Co-organisées par la Représentation Wallonie-Bruxelles et les représentations diplomatiques et institutions francophones du Chili, les activités ont pris place dans la capitale Santiago mais également en région, et en particulier dans les villes de Concepcion et Valdivia.
A l’instar des années précédentes, les festivités de la Francophonie ont pris plusieurs formes. Tout d'abord la Représentation Wallonie-Bruxelles a participé à une foire des cultures francophones à Santiago. Des entreprises représentant différents pays et territoires membres de l'OIF étaient présentes. Notre Représentation disposait également d'un stand institutionnel sur lequel a été organisée une dégustation de chocolat artisanal belge à deux moments de la journée. Cette découverte de la gastronomie de Wallonie-Bruxelles a eu un très beau succès.
L'inauguration officielle en présence des Ambassadeurs et représentants diplomatiques francophones s'est tenue le 20 mars, jour international de la Francophonie pour l'ouverture du cycle de cinéma francophone organisé à la Cinémathèque Nationale du Chili à Santiago. Pour la Belgique francophone, étaient présents Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili et Emmanuelle Dienga, représentante Wallonie-Bruxelles.
Le film Jumbo de Zoe Wittock a été projeté dans le cadre de ce cycle de cinéma. Il est à noter que deux autres films de ce cycle (le film proposé par l'Ambassade de Suisse, Last Dance de Delphine Lehericey, ainsi que le film proposé par l'Ambassade du Vietnam, Le Gardien de buffles, de Minh Nguyen Vo, sont des coproductions belges francophones avec ces deux pays. Cela illustre bien les partenariats culturels stimulés par la Francophonie.
Jumbo a également été présenté à l'Alliance française de Concepcion et à l'Université Australe du Chili à Valdivia. Quant au film Last Dance, la Représentation Wallonie Bruxelles et l'Ambassade de Suisse ont co-organisé une projection au Théâtre régional du Biobio à Concepcion, l'un des plus grands théâtres du pays ; une belle manière de faire rayonner le festival 2023 en région.
En coordination avec l'Institut français du Chili, la Représentation Wallonie-Bruxelles a également mis en place deux évènements autour du concours d'éloquence en français, activité qui a lieu tous les ans depuis trois ans. Le documentaire retraçant le déroulé du concours 2022 a été diffusé à Santiago et Concepcion en présence d'anciens participants et organisateurs qui ont également partagé leurs expériences. Ce qui, nous espérons motivera les francophiles du Chili à se présenter à l’édition 2023.
Le monde académique a aussi participé à ces festivités. La Représentation Wallonie-Bruxelles a proposé des conférences académiques pour promouvoir l'enseignement supérieur belge francophone tant à Concepcion qu'à Santiago.
Les industries créatives et culturelles de Wallonie-Bruxelles ont également été mises en valeur. L'exposition photographique Nosotros de Simon Vansteenwinckel a été inaugurée à Concepcion. Ces photographies retracent le voyage d'un an au Chili, du photographe belge, de son épouse d'origine chilienne et de leurs trois filles. Cette inauguration, en présence de membres de la Représentation Wallonie-Bruxelles dont la représentante Emmanuelle Dienga, a été l'occasion pour l'Ambassadeur de Belgique, également sur place, de présenter officiellement le nouveau consul belge de la zone Dr. Maximiliano Figueroa, professeur à l'Université de Concepcion et titulaire d'un postdoctorat de l'Université de Liège.
La Représentation Wallonie-Bruxelles a également participé à des activités organisées par les différentes missions diplomatiques francophones présentes au Chili. A l'invitation de l'Ambassade d'Haïti et de l'association des professeurs de français, notre consul général Johan Casaer a participé à la soirée de poésie en lisant un poème de la poétesse belge de langue française Marguerite Yourcenar. La Représentation était également présente au cocktail de clôture, à l'invitation de l'Ambassade du Liban, qui avait pour thème « Le jardin de la Mode ».15 designers de mode chiliens avaient été invités à réaliser un vêtement ou accessoire inspiré par un pays de la Francophonie. C'est Alejandra Bobadilla qui a été chargée de représenter la Belgique francophone. Ce beau projet a vu le jour avec l’aide de Moda Chile et ses créateurs détectés par nos partenaires de l’Institut français et de l’Ambassade du Liban.
Ce sont donc deux semaines intenses en activités riches et diversifiées qui viennent de s'écouler, la langue française et les cultures francophones ont été mises à l'honneur au Chili grâce à nos nombreux talents de Wallonie-Bruxelles actifs au Chili et dans le monde.
Liens utiles
Extrait télévisé de la chaîne locale de Concepcion TVU à propos de l'inauguration de l'exposition Nosotros : "Nosotros. Un viaje belgo-chileno": Exposición de artista belga se toma la sala David Stitchkin (tvu.cl) - Lien vers l'émission (en espagnol)
Co-organisées par la Représentation Wallonie-Bruxelles et les représentations diplomatiques et institutions francophones du Chili, les activités ont pris place dans la capitale Santiago mais également en région, et en particulier dans les villes de Concepcion et Valdivia.
A l’instar des années précédentes, les festivités de la Francophonie ont pris plusieurs formes. Tout d'abord la Représentation Wallonie-Bruxelles a participé à une foire des cultures francophones à Santiago. Des entreprises représentant différents pays et territoires membres de l'OIF étaient présentes. Notre Représentation disposait également d'un stand institutionnel sur lequel a été organisée une dégustation de chocolat artisanal belge à deux moments de la journée. Cette découverte de la gastronomie de Wallonie-Bruxelles a eu un très beau succès.
L'inauguration officielle en présence des Ambassadeurs et représentants diplomatiques francophones s'est tenue le 20 mars, jour international de la Francophonie pour l'ouverture du cycle de cinéma francophone organisé à la Cinémathèque Nationale du Chili à Santiago. Pour la Belgique francophone, étaient présents Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili et Emmanuelle Dienga, représentante Wallonie-Bruxelles.
Le film Jumbo de Zoe Wittock a été projeté dans le cadre de ce cycle de cinéma. Il est à noter que deux autres films de ce cycle (le film proposé par l'Ambassade de Suisse, Last Dance de Delphine Lehericey, ainsi que le film proposé par l'Ambassade du Vietnam, Le Gardien de buffles, de Minh Nguyen Vo, sont des coproductions belges francophones avec ces deux pays. Cela illustre bien les partenariats culturels stimulés par la Francophonie.
Jumbo a également été présenté à l'Alliance française de Concepcion et à l'Université Australe du Chili à Valdivia. Quant au film Last Dance, la Représentation Wallonie Bruxelles et l'Ambassade de Suisse ont co-organisé une projection au Théâtre régional du Biobio à Concepcion, l'un des plus grands théâtres du pays ; une belle manière de faire rayonner le festival 2023 en région.
En coordination avec l'Institut français du Chili, la Représentation Wallonie-Bruxelles a également mis en place deux évènements autour du concours d'éloquence en français, activité qui a lieu tous les ans depuis trois ans. Le documentaire retraçant le déroulé du concours 2022 a été diffusé à Santiago et Concepcion en présence d'anciens participants et organisateurs qui ont également partagé leurs expériences. Ce qui, nous espérons motivera les francophiles du Chili à se présenter à l’édition 2023.
Le monde académique a aussi participé à ces festivités. La Représentation Wallonie-Bruxelles a proposé des conférences académiques pour promouvoir l'enseignement supérieur belge francophone tant à Concepcion qu'à Santiago.
Les industries créatives et culturelles de Wallonie-Bruxelles ont également été mises en valeur. L'exposition photographique Nosotros de Simon Vansteenwinckel a été inaugurée à Concepcion. Ces photographies retracent le voyage d'un an au Chili, du photographe belge, de son épouse d'origine chilienne et de leurs trois filles. Cette inauguration, en présence de membres de la Représentation Wallonie-Bruxelles dont la représentante Emmanuelle Dienga, a été l'occasion pour l'Ambassadeur de Belgique, également sur place, de présenter officiellement le nouveau consul belge de la zone Dr. Maximiliano Figueroa, professeur à l'Université de Concepcion et titulaire d'un postdoctorat de l'Université de Liège.
La Représentation Wallonie-Bruxelles a également participé à des activités organisées par les différentes missions diplomatiques francophones présentes au Chili. A l'invitation de l'Ambassade d'Haïti et de l'association des professeurs de français, notre consul général Johan Casaer a participé à la soirée de poésie en lisant un poème de la poétesse belge de langue française Marguerite Yourcenar. La Représentation était également présente au cocktail de clôture, à l'invitation de l'Ambassade du Liban, qui avait pour thème « Le jardin de la Mode ».15 designers de mode chiliens avaient été invités à réaliser un vêtement ou accessoire inspiré par un pays de la Francophonie. C'est Alejandra Bobadilla qui a été chargée de représenter la Belgique francophone. Ce beau projet a vu le jour avec l’aide de Moda Chile et ses créateurs détectés par nos partenaires de l’Institut français et de l’Ambassade du Liban.
Ce sont donc deux semaines intenses en activités riches et diversifiées qui viennent de s'écouler, la langue française et les cultures francophones ont été mises à l'honneur au Chili grâce à nos nombreux talents de Wallonie-Bruxelles actifs au Chili et dans le monde.
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Extrait télévisé de la chaîne locale de Concepcion TVU à propos de l'inauguration de l'exposition Nosotros : "Nosotros. Un viaje belgo-chileno": Exposición de artista belga se toma la sala David Stitchkin (tvu.cl) - Lien vers l'émission (en espagnol)
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Dans un premier temps, le mercredi 8 mars, Madame Jelena Novaković a présenté sa traduction du recueil de nouvelles Battre les cartes de Carmelo Virone, éditions MaelstrÖm reEvolution, paru en serbe chez Guttenbergova Galaksija. Cette présentation organisée à l’Institut français de Serbie, en présence de son Excellence Madame Cathy Buggenhout, Ambassadeur de Belgique en Serbie, a été l’occasion d’une discussion très riche au sujet de l’intertextualité et des processus narratifs mobilisés dans le recueil. En outre, Carmelo Virone a donné une interview au quotidien Politika, qui lui accorde une quasi pleine page. La télévision serbe consacre quant à elle, un reportage à son recueil de nouvelles (à partir de 6’42).
Dans un second temps, l’éditeur novosadien Prometej a eu le plaisir de recevoir cinq auteur.e.s de la Fédération Wallonie-Bruxelles qu’il édite en serbe : Jacques Richard (La Femme qui chante et Le Carré des Allemands), Pascale Toussaint (Une Sœur), Juan d’Oultremont (Judas côté jardin), Marc Quaghebeur (Les grands masques) et Aliénor Debrocq (Cent jours sans Lily). À l’exception du roman de Marc Quaghebeur paru en 2012 à La Renaissance du livre, ces œuvres avaient toutes été publiées par Onlit Éditions, dont le directeur Pierre de Mûelenaere était également du voyage.
Tous ces romans ont été traduits en serbe par Madame Ljiljana Matić, grâce au soutien du Service de la Promotion des Lettres. La présentation des traductions a eu lieu le samedi 11 mars au Salon du Livre de Novi Sad, en présence des auteur.e.s, qui ont pu développer les ressorts de leurs écritures.
En marge du Salon, diverses activités de promotion ont également été organisées par l'Agent de liaison académique et culturelle en Serbie. Aliénor Debrocq a ainsi donné une conférence sur l’écriture fragmentaire destinée aux étudiants de Romanes de la faculté de Philologie de Belgrade. Elle a en outre donné une interview à la radio serbe.
Marc Quaghebeur a de son côté, tenu une conférence magistrale sur les littératures des Francophonies dans la vénérable institution novosadienne Matica srpska. Enfin, Jacques Richard et Pascale Toussaint ont donné une lecture croisée de leurs œuvres, au sein de la maison Promotej, lecture doublée de sa version serbe et suivie d’un débat modéré par Aleksandar Tanurđić.
Dans un premier temps, le mercredi 8 mars, Madame Jelena Novaković a présenté sa traduction du recueil de nouvelles Battre les cartes de Carmelo Virone, éditions MaelstrÖm reEvolution, paru en serbe chez Guttenbergova Galaksija. Cette présentation organisée à l’Institut français de Serbie, en présence de son Excellence Madame Cathy Buggenhout, Ambassadeur de Belgique en Serbie, a été l’occasion d’une discussion très riche au sujet de l’intertextualité et des processus narratifs mobilisés dans le recueil. En outre, Carmelo Virone a donné une interview au quotidien Politika, qui lui accorde une quasi pleine page. La télévision serbe consacre quant à elle, un reportage à son recueil de nouvelles (à partir de 6’42).
Dans un second temps, l’éditeur novosadien Prometej a eu le plaisir de recevoir cinq auteur.e.s de la Fédération Wallonie-Bruxelles qu’il édite en serbe : Jacques Richard (La Femme qui chante et Le Carré des Allemands), Pascale Toussaint (Une Sœur), Juan d’Oultremont (Judas côté jardin), Marc Quaghebeur (Les grands masques) et Aliénor Debrocq (Cent jours sans Lily). À l’exception du roman de Marc Quaghebeur paru en 2012 à La Renaissance du livre, ces œuvres avaient toutes été publiées par Onlit Éditions, dont le directeur Pierre de Mûelenaere était également du voyage.
Tous ces romans ont été traduits en serbe par Madame Ljiljana Matić, grâce au soutien du Service de la Promotion des Lettres. La présentation des traductions a eu lieu le samedi 11 mars au Salon du Livre de Novi Sad, en présence des auteur.e.s, qui ont pu développer les ressorts de leurs écritures.
En marge du Salon, diverses activités de promotion ont également été organisées par l'Agent de liaison académique et culturelle en Serbie. Aliénor Debrocq a ainsi donné une conférence sur l’écriture fragmentaire destinée aux étudiants de Romanes de la faculté de Philologie de Belgrade. Elle a en outre donné une interview à la radio serbe.
Marc Quaghebeur a de son côté, tenu une conférence magistrale sur les littératures des Francophonies dans la vénérable institution novosadienne Matica srpska. Enfin, Jacques Richard et Pascale Toussaint ont donné une lecture croisée de leurs œuvres, au sein de la maison Promotej, lecture doublée de sa version serbe et suivie d’un débat modéré par Aleksandar Tanurđić.
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Des accros de spectacles, de concerts et de cinéma? Sans doute. «Mais ils et elles participent surtout à un atelier que nous organisons dans le cadre des programmes Explort de l’AWEX, l’Agence Wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers», explique Anne-Christine Cadiat, professeure de marketing à HEC (ULiège).
Pour ces étudiants, cette expérience est une opportunité d’effectuer une plongée dans la réalité du commerce international. «Lors de ce grand rendez-vous des industries culturelles et créatives qu’est le festival South by South Wes (SxSW), nos étudiants sont là pour apprendre et pour développer leurs compétences professionnelles», précise-elle.
Retour au débutAu service de huit partenaires wallons
« Dans un premier temps, ils ont dû identifier et contacter l’une ou l’autre entreprise wallonne en lien avec les industries culturelles ou créatives (ICC), au sens large du terme, intéressées par le marché américain. Nous avons ainsi des entreprises actives dans le transport, la logistique, la technologie, le design ou encore la mode et même les spiritueux. Pour cette mission, huit partenaires wallons comptent sur nos étudiants: Safran Aeroboosters, Easycargo, NRB, Learnence, Wallonie-Bruxelles Mode Design, Liegin, Belgian Owl et le labo d’AI et de réalité virtuelle de HEC appliquées au business.»
«L’idée est d’explorer le marché et d’identifier des opportunités potentielles pour chacun de ces partenaires, de mieux connaître les réglementations, d’apprendre comment aborder le marché, de cerner la concurrence… Mais chacun a aussi des objectifs plus particuliers. Safran, par exemple, connaît déjà bien le marché américain. L’entreprise recherche cependant un fournisseur pour une pièce spécifique. Les étudiants sont donc ici chargés d’un exercice de veille dans le domaine qui intéresse cette société.»
Les étudiants travaillent par groupes de deux ou trois sur deux entreprises. Sarah et Justine, par exemple, œuvrent pour le labo de réalité virtuelle et augmentée de HEC. «Nous assistons aux conférences sur le métaverse. Nous rencontrons aussi des entreprises actives dans le domaine. Notre rapport sera riche», assurent-elles.
Retour au débutDu « win-win-win-win »
«Cette démarche pédagogique centrée sur le « problem based learning » ancre les étudiants dans le réel », reprend Anne-Christine Cadiat. « Les entreprises partenaires attendent d’eux un rapport. Mais elles ne sont pas les seules bénéficiaires de cette mission. Tout le monde en retire une plus-value. Cette mission est aussi intéressante pour l’Awex qui bénéficiera de notre retour d’expérience, pour les étudiants eux-mêmes, mais aussi pour HEC Liège qui peut ainsi créer un environnement pédagogique de qualité en confrontant ses étudiants à des cas réels, sur le terrain.»
«Nous remarquons aussi que les étudiants qui se lancent dans ce genre d’expériences progressent plus vite que les autres. Certains, en deuxième année de Master, présentent même déjà une expérience professionnelle», précise la professeure de marketing.
Retour au début« Speed dating » international
Un autre bénéfice de ce genre de séjour porte sur la mise en place des réseaux personnels de ces étudiants. Des réseaux de relations qui leur seront vraisemblablement très utiles tout au long de leur carrière.
«On a eu un bel exemple lors de la soirée de « speed dating » organisée par l’Awex à destination des entreprises wallonnes qui participaient également à la SxSW et à la mission technologique préalable», reprend la professeure Cadiat. «Aux côtés des entreprises wallonnes et de leurs éventuels partenaires québécois et américains, ils ont pu découvrir les attentes et les besoins des uns et des autres. Ce genre d’expérience décuple les possibilités de rencontres, de contacts».
À propos de ce « speed dating », on soulignera que cette année, la délégation wallonne emmenée à SxSW par l’Awex et par le service Recherche et Innovation de Wallonie-Bruxelles International (plusieurs universités et hautes écoles étaient du voyage) remplaçait avantageusement le traditionnel stand wallon dans les salles d’exposition de SxSW. L’attrait du volet « expo » apparaissant cette année en nette perte de vitesse, à entendre les entreprises et les représentants wallons sur place.
Retour au débutApprentissage du réseautage
Reste une question de fond: pourquoi une professeure de marketing de HEC Liège orchestre-t-elle, depuis 2017, ce genre de mission pour ses étudiants ? «La réponse est limpide», assure Anne-Christine Cadiat. «Quand j’étais moi-même étudiante, j’ai pu bénéficier d’une expérience de ce genre organisée à l’époque par l’Office belge du Commerce extérieur. Cela a été un événement marquant dans ma formation. D’où ma volonté d’en faire profiter mes propres étudiants.»
«D’un point de vue pédagogique, c’est extrêmement intéressant. C’est aussi long et difficile à organiser. Mais pour quels résultats! Cela apprend aux étudiants à casser les routines. Cela les fait entrer dans d’autres manières d’apprendre. Ils apprennent à réseauter entre eux, ce qui n’est pas évident à l’école, vu qu’ils sont encore plusieurs centaines en master. Mais aussi avec les entreprises wallonnes, avec des contacts internationaux et des structures comme l’Awex.»
Une expérience qui a bien entendu aussi un coût. Ici, tous les partenaires mettent la main au portefeuille. « L’AWEX alloue un subside par étudiant, les entreprises participent aussi financièrement, tout comme HEC, ainsi que les étudiants eux-mêmes. Ces derniers investissent 400 euros dans cette expérience », précise Anne-Christine Cadiat. «Mais cette quote-part ne doit pas être un frein à leur participation. Nous sommes à leur écoute pour faciliter les choses, le cas échéant», conclut-elle.
Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science.
Retour au débutDes accros de spectacles, de concerts et de cinéma? Sans doute. «Mais ils et elles participent surtout à un atelier que nous organisons dans le cadre des programmes Explort de l’AWEX, l’Agence Wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers», explique Anne-Christine Cadiat, professeure de marketing à HEC (ULiège).
Pour ces étudiants, cette expérience est une opportunité d’effectuer une plongée dans la réalité du commerce international. «Lors de ce grand rendez-vous des industries culturelles et créatives qu’est le festival South by South Wes (SxSW), nos étudiants sont là pour apprendre et pour développer leurs compétences professionnelles», précise-elle.
Retour au débutAu service de huit partenaires wallons
« Dans un premier temps, ils ont dû identifier et contacter l’une ou l’autre entreprise wallonne en lien avec les industries culturelles ou créatives (ICC), au sens large du terme, intéressées par le marché américain. Nous avons ainsi des entreprises actives dans le transport, la logistique, la technologie, le design ou encore la mode et même les spiritueux. Pour cette mission, huit partenaires wallons comptent sur nos étudiants: Safran Aeroboosters, Easycargo, NRB, Learnence, Wallonie-Bruxelles Mode Design, Liegin, Belgian Owl et le labo d’AI et de réalité virtuelle de HEC appliquées au business.»
«L’idée est d’explorer le marché et d’identifier des opportunités potentielles pour chacun de ces partenaires, de mieux connaître les réglementations, d’apprendre comment aborder le marché, de cerner la concurrence… Mais chacun a aussi des objectifs plus particuliers. Safran, par exemple, connaît déjà bien le marché américain. L’entreprise recherche cependant un fournisseur pour une pièce spécifique. Les étudiants sont donc ici chargés d’un exercice de veille dans le domaine qui intéresse cette société.»
Les étudiants travaillent par groupes de deux ou trois sur deux entreprises. Sarah et Justine, par exemple, œuvrent pour le labo de réalité virtuelle et augmentée de HEC. «Nous assistons aux conférences sur le métaverse. Nous rencontrons aussi des entreprises actives dans le domaine. Notre rapport sera riche», assurent-elles.
Retour au débutDu « win-win-win-win »
«Cette démarche pédagogique centrée sur le « problem based learning » ancre les étudiants dans le réel », reprend Anne-Christine Cadiat. « Les entreprises partenaires attendent d’eux un rapport. Mais elles ne sont pas les seules bénéficiaires de cette mission. Tout le monde en retire une plus-value. Cette mission est aussi intéressante pour l’Awex qui bénéficiera de notre retour d’expérience, pour les étudiants eux-mêmes, mais aussi pour HEC Liège qui peut ainsi créer un environnement pédagogique de qualité en confrontant ses étudiants à des cas réels, sur le terrain.»
«Nous remarquons aussi que les étudiants qui se lancent dans ce genre d’expériences progressent plus vite que les autres. Certains, en deuxième année de Master, présentent même déjà une expérience professionnelle», précise la professeure de marketing.
Retour au début« Speed dating » international
Un autre bénéfice de ce genre de séjour porte sur la mise en place des réseaux personnels de ces étudiants. Des réseaux de relations qui leur seront vraisemblablement très utiles tout au long de leur carrière.
«On a eu un bel exemple lors de la soirée de « speed dating » organisée par l’Awex à destination des entreprises wallonnes qui participaient également à la SxSW et à la mission technologique préalable», reprend la professeure Cadiat. «Aux côtés des entreprises wallonnes et de leurs éventuels partenaires québécois et américains, ils ont pu découvrir les attentes et les besoins des uns et des autres. Ce genre d’expérience décuple les possibilités de rencontres, de contacts».
À propos de ce « speed dating », on soulignera que cette année, la délégation wallonne emmenée à SxSW par l’Awex et par le service Recherche et Innovation de Wallonie-Bruxelles International (plusieurs universités et hautes écoles étaient du voyage) remplaçait avantageusement le traditionnel stand wallon dans les salles d’exposition de SxSW. L’attrait du volet « expo » apparaissant cette année en nette perte de vitesse, à entendre les entreprises et les représentants wallons sur place.
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Reste une question de fond: pourquoi une professeure de marketing de HEC Liège orchestre-t-elle, depuis 2017, ce genre de mission pour ses étudiants ? «La réponse est limpide», assure Anne-Christine Cadiat. «Quand j’étais moi-même étudiante, j’ai pu bénéficier d’une expérience de ce genre organisée à l’époque par l’Office belge du Commerce extérieur. Cela a été un événement marquant dans ma formation. D’où ma volonté d’en faire profiter mes propres étudiants.»
«D’un point de vue pédagogique, c’est extrêmement intéressant. C’est aussi long et difficile à organiser. Mais pour quels résultats! Cela apprend aux étudiants à casser les routines. Cela les fait entrer dans d’autres manières d’apprendre. Ils apprennent à réseauter entre eux, ce qui n’est pas évident à l’école, vu qu’ils sont encore plusieurs centaines en master. Mais aussi avec les entreprises wallonnes, avec des contacts internationaux et des structures comme l’Awex.»
Une expérience qui a bien entendu aussi un coût. Ici, tous les partenaires mettent la main au portefeuille. « L’AWEX alloue un subside par étudiant, les entreprises participent aussi financièrement, tout comme HEC, ainsi que les étudiants eux-mêmes. Ces derniers investissent 400 euros dans cette expérience », précise Anne-Christine Cadiat. «Mais cette quote-part ne doit pas être un frein à leur participation. Nous sommes à leur écoute pour faciliter les choses, le cas échéant», conclut-elle.
Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science.
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À 12 ans, Yaël Nazé le sait déjà, elle sera astrophysicienne ! D’ailleurs après avoir passé ses nuits d’enfance boraine à scruter le ciel pour reconnaître les constellations à l’œil nu, elle envoie une lettre à l’astrophysicien Jean-Marie Vreux pour connaître la marche à suivre afin de réaliser son rêve… Il deviendra son professeur et en 2004, elle défendra brillamment sa thèse de doctorat sur les étoiles massives, dont elle est aujourd’hui une spécialiste mondialement reconnue.
Entre Wallonie-Bruxelles et le Chili, 25 ans d'amitié
Wallonie-Bruxelles et le Chili fêtent 25 ans de coopération. La Revue W+B a souhaité célébrer ces noces d’argent en mettant en lumière les liens historiques entre Wallonie-Bruxelles et le Chili, les événements marquants de ces 25 années, les projets qui ont pu être mis en place grâce à cette coopération de longue date et ceux qui verront encore le jour dans les mois et les années à venir. Différents témoignages qui permettent de comprendre comment cette entente s’est construite, se poursuit aujourd’hui et continuera de faire briller tant les opérateurs wallons et bruxellois que les opérateurs chiliens.
Ensuite, focus sur Arnold Grojean, artiste multifacettes, Juliette Havelange, jeune comédienne promise à un bel avenir, Studio Biskt, les designers de l’année 2022, et Meurens Natural, entreprise de l’année 2022.
Enfin, découvrons comment les jeunes s’impliquent dans les projets Erasmus+ et Democracy Reloaded, comment le programme Défi Archipelago a soutenu la formation professionnelle et l’employabilité des jeunes au Sénégal, comment le Smart City Institute de Liège promeut les smart cities et comment les primo-arrivants sont accueillis au BAPA Via de Bruxelles.
Et puis célébrons la naissance de Georges Simenon, qu’on ne présente plus !
Au programme
- Dossier : Noces d'argent pour la coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Chili
- Culture : Arnold Grojean, en âme et conscience
- Portrait : "Cet été-là", Juliette est devenue grande
- Jeunesse : Engagez-vous, qu'ils disaient...
- Coopération au développement : 385 jeunes formés en entrepreneuriat et sur des métiers stratégiques
- Tourisme : La légende Simenon
- Design : Studio BISKT - Terre vivante
- Entreprise : Meurens Natural, "Entreprise de l'année®" 2022
- Innovation : Les Smart Cities, outil de transition pour les villes et territoires
- Société : "Si mon coeur est étroit, à quoi me sert que le monde soit si vaste?"
- Survols
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Entre Wallonie-Bruxelles et le Chili, 25 ans d'amitié
Wallonie-Bruxelles et le Chili fêtent 25 ans de coopération. La Revue W+B a souhaité célébrer ces noces d’argent en mettant en lumière les liens historiques entre Wallonie-Bruxelles et le Chili, les événements marquants de ces 25 années, les projets qui ont pu être mis en place grâce à cette coopération de longue date et ceux qui verront encore le jour dans les mois et les années à venir. Différents témoignages qui permettent de comprendre comment cette entente s’est construite, se poursuit aujourd’hui et continuera de faire briller tant les opérateurs wallons et bruxellois que les opérateurs chiliens.
Ensuite, focus sur Arnold Grojean, artiste multifacettes, Juliette Havelange, jeune comédienne promise à un bel avenir, Studio Biskt, les designers de l’année 2022, et Meurens Natural, entreprise de l’année 2022.
Enfin, découvrons comment les jeunes s’impliquent dans les projets Erasmus+ et Democracy Reloaded, comment le programme Défi Archipelago a soutenu la formation professionnelle et l’employabilité des jeunes au Sénégal, comment le Smart City Institute de Liège promeut les smart cities et comment les primo-arrivants sont accueillis au BAPA Via de Bruxelles.
Et puis célébrons la naissance de Georges Simenon, qu’on ne présente plus !
Au programme
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Premier domaine à avoir été planté en Wallonie pour produire exclusivement des vins effervescents, le vignoble des Agaises n’a cessé de se développer. Véritable fer de lance du renouveau viticole en Belgique, il s’est progressivement étendu pour atteindre aujourd’hui plus de 35 hectares et devenir le plus grand producteur du royaume. Installé à Haulchin, près de Binche, dans le Hainaut, au lieu-dit Les Agaises, ce vignoble compte aujourd’hui 350.000 pieds de vigne de chardonnay, de pinot noir et de pinot meunier plantés sur un coteau très riche en calcaire, exposé plein sud et sur lequel régnait un certain Seigneur Ruffus au XIIe siècle. Ces vins effervescents sont élaborés selon la méthode traditionnelle, c’est-à-dire avec une deuxième fermentation en bouteille et une mise en lattes de minimum douze mois. Une concentration en dioxyde de carbone gazeux suffisante confère au vin bulles et mousse à l’ouverture de la bouteille et une sensation de picotement en bouche. Finesse aromatique et forte minéralité tirées de la craie dont regorge ce terroir d’exception font partie des caractéristiques de ce vin festif.
Du rêve à la réalité
Si Ruffus a célébré avec faste ses vingt ans, en réalité, l’histoire commence modestement, au début des années 80. Après son passage à la Faculté de Montpellier, Raymond Leroy débarque dans le négoce de vins familial. Même s’il est décidé à développer l’importation de vins français, dans un coin de sa tête, une idée fixe le taraude. « Dans la famille, on est négociants en vins depuis plusieurs générations et mon père rêvait d’avoir son propre vignoble et de produire son vin, commence Arnaud Leroy, fils de Raymond, responsable des ventes et de la communication du domaine. Il voulait des vignes près de chez lui pour avoir ce contact quotidien avec elles ». Et il y a là, tout près, ce fameux coteau calcaire exposé plein sud qui lui fait de l’oeil. Son propriétaire, Joseph Delbeke, agriculteur de son état, n’a pas le même enthousiasme que Raymond pour se lancer dans la viticulture. Vingt ans plus tard, en 2001, ce dernier rencontre Etienne Delbeke, fils de Joseph qui épaule à présent son père dans l’exploitation familiale. L’époque n’est plus la même qu’au début des années 80. L’Europe connaît une crise agricole sans précédent et les agriculteurs sont poussés à la diversification. Cette fois, la famille Delbeke est partante pour se lancer dans l’aventure viticole. Certes, petitement au début, un demi-hectare sur des terres peu fertiles pour l’agriculture classique. Reste à trouver un vigneron. Ce sera Thierry Gobillard, ami et fournisseur de Raymond Leroy, vigneron en Champagne. A une condition toutefois, il lui faut deux hectares pour accepter d’apporter son savoir-faire champenois sur ces terres hennuyères. Deux autres amis, entrepreneurs ceux-là, Michel Wanty et Joël Hugé, amènent le génie civil. L’affaire est conclue. La société est constituée et les deux premiers hectares de chardonnay sont plantés en mai 2002. « Le sol est très calcaire comme dans la région de Reims, à 90 km à vol d’oiseau de la Champagne. Il n’y avait pas de raison qu’on n’ait pas une qualité équivalente ».
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Des médailles pour des bulles
Au fil des années, le domaine s’agrandit, les premières bouteilles sont commercialisées en 2005. En 2011, le cap des 100.000 bouteilles commercialisées par an est franchi. Entre-temps, les fils de Raymond, Arnaud et John Leroy, ce dernier oenologue formé à Bordeaux et à Montpellier, ont rejoint l’aventure. « Par notre réseau de négociants en vins, on a su toucher très rapidement de chouettes restaurants, certains étoilés comme le “Comme chez soi”. Parallèlement, les gens de la région sont venus déguster le produit sur place. Cela a fait tache d’huile ». Ruffus s’est bien fait remarquer lors de nombreux concours. Epinglons quelques distinctions : quinze médailles d’or au concours du Meilleur Vin belge, deux médailles d’or au concours des Chardonnays du monde, deux médailles d’or au concours des Effervescents du monde, une grande médaille d’or au concours de Francfort (meilleur mousseux du concours). Last but not least, le vignoble des Agaises a reçu, en 2015, le titre de Chevalier du Mérite wallon « pour avoir fait honneur à la Wallonie et contribué à son rayonnement ». En 2021, 15.000 clients sont venus directement au domaine pour s’approvisionner et 70.000 visiteurs pour le découvrir. Ruffus compte 45.000 abonnés Facebook. En 2021, le chiffre d’affaires se montait à 3,3 millions d’euros avec un bilan largement bénéficiaire. « Mais le point qui nous tient le plus à coeur, ce sont toutes les rencontres et les liens que nous avons pu créer, entre nous, avec nos clients, nos partenaires et autres personnalités du vin ou de la gastronomie, nos collègues vignerons… », souligne Arnaud Leroy.
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350.000 bouteilles par an
Aujourd’hui, le vignoble des Agaises est devenu le plus grand producteur de vins effervescents de Belgique. « Et tout le monde s’accorde pour le dire, Ruffus et le Domaine du Chenoy, fondé par Philippe Grafé dans le Namurois, avec ses cépages interspécifiques, ont été les pionniers, les déclencheurs de la renaissance du vignoble en Wallonie. Jusqu’alors, il y avait bien quelques vignerons amateurs aux réussites diverses, mais aucun domaine n’avait encore franchi le cap de la professionnalisation ». Le succès de Ruffus a été assez rapide, et sans doute le premier à toucher le grand public. « Et se dire qu’il est possible de produire de bons vins dans notre pays historiquement brassicole est aussi un bonheur ! ». Cette réussite qualitative et commerciale poussera de nombreux candidats vignerons, qui hésitaient encore, à franchir le pas. « Le vignoble wallon se serait certainement développé sans nous, mais nous avons clairement accéléré les choses. Partis de seulement deux hectares, nous avons réussi à croître jusqu’à devenir le plus grand producteur belge, ce qui n’a jamais été un but en soi, et à nous affirmer comme une valeur sûre de notre jeune patrimoine viticole ». En 2022, le domaine a atteint les 35 hectares. Le vignoble produit aujourd’hui autant de bouteilles qu’il compte de pieds de vigne, soit 350.000 bouteilles. Et cerise sur le bouchon, les consommateurs se tournent aujourd’hui davantage vers les produits locaux, et la qualité suit. « Ce sont des vins légers, on n’a pas l’ensoleillement de la France et de l’Italie. Il n’y avait personne quand on a commencé et maintenant on voit arriver de nouveaux vignobles. Selon moi, il y a un avenir pour le vin en Wallonie », se réjouit Arnaud Leroy.
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Un futur prometteur
Le futur, Ruffus le voit dans ses bulles. Bientôt 40 hectares et 50 à long terme. En 2022, 1,5 million d’euros ont été investis dans le stockage afin d’augmenter le temps de vieillissement sur lattes, passer de quinze à dix-huit mois, de créer une cuvée « Réserve » et de mieux réguler le volume des ventes en cas de gel. Parmi les projets également, le développement de l’oenotourisme en semaine par petits groupes, l’organisation de team buildings et d’initiations à l’oenologie au vignoble et de découvertes touristiques des alentours (Binche, Mons, canal de Strépy, Bonne-Espérance à Estinnes…). Si 99 % des ventes de Ruffus sont réalisées en Belgique « où des parts de marché sont encore à prendre », selon le responsable des ventes, on retrouve ces bulles festives lors de manifestations d’exception à l’étranger, aux Ambassades belges à Paris, Tokyo, Kinshasa, Johannesburg, Le Caire… et lors de grands événements internationaux comme les Jeux Olympiques de Tokyo ou l’Exposition universelle de Dubaï. Ruffus, une histoire wallonne qui n’a pas fini de nous surprendre.
Par Jacqueline Remits
Cet article est issu de la Revue W+B n°158.
Retour au débutPremier domaine à avoir été planté en Wallonie pour produire exclusivement des vins effervescents, le vignoble des Agaises n’a cessé de se développer. Véritable fer de lance du renouveau viticole en Belgique, il s’est progressivement étendu pour atteindre aujourd’hui plus de 35 hectares et devenir le plus grand producteur du royaume. Installé à Haulchin, près de Binche, dans le Hainaut, au lieu-dit Les Agaises, ce vignoble compte aujourd’hui 350.000 pieds de vigne de chardonnay, de pinot noir et de pinot meunier plantés sur un coteau très riche en calcaire, exposé plein sud et sur lequel régnait un certain Seigneur Ruffus au XIIe siècle. Ces vins effervescents sont élaborés selon la méthode traditionnelle, c’est-à-dire avec une deuxième fermentation en bouteille et une mise en lattes de minimum douze mois. Une concentration en dioxyde de carbone gazeux suffisante confère au vin bulles et mousse à l’ouverture de la bouteille et une sensation de picotement en bouche. Finesse aromatique et forte minéralité tirées de la craie dont regorge ce terroir d’exception font partie des caractéristiques de ce vin festif.
Du rêve à la réalité
Si Ruffus a célébré avec faste ses vingt ans, en réalité, l’histoire commence modestement, au début des années 80. Après son passage à la Faculté de Montpellier, Raymond Leroy débarque dans le négoce de vins familial. Même s’il est décidé à développer l’importation de vins français, dans un coin de sa tête, une idée fixe le taraude. « Dans la famille, on est négociants en vins depuis plusieurs générations et mon père rêvait d’avoir son propre vignoble et de produire son vin, commence Arnaud Leroy, fils de Raymond, responsable des ventes et de la communication du domaine. Il voulait des vignes près de chez lui pour avoir ce contact quotidien avec elles ». Et il y a là, tout près, ce fameux coteau calcaire exposé plein sud qui lui fait de l’oeil. Son propriétaire, Joseph Delbeke, agriculteur de son état, n’a pas le même enthousiasme que Raymond pour se lancer dans la viticulture. Vingt ans plus tard, en 2001, ce dernier rencontre Etienne Delbeke, fils de Joseph qui épaule à présent son père dans l’exploitation familiale. L’époque n’est plus la même qu’au début des années 80. L’Europe connaît une crise agricole sans précédent et les agriculteurs sont poussés à la diversification. Cette fois, la famille Delbeke est partante pour se lancer dans l’aventure viticole. Certes, petitement au début, un demi-hectare sur des terres peu fertiles pour l’agriculture classique. Reste à trouver un vigneron. Ce sera Thierry Gobillard, ami et fournisseur de Raymond Leroy, vigneron en Champagne. A une condition toutefois, il lui faut deux hectares pour accepter d’apporter son savoir-faire champenois sur ces terres hennuyères. Deux autres amis, entrepreneurs ceux-là, Michel Wanty et Joël Hugé, amènent le génie civil. L’affaire est conclue. La société est constituée et les deux premiers hectares de chardonnay sont plantés en mai 2002. « Le sol est très calcaire comme dans la région de Reims, à 90 km à vol d’oiseau de la Champagne. Il n’y avait pas de raison qu’on n’ait pas une qualité équivalente ».
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Des médailles pour des bulles
Au fil des années, le domaine s’agrandit, les premières bouteilles sont commercialisées en 2005. En 2011, le cap des 100.000 bouteilles commercialisées par an est franchi. Entre-temps, les fils de Raymond, Arnaud et John Leroy, ce dernier oenologue formé à Bordeaux et à Montpellier, ont rejoint l’aventure. « Par notre réseau de négociants en vins, on a su toucher très rapidement de chouettes restaurants, certains étoilés comme le “Comme chez soi”. Parallèlement, les gens de la région sont venus déguster le produit sur place. Cela a fait tache d’huile ». Ruffus s’est bien fait remarquer lors de nombreux concours. Epinglons quelques distinctions : quinze médailles d’or au concours du Meilleur Vin belge, deux médailles d’or au concours des Chardonnays du monde, deux médailles d’or au concours des Effervescents du monde, une grande médaille d’or au concours de Francfort (meilleur mousseux du concours). Last but not least, le vignoble des Agaises a reçu, en 2015, le titre de Chevalier du Mérite wallon « pour avoir fait honneur à la Wallonie et contribué à son rayonnement ». En 2021, 15.000 clients sont venus directement au domaine pour s’approvisionner et 70.000 visiteurs pour le découvrir. Ruffus compte 45.000 abonnés Facebook. En 2021, le chiffre d’affaires se montait à 3,3 millions d’euros avec un bilan largement bénéficiaire. « Mais le point qui nous tient le plus à coeur, ce sont toutes les rencontres et les liens que nous avons pu créer, entre nous, avec nos clients, nos partenaires et autres personnalités du vin ou de la gastronomie, nos collègues vignerons… », souligne Arnaud Leroy.
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350.000 bouteilles par an
Aujourd’hui, le vignoble des Agaises est devenu le plus grand producteur de vins effervescents de Belgique. « Et tout le monde s’accorde pour le dire, Ruffus et le Domaine du Chenoy, fondé par Philippe Grafé dans le Namurois, avec ses cépages interspécifiques, ont été les pionniers, les déclencheurs de la renaissance du vignoble en Wallonie. Jusqu’alors, il y avait bien quelques vignerons amateurs aux réussites diverses, mais aucun domaine n’avait encore franchi le cap de la professionnalisation ». Le succès de Ruffus a été assez rapide, et sans doute le premier à toucher le grand public. « Et se dire qu’il est possible de produire de bons vins dans notre pays historiquement brassicole est aussi un bonheur ! ». Cette réussite qualitative et commerciale poussera de nombreux candidats vignerons, qui hésitaient encore, à franchir le pas. « Le vignoble wallon se serait certainement développé sans nous, mais nous avons clairement accéléré les choses. Partis de seulement deux hectares, nous avons réussi à croître jusqu’à devenir le plus grand producteur belge, ce qui n’a jamais été un but en soi, et à nous affirmer comme une valeur sûre de notre jeune patrimoine viticole ». En 2022, le domaine a atteint les 35 hectares. Le vignoble produit aujourd’hui autant de bouteilles qu’il compte de pieds de vigne, soit 350.000 bouteilles. Et cerise sur le bouchon, les consommateurs se tournent aujourd’hui davantage vers les produits locaux, et la qualité suit. « Ce sont des vins légers, on n’a pas l’ensoleillement de la France et de l’Italie. Il n’y avait personne quand on a commencé et maintenant on voit arriver de nouveaux vignobles. Selon moi, il y a un avenir pour le vin en Wallonie », se réjouit Arnaud Leroy.
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Un futur prometteur
Le futur, Ruffus le voit dans ses bulles. Bientôt 40 hectares et 50 à long terme. En 2022, 1,5 million d’euros ont été investis dans le stockage afin d’augmenter le temps de vieillissement sur lattes, passer de quinze à dix-huit mois, de créer une cuvée « Réserve » et de mieux réguler le volume des ventes en cas de gel. Parmi les projets également, le développement de l’oenotourisme en semaine par petits groupes, l’organisation de team buildings et d’initiations à l’oenologie au vignoble et de découvertes touristiques des alentours (Binche, Mons, canal de Strépy, Bonne-Espérance à Estinnes…). Si 99 % des ventes de Ruffus sont réalisées en Belgique « où des parts de marché sont encore à prendre », selon le responsable des ventes, on retrouve ces bulles festives lors de manifestations d’exception à l’étranger, aux Ambassades belges à Paris, Tokyo, Kinshasa, Johannesburg, Le Caire… et lors de grands événements internationaux comme les Jeux Olympiques de Tokyo ou l’Exposition universelle de Dubaï. Ruffus, une histoire wallonne qui n’a pas fini de nous surprendre.
Par Jacqueline Remits
Cet article est issu de la Revue W+B n°158.
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D’ailleurs après avoir passé ses nuits d’enfance boraine à scruter le ciel pour reconnaître les constellations à l’œil nu, elle envoie une lettre à l’astrophysicien Jean-Marie Vreux pour connaître la marche à suivre afin de réaliser son rêve… Il deviendra son professeur et en 2004, elle défendra brillamment sa thèse de doctorat sur les étoiles massives, dont elle est aujourd’hui une spécialiste mondialement reconnue.
Titulaire de nombreuses récompenses, l’astrophysicienne, chercheuse au FNRS, travaille entre autres au LiSRI (Liège Space Research Institute) de l'Université de Liège. Elle y collabore à la création de nouveaux satellites d’observation. Mais Yaël Nazé est aussi une passionnée du partage et de la transmission. Cela se remarque durant ses cours à l’Université de Liège où sa passion et son enthousiasme remportent l’adhésion d’étudiants venus du monde entier pour travailler avec elle - bien qu’elle soit régulièrement invitée à dispenser son savoir un peu partout sur la planète.
Mais, tel l’Univers toujours en expansion, son envie de partage ne s’arrête pas aux auditoires. Yaël Nazé est aussi autrice, comme tout chercheur bien sûr, de nombreuses publications, mais surtout, à ce jour, de 12 ouvrages de vulgarisation qui démontrent avec brio la place de l’astronomie dans notre histoire et notre culture. Elle donne également des conférences publiques durant lesquelles elle espère voir des étoiles dans les yeux de ses spectateurs.
Oui pour Yaël Nazé, les étoiles et leur connaissance restent toujours la priorité, qu’elles brillent dans nos yeux ou dans l’espace.
En savoir plus
Le site personnel de Yaël Nazé
La page Wikipédia de Yaël Nazé
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Les Belges Histoires - Les talents de Wallonie-Bruxelles
WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.
Découvrez la série de portraits :
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Nos aides et services
Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…
Retour au débutD’ailleurs après avoir passé ses nuits d’enfance boraine à scruter le ciel pour reconnaître les constellations à l’œil nu, elle envoie une lettre à l’astrophysicien Jean-Marie Vreux pour connaître la marche à suivre afin de réaliser son rêve… Il deviendra son professeur et en 2004, elle défendra brillamment sa thèse de doctorat sur les étoiles massives, dont elle est aujourd’hui une spécialiste mondialement reconnue.
Titulaire de nombreuses récompenses, l’astrophysicienne, chercheuse au FNRS, travaille entre autres au LiSRI (Liège Space Research Institute) de l'Université de Liège. Elle y collabore à la création de nouveaux satellites d’observation. Mais Yaël Nazé est aussi une passionnée du partage et de la transmission. Cela se remarque durant ses cours à l’Université de Liège où sa passion et son enthousiasme remportent l’adhésion d’étudiants venus du monde entier pour travailler avec elle - bien qu’elle soit régulièrement invitée à dispenser son savoir un peu partout sur la planète.
Mais, tel l’Univers toujours en expansion, son envie de partage ne s’arrête pas aux auditoires. Yaël Nazé est aussi autrice, comme tout chercheur bien sûr, de nombreuses publications, mais surtout, à ce jour, de 12 ouvrages de vulgarisation qui démontrent avec brio la place de l’astronomie dans notre histoire et notre culture. Elle donne également des conférences publiques durant lesquelles elle espère voir des étoiles dans les yeux de ses spectateurs.
Oui pour Yaël Nazé, les étoiles et leur connaissance restent toujours la priorité, qu’elles brillent dans nos yeux ou dans l’espace.
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Entre Wallonie-Bruxelles et le Chili, 25 ans d'amitié
Wallonie-Bruxelles et le Chili fêtent 25 ans de coopération. La Revue W+B a souhaité célébrer ces noces d’argent en mettant en lumière les liens historiques entre Wallonie-Bruxelles et le Chili, les événements marquants de ces 25 années, les projets qui ont pu être mis en place grâce à cette coopération de longue date et ceux qui verront encore le jour dans les mois et les années à venir. Différents témoignages qui permettent de comprendre comment cette entente s’est construite, se poursuit aujourd’hui et continuera de faire briller tant les opérateurs wallons et bruxellois que les opérateurs chiliens.
Ensuite, focus sur Arnold Grojean, artiste multifacettes, Juliette Havelange, jeune comédienne promise à un bel avenir, Studio Biskt, les designers de l’année 2022, et Meurens Natural, entreprise de l’année 2022.
Enfin, découvrons comment les jeunes s’impliquent dans les projets Erasmus+ et Democracy Reloaded, comment le programme Défi Archipelago a soutenu la formation professionnelle et l’employabilité des jeunes au Sénégal, comment le Smart City Institute de Liège promeut les smart cities et comment les primo-arrivants sont accueillis au BAPA Via de Bruxelles.
Et puis célébrons la naissance de Georges Simenon, qu’on ne présente plus !
Retour au débutAu programme
- Dossier : Noces d'argent pour la coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Chili
- Culture : Arnold Grojean, en âme et conscience
- Portrait : "Cet été-là", Juliette est devenue grande
- Jeunesse : Engagez-vous, qu'ils disaient...
- Coopération au développement : 385 jeunes formés en entrepreneuriat et sur des métiers stratégiques
- Tourisme : La légende Simenon
- Design : Studio BISKT - Terre vivante
- Entreprise : Meurens Natural, "Entreprise de l'année®" 2022
- Innovation : Les Smart Cities, outil de transition pour les villes et territoires
- Société : "Si mon coeur est étroit, à quoi me sert que le monde soit si vaste?"
- Survols
Téléchargez-la sur notre site ou visualisez-la ici.
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A l’occasion de la Journée Internationale de la Francophonie, Wallonie Bruxelles International et la Représentation de l'Organisation internationale de la Francophonie auprès de l'Union Européenne avaient choisi cette année l'humour pour célébrer la langue française.
S'il n'a jamais manqué de se manifester lors des précédentes Fêtes de la Francophonie, l'humour était en effet ce soir l'Invité d'honneur de la soirée, revêtu de ses plus beaux atours depuis qu'il est reconnu comme un secteur culturel à part entière par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
A plus d'un titre, l'humour est un marqueur important de la Francophonie. Il interroge et donne à voir la diversité et les différences culturelles. Il contribue à les interprèter avec légèreté. Il nous instruit dans la bonne humeur et favorise une fluidité sociale certaine.
C'est donc accompagnés par l'expertise de la Fédération Belge des Professionnels de l'Humour que WBI et l'OIF ont programmé cinq humoristes aux origines, univers et registres différents. A l'évidence, ce fil rouge humoristique entre tous les francophones a séduit: l'Espace Lumen à Bruxelles a fait salle comble.
Véronique Gallo, Charles Nouveau, Colin Boudrias, Sofia Syko et Wally Dia se sont ainsi succédés sur scène à une cadence bien rythmée, introduits tour à tour par une Cécile Djunga malicieuse et sacrément énergique.
Avec piquant, la présentatrice n'a pas manqué en effet, de taquiner les personnalités partenaires de cette soirée, le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet, Madame Fatou Isidora Mara Niang, Ambassadeur, Représentante de l'Organisation Internationale de la Francophonie auprès de l'UE et Madame Pascale Delcomminette, Administratrice générale de Wallonie-Bruxelles International.
La boutade n'a pas désarmé nos personnalités, au contraire. Madame F. Isidora Mara Niang a ainsi souligné l'importance d'une soirée de partage telle que celle-ci autour d'une langue commune. Monsieur P.Y. Jeholet a rappelé combien l'humour est une formidable porte d'entrée vers la culture.
Madame P. Delcomminette a, quant à elle, profité de l'instant pour nous rappeler à travers un petit quizz salutaire ce qu'est la Francophonie:
- 88 Etats et gouvernements,
- 321 millions de francophones dans le monde,
- 144 millions d’apprenants du et en français
- La Fédération Wallonie-Bruxelles en est le 3ème bailleur de fonds après la France et le Canada, le 1er au prorata du nombre de belges francophones.
A la suite des discours officiels, les humoristes ont, pendant près de deux heures, emporté le public dans une cascade vibrante de rires.
Chaque artiste seul en scène a pris les spectateurs à témoin, déroulant un moment de vie ou commentant l'actualité. Parfois farceur ou irrévérencieux, provocateur ou comique, désabusé ou décalé, ils ont communiqué leur sens de l'humour avec générosité.
Générosité, c'est certainement le terme le plus adéquat pour qualifier cette soirée mémorable.
Portraits des artistes
- Cécile Djunga est comédienne, humoriste, auteure, animatrice tv. Elle a elle-même foulé les planches pour deux One Woman Shows dont le fameux Presque Célèbre, qui raconte son parcours hors normes avec drôlerie et pétillement. Spécialiste du grand écart à la télévision, elle peut aussi bien nous aider à décortiquer des questions scientifiques que jauger les talents dans The Voice. https://ceciledjunga.com/cjweb/
- Véronique Gallo, est une humoriste belge, comédienne et créatrice des séries Vie de mère et Femme de vie. Elle est l'auteure de trois romans Tout ce silence, Pour quand tu seras grande et L'Entropie des sentiments et d’une pièce de théâtre Chacun sa place. Après quatre One-woman-shows, elle tourne actuellement avec son nouveau spectacle Femme de vie. https://www.veroniquegallo.com/
- Charles Nouveau est un humoriste suisse, auteur de deux spectacles dont le second intitulé Hors-Jeu est entièrement consacré au football. Il tourne essentiellement en Suisse et en France. Il est passé par le Jamel Comedy Club, au festival de Montreux et sur bien des scènes parisiennes.Il est aussi friand des spectacles communs tel le Fifty Fifty qu’il a commis avec Alexandre Kominek. Il présente également des chroniques à la radio et à la télévision. https://jokerscomedy.ch/speaker/charles-nouveau/
- Colin Boudrias est diplômé de l'École Nationale de l'Humour. Il a participé à plusieurs projets radio et télé québécois. Il anime le podcast Faisez-vos Recherches!, qui vulgarise des théories obscures d'internet. Il a présenté les spectacles solos "Chevalier blanc" et "Un Câlisse de Rayon de Soleil" en 2019 et 2022. https://www.colinboudrias.net/
- Sofia Syko est une humoriste gréco-belge. Coiffeuse puis inspectrice de police, elle finit par se tourner vers le spectacle après des cours d’improvisation théâtrale. Elle a co-écrit et mis en scène avec Marc Andréini, deux One Woman Shows, le second intitulé Flic ou Femme : Sofia Syko avoue tout. Son troisième spectacle est actuellement en rodage à La Comédie Centrale de Liège. https://sofiasyko.be/
- Waly Dia, est un comédien et humoriste français. Il est connu pour ses participations à l’émission On n'demande qu'à en rire de Laurent Ruquier. Il a ensuite rejoint la troupe du Jamel Comedy Club et joué seul en scène pour la première fois en première partie de Jamel Debbouze. Il a depuis monté trois one-man shows et intervient régulièrement sur France Inter dans l’émission Par Jupiter. Il poursuit parallèlement une carrière à la télévision et au cinéma. https://www.walydia.fr/
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- La Représentation de l'Organisation internationale de la Francophonie sur Facebook
- L'Organisation Internationale de la Francophonie sur son site
- Wallonie-Bruxelles International ici.
A l’occasion de la Journée Internationale de la Francophonie, Wallonie Bruxelles International et la Représentation de l'Organisation internationale de la Francophonie auprès de l'Union Européenne avaient choisi cette année l'humour pour célébrer la langue française.
S'il n'a jamais manqué de se manifester lors des précédentes Fêtes de la Francophonie, l'humour était en effet ce soir l'Invité d'honneur de la soirée, revêtu de ses plus beaux atours depuis qu'il est reconnu comme un secteur culturel à part entière par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
A plus d'un titre, l'humour est un marqueur important de la Francophonie. Il interroge et donne à voir la diversité et les différences culturelles. Il contribue à les interprèter avec légèreté. Il nous instruit dans la bonne humeur et favorise une fluidité sociale certaine.
C'est donc accompagnés par l'expertise de la Fédération Belge des Professionnels de l'Humour que WBI et l'OIF ont programmé cinq humoristes aux origines, univers et registres différents. A l'évidence, ce fil rouge humoristique entre tous les francophones a séduit: l'Espace Lumen à Bruxelles a fait salle comble.
Véronique Gallo, Charles Nouveau, Colin Boudrias, Sofia Syko et Wally Dia se sont ainsi succédés sur scène à une cadence bien rythmée, introduits tour à tour par une Cécile Djunga malicieuse et sacrément énergique.
Avec piquant, la présentatrice n'a pas manqué en effet, de taquiner les personnalités partenaires de cette soirée, le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet, Madame Fatou Isidora Mara Niang, Ambassadeur, Représentante de l'Organisation Internationale de la Francophonie auprès de l'UE et Madame Pascale Delcomminette, Administratrice générale de Wallonie-Bruxelles International.
La boutade n'a pas désarmé nos personnalités, au contraire. Madame F. Isidora Mara Niang a ainsi souligné l'importance d'une soirée de partage telle que celle-ci autour d'une langue commune. Monsieur P.Y. Jeholet a rappelé combien l'humour est une formidable porte d'entrée vers la culture.
Madame P. Delcomminette a, quant à elle, profité de l'instant pour nous rappeler à travers un petit quizz salutaire ce qu'est la Francophonie:
- 88 Etats et gouvernements,
- 321 millions de francophones dans le monde,
- 144 millions d’apprenants du et en français
- La Fédération Wallonie-Bruxelles en est le 3ème bailleur de fonds après la France et le Canada, le 1er au prorata du nombre de belges francophones.
A la suite des discours officiels, les humoristes ont, pendant près de deux heures, emporté le public dans une cascade vibrante de rires.
Chaque artiste seul en scène a pris les spectateurs à témoin, déroulant un moment de vie ou commentant l'actualité. Parfois farceur ou irrévérencieux, provocateur ou comique, désabusé ou décalé, ils ont communiqué leur sens de l'humour avec générosité.
Générosité, c'est certainement le terme le plus adéquat pour qualifier cette soirée mémorable.
Portraits des artistes
- Cécile Djunga est comédienne, humoriste, auteure, animatrice tv. Elle a elle-même foulé les planches pour deux One Woman Shows dont le fameux Presque Célèbre, qui raconte son parcours hors normes avec drôlerie et pétillement. Spécialiste du grand écart à la télévision, elle peut aussi bien nous aider à décortiquer des questions scientifiques que jauger les talents dans The Voice. https://ceciledjunga.com/cjweb/
- Véronique Gallo, est une humoriste belge, comédienne et créatrice des séries Vie de mère et Femme de vie. Elle est l'auteure de trois romans Tout ce silence, Pour quand tu seras grande et L'Entropie des sentiments et d’une pièce de théâtre Chacun sa place. Après quatre One-woman-shows, elle tourne actuellement avec son nouveau spectacle Femme de vie. https://www.veroniquegallo.com/
- Charles Nouveau est un humoriste suisse, auteur de deux spectacles dont le second intitulé Hors-Jeu est entièrement consacré au football. Il tourne essentiellement en Suisse et en France. Il est passé par le Jamel Comedy Club, au festival de Montreux et sur bien des scènes parisiennes.Il est aussi friand des spectacles communs tel le Fifty Fifty qu’il a commis avec Alexandre Kominek. Il présente également des chroniques à la radio et à la télévision. https://jokerscomedy.ch/speaker/charles-nouveau/
- Colin Boudrias est diplômé de l'École Nationale de l'Humour. Il a participé à plusieurs projets radio et télé québécois. Il anime le podcast Faisez-vos Recherches!, qui vulgarise des théories obscures d'internet. Il a présenté les spectacles solos "Chevalier blanc" et "Un Câlisse de Rayon de Soleil" en 2019 et 2022. https://www.colinboudrias.net/
- Sofia Syko est une humoriste gréco-belge. Coiffeuse puis inspectrice de police, elle finit par se tourner vers le spectacle après des cours d’improvisation théâtrale. Elle a co-écrit et mis en scène avec Marc Andréini, deux One Woman Shows, le second intitulé Flic ou Femme : Sofia Syko avoue tout. Son troisième spectacle est actuellement en rodage à La Comédie Centrale de Liège. https://sofiasyko.be/
- Waly Dia, est un comédien et humoriste français. Il est connu pour ses participations à l’émission On n'demande qu'à en rire de Laurent Ruquier. Il a ensuite rejoint la troupe du Jamel Comedy Club et joué seul en scène pour la première fois en première partie de Jamel Debbouze. Il a depuis monté trois one-man shows et intervient régulièrement sur France Inter dans l’émission Par Jupiter. Il poursuit parallèlement une carrière à la télévision et au cinéma. https://www.walydia.fr/
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Au cœur des priorités : la jeunesse, la transition énergétique durable, la protection de la biodiversité et le développement de nouvelles technologies notamment dans le domaine de la santé.
À l’invitation du Président de la République d’Afrique du Sud, S.E. Matamela Cyril Ramaphosa, Leurs Majestés le Roi et la Reine effectuent cette visite d'État en Afrique du Sud. Ils seront accompagnés de la Vice-première Ministre et Ministre des Affaires étrangères, Madame Hadja Lahbib, des Ministres-présidents des Communautés et des Régions, Messieurs Elio Di Rupo, Rudi Vervoort et Oliver Paasch et du Ministre flamand des Finances et du Budget, du Logement et du Patrimoine immobilier, Monsieur Matthias Diependaele.
La délégation académique francophone est composée de l'UCLouvain, de l’UNamur, de l’Université Saint-Louis - Bruxelles, ICHEC Brussels Management School et de l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES).
Le volet académique, coorganisé par WB Campus, constitue une opportunité pour les académiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles de renforcer les partenariats existants et de favoriser de nouveaux développements. L’ICHEC et l’UCLouvain signeront deux accords de collaboration avec leurs partenaires locaux à Pretoria et à Cape Town. Ils porteront sur la mobilité et les échanges d’étudiants, d’étudiantes et de professeurs ainsi que sur la coopération entre institutions universitaires.
Le Ministre-Président wallon, Elio Di Rupo, visitera une école du programme "Sizanani" ("Aidons-nous les uns les autres" en zoulou), dirigé par Valérie Hirsch, une journaliste belge qui réside depuis 1996 à Johannesburg. Depuis 2014, Wallonie-Bruxelles International est le principal bailleur de fonds du programme. Les élèves qui bénéficient du programme sont issus de familles très défavorisées d'un township densément peuplé de Johannesburg. "Sizanani" travaille avec la Fondation St Mary's pour offrir des cours de soutien scolaire, chaque samedi, à des élèves des lycées du township d'Alexandra. L'objectif de "Sizanani" est de donner plus de chances d'admission à l'université de ces jeunes, en leur assignant des parrains (mentors) recrutés parmi des professionnels sud-africains et étrangers (notamment français et belges).
Leurs Majestés, le Roi et la Reine, participeront à une activité qui vise à mettre en lumière un projet interculturel dans le domaine du théâtre jeune public, réalisé par le réseau ASSITEJ et soutenu conjointement par la Délégation de la Flandre et Wallonie-Bruxelles International en Afrique du Sud, à Philippi Village, un hub culturel et créatif situé dans le "township" de Phillipi, aux abords du Cap. Cette activité est combinée avec deux autres au même endroit : la présentation de l'entreprise CloseThe Gap et l'inauguration d'un terrain de foot offert par la Chambre belge de Commerce en Afrique du Sud.
Le théâtre belge pour le jeune public est extrêmement dynamique et a acquis ces dernières années une reconnaissance internationale grâce à ses approches innovantes et ses productions de qualité. Pour Wallonie-Bruxelles International comme pour la Flandre, il était important de mettre cette expertise belge en dialogue avec les acteurs et les pratiques du théâtre jeune public en Afrique du Sud, dans une perspective d'apprentissage et de création mutuels. ASSITEJ (Association internationale du théâtre pour l'enfance et la jeunesse) réunit des théâtres, des organisations et des individus du monde entier qui font du théâtre pour les enfants et les jeunes. Dans le cadre du projet à long terme "Letsema ! / Collaborate !" (juillet 2021-août 2023), ASSITEJ Afrique du Sud et ASSITEJ Belgique unissent leurs forces pour faciliter les opportunités de recherche et la collaboration internationale dans le domaine du théâtre pour jeune public pour les artistes intéressés par les échanges interculturels. Né pendant le covid, le projet s'est produit par le biais d'un engagement numérique/physique et d'une exploration mutuelle entre des artistes jumelés d'Afrique du Sud et de Belgique. Le projet a donné naissance à deux collaborations qui sont toujours en cours : We are instructables (Afrique du Sud/Flandre) et On est là/We are here (Afrique du Sud/FWB), qui seront présentées au festival "Cradle of Creativity" à Johannesburg en août 2023, puis en tournée en Belgique et en Afrique du Sud.
Le but de l'activité est de présenter les résultats de ces deux collaborations, en présence des Belges, des artistes et partenaires sud-africains, des enfants qui ont participé à ces projets, ainsi que d'autres enfants qui participent aux activités régulières d'ASSITEJ Afrique du Sud. La visite du lieu (un de ceux utilisés par ASSITEJ pour ses activités) permet de comprendre les défis et l'importance du travail de fond d'ASSITEJ en Afrique du Sud, et l'impact positif des projets internationaux dans ce contexte. C'est aussi l'occasion de souligner l'importance de donner aux jeunes l'accès à l'art et au théâtre dans le monde entier et d'encourager les jeunes à trouver leur voix avec passion, à poser des questions et à défendre ce en quoi ils croient.
Au cœur des priorités : la jeunesse, la transition énergétique durable, la protection de la biodiversité et le développement de nouvelles technologies notamment dans le domaine de la santé.
À l’invitation du Président de la République d’Afrique du Sud, S.E. Matamela Cyril Ramaphosa, Leurs Majestés le Roi et la Reine effectuent cette visite d'État en Afrique du Sud. Ils seront accompagnés de la Vice-première Ministre et Ministre des Affaires étrangères, Madame Hadja Lahbib, des Ministres-présidents des Communautés et des Régions, Messieurs Elio Di Rupo, Rudi Vervoort et Oliver Paasch et du Ministre flamand des Finances et du Budget, du Logement et du Patrimoine immobilier, Monsieur Matthias Diependaele.
La délégation académique francophone est composée de l'UCLouvain, de l’UNamur, de l’Université Saint-Louis - Bruxelles, ICHEC Brussels Management School et de l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES).
Le volet académique, coorganisé par WB Campus, constitue une opportunité pour les académiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles de renforcer les partenariats existants et de favoriser de nouveaux développements. L’ICHEC et l’UCLouvain signeront deux accords de collaboration avec leurs partenaires locaux à Pretoria et à Cape Town. Ils porteront sur la mobilité et les échanges d’étudiants, d’étudiantes et de professeurs ainsi que sur la coopération entre institutions universitaires.
Le Ministre-Président wallon, Elio Di Rupo, visitera une école du programme "Sizanani" ("Aidons-nous les uns les autres" en zoulou), dirigé par Valérie Hirsch, une journaliste belge qui réside depuis 1996 à Johannesburg. Depuis 2014, Wallonie-Bruxelles International est le principal bailleur de fonds du programme. Les élèves qui bénéficient du programme sont issus de familles très défavorisées d'un township densément peuplé de Johannesburg. "Sizanani" travaille avec la Fondation St Mary's pour offrir des cours de soutien scolaire, chaque samedi, à des élèves des lycées du township d'Alexandra. L'objectif de "Sizanani" est de donner plus de chances d'admission à l'université de ces jeunes, en leur assignant des parrains (mentors) recrutés parmi des professionnels sud-africains et étrangers (notamment français et belges).
Leurs Majestés, le Roi et la Reine, participeront à une activité qui vise à mettre en lumière un projet interculturel dans le domaine du théâtre jeune public, réalisé par le réseau ASSITEJ et soutenu conjointement par la Délégation de la Flandre et Wallonie-Bruxelles International en Afrique du Sud, à Philippi Village, un hub culturel et créatif situé dans le "township" de Phillipi, aux abords du Cap. Cette activité est combinée avec deux autres au même endroit : la présentation de l'entreprise CloseThe Gap et l'inauguration d'un terrain de foot offert par la Chambre belge de Commerce en Afrique du Sud.
Le théâtre belge pour le jeune public est extrêmement dynamique et a acquis ces dernières années une reconnaissance internationale grâce à ses approches innovantes et ses productions de qualité. Pour Wallonie-Bruxelles International comme pour la Flandre, il était important de mettre cette expertise belge en dialogue avec les acteurs et les pratiques du théâtre jeune public en Afrique du Sud, dans une perspective d'apprentissage et de création mutuels. ASSITEJ (Association internationale du théâtre pour l'enfance et la jeunesse) réunit des théâtres, des organisations et des individus du monde entier qui font du théâtre pour les enfants et les jeunes. Dans le cadre du projet à long terme "Letsema ! / Collaborate !" (juillet 2021-août 2023), ASSITEJ Afrique du Sud et ASSITEJ Belgique unissent leurs forces pour faciliter les opportunités de recherche et la collaboration internationale dans le domaine du théâtre pour jeune public pour les artistes intéressés par les échanges interculturels. Né pendant le covid, le projet s'est produit par le biais d'un engagement numérique/physique et d'une exploration mutuelle entre des artistes jumelés d'Afrique du Sud et de Belgique. Le projet a donné naissance à deux collaborations qui sont toujours en cours : We are instructables (Afrique du Sud/Flandre) et On est là/We are here (Afrique du Sud/FWB), qui seront présentées au festival "Cradle of Creativity" à Johannesburg en août 2023, puis en tournée en Belgique et en Afrique du Sud.
Le but de l'activité est de présenter les résultats de ces deux collaborations, en présence des Belges, des artistes et partenaires sud-africains, des enfants qui ont participé à ces projets, ainsi que d'autres enfants qui participent aux activités régulières d'ASSITEJ Afrique du Sud. La visite du lieu (un de ceux utilisés par ASSITEJ pour ses activités) permet de comprendre les défis et l'importance du travail de fond d'ASSITEJ en Afrique du Sud, et l'impact positif des projets internationaux dans ce contexte. C'est aussi l'occasion de souligner l'importance de donner aux jeunes l'accès à l'art et au théâtre dans le monde entier et d'encourager les jeunes à trouver leur voix avec passion, à poser des questions et à défendre ce en quoi ils croient.