La Journée internationale de la Francophonie se fête officiellement le 20 mars. Mais l'enthousiasme des locuteurs et défenseurs de la langue française déborde pendant tout le mois à travers des concerts, des rencontres, des ateliers, des spectacles, des expositions et de nombreuses conférences.
Cette année, « La langue française en fête » se décline sur le thème du temps sous le slogan « Dis-moi dix mots à tous les temps ».
La Fédération Wallonie-Bruxelles avec son service de la Direction de la langue française, propose ainsi un Cahier pédagogique aux enseignant.es, prolongement du Livret des dix mots diffusé dans toute la Francophonie.
Il s'agit de sa cinquième édition et nul doute que les élèves, qu’ils soient lecteurs, lectrices débutant·es ou autonomes auront plaisir à en tourner les pages !
Chacun des « mots » est prétexte à la découverte d’ouvrages de littérature de jeunesse susceptibles d’intensifier une appropriation participative et inventive de la langue française.
Chaque livre illustré fait l’objet d’une fiche mettant en avant :
- un point de vue, une citation de l’auteur ou de l’autrice ou un résumé ;
- l’intérêt pédagogique : des apprentissages linguistiques et des thèmes à aborder ;
- des pistes d’écriture créative: jeux de lettres, de mots et de langue, exercices d’écriture individuelle ou collective, trucs et astuces pour déjouer l’angoisse de la page blanche, etc. ;
- des informations « Pour aller plus loin » : un focus culture, des ouvrages de référence, des indications sur la disponibilité des auteurs et autrices pour des animations et des ateliers en classe, etc. ;
- des pictogrammes signalant le public cible ainsi que le pays d’origine de l’auteur ou de l’autrice.
Retrouvez le programme complet de la Fête, le Cahier pédagogique et le Livret des dix mots, -dans lequel se retrouvent notamment les diverses définitions et les nouvelles rédigées par deux auteurs belges, Eva Kavian (lambiner) et Aurélien Dony (tictac)-, et bien d'autres outils sur www.lalanguefrancaiseenfete.be
La Journée internationale de la Francophonie se fête officiellement le 20 mars. Mais l'enthousiasme des locuteurs et défenseurs de la langue française déborde pendant tout le mois à travers des concerts, des rencontres, des ateliers, des spectacles, des expositions et de nombreuses conférences.
Cette année, « La langue française en fête » se décline sur le thème du temps sous le slogan « Dis-moi dix mots à tous les temps ».
La Fédération Wallonie-Bruxelles avec son service de la Direction de la langue française, propose ainsi un Cahier pédagogique aux enseignant.es, prolongement du Livret des dix mots diffusé dans toute la Francophonie.
Il s'agit de sa cinquième édition et nul doute que les élèves, qu’ils soient lecteurs, lectrices débutant·es ou autonomes auront plaisir à en tourner les pages !
Chacun des « mots » est prétexte à la découverte d’ouvrages de littérature de jeunesse susceptibles d’intensifier une appropriation participative et inventive de la langue française.
Chaque livre illustré fait l’objet d’une fiche mettant en avant :
- un point de vue, une citation de l’auteur ou de l’autrice ou un résumé ;
- l’intérêt pédagogique : des apprentissages linguistiques et des thèmes à aborder ;
- des pistes d’écriture créative: jeux de lettres, de mots et de langue, exercices d’écriture individuelle ou collective, trucs et astuces pour déjouer l’angoisse de la page blanche, etc. ;
- des informations « Pour aller plus loin » : un focus culture, des ouvrages de référence, des indications sur la disponibilité des auteurs et autrices pour des animations et des ateliers en classe, etc. ;
- des pictogrammes signalant le public cible ainsi que le pays d’origine de l’auteur ou de l’autrice.
Retrouvez le programme complet de la Fête, le Cahier pédagogique et le Livret des dix mots, -dans lequel se retrouvent notamment les diverses définitions et les nouvelles rédigées par deux auteurs belges, Eva Kavian (lambiner) et Aurélien Dony (tictac)-, et bien d'autres outils sur www.lalanguefrancaiseenfete.be
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Le Gouvernement wallon a décidé d’octroyer une aide humanitaire d’urgence pour venir en aide aux victimes des terribles séismes qui ont frappé la Turquie et la Syrie ces derniers jours. Les besoins en aide humanitaire dans la région sont urgents, c’est pourquoi la Belgique a décidé de mobiliser en Turquie, B-FAST (Belgian First Aid & Support Team), le dispositif interdépartemental qui organise l’envoi des secours d’urgence belges à l’étranger.
Pour apporter son soutien à cette opération humanitaire, le Gouvernement wallon a dégagé un montant de 250.000€ à destination de B-FAST afin de renforcer l’assistance médicale nécessaire à la population locale.
Par ailleurs, le Gouvernement a également demandé de renforcer le soutien psychosocial apporté aux familles des victimes turques installées en Wallonie. La Ministre de la Santé a mobilisé l’ensemble des services de santé mentale de proximité afin qu’ils proposent une aide spécifique aux familles et aux personnes qui en ont besoin.
Le Gouvernement wallon a décidé d’octroyer une aide humanitaire d’urgence pour venir en aide aux victimes des terribles séismes qui ont frappé la Turquie et la Syrie ces derniers jours. Les besoins en aide humanitaire dans la région sont urgents, c’est pourquoi la Belgique a décidé de mobiliser en Turquie, B-FAST (Belgian First Aid & Support Team), le dispositif interdépartemental qui organise l’envoi des secours d’urgence belges à l’étranger.
Pour apporter son soutien à cette opération humanitaire, le Gouvernement wallon a dégagé un montant de 250.000€ à destination de B-FAST afin de renforcer l’assistance médicale nécessaire à la population locale.
Par ailleurs, le Gouvernement a également demandé de renforcer le soutien psychosocial apporté aux familles des victimes turques installées en Wallonie. La Ministre de la Santé a mobilisé l’ensemble des services de santé mentale de proximité afin qu’ils proposent une aide spécifique aux familles et aux personnes qui en ont besoin.
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Résultat : des textes réalistes qui touchent le cœur des lecteurs. Comme l’a prouvé son premier roman, La Vraie Vie, un succès qui est venu bousculer la vie de son autrice et celle de plus de 300.000 lecteurs dans plus de 22 langues !
Paru en 2018, La Vraie Vie**, roman initiatique, efficace et brutal rafle une myriade de prix (prix FNAC, prix Renaudot des lycéens, prix Rossel et prix Filigranes en Belgique, Prix Goncourt, choix de la Belgique et choix de l’Italie, Grand Prix des lectrices de ELLE en 2019.)
Ce succès, Adeline Dieudonné ne l’avait pas prévu, il la sidère et la réjouit encore. Certes, elle avait déjà remporté le Grand Prix du concours de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour sa première nouvelle, Amarula et publié d’autres textes aux éditions Lamiroy, comme sa pièce: Bonobo Moussaka, mais malgré ces réussites, elle continue à se questionner sur sa capacité à écrire. Bien qu’entre-temps soit déjà sorti Kérosène** qui a reçu le Manneken Prix en 2021.
En attendant, La Vraie Vie* continue de combler son autrice. Adapté au théâtre en 2021 dans une mise en scène de Georges Lini et joué par Adeline, de retour sur scène pour l’occasion*, le roman fait également l’objet d’un travail de scénarisation pour le cinéma mené à 4 mains avec la complicité de Thomas Gunzig.
De son écriture, Thierry Belfroid dit qu’elle est reconnaissable, car « trash, puissante et sans gêne ». L’autrice n’aurait peur de rien, souhaitons-lui de continuer ainsi à tracer bravement sa route de planches et de papier.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie-Bruxelles International
* La Vraie Vie, à voir en mars au Centre Culturel d'Uccle
** La Vraie Vie et Kérosène sont édités par L’Iconoclaste
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Le site officiel d'Adeline Dieudonné
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Les Belges Histoires - Les talents de Wallonie-Bruxelles
WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.
Découvrez la série de portraits :
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Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…
Retour au débutRésultat : des textes réalistes qui touchent le cœur des lecteurs. Comme l’a prouvé son premier roman, La Vraie Vie, un succès qui est venu bousculer la vie de son autrice et celle de plus de 300.000 lecteurs dans plus de 22 langues !
Paru en 2018, La Vraie Vie**, roman initiatique, efficace et brutal rafle une myriade de prix (prix FNAC, prix Renaudot des lycéens, prix Rossel et prix Filigranes en Belgique, Prix Goncourt, choix de la Belgique et choix de l’Italie, Grand Prix des lectrices de ELLE en 2019.)
Ce succès, Adeline Dieudonné ne l’avait pas prévu, il la sidère et la réjouit encore. Certes, elle avait déjà remporté le Grand Prix du concours de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour sa première nouvelle, Amarula et publié d’autres textes aux éditions Lamiroy, comme sa pièce: Bonobo Moussaka, mais malgré ces réussites, elle continue à se questionner sur sa capacité à écrire. Bien qu’entre-temps soit déjà sorti Kérosène** qui a reçu le Manneken Prix en 2021.
En attendant, La Vraie Vie* continue de combler son autrice. Adapté au théâtre en 2021 dans une mise en scène de Georges Lini et joué par Adeline, de retour sur scène pour l’occasion*, le roman fait également l’objet d’un travail de scénarisation pour le cinéma mené à 4 mains avec la complicité de Thomas Gunzig.
De son écriture, Thierry Belfroid dit qu’elle est reconnaissable, car « trash, puissante et sans gêne ». L’autrice n’aurait peur de rien, souhaitons-lui de continuer ainsi à tracer bravement sa route de planches et de papier.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie-Bruxelles International
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La Corée devient ainsi le 2ème pays asiatique, après la Chine et le 11ème pays à proposer des cours de langue et de culture d’origine.
La séance de signature s’est tenue en présence de
- M. Kim Jae-Hwan, Directeur du Centre culturel coréen en Belgique & E.U
- Mme Kim Jyuri, Chargée du programme d'éducation, Centre culturel coréen en Belgique & E.U (francophone)
- M. Haetal CHUNG, Chargé de relation presse & Communication, Centre culturel Coréen en Belgique & E.U.
Le Centre culturel coréen a sollicité la Fédération Wallonie-Bruxelles pour mettre en place en tel programme. Cette année scolaire, déjà huit écoles organisent douze classes OLC et quatre groupes de cours de langues. Quatre enseignantes coréennes vivant en Belgique y sont affectées.
Dans le cadre d’un partenariat entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et dix pays (Chine, Espagne, Grèce, Italie, Maroc, Portugal, Roumanie, Tunisie et Turquie), les écoles qui le souhaitent peuvent proposer des cours d’Ouverture aux Langues et aux Cultures (OLC) à leurs élèves de l’enseignement fondamental et secondaire. Le programme OLC s’inscrit dans le cadre de l’objectif défini à l’article 6 du décret « Missions » visant à « préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d'une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures ».
Deux types de cours OLC sont proposés :
- Un cours de langue qui est dispensé aux seuls élèves de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire dont les parents en ont fait la demande. Il est accessible à tous les élèves quelle que soit leur origine. Ce cours s’ajoute à la grille-horaire hebdomadaire.
- Un cours d’ouverture aux langues et cultures qui est assuré conjointement par l’enseignant OLC et l’enseignant·e et qui a pour objet de développer, en utilisant le témoignage privilégié de l’enseignant·e OLC quant à sa culture d’origine, des activités d’éducation à la diversité culturelle au bénéfice des élèves des classes concernées.
Toutes les informations sur http://www.enseignement.be/index.php?page=27436
La Corée devient ainsi le 2ème pays asiatique, après la Chine et le 11ème pays à proposer des cours de langue et de culture d’origine.
La séance de signature s’est tenue en présence de
- M. Kim Jae-Hwan, Directeur du Centre culturel coréen en Belgique & E.U
- Mme Kim Jyuri, Chargée du programme d'éducation, Centre culturel coréen en Belgique & E.U (francophone)
- M. Haetal CHUNG, Chargé de relation presse & Communication, Centre culturel Coréen en Belgique & E.U.
Le Centre culturel coréen a sollicité la Fédération Wallonie-Bruxelles pour mettre en place en tel programme. Cette année scolaire, déjà huit écoles organisent douze classes OLC et quatre groupes de cours de langues. Quatre enseignantes coréennes vivant en Belgique y sont affectées.
Dans le cadre d’un partenariat entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et dix pays (Chine, Espagne, Grèce, Italie, Maroc, Portugal, Roumanie, Tunisie et Turquie), les écoles qui le souhaitent peuvent proposer des cours d’Ouverture aux Langues et aux Cultures (OLC) à leurs élèves de l’enseignement fondamental et secondaire. Le programme OLC s’inscrit dans le cadre de l’objectif défini à l’article 6 du décret « Missions » visant à « préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d'une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures ».
Deux types de cours OLC sont proposés :
- Un cours de langue qui est dispensé aux seuls élèves de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire dont les parents en ont fait la demande. Il est accessible à tous les élèves quelle que soit leur origine. Ce cours s’ajoute à la grille-horaire hebdomadaire.
- Un cours d’ouverture aux langues et cultures qui est assuré conjointement par l’enseignant OLC et l’enseignant·e et qui a pour objet de développer, en utilisant le témoignage privilégié de l’enseignant·e OLC quant à sa culture d’origine, des activités d’éducation à la diversité culturelle au bénéfice des élèves des classes concernées.
Toutes les informations sur http://www.enseignement.be/index.php?page=27436
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En collaboration avec le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, l’enregistrement de cette soirée de stand-up s’est déroulé dans la mythique salle de spectacle du Centre Wallonie-Bruxelles. Une expérience unique et une performance artistique internationale autour de l’humour qui a réuni sur scène 17 comédiens et comédiennes, dont des Français, des Belges, des Ivoiriens, des Camerounais et des Congolais.
Grace à cet échange culturel et aux talents des comédiens, ce tournage a permis de produire 17 vidéos qui seront diffusées à partir de ce mardi 7 février sur les réseaux de Tarmac. Cerise sur le gâteau, cette expérience sera couronnée par la sortie d’un documentaire de 26 minutes qui arrivera sur Tarmac en juin 2023. Thomas Duprel, chef éditorial de Tarmac a suivi le projet de cette expérience inédite de Tarmac depuis sa genèse.
Première capsule à découvrir ce mardi 7 février à 20h00 sur Facebook, TikTok, Instagram & YouTube de Tarmac.
Lancé le 25 octobre 2022 sur les réseaux de Tarmac, l'appel à casting pour le tournage de la nouvelle saison de Tarmac Comedy à Kinshasa a généré de l'engouement auprès des comédiens et comédiennes. Au final, 17 comédiens et comédiennes ont été sélectionné.es, dont desFrançais, des Belges, des Ivoiriens, des Camerounais et des Congolais.
Après de nombreuses péripéties liées au voyage, aux vaccins et visas, l'équipe de Tarmac et les comédiens venant de Belgique et de France ont enfin pu se poser à Kinshasa le 17 janvier 2023. Quatre jours d’intenses préparatifs (installation de matériels et workshops avec les comédiens) ont permis non seulement de remplir la salle de spectacle de 250 places du Centre Wallonie-Bruxelles, mais aussi de donner la possibilité aux comédiens et artistes de générer du public des « standing ovation » par les différentes thématiques abordées lors de leurs prestations.
7 février 2023 Abelle Bowala - La baguette
En 2022, l’événement le plus marquant est la guerre en Ukraine. Abelle a observé l’attitude des Français et elle s’est rendu compte qu’ils se sont sentis impliqués uniquement quand les boulangers ont annoncé la pénurie de blé qui allait provoquer un manque de baguettes. Selon la mère d’Abelle, qui connait tout sur la France sans y avoir été, un Français sur deux ne peut vivre longtemps sans baguette.
14 février 2023 Nick Mukoko - La bagarre
Nick est abonné à l’Afrique, il faut qu’il y aille au moins une fois par an mais avant, il avait peur d’y venir. Il a eu de la chance de jouer dans « Ima », le film de Dadju tourné à Kinshasa, où il joue le rôle de méchant. Dans une scène, il a reçu une vraie droite de Dadju et ça lui a fait très mal. Ça lui a rappelé qu’il n’aime pas la bagarre. La dernière fois qu’il s’est battu, il avait 10 ans. Il a trop de fierté, il n’aime pas perdre, il vaut donc mieux le mettre K.O., sinon, Nick te mord le cul.
21 février 2023 Alain Dooly - La réalité de l'amour
Alain Dooly a fait la demande de visa pour venir en France mais elle lui a été refusée. Ce qui le stress, c’est le formulaire à remplir. Dans son rêve, il vient de faire le tour du monde et il a découvert une grande différence dans le domaine de la drague et de l’amour, en Europe et en Afrique. En faisant des recherches sur internet, il a tapé « les 10 femmes milliardaires du monde », il n’a rien trouvé. Même Google ne sait pas où les femmes cachent leur argent. Enfin, il adore son père, il est vraiment sympa, il lui a donné beaucoup de conseils et d’adages dans la vie.
28 février 2023 Malika - Les dessins animés
Malika, du haut de ses 8 ans, veut que les créateurs des dessins animés arrêtent d’embrouiller les enfants. Normalement, ceux qui font les dessins animés devraient faire un lien avec la réalité, parce que les enfants croient tout. Quand elle avait 4 ans, elle a reçu de son père un chien, Milou mais il ne parlait pas et dans les dessins animés, ils parlent, du coup, ça crée des conflits dans les maisons. Malika, a tout un tas d’exemples qui montrent que les dessins animés doivent correspondre à la réalité.
7 février 2023 Prissy Ladegammeuse - Les fauchés et les riches
Prissy ladegammeuse n’est pas là pour faire rire. En 2023, elle a pris des résolutions : côté amour, elle ne veut plus faire comme les filles sur les réseaux sociaux, qui veulent des mecs riches et beaux. Non elle veut se débrouiller avec les moches et les fauchés. Elle n’aime pas les complications, sortir avec un gars riche, ça demande trop d’efforts.
14 mars 2023 André Demarteau - Le mariage
André est portugais mais il est aussi congolais par alliance. Sa technique pour apprendre le Lingala, c’est d’écouter sa belle-mère au téléphone. Marié il y a 4 ans dans un mariage traditionnel congolais, il a découvert tout un concept: les invités sont mieux habillés que le marié.
21 mars 2023 Laetitia Mampaka - La religion (en spectacle le 23/3)
Laetitia est belge d’origine congolaise mais ce qui lui fait de la peine, depuis qu’elle est arrivée, plus le temps passe, plus elle se rend compte qu’elle n’est pas du pays. Laetitia raconte également l’annonce à ses parents de son désir de devenir artiste. Et son rapport à la religion: elle pensait que dieu était avec elle mais en lisant un verset, elle a été étonnée de lire que l’excès de table était un pêché.
28 mars 2023 Zatis et Kalvin - L'église et la mosquée
Zatis et Kalvin sont amis, ils ont des pères fermés, ils ont quitté la maison et ne reviendront que quand ce problème de clichés sera réglé. Afin de trouver une solution, les pères s’invitent mutuellement dans leurs lieux de culte respectifs. Tonton Roger, le père de Kalvin, fait donc découvrir à Mahmoud, père de Zatis, l’église.
4 avril 2023 Sylvanie Njeng - Les films d'horreur
Était-ce vraiment nécessaire de produire des films d’horreur congolais ? Quand on n'a pas le budget, il faut laisser cela aux américains. Par exemple, la peur des requins, ça ne peut pas marcher chez les Congolais, le requin ne fait pas peur ici.
11 avril 2023 Encore Glory - La RDC
Quand Encore Glory a quitté l’Afrique pour l’Europe, il n’avait que 9 ans. Il a dit à sa mère qu’à son retour, il allait rendre fière sa mère mais jusqu’à présent, il est juste revenu sans fierté.
18 avril 2023 Redouane Behache - Le chat
Le chat en Europe, c’est un animal de compagnie, un membre à part entière de la famille mais en Algérie, c’est bien différent, c’est un otage. Le père de Redouane a trouvé un chat et celui-ci a changé sa vie. Sa mère, par contre, ne l’apprécie pas du tout, elle en est jalouse. Mais depuis que sa mère sait que c’est un chat de race, tout a changé.
25 avril 2023 Josué Mpaka - L'amour
Josué était au restaurant avec sa compagne en mode amoureux mais son amant est arrivé. Il pèse 103 kg, il n’est pas gros, c’est un ancien mince. Au collège, il était tellement mince qu’on l’appelait poids moustique.
2 mai 2023 Samia Orosemane - Les maghrébins français et belges
La première fois que Samia est sortie de France pour jouer, c’était en Belgique. Elle s’est rendu compte que les Magrébins de Belgique, ce n’était pas les mêmes qu’à Paris, ces arabes étaient très gentils.
9 mai 2023 Juste Parfait - Encore célibataire
Juste Parfait ne sait plus comment être un bon célibataire. Il a gardé les réflexes des mecs en couple, il donne toujours des noms de footballeurs aux filles dans son gsm.
16 mai 2023 François FK - Les vacances
François est content d’être-là mais sa valise est restée bloquée à l'aéroport de Bruxelles. Du coup, il a gardé 3 jours le même t-shirt, la vérité même un sheguey dans la rue, lui a dit :« prends 50frs, va t’habiller ».
23 mai 2023 Stephanie Bluetooth - Les films
Stéphanie veut partager sa passion, le cinéma, elle adore cela et ses films préférés, ce sont les films X… XXL, les films où il y a des gros dedans. Dans le cinéma, la grossophobie est trop présente et Stéphanie, n’est pas d’accord avec cela.
30 mai 2023 Sacko Camara - La drague
Sacko adore se faire draguer mais il considère qu’elles doivent arrêter de draguer les mecs qui sont en couple. Ivoirien d’origine, il retourne souvent dans son pays avec Air France, une compagnie qu’il aime beaucoup. Son expérience d’aller et de retour est très différente.
En collaboration avec le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, l’enregistrement de cette soirée de stand-up s’est déroulé dans la mythique salle de spectacle du Centre Wallonie-Bruxelles. Une expérience unique et une performance artistique internationale autour de l’humour qui a réuni sur scène 17 comédiens et comédiennes, dont des Français, des Belges, des Ivoiriens, des Camerounais et des Congolais.
Grace à cet échange culturel et aux talents des comédiens, ce tournage a permis de produire 17 vidéos qui seront diffusées à partir de ce mardi 7 février sur les réseaux de Tarmac. Cerise sur le gâteau, cette expérience sera couronnée par la sortie d’un documentaire de 26 minutes qui arrivera sur Tarmac en juin 2023. Thomas Duprel, chef éditorial de Tarmac a suivi le projet de cette expérience inédite de Tarmac depuis sa genèse.
Première capsule à découvrir ce mardi 7 février à 20h00 sur Facebook, TikTok, Instagram & YouTube de Tarmac.
Lancé le 25 octobre 2022 sur les réseaux de Tarmac, l'appel à casting pour le tournage de la nouvelle saison de Tarmac Comedy à Kinshasa a généré de l'engouement auprès des comédiens et comédiennes. Au final, 17 comédiens et comédiennes ont été sélectionné.es, dont desFrançais, des Belges, des Ivoiriens, des Camerounais et des Congolais.
Après de nombreuses péripéties liées au voyage, aux vaccins et visas, l'équipe de Tarmac et les comédiens venant de Belgique et de France ont enfin pu se poser à Kinshasa le 17 janvier 2023. Quatre jours d’intenses préparatifs (installation de matériels et workshops avec les comédiens) ont permis non seulement de remplir la salle de spectacle de 250 places du Centre Wallonie-Bruxelles, mais aussi de donner la possibilité aux comédiens et artistes de générer du public des « standing ovation » par les différentes thématiques abordées lors de leurs prestations.
7 février 2023 Abelle Bowala - La baguette
En 2022, l’événement le plus marquant est la guerre en Ukraine. Abelle a observé l’attitude des Français et elle s’est rendu compte qu’ils se sont sentis impliqués uniquement quand les boulangers ont annoncé la pénurie de blé qui allait provoquer un manque de baguettes. Selon la mère d’Abelle, qui connait tout sur la France sans y avoir été, un Français sur deux ne peut vivre longtemps sans baguette.
14 février 2023 Nick Mukoko - La bagarre
Nick est abonné à l’Afrique, il faut qu’il y aille au moins une fois par an mais avant, il avait peur d’y venir. Il a eu de la chance de jouer dans « Ima », le film de Dadju tourné à Kinshasa, où il joue le rôle de méchant. Dans une scène, il a reçu une vraie droite de Dadju et ça lui a fait très mal. Ça lui a rappelé qu’il n’aime pas la bagarre. La dernière fois qu’il s’est battu, il avait 10 ans. Il a trop de fierté, il n’aime pas perdre, il vaut donc mieux le mettre K.O., sinon, Nick te mord le cul.
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28 février 2023 Malika - Les dessins animés
Malika, du haut de ses 8 ans, veut que les créateurs des dessins animés arrêtent d’embrouiller les enfants. Normalement, ceux qui font les dessins animés devraient faire un lien avec la réalité, parce que les enfants croient tout. Quand elle avait 4 ans, elle a reçu de son père un chien, Milou mais il ne parlait pas et dans les dessins animés, ils parlent, du coup, ça crée des conflits dans les maisons. Malika, a tout un tas d’exemples qui montrent que les dessins animés doivent correspondre à la réalité.
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André est portugais mais il est aussi congolais par alliance. Sa technique pour apprendre le Lingala, c’est d’écouter sa belle-mère au téléphone. Marié il y a 4 ans dans un mariage traditionnel congolais, il a découvert tout un concept: les invités sont mieux habillés que le marié.
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Zatis et Kalvin sont amis, ils ont des pères fermés, ils ont quitté la maison et ne reviendront que quand ce problème de clichés sera réglé. Afin de trouver une solution, les pères s’invitent mutuellement dans leurs lieux de culte respectifs. Tonton Roger, le père de Kalvin, fait donc découvrir à Mahmoud, père de Zatis, l’église.
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Quand Encore Glory a quitté l’Afrique pour l’Europe, il n’avait que 9 ans. Il a dit à sa mère qu’à son retour, il allait rendre fière sa mère mais jusqu’à présent, il est juste revenu sans fierté.
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Le chat en Europe, c’est un animal de compagnie, un membre à part entière de la famille mais en Algérie, c’est bien différent, c’est un otage. Le père de Redouane a trouvé un chat et celui-ci a changé sa vie. Sa mère, par contre, ne l’apprécie pas du tout, elle en est jalouse. Mais depuis que sa mère sait que c’est un chat de race, tout a changé.
25 avril 2023 Josué Mpaka - L'amour
Josué était au restaurant avec sa compagne en mode amoureux mais son amant est arrivé. Il pèse 103 kg, il n’est pas gros, c’est un ancien mince. Au collège, il était tellement mince qu’on l’appelait poids moustique.
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Stéphanie veut partager sa passion, le cinéma, elle adore cela et ses films préférés, ce sont les films X… XXL, les films où il y a des gros dedans. Dans le cinéma, la grossophobie est trop présente et Stéphanie, n’est pas d’accord avec cela.
30 mai 2023 Sacko Camara - La drague
Sacko adore se faire draguer mais il considère qu’elles doivent arrêter de draguer les mecs qui sont en couple. Ivoirien d’origine, il retourne souvent dans son pays avec Air France, une compagnie qu’il aime beaucoup. Son expérience d’aller et de retour est très différente.
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Pascale Delcomminette, Administratrice générale de Wallonie-Bruxelles International (WBI) – le Département des Affaires étrangères des gouvernements belges francophones, a accueilli le jeudi 26 janvier au siège de WBI à Bruxelles Son Excellence Monsieur Obinna Onowu, Ambassadeur du Nigéria auprès du Royaume de Belgique, Son Excellence Mme l’Ambassadrice Hajo Sani, Déléguée permanente du Nigéria auprès de l’UNESCO, Mme Haxthausen, Directrice du Bureau de l’UNESCO à Bruxelles, ainsi que Maxime Woitrin, le Délégué général adjoint de Wallonie-Bruxelles à l’UNESCO pour le vernissage de l’exposition "Portraits d'agents du changements - promoteurs de l'éducation des filles au Nigeria".
Cette rencontre s’est réalisée à l’occasion d’une exposition de portraits plaidant pour l'importance de l'éducation des filles et des jeunes femmes, la continuité de leur apprentissage et la nécessité d'un engagement continu en faveur de l'égalité des genres dans et par l'éducation, deux jours après la journée internationale pour l’éducation. L'exposition, au siège de WBI à Bruxelles jusqu’au 14 février 2023, présente des portraits émouvants et sources d'inspiration d'acteurs du changement, de membres de la communauté et de filles, et raconte l'histoire d'une communauté qui se mobilise pour l'éducation des filles.
La pandémie de COVID-19 a creusé les inégalités dans la région de l'Afrique subsaharienne : les filles et les jeunes femmes sont les premières à quitter l'école, les moins susceptibles d'apprendre à la maison et les dernières à retourner en classe. Pour préserver les progrès accomplis et plaider en faveur de l'éducation des filles, l'UNESCO a déployé sa campagne "Les filles au premier plan" dans quatre pays d'Afrique subsaharienne, le Bénin, le Mali, le Nigeria et le Sénégal, avec le soutien de Wallonie-Bruxelles.
Le combat pour l’éducation des filles est une priorité absolue pour Wallonie-Bruxelles. En ce point, Wallonie-Bruxelles rejoint deux des priorités de l’UNESCO : l’Afrique, et l’égalité des genres à travers le vecteur de l’éducation.
Pascale Delcomminette a souligné l’honneur pour Wallonie-Bruxelles d’avoir pu contribuer au projet : « L'éducation des filles est l'un des investissements les plus importants que nous puissions faire pour notre avenir collectif. Lorsqu'une fille bénéficie d’une éducation, l’impact positif est considérable. L’éducation des filles renforce l’économie, réduit les inégalités et crée plus d'opportunités pour tous ».
Au Nigéria, mais aussi au Sénégal, au Mali et au Bénin, des actions de sensibilisation avec le soutien de Wallonie-Bruxelles ont permis de toucher plus de 9 millions de personnes, dont plus de 6 millions de filles et de jeunes femmes.
Lors de leurs interventions, l’Administratrice générale de WBI, l’Ambassadeur du Nigéria et la Directrice de l’UNESCO à Bruxelles ont souligné l’importance fondamentale de l’éducation des filles. Tant l’UNESCO que le Nigéria ont salué le soutien de Wallonie-Bruxelles à ce projet.
Pascale Delcomminette, Administratrice générale de Wallonie-Bruxelles International (WBI) – le Département des Affaires étrangères des gouvernements belges francophones, a accueilli le jeudi 26 janvier au siège de WBI à Bruxelles Son Excellence Monsieur Obinna Onowu, Ambassadeur du Nigéria auprès du Royaume de Belgique, Son Excellence Mme l’Ambassadrice Hajo Sani, Déléguée permanente du Nigéria auprès de l’UNESCO, Mme Haxthausen, Directrice du Bureau de l’UNESCO à Bruxelles, ainsi que Maxime Woitrin, le Délégué général adjoint de Wallonie-Bruxelles à l’UNESCO pour le vernissage de l’exposition "Portraits d'agents du changements - promoteurs de l'éducation des filles au Nigeria".
Cette rencontre s’est réalisée à l’occasion d’une exposition de portraits plaidant pour l'importance de l'éducation des filles et des jeunes femmes, la continuité de leur apprentissage et la nécessité d'un engagement continu en faveur de l'égalité des genres dans et par l'éducation, deux jours après la journée internationale pour l’éducation. L'exposition, au siège de WBI à Bruxelles jusqu’au 14 février 2023, présente des portraits émouvants et sources d'inspiration d'acteurs du changement, de membres de la communauté et de filles, et raconte l'histoire d'une communauté qui se mobilise pour l'éducation des filles.
La pandémie de COVID-19 a creusé les inégalités dans la région de l'Afrique subsaharienne : les filles et les jeunes femmes sont les premières à quitter l'école, les moins susceptibles d'apprendre à la maison et les dernières à retourner en classe. Pour préserver les progrès accomplis et plaider en faveur de l'éducation des filles, l'UNESCO a déployé sa campagne "Les filles au premier plan" dans quatre pays d'Afrique subsaharienne, le Bénin, le Mali, le Nigeria et le Sénégal, avec le soutien de Wallonie-Bruxelles.
Le combat pour l’éducation des filles est une priorité absolue pour Wallonie-Bruxelles. En ce point, Wallonie-Bruxelles rejoint deux des priorités de l’UNESCO : l’Afrique, et l’égalité des genres à travers le vecteur de l’éducation.
Pascale Delcomminette a souligné l’honneur pour Wallonie-Bruxelles d’avoir pu contribuer au projet : « L'éducation des filles est l'un des investissements les plus importants que nous puissions faire pour notre avenir collectif. Lorsqu'une fille bénéficie d’une éducation, l’impact positif est considérable. L’éducation des filles renforce l’économie, réduit les inégalités et crée plus d'opportunités pour tous ».
Au Nigéria, mais aussi au Sénégal, au Mali et au Bénin, des actions de sensibilisation avec le soutien de Wallonie-Bruxelles ont permis de toucher plus de 9 millions de personnes, dont plus de 6 millions de filles et de jeunes femmes.
Lors de leurs interventions, l’Administratrice générale de WBI, l’Ambassadeur du Nigéria et la Directrice de l’UNESCO à Bruxelles ont souligné l’importance fondamentale de l’éducation des filles. Tant l’UNESCO que le Nigéria ont salué le soutien de Wallonie-Bruxelles à ce projet.
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A travers cette journée, l’objectif est de visibiliser et d’accroitre les actions visant à éliminer cette pratique désastreuse pour la santé des femmes.
Retour au débutQue sont les mutilations génitales féminines ?
Les mutilations génitales féminines concernent les interventions endommageant et/ou lésant les organes génitaux de la femme dans un but non médical. La mutilation consiste à retirer une partie ou la totalité des organes génitaux externes de la femme.
Ces mutilations génitales provoquent chez les filles et les femmes plusieurs complications. A court terme, elles peuvent souffrir de fortes douleurs, de saignements, d’hémorragies, et contracter des infections. Dans des cas extrêmes, ces mutilations peuvent également causer la mort. A plus long terme, les mutilations ont des répercussions négatives sur la santé sexuelle, reproductive et mentale des femmes.
« Les mutilations constituent une violation des droits fondamentaux des filles et des femmes » (UNICEF).
Cette pratique, exercée dans plusieurs pays à travers le monde, est ancrée au sein de certaines sociétés et normalise d’une certaine manière les violences faites aux filles et aux femmes.
L’exercice de cette tradition qui trouve son fondement au sein de l’inégalité de genre est justifié de différentes façons par ses pratiquants. Plusieurs raisons sont invoquées afin de justifier ce rituel. Parmi elles, on retrouve la coutume qui permet le passage vers la féminité.
Par ailleurs, selon les croyances, la mutilation génitale permettrait aux femmes de faire un bon mariage ainsi que de préserver l’honneur familial. Cette pratique, considérée comme une norme sociale dans les sociétés dans lesquelles elle est appliquée, n’est pas remise en à cause : la peur d’être rejetée et la pression sociale autour des mutilations sont des éléments qui empêchent une évolution.
Retour au débutCombien de filles et de femmes sont touchées par cette pratique à travers le monde ?
Selon l’UNICEF – Fonds des Nations unies pour l’enfance – près de 200 millions de filles et de femmes, âgées de 15 à 49 ans, ont été excisées dans le monde. Malgré des progrès considérables réalisés en la matière, l’exercice de cette pratique est encore courant dans certains pays, comme en Somalie ou en Guinée où 90% des filles et des femmes sont exposées aux mutilations sexuelles.
Une des composantes majeures dans cette problématique concerne le milieu médical qui pratique ces mutilations. Selon l’Unicef, « près d’une adolescente (âgée de 15 à 19 ans) victime d’une mutilation génitale féminine sur trois a été excisée par du personnel médical. » (Unicef, 2019).
Retour au débutActions mises en œuvre au niveau international
L’Organisation mondiale de la Santé, en collaboration avec le Fond des Nations unies pour l’enfance et le Fonds des Nations unies pour la population a mis en place un programme visant à combattre les mutilations sexuelles féminines. A travers ce programme, les institutions, en collaboration avec le personnel des soins de santé, viennent en aide aux filles et aux femmes victimes de ces rituels.
Grâce à ce programme adopté en 2008, 13 pays ont mis en place des lois interdisant l’exercice de cette pratique dévastatrice pour la santé des filles et des femmes. Différents projets de sensibilisation et de prévention ont par ailleurs vu le jour et plus de 7 millions de personnes à travers le monde y participent.
Retour au débutLes mesures prises en Belgique
Bien que les mutilations génitales féminines concernent principalement les filles issues des pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie ainsi que de quelques pays d’Amérique latine, la Belgique est concernée de près par cette problématique à cause notamment de la féminisation de la migration. Selon le manuel relatif au code de signalement des mutilations génitales féminines de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, 17 575 filles et femmes excisées vivent en Belgique et 8342 sont à risque.
Au niveau légal, la Belgique sanctionne les mutilations génitales féminines via l’article 409 du Code pénal. Toute personne permettant ou facilitant une mutilation génitale encourt une peine allant de trois à cinq ans d’emprisonnement. Par ailleurs, tout individu incitant également à cette pratique risque 8 jours à un an de prison.
Depuis 2010, les mutilations génitales féminines figurent au sein du « Plan d’action national de lutte contre toutes les formes de violence basée sur le genre » qui se concentre principalement sur la prévention et l’aide médicale apportée aux victimes. Au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, un processus collectif nommé « Stratégies Concertées de lutte contre les mutilations génitales féminines » a été mis en place.
Ce réseau rassemble des professionnels et professionnelles belges provenant de divers secteurs et des femmes concernées par les mutilations génitales féminines. Ces différents acteurs se concertent afin d’identifier les pratiques à adopter et les actions à mettre en œuvre pour prévenir et aider les filles et femmes victimes d’excision. Un des principaux objectifs est de mettre sur pied un protocole d’actions harmonisées pour traiter de la problématique.
Différents outils sont également développés par le réseau. Citons par exemple le kit de prévention élaboré par plusieurs associations de la société civile adressé aux différents acteurs dont les professionnels et professionnelles des soins de santé souvent démunis face à cette problématique.
Citons également le détectomètre. Celui-ci trace une échelle des risques concernant les mutilations sexuelles féminines. Ce dispositif permet aux professionnels de constater à quel niveau se situe le risque et d’adopter les actions adéquates.
Retour au début…et Wallonie-Bruxelles International dans tout ça ?
La lutte contre les violences faites aux femmes est une priorité pour WBI, qui soutient divers projets en la matière, dans différentes parties du monde.
Ainsi, dans le cadre de la commission mixte permanente avec Wallonie-Bruxelles/Québec, un projet du Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles (GAMS) soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles a été mené au Québec en automne 2022. Le projet s’intéresse aux bonnes pratiques à adopter pour prévenir et prendre en charge les femmes et filles victimes de mutilations génitales féminines en contexte migratoire.
Les différents partenaires de Wallonie-Bruxelles et du Québec ont eu l’occasion d’approfondir et de discuter sur la thématique des mutilations génitales féminines qui s’inscrivent dans des normes sociales et de genre. De par leur expertise dans le domaine avec plus de 26 ans d’existence, le GAMS Belgique a eu la possibilité de partager les stratégies qui ont montré leurs preuves en Belgique afin d’en faire bénéficier les collègues québécoises. Au Québec, la question des excisions est très récente dans la sphère publique où les différents acteurs réfléchissent actuellement à élaborer une réponse politique à la problématique. Ces rencontres nourrissent la réflexion de part et d’autre et permettent d’avancer ensemble vers un monde un peu moins violent envers les filles et les femmes.
Retour au débutSources
- UNICEF (2019, 25 février). Que sont les mutilations génitales féminines : Le point en 7 questions. https://www.unicef.org/fr/recits/mutilations-genitales-feminines.
- Organisation mondiale de la Santé (2022, 21 janvier). Mutilations sexuelles féminines. https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/female-genital-mutilation
- GAMS Belgique. Les stratégies concertées MGF. https://gams.be/reseau-strategies-concertees-mgf/.
- Institut pour l’égalité des femmes et des hommes. Manuel relatif au code de signalement des mutilations génitales féminines. https://igvm-iefh.belgium.be/sites/default/files/140_-_manuel_code_de_signalement_mutilations_genitales_feminines.pdf
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A travers cette journée, l’objectif est de visibiliser et d’accroitre les actions visant à éliminer cette pratique désastreuse pour la santé des femmes.
Retour au débutQue sont les mutilations génitales féminines ?
Les mutilations génitales féminines concernent les interventions endommageant et/ou lésant les organes génitaux de la femme dans un but non médical. La mutilation consiste à retirer une partie ou la totalité des organes génitaux externes de la femme.
Ces mutilations génitales provoquent chez les filles et les femmes plusieurs complications. A court terme, elles peuvent souffrir de fortes douleurs, de saignements, d’hémorragies, et contracter des infections. Dans des cas extrêmes, ces mutilations peuvent également causer la mort. A plus long terme, les mutilations ont des répercussions négatives sur la santé sexuelle, reproductive et mentale des femmes.
« Les mutilations constituent une violation des droits fondamentaux des filles et des femmes » (UNICEF).
Cette pratique, exercée dans plusieurs pays à travers le monde, est ancrée au sein de certaines sociétés et normalise d’une certaine manière les violences faites aux filles et aux femmes.
L’exercice de cette tradition qui trouve son fondement au sein de l’inégalité de genre est justifié de différentes façons par ses pratiquants. Plusieurs raisons sont invoquées afin de justifier ce rituel. Parmi elles, on retrouve la coutume qui permet le passage vers la féminité.
Par ailleurs, selon les croyances, la mutilation génitale permettrait aux femmes de faire un bon mariage ainsi que de préserver l’honneur familial. Cette pratique, considérée comme une norme sociale dans les sociétés dans lesquelles elle est appliquée, n’est pas remise en à cause : la peur d’être rejetée et la pression sociale autour des mutilations sont des éléments qui empêchent une évolution.
Retour au débutCombien de filles et de femmes sont touchées par cette pratique à travers le monde ?
Selon l’UNICEF – Fonds des Nations unies pour l’enfance – près de 200 millions de filles et de femmes, âgées de 15 à 49 ans, ont été excisées dans le monde. Malgré des progrès considérables réalisés en la matière, l’exercice de cette pratique est encore courant dans certains pays, comme en Somalie ou en Guinée où 90% des filles et des femmes sont exposées aux mutilations sexuelles.
Une des composantes majeures dans cette problématique concerne le milieu médical qui pratique ces mutilations. Selon l’Unicef, « près d’une adolescente (âgée de 15 à 19 ans) victime d’une mutilation génitale féminine sur trois a été excisée par du personnel médical. » (Unicef, 2019).
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L’Organisation mondiale de la Santé, en collaboration avec le Fond des Nations unies pour l’enfance et le Fonds des Nations unies pour la population a mis en place un programme visant à combattre les mutilations sexuelles féminines. A travers ce programme, les institutions, en collaboration avec le personnel des soins de santé, viennent en aide aux filles et aux femmes victimes de ces rituels.
Grâce à ce programme adopté en 2008, 13 pays ont mis en place des lois interdisant l’exercice de cette pratique dévastatrice pour la santé des filles et des femmes. Différents projets de sensibilisation et de prévention ont par ailleurs vu le jour et plus de 7 millions de personnes à travers le monde y participent.
Retour au débutLes mesures prises en Belgique
Bien que les mutilations génitales féminines concernent principalement les filles issues des pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie ainsi que de quelques pays d’Amérique latine, la Belgique est concernée de près par cette problématique à cause notamment de la féminisation de la migration. Selon le manuel relatif au code de signalement des mutilations génitales féminines de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, 17 575 filles et femmes excisées vivent en Belgique et 8342 sont à risque.
Au niveau légal, la Belgique sanctionne les mutilations génitales féminines via l’article 409 du Code pénal. Toute personne permettant ou facilitant une mutilation génitale encourt une peine allant de trois à cinq ans d’emprisonnement. Par ailleurs, tout individu incitant également à cette pratique risque 8 jours à un an de prison.
Depuis 2010, les mutilations génitales féminines figurent au sein du « Plan d’action national de lutte contre toutes les formes de violence basée sur le genre » qui se concentre principalement sur la prévention et l’aide médicale apportée aux victimes. Au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, un processus collectif nommé « Stratégies Concertées de lutte contre les mutilations génitales féminines » a été mis en place.
Ce réseau rassemble des professionnels et professionnelles belges provenant de divers secteurs et des femmes concernées par les mutilations génitales féminines. Ces différents acteurs se concertent afin d’identifier les pratiques à adopter et les actions à mettre en œuvre pour prévenir et aider les filles et femmes victimes d’excision. Un des principaux objectifs est de mettre sur pied un protocole d’actions harmonisées pour traiter de la problématique.
Différents outils sont également développés par le réseau. Citons par exemple le kit de prévention élaboré par plusieurs associations de la société civile adressé aux différents acteurs dont les professionnels et professionnelles des soins de santé souvent démunis face à cette problématique.
Citons également le détectomètre. Celui-ci trace une échelle des risques concernant les mutilations sexuelles féminines. Ce dispositif permet aux professionnels de constater à quel niveau se situe le risque et d’adopter les actions adéquates.
Retour au début…et Wallonie-Bruxelles International dans tout ça ?
La lutte contre les violences faites aux femmes est une priorité pour WBI, qui soutient divers projets en la matière, dans différentes parties du monde.
Ainsi, dans le cadre de la commission mixte permanente avec Wallonie-Bruxelles/Québec, un projet du Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles (GAMS) soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles a été mené au Québec en automne 2022. Le projet s’intéresse aux bonnes pratiques à adopter pour prévenir et prendre en charge les femmes et filles victimes de mutilations génitales féminines en contexte migratoire.
Les différents partenaires de Wallonie-Bruxelles et du Québec ont eu l’occasion d’approfondir et de discuter sur la thématique des mutilations génitales féminines qui s’inscrivent dans des normes sociales et de genre. De par leur expertise dans le domaine avec plus de 26 ans d’existence, le GAMS Belgique a eu la possibilité de partager les stratégies qui ont montré leurs preuves en Belgique afin d’en faire bénéficier les collègues québécoises. Au Québec, la question des excisions est très récente dans la sphère publique où les différents acteurs réfléchissent actuellement à élaborer une réponse politique à la problématique. Ces rencontres nourrissent la réflexion de part et d’autre et permettent d’avancer ensemble vers un monde un peu moins violent envers les filles et les femmes.
Retour au débutSources
- UNICEF (2019, 25 février). Que sont les mutilations génitales féminines : Le point en 7 questions. https://www.unicef.org/fr/recits/mutilations-genitales-feminines.
- Organisation mondiale de la Santé (2022, 21 janvier). Mutilations sexuelles féminines. https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/female-genital-mutilation
- GAMS Belgique. Les stratégies concertées MGF. https://gams.be/reseau-strategies-concertees-mgf/.
- Institut pour l’égalité des femmes et des hommes. Manuel relatif au code de signalement des mutilations génitales féminines. https://igvm-iefh.belgium.be/sites/default/files/140_-_manuel_code_de_signalement_mutilations_genitales_feminines.pdf
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