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Copyright KWR

La résidence d'écriture KWR est située dans la ville historique de Kyoto, au Japon. Cette ville est connue pour son riche patrimoine culturel et sa beauté naturelle, offrant un cadre idéal pour la création littéraire. La résidence est située dans une maison traditionnelle japonaise, équipée de tout le nécessaire pour vivre et travailler confortablement.

 

Par le biais de ce dispositif, WBI soutient les autrices et les auteurs dans leur démarche de présence et de développement sur la scène internationale. 

 

La résidence débute le 1er octobre 2023 et se termine le 21 octobre 2023

 

Les autrices et les auteurs doivent répondre aux critères suivants :

  • avoir plus de 18 ans ;
  • avoir publié au moins un livre selon le respect de la Charte de l’édition en Fédération Wallonie-Bruxelles, dans les 5 années qui précèdent, et au maximum 2 livres ;
  • avoir une connaissance minimale de l’anglais pour pouvoir communiquer au sein de la résidence, une connaissance minimale du japonais est un plus ;
  • être belge ou avoir son domicile légal en Fédération Wallonie-Bruxelles depuis au moins cinq ans ;
  • être en mesure de participer pleinement à la résidence et à ses événements officiels.

Les dossiers de candidatures devront être envoyés au plus tard le 23 avril 2023

 

Pour en savoir plus : www.wbi.be/residence-krw

La résidence d'écriture KWR est située dans la ville historique de Kyoto, au Japon. Cette ville est connue pour son riche patrimoine culturel et sa beauté naturelle, offrant un cadre idéal pour la création littéraire. La résidence est située dans une maison traditionnelle japonaise, équipée de tout le nécessaire pour vivre et travailler confortablement.

 

Par le biais de ce dispositif, WBI soutient les autrices et les auteurs dans leur démarche de présence et de développement sur la scène internationale. 

 

La résidence débute le 1er octobre 2023 et se termine le 21 octobre 2023

 

Les autrices et les auteurs doivent répondre aux critères suivants :

  • avoir plus de 18 ans ;
  • avoir publié au moins un livre selon le respect de la Charte de l’édition en Fédération Wallonie-Bruxelles, dans les 5 années qui précèdent, et au maximum 2 livres ;
  • avoir une connaissance minimale de l’anglais pour pouvoir communiquer au sein de la résidence, une connaissance minimale du japonais est un plus ;
  • être belge ou avoir son domicile légal en Fédération Wallonie-Bruxelles depuis au moins cinq ans ;
  • être en mesure de participer pleinement à la résidence et à ses événements officiels.

Les dossiers de candidatures devront être envoyés au plus tard le 23 avril 2023

 

Pour en savoir plus : www.wbi.be/residence-krw

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Les Ambassadeurs et représentants diplomatiques francophones lors de la soirée d'inauguration | © Ambassade d'Haïti au Chili

Co-organisées par la Représentation Wallonie-Bruxelles et les représentations diplomatiques et institutions francophones du Chili, les activités ont pris place dans la capitale Santiago mais également en région, et en particulier dans les villes de Concepcion et Valdivia.

 

A l’instar des années précédentes, les festivités de la Francophonie ont pris plusieurs formes. Tout d'abord la Représentation Wallonie-Bruxelles a participé à une foire des cultures francophones à Santiago. Des entreprises représentant différents pays et territoires membres de l'OIF étaient présentes. Notre Représentation disposait également d'un stand institutionnel sur lequel a été organisée une dégustation de chocolat artisanal belge à deux moments de la journée. Cette découverte de la gastronomie de Wallonie-Bruxelles a eu un très beau succès.

 

L'inauguration officielle en présence des Ambassadeurs et représentants diplomatiques francophones s'est tenue le 20 mars, jour international de la Francophonie pour l'ouverture du cycle de cinéma francophone organisé à la Cinémathèque Nationale du Chili à Santiago. Pour la Belgique francophone, étaient présents Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili et Emmanuelle Dienga, représentante Wallonie-Bruxelles.

 

Le film Jumbo de Zoe Wittock a été projeté dans le cadre de ce cycle de cinéma. Il est à noter que deux autres films de ce cycle (le film proposé par l'Ambassade de Suisse, Last Dance de Delphine Lehericey, ainsi que le film proposé par l'Ambassade du Vietnam, Le Gardien de buffles, de Minh Nguyen Vo, sont des coproductions belges francophones avec ces deux pays. Cela illustre bien les partenariats culturels stimulés par la Francophonie.

 

Jumbo a également été présenté à l'Alliance française de Concepcion et à l'Université Australe du Chili à Valdivia. Quant au film Last Dance, la Représentation Wallonie Bruxelles et l'Ambassade de Suisse ont co-organisé une projection au Théâtre régional du Biobio à Concepcion, l'un des plus grands théâtres du pays ; une belle manière de faire rayonner le festival 2023 en région. 

 

En coordination avec l'Institut français du Chili, la Représentation Wallonie-Bruxelles a également mis en place deux évènements autour du concours d'éloquence en français, activité qui a lieu tous les ans depuis trois ans. Le documentaire retraçant le déroulé du concours 2022 a été diffusé à Santiago et Concepcion en présence d'anciens participants et organisateurs qui ont également partagé leurs expériences. Ce qui, nous espérons motivera les francophiles du Chili à se présenter à l’édition 2023.

 

Le monde académique a aussi participé à ces festivités. La Représentation Wallonie-Bruxelles a proposé des conférences académiques pour promouvoir l'enseignement supérieur belge francophone tant à Concepcion qu'à Santiago.

 

Les industries créatives et culturelles de Wallonie-Bruxelles ont également été mises en valeur. L'exposition photographique Nosotros de Simon Vansteenwinckel a été inaugurée à Concepcion. Ces photographies retracent le voyage d'un an au Chili, du photographe belge, de son épouse d'origine chilienne et de leurs trois filles. Cette inauguration, en présence de membres de la Représentation Wallonie-Bruxelles dont la représentante Emmanuelle Dienga, a été l'occasion pour l'Ambassadeur de Belgique, également sur place, de présenter officiellement le nouveau consul belge de la zone Dr. Maximiliano Figueroa, professeur à l'Université de Concepcion et titulaire d'un postdoctorat de l'Université de Liège.

 

La Représentation Wallonie-Bruxelles a également participé à des activités organisées par les différentes missions diplomatiques francophones présentes au Chili. A l'invitation de l'Ambassade d'Haïti et de l'association des professeurs de français, notre consul général Johan Casaer a participé à la soirée de poésie en lisant un poème de la poétesse belge de langue française Marguerite Yourcenar. La Représentation était également présente au cocktail de clôture, à l'invitation de l'Ambassade du Liban, qui avait pour thème « Le jardin de la Mode ».15 designers de mode chiliens avaient été invités à réaliser un vêtement ou accessoire inspiré par un pays de la Francophonie. C'est Alejandra Bobadilla qui a été chargée de représenter la Belgique francophone. Ce beau projet a vu le jour avec l’aide de Moda Chile et ses créateurs détectés par nos partenaires de l’Institut français et de l’Ambassade du Liban.

 

Ce sont donc deux semaines intenses en activités riches et diversifiées qui viennent de s'écouler, la langue française et les cultures francophones ont été mises à l'honneur au Chili grâce à nos nombreux talents de Wallonie-Bruxelles actifs au Chili et dans le monde.

 

Liens utiles

Extrait télévisé de la chaîne locale de Concepcion TVU à propos de l'inauguration de l'exposition Nosotros : "Nosotros. Un viaje belgo-chileno": Exposición de artista belga se toma la sala David Stitchkin (tvu.cl) - Lien vers l'émission (en espagnol)

Co-organisées par la Représentation Wallonie-Bruxelles et les représentations diplomatiques et institutions francophones du Chili, les activités ont pris place dans la capitale Santiago mais également en région, et en particulier dans les villes de Concepcion et Valdivia.

 

A l’instar des années précédentes, les festivités de la Francophonie ont pris plusieurs formes. Tout d'abord la Représentation Wallonie-Bruxelles a participé à une foire des cultures francophones à Santiago. Des entreprises représentant différents pays et territoires membres de l'OIF étaient présentes. Notre Représentation disposait également d'un stand institutionnel sur lequel a été organisée une dégustation de chocolat artisanal belge à deux moments de la journée. Cette découverte de la gastronomie de Wallonie-Bruxelles a eu un très beau succès.

 

L'inauguration officielle en présence des Ambassadeurs et représentants diplomatiques francophones s'est tenue le 20 mars, jour international de la Francophonie pour l'ouverture du cycle de cinéma francophone organisé à la Cinémathèque Nationale du Chili à Santiago. Pour la Belgique francophone, étaient présents Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili et Emmanuelle Dienga, représentante Wallonie-Bruxelles.

 

Le film Jumbo de Zoe Wittock a été projeté dans le cadre de ce cycle de cinéma. Il est à noter que deux autres films de ce cycle (le film proposé par l'Ambassade de Suisse, Last Dance de Delphine Lehericey, ainsi que le film proposé par l'Ambassade du Vietnam, Le Gardien de buffles, de Minh Nguyen Vo, sont des coproductions belges francophones avec ces deux pays. Cela illustre bien les partenariats culturels stimulés par la Francophonie.

 

Jumbo a également été présenté à l'Alliance française de Concepcion et à l'Université Australe du Chili à Valdivia. Quant au film Last Dance, la Représentation Wallonie Bruxelles et l'Ambassade de Suisse ont co-organisé une projection au Théâtre régional du Biobio à Concepcion, l'un des plus grands théâtres du pays ; une belle manière de faire rayonner le festival 2023 en région. 

 

En coordination avec l'Institut français du Chili, la Représentation Wallonie-Bruxelles a également mis en place deux évènements autour du concours d'éloquence en français, activité qui a lieu tous les ans depuis trois ans. Le documentaire retraçant le déroulé du concours 2022 a été diffusé à Santiago et Concepcion en présence d'anciens participants et organisateurs qui ont également partagé leurs expériences. Ce qui, nous espérons motivera les francophiles du Chili à se présenter à l’édition 2023.

 

Le monde académique a aussi participé à ces festivités. La Représentation Wallonie-Bruxelles a proposé des conférences académiques pour promouvoir l'enseignement supérieur belge francophone tant à Concepcion qu'à Santiago.

 

Les industries créatives et culturelles de Wallonie-Bruxelles ont également été mises en valeur. L'exposition photographique Nosotros de Simon Vansteenwinckel a été inaugurée à Concepcion. Ces photographies retracent le voyage d'un an au Chili, du photographe belge, de son épouse d'origine chilienne et de leurs trois filles. Cette inauguration, en présence de membres de la Représentation Wallonie-Bruxelles dont la représentante Emmanuelle Dienga, a été l'occasion pour l'Ambassadeur de Belgique, également sur place, de présenter officiellement le nouveau consul belge de la zone Dr. Maximiliano Figueroa, professeur à l'Université de Concepcion et titulaire d'un postdoctorat de l'Université de Liège.

 

La Représentation Wallonie-Bruxelles a également participé à des activités organisées par les différentes missions diplomatiques francophones présentes au Chili. A l'invitation de l'Ambassade d'Haïti et de l'association des professeurs de français, notre consul général Johan Casaer a participé à la soirée de poésie en lisant un poème de la poétesse belge de langue française Marguerite Yourcenar. La Représentation était également présente au cocktail de clôture, à l'invitation de l'Ambassade du Liban, qui avait pour thème « Le jardin de la Mode ».15 designers de mode chiliens avaient été invités à réaliser un vêtement ou accessoire inspiré par un pays de la Francophonie. C'est Alejandra Bobadilla qui a été chargée de représenter la Belgique francophone. Ce beau projet a vu le jour avec l’aide de Moda Chile et ses créateurs détectés par nos partenaires de l’Institut français et de l’Ambassade du Liban.

 

Ce sont donc deux semaines intenses en activités riches et diversifiées qui viennent de s'écouler, la langue française et les cultures francophones ont été mises à l'honneur au Chili grâce à nos nombreux talents de Wallonie-Bruxelles actifs au Chili et dans le monde.

 

Liens utiles

Extrait télévisé de la chaîne locale de Concepcion TVU à propos de l'inauguration de l'exposition Nosotros : "Nosotros. Un viaje belgo-chileno": Exposición de artista belga se toma la sala David Stitchkin (tvu.cl) - Lien vers l'émission (en espagnol)

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(c) Bertrand Fonteyn

Dans un premier temps, le mercredi 8 mars, Madame Jelena Novaković a présenté sa traduction du recueil de nouvelles Battre les cartes de Carmelo Virone, éditions MaelstrÖm reEvolution, paru en serbe chez Guttenbergova Galaksija. Cette présentation organisée à l’Institut français de Serbie, en présence de son Excellence Madame Cathy Buggenhout, Ambassadeur de Belgique en Serbie, a été l’occasion d’une discussion très riche au sujet de l’intertextualité et des processus narratifs mobilisés dans le recueil. En outre, Carmelo Virone a donné une interview au quotidien Politika, qui lui accorde une quasi pleine page. La télévision serbe consacre quant à elle, un reportage à son recueil de nouvelles (à partir de 6’42).

 

Dans un second temps, l’éditeur novosadien Prometej a eu le plaisir de recevoir cinq auteur.e.s de la Fédération Wallonie-Bruxelles qu’il édite en serbe : Jacques Richard (La Femme qui chante et Le Carré des Allemands), Pascale Toussaint (Une Sœur), Juan d’Oultremont (Judas côté jardin), Marc Quaghebeur (Les grands masques) et Aliénor Debrocq (Cent jours sans Lily). À l’exception du roman de Marc Quaghebeur paru en 2012 à La Renaissance du livre, ces œuvres avaient toutes été publiées par Onlit Éditions, dont le directeur Pierre de Mûelenaere était également du voyage.

 

Tous ces romans ont été traduits en serbe par Madame Ljiljana Matić, grâce au soutien du Service de la Promotion des Lettres. La présentation des traductions a eu lieu le samedi 11 mars au Salon du Livre de Novi Sad, en présence des auteur.e.s, qui ont pu développer les ressorts de leurs écritures.

 

En marge du Salon, diverses activités de promotion ont également été organisées par l'Agent de liaison académique et culturelle en Serbie. Aliénor Debrocq a ainsi donné une conférence sur l’écriture fragmentaire destinée aux étudiants de Romanes de la faculté de Philologie de Belgrade. Elle a en outre donné une interview à la radio serbe.

 

Marc Quaghebeur a de son côté, tenu une conférence magistrale sur les littératures des Francophonies dans la vénérable institution novosadienne Matica srpska. Enfin, Jacques Richard et Pascale Toussaint ont donné une lecture croisée de leurs œuvres, au sein de la maison Promotej, lecture doublée de sa version serbe et suivie d’un débat modéré par Aleksandar Tanurđić.

 

Dans un premier temps, le mercredi 8 mars, Madame Jelena Novaković a présenté sa traduction du recueil de nouvelles Battre les cartes de Carmelo Virone, éditions MaelstrÖm reEvolution, paru en serbe chez Guttenbergova Galaksija. Cette présentation organisée à l’Institut français de Serbie, en présence de son Excellence Madame Cathy Buggenhout, Ambassadeur de Belgique en Serbie, a été l’occasion d’une discussion très riche au sujet de l’intertextualité et des processus narratifs mobilisés dans le recueil. En outre, Carmelo Virone a donné une interview au quotidien Politika, qui lui accorde une quasi pleine page. La télévision serbe consacre quant à elle, un reportage à son recueil de nouvelles (à partir de 6’42).

 

Dans un second temps, l’éditeur novosadien Prometej a eu le plaisir de recevoir cinq auteur.e.s de la Fédération Wallonie-Bruxelles qu’il édite en serbe : Jacques Richard (La Femme qui chante et Le Carré des Allemands), Pascale Toussaint (Une Sœur), Juan d’Oultremont (Judas côté jardin), Marc Quaghebeur (Les grands masques) et Aliénor Debrocq (Cent jours sans Lily). À l’exception du roman de Marc Quaghebeur paru en 2012 à La Renaissance du livre, ces œuvres avaient toutes été publiées par Onlit Éditions, dont le directeur Pierre de Mûelenaere était également du voyage.

 

Tous ces romans ont été traduits en serbe par Madame Ljiljana Matić, grâce au soutien du Service de la Promotion des Lettres. La présentation des traductions a eu lieu le samedi 11 mars au Salon du Livre de Novi Sad, en présence des auteur.e.s, qui ont pu développer les ressorts de leurs écritures.

 

En marge du Salon, diverses activités de promotion ont également été organisées par l'Agent de liaison académique et culturelle en Serbie. Aliénor Debrocq a ainsi donné une conférence sur l’écriture fragmentaire destinée aux étudiants de Romanes de la faculté de Philologie de Belgrade. Elle a en outre donné une interview à la radio serbe.

 

Marc Quaghebeur a de son côté, tenu une conférence magistrale sur les littératures des Francophonies dans la vénérable institution novosadienne Matica srpska. Enfin, Jacques Richard et Pascale Toussaint ont donné une lecture croisée de leurs œuvres, au sein de la maison Promotej, lecture doublée de sa version serbe et suivie d’un débat modéré par Aleksandar Tanurđić.

 

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Délégation wallonne et étudiants de HEC Liège au festival South by South West (SxSW) à Austin en mars 2023 © Christian Du Brulle

Des accros de spectacles, de concerts et de cinéma? Sans doute. «Mais ils et elles participent surtout à un atelier que nous organisons dans le cadre des programmes Explort de l’AWEX, l’Agence Wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers», explique Anne-Christine Cadiat, professeure de marketing à HEC (ULiège).

 

Pour ces étudiants, cette expérience est une opportunité d’effectuer une plongée dans la réalité du commerce international. «Lors de ce grand rendez-vous des industries culturelles et créatives qu’est le festival South by South Wes (SxSW), nos étudiants sont là pour apprendre et pour développer leurs compétences professionnelles», précise-elle.

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Au service de huit partenaires wallons

« Dans un premier temps, ils ont dû identifier et contacter l’une ou l’autre entreprise wallonne en lien avec les industries culturelles ou créatives (ICC), au sens large du terme, intéressées par le marché américain. Nous avons ainsi des entreprises actives dans le transport, la logistique, la technologie, le design ou encore la mode et même les spiritueux. Pour cette mission, huit partenaires wallons comptent sur nos étudiants: Safran Aeroboosters, Easycargo, NRB, Learnence, Wallonie-Bruxelles Mode Design, Liegin, Belgian Owl et le labo d’AI et de réalité virtuelle de HEC appliquées au business.»

 

«L’idée est d’explorer le marché et d’identifier des opportunités potentielles pour chacun de ces partenaires, de mieux connaître les réglementations, d’apprendre comment aborder le marché, de cerner la concurrence… Mais chacun a aussi des objectifs plus particuliers. Safran, par exemple, connaît déjà bien le marché américain. L’entreprise recherche cependant un fournisseur pour une pièce spécifique. Les étudiants sont donc ici chargés d’un exercice de veille dans le domaine qui intéresse cette société.»

 

Les étudiants travaillent par groupes de deux ou trois sur deux entreprises. Sarah et Justine, par exemple, œuvrent pour le labo de réalité virtuelle et augmentée de HEC. «Nous assistons aux conférences sur le métaverse. Nous rencontrons aussi des entreprises actives dans le domaine. Notre rapport sera riche», assurent-elles.

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Du « win-win-win-win »

«Cette démarche pédagogique centrée sur le « problem based learning » ancre les étudiants dans le réel », reprend Anne-Christine Cadiat. « Les entreprises partenaires attendent d’eux un rapport. Mais elles ne sont pas les seules bénéficiaires de cette mission. Tout le monde en retire une plus-value. Cette mission est aussi intéressante pour l’Awex qui bénéficiera de notre retour d’expérience, pour les étudiants eux-mêmes, mais aussi pour HEC Liège qui peut ainsi créer un environnement pédagogique de qualité en confrontant ses étudiants à des cas réels, sur le terrain.»

 

«Nous remarquons aussi que les étudiants qui se lancent dans ce genre d’expériences progressent plus vite que les autres. Certains, en deuxième année de Master, présentent même déjà une expérience professionnelle», précise la professeure de marketing.

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« Speed dating » international

Un autre bénéfice de ce genre de séjour porte sur la mise en place des réseaux personnels de ces étudiants. Des réseaux de relations qui leur seront vraisemblablement très utiles tout au long de leur carrière.

 

«On a eu un bel exemple lors de la soirée de « speed dating » organisée par l’Awex à destination des entreprises wallonnes qui participaient également à la SxSW et à la mission technologique préalable», reprend la professeure Cadiat. «Aux côtés des entreprises wallonnes et de leurs éventuels partenaires québécois et américains, ils ont pu découvrir les attentes et les besoins des uns et des autres. Ce genre d’expérience décuple les possibilités de rencontres, de contacts».

 

À propos de ce « speed dating », on soulignera que cette année, la délégation wallonne emmenée à SxSW par l’Awex et par le service Recherche et Innovation de Wallonie-Bruxelles International (plusieurs universités et hautes écoles étaient du voyage) remplaçait avantageusement le traditionnel stand wallon dans les salles d’exposition de SxSW. L’attrait du volet « expo » apparaissant cette année en nette perte de vitesse, à entendre les entreprises et les représentants wallons sur place.

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Apprentissage du réseautage

Reste une question de fond: pourquoi une professeure de marketing de HEC Liège orchestre-t-elle, depuis 2017, ce genre de mission pour ses étudiants ? «La réponse est limpide», assure Anne-Christine Cadiat. «Quand j’étais moi-même étudiante, j’ai pu bénéficier d’une expérience de ce genre organisée à l’époque par l’Office belge du Commerce extérieur. Cela a été un événement marquant dans ma formation. D’où ma volonté d’en faire profiter mes propres étudiants.»

 

«D’un point de vue pédagogique, c’est extrêmement intéressant. C’est aussi long et difficile à organiser. Mais pour quels résultats! Cela apprend aux étudiants à casser les routines. Cela les fait entrer dans d’autres manières d’apprendre. Ils apprennent à réseauter entre eux, ce qui n’est pas évident à l’école, vu qu’ils sont encore plusieurs centaines en master. Mais aussi avec les entreprises wallonnes, avec des contacts internationaux et des structures comme l’Awex.»

 

Une expérience qui a bien entendu aussi un coût. Ici, tous les partenaires mettent la main au portefeuille. « L’AWEX alloue un subside par étudiant, les entreprises participent aussi financièrement, tout comme HEC, ainsi que les étudiants eux-mêmes. Ces derniers investissent 400 euros dans cette expérience », précise Anne-Christine Cadiat. «Mais cette quote-part ne doit pas être un frein à leur participation. Nous sommes à leur écoute pour faciliter les choses, le cas échéant», conclut-elle.

 

Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science.

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Des accros de spectacles, de concerts et de cinéma? Sans doute. «Mais ils et elles participent surtout à un atelier que nous organisons dans le cadre des programmes Explort de l’AWEX, l’Agence Wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers», explique Anne-Christine Cadiat, professeure de marketing à HEC (ULiège).

 

Pour ces étudiants, cette expérience est une opportunité d’effectuer une plongée dans la réalité du commerce international. «Lors de ce grand rendez-vous des industries culturelles et créatives qu’est le festival South by South Wes (SxSW), nos étudiants sont là pour apprendre et pour développer leurs compétences professionnelles», précise-elle.

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Au service de huit partenaires wallons

« Dans un premier temps, ils ont dû identifier et contacter l’une ou l’autre entreprise wallonne en lien avec les industries culturelles ou créatives (ICC), au sens large du terme, intéressées par le marché américain. Nous avons ainsi des entreprises actives dans le transport, la logistique, la technologie, le design ou encore la mode et même les spiritueux. Pour cette mission, huit partenaires wallons comptent sur nos étudiants: Safran Aeroboosters, Easycargo, NRB, Learnence, Wallonie-Bruxelles Mode Design, Liegin, Belgian Owl et le labo d’AI et de réalité virtuelle de HEC appliquées au business.»

 

«L’idée est d’explorer le marché et d’identifier des opportunités potentielles pour chacun de ces partenaires, de mieux connaître les réglementations, d’apprendre comment aborder le marché, de cerner la concurrence… Mais chacun a aussi des objectifs plus particuliers. Safran, par exemple, connaît déjà bien le marché américain. L’entreprise recherche cependant un fournisseur pour une pièce spécifique. Les étudiants sont donc ici chargés d’un exercice de veille dans le domaine qui intéresse cette société.»

 

Les étudiants travaillent par groupes de deux ou trois sur deux entreprises. Sarah et Justine, par exemple, œuvrent pour le labo de réalité virtuelle et augmentée de HEC. «Nous assistons aux conférences sur le métaverse. Nous rencontrons aussi des entreprises actives dans le domaine. Notre rapport sera riche», assurent-elles.

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Du « win-win-win-win »

«Cette démarche pédagogique centrée sur le « problem based learning » ancre les étudiants dans le réel », reprend Anne-Christine Cadiat. « Les entreprises partenaires attendent d’eux un rapport. Mais elles ne sont pas les seules bénéficiaires de cette mission. Tout le monde en retire une plus-value. Cette mission est aussi intéressante pour l’Awex qui bénéficiera de notre retour d’expérience, pour les étudiants eux-mêmes, mais aussi pour HEC Liège qui peut ainsi créer un environnement pédagogique de qualité en confrontant ses étudiants à des cas réels, sur le terrain.»

 

«Nous remarquons aussi que les étudiants qui se lancent dans ce genre d’expériences progressent plus vite que les autres. Certains, en deuxième année de Master, présentent même déjà une expérience professionnelle», précise la professeure de marketing.

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« Speed dating » international

Un autre bénéfice de ce genre de séjour porte sur la mise en place des réseaux personnels de ces étudiants. Des réseaux de relations qui leur seront vraisemblablement très utiles tout au long de leur carrière.

 

«On a eu un bel exemple lors de la soirée de « speed dating » organisée par l’Awex à destination des entreprises wallonnes qui participaient également à la SxSW et à la mission technologique préalable», reprend la professeure Cadiat. «Aux côtés des entreprises wallonnes et de leurs éventuels partenaires québécois et américains, ils ont pu découvrir les attentes et les besoins des uns et des autres. Ce genre d’expérience décuple les possibilités de rencontres, de contacts».

 

À propos de ce « speed dating », on soulignera que cette année, la délégation wallonne emmenée à SxSW par l’Awex et par le service Recherche et Innovation de Wallonie-Bruxelles International (plusieurs universités et hautes écoles étaient du voyage) remplaçait avantageusement le traditionnel stand wallon dans les salles d’exposition de SxSW. L’attrait du volet « expo » apparaissant cette année en nette perte de vitesse, à entendre les entreprises et les représentants wallons sur place.

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Apprentissage du réseautage

Reste une question de fond: pourquoi une professeure de marketing de HEC Liège orchestre-t-elle, depuis 2017, ce genre de mission pour ses étudiants ? «La réponse est limpide», assure Anne-Christine Cadiat. «Quand j’étais moi-même étudiante, j’ai pu bénéficier d’une expérience de ce genre organisée à l’époque par l’Office belge du Commerce extérieur. Cela a été un événement marquant dans ma formation. D’où ma volonté d’en faire profiter mes propres étudiants.»

 

«D’un point de vue pédagogique, c’est extrêmement intéressant. C’est aussi long et difficile à organiser. Mais pour quels résultats! Cela apprend aux étudiants à casser les routines. Cela les fait entrer dans d’autres manières d’apprendre. Ils apprennent à réseauter entre eux, ce qui n’est pas évident à l’école, vu qu’ils sont encore plusieurs centaines en master. Mais aussi avec les entreprises wallonnes, avec des contacts internationaux et des structures comme l’Awex.»

 

Une expérience qui a bien entendu aussi un coût. Ici, tous les partenaires mettent la main au portefeuille. « L’AWEX alloue un subside par étudiant, les entreprises participent aussi financièrement, tout comme HEC, ainsi que les étudiants eux-mêmes. Ces derniers investissent 400 euros dans cette expérience », précise Anne-Christine Cadiat. «Mais cette quote-part ne doit pas être un frein à leur participation. Nous sommes à leur écoute pour faciliter les choses, le cas échéant», conclut-elle.

 

Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science.

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Copyright J. Van Belle - WBI

WBI a récemment présenté les mesures actives jusque fin 2023 concernant le "Plan de relance des acteurs culturels de la Fédération Wallonie-Bruxelles via leur diffusion internationale" adopté par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Ces mesures concernaient les secteurs théâtre, danse, cirque, arts de la rue, spectacles humoristiques, cinéma, musique, arts visuels, mode & design et architecture et pluridisciplinaire.

La dernière phase de ce plan prévoit des mesures spécifiques au secteur "Lettres et Livres". Elles ont été adoptées récemment par le Gouvernement.

3 choses à savoir :

  • Ces mesures ont été réalisées en concertation avec les professionnels du secteur ;
  • Les mesures s’inscrivent dans le cadre du nouveau contrat-cadre de la filière du livre ;
  • Des mesures permettent de renforcer les outils existants et d’autres développent des mécanismes complémentaires.

Nous vous avions promis de revenir vers vous une fois que les mesures seraient prêtes à être lancées.

Chose promise, chose due, on vous les détaille :

Vous êtes une maison d’édition belge francophone et vous souhaitez publier depuis une langue étrangère vers le français ?

En 2023, WBI soutient l’achat de droits et/ou la traduction d’ouvrages de fiction ou de non-fiction depuis une langue étrangère vers le français. Concernant les albums de jeunesse et la bande dessinée uniquement, le soutien pourra couvrir les coûts de production (graphisme et impression).

La subvention est plafonnée à 3.000 euros quel que soit le genre (la poésie, le théâtre, le roman, les recueils de nouvelles, la littérature jeunesse, etc.).

Date limite de remise des dossiers : le 28 mai 2023

>> Pour en savoir plus


Vous êtes une maison d’édition belge francophone et vous souhaitez être présent sur les stands collectifs de WBI dans le cadre des salons du livre à l’international ?

Nous avons créé un nouveau dispositif opérationnel uniquement en 2023 permettant un soutien de 1.000 euros maximum pour la mobilité des éditeurs et éditrices.

En 2023, les salons concernés sont la "Foire du livre jeunesse de Bologne", le "Salon du livre de Genève", le festival "Les Etonnants Voyageurs à Saint-Malo", le "Marché de la Poésie de Paris", la "Foire du livre de Francfort" et le "Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis".

>> Pour en savoir plus


Vous êtes un opérateur "Lettres et livres" et vous souhaitez vous former en participant à des rencontres professionnelles du secteur au niveau international ?

Le dispositif "Résidence ou formation à l’international" a été revu en ce sens et prévoit un soutien pour la prise en charge des droits d’inscription à ces journées de formation (colloques, tables rondes, ateliers, etc.).

Les frais de droits d’inscription pris en charge par WBI seront plafonnés à 1.500 euros maximum pour une formation. Autre nouveauté, si vous êtes traducteur ou traductrice, vous êtes désormais éligible à l’ensemble du dispositif, en ce compris la prise en charge des frais d’inscription.

>> Pour en savoir plus


Vous souhaitez connaître ou faire connaître les auteurs et autrices belges francophones ?

Le label "Lisez-vous le Belge ?" qui vise la promotion de la littérature belge francophone à l’étranger a connu un franc succès en 2022. Notamment au travers de sa sélection annuelle de 45 auteurs et autrices représentant la diversité de la création contemporaine.

La sélection sera diffusée auprès de maisons d’édition étrangères, de traducteurs, d’agents et d’opérateurs culturels internationaux. Autre nouveauté, la campagne renforce son multilinguisme et sera diffusée au sein des espaces hispanophone, lusophone, arabophone et en Europe de l’Est.

Rendez-vous à la mi-avril pour la sélection 2023.

>> Pour en savoir plus

 

Contact 

Service culturel - culture@wbi.be

WBI a récemment présenté les mesures actives jusque fin 2023 concernant le "Plan de relance des acteurs culturels de la Fédération Wallonie-Bruxelles via leur diffusion internationale" adopté par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Ces mesures concernaient les secteurs théâtre, danse, cirque, arts de la rue, spectacles humoristiques, cinéma, musique, arts visuels, mode & design et architecture et pluridisciplinaire.

La dernière phase de ce plan prévoit des mesures spécifiques au secteur "Lettres et Livres". Elles ont été adoptées récemment par le Gouvernement.

3 choses à savoir :

  • Ces mesures ont été réalisées en concertation avec les professionnels du secteur ;
  • Les mesures s’inscrivent dans le cadre du nouveau contrat-cadre de la filière du livre ;
  • Des mesures permettent de renforcer les outils existants et d’autres développent des mécanismes complémentaires.

Nous vous avions promis de revenir vers vous une fois que les mesures seraient prêtes à être lancées.

Chose promise, chose due, on vous les détaille :

Vous êtes une maison d’édition belge francophone et vous souhaitez publier depuis une langue étrangère vers le français ?

En 2023, WBI soutient l’achat de droits et/ou la traduction d’ouvrages de fiction ou de non-fiction depuis une langue étrangère vers le français. Concernant les albums de jeunesse et la bande dessinée uniquement, le soutien pourra couvrir les coûts de production (graphisme et impression).

La subvention est plafonnée à 3.000 euros quel que soit le genre (la poésie, le théâtre, le roman, les recueils de nouvelles, la littérature jeunesse, etc.).

Date limite de remise des dossiers : le 28 mai 2023

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Vous êtes une maison d’édition belge francophone et vous souhaitez être présent sur les stands collectifs de WBI dans le cadre des salons du livre à l’international ?

Nous avons créé un nouveau dispositif opérationnel uniquement en 2023 permettant un soutien de 1.000 euros maximum pour la mobilité des éditeurs et éditrices.

En 2023, les salons concernés sont la "Foire du livre jeunesse de Bologne", le "Salon du livre de Genève", le festival "Les Etonnants Voyageurs à Saint-Malo", le "Marché de la Poésie de Paris", la "Foire du livre de Francfort" et le "Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis".

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Vous êtes un opérateur "Lettres et livres" et vous souhaitez vous former en participant à des rencontres professionnelles du secteur au niveau international ?

Le dispositif "Résidence ou formation à l’international" a été revu en ce sens et prévoit un soutien pour la prise en charge des droits d’inscription à ces journées de formation (colloques, tables rondes, ateliers, etc.).

Les frais de droits d’inscription pris en charge par WBI seront plafonnés à 1.500 euros maximum pour une formation. Autre nouveauté, si vous êtes traducteur ou traductrice, vous êtes désormais éligible à l’ensemble du dispositif, en ce compris la prise en charge des frais d’inscription.

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Vous souhaitez connaître ou faire connaître les auteurs et autrices belges francophones ?

Le label "Lisez-vous le Belge ?" qui vise la promotion de la littérature belge francophone à l’étranger a connu un franc succès en 2022. Notamment au travers de sa sélection annuelle de 45 auteurs et autrices représentant la diversité de la création contemporaine.

La sélection sera diffusée auprès de maisons d’édition étrangères, de traducteurs, d’agents et d’opérateurs culturels internationaux. Autre nouveauté, la campagne renforce son multilinguisme et sera diffusée au sein des espaces hispanophone, lusophone, arabophone et en Europe de l’Est.

Rendez-vous à la mi-avril pour la sélection 2023.

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Contact 

Service culturel - culture@wbi.be

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Les Belges Histoires | Yaël Nazé

Étiquettes

À 12 ans, Yaël Nazé le sait déjà, elle sera astrophysicienne ! D’ailleurs après avoir passé ses nuits d’enfance boraine à scruter le ciel pour reconnaître les constellations à l’œil nu, elle envoie une lettre à l’astrophysicien Jean-Marie Vreux pour connaître la marche à suivre afin de réaliser son rêve… Il deviendra son professeur et en 2004, elle défendra brillamment sa thèse de doctorat sur les étoiles massives, dont elle est aujourd’hui une spécialiste mondialement reconnue. 

En application de l’Accord de coopération signé entre d’une part le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, le Gouvernement de la Région wallonne, le Collège de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale et d’autre part le Royaume du Maroc, la prochaine session de la Commission Mixte Permanente se tiendra à Rabat, les 15, 16 et 17 mai 2023 et déterminera le nouveau programme de coopération 2023-2027.

 

Une partie du programme d’actions sera réalisée par des opérateurs publics, et l’autre sera mise en œuvre par des opérateurs conjointement choisis par les représentants des Gouvernements des deux Parties à la suite de cet appel à propositions.

 

Conjointement avec le partenaire et conformément à la philosophie qui préside cette coopération, Wallonie-Bruxelles a identifié un certain nombre d’axes prioritaires d’interventions.

 

Priorités géographiques : des échanges que nous avons eus avec la Partie marocaine, les priorités géographiques envisagées se concentrent sur les 4 régions de l’Oriental, de Tanger-Tétouan-AlHoceima, de Rabat-Salé-Kénitra et de Casablanca-Settat.

 

Priorités thématiques :  conformément aux priorités identifiées par le Maroc lors du dialogue bilatéral et en ligne avec les réformes prévues dans cadre du Nouveau modèle de développement (NMD) marocain, les propositions qui seront formulées doivent répondre à:

  • L’accompagnement de la réforme de l’apprentissage des langues menée par le Ministère de l’Education nationale par l’amélioration d’outils pédagogiques avec une priorité pour le français et l’arabe;
  • Le soutien à la modernisation des enseignements de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan (INBA) par un appui pédagogique et la formation continuée des professeurs;
  • Le soutien à la professionnalisation des équipes de gestion et d’animation des espaces culturels et des industries culturelles et créatives du Maroc par l’accompagnement dans la mise en œuvre de projets conjoints;
  • La valorisation du patrimoine par le digital;
  • L’Energie et l’Eau pour le développement durable dans les domaines de la décarbonation de l’industrie, du stockage de l’énergie, de l’hydrogène vert et de l’efficacité du Nexus Eau-Energie;
  • La régionalisation et l’évaluation des politiques publiques par l’accompagnement dans la gestion de projets, la formation continuée, la co-construction d’outils méthodologiques de publication transparente et l’échange de bonnes pratiques en matière de participation citoyenne;
  • Le renforcement des capacités des professionnels de terrain de la région de l’Orientale dans les domaines de l’entrepreneuriat, de la formation professionnelle et de la cohésion sociale par la formation qualifiante comme vecteur d’inclusion, de création d’emplois et d’activités génératrices de revenus en ce compris l’économie sociale et artisanale.

Si vous souhaitez développer un partenariat dans le cadre de ce programme de travail, vous trouverez, en annexe, le formulaire d’appel à propositions.

La date limite d’introduction des projets est fixée au 21 avril 2023.

 

Sur base, notamment, des avis des experts sollicités à cet effet, la Commission mixte permanente se prononcera sur l’opportunité d’inscrire les projets au programme de travail dans les limites des disponibilités budgétaires.

 

Pour toute question, veuillez-vous adresser à Mme Chiraz EL FASSI, responsable de nos relations avec le Royaume du Maroc (c.elfassi@delwalbru.be ) avec en copie Mme Josiane Keuser (j.keuser@wbi.be ) et Mme Catherine Labeeu (c.labeeu@wbi.be ).

Annexes

Formulaire d’appel à propositions et liste des frais admissibles.

 

En application de l’Accord de coopération signé entre d’une part le Gouvernement de la Communauté française de Belgique, le Gouvernement de la Région wallonne, le Collège de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale et d’autre part le Royaume du Maroc, la prochaine session de la Commission Mixte Permanente se tiendra à Rabat, les 15, 16 et 17 mai 2023 et déterminera le nouveau programme de coopération 2023-2027.

 

Une partie du programme d’actions sera réalisée par des opérateurs publics, et l’autre sera mise en œuvre par des opérateurs conjointement choisis par les représentants des Gouvernements des deux Parties à la suite de cet appel à propositions.

 

Conjointement avec le partenaire et conformément à la philosophie qui préside cette coopération, Wallonie-Bruxelles a identifié un certain nombre d’axes prioritaires d’interventions.

 

Priorités géographiques : des échanges que nous avons eus avec la Partie marocaine, les priorités géographiques envisagées se concentrent sur les 4 régions de l’Oriental, de Tanger-Tétouan-AlHoceima, de Rabat-Salé-Kénitra et de Casablanca-Settat.

 

Priorités thématiques :  conformément aux priorités identifiées par le Maroc lors du dialogue bilatéral et en ligne avec les réformes prévues dans cadre du Nouveau modèle de développement (NMD) marocain, les propositions qui seront formulées doivent répondre à:

  • L’accompagnement de la réforme de l’apprentissage des langues menée par le Ministère de l’Education nationale par l’amélioration d’outils pédagogiques avec une priorité pour le français et l’arabe;
  • Le soutien à la modernisation des enseignements de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan (INBA) par un appui pédagogique et la formation continuée des professeurs;
  • Le soutien à la professionnalisation des équipes de gestion et d’animation des espaces culturels et des industries culturelles et créatives du Maroc par l’accompagnement dans la mise en œuvre de projets conjoints;
  • La valorisation du patrimoine par le digital;
  • L’Energie et l’Eau pour le développement durable dans les domaines de la décarbonation de l’industrie, du stockage de l’énergie, de l’hydrogène vert et de l’efficacité du Nexus Eau-Energie;
  • La régionalisation et l’évaluation des politiques publiques par l’accompagnement dans la gestion de projets, la formation continuée, la co-construction d’outils méthodologiques de publication transparente et l’échange de bonnes pratiques en matière de participation citoyenne;
  • Le renforcement des capacités des professionnels de terrain de la région de l’Orientale dans les domaines de l’entrepreneuriat, de la formation professionnelle et de la cohésion sociale par la formation qualifiante comme vecteur d’inclusion, de création d’emplois et d’activités génératrices de revenus en ce compris l’économie sociale et artisanale.

Si vous souhaitez développer un partenariat dans le cadre de ce programme de travail, vous trouverez, en annexe, le formulaire d’appel à propositions.

La date limite d’introduction des projets est fixée au 21 avril 2023.

 

Sur base, notamment, des avis des experts sollicités à cet effet, la Commission mixte permanente se prononcera sur l’opportunité d’inscrire les projets au programme de travail dans les limites des disponibilités budgétaires.

 

Pour toute question, veuillez-vous adresser à Mme Chiraz EL FASSI, responsable de nos relations avec le Royaume du Maroc (c.elfassi@delwalbru.be ) avec en copie Mme Josiane Keuser (j.keuser@wbi.be ) et Mme Catherine Labeeu (c.labeeu@wbi.be ).

Annexes

Formulaire d’appel à propositions et liste des frais admissibles.

 

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(c) Arnold Grojean / graphisme : Polygraph

Entre Wallonie-Bruxelles et le Chili, 25 ans d'amitié

 

Wallonie-Bruxelles et le Chili fêtent 25 ans de coopération. La Revue W+B a souhaité célébrer ces noces d’argent en mettant en lumière les liens historiques entre Wallonie-Bruxelles et le Chili,  les événements marquants de ces 25 années, les projets qui ont pu être mis en place grâce à cette coopération de longue date et ceux qui verront encore le jour dans les mois et les années à  venir. Différents témoignages qui permettent de comprendre comment cette entente s’est construite, se poursuit aujourd’hui et continuera de faire briller tant les opérateurs wallons et bruxellois  que les opérateurs chiliens.

 

Ensuite, focus sur Arnold Grojean, artiste multifacettes, Juliette Havelange, jeune comédienne promise à un bel avenir, Studio Biskt, les designers de l’année 2022, et Meurens Natural, entreprise  de l’année 2022.

 

Enfin, découvrons comment les jeunes s’impliquent dans les projets Erasmus+ et Democracy Reloaded, comment le programme Défi Archipelago a soutenu la formation professionnelle et  l’employabilité des jeunes au Sénégal, comment le Smart City Institute de Liège promeut les smart cities et comment les primo-arrivants sont accueillis au BAPA Via de Bruxelles.

 

Et puis célébrons la naissance de Georges Simenon, qu’on ne présente plus !

Au programme

  • Dossier : Noces d'argent pour la coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Chili
  • Culture : Arnold Grojean, en âme et conscience
  • Portrait : "Cet été-là", Juliette est devenue grande
  • Jeunesse : Engagez-vous, qu'ils disaient...
  • Coopération au développement : 385 jeunes formés en entrepreneuriat et sur des métiers stratégiques
  • Tourisme : La légende Simenon
  • Design : Studio BISKT - Terre vivante
  • Entreprise : Meurens Natural, "Entreprise de l'année®" 2022
  • Innovation : Les Smart Cities, outil de transition pour les villes et territoires
  • Société : "Si mon coeur est étroit, à quoi me sert que le monde soit si vaste?"
  • Survols

 

 

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Entre Wallonie-Bruxelles et le Chili, 25 ans d'amitié

 

Wallonie-Bruxelles et le Chili fêtent 25 ans de coopération. La Revue W+B a souhaité célébrer ces noces d’argent en mettant en lumière les liens historiques entre Wallonie-Bruxelles et le Chili,  les événements marquants de ces 25 années, les projets qui ont pu être mis en place grâce à cette coopération de longue date et ceux qui verront encore le jour dans les mois et les années à  venir. Différents témoignages qui permettent de comprendre comment cette entente s’est construite, se poursuit aujourd’hui et continuera de faire briller tant les opérateurs wallons et bruxellois  que les opérateurs chiliens.

 

Ensuite, focus sur Arnold Grojean, artiste multifacettes, Juliette Havelange, jeune comédienne promise à un bel avenir, Studio Biskt, les designers de l’année 2022, et Meurens Natural, entreprise  de l’année 2022.

 

Enfin, découvrons comment les jeunes s’impliquent dans les projets Erasmus+ et Democracy Reloaded, comment le programme Défi Archipelago a soutenu la formation professionnelle et  l’employabilité des jeunes au Sénégal, comment le Smart City Institute de Liège promeut les smart cities et comment les primo-arrivants sont accueillis au BAPA Via de Bruxelles.

 

Et puis célébrons la naissance de Georges Simenon, qu’on ne présente plus !

Au programme

  • Dossier : Noces d'argent pour la coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Chili
  • Culture : Arnold Grojean, en âme et conscience
  • Portrait : "Cet été-là", Juliette est devenue grande
  • Jeunesse : Engagez-vous, qu'ils disaient...
  • Coopération au développement : 385 jeunes formés en entrepreneuriat et sur des métiers stratégiques
  • Tourisme : La légende Simenon
  • Design : Studio BISKT - Terre vivante
  • Entreprise : Meurens Natural, "Entreprise de l'année®" 2022
  • Innovation : Les Smart Cities, outil de transition pour les villes et territoires
  • Société : "Si mon coeur est étroit, à quoi me sert que le monde soit si vaste?"
  • Survols

 

 

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© Ruffus

Premier domaine à avoir été planté en Wallonie pour produire exclusivement des vins effervescents, le vignoble des Agaises n’a cessé de se développer. Véritable fer de lance du renouveau viticole en Belgique, il s’est progressivement étendu pour  atteindre aujourd’hui plus de 35 hectares et devenir le plus grand producteur du royaume. Installé à Haulchin, près de Binche, dans le Hainaut, au lieu-dit Les Agaises, ce vignoble compte aujourd’hui 350.000 pieds de vigne de chardonnay, de pinot noir et de pinot meunier plantés sur un coteau très riche en calcaire, exposé plein sud et sur lequel régnait un certain Seigneur Ruffus au XIIe siècle. Ces vins effervescents sont élaborés selon la méthode traditionnelle, c’est-à-dire avec une deuxième fermentation en bouteille et une mise en lattes de minimum douze mois. Une concentration en dioxyde de carbone gazeux suffisante confère au vin bulles et mousse à l’ouverture de la bouteille et une sensation de picotement en  bouche. Finesse aromatique et forte minéralité tirées de la craie dont regorge ce terroir d’exception font partie des caractéristiques de ce vin festif.
 

Retour au début

Du rêve à la réalité

Si Ruffus a célébré avec faste ses vingt ans, en réalité, l’histoire commence modestement, au début des années 80. Après son passage à la Faculté de Montpellier, Raymond Leroy débarque dans le négoce de vins familial. Même s’il est décidé à  développer l’importation de vins français, dans un coin de sa tête, une idée fixe le taraude. « Dans la famille, on est négociants en vins depuis plusieurs générations et mon père rêvait d’avoir son propre vignoble et de produire son vin, commence  Arnaud Leroy, fils de Raymond, responsable des ventes et de la communication du domaine. Il voulait des vignes près de chez lui pour avoir ce contact quotidien avec elles ». Et il y a là, tout près, ce fameux coteau calcaire exposé plein sud qui lui fait de l’oeil. Son propriétaire, Joseph Delbeke, agriculteur de son état, n’a pas le même enthousiasme que Raymond pour se lancer dans la viticulture. Vingt ans plus tard, en 2001, ce dernier rencontre Etienne Delbeke, fils de Joseph qui épaule à présent son père dans l’exploitation familiale. L’époque n’est plus la même qu’au début des années 80. L’Europe connaît une crise agricole sans précédent et les agriculteurs sont poussés à la diversification. Cette fois, la famille Delbeke est partante pour se lancer dans l’aventure viticole. Certes, petitement au début, un demi-hectare sur des terres peu fertiles pour l’agriculture classique. Reste à trouver un vigneron. Ce sera Thierry Gobillard, ami et fournisseur de Raymond Leroy,  vigneron en Champagne. A une condition toutefois, il lui faut deux hectares pour accepter d’apporter son savoir-faire champenois sur ces terres hennuyères. Deux autres amis, entrepreneurs ceux-là, Michel Wanty et Joël Hugé, amènent le génie civil. L’affaire est conclue. La société est constituée et les deux premiers hectares de chardonnay sont plantés en mai 2002. « Le sol est très calcaire comme dans la région de Reims, à 90 km à vol d’oiseau de la Champagne. Il n’y avait pas de raison qu’on n’ait pas une  qualité équivalente ».

 

Retour au début

Des médailles pour des bulles

Au fil des années, le domaine s’agrandit, les premières bouteilles sont commercialisées en 2005. En 2011, le cap des 100.000 bouteilles commercialisées par an est franchi. Entre-temps, les fils de Raymond, Arnaud et John Leroy, ce dernier oenologue formé à Bordeaux et à Montpellier, ont rejoint l’aventure. « Par notre réseau de négociants en vins, on a su toucher très rapidement de chouettes restaurants, certains étoilés comme le “Comme chez soi”. Parallèlement, les gens de la  région sont venus déguster le produit sur place. Cela a fait tache d’huile ». Ruffus s’est bien fait remarquer lors de nombreux concours. Epinglons quelques distinctions : quinze médailles d’or au concours du Meilleur Vin belge, deux médailles d’or au concours des Chardonnays du monde, deux médailles d’or au concours des Effervescents du monde, une grande médaille d’or au concours de Francfort (meilleur mousseux du concours). Last but not least, le vignoble des Agaises a reçu, en  2015, le titre de Chevalier du Mérite wallon « pour avoir fait honneur à la Wallonie et contribué à son rayonnement ». En 2021, 15.000 clients sont venus directement au domaine pour s’approvisionner et 70.000 visiteurs pour le découvrir. Ruffus compte 45.000 abonnés Facebook. En 2021, le chiffre d’affaires se montait à 3,3 millions d’euros avec un bilan largement bénéficiaire. « Mais le point qui nous tient le plus à coeur, ce sont toutes les rencontres et les liens que nous avons pu créer, entre nous, avec nos clients, nos partenaires et autres personnalités du vin ou de la gastronomie, nos collègues vignerons… », souligne Arnaud Leroy.

 

Retour au début

350.000 bouteilles par an

Aujourd’hui, le vignoble des Agaises est devenu le plus grand producteur de vins effervescents de Belgique. « Et tout le monde s’accorde pour le dire, Ruffus et le Domaine du Chenoy, fondé par Philippe Grafé dans le Namurois, avec ses cépages  interspécifiques, ont été les pionniers, les déclencheurs de la renaissance du vignoble en Wallonie. Jusqu’alors, il y avait bien quelques vignerons amateurs aux réussites diverses, mais aucun domaine n’avait encore franchi le cap de la  professionnalisation ». Le succès de Ruffus a été assez rapide, et sans doute le premier à toucher le grand public. « Et se dire qu’il est possible de produire de bons vins dans notre pays historiquement brassicole est aussi un bonheur ! ». Cette réussite qualitative et commerciale poussera de nombreux candidats vignerons, qui hésitaient encore, à franchir le pas. « Le vignoble wallon se serait certainement développé sans nous, mais nous avons clairement accéléré les choses. Partis de seulement deux hectares, nous avons réussi à croître jusqu’à devenir le plus grand producteur belge, ce qui n’a jamais été un but en soi, et à nous affirmer comme une valeur sûre de notre jeune patrimoine viticole ». En 2022, le domaine a  atteint les 35 hectares. Le vignoble produit aujourd’hui autant de bouteilles qu’il compte de pieds de vigne, soit 350.000 bouteilles. Et cerise sur le bouchon, les consommateurs se tournent aujourd’hui davantage vers les produits locaux, et la qualité suit. « Ce sont des  vins légers, on n’a pas l’ensoleillement de la France et de l’Italie. Il n’y avait personne quand on a commencé et maintenant on voit arriver de nouveaux vignobles. Selon moi, il y a un avenir pour le vin en Wallonie », se réjouit Arnaud Leroy.

 

Retour au début

Un futur prometteur

Le futur, Ruffus le voit dans ses bulles. Bientôt 40 hectares et 50 à long terme. En 2022, 1,5 million d’euros ont été investis dans le stockage afin d’augmenter le temps de vieillissement sur lattes, passer de quinze à dix-huit mois, de créer une cuvée « Réserve » et de mieux réguler le volume des ventes en cas de gel. Parmi les projets également, le développement de l’oenotourisme en semaine par petits groupes, l’organisation de team buildings et d’initiations à l’oenologie au vignoble et de découvertes touristiques des alentours (Binche, Mons, canal de Strépy, Bonne-Espérance à Estinnes…). Si 99 % des ventes de Ruffus sont réalisées en Belgique « où des parts de marché sont encore à prendre », selon le responsable des ventes, on retrouve ces bulles festives lors de manifestations d’exception à l’étranger, aux Ambassades belges à Paris, Tokyo, Kinshasa, Johannesburg, Le Caire… et lors de grands événements internationaux comme les Jeux Olympiques de Tokyo ou l’Exposition universelle de Dubaï. Ruffus, une histoire wallonne qui n’a pas fini de nous surprendre.

 

Par Jacqueline Remits

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°158.

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Premier domaine à avoir été planté en Wallonie pour produire exclusivement des vins effervescents, le vignoble des Agaises n’a cessé de se développer. Véritable fer de lance du renouveau viticole en Belgique, il s’est progressivement étendu pour  atteindre aujourd’hui plus de 35 hectares et devenir le plus grand producteur du royaume. Installé à Haulchin, près de Binche, dans le Hainaut, au lieu-dit Les Agaises, ce vignoble compte aujourd’hui 350.000 pieds de vigne de chardonnay, de pinot noir et de pinot meunier plantés sur un coteau très riche en calcaire, exposé plein sud et sur lequel régnait un certain Seigneur Ruffus au XIIe siècle. Ces vins effervescents sont élaborés selon la méthode traditionnelle, c’est-à-dire avec une deuxième fermentation en bouteille et une mise en lattes de minimum douze mois. Une concentration en dioxyde de carbone gazeux suffisante confère au vin bulles et mousse à l’ouverture de la bouteille et une sensation de picotement en  bouche. Finesse aromatique et forte minéralité tirées de la craie dont regorge ce terroir d’exception font partie des caractéristiques de ce vin festif.
 

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Du rêve à la réalité

Si Ruffus a célébré avec faste ses vingt ans, en réalité, l’histoire commence modestement, au début des années 80. Après son passage à la Faculté de Montpellier, Raymond Leroy débarque dans le négoce de vins familial. Même s’il est décidé à  développer l’importation de vins français, dans un coin de sa tête, une idée fixe le taraude. « Dans la famille, on est négociants en vins depuis plusieurs générations et mon père rêvait d’avoir son propre vignoble et de produire son vin, commence  Arnaud Leroy, fils de Raymond, responsable des ventes et de la communication du domaine. Il voulait des vignes près de chez lui pour avoir ce contact quotidien avec elles ». Et il y a là, tout près, ce fameux coteau calcaire exposé plein sud qui lui fait de l’oeil. Son propriétaire, Joseph Delbeke, agriculteur de son état, n’a pas le même enthousiasme que Raymond pour se lancer dans la viticulture. Vingt ans plus tard, en 2001, ce dernier rencontre Etienne Delbeke, fils de Joseph qui épaule à présent son père dans l’exploitation familiale. L’époque n’est plus la même qu’au début des années 80. L’Europe connaît une crise agricole sans précédent et les agriculteurs sont poussés à la diversification. Cette fois, la famille Delbeke est partante pour se lancer dans l’aventure viticole. Certes, petitement au début, un demi-hectare sur des terres peu fertiles pour l’agriculture classique. Reste à trouver un vigneron. Ce sera Thierry Gobillard, ami et fournisseur de Raymond Leroy,  vigneron en Champagne. A une condition toutefois, il lui faut deux hectares pour accepter d’apporter son savoir-faire champenois sur ces terres hennuyères. Deux autres amis, entrepreneurs ceux-là, Michel Wanty et Joël Hugé, amènent le génie civil. L’affaire est conclue. La société est constituée et les deux premiers hectares de chardonnay sont plantés en mai 2002. « Le sol est très calcaire comme dans la région de Reims, à 90 km à vol d’oiseau de la Champagne. Il n’y avait pas de raison qu’on n’ait pas une  qualité équivalente ».

 

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Des médailles pour des bulles

Au fil des années, le domaine s’agrandit, les premières bouteilles sont commercialisées en 2005. En 2011, le cap des 100.000 bouteilles commercialisées par an est franchi. Entre-temps, les fils de Raymond, Arnaud et John Leroy, ce dernier oenologue formé à Bordeaux et à Montpellier, ont rejoint l’aventure. « Par notre réseau de négociants en vins, on a su toucher très rapidement de chouettes restaurants, certains étoilés comme le “Comme chez soi”. Parallèlement, les gens de la  région sont venus déguster le produit sur place. Cela a fait tache d’huile ». Ruffus s’est bien fait remarquer lors de nombreux concours. Epinglons quelques distinctions : quinze médailles d’or au concours du Meilleur Vin belge, deux médailles d’or au concours des Chardonnays du monde, deux médailles d’or au concours des Effervescents du monde, une grande médaille d’or au concours de Francfort (meilleur mousseux du concours). Last but not least, le vignoble des Agaises a reçu, en  2015, le titre de Chevalier du Mérite wallon « pour avoir fait honneur à la Wallonie et contribué à son rayonnement ». En 2021, 15.000 clients sont venus directement au domaine pour s’approvisionner et 70.000 visiteurs pour le découvrir. Ruffus compte 45.000 abonnés Facebook. En 2021, le chiffre d’affaires se montait à 3,3 millions d’euros avec un bilan largement bénéficiaire. « Mais le point qui nous tient le plus à coeur, ce sont toutes les rencontres et les liens que nous avons pu créer, entre nous, avec nos clients, nos partenaires et autres personnalités du vin ou de la gastronomie, nos collègues vignerons… », souligne Arnaud Leroy.

 

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350.000 bouteilles par an

Aujourd’hui, le vignoble des Agaises est devenu le plus grand producteur de vins effervescents de Belgique. « Et tout le monde s’accorde pour le dire, Ruffus et le Domaine du Chenoy, fondé par Philippe Grafé dans le Namurois, avec ses cépages  interspécifiques, ont été les pionniers, les déclencheurs de la renaissance du vignoble en Wallonie. Jusqu’alors, il y avait bien quelques vignerons amateurs aux réussites diverses, mais aucun domaine n’avait encore franchi le cap de la  professionnalisation ». Le succès de Ruffus a été assez rapide, et sans doute le premier à toucher le grand public. « Et se dire qu’il est possible de produire de bons vins dans notre pays historiquement brassicole est aussi un bonheur ! ». Cette réussite qualitative et commerciale poussera de nombreux candidats vignerons, qui hésitaient encore, à franchir le pas. « Le vignoble wallon se serait certainement développé sans nous, mais nous avons clairement accéléré les choses. Partis de seulement deux hectares, nous avons réussi à croître jusqu’à devenir le plus grand producteur belge, ce qui n’a jamais été un but en soi, et à nous affirmer comme une valeur sûre de notre jeune patrimoine viticole ». En 2022, le domaine a  atteint les 35 hectares. Le vignoble produit aujourd’hui autant de bouteilles qu’il compte de pieds de vigne, soit 350.000 bouteilles. Et cerise sur le bouchon, les consommateurs se tournent aujourd’hui davantage vers les produits locaux, et la qualité suit. « Ce sont des  vins légers, on n’a pas l’ensoleillement de la France et de l’Italie. Il n’y avait personne quand on a commencé et maintenant on voit arriver de nouveaux vignobles. Selon moi, il y a un avenir pour le vin en Wallonie », se réjouit Arnaud Leroy.

 

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Un futur prometteur

Le futur, Ruffus le voit dans ses bulles. Bientôt 40 hectares et 50 à long terme. En 2022, 1,5 million d’euros ont été investis dans le stockage afin d’augmenter le temps de vieillissement sur lattes, passer de quinze à dix-huit mois, de créer une cuvée « Réserve » et de mieux réguler le volume des ventes en cas de gel. Parmi les projets également, le développement de l’oenotourisme en semaine par petits groupes, l’organisation de team buildings et d’initiations à l’oenologie au vignoble et de découvertes touristiques des alentours (Binche, Mons, canal de Strépy, Bonne-Espérance à Estinnes…). Si 99 % des ventes de Ruffus sont réalisées en Belgique « où des parts de marché sont encore à prendre », selon le responsable des ventes, on retrouve ces bulles festives lors de manifestations d’exception à l’étranger, aux Ambassades belges à Paris, Tokyo, Kinshasa, Johannesburg, Le Caire… et lors de grands événements internationaux comme les Jeux Olympiques de Tokyo ou l’Exposition universelle de Dubaï. Ruffus, une histoire wallonne qui n’a pas fini de nous surprendre.

 

Par Jacqueline Remits

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°158.

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Les Belges Histoires | Yaël Nazé

D’ailleurs après avoir passé ses nuits d’enfance boraine à scruter le ciel pour reconnaître les constellations à l’œil nu, elle envoie une lettre à l’astrophysicien Jean-Marie Vreux pour connaître la marche à suivre afin de réaliser son rêve… Il deviendra son professeur et en 2004, elle défendra brillamment sa thèse de doctorat sur les étoiles massives, dont elle est aujourd’hui une spécialiste mondialement reconnue. 

 

Titulaire de nombreuses récompenses, l’astrophysicienne, chercheuse au FNRS, travaille entre autres au LiSRI (Liège Space Research Institute) de l'Université de Liège. Elle y collabore à la création de nouveaux satellites d’observation. Mais Yaël Nazé est aussi une passionnée du partage et de la transmission. Cela se remarque durant ses cours à l’Université de Liège où sa passion et son enthousiasme remportent l’adhésion d’étudiants venus du monde entier pour travailler avec elle - bien qu’elle soit régulièrement invitée à dispenser son savoir un peu partout sur la planète.

 

Mais, tel l’Univers toujours en expansion, son envie de partage ne s’arrête pas aux auditoires. Yaël Nazé est aussi autrice, comme tout chercheur bien sûr, de nombreuses publications, mais surtout, à ce jour, de 12 ouvrages de vulgarisation qui démontrent avec brio la place de l’astronomie dans notre histoire et notre culture. Elle donne également des conférences publiques durant lesquelles elle espère voir des étoiles dans les yeux de ses spectateurs. 

 

Oui pour Yaël Nazé, les étoiles et leur connaissance restent toujours la priorité, qu’elles brillent dans nos yeux ou dans l’espace.

 

 

 

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Le site personnel de Yaël Nazé

La page Wikipédia de Yaël Nazé

 

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Mais, tel l’Univers toujours en expansion, son envie de partage ne s’arrête pas aux auditoires. Yaël Nazé est aussi autrice, comme tout chercheur bien sûr, de nombreuses publications, mais surtout, à ce jour, de 12 ouvrages de vulgarisation qui démontrent avec brio la place de l’astronomie dans notre histoire et notre culture. Elle donne également des conférences publiques durant lesquelles elle espère voir des étoiles dans les yeux de ses spectateurs. 

 

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