l'économie conventionnelle. De 2018 à 2022, l’emploi dans l’économie sociale a augmenté significativement (+6,2%), une croissance plus importante que celle observée dans l’économie classique (+2,0%).
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La conférence ministérielle et d’experts en économie sociale, portée par les trois Régions et organisée au Palais des Congrès de Liège, constituait une première en Belgique dans le cadre d’une Présidence du Conseil de l’Union européenne.
Retour au débutExperts et citoyens réunis autour des transitions
La conférence d’experts, "L’Économie Sociale au cœur des Transitions", a réuni plus de 600 congressistes. Plus de 60 orateurs belges et internationaux ont animé de nombreuses sessions plénières, tables rondes et workshops autour de trois thématiques : la transition inclusive, la transition verte et la transition numérique.
Le Palais des Congrès de Liège a également accueilli un ‘Village de l’Économie Sociale’, dans lequel les participants ont pu découvrir les réalisations d’entreprises et initiatives belges d’économie sociale, mais aussi l’implication des institutions européennes, administrations publiques, fédérations et autres acteurs de l'écosystème. Plusieurs visites d’entreprises d’économie sociale ont été organisées en Province de Liège et en Flandre, dans la Province du Limbourg.
Retour au débutDeux accords majeurs pour l'économie sociale dans l'UE
Durant la conférence ministérielle du 12 février, les Etats membres ont signé, sur proposition de la Belgique, la Feuille de route de Liège 2024 pour l’avenir de l’économie sociale. Dans la continuité de la Présidence espagnole, ce texte a pour ambition de fixer 25 mesures prioritaires en économie sociale à entreprendre par le Conseil de l’Union européenne et la future Commission européenne lors de la programmation européenne 2024-2029.
La Présidence belge a également obtenu l’institutionnalisation du Comité de suivi de la Déclaration de Luxembourg. Cette déclaration établit que l'UE doit parvenir à une compréhension commune du champ d'application de l'économie sociale, qui respecte son énorme diversité et son développement historique dans tous les États membres. Un premier règlement a été adopté pour organiser le fonctionnement du Comité de suivi, créé afin de garantir le respect et le développement des accords conclus. Avec l'adhésion de l'Allemagne et de la Pologne, ce Comité compte désormais 23 États membres.
La Wallonie, région pionnière
Les politiques publiques belges ont été à la fois innovantes et avant-gardistes avec la 1ère réglementation en économie sociale. Depuis près de 16 ans, la Wallonie est une des régions pionnières en Europe en légiférant en la matière avec le décret du 20 novembre 2008, dont les principes éthiques se retrouvent dans la résolution en économie sociale adoptée par l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
L’économie sociale représente 14% de l’emploi en Wallonie, avec plus de 6.700 entreprises d’économie sociale présentes dans des secteurs à plus-value économique et sociale, tels que l’énergie verte, l’économie circulaire, l’alimentation durable, ou encore dans l’industrie créative et culturelle.
Les chiffres de l’Observatoire de l’économie sociale, portail statistique de l’économie sociale francophone en Belgique, ont montré que les entreprises d'économie sociale ont tendance à créer plus d'emploi de proximité par rapport à l'économie classique, mais également que 70% des postes de travail de l'économie sociale sont occupés par des femmes contre 50% dans l'économie conventionnelle. De 2018 à 2022, l’emploi dans l’économie sociale a augmenté significativement (+6,2%), une croissance plus importante que celle observée dans l’économie classique (+2,0%).
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Durant la réunion informelle des Ministres en charge de la politique de cohésion à Mons, les Ministres européens se sont accordés sur les lignes directrices ambitieuses et cohérentes pour l’avenir de la politique de cohésion post-2027.
La réunion informelle, présidée par le Ministre-Président de Wallonie Elio Di Rupo, a réuni les représentants des 27 états membres de l'UE, ainsi que des commissaires et des représentants d'institutions européennes. Les parties prenantes ont procédé à un échange de vues sur l’avenir de la politique de cohésion en Europe en tant que principale politique d’investissement à long terme.
Dans un contexte d'aggravation des inégalités et de tensions sociétales croissantes, la politique de cohésion, en tant que pilier d'investissement et de solidarité, demeure plus nécessaire que jamais. Son approche régionale et structurelle sert de moteur puissant à la transition au sein de l'Union européenne.
Réussites passées et perspectives futures
Au micro de la radio La Première - RTBF, le Ministre-Président de Wallonie a souligné le succès des politiques de cohésion de l’Union européenne. "Le Fonds social européen a joué un rôle crucial en permettant à 65 millions d’Européens d’accéder à l’emploi ou à une formation, favorisant ainsi l’inclusion sociale. De plus, plus de 5 millions d’entreprises ont bénéficié de son soutien, tandis que 63 millions de personnes ont constaté une amélioration de l’accès aux soins de santé. Ces fonds européens ont également permis à des régions en difficulté, comme la Wallonie, de se développer pour atteindre des niveaux comparables à ceux d’autres régions".
Néanmoins, cela ne signifie pas que la politique de cohésion doit rester telle qu’elle existe aujourd’hui. Les différents États-Membres ont confirmé la nécessité d’adapter la politique de cohésion en prenant en compte les réalités spécifiques de chaque région de l’Union européenne. Les reformes successives de la politique de Cohésion et la mobilisation des fonds pour répondre en urgence aux crises successives ont progressivement éloigné la politique de Cohésion de ses objectifs fondateurs et de sa raison d’être. C’est pourquoi, les Ministres ont réfléchi aux principales priorités stratégiques de la politique de cohésion, en veillant à ce qu’elles ne soient pas déconnectées des besoins concrets des entreprises et citoyens européens.
Un principe de solidarité au coeur de l'UE
Outre les priorités stratégiques, les Ministres ont également discuté des principes clés devant guider la politique de cohésion post-2027 et visant à soutenir son rôle de levier pour des transitions justes et ancrées dans la réalité des territoires. Finalement, les Ministres ont discuté des mesures de simplifications supplémentaires à introduire pour amplifier la réalisation, sur le terrain, des investissements cofinancés par l’Union européenne, les Etats membres ou les Régions.
« Cette réunion a permis de réaffirmer le rôle essentiel de la politique de cohésion. Pendant des décennies, elle a permis de réduire les écarts de développement entre les régions européennes ! Pour la Belgique, elle doit rester la principale politique européenne d’investissements structurelles. C’est une politique solidaire qui ne laisse personne au bord du chemin et qui répond au mieux aux besoins des citoyens et des entreprises européens ! Comme le disait Jacques Delors, père de la politique de cohésion : “Pour que l’Union européenne fonctionne, il faut la compétition qui stimule, la solidarité qui unit et la coopération qui renforce” » a indiqué le Ministre-Président wallon Elio di Rupo.
Plus d’informations à propos de la politique de cohésion et son impact en Wallonie sur les réseaux sociaux WallonieUE24
Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be
Durant la réunion informelle des Ministres en charge de la politique de cohésion à Mons, les Ministres européens se sont accordés sur les lignes directrices ambitieuses et cohérentes pour l’avenir de la politique de cohésion post-2027.
La réunion informelle, présidée par le Ministre-Président de Wallonie Elio Di Rupo, a réuni les représentants des 27 états membres de l'UE, ainsi que des commissaires et des représentants d'institutions européennes. Les parties prenantes ont procédé à un échange de vues sur l’avenir de la politique de cohésion en Europe en tant que principale politique d’investissement à long terme.
Dans un contexte d'aggravation des inégalités et de tensions sociétales croissantes, la politique de cohésion, en tant que pilier d'investissement et de solidarité, demeure plus nécessaire que jamais. Son approche régionale et structurelle sert de moteur puissant à la transition au sein de l'Union européenne.
Réussites passées et perspectives futures
Au micro de la radio La Première - RTBF, le Ministre-Président de Wallonie a souligné le succès des politiques de cohésion de l’Union européenne. "Le Fonds social européen a joué un rôle crucial en permettant à 65 millions d’Européens d’accéder à l’emploi ou à une formation, favorisant ainsi l’inclusion sociale. De plus, plus de 5 millions d’entreprises ont bénéficié de son soutien, tandis que 63 millions de personnes ont constaté une amélioration de l’accès aux soins de santé. Ces fonds européens ont également permis à des régions en difficulté, comme la Wallonie, de se développer pour atteindre des niveaux comparables à ceux d’autres régions".
Néanmoins, cela ne signifie pas que la politique de cohésion doit rester telle qu’elle existe aujourd’hui. Les différents États-Membres ont confirmé la nécessité d’adapter la politique de cohésion en prenant en compte les réalités spécifiques de chaque région de l’Union européenne. Les reformes successives de la politique de Cohésion et la mobilisation des fonds pour répondre en urgence aux crises successives ont progressivement éloigné la politique de Cohésion de ses objectifs fondateurs et de sa raison d’être. C’est pourquoi, les Ministres ont réfléchi aux principales priorités stratégiques de la politique de cohésion, en veillant à ce qu’elles ne soient pas déconnectées des besoins concrets des entreprises et citoyens européens.
Un principe de solidarité au coeur de l'UE
Outre les priorités stratégiques, les Ministres ont également discuté des principes clés devant guider la politique de cohésion post-2027 et visant à soutenir son rôle de levier pour des transitions justes et ancrées dans la réalité des territoires. Finalement, les Ministres ont discuté des mesures de simplifications supplémentaires à introduire pour amplifier la réalisation, sur le terrain, des investissements cofinancés par l’Union européenne, les Etats membres ou les Régions.
« Cette réunion a permis de réaffirmer le rôle essentiel de la politique de cohésion. Pendant des décennies, elle a permis de réduire les écarts de développement entre les régions européennes ! Pour la Belgique, elle doit rester la principale politique européenne d’investissements structurelles. C’est une politique solidaire qui ne laisse personne au bord du chemin et qui répond au mieux aux besoins des citoyens et des entreprises européens ! Comme le disait Jacques Delors, père de la politique de cohésion : “Pour que l’Union européenne fonctionne, il faut la compétition qui stimule, la solidarité qui unit et la coopération qui renforce” » a indiqué le Ministre-Président wallon Elio di Rupo.
Plus d’informations à propos de la politique de cohésion et son impact en Wallonie sur les réseaux sociaux WallonieUE24
Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be
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C’eût pu être un simple jeu de frangins, à qui chante gagne, à qui joue mixe, si cela n’avait pas pris un sérieux chemin professionnel voici trois ans.
« Oh pardon pour mon retard, on chipote sur le prochain album, on a déjà les débuts de 6 ou 7 morceaux, c’est très excitant et en plus on s’amuse ».
Tout est allé si vite pour le jeune Ucclois de 22 ans. En mars 2020, il diffuse son premier titre en français, Potins Absurdes. En janvier 2023 sort son premier album, Regarde-Moi. Le 10 février, il reçoit le prix de la Révélation masculine de l’année lors de la 38e cérémonie des Victoires de la Musique. Le 23 février 2023, son single Un Jour, Je marierai un Ange devient disque de diamant en France. Gros tsunami en diffusions radios ajouté à cela un effet TikTok, le titre est certifié single de platine (30 millions de streams en France).
Intuitif, instinctif, autodidacte et sûr de son coup !
On ne peut guère dire que vous avez ramé, de répète en répète dans le fond d’un garage avec des copains. C’était écrit sur les réseaux sociaux — Make me famous (rendez-moi célèbre) — et dans le morceau Menteur : « Maman, un jour, je serai une superstar ». Il suffisait de le dire pour que cela arrive ?
Le fait d’y croire, c’est essentiel. Je constate que beaucoup de mes amis qui sont plus brillants que moi, ne pensent pas avoir les épaules, ne se projettent pas, ça les empêche d’avancer. Pourtant, celui qui a un peu de talent et qui y croit pleinement, qui a une confiance aveugle en ce qu’il fait, peut y arriver. Quand j’ai arrêté totalement mes études pour me consacrer à la musique, je me suis projeté, il n’était pas question de rater, je n’avais pas de plan B. J’avais seulement ces mélodies qui me venaient en tête sous la douche, sur lesquelles aujourd’hui encore je mets n’importe quels mots, un yaourt au piano, la musique est là, ensuite je m‘attaque au texte.
Vous avez commencé, dit-on, à 10 ans sur un Ipod Touch en chipotant. On peut d’ailleurs remercier maman de vous avoir laissé l’Ipod Touch entre les mains, ça a du bon parfois ?
Oui et je pense que le secret est dans l’âge. Commencer très tôt, c’est une très bonne chose, j’étais curieux, je ne me posais pas trop de questions. A 12 ans, je ne savais pas si ce que je faisais était bon ou mauvais, j’avançais. Pour revenir à l’Ipod, je ne jouais pas beaucoup, je n’avais pas de jeux vidéo, c’était déjà la musique, la photo et la création qui me passionnaient au travers de la technologie.
Vos goûts musicaux Lady Gaga, Polnareff, les Rita Mitsouko, c’est un peu vieillot, non ?
A 12 ans j’écoutais des trucs de mon époque, des rappeurs et tout le reste, mais surtout Lady Gaga dont je suis tombé amoureux. Il y avait une audace, une fraicheur, une ouverture que j’adorais. Ensuite, plus j’ai grandi plus je me suis plongé dans les morceaux de mes parents, cela m’a beaucoup influencé. Papa c’était Genesis, Pink Floyd, maman plutôt Françoise Hardy et mon frère des trucs plus pointus, mais il a fallu un peu de temps. Aujourd’hui c’est un mélange de tout ça.
Pour contrer l’ennui d’un petit village du Brabant wallon, on se met à la création ? C’est assez romanesque.
Oui mais bon, ce n’était pas la misère non plus, j’avais les copains de l’école de Walhain, c’était quand même charmant comme campagne. Mais c’est vrai qu’on n’a pas eu la télé très tôt, on a dû s’occuper différemment, il n’y avait pas grand-chose à faire, il n’y avait pas de bowling, de cinéma, on n’allait pas dans les cafés à 14 ans. On était livrés à nous-mêmes et mon frère faisant de la musique, prenant des cours de guitare, je me suis mis à la batterie et c’est en m’accompagnant vocalement que j’ai commencé à faire des chansons. Ces « batterie/voix » dans ma chambre ça devait être l’enfer pour les autres mais pour moi c’était super.
Vous aimez le terme flamboyant, vous vous définissez comme tel, mais l’êtes-vous de manière transversale ? Mode, style vestimentaire, look télégénique, un peu dandy, vous avez trouvé votre ADN rapidement ?
Oui ce sont mes goûts. Mais en même temps, là en ce moment, je suis en pull gris à capuche et pantalon noir. Par contre, quand je suis au devant de la scène artistique, je pousse les curseurs à fond. Les costumes pailletés, les silhouettes très marquées, taille cintrée, c’est ce que je suis, ce n’est pas juste un personnage mais c’est le « moi » des grands soirs. Pour mon premier clip, je me suis rendu compte que, la veille, je n’avais rien à me mettre. On est donc allés chez Gucci avec mon manager pour acheter un costume pailleté rouge magnifique, très cher, ce n’est pas moi qui ai payé, on l’a ramené le lendemain pour se le faire rembourser. Ce qui est drôle, c’est qu’il y a trois mois Gucci me l’a offert en guise de symbole. L’important c’est que cela me met en confiance pour chanter. Je chante plus juste en costume. Je maitrise mieux, je m’émancipe de mes angoisses. De toute façon, plus mon travail sur scène est millimétré plus je m’amuse.
Chanter en français, suite à un premier morceau Judas en anglais, c’était une évidence ?
Je me suis mis au français quand tout est devenu plus sérieux. Je me suis dit « bon ok mon anglais n’est pas suffisamment bon que pour pouvoir offrir de la qualité et m’épanouir dans un univers ». Il était évident que ça devait passer par un phrasé, une façon de chanter dans ma langue maternelle, comme les « r » qui roulent, les envolées dans les aigus, même dans l’écriture, aller vers ce que je suis vraiment, en profondeur, travailler sur le verbe, les mots, en anglais ça aurait été impossible.
Quand vous évoquez votre univers, cela passe forcément par des pochettes et des photos stylées mais aussi par des clips comme celui de Mercredi, qui n’est pas sans rappeler la scène mythique du repas dans Beetlejuice sur Harry Belafonte ?
Je suis heureux que vous disiez ça ! Ce clip est une référence évidente à Tim Burton, j’ai visuellement mes idées et suis très impliqué dans le processus de création mais je me laisse porter par les gens dont c’est le métier. Je remets une note d’intention aux réalisateurs, puis je leur laisse la main. J’aime la fraicheur d’une nouvelle lecture, je travaille avec des gens comme Hugo Jouxtel ou Edie Blanchard (fille de Philippe Katerine, ndlr), on a imaginé ensemble les couleurs et la texture de l’album, hors de question de m’extraire de cela.
Zola disait « je pille le réel », vous aussi ?
Non, je préfère plutôt m’en affranchir car je trouve le réel parfois un peu ennuyeux. Et en tant qu’auteur, chanteur, je voudrais créer des univers inattendus, j’aimerais que les gens aient envie de vivre dans mes chansons. J’aime créer des ambiances, j’aime l’excès dans mes paroles, l’amour à mort, idéalisé ou dramatisé, jamais normal.
Dans le morceau J’aime, J’aime, Pierre de Maere aborde la célébrité qu’il dit apprécier pour le moment car elle est encore à ses balbutiements. Avec 38 festivals en France, Belgique, Suisse et Canada en 2023, il prend garde à rester les pieds sur terre. Sa famille est là, qui veille. John Updike disait « La célébrité est un masque qui mange le visage », Pierre, en créant des personnages à paillettes, s’en joue déjà, il a tout compris.
Prochains concerts
- 15.02.2024 – OM, Liège
- 16.02.2024 – Théâtre Royal, Mons
- 09.04.2024 – Cirque Royal, Bruxelles
- 10.04.2024 – Cirque Royal, Bruxelles
Par Catherine Haxhe
Cette interview est tirée de la Revue W+B n°162.
Découvrez l'interview vidéo de Pierre de Maere réalisée dans la cadre de sa participation au jury du dernier Festival international de mode, de photographie et d'accessoires de Hyères.
C’eût pu être un simple jeu de frangins, à qui chante gagne, à qui joue mixe, si cela n’avait pas pris un sérieux chemin professionnel voici trois ans.
« Oh pardon pour mon retard, on chipote sur le prochain album, on a déjà les débuts de 6 ou 7 morceaux, c’est très excitant et en plus on s’amuse ».
Tout est allé si vite pour le jeune Ucclois de 22 ans. En mars 2020, il diffuse son premier titre en français, Potins Absurdes. En janvier 2023 sort son premier album, Regarde-Moi. Le 10 février, il reçoit le prix de la Révélation masculine de l’année lors de la 38e cérémonie des Victoires de la Musique. Le 23 février 2023, son single Un Jour, Je marierai un Ange devient disque de diamant en France. Gros tsunami en diffusions radios ajouté à cela un effet TikTok, le titre est certifié single de platine (30 millions de streams en France).
Intuitif, instinctif, autodidacte et sûr de son coup !
On ne peut guère dire que vous avez ramé, de répète en répète dans le fond d’un garage avec des copains. C’était écrit sur les réseaux sociaux — Make me famous (rendez-moi célèbre) — et dans le morceau Menteur : « Maman, un jour, je serai une superstar ». Il suffisait de le dire pour que cela arrive ?
Le fait d’y croire, c’est essentiel. Je constate que beaucoup de mes amis qui sont plus brillants que moi, ne pensent pas avoir les épaules, ne se projettent pas, ça les empêche d’avancer. Pourtant, celui qui a un peu de talent et qui y croit pleinement, qui a une confiance aveugle en ce qu’il fait, peut y arriver. Quand j’ai arrêté totalement mes études pour me consacrer à la musique, je me suis projeté, il n’était pas question de rater, je n’avais pas de plan B. J’avais seulement ces mélodies qui me venaient en tête sous la douche, sur lesquelles aujourd’hui encore je mets n’importe quels mots, un yaourt au piano, la musique est là, ensuite je m‘attaque au texte.
Vous avez commencé, dit-on, à 10 ans sur un Ipod Touch en chipotant. On peut d’ailleurs remercier maman de vous avoir laissé l’Ipod Touch entre les mains, ça a du bon parfois ?
Oui et je pense que le secret est dans l’âge. Commencer très tôt, c’est une très bonne chose, j’étais curieux, je ne me posais pas trop de questions. A 12 ans, je ne savais pas si ce que je faisais était bon ou mauvais, j’avançais. Pour revenir à l’Ipod, je ne jouais pas beaucoup, je n’avais pas de jeux vidéo, c’était déjà la musique, la photo et la création qui me passionnaient au travers de la technologie.
Vos goûts musicaux Lady Gaga, Polnareff, les Rita Mitsouko, c’est un peu vieillot, non ?
A 12 ans j’écoutais des trucs de mon époque, des rappeurs et tout le reste, mais surtout Lady Gaga dont je suis tombé amoureux. Il y avait une audace, une fraicheur, une ouverture que j’adorais. Ensuite, plus j’ai grandi plus je me suis plongé dans les morceaux de mes parents, cela m’a beaucoup influencé. Papa c’était Genesis, Pink Floyd, maman plutôt Françoise Hardy et mon frère des trucs plus pointus, mais il a fallu un peu de temps. Aujourd’hui c’est un mélange de tout ça.
Pour contrer l’ennui d’un petit village du Brabant wallon, on se met à la création ? C’est assez romanesque.
Oui mais bon, ce n’était pas la misère non plus, j’avais les copains de l’école de Walhain, c’était quand même charmant comme campagne. Mais c’est vrai qu’on n’a pas eu la télé très tôt, on a dû s’occuper différemment, il n’y avait pas grand-chose à faire, il n’y avait pas de bowling, de cinéma, on n’allait pas dans les cafés à 14 ans. On était livrés à nous-mêmes et mon frère faisant de la musique, prenant des cours de guitare, je me suis mis à la batterie et c’est en m’accompagnant vocalement que j’ai commencé à faire des chansons. Ces « batterie/voix » dans ma chambre ça devait être l’enfer pour les autres mais pour moi c’était super.
Vous aimez le terme flamboyant, vous vous définissez comme tel, mais l’êtes-vous de manière transversale ? Mode, style vestimentaire, look télégénique, un peu dandy, vous avez trouvé votre ADN rapidement ?
Oui ce sont mes goûts. Mais en même temps, là en ce moment, je suis en pull gris à capuche et pantalon noir. Par contre, quand je suis au devant de la scène artistique, je pousse les curseurs à fond. Les costumes pailletés, les silhouettes très marquées, taille cintrée, c’est ce que je suis, ce n’est pas juste un personnage mais c’est le « moi » des grands soirs. Pour mon premier clip, je me suis rendu compte que, la veille, je n’avais rien à me mettre. On est donc allés chez Gucci avec mon manager pour acheter un costume pailleté rouge magnifique, très cher, ce n’est pas moi qui ai payé, on l’a ramené le lendemain pour se le faire rembourser. Ce qui est drôle, c’est qu’il y a trois mois Gucci me l’a offert en guise de symbole. L’important c’est que cela me met en confiance pour chanter. Je chante plus juste en costume. Je maitrise mieux, je m’émancipe de mes angoisses. De toute façon, plus mon travail sur scène est millimétré plus je m’amuse.
Chanter en français, suite à un premier morceau Judas en anglais, c’était une évidence ?
Je me suis mis au français quand tout est devenu plus sérieux. Je me suis dit « bon ok mon anglais n’est pas suffisamment bon que pour pouvoir offrir de la qualité et m’épanouir dans un univers ». Il était évident que ça devait passer par un phrasé, une façon de chanter dans ma langue maternelle, comme les « r » qui roulent, les envolées dans les aigus, même dans l’écriture, aller vers ce que je suis vraiment, en profondeur, travailler sur le verbe, les mots, en anglais ça aurait été impossible.
Quand vous évoquez votre univers, cela passe forcément par des pochettes et des photos stylées mais aussi par des clips comme celui de Mercredi, qui n’est pas sans rappeler la scène mythique du repas dans Beetlejuice sur Harry Belafonte ?
Je suis heureux que vous disiez ça ! Ce clip est une référence évidente à Tim Burton, j’ai visuellement mes idées et suis très impliqué dans le processus de création mais je me laisse porter par les gens dont c’est le métier. Je remets une note d’intention aux réalisateurs, puis je leur laisse la main. J’aime la fraicheur d’une nouvelle lecture, je travaille avec des gens comme Hugo Jouxtel ou Edie Blanchard (fille de Philippe Katerine, ndlr), on a imaginé ensemble les couleurs et la texture de l’album, hors de question de m’extraire de cela.
Zola disait « je pille le réel », vous aussi ?
Non, je préfère plutôt m’en affranchir car je trouve le réel parfois un peu ennuyeux. Et en tant qu’auteur, chanteur, je voudrais créer des univers inattendus, j’aimerais que les gens aient envie de vivre dans mes chansons. J’aime créer des ambiances, j’aime l’excès dans mes paroles, l’amour à mort, idéalisé ou dramatisé, jamais normal.
Dans le morceau J’aime, J’aime, Pierre de Maere aborde la célébrité qu’il dit apprécier pour le moment car elle est encore à ses balbutiements. Avec 38 festivals en France, Belgique, Suisse et Canada en 2023, il prend garde à rester les pieds sur terre. Sa famille est là, qui veille. John Updike disait « La célébrité est un masque qui mange le visage », Pierre, en créant des personnages à paillettes, s’en joue déjà, il a tout compris.
Prochains concerts
- 15.02.2024 – OM, Liège
- 16.02.2024 – Théâtre Royal, Mons
- 09.04.2024 – Cirque Royal, Bruxelles
- 10.04.2024 – Cirque Royal, Bruxelles
Par Catherine Haxhe
Cette interview est tirée de la Revue W+B n°162.
Découvrez l'interview vidéo de Pierre de Maere réalisée dans la cadre de sa participation au jury du dernier Festival international de mode, de photographie et d'accessoires de Hyères.