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11/12/2023
(c) HCDH

Depuis 75 ans, la Déclaration vise à conférer aux sociétés l’égalité, les libertés fondamentales et la justice. Elle consacre les droits de tous les êtres humains et sert de modèle mondial pour les lois et les politiques internationales, nationales et locales, et de fondation pour le Programme de développement durable à l’horizon 2030 (sic HDCH).

 

Ce 75ème anniversaire coïncide avec le 30ème anniversaire du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme dont la mission est d'œuvrer à la protection de tous les droits de l'homme, d’aider les gens à réaliser leurs droits et de soutenir les responsables de la défense et de la mise en œuvre de ces droits.

 

La Fédération Wallonie-Bruxelles et la Wallonie sont pleinement investies de longue date dans la promotion des droits humains et lutte contre les discriminations, sur la scène nationale et internationale.

 

Parmi d’autres initiatives, la Fédération Wallonie-Bruxelles a récemment octroyé une donation au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme afin de promouvoir les droits de l’homme en République démocratique du Congo, notamment via:

  • le renforcement de l'État de droit et l'obligation de rendre compte des violations  des droits humains
  • l’amélioration et la protection de l'espace civique et de la participation de la population 
  • le renforcement de l'égalité et la lutte contre la discrimination
  • l’intégration des droits humains dans le développement durable
  • l’alerte précoce, la prévention et la protection des droits humains dans les situations de conflit
  • le renforcement de la mise en œuvre des mécanismes internationaux des droits humains

Dans le cadre de la cérémonie du 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Haut-Commissariat des nations Unies aux droits de l’homme a invité les pays membres à formuler des engagements. La Belgique et ses entités ont ainsi pris les engagements suivants : mettre en place le mécanisme national de prévention prévu par le Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ; élaborer un deuxième plan d’action national sur les entreprises et les droits de l’homme et enfin, rejoindre la Coalition pour la liberté des médias.

 

Toujours dans le cadre de cette cérémonie, plusieurs membres du Groupe des ambassadeurs francophones à Genève, dont la Déléguée générale de Wallonie-Bruxelles à Genève ont pris l’engagement de préserver l’intégrité de l’information et lutter contre la désinformation dans l’espace francophone.

Depuis 75 ans, la Déclaration vise à conférer aux sociétés l’égalité, les libertés fondamentales et la justice. Elle consacre les droits de tous les êtres humains et sert de modèle mondial pour les lois et les politiques internationales, nationales et locales, et de fondation pour le Programme de développement durable à l’horizon 2030 (sic HDCH).

 

Ce 75ème anniversaire coïncide avec le 30ème anniversaire du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme dont la mission est d'œuvrer à la protection de tous les droits de l'homme, d’aider les gens à réaliser leurs droits et de soutenir les responsables de la défense et de la mise en œuvre de ces droits.

 

La Fédération Wallonie-Bruxelles et la Wallonie sont pleinement investies de longue date dans la promotion des droits humains et lutte contre les discriminations, sur la scène nationale et internationale.

 

Parmi d’autres initiatives, la Fédération Wallonie-Bruxelles a récemment octroyé une donation au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme afin de promouvoir les droits de l’homme en République démocratique du Congo, notamment via:

  • le renforcement de l'État de droit et l'obligation de rendre compte des violations  des droits humains
  • l’amélioration et la protection de l'espace civique et de la participation de la population 
  • le renforcement de l'égalité et la lutte contre la discrimination
  • l’intégration des droits humains dans le développement durable
  • l’alerte précoce, la prévention et la protection des droits humains dans les situations de conflit
  • le renforcement de la mise en œuvre des mécanismes internationaux des droits humains

Dans le cadre de la cérémonie du 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Haut-Commissariat des nations Unies aux droits de l’homme a invité les pays membres à formuler des engagements. La Belgique et ses entités ont ainsi pris les engagements suivants : mettre en place le mécanisme national de prévention prévu par le Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ; élaborer un deuxième plan d’action national sur les entreprises et les droits de l’homme et enfin, rejoindre la Coalition pour la liberté des médias.

 

Toujours dans le cadre de cette cérémonie, plusieurs membres du Groupe des ambassadeurs francophones à Genève, dont la Déléguée générale de Wallonie-Bruxelles à Genève ont pris l’engagement de préserver l’intégrité de l’information et lutter contre la désinformation dans l’espace francophone.

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11/12/2023
M. Kasajima et M. Couvreur, Délégués généraux de Wallonie-Bruxelles au Royaume-Uni et en Espagne

L’occasion de rencontrer les Délégués généraux, les représentants de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles à Madrid et à Londres.

 

Les Délégations générales Wallonie-Bruxelles, qui relèvent de WBI, sont chargées de la représentation diplomatique et institutionnelle de la Wallonie, de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et de la COCOF auprès des autorités des pays où elles sont actives. Les Délégués généraux y occupent un rôle de coordination et d’animation. Le Délégué général au Royaume-Uni, Motonobu Kasajima, et le Délégué général en Espagne, Maxime Couvreur, nous livrent leurs visions de leur métier, leur rôle de représentation et leurs défis à venir.

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Comment définir le rôle de Délégué général ?

Motonobu Kasajima (MK) : Comme tout diplomate accrédité auprès d’un Etat ou d’une Organisation internationale, le Délégué général représente notre Région et notre Communauté à l'étranger et promeut leurs intérêts et leurs valeurs sur la scène internationale. Les diplomates de Wallonie-Bruxelles sont nos représentants dans les négociations internationales qui permettent d’aboutir à des partenariats, des conventions et d'autres accords bilatéraux ou multilatéraux. Nous travaillons à aplanir les différends, à identifier les tensions éventuelles et à promouvoir la coopération entre les Nations. Nous contribuons aussi à promouvoir les intérêts économiques de notre Région en encourageant le commerce international, les investissements étrangers, et en facilitant les partenariats commerciaux et économiques.

 

Maxime Couvreur (MC) : Selon moi, le Délégué général est avant tout le représentant des Francophones de Belgique et un facilitateur. Nous créons des ponts entre les opérateurs de Belgique francophone et ceux de notre pays d’affectation. Pour ce faire, nous devons nous familiariser avec la culture et les écosystèmes de notre pays hôte afin d'identifier des opportunités de collaboration. Cette mission de veille est primordiale et permet d’aiguiller nos Gouvernements et notre administration dans leurs actions sur le plan international.

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Qui représentez-vous ?

Les institutions de Wallonie et de la FWB, ainsi que la COCOF ? Les opérateurs, entrepreneurs, les talents ? Nos valeurs ? Tout cela à la fois ?

 

MC : Nous représentons une multitude de personnes à l’étranger. Ce qui rend notre métier passionnant. Au niveau politique, nous sommes les représentants de la Wallonie, de la FWB et la COCOF. Nous sommes également des facilitateurs pour nos talents, nos entrepreneurs et notre administration. Au travers de notre activité, nous partageons les valeurs qui sont chères à nos Gouvernements.

 

MK : Je suis mandaté par les Gouvernements pour représenter la Wallonie et la FWB au Royaume-Uni. A côté de ce mandat de représentation, et c’est ce qui fait notre particularité, je travaille aussi au quotidien avec mon équipe à promouvoir les talents belges francophones dans le paysage britannique, qu’ils soient artistiques, scientifiques, sportifs ou économiques.

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Comment travaillez-vous avec les autres réseaux sectoriels ?

Les Conseillers Scientifiques et Académiques (CSA), les Chargés de Développement Culturel et Patrimonial (CDPC) et les Conseillers Economiques et Commerciaux (CEC) de l’AWEX ? Comment s’articule votre collaboration ?

 

MK : Au sein du pays dans lequel je suis accrédité, je veille à créer de la cohérence entre les actions et missions de l’ensemble des acteurs de notre présence au Royaume-Uni et promouvoir les synergies. Il n’est pas rare de constater que lorsque nos réseaux extérieurs travaillent ensemble dans les secteurs de la recherche et l’innovation, de la culture et de la créativité, de l’économique, ou encore du tourisme, la force et la résonnance de ces actions sont décuplées. Ces collaborations et regroupements permettent aussi d’optimiser les ressources et moyens mis à notre disposition par nos Gouvernements.

 

MC : Nous avons la chance de pouvoir compter sur de talentueuses équipes à l’étranger. Depuis septembre 2023, notre réseau diplomatique s’est renforcé avec la nomination de CSA. Ces diplomates sont spécialisés dans les collaborations scientifiques et contribuent au rayonnement de nos chercheurs à l’international. Ils ont également pour vocation de renforcer les partenariats académiques. Les CDPC aident nos talents à valoriser leur travail en-dehors de nos frontières. Les CEC dépendent de l’Agence Wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers (AWEX). Ils aident les entreprises wallonnes à trouver des débouchés à l’international et attirent des investisseurs étrangers en Wallonie pour créer de l’emploi. La diplomatie économique est un élément central de la politique de développement économique de la Wallonie. Pour catalyser l’action des membres de notre réseau, nous organisons des réunions de coordination. Ces réunions permettent à chacun de présenter ses priorités et de planifier des actions communes en vue d’optimiser l’utilisation de nos ressources.

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Concrètement, comment se traduit votre action sur le terrain ?

MC : En Espagne, le relationnel est à la base de notre action. Nous organisons des rencontres avec des représentants des relations internationales au sein d’universités, de centres de recherche, de ministères, de centres culturels, etc. Ces échanges nourrissent notre réflexion sur les activités à réaliser dans notre juridiction. Par exemple, en septembre 2023, nous avons organisé une mission de prospection au Portugal. Lors de cette mission, les contacts avec le musée de l’Orient nous ont permis de discuter de leur intérêt pour un artiste de la FWB. Nous avons discuté des formalités de l’exposition qui pourrait être organisée à Lisbonne et du soutien financier pouvant être octroyé. Nous avons bon espoir que cette rencontre contribue au rayonnement culturel de la FWB au Portugal. 

 

MK : Actuellement, je m’investis beaucoup dans l’ouverture administrative de ce nouveau poste diplomatique, l’installation logistique de nos bureaux ainsi que le recrutement et la formation d’une équipe locale. Ce travail est fort prégnant mais il est crucial dans la gestion des deniers publics. Parallèlement, je noue des contacts institutionnels et formels afin de développer et entretenir des relations avec les Gouvernements et les autorités locales du pays hôte. En cette période de campagne électorale britannique, j’assure également une veille importante sur les enjeux et les tendances de ces prochaines élections afin d’aider nos Gouvernements à mieux comprendre l’évolution du Royaume-Uni après le BREXIT.

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Pourquoi avoir choisi de déployer une Délégation générale au Royaume-Uni et en Espagne ?

MK : La décision prise par nos Gouvernements d’ouvrir un nouveau poste diplomatique au Royaume-Uni répond à la demande de nombreux opérateurs wallons et bruxellois de mieux comprendre en temps réel les mutations en cours dans ce pays voisin avec lequel nous échangeons beaucoup. Mais aussi de renforcer la position et la notoriété de notre Région et notre Communauté dans ce grand marché qui rayonne à travers le monde. Ne perdons pas de vue que malgré le BREXIT, le Royaume-Uni reste dans les 10 premiers pays d’exportation de nos entreprises et qu’il est le troisième pays partenaire en matière de co-publication scientifique après la France et les Etats-Unis. Ces deux indicateurs suffisent à eux seuls à justifier une présence diplomatique renforcée à Londres pour faciliter la mobilité et encourager les partenariats et collaborations.

 

MC : L’Espagne regorge d’opportunités pour les talents de la FWB et de la Wallonie. Au niveau audiovisuel, nous avons beaucoup à apprendre du secteur cinématographique espagnol. Ils sont leader européen en la matière et produisent de nombreux films et séries à succès. Nous voulons saisir l’opportunité de rapprochement entre les secteurs cinématographiques du côté belge francophone et espagnol. Ces collaborations pourraient à terme mener à des coproductions valorisant nos talents. Au niveau scientifique, l’Espagne est un acteur omniprésent dans les projets européens. Nous avons pour objectif d’aider nos chercheurs à identifier des partenaires espagnols afin de soumettre des projets communs et d’obtenir plus de fonds européens. Au niveau académique, de nombreuses universités espagnoles offrent des programmes de formation innovants notamment dans le secteur des jeux vidéo et de la programmation. Leur expertise devrait aider nos universités à développer des programmes dans ces matières et permettre à nos étudiants de bénéficier de l’expertise espagnole dans le secteur des industries créatives.   

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Quels sont les grands défis qui vous attendent à Londres et à Madrid ?

MC : Les premiers défis sont avant tout d’ordre logistique ! L’ouverture d’une Délégation générale est synonyme de casse-tête administratif. Nous devons emménager dans de nouveaux bureaux, les équiper pour qu’ils soient propices à l’exercice de nos fonctions, recruter une équipe locale, la former et obtenir notre accréditation. En parallèle, nous devons nous faire connaitre en vue d’exister ! Nos partenaires académiques, scientifiques, culturels et économiques sont rarement familiers avec notre sophistication institutionnelle. Il est important de leur expliquer le mode de fonctionnement de notre pays et nos priorités pour ensuite entrevoir des collaborations.

 

MK : Le Royaume-Uni est une grande nation au passé glorieux qui a participé à la libération de notre pays lors des 2 guerres mondiales. C’est aussi un pays avec lequel nous partageons de nombreuses valeurs ainsi qu’un passé industriel très fortement lié. Si la révolution industrielle est née au Royaume-Uni, c’est par la Belgique et singulièrement la Wallonie qu’elle s’est répandue sur le continent. Ce goût de l’innovation que nous partageons toujours doit être le ciment d’un nouveau partenariat orienté vers l’avenir.

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Sur le plan personnel, qu’est-ce qui vous a poussé à choisir une carrière diplomatique ?

MK : Le métier de diplomate peut parfois sembler ingrat du fait des contraintes des nombreux déménagements et les sacrifices que consentent tous les membres de la famille. Mais il est aussi une formidable opportunité de défendre et promouvoir notre Région et notre Communauté à l’étranger. C’est souvent à l’extérieur de notre territoire aussi que l’on trouve des occasions de se développer, de s’enrichir de rencontres, de se dépasser.

 

MC : Depuis mon enfance, je suis passionné par le voyage et la découverte de nouvelles cultures. La carrière diplomatique me donne l’occasion de vivre ma curiosité à travers mon métier. Je me sens extrêmement privilégié de pouvoir exercer un métier passionnant au quotidien. Chaque mission de 4 ans est avant tout une aventure humaine enrichissante ! J’ai également opté pour cette carrière pour réaliser un travail qui a du sens. Notre action aide de nombreux francophones de Belgique à se faire connaitre à l’international. Je trouve gratifiant de pouvoir sentir l’impact positif que nous avons sur la vie et la carrière des personnes que nous aidons.C’est donc un métier passionnant et très prenant…

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Comment concilier vie privée et vie professionnelle ?

MK : Le métier de diplomate empiète très souvent sur la vie privée, particulièrement lorsqu’on est chef de poste. Ces dernières années sur le terrain, les jours fériés, les week-ends ou les vacances ont bien souvent été sacrifiés ou à tout le moins bousculés parce qu’une urgence politique ou la présence d’opérateurs nécessitaient une mobilisation. Nos espaces de vie privée sont aussi sollicités parce que bien souvent nos résidences doivent pouvoir accueillir des réceptions, des visites, des dîners dont nos conjoints et nos enfants ne sont pas toujours friands. On essaye au maximum de préserver des moments d’intimité pour conserver un équilibre de vie de couple et de famille, c’est un élément fondamental dans la vie d’un expatrié.

 

MC : Concilier vies professionnelle et privée est l’un des défis majeurs auquel nous devons faire face. Nous sommes souvent amenés à participer à des événements en soirée et le week-end et notre charge de travail est conséquente. Pour moi, les mots d’ordre sont rigueur et structure. La tenue d’un agenda avec des plages horaires bloquées à l’avance me permet de prendre une bouffée d’oxygène et de consacrer du temps à mes dossiers pendant les heures de bureau. J’essaye également de me nouer d’amitié avec nos partenaires principaux afin de transformer certaines obligations professionnelles en événements de détente.

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L’occasion de rencontrer les Délégués généraux, les représentants de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles à Madrid et à Londres.

 

Les Délégations générales Wallonie-Bruxelles, qui relèvent de WBI, sont chargées de la représentation diplomatique et institutionnelle de la Wallonie, de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et de la COCOF auprès des autorités des pays où elles sont actives. Les Délégués généraux y occupent un rôle de coordination et d’animation. Le Délégué général au Royaume-Uni, Motonobu Kasajima, et le Délégué général en Espagne, Maxime Couvreur, nous livrent leurs visions de leur métier, leur rôle de représentation et leurs défis à venir.

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Comment définir le rôle de Délégué général ?

Motonobu Kasajima (MK) : Comme tout diplomate accrédité auprès d’un Etat ou d’une Organisation internationale, le Délégué général représente notre Région et notre Communauté à l'étranger et promeut leurs intérêts et leurs valeurs sur la scène internationale. Les diplomates de Wallonie-Bruxelles sont nos représentants dans les négociations internationales qui permettent d’aboutir à des partenariats, des conventions et d'autres accords bilatéraux ou multilatéraux. Nous travaillons à aplanir les différends, à identifier les tensions éventuelles et à promouvoir la coopération entre les Nations. Nous contribuons aussi à promouvoir les intérêts économiques de notre Région en encourageant le commerce international, les investissements étrangers, et en facilitant les partenariats commerciaux et économiques.

 

Maxime Couvreur (MC) : Selon moi, le Délégué général est avant tout le représentant des Francophones de Belgique et un facilitateur. Nous créons des ponts entre les opérateurs de Belgique francophone et ceux de notre pays d’affectation. Pour ce faire, nous devons nous familiariser avec la culture et les écosystèmes de notre pays hôte afin d'identifier des opportunités de collaboration. Cette mission de veille est primordiale et permet d’aiguiller nos Gouvernements et notre administration dans leurs actions sur le plan international.

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Qui représentez-vous ?

Les institutions de Wallonie et de la FWB, ainsi que la COCOF ? Les opérateurs, entrepreneurs, les talents ? Nos valeurs ? Tout cela à la fois ?

 

MC : Nous représentons une multitude de personnes à l’étranger. Ce qui rend notre métier passionnant. Au niveau politique, nous sommes les représentants de la Wallonie, de la FWB et la COCOF. Nous sommes également des facilitateurs pour nos talents, nos entrepreneurs et notre administration. Au travers de notre activité, nous partageons les valeurs qui sont chères à nos Gouvernements.

 

MK : Je suis mandaté par les Gouvernements pour représenter la Wallonie et la FWB au Royaume-Uni. A côté de ce mandat de représentation, et c’est ce qui fait notre particularité, je travaille aussi au quotidien avec mon équipe à promouvoir les talents belges francophones dans le paysage britannique, qu’ils soient artistiques, scientifiques, sportifs ou économiques.

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Comment travaillez-vous avec les autres réseaux sectoriels ?

Les Conseillers Scientifiques et Académiques (CSA), les Chargés de Développement Culturel et Patrimonial (CDPC) et les Conseillers Economiques et Commerciaux (CEC) de l’AWEX ? Comment s’articule votre collaboration ?

 

MK : Au sein du pays dans lequel je suis accrédité, je veille à créer de la cohérence entre les actions et missions de l’ensemble des acteurs de notre présence au Royaume-Uni et promouvoir les synergies. Il n’est pas rare de constater que lorsque nos réseaux extérieurs travaillent ensemble dans les secteurs de la recherche et l’innovation, de la culture et de la créativité, de l’économique, ou encore du tourisme, la force et la résonnance de ces actions sont décuplées. Ces collaborations et regroupements permettent aussi d’optimiser les ressources et moyens mis à notre disposition par nos Gouvernements.

 

MC : Nous avons la chance de pouvoir compter sur de talentueuses équipes à l’étranger. Depuis septembre 2023, notre réseau diplomatique s’est renforcé avec la nomination de CSA. Ces diplomates sont spécialisés dans les collaborations scientifiques et contribuent au rayonnement de nos chercheurs à l’international. Ils ont également pour vocation de renforcer les partenariats académiques. Les CDPC aident nos talents à valoriser leur travail en-dehors de nos frontières. Les CEC dépendent de l’Agence Wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers (AWEX). Ils aident les entreprises wallonnes à trouver des débouchés à l’international et attirent des investisseurs étrangers en Wallonie pour créer de l’emploi. La diplomatie économique est un élément central de la politique de développement économique de la Wallonie. Pour catalyser l’action des membres de notre réseau, nous organisons des réunions de coordination. Ces réunions permettent à chacun de présenter ses priorités et de planifier des actions communes en vue d’optimiser l’utilisation de nos ressources.

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Concrètement, comment se traduit votre action sur le terrain ?

MC : En Espagne, le relationnel est à la base de notre action. Nous organisons des rencontres avec des représentants des relations internationales au sein d’universités, de centres de recherche, de ministères, de centres culturels, etc. Ces échanges nourrissent notre réflexion sur les activités à réaliser dans notre juridiction. Par exemple, en septembre 2023, nous avons organisé une mission de prospection au Portugal. Lors de cette mission, les contacts avec le musée de l’Orient nous ont permis de discuter de leur intérêt pour un artiste de la FWB. Nous avons discuté des formalités de l’exposition qui pourrait être organisée à Lisbonne et du soutien financier pouvant être octroyé. Nous avons bon espoir que cette rencontre contribue au rayonnement culturel de la FWB au Portugal. 

 

MK : Actuellement, je m’investis beaucoup dans l’ouverture administrative de ce nouveau poste diplomatique, l’installation logistique de nos bureaux ainsi que le recrutement et la formation d’une équipe locale. Ce travail est fort prégnant mais il est crucial dans la gestion des deniers publics. Parallèlement, je noue des contacts institutionnels et formels afin de développer et entretenir des relations avec les Gouvernements et les autorités locales du pays hôte. En cette période de campagne électorale britannique, j’assure également une veille importante sur les enjeux et les tendances de ces prochaines élections afin d’aider nos Gouvernements à mieux comprendre l’évolution du Royaume-Uni après le BREXIT.

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Pourquoi avoir choisi de déployer une Délégation générale au Royaume-Uni et en Espagne ?

MK : La décision prise par nos Gouvernements d’ouvrir un nouveau poste diplomatique au Royaume-Uni répond à la demande de nombreux opérateurs wallons et bruxellois de mieux comprendre en temps réel les mutations en cours dans ce pays voisin avec lequel nous échangeons beaucoup. Mais aussi de renforcer la position et la notoriété de notre Région et notre Communauté dans ce grand marché qui rayonne à travers le monde. Ne perdons pas de vue que malgré le BREXIT, le Royaume-Uni reste dans les 10 premiers pays d’exportation de nos entreprises et qu’il est le troisième pays partenaire en matière de co-publication scientifique après la France et les Etats-Unis. Ces deux indicateurs suffisent à eux seuls à justifier une présence diplomatique renforcée à Londres pour faciliter la mobilité et encourager les partenariats et collaborations.

 

MC : L’Espagne regorge d’opportunités pour les talents de la FWB et de la Wallonie. Au niveau audiovisuel, nous avons beaucoup à apprendre du secteur cinématographique espagnol. Ils sont leader européen en la matière et produisent de nombreux films et séries à succès. Nous voulons saisir l’opportunité de rapprochement entre les secteurs cinématographiques du côté belge francophone et espagnol. Ces collaborations pourraient à terme mener à des coproductions valorisant nos talents. Au niveau scientifique, l’Espagne est un acteur omniprésent dans les projets européens. Nous avons pour objectif d’aider nos chercheurs à identifier des partenaires espagnols afin de soumettre des projets communs et d’obtenir plus de fonds européens. Au niveau académique, de nombreuses universités espagnoles offrent des programmes de formation innovants notamment dans le secteur des jeux vidéo et de la programmation. Leur expertise devrait aider nos universités à développer des programmes dans ces matières et permettre à nos étudiants de bénéficier de l’expertise espagnole dans le secteur des industries créatives.   

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Quels sont les grands défis qui vous attendent à Londres et à Madrid ?

MC : Les premiers défis sont avant tout d’ordre logistique ! L’ouverture d’une Délégation générale est synonyme de casse-tête administratif. Nous devons emménager dans de nouveaux bureaux, les équiper pour qu’ils soient propices à l’exercice de nos fonctions, recruter une équipe locale, la former et obtenir notre accréditation. En parallèle, nous devons nous faire connaitre en vue d’exister ! Nos partenaires académiques, scientifiques, culturels et économiques sont rarement familiers avec notre sophistication institutionnelle. Il est important de leur expliquer le mode de fonctionnement de notre pays et nos priorités pour ensuite entrevoir des collaborations.

 

MK : Le Royaume-Uni est une grande nation au passé glorieux qui a participé à la libération de notre pays lors des 2 guerres mondiales. C’est aussi un pays avec lequel nous partageons de nombreuses valeurs ainsi qu’un passé industriel très fortement lié. Si la révolution industrielle est née au Royaume-Uni, c’est par la Belgique et singulièrement la Wallonie qu’elle s’est répandue sur le continent. Ce goût de l’innovation que nous partageons toujours doit être le ciment d’un nouveau partenariat orienté vers l’avenir.

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Sur le plan personnel, qu’est-ce qui vous a poussé à choisir une carrière diplomatique ?

MK : Le métier de diplomate peut parfois sembler ingrat du fait des contraintes des nombreux déménagements et les sacrifices que consentent tous les membres de la famille. Mais il est aussi une formidable opportunité de défendre et promouvoir notre Région et notre Communauté à l’étranger. C’est souvent à l’extérieur de notre territoire aussi que l’on trouve des occasions de se développer, de s’enrichir de rencontres, de se dépasser.

 

MC : Depuis mon enfance, je suis passionné par le voyage et la découverte de nouvelles cultures. La carrière diplomatique me donne l’occasion de vivre ma curiosité à travers mon métier. Je me sens extrêmement privilégié de pouvoir exercer un métier passionnant au quotidien. Chaque mission de 4 ans est avant tout une aventure humaine enrichissante ! J’ai également opté pour cette carrière pour réaliser un travail qui a du sens. Notre action aide de nombreux francophones de Belgique à se faire connaitre à l’international. Je trouve gratifiant de pouvoir sentir l’impact positif que nous avons sur la vie et la carrière des personnes que nous aidons.C’est donc un métier passionnant et très prenant…

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Comment concilier vie privée et vie professionnelle ?

MK : Le métier de diplomate empiète très souvent sur la vie privée, particulièrement lorsqu’on est chef de poste. Ces dernières années sur le terrain, les jours fériés, les week-ends ou les vacances ont bien souvent été sacrifiés ou à tout le moins bousculés parce qu’une urgence politique ou la présence d’opérateurs nécessitaient une mobilisation. Nos espaces de vie privée sont aussi sollicités parce que bien souvent nos résidences doivent pouvoir accueillir des réceptions, des visites, des dîners dont nos conjoints et nos enfants ne sont pas toujours friands. On essaye au maximum de préserver des moments d’intimité pour conserver un équilibre de vie de couple et de famille, c’est un élément fondamental dans la vie d’un expatrié.

 

MC : Concilier vies professionnelle et privée est l’un des défis majeurs auquel nous devons faire face. Nous sommes souvent amenés à participer à des événements en soirée et le week-end et notre charge de travail est conséquente. Pour moi, les mots d’ordre sont rigueur et structure. La tenue d’un agenda avec des plages horaires bloquées à l’avance me permet de prendre une bouffée d’oxygène et de consacrer du temps à mes dossiers pendant les heures de bureau. J’essaye également de me nouer d’amitié avec nos partenaires principaux afin de transformer certaines obligations professionnelles en événements de détente.

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Bénéficier d'un soutien pour une résidence en Arts visuels à l’Abbaye de Neimënster au Grand-Duché de Luxembourg

Abtei Neumünster | Wolfgang Staudt - CC BY 2.0 DEED
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Objectifs de l'aide

Cette résidence s’adresse aux artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles travaillant dans le domaine des Arts visuels.

Un temps de restitution, en fonction de l’avancée des créations, est programmé au sein de l’Abbaye de Neimënster durant le second semestre de l’année de leur résidence. Cette restitution pourra éventuellement prendre la forme d’une exposition, qui durera 3 semaines.

Des ateliers portes-ouvertes pourront également être organisés durant le temps de résidence, en concertation avec les artistes.

Les artistes conservent la propriété de toute œuvre créée durant la résidence.


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Notre soutien

Nous (Wallonie Bruxelles International - WBI) soutenons les artistes dans leur démarche de présence et de développement sur la scène internationale via une intervention dans :

  • les frais de production relatifs aux travaux de l’artiste durant sa résidence ;
  • les frais de transport du matériel et/ou des œuvres ;
  • les frais de déplacements de l’artiste en vue de sa participation au vernissage de l’exposition prévue après sa résidence.

Neimënster soutient également chaque artistes en accordant :

  • un forfait unique de 100€ pour leurs frais de transport  ;
  • un montant forfaitaire de 150€ par semaine au titre de frais de subsistance ;
  • un logement au sein de l’Abbaye.

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Votre projet

1. Discipline(s) de votre projet

Votre projet doit concerner les arts visuels.

2. Pays de votre projet

La résidence est proposée au Grand-Duché de Luxembourg au sein de l’Abbaye de Neimënster.


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Les conditions

1. Conditions de recevabilité

A quelles conditions doit répondre l'artiste ?

  • Il doit être âgé de plus de 18 ans et avoir achevé son cursus de formation (diplôme de l’enseignement supérieur artistique) ou faire état d’une certaine notoriété (cv, exposition(s), bourse(s), prix…) ;
  • Il doit démontrer un lien avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et résider en Fédération Wallonie-Bruxelles ;
  • Il doit être impliqué dans la création contemporaine en Fédération Wallonie-Bruxelles en tant qu’artiste depuis au moins trois ans, témoigner d’un ancrage culturel et d’une reconnaissance en Fédération Wallonie-Bruxelles démontrés par une présence dans des lieux de diffusion porteurs.

2. Critères de sélection

Votre projet est évalué en fonction des éléments/critères suivants :

  • qualité du travail artistique ;
  • évolution et cohérence de l’œuvre et du parcours artistique ;
  • le montage du budget prévisionnel ;
  • intérêt de la résidence dans le parcours artistique ;
  • n’avoir jamais participé à une résidence à l’Abbaye de Neimënster.

3. Exclusion

Les projets de groupe ne seront pas pris en compte, la résidence étant réservée à des projets individuels.


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La subvention

1. Subvention

Quelle subvention ?

Nous intervenons pour:

  • les frais de production relatifs aux travaux de l’artiste durant sa résidence ;
  • Les frais de transport du matériel et/ou des œuvres ;
  • Les frais de déplacements de l’artiste en vue de sa participation au vernissage de l’exposition prévue après sa résidence.

Vous devez privilégier les solutions les moins chères pour les déplacements.

Nous portons votre attention sur l’impact écologique de vos déplacements.

 

Quel est le montant de la subvention ?

WBI pourra accorder à l’artiste lauréat-e une subvention d’un montant maximum de 2.500 €, en fonction d’un budget de production détaillé, couvrant :

  • Les frais de production relatifs aux travaux de l’artiste durant sa résidence. Le montant maximum de ces frais de production sera validé au préalable par WBI et Neimënster sur base du budget prévisionnel remis par l’artiste dans son dossier de candidature ;
  • Les frais de transport du matériel et/ou des œuvres ;
  • Les frais de déplacements de l’artiste en vue de sa participation au vernissage de l’exposition.  

Pour les frais de déplacement :

  • En train : les billets de transport devront être de 2ème classe.
  • Pour un véhicule privé (moto, voiture, camionnette, camion, etc.) : une indemnité forfaitaire kilométrique de 0,3751 euros/km. Ce montant intègre les coûts de carburant et de péage. Cette indemnité est due une seule fois par véhicule.
    Remarque : le montant de l’intervention est plafonné, dans le cas d’un déplacement d’une seule personne par véhicule, au prix d’un billet d’avion (2è classe) ou de train (2è classe). Ce forfait ne s’applique cependant pas dans le cas d’un déplacement de plusieurs personnes utilisant le même véhicule ou si le trajet inclut le transport de matériel (à justifier dans la demande).
    Vous devez justifier le nombre de kilomètre par un relevé de trajet émis par un site tel que MAPPY ou VIA MICHELIN. Nous prenons en compte le trajet le plus direct. Vous devez joindre ce relevé à la déclaration de créance.
    Les autres frais de transport doivent être prévus dans votre demande de soutien (par exemple, frais de parking, vignette suisse ou carnet ATA).
  • Le coût d’un transporteur externe ou la location d’un véhicule de location auprès d’une société privée peut aussi être pris en compte pour autant que ceci soit prévu dans votre demande de subvention.

Si vous faites les trajets avec un véhicule privé, vous devrez justifier le choix de ce moyen de transport.

2. Modalités de paiement

La subvention sera versée après la réalisation de votre projet, à la suite de la réception et de l’analyse des documents justificatifs requis au plus tard à la date de clôture mentionnée  dans votre arrêté ministériel de subvention.

Attention, si vous souhaitez une avance, vous devez le préciser dans votre demande et en justifier la raison. Sur base de vos justifications, nous évaluerons si elle peut vous être accordée et pour quel montant.

Pour plus d’informations, voyez le chapitre «  ? ».


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Votre candidature

1. Procédure d’introduction de votre candidature

A quelle date introduire votre candidature ?

L’appel à candidatures pour les deux places offertes en résidence est organisé une fois par an. L’appel sera lancé en fin d’année pour une résidence l’année suivante. Les nouvelles dates de résidence seront définies chaque année et communiquées sur le site internet de WBI et de Neimënster.

Comment devez-vous envoyer votre candidature ?

Vous devez nous envoyer votre candidature par courriel avec maximum 5 Mo de pièces jointes à culture@wbi.be ;  et 

Le courriel doit avoir pour titre : ABBAYE DE NEIMENSTER  + ARTS VISUELS 

Les documents doivent être sous format word ou pdf, dactylographiés et rédigés en français.

Si vos annexes sont trop volumineuses, vous pouvez compléter votre demande avec :

  • un lien de partage en ligne (Google Drive, WeTransfer, Dropbox, etc.) ;

ou

  • un envoi postal : 

Wallonie-Bruxelles International
Service bilatéral Grand-Duché de Luxembourg
2, place Sainctelette
B - 1080 Bruxelles

2. Dossier de candidature

Votre candidature doit contenir les documents suivants :

  • le formulaire de demande dûment complété (voir bas de page) ;
  • le RIB (relevé d’identité bancaire) du bénéficiaire (vous pouvez obtenir ce RIB auprès de votre organisme bancaire) ;
  • un CV ;
  • une présentation du travail artistique (faits essentiels de la formation de l’artiste et les événements majeurs et représentatifs de sa carrière/lieux d’exposition/bourses/publication…) ; 
  • des visuels/portfolio de présentation des œuvres/renvoi vers un lien ;
  • une lettre de motivation ;
  • une présentation détaillée du projet à développer durant la résidence ;
  • un budget prévisionnel des frais de production ;
  • les dates de résidence souhaitées.

3. Points d’attention

Afin que votre candidature soit recevable, votre dossier doit être complet et comporter tous les documents mentionnés au point 2.


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Notre décision

1. Modalités de la décision

La décision se passe en 3 étapes :

  • vérification administrative des conditions de recevabilité ;
  •  analyse des conditions d’évaluation par la commission consultative ;
  •  décision finale prise par WBI et Neimënster après la tenue de la commission consultative.

2. Personnes en charge de la sélection des lauréat.e.s

Votre demande est analysée par la commission consultative Arts plastiques composée :

  • de membres du service Culture de WBI ;
  • d’experts du terrain ;
  • de membres institutionnels représentatifs de la discipline ;
  • des agences Wallonie-Bruxelles, si nécessaire.

La commission consultative remet ensuite un avis à WBI. 

WBI et Neimënster délibèrent et prennent la décision finale.

3. Communication de la décision

Nous vous informons officiellement de notre décision par courriel, dans les meilleurs délais après la tenue de la commission consultative à laquelle votre dossier aura été soumis.


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Et si le soutien vous est accordé ?

1. Comment allez-vous recevoir la subvention ?

Si vous êtes lauréat-e, le montant réellement dû (les dépenses réellement encourues pour votre travail en résidence) de la subvention vous sera versé à la fin de votre résidence, sur  base de votre déclaration de créance, accompagnée des justificatifs de dépenses et du bilan de votre projet.

Si le montant justifié est inférieur au montant prévu dans l’arrêté de subvention, seul le montant justifié sera remboursé.

Si le montant justifié est supérieur au montant prévu dans l’arrêté de subvention, le remboursement se limitera au montant maximum prévu. 

2. Quelles sont vos obligations ?

Transmettre les preuves de réservation 

Si vous avez réservé un billet de train sur internet, vous devez transmettre une confirmation de réservation, accompagnée d’une preuve de paiement avec le détail du trajet et le montant.

Si vous avez réservé un autre moyen de mobilité pour transporter du matériel ou vos œuvres, vous devez transmettre une confirmation de réservation, accompagnée d’une preuve de paiement avec le détail du trajet et le montant.

La preuve de paiement doit mentionner le montant que vous avez payé (par exemple un extrait de compte bancaire ou un décompte visa). 

Pour les frais de production liés à votre résidence vous devrez transmettre tous les justificatifs d’achats et preuves de paiements.

Rendre les justificatifs comptable

Vous devrez envoyer, au plus tard à la date de clôture qui figure dans votre arrêté ministériel de subvention, une déclaration de créance datée et signée, accompagnée de tous les justificatifs comptables.

En cas de copies des factures et justificatifs, vous devrez les accompagner d’une déclaration sur l’honneur de conformité des justificatifs.

Cette déclaration sera jointe au courriel que vous recevrez en cas de sélection. 

Faire un bilan de fin de projet

A la fin du séjour, l’artiste rédigera un bilan circonstancié de sa résidence, dont une partie sera destinée à alimenter un carnet de bord électronique sur les sites de WBI et de Neimënster. Ce bilan devra être accompagné de visuels libres de droits.  

Ce bilan doit être joint à l’ensemble des documents envoyés avec la déclaration de créance. 

Le modèle de bilan est téléchargeable en bas de page.

L’ensemble des documents devra être envoyé à :

Madame Pascale Delcomminette, Administration générale, WBI
Place Sainctelette, 2
1080 Bruxelles

Mentionner le soutien de WBI

Tout document rendu public relatif à l’activité subventionnée doit porter la mention : 
« Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International » et le logo de WBI, téléchargeable à l’adresse : http://www.wbi.be/fr/logos

3. Quelle est la date finale pour rendre vos documents ?

Vous devez envoyer l’ensemble des documents (déclaration de créance, justificatifs et bilan de projet) au plus tard à la date de clôture mentionnée dans votre arrêté ministériel de subvention.

Attention, la remise de l’ensemble des documents au-delà de cette date impliquera le non-paiement de votre subvention. Si vous éprouvez des difficultés à compléter votre dossier, prenez contact avec votre correspondant.

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Informations pratiques

Le lauréat-e disposera d’un logement muni d’un lit double et pourra ainsi être accompagné au cours de son séjour. Tous les logements sont équipés d’une salle de bain privative et d’une kitchenette.

Une personne de contact désignée par Neimënster se tiendra à sa disposition et aura pour mission un accompagnement artistique et une mise en réseau avec la scène artistique locale.


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Contact

Wallonie-Bruxelles International
Service Grand-Duché de Luxembourg

Place Sainctelette, 2
B-1080 Bruxelles

a.joseph@wbi.be
yh.rovillard@wbi.be

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08/12/2023
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Objectifs de l'appel

 En 2023, La Fédération Wallonie-Bruxelles et la Région Hauts-de-France ont conclu un accord culturel pour la période 2023-2025 visant à coopérer sur des projets culturels transfrontaliers concertés et construits autour de valeurs et de méthodologies communes. L'appel à projets permet à des opérateurs culturels des deux Parties d'introduire des projets pour un subventionnement ponctuel. L'appel est ouvert au secteur artistique et culturel au sens large.

 

Les objectifs de cette coopération sont de:

  • soutenir les artistes dans leurs activités internationales et dans ce sens les aider à se développer et se professionnaliser ;
  • stimuler les échanges mutuels entre les artistes et les structures culturelles à l’échelle interrégionale ;
  • développer un cadre durable pour les échanges culturels transfrontaliers en favorisant la connaissance réciproque, en soutenant les coopérations structurantes entre structures culturelles et réseaux et en accompagnant les porteurs de projets.

 

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Dépôt des projets

Le deuxième appel à projets découlant de cet accord est ouvert du 8 décembre 2023 au 9 février 2024.

 

Les projets candidats devront déployer leurs activités de septembre 2024 à août 2025.

 

Toutes les informations sur l’appel à projets se trouvent dans le document joint « règlement de l’appel » et sur la page dédiée à l'accord.

Le formulaire de candidature joint est à compléter et renvoyer à Wallonie-Bruxelles International à l’adresse cooperationculturelleHDF@wbi.be par l’opérateur chef de file de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Les modalités de dépôt pour les partenaires des Hauts-de-France sont disponibles ici http://Aidesenligne.hautsdefrance.fr

 

 

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Objectifs de l'appel

 En 2023, La Fédération Wallonie-Bruxelles et la Région Hauts-de-France ont conclu un accord culturel pour la période 2023-2025 visant à coopérer sur des projets culturels transfrontaliers concertés et construits autour de valeurs et de méthodologies communes. L'appel à projets permet à des opérateurs culturels des deux Parties d'introduire des projets pour un subventionnement ponctuel. L'appel est ouvert au secteur artistique et culturel au sens large.

 

Les objectifs de cette coopération sont de:

  • soutenir les artistes dans leurs activités internationales et dans ce sens les aider à se développer et se professionnaliser ;
  • stimuler les échanges mutuels entre les artistes et les structures culturelles à l’échelle interrégionale ;
  • développer un cadre durable pour les échanges culturels transfrontaliers en favorisant la connaissance réciproque, en soutenant les coopérations structurantes entre structures culturelles et réseaux et en accompagnant les porteurs de projets.

 

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Dépôt des projets

Le deuxième appel à projets découlant de cet accord est ouvert du 8 décembre 2023 au 9 février 2024.

 

Les projets candidats devront déployer leurs activités de septembre 2024 à août 2025.

 

Toutes les informations sur l’appel à projets se trouvent dans le document joint « règlement de l’appel » et sur la page dédiée à l'accord.

Le formulaire de candidature joint est à compléter et renvoyer à Wallonie-Bruxelles International à l’adresse cooperationculturelleHDF@wbi.be par l’opérateur chef de file de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Les modalités de dépôt pour les partenaires des Hauts-de-France sont disponibles ici http://Aidesenligne.hautsdefrance.fr

 

 

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Bouton - en savoir plus

05/12/2023
(c) BelgiumMFA
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Objectifs de la mission

La Belgique et l’Allemagne, partenaires commerciaux importants, tiennent à renforcer leurs coopérations tant académiques qu’économiques sur les questions de transition verte, numérique et énergétique, de développement régional ou sur l'espace et développer conjointement des solutions aux défis posés par un monde en évolution rapide.

 

Le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, M. Pierre-Yves Jeholet et le Vice-Président du Gouvernement de Wallonie, M. Philippe Henry, participent à cette visite aux côtés de dirigeant.e.s politiques de haut niveau, de représentant.e.s d'institutions universitaires et de chef.fe.s d'entreprise. L'administratrice générale de WBI et de l'AWEX, Pascale Delcomminette fait également partie de la mission.

 

Côté académique, c’est dans un contexte d’accélération de l’internationalisation des systèmes d’enseignement supérieur que la Visite d’Etat en Allemagne éveille l’intérêt du secteur. Renforcer les partenariats existants, en favoriser le développement, notamment en matière de recherche dans les domaines de la coopération universitaire, des sciences spatiales, accroitre la visibilité de l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et promouvoir son excellence constitueront des points d’attention de cette mission.

 

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Une collaboration académique belgo-allemande renforcée

Une rencontre de haut niveau est notamment organisée entre les recteurs et rectrices des institutions d’enseignement supérieur afin de renforcer la collaboration académique et la recherche et développement entre la Belgique et l’Allemagne.

 

L'objectif de cet événement est de présenter et de mieux comprendre les paysages de l'enseignement supérieur et de la recherche dans les deux pays pour échanger sur les défis et opportunités actuels en matière de coopération dans ces domaines.

 

Au cours des dernières années, le Conseiller Scientifique et Académique en Allemagne a contribué au renforcement des relations scientifiques et de la recherche entre nos universités. Lors du séminaire, il présentera les opportunités de recherche et de collaborations universitaires entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’Allemagne.

 

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Les technologies du spatial : un domaine d’excellence en Fédération Wallonie-Bruxelles et en Région wallonne

Faut-il encore le prouver ? La recherche scientifique et technique, le savoir-faire et l'expertise de la Belgique, et plus particulièrement de la Wallonie et de Bruxelles, dans le domaine du spatial disposent d’un fort potentiel et sont reconnus mondialement.

 

Au cours des dernières décennies, la Belgique a investi et misé sur le spatial. Avec 325 millions d’euros par an, dont 295 millions d’euros dédiés aux projets de l’Agence Spatiale Européenne, une centaine d’entreprises belges qui fabriquent des composants pour des fusées ou des satellites et environ 10.000 emplois liés au secteur, la Belgique s’est fait une place au soleil et s’est bâtie une solide réputation académique et professionnelle dans le domaine.

 

L'Allemagne détient également une expertise significative dans le spatial et aspire à renforcer la coopération à l'échelle européenne et internationale. Cela concerne des secteurs cruciaux tels que le développement du New Space, la lutte contre le changement climatique, la disponibilité et l'utilisation de données, la gestion responsable des applications spatiales, ainsi que la recherche de talents. Pour atteindre ces objectifs, l'Allemagne collabore non seulement avec ses partenaires européens, mais également avec l'Agence Spatiale Européenne (ESA). L'ESA, qui possède des sites importants en Allemagne, comme le Centre européen des astronautes près de Cologne où s’entraîne l’astronaute belge Raphaël Liégeois, contribue ainsi à cette collaboration.

 

La visite d’État constitue donc une excellente occasion d’explorer les possibilités d’une collaboration plus poussée. C’est dans cette optique que le département Recherche et Innovation et Wallonie-Bruxelles Campus organisent, une série d’initiatives académiques et de valorisation de la recherche, avec le support du Conseiller Scientifique et Académique sur place en Allemagne et l’Université de Liège. Ces activités permettront de détecter les opportunités de collaborations et identifier les défis liés aux nouvelles stratégies du spatial.  

 

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Une rencontre de haut niveau au Centre aérospatial

Les Souverains belges exploreront les installations du Centre aérospatial allemand (DLR), qui joue notamment un rôle crucial dans la politique spatiale allemande.

 

Un symposium académique et scientifique de haut niveau dédié au secteur spatial sera également organisé et comptera sur la présence de l’astronaute belge Raphaël Liégeois. Cet événement vise à rassembler des universitaires, des acteurs économiques entre autres, leur permettant de partager leur expertise et de rechercher de potentielles collaborations.

 

À travers la présentation de carrières et de découvertes exceptionnelles dans le secteur spatial, l’événement propose également d'illustrer les nombreux avantages que la recherche et l'industrie spatiales peuvent offrir à la société. Des universitaires, des acteurs économiques, des étudiants et des parties prenantes belges et allemands se réuniront pour échanger leurs connaissances et encourager les jeunes à envisager une carrière dans le domaine spatial, qui influence quotidiennement notre vie en protégeant la planète et l'environnement, en améliorant les objets du quotidien, en fournissant des prévisions météorologiques et en facilitant la communication globale.

 

L’ensemble de cette initiative a été pensée comme un évènement de visibilité de l’excellence de l’enseignement et de la recherche belge et allemande dans des thématiques clés où les partenaires tant académiques qu’industriels puissent se rencontrer pour la mise en place de nouveaux partenariats.

 

 

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Objectifs de la mission

La Belgique et l’Allemagne, partenaires commerciaux importants, tiennent à renforcer leurs coopérations tant académiques qu’économiques sur les questions de transition verte, numérique et énergétique, de développement régional ou sur l'espace et développer conjointement des solutions aux défis posés par un monde en évolution rapide.

Le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, M. Pierre-Yves Jeholet et le Vice-Président du Gouvernement de Wallonie, M. Philippe Henry, participent à cette visite aux côtés de dirigeant.e.s politiques de haut niveau, de représentant.e.s d'institutions universitaires et de chef.fe.s d'entreprise. L'administratrice générale de WBI et de l'AWEX, Pascale Delcomminette fait également partie de la mission.

Côté académique, c’est dans un contexte d’accélération de l’internationalisation des systèmes d’enseignement supérieur que la Visite d’Etat en Allemagne éveille l’intérêt du secteur. Renforcer les partenariats existants, en favoriser le développement, notamment en matière de recherche dans les domaines de la coopération universitaire, des sciences spatiales, accroitre la visibilité de l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et promouvoir son excellence constitueront des points d’attention de cette mission.

 

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Une collaboration académique belgo-allemande renforcée

Une rencontre de haut niveau est notamment organisée entre les recteurs et rectrices des institutions d’enseignement supérieur afin de renforcer la collaboration académique et la recherche et développement entre la Belgique et l’Allemagne.

L'objectif de cet événement est de présenter et de mieux comprendre les paysages de l'enseignement supérieur et de la recherche dans les deux pays pour échanger sur les défis et opportunités actuels en matière de coopération dans ces domaines.

Au cours des dernières années, le Conseiller Scientifique et Académique en Allemagne a contribué au renforcement des relations scientifiques et de la recherche entre nos universités. Lors du séminaire, il présentera les opportunités de recherche et de collaborations universitaires entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’Allemagne.

 

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Les technologies du spatial : un domaine d’excellence en Fédération Wallonie-Bruxelles et en Région wallonne

Faut-il encore le prouver ? La recherche scientifique et technique, le savoir-faire et l'expertise de la Belgique, et plus particulièrement de la Wallonie et de Bruxelles, dans le domaine du spatial disposent d’un fort potentiel et sont reconnus mondialement.

Au cours des dernières décennies, la Belgique a investi et misé sur le spatial. Avec 325 millions d’euros par an, dont 295 millions d’euros dédiés aux projets de l’Agence Spatiale Européenne, une centaine d’entreprises belges qui fabriquent des composants pour des fusées ou des satellites et environ 10.000 emplois liés au secteur, la Belgique s’est fait une place au soleil et s’est bâtie une solide réputation académique et professionnelle dans le domaine.

L'Allemagne détient également une expertise significative dans le spatial et aspire à renforcer la coopération à l'échelle européenne et internationale. Cela concerne des secteurs cruciaux tels que le développement du New Space, la lutte contre le changement climatique, la disponibilité et l'utilisation de données, la gestion responsable des applications spatiales, ainsi que la recherche de talents. Pour atteindre ces objectifs, l'Allemagne collabore non seulement avec ses partenaires européens, mais également avec l'Agence Spatiale Européenne (ESA). L'ESA, qui possède des sites importants en Allemagne, comme le Centre européen des astronautes près de Cologne où s’entraîne l’astronaute belge Raphaël Liégeois, contribue ainsi à cette collaboration.

La visite d’État constitue donc une excellente occasion d’explorer les possibilités d’une collaboration plus poussée. C’est dans cette optique que le département Recherche et Innovation et Wallonie-Bruxelles Campus organisent, une série d’initiatives académiques et de valorisation de la recherche, avec le support du Conseiller Scientifique et Académique sur place en Allemagne et l’Université de Liège. Ces activités permettront de détecter les opportunités de collaborations et identifier les défis liés aux nouvelles stratégies du spatial.  

 

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Une rencontre de haut niveau au Centre aérospatial

Les Souverains belges exploreront les installations du Centre aérospatial allemand (DLR), qui joue notamment un rôle crucial dans la politique spatiale allemande.

Un symposium académique et scientifique de haut niveau dédié au secteur spatial sera également organisé et comptera sur la présence de l’astronaute belge Raphaël Liégeois. Cet événement vise à rassembler des universitaires, des acteurs économiques entre autres, leur permettant de partager leur expertise et de rechercher de potentielles collaborations.

À travers la présentation de carrières et de découvertes exceptionnelles dans le secteur spatial, l’événement propose également d'illustrer les nombreux avantages que la recherche et l'industrie spatiales peuvent offrir à la société. Des universitaires, des acteurs économiques, des étudiants et des parties prenantes belges et allemands se réuniront pour échanger leurs connaissances et encourager les jeunes à envisager une carrière dans le domaine spatial, qui influence quotidiennement notre vie en protégeant la planète et l'environnement, en améliorant les objets du quotidien, en fournissant des prévisions météorologiques et en facilitant la communication globale.

L’ensemble de cette initiative a été pensée comme un évènement de visibilité de l’excellence de l’enseignement et de la recherche belge et allemande dans des thématiques clés où les partenaires tant académiques qu’industriels puissent se rencontrer pour la mise en place de nouveaux partenariats.

 

 

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05/12/2023
Livre sur les « Noms d’origine wallonne », dans lequel on peut trouver des étymologies comme celle du nom de famille d’Anders Herou © J. Van Belle - WBI

Qui sont-ils ? Que font-ils ? Et surtout, que pensent-ils  de leurs aïeux ? Ce passé a-t-il encore un sens aujourd’hui à leurs yeux ? Réponses avec trois femmes et deux hommes, entre Stockholm et le comté d’Uppsala. 

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Sanne Lennström, 34 ans (parti social-démocrate) et Lina Nordquist, 45 ans (parti libéral), parlementaires

Première question pour faire connaissance : qu’est-ce que ça fait d’avoir des ancêtres wallons quand on est Suédois ?

 

Lina Nordquist : Pour être honnête, je ne pense pas que mes gènes soient si importants. Ce qui compte, c’est de savoir que tous les Suédois bénéficient de cet héritage-là. Je suis convaincue, même si je ne vivais pas à cette époque, que nous ne  serions pas devenus leaders mondiaux sans l’expertise des Wallons. Notre force provient de ce passé. Et aujourd’hui, cette histoire est un bon exemple d’immigration réussie, même si les Wallons ne sont pas venus frapper à notre porte. On avait  besoin d’eux. Et leur apport dépasse le secteur de la sidérurgie. On n’avait pas de système scolaire et de retraite avant leur arrivée. C’est aussi pour ça qu’ils sont encore très respectés et que les gens sont fiers d’avoir du sang wallon. 

 

Sanne Lennström : C’est mon cas. Ma grand-mère a grandi et vécu dans un bruk où la tradition wallonne était encore vivante et où l’on chantait des chansons d’antan. Pour elle, comme pour les autres, c’était très important de perpétuer le  souvenir. Alors je fais pareil avec mes enfants de trois et six ans. Je crois à l’importance de leur transmettre ce savoir sur l’histoire locale, dans les familles et surtout à l’école. Je ne connais personne qui ne soit pas intéressé par ce que les Wallons nous ont apporté. Depuis quelques années, les recherches généalogiques sont d’ailleurs devenues très populaires. 

 

Et pendant ce temps-là en Belgique, cette histoire des Wallons de Suède est méconnue… 

 

Sanne Lennström : C’est triste parce que vous avez des raisons d’être fiers. Nous, nous sommes fiers de vous. C’est un héritage exceptionnel… Et je suis convaincue qu’il y a moyen de le partager. Peut-être via le tourisme. Imaginez des visites  dans les bruks. Vous passez là une journée, vous mangez de la glace et en même temps, vous apprenez ce que les Wallons ont construit là quatre siècles plus tôt. Ce serait génial de créer des QR codes qui permettent de marcher dans les pas des Wallons.  Ça vous permettrait de renouer avec ces belles origines. 

 

Excusez-moi de vous interrompre mais votre collègue a les larmes aux yeux. Pourquoi cette émotion ?

 

Lina Nordquist : Parce que je trouve ça vraiment triste et malheureux que quelque chose d’aussi fondamental pour nous soit inconnu de vous ! Je ne peux pas croire que les Wallons d’aujourd’hui n’aient jamais entendu parler de ça. Nous, on  l’apprend à l’école et on a des pièces de théâtre à ce sujet. J’espère vraiment que ça va changer. 

 

Vous pensez pouvoir œuvrer en ce sens ? 

 

Sanne Lennström : Avant cela, nous devons travailler sur nos origines, car certains de nos villages wallons sont en mauvais état. Österbruk, par exemple, tire son épingle du jeu grâce aux subsides qu’il a reçus. Ce n’est pas le cas de tous les  villages. Il faut donc promouvoir le tourisme. Améliorer ce qui peut l’être. C’est pour ça que nous aimerions amener des personnes du Parlement européen ici. Par leur intérêt pour l’histoire, elles pourraient nous aider à conserver ces lieux.

 

Le sujet des origines wallonnes vous intéresse-t-il parce que vous travaillez en politique ? Ou parce que vous aimez l’Histoire ?

 

Sanne Lennström : Les deux. Mais je pense que beaucoup de jeunes Suédois s’y intéressent aussi. C’est juste qu’il faut trouver le moyen de les attirer davantage dans les villages wallons. N’y aller que par le prisme de l’héritage ne suffit pas. Il faut  varier les plaisirs, avec des visites thématiques comme « les meurtres mystérieux » ou encore des histoires de fantômes. Les enfants adorent ça ! Il y a la légende de la dame blanche qui hante un jardin dans lequel elle se serait noyée et qui, depuis, sort sa main du lac en tenant un mouchoir blanc. Il y a aussi ce vieux monsieur qui fait grincer son fauteuil à bascule au-dessus du plafond... Je peux vous dire que quand j’étais petite, j’aimais bien faire ce « tour spécial fantômes », même si  c’étaient des comédiens à la manœuvre.

 

Lina Nordquist : Notre objectif aujourd’hui est de convaincre un maximum de parlementaires suédois et européens de créer un réseau wallon. Cela permettrait d’avoir de bonnes idées pour remettre en état certains de nos villages historiques.  Quand on discute de manière formelle autour d’une table, on touche moins les autres. Un réseau, c’est plus spontané, plus humain. On ne ressent pas de pression. On participe quand on veut. C’est comme une amicale…

 

Et que se passera-t-il avec ce réseau wallon si vous n’êtes pas réélues ?

 

Lina Nordquist : Son avenir dépendra de ceux qui croient en lui et qui ont envie de le faire prospérer. 

 

Sanne Lennström : Pour ça, on a besoin de rallier des personnes qui seront toujours membres du Parlement. Heureusement pour nous, pas mal d’entre eux ont des ancêtres wallons. Et comme vous le savez, l’identité n’est pas juste un sujet. C’est  quelque chose qui touche au cœur. Les plus belles histoires sont les histoires vraies.

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Bengt Lindholm, guide à Österbybruk

Après avoir passé toute ma vie à Stockholm, j’ai voulu trouver un endroit au calme où passer ma retraite. Et avec mon épouse, nous sommes tombés sur une maison à vendre à Österbybruk. C’était celle d’un mineur et je ne sais pas pourquoi quelque chose m’attirait là. Très vite, j’ai fait en sorte de m’intégrer dans la vie du « bruk ». Et par mon intérêt pour les vieux bâtiments et les forges, j’en suis arrivé à devenir guide. J’ai à cœur de montrer le côté positif d’une migration.  Dans beaucoup de pays aujourd’hui, l’idée que des gens se déplacent est mal perçue. Alors que ça existe depuis toujours. Et l’exemple des Wallons en Suède montre à quel point cela peut être un enrichissement. Je crois que c’est le sang wallon du  côté de mon père qui m’a ramené ici. Qui sait ? Un jour, j’aimerais bien aller en Belgique pour ressentir dans mon corps ces racines lointaines. J’ai étudié le français très tôt, mais je le parle mal. Mon mot préféré dans cette langue ? Une bière s’il  vous plaît !

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Anders Herou, Président de l’Association des descendants wallons

Avoir des origines wallonnes vous rend très vite intéressant ici. En fait, c’est même plus chic que de dire qu’on est noble. Moi, j’ai grandi avec l’idée que la Suède devait beaucoup à la Wallonie. Les travailleurs étrangers avaient en effet des  compétences qui leur permettaient de produire de l’acier de haute qualité. Et puis, ils ont amené leur culture, montré leur sens de la famille… Mon père était tellement passionné par cette histoire qu’il a entamé des recherches généalogiques. Il est  remonté jusqu’en 1625… Mon nom Herou vient de Henry. A l’époque, le prêtre qui faisait les registres l’a mal orthographié, car c’était de l’ancien français et il ne comprenait pas mon aïeul qui était forgeron. Aujourd’hui, je suis fier du chemin parcouru. J’ai fait mon premier voyage en Wallonie en 2003 à un moment où je n’étais pas encore actif dans l’association des descendants wallons. En 2009, j’y suis retourné avec quelques membres. Et en 2014, l’engouement était tel qu’on a dû vite trouver d’autres dates. L’association compte 1.100 personnes. Et elle fête ses 85 ans cette année*.

 

* L’association organise deux voyages de retour aux sources wallonnes en 2024. 150 Suédois sont déjà inscrits.

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Ingrid Wiken Bonde, membre de l’Association des descendants wallons

C’est ma mère qui m’a parlé la première de mes ancêtres wallons arrivés en Suède au 17e siècle. Ça m’a touchée de savoir que leur popularité était liée à ce qu’ils avaient apporté à l’économie du pays. Alors une fois arrivée à l’université, j’ai voulu faire des recherches sur eux. J’ai découvert que mon aïeul s’appelait Sacha Fasing et qu’il était originaire de Liège. Avec l’association, j’y suis allée il y a cinq ans. Mais ce n’était pas la première fois. Je connaissais déjà la Belgique, surtout la partie  flamande parce que, figurez-vous, j’ai enseigné le néerlandais en Suède. C’est drôle la vie. J’ai des origines wallonnes et je passe ma vie à transmettre la langue de l’autre région de la Belgique... On peut dire que je suis pour l’unité du pays. Et en  plus, je parle français !

 

Par Nadia Salmi

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°161.

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Qui sont-ils ? Que font-ils ? Et surtout, que pensent-ils  de leurs aïeux ? Ce passé a-t-il encore un sens aujourd’hui à leurs yeux ? Réponses avec trois femmes et deux hommes, entre Stockholm et le comté d’Uppsala. 

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Sanne Lennström, 34 ans (parti social-démocrate) et Lina Nordquist, 45 ans (parti libéral), parlementaires

Première question pour faire connaissance : qu’est-ce que ça fait d’avoir des ancêtres wallons quand on est Suédois ?

 

Lina Nordquist : Pour être honnête, je ne pense pas que mes gènes soient si importants. Ce qui compte, c’est de savoir que tous les Suédois bénéficient de cet héritage-là. Je suis convaincue, même si je ne vivais pas à cette époque, que nous ne  serions pas devenus leaders mondiaux sans l’expertise des Wallons. Notre force provient de ce passé. Et aujourd’hui, cette histoire est un bon exemple d’immigration réussie, même si les Wallons ne sont pas venus frapper à notre porte. On avait  besoin d’eux. Et leur apport dépasse le secteur de la sidérurgie. On n’avait pas de système scolaire et de retraite avant leur arrivée. C’est aussi pour ça qu’ils sont encore très respectés et que les gens sont fiers d’avoir du sang wallon. 

 

Sanne Lennström : C’est mon cas. Ma grand-mère a grandi et vécu dans un bruk où la tradition wallonne était encore vivante et où l’on chantait des chansons d’antan. Pour elle, comme pour les autres, c’était très important de perpétuer le  souvenir. Alors je fais pareil avec mes enfants de trois et six ans. Je crois à l’importance de leur transmettre ce savoir sur l’histoire locale, dans les familles et surtout à l’école. Je ne connais personne qui ne soit pas intéressé par ce que les Wallons nous ont apporté. Depuis quelques années, les recherches généalogiques sont d’ailleurs devenues très populaires. 

 

Et pendant ce temps-là en Belgique, cette histoire des Wallons de Suède est méconnue… 

 

Sanne Lennström : C’est triste parce que vous avez des raisons d’être fiers. Nous, nous sommes fiers de vous. C’est un héritage exceptionnel… Et je suis convaincue qu’il y a moyen de le partager. Peut-être via le tourisme. Imaginez des visites  dans les bruks. Vous passez là une journée, vous mangez de la glace et en même temps, vous apprenez ce que les Wallons ont construit là quatre siècles plus tôt. Ce serait génial de créer des QR codes qui permettent de marcher dans les pas des Wallons.  Ça vous permettrait de renouer avec ces belles origines. 

 

Excusez-moi de vous interrompre mais votre collègue a les larmes aux yeux. Pourquoi cette émotion ?

 

Lina Nordquist : Parce que je trouve ça vraiment triste et malheureux que quelque chose d’aussi fondamental pour nous soit inconnu de vous ! Je ne peux pas croire que les Wallons d’aujourd’hui n’aient jamais entendu parler de ça. Nous, on  l’apprend à l’école et on a des pièces de théâtre à ce sujet. J’espère vraiment que ça va changer. 

 

Vous pensez pouvoir œuvrer en ce sens ? 

 

Sanne Lennström : Avant cela, nous devons travailler sur nos origines, car certains de nos villages wallons sont en mauvais état. Österbruk, par exemple, tire son épingle du jeu grâce aux subsides qu’il a reçus. Ce n’est pas le cas de tous les  villages. Il faut donc promouvoir le tourisme. Améliorer ce qui peut l’être. C’est pour ça que nous aimerions amener des personnes du Parlement européen ici. Par leur intérêt pour l’histoire, elles pourraient nous aider à conserver ces lieux.

 

Le sujet des origines wallonnes vous intéresse-t-il parce que vous travaillez en politique ? Ou parce que vous aimez l’Histoire ?

 

Sanne Lennström : Les deux. Mais je pense que beaucoup de jeunes Suédois s’y intéressent aussi. C’est juste qu’il faut trouver le moyen de les attirer davantage dans les villages wallons. N’y aller que par le prisme de l’héritage ne suffit pas. Il faut  varier les plaisirs, avec des visites thématiques comme « les meurtres mystérieux » ou encore des histoires de fantômes. Les enfants adorent ça ! Il y a la légende de la dame blanche qui hante un jardin dans lequel elle se serait noyée et qui, depuis, sort sa main du lac en tenant un mouchoir blanc. Il y a aussi ce vieux monsieur qui fait grincer son fauteuil à bascule au-dessus du plafond... Je peux vous dire que quand j’étais petite, j’aimais bien faire ce « tour spécial fantômes », même si  c’étaient des comédiens à la manœuvre.

 

Lina Nordquist : Notre objectif aujourd’hui est de convaincre un maximum de parlementaires suédois et européens de créer un réseau wallon. Cela permettrait d’avoir de bonnes idées pour remettre en état certains de nos villages historiques.  Quand on discute de manière formelle autour d’une table, on touche moins les autres. Un réseau, c’est plus spontané, plus humain. On ne ressent pas de pression. On participe quand on veut. C’est comme une amicale…

 

Et que se passera-t-il avec ce réseau wallon si vous n’êtes pas réélues ?

 

Lina Nordquist : Son avenir dépendra de ceux qui croient en lui et qui ont envie de le faire prospérer. 

 

Sanne Lennström : Pour ça, on a besoin de rallier des personnes qui seront toujours membres du Parlement. Heureusement pour nous, pas mal d’entre eux ont des ancêtres wallons. Et comme vous le savez, l’identité n’est pas juste un sujet. C’est  quelque chose qui touche au cœur. Les plus belles histoires sont les histoires vraies.

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Bengt Lindholm, guide à Österbybruk

Après avoir passé toute ma vie à Stockholm, j’ai voulu trouver un endroit au calme où passer ma retraite. Et avec mon épouse, nous sommes tombés sur une maison à vendre à Österbybruk. C’était celle d’un mineur et je ne sais pas pourquoi quelque chose m’attirait là. Très vite, j’ai fait en sorte de m’intégrer dans la vie du « bruk ». Et par mon intérêt pour les vieux bâtiments et les forges, j’en suis arrivé à devenir guide. J’ai à cœur de montrer le côté positif d’une migration.  Dans beaucoup de pays aujourd’hui, l’idée que des gens se déplacent est mal perçue. Alors que ça existe depuis toujours. Et l’exemple des Wallons en Suède montre à quel point cela peut être un enrichissement. Je crois que c’est le sang wallon du  côté de mon père qui m’a ramené ici. Qui sait ? Un jour, j’aimerais bien aller en Belgique pour ressentir dans mon corps ces racines lointaines. J’ai étudié le français très tôt, mais je le parle mal. Mon mot préféré dans cette langue ? Une bière s’il  vous plaît !

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Anders Herou, Président de l’Association des descendants wallons

Avoir des origines wallonnes vous rend très vite intéressant ici. En fait, c’est même plus chic que de dire qu’on est noble. Moi, j’ai grandi avec l’idée que la Suède devait beaucoup à la Wallonie. Les travailleurs étrangers avaient en effet des  compétences qui leur permettaient de produire de l’acier de haute qualité. Et puis, ils ont amené leur culture, montré leur sens de la famille… Mon père était tellement passionné par cette histoire qu’il a entamé des recherches généalogiques. Il est  remonté jusqu’en 1625… Mon nom Herou vient de Henry. A l’époque, le prêtre qui faisait les registres l’a mal orthographié, car c’était de l’ancien français et il ne comprenait pas mon aïeul qui était forgeron. Aujourd’hui, je suis fier du chemin parcouru. J’ai fait mon premier voyage en Wallonie en 2003 à un moment où je n’étais pas encore actif dans l’association des descendants wallons. En 2009, j’y suis retourné avec quelques membres. Et en 2014, l’engouement était tel qu’on a dû vite trouver d’autres dates. L’association compte 1.100 personnes. Et elle fête ses 85 ans cette année*.

 

* L’association organise deux voyages de retour aux sources wallonnes en 2024. 150 Suédois sont déjà inscrits.

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Ingrid Wiken Bonde, membre de l’Association des descendants wallons

C’est ma mère qui m’a parlé la première de mes ancêtres wallons arrivés en Suède au 17e siècle. Ça m’a touchée de savoir que leur popularité était liée à ce qu’ils avaient apporté à l’économie du pays. Alors une fois arrivée à l’université, j’ai voulu faire des recherches sur eux. J’ai découvert que mon aïeul s’appelait Sacha Fasing et qu’il était originaire de Liège. Avec l’association, j’y suis allée il y a cinq ans. Mais ce n’était pas la première fois. Je connaissais déjà la Belgique, surtout la partie  flamande parce que, figurez-vous, j’ai enseigné le néerlandais en Suède. C’est drôle la vie. J’ai des origines wallonnes et je passe ma vie à transmettre la langue de l’autre région de la Belgique... On peut dire que je suis pour l’unité du pays. Et en  plus, je parle français !

 

Par Nadia Salmi

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°161.

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Centre culturel Wallonie-Bruxelles à Paris

Le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris promeut la création contemporaine dans sa transversalité & l’éco-système créatif belge francophone.

Au travers d’une programmation résolument pluridisciplinaire et ouverte aux territoires innovants, le Centre assure la promotion en France des talents émergents ou confirmés de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans une perspective d’optimisation de leur diffusion en France

Une proposition artistique singulière à Paris 

La saison du Centre se déploie tout au long de l’année et s’articule autour de programmations trans-disciplinaires visant ainsi à témoigner de l’ébullition de la création belge francophone et de sa dimension résolument In-Disciplinée et hybride.   

Le Centre valorise des programmations In Situ et Hors les murs en liens avec des institutions, opérateurs et événements prescripteurs, tels que Nuit Blanche, la Nuit européennes des musées, le Mois du film documentaire, festival Paris en toutes lettres, le Théâtre de la Ville, Le Point Ephémère, Lafayette Ancitipations, Le Centre Pompidou, Le Palais de Tokyo … 

Le Centre constitue un hub de référence sur l’état de la création belge et ses programmateurs sont à la disposition des professionnels français désireux de développer des partenariats privilégiés avec la scène belge.  

Fidèle aux valeurs promues par la Fédération Wallonie-Bruxelles, Le Centre développe une programmation souscieuse de la diversité culturelle, du métissage, de l’égalité des genres et de la transmission mémorielle notamment. L’engagement au profit de la Francophonie de la Fédération Wallonie-Bruxelles se traduit dans les priorités de la programmation développée. 

Le CWB Paris est un service décentralisé de Wallonie-Bruxelles International et collabore avec ses agences dédiées aux industries culturelles et créatives basées à Bruxelles. 

Le Centre travaille en étroite collaboration avec la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris.

Membre de réseaux internationaux

  • RAN – Réseau des Arts numériques
  • FICEP – Cultures étrangères à Paris

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Directrice du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

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Administratrice du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

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Communication: Attaché à la gestion des publics et de la Société des Adhérents du Centre

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Programmation - Arts vivants

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rue Saint-Martin 127-129
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Fiche pays

01/12/2023
Du 1er janvier au 30 juin 2024, la Belgique assurera la Présidence du Conseil de l’Union européenne. Chaque entité fédérée aura un rôle important à jouer au cours des six mois de la Présidence, notamment en assurant la conduite de l’agenda européen et la promotion de la collaboration entre les États membres.
 

Le Conseil de l’Union européenne

 

Le Conseil de l’Union européenne, ou Conseil des Ministres, est l’instance où se réunissent les Ministres des Gouvernements de chaque pays membre de l’Union européenne (UE) pour adopter des actes législatifs et coordonner les politiques. Il ne doit pas être confondu avec le Conseil européen, pouvoir exécutif de l’UE, qui rassemble les 27 chefs d’États et de Gouvernements.

 

Le Conseil de l’UE compte 10 formations, au sein desquelles les Ministres des Gouvernements nationaux sont regroupés par domaine d'action. Les Ministres en charge de la politique agricole, par exemple, travaillent au sein de la formation “Agriculture et pêche”, et ceux en charge de la santé se réunissent dans la formation “Emploi, politique sociale, santé et consommateurs".

 

Présidence tournante

 

Chaque pays de l’Union européenne préside à tour de rôle le Conseil pour une période de six mois, selon un ordre de rotation préétabli. La Présidence du Conseil organise et préside les réunions, élabore des compromis, rend des conclusions et veille à la cohérence du processus de décision.

 

Ce rôle implique de donner une impulsion aux travaux législatifs du Conseil tout en veillant à une bonne coopération entre les États membres. Pour ce faire, la Présidence se doit d’être un intermédiaire intègre et neutre.              



Six mois étant un délai très court pour faire avancer des priorités, chaque pays collabore avec deux autres, qui le précèdent ou le suivent dans cet exercice. Les trois États fixent ainsi des objectifs à plus long terme, à savoir 18 mois, dans un système dit de ‘trio’.

 

La Belgique assurera la Présidence du 1er janvier au 30 juin 2024 et forme un trio avec l’Espagne et la Hongrie.

 


Rôle de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

La répartition des compétences en Belgique s’applique également au niveau européen. Un accord de coopération précise la répartition des Présidences des formations du Conseil entre le fédéral et les entités fédérées.
 

Dans le périmètre des compétences de la Région wallonne, la Wallonie occupera le siège de la Présidence en Recherche, Tourisme, Politique de cohésion, Aménagement du territoire et Logement. En plus de cela, elle occupera le siège de la Belgique en Emploi et Affaires sociales et en Énergie.

 

La Fédération Wallonie-Bruxelles présidera quant à elle les formations Éducation et Sport. Elle représentera la Belgique lors des Conseils ‘Culture’, en coordination avec la Flandre qui présidera cette formation.

 

Moment clé

 

Cette Présidence constitue une excellente occasion de valoriser le rôle que chaque entité fédérée remplit au niveau européen dans le cadre de ses propres compétences. De plus, au cours de ces six mois, les ministres belges représenteront le Conseil dans les autres institutions de l’UE et dans des contextes multilatéraux.

 

La Présidence belge sera marquée par les élections européennes qui se tiendront le même jour que nos élections régionales et fédérales : le 9 juin 2024. La Présidence belge aura donc à cœur de finaliser le plus grand nombre de dossiers en cours et de préparer l’avenir de l’Union européenne.

 

Plus d'informations sur la Présidence belge du Conseil de l'Union européenne : www.belgium24.eu

 

Du 1er janvier au 30 juin 2024, la Belgique assurera la Présidence du Conseil de l’Union européenne. Chaque entité fédérée aura un rôle important à jouer au cours des six mois de la Présidence, notamment en assurant la conduite de l’agenda européen et la promotion de la collaboration entre les États membres.
 

Le Conseil de l’Union européenne

 

Le Conseil de l’Union européenne, ou Conseil des Ministres, est l’instance où se réunissent les Ministres des Gouvernements de chaque pays membre de l’Union européenne (UE) pour adopter des actes législatifs et coordonner les politiques. Il ne doit pas être confondu avec le Conseil européen, pouvoir exécutif de l’UE, qui rassemble les 27 chefs d’États et de Gouvernements.

 

Le Conseil de l’UE compte 10 formations, au sein desquelles les Ministres des Gouvernements nationaux sont regroupés par domaine d'action. Les Ministres en charge de la politique agricole, par exemple, travaillent au sein de la formation “Agriculture et pêche”, et ceux en charge de la santé se réunissent dans la formation “Emploi, politique sociale, santé et consommateurs".

 

Présidence tournante

 

Chaque pays de l’Union européenne préside à tour de rôle le Conseil pour une période de six mois, selon un ordre de rotation préétabli. La Présidence du Conseil organise et préside les réunions, élabore des compromis, rend des conclusions et veille à la cohérence du processus de décision.

 

Ce rôle implique de donner une impulsion aux travaux législatifs du Conseil tout en veillant à une bonne coopération entre les États membres. Pour ce faire, la Présidence se doit d’être un intermédiaire intègre et neutre.              



Six mois étant un délai très court pour faire avancer des priorités, chaque pays collabore avec deux autres, qui le précèdent ou le suivent dans cet exercice. Les trois États fixent ainsi des objectifs à plus long terme, à savoir 18 mois, dans un système dit de ‘trio’.

 

La Belgique assurera la Présidence du 1er janvier au 30 juin 2024 et forme un trio avec l’Espagne et la Hongrie.

 


Rôle de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

La répartition des compétences en Belgique s’applique également au niveau européen. Un accord de coopération précise la répartition des Présidences des formations du Conseil entre le fédéral et les entités fédérées.
 

Dans le périmètre des compétences de la Région wallonne, la Wallonie occupera le siège de la Présidence en Recherche, Tourisme, Politique de cohésion, Aménagement du territoire et Logement. En plus de cela, elle occupera le siège de la Belgique en Emploi et Affaires sociales et en Énergie.

 

La Fédération Wallonie-Bruxelles présidera quant à elle les formations Éducation et Sport. Elle représentera la Belgique lors des Conseils ‘Culture’, en coordination avec la Flandre qui présidera cette formation.

 

Moment clé

 

Cette Présidence constitue une excellente occasion de valoriser le rôle que chaque entité fédérée remplit au niveau européen dans le cadre de ses propres compétences. De plus, au cours de ces six mois, les ministres belges représenteront le Conseil dans les autres institutions de l’UE et dans des contextes multilatéraux.

 

La Présidence belge sera marquée par les élections européennes qui se tiendront le même jour que nos élections régionales et fédérales : le 9 juin 2024. La Présidence belge aura donc à cœur de finaliser le plus grand nombre de dossiers en cours et de préparer l’avenir de l’Union européenne.

 

Plus d'informations sur la Présidence belge du Conseil de l'Union européenne : www.belgium24.eu

 

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01/12/2023
La chanteuse RORI en concert

La jeune auteure, compositrice et interprète bouscule la scène musicale belge depuis quelques années.

 

Elle se produira les 8, 9 et 10 décembre prochain, lors du Festival international de Musique de Hue (08-12/12) et le 14 décembre à Hanoi. Ne ratez pas l’unique occasion de découvrir les hits de RORI sur scène!

 

RORI fait ses premiers pas dans la musique avec le groupe BEFFROI. Alors âgée de 16 ans, elle rencontre un premier succès avec le titre Swim largement diffusé par les radios. Elle foule alors ses premières scènes dont celles de Dour ou des Ardentes, entre autres.

 

La chanteuse se lance en solo en 2020 et livre ses premiers singles qui suscitent directement l’attention des médias et des radios du pays. RORI explique aujourd'hui que ces premiers titres étaient comme des expériences dans un laboratoire musical qui allaient aider à définir la suite.

 

2022 est l’année où RORI est prête à s’assumer pleinement et où elle prend la décision de chanter exclusivement en français. En résulte l’incontournable hit Docteur qui explose sur toutes les radios et plateformes de streaming et la propulse ainsi dans la lumière.

 

La jeune belge marque le coup en ce début d’année 2023 avec la sortie de son tout premier EP. Avec Ma saison en enfer, RORI nous invite dans une œuvre qui mélange différentes couleurs soulignant son éclectisme et son amour pour la pop-culture. RORI se dévoile à travers cet EP et nous offre un regard brut, sans artifice, sur ses problèmes au quotidien.

 

En écoutant Ma Place, Soleil ou Encore, on devine aisément certaines de ses influences, celles d’une artiste qui ado se plongeait dans les mangas de Nana, bercée par un fond sonore qui dessinait les premières notes de Tranquility Base Hotel & Casino des Arctic Monkeys. RORI exulte, RORI se confie : rien ne devrait être trop sérieux, la vie continue.

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Programme

Concerts à Hué

  • 21:00 – 22:00 – 09.12.2023 à la Porte du Midi, Ville de Hué
  • 20:30 – 21:30 – 10.12.2023 à la Porte du Midi, Ville de Hué

Concert à Hanoi

  • 19:30 – 14.12.2023 au Théâtre de la Jeunesse du Vietnam, 11 Ngo Thi Nham, Hai Ba Trung, Hanoi 

Entrée gratuite sur invitation.

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Pour plus d’informations

Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam
Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi
Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 - Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org
 

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La jeune auteure, compositrice et interprète bouscule la scène musicale belge depuis quelques années.

 

Elle se produira les 8, 9 et 10 décembre prochain, lors du Festival international de Musique de Hue (08-12/12) et le 14 décembre à Hanoi. Ne ratez pas l’unique occasion de découvrir les hits de RORI sur scène!

 

RORI fait ses premiers pas dans la musique avec le groupe BEFFROI. Alors âgée de 16 ans, elle rencontre un premier succès avec le titre Swim largement diffusé par les radios. Elle foule alors ses premières scènes dont celles de Dour ou des Ardentes, entre autres.

 

La chanteuse se lance en solo en 2020 et livre ses premiers singles qui suscitent directement l’attention des médias et des radios du pays. RORI explique aujourd'hui que ces premiers titres étaient comme des expériences dans un laboratoire musical qui allaient aider à définir la suite.

 

2022 est l’année où RORI est prête à s’assumer pleinement et où elle prend la décision de chanter exclusivement en français. En résulte l’incontournable hit Docteur qui explose sur toutes les radios et plateformes de streaming et la propulse ainsi dans la lumière.

 

La jeune belge marque le coup en ce début d’année 2023 avec la sortie de son tout premier EP. Avec Ma saison en enfer, RORI nous invite dans une œuvre qui mélange différentes couleurs soulignant son éclectisme et son amour pour la pop-culture. RORI se dévoile à travers cet EP et nous offre un regard brut, sans artifice, sur ses problèmes au quotidien.

 

En écoutant Ma Place, Soleil ou Encore, on devine aisément certaines de ses influences, celles d’une artiste qui ado se plongeait dans les mangas de Nana, bercée par un fond sonore qui dessinait les premières notes de Tranquility Base Hotel & Casino des Arctic Monkeys. RORI exulte, RORI se confie : rien ne devrait être trop sérieux, la vie continue.

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Programme

Concerts à Hué

  • 21:00 – 22:00 – 09.12.2023 à la Porte du Midi, Ville de Hué
  • 20:30 – 21:30 – 10.12.2023 à la Porte du Midi, Ville de Hué

Concert à Hanoi

  • 19:30 – 14.12.2023 au Théâtre de la Jeunesse du Vietnam, 11 Ngo Thi Nham, Hai Ba Trung, Hanoi 

Entrée gratuite sur invitation.

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Pour plus d’informations

Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam
Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi
Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 - Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org
 

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01/12/2023

Cette mission avait pour objectif de découvrir des institutions pédagogiques extra-scolaires de renommée, tout en explorant des opportunités de collaboration avec des établissements scolaires belges. Ce voyage a permis à ces éducateurs taiwanais de s’immerger dans l’histoire, la culture et le système éducatif belge, tout en envisageant de nouvelles perspectives pour l’éducation à Taiwan.

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L’expédition belge des éducateurs taiwanais

Dans le cadre d’une visite-étude en Belgique francophone pour à la fois découvrir des institutions pédagogiques extra-scolaires (musées, fermes éducatives, sites touristiques historiques) de réputation internationale et pour monter des projets d’échanges avec des établissements scolaires belges, une petite équipe taiwanaise composée de 4 éducateurs professionnels a pu, du 15 au 23 novembre 2023, effectuer un séjour intensif et découvrir l’histoire, la culture, le système d’enseignement public et privé, et bien entendu, la riche offre touristique de la Belgique francophone.

 

Cette équipe, composée de Rebecca Liang, professeure universitaire spécialisée dans la pédagogie de l’enseignement primaire de la National Taipei University of Education, Mr Hsu Chi-Haw, directeur de l’école publique primaire Nanshi de Taoyuan très innovante -notamment en sensibilisation à l’environnement-, Mme Estelle Tung, enseignante de Français Langue Etrangère en écoles primaires, et Mme Emily Kuo une professionnelle des manuels scolaires de langues étrangères du groupe privé Caves Education, a pendant dix jours visiter certains sites emblématiques de Belgique.

 

Site historique et touristique, tel le musée de la Bataille de Waterloo, siège politique comme le Parlementarium du Parlement Européen, lieux culinaires avec le Choco-Story de Bruxelles et le Musée Darcis du Chocolat, site naturels et environnementaux comme les Grottes de Han et la Ferme du Bois du Bocq, ou encore didactiques en sciences et arts comme l’unique Euro Space Center et l’Institut des Sciences Naturelles à Bruxelles. Ils ont également bénéficié d’échanges très approfondis avec deux établissements scolaires, l’Athénée Royal de Waremme (école publique dans la province de Liège) et l’Ecole Européenne de Bruxelles-Argenteuil (école privée liée à la Commission Européenne). Les élèves de l'école primaire Nanshi de Taoyuan ont même pu bénéficier depuis Taïwan, d’une visite virtuelle en direct de l’Euro Space Center, grâce à l’adresse et l’enthousiasme de leur directeur Mr Hsu Chihaw filmant le lieu depuis téléphone portable !


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Pour une vision renouvelée de l’éducation à Taiwan

Depuis la réforme scolaire majeure au niveau national de 2019, l’enseignement obligatoire public à Taiwan exige que les écoles publiques adoptent des approches pédagogiques plus pluridisciplinaires où l’acquisition de compétences spécifiques et la culture générale sont placées au cœur de l’apprentissage, avec des sensibilisations à l’International (culture, histoire, géopolitique et connaissance générale du monde), à l’environnement et au changement climatique, ainsi qu’aux Sciences, Technologies, Ingénieries, Arts et Mathématiques.

 

Il ne s’agit plus de former des élèves capables d’apprendre par cœur les différentes matières principales pour exceller dans les concours d’entrées aux écoles supérieures d’élites, mais de former de véritables citoyens du monde, conscients des enjeux de leur futur tels que le réchauffement climatique, la géopolitique mondiale et capables par exemple, de situer géographiquement la Belgique et de savoir ce qu’est l’Union Européenne.

 

Porté par Philippe Tzou, conseiller économique et commercial de l'agence wallonne à l'exportation à Taïwan (AWEX Taipei), soutenu par  Wallonie-Bruxelles International et la Fédération Wallonie-Bruxelles, ce voyage avait ainsi pour objectifs l’exploration de la culture, l’histoire, le système d’enseignement et les particularités de la société belge. Au vu de la richesse et diversité des sites touristiques, culturels, naturels et éducatifs qu’ils ont pu visiter pendant ces 10 jours, des voyages et échanges scolaires sont désormais plus qu'envisageables!

 

 

Source:

Philippe Tzou

taipei@awex-wallonia.com

 

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Cette mission avait pour objectif de découvrir des institutions pédagogiques extra-scolaires de renommée, tout en explorant des opportunités de collaboration avec des établissements scolaires belges. Ce voyage a permis à ces éducateurs taiwanais de s’immerger dans l’histoire, la culture et le système éducatif belge, tout en envisageant de nouvelles perspectives pour l’éducation à Taiwan.

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L’expédition belge des éducateurs taiwanais

Dans le cadre d’une visite-étude en Belgique francophone pour à la fois découvrir des institutions pédagogiques extra-scolaires (musées, fermes éducatives, sites touristiques historiques) de réputation internationale et pour monter des projets d’échanges avec des établissements scolaires belges, une petite équipe taiwanaise composée de 4 éducateurs professionnels a pu, du 15 au 23 novembre 2023, effectuer un séjour intensif et découvrir l’histoire, la culture, le système d’enseignement public et privé, et bien entendu, la riche offre touristique de la Belgique francophone.

 

Cette équipe, composée de Rebecca Liang, professeure universitaire spécialisée dans la pédagogie de l’enseignement primaire de la National Taipei University of Education, Mr Hsu Chi-Haw, directeur de l’école publique primaire Nanshi de Taoyuan très innovante -notamment en sensibilisation à l’environnement-, Mme Estelle Tung, enseignante de Français Langue Etrangère en écoles primaires, et Mme Emily Kuo une professionnelle des manuels scolaires de langues étrangères du groupe privé Caves Education, a pendant dix jours visiter certains sites emblématiques de Belgique.

 

Site historique et touristique, tel le musée de la Bataille de Waterloo, siège politique comme le Parlementarium du Parlement Européen, lieux culinaires avec le Choco-Story de Bruxelles et le Musée Darcis du Chocolat, site naturels et environnementaux comme les Grottes de Han et la Ferme du Bois du Bocq, ou encore didactiques en sciences et arts comme l’unique Euro Space Center et l’Institut des Sciences Naturelles à Bruxelles. Ils ont également bénéficié d’échanges très approfondis avec deux établissements scolaires, l’Athénée Royal de Waremme (école publique dans la province de Liège) et l’Ecole Européenne de Bruxelles-Argenteuil (école privée liée à la Commission Européenne). Les élèves de l'école primaire Nanshi de Taoyuan ont même pu bénéficier depuis Taïwan, d’une visite virtuelle en direct de l’Euro Space Center, grâce à l’adresse et l’enthousiasme de leur directeur Mr Hsu Chihaw filmant le lieu depuis téléphone portable !


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Pour une vision renouvelée de l’éducation à Taiwan

Depuis la réforme scolaire majeure au niveau national de 2019, l’enseignement obligatoire public à Taiwan exige que les écoles publiques adoptent des approches pédagogiques plus pluridisciplinaires où l’acquisition de compétences spécifiques et la culture générale sont placées au cœur de l’apprentissage, avec des sensibilisations à l’International (culture, histoire, géopolitique et connaissance générale du monde), à l’environnement et au changement climatique, ainsi qu’aux Sciences, Technologies, Ingénieries, Arts et Mathématiques.

 

Il ne s’agit plus de former des élèves capables d’apprendre par cœur les différentes matières principales pour exceller dans les concours d’entrées aux écoles supérieures d’élites, mais de former de véritables citoyens du monde, conscients des enjeux de leur futur tels que le réchauffement climatique, la géopolitique mondiale et capables par exemple, de situer géographiquement la Belgique et de savoir ce qu’est l’Union Européenne.

 

Porté par Philippe Tzou, conseiller économique et commercial de l'agence wallonne à l'exportation à Taïwan (AWEX Taipei), soutenu par  Wallonie-Bruxelles International et la Fédération Wallonie-Bruxelles, ce voyage avait ainsi pour objectifs l’exploration de la culture, l’histoire, le système d’enseignement et les particularités de la société belge. Au vu de la richesse et diversité des sites touristiques, culturels, naturels et éducatifs qu’ils ont pu visiter pendant ces 10 jours, des voyages et échanges scolaires sont désormais plus qu'envisageables!

 

 

Source:

Philippe Tzou

taipei@awex-wallonia.com

 

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