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18/04/2023
Les francophones dans l'UE © WBI

L’usage de la langue française dans les institutions européennes s’érode au fil de temps au profit de l’anglais et encore plus ces 20 dernières années avec l’élargissement aux pays d’Europe de l’Est. Le multilinguisme est pourtant gravé dans le traité sur l’Union européenne. L’article 3 dispose que l’Union « respecte la richesse de sa diversité culturelle et linguistique ». La devise de l’Union européenne est “Unie dans la diversité”. Le français est toujours la deuxième langue la plus pratiquée au sein des pays membres de l’Union européenne. Elle est également la deuxième langue la plus apprise dans le monde, après l’anglais.

 

Le rapport Lequesne, réalisé en amont de la Présidence française de l’Union européenne en 2022 dresse un état des lieux précis de la situation. Chiffres 2018 -2019 : au Conseil de l’Union européenne, 2 % des documents source sont rédigés en français, 3,7 % à la Commission européenne et 11,7 % au Parlement européen. Le constat de non-multilinguisme est sans équivoque.

 

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) souhaite remédier à cette situation en accordant la priorité à la défense du multilinguisme en amont et pendant la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne, au premier trimestre 2024.

 

La FWB a donc décidé de mettre en place un programme conjoint de cours de français avec la France à destination des diplomates, des dirigeantes et des dirigeants des institutions européennes dans la continuité de ce que la France a déjà initié dans le cadre de sa Présidence. Plus 1000 personnes ont été formées en 2021 et 2022.

 

Le programme, soutenu par l’Alliance française, comprend des cours collectifs et individuels adaptés aux besoins spécifiques des apprenantes et apprenants.

Ce programme conjoint doit contribuer à valoriser l’utilisation du français en tant que langue de travail. Il permet également de renforcer la coopération entre la Belgique, la France et les Etats membres de l’UE, membres de la francophonie, tout en renforçant l’Union Européenne dans sa diversité et le multilinguisme. 

 

Trois questions à Máire Killoran, Directrice générale adjointe au Conseil de l’Union européenne et participante au programme

 

Pourquoi faites-vous cette formation ? 

 

Le multilinguisme est bien présent au sein des institutions européennes, et étant responsable du service de traduction du Conseil européen, il me semble important de perfectionner mes compétences linguistiques autant que faire se peut. 

 

Quelles sont vos attentes ?  

 

Mon objectif aujourd’hui, après plusieurs d’années d’apprentissage, est de pouvoir m’exprimer de façon plus raffinée et d’avoir une meilleure maîtrise des nuances et des registres de langues. Je voudrais être capable de comprendre des textes professionnels plus complexes tels que des documents juridiques. Du point de vue de l’écrit, je souhaiterais pouvoir rédiger des communications formelles et officielles pour l’ensemble du personnel du service de traduction, sans appréhension. 

 

Est-ce un besoin professionnel ou personnel ?

 

C’est un besoin professionnel en premier lieu. Et évidemment, habitant à Bruxelles, j’utilise le français aussi dans ma vie quotidienne. 

Le Conseil européen demande que le personnel maîtrise bien le français et l’anglais. Par conséquent, j’utilise le français d’une manière systématique dans mes fonctions. En tant qu’anglophone et travaillant dans un environnement multilingue au sein des institutions européennes, il est important de ne pas me limiter à une seule lingua franca. En outre, pour moi, il est naturel de faire l’effort, comme les autres collègues, d’apprendre l’une des langues officielles du pays au lieu de se reposer sur ses lauriers ! 

 

 

 

L’usage de la langue française dans les institutions européennes s’érode au fil de temps au profit de l’anglais et encore plus ces 20 dernières années avec l’élargissement aux pays d’Europe de l’Est. Le multilinguisme est pourtant gravé dans le traité sur l’Union européenne. L’article 3 dispose que l’Union « respecte la richesse de sa diversité culturelle et linguistique ». La devise de l’Union européenne est “Unie dans la diversité”. Le français est toujours la deuxième langue la plus pratiquée au sein des pays membres de l’Union européenne. Elle est également la deuxième langue la plus apprise dans le monde, après l’anglais.

 

Le rapport Lequesne, réalisé en amont de la Présidence française de l’Union européenne en 2022 dresse un état des lieux précis de la situation. Chiffres 2018 -2019 : au Conseil de l’Union européenne, 2 % des documents source sont rédigés en français, 3,7 % à la Commission européenne et 11,7 % au Parlement européen. Le constat de non-multilinguisme est sans équivoque.

 

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) souhaite remédier à cette situation en accordant la priorité à la défense du multilinguisme en amont et pendant la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne, au premier trimestre 2024.

 

La FWB a donc décidé de mettre en place un programme conjoint de cours de français avec la France à destination des diplomates, des dirigeantes et des dirigeants des institutions européennes dans la continuité de ce que la France a déjà initié dans le cadre de sa Présidence. Plus 1000 personnes ont été formées en 2021 et 2022.

 

Le programme, soutenu par l’Alliance française, comprend des cours collectifs et individuels adaptés aux besoins spécifiques des apprenantes et apprenants.

Ce programme conjoint doit contribuer à valoriser l’utilisation du français en tant que langue de travail. Il permet également de renforcer la coopération entre la Belgique, la France et les Etats membres de l’UE, membres de la francophonie, tout en renforçant l’Union Européenne dans sa diversité et le multilinguisme. 

 

Trois questions à Máire Killoran, Directrice générale adjointe au Conseil de l’Union européenne et participante au programme

 

Pourquoi faites-vous cette formation ? 

 

Le multilinguisme est bien présent au sein des institutions européennes, et étant responsable du service de traduction du Conseil européen, il me semble important de perfectionner mes compétences linguistiques autant que faire se peut. 

 

Quelles sont vos attentes ?  

 

Mon objectif aujourd’hui, après plusieurs d’années d’apprentissage, est de pouvoir m’exprimer de façon plus raffinée et d’avoir une meilleure maîtrise des nuances et des registres de langues. Je voudrais être capable de comprendre des textes professionnels plus complexes tels que des documents juridiques. Du point de vue de l’écrit, je souhaiterais pouvoir rédiger des communications formelles et officielles pour l’ensemble du personnel du service de traduction, sans appréhension. 

 

Est-ce un besoin professionnel ou personnel ?

 

C’est un besoin professionnel en premier lieu. Et évidemment, habitant à Bruxelles, j’utilise le français aussi dans ma vie quotidienne. 

Le Conseil européen demande que le personnel maîtrise bien le français et l’anglais. Par conséquent, j’utilise le français d’une manière systématique dans mes fonctions. En tant qu’anglophone et travaillant dans un environnement multilingue au sein des institutions européennes, il est important de ne pas me limiter à une seule lingua franca. En outre, pour moi, il est naturel de faire l’effort, comme les autres collègues, d’apprendre l’une des langues officielles du pays au lieu de se reposer sur ses lauriers ! 

 

 

 

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11/04/2023
Monsieur Phône et les sardines - Cie La Bête curieuse au Focus Pro Jeune Public 2023 © J. Van Belle - WBI

Le Focus Pro Jeune Public (FPJP) est un rendez-vous qui offre aux professionnels de ce secteur, la possibilité d’assister à des spectacles pour le jeune public en conditions réelles. Familles, enfants, écoles et programmateurs se mêlent dans les gradins. Les uns sont venus uniquement pour le plaisir du spectacle, les autres pour découvrir les pépites qu’ils programmeront prochainement dans leur théâtre.

Retour au début

Une opération de visibilité

Afin de mettre en lumière le secteur jeune public, les artistes et leurs projets créatifs, le Théâtre des Doms a choisi en 2022, cette opération de visibilité et de soutien, avec pour ambition de créer un événement de prospection où se croisent créateurs et programmateurs. Cette attention spécifique portée au spectacle vivant à destination du jeune public, a toujours habité Alain Cofino Gomez, directeur du Théâtre des Doms depuis 2015. Dès son arrivée, il inscrit régulièrement des spectacles à destination des jeunes dans sa programmation.

 

« C’est mon regard, c’est essentiel selon moi, d’aller vers la jeunesse et l’enfance. Ce public a des choses à dire et nous, adultes, avons à entendre ».

 

La préoccupation d’Alain Cofino Gomez rencontre celle du politique lors de la négociation du dernier accord-programme du théâtre, permettant, sous son impulsion, le lancement du premier Focus Pro en 2022, avec le soutien financier de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Le théâtre propose alors six spectacles dont cinq estampillés Fédération Wallonie Bruxelles et c’est un succès immédiat. Cette nouvelle initiative s’inscrit complètement dans la mission générale du Théâtre des Doms : « contribuer au rayonnement d'artistes, de créations et de projets artistiques issus de la Fédération Wallonie-Bruxelles, par la promotion et la diffusion des œuvres et des artistes ».

 

Ce théâtre, financé principalement par Wallonie-Bruxelles International, est une vitrine symbolique qui permet de séduire des programmateurs et d’aider les artistes à construire des tournées en vue des festivals. C’est un travail de réseautage à long terme qui s’effectue toute l’année. « On est là pour aider les artistes belges francophones à fabriquer une vie en dehors de leur territoire d’origine », ajoute Alain Cofino Gomez.

 

Forte de ce premier succès et aiguillée par l’appétit grandissant des lieux culturels pour les spectacles jeunes publics, l’équipe des Doms, décide d’amplifier alors son action en invitant des partenaires francophones à participer au rendez-vous.

Retour au début

Une deuxième édition ambitieuse

Cette année, onze compagnies ont ainsi déployé des spectacles inédits à l’international, sur 9 scènes d’Avignon, en présence de programmateurs et de professionnels venant de Suisse, Québec, France et Belgique francophone.

 

Cette riche programmation a plusieurs atouts : élargir le champ de visibilité, répartir l’organisation en invitant les entités territoriales en présence à proposer leurs artistes, favoriser un réseautage par le biais notamment de la francophonie et créer une dynamique entre partenaires étrangers. Chacun participe en énergie et en financement pour un bénéfice de notoriété démultiplié.

 

Les consignes : choisir des spectacles pour des âges différents, qui ont déjà tourné et vécu l’épreuve de la scène mais qui restent inédits à l’étranger. Ils doivent évidemment avoir la capacité de tourner à l’international. Pas de thématique imposée. C’est la singularité qui se distingue sur scène et que le public reconnait et demande.

 

Evidemment, la tension sociale émerge dans le spectacle vivant, y compris pour le jeune public. Les questions de genre, sur l’identité, la politique ou le climat traversent aussi ce théâtre-là. Parfois, les compagnies construisent un spectacle à destination des adultes et des enfants mais dans deux versions adaptées. Sans concertation entre les compagnies ou les programmateurs, il arrive aussi qu’un thème émerge. Lors de ces trois jours par exemple, la famille, avec ces chaos, ses places, son emprise, ses joies et ses douleurs, ses amours et ses haines, a largement été questionnée.

 

C’est ainsi qu’évolue ce secteur autrefois cantonné aux écoles ou aux lieux dédiés. Equipées d’une créativité sans borne, d’une énergie toujours renouvelée et ouvertes à tous les possibles, les compagnies s’adaptent.

 

Virginie Devaster, directrice de la Chambre des Théâtres pour l’Enfance et la Jeunesse (CTEJ), qui accueille dans cette association plus de 102 compagnies de théâtre et danse pour le jeune public de la Fédération Wallonie Bruxelles, confirme cette capacité des acteurs du secteur à questionner, à construire, à se réinventer. L’association qui existe depuis quarante ans contribue à l'élaboration d'une certaine politique culturelle en Belgique francophone. Elle informe, sensibilise, forme, soutient, édite des analyses mais aussi du théâtre jeunesse et crée des événements comme le festival Noël au Théâtre, autre focus professionnel du secteur qui a lieu chaque année à Bruxelles.

 

Malgré le déploiement de nouvelles aides, les statuts des artistes et des compagnies restent souvent fragiles. Cependant, Virginie Devaster assiste depuis quelques années à un véritable décloisonnement du théâtre jeune public qui existe dans des lieux de plus en plus variés. « Les focus ouverts aux professionnels créent un effet boule de neige unique », nous confie-t-elle. « L’offre est là, la demande du public et des lieux existe aussi. Alors, il nous faut professionnaliser plus encore la publicité et la diffusion, aller dans les salons, expliquer la palette des programmes déployés par les compagnies, qu’ils s’adressent aux tout jeunes enfants, aux adolescents, qu’ils soient sans parole ou étudiés pour des personnes non voyantes, avec des marionnettes ou de la danse… »

 

Cette nécessité d'accompagner les compagnies dans leur développement, particulièrement à l'international, Pierre Ronti, présent au FPJP, en a bien conscience. Avec sa structure de diffusion Mes idées Fixes, il les suit de la création jusqu'à la prospection. Il tient à préserver et développer avant tout un lien personnel et humain entre les compagnies, les diffuseurs, les programmateurs et le public. Pour cette raison, il se déplace notamment sur les focus professionnels qui foisonnent de contacts et permettent de soutenir les compagnies dont il s'occupe.

 

Un besoin qu’a bien saisi le Théâtre des Doms, avec ce rendez-vous printanier déjà incontournable au vu de la réponse enthousiaste du public et du secteur lors de cette deuxième édition du Focus Pro Jeune Public.

 

Retour au début

Retrouvez l'actualité des compagnies belges francophones présentes sur le focus 2023:

Petit concert à l’aube de la Compagnie Bulle à sons.

Dans un cercle de lumière et en chaussette, Fabienne Van Den Driessche et Benjamin Eppe, emmène les tout jeunes enfants de l'aube au crépuscule. Percussion, xylo, violoncelle, flûte, jeux de mains ou oiseaux, tout captive. Les enfants se glissent dans les nuances, certains préfèrent les rires, d'autres les moments doux.

© J. Van Belle - WBI 

Frankenstein de la Compagnie Karyatides.

Adaptation de l’œuvre originale de Mary Shelley, ce Frankenstein évolue entre opéra et théâtre d'objets dans une intensité dramatique saisissante. Une mise en scène au cordeau matinée d'étincelles humoristiques pour servir un Frankenstein philosophe.

© J. Van Belle - WBI 

Au-dedans de la forêt du Théâtre de la Guimbarde.

Fiction sonore à découvrir au casque, où la survie de trois jeunes frère et sœurs passe par l’isolement et la solidarité. Par l’immersion sonore, le public devient captif de l’univers partagé, ici la forêt sauvage et sa palette de sons inquiétants.

© J. Van Belle - WBI 

Monsieur Phône et les sardines de la Compagnie La Bête Curieuse.

La comédie musicale Monsieur Phône et les sardines nous désordonne ! Monsieur Phone, ramasseur compulsif d’objets éreintés, ne sait pas ranger. Les sardines alignées dans une boite depuis plus de trente ans, elles, aimeraient bien revoir la mer. Ils ont en commun la faculté de rêver et de changer l'ordre du monde.

© J. Van Belle - WBI 

Mais aussi la compagnie L'Algue rousse, Yassin Mrabtifi, Marie-Charlotte Siokos, Théâtre Pépite qui ont chacun pris le pari, avec 6 autres artistes québécois, suisses et français, de présenter une création de 5 minutes autour d'une table, devant un public unique de professionnels. Une autre façon de déployer des talents et de la visibilité.

Retour au début

Pour aller plus loin

Wallonie-Bruxelles International (WBI) accompagne les artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’international avec différents types de soutien.

 

Retrouvez sur le site de WBI :

Vous pouvez contacter également l’agence Wallonie-Bruxelles Théâtre et Danse, bureau d’aide, de conseil et d’accompagnement pour la promotion et la diffusion internationales des créations de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Le Théâtre des Doms programme toute l'année au coeur d'Avignon des artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, suivez leur actualité! 

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Le Focus Pro Jeune Public (FPJP) est un rendez-vous qui offre aux professionnels de ce secteur, la possibilité d’assister à des spectacles pour le jeune public en conditions réelles. Familles, enfants, écoles et programmateurs se mêlent dans les gradins. Les uns sont venus uniquement pour le plaisir du spectacle, les autres pour découvrir les pépites qu’ils programmeront prochainement dans leur théâtre.

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Une opération de visibilité

Afin de mettre en lumière le secteur jeune public, les artistes et leurs projets créatifs, le Théâtre des Doms a choisi en 2022, cette opération de visibilité et de soutien, avec pour ambition de créer un événement de prospection où se croisent créateurs et programmateurs. Cette attention spécifique portée au spectacle vivant à destination du jeune public, a toujours habité Alain Cofino Gomez, directeur du Théâtre des Doms depuis 2015. Dès son arrivée, il inscrit régulièrement des spectacles à destination des jeunes dans sa programmation.

 

« C’est mon regard, c’est essentiel selon moi, d’aller vers la jeunesse et l’enfance. Ce public a des choses à dire et nous, adultes, avons à entendre ».

 

La préoccupation d’Alain Cofino Gomez rencontre celle du politique lors de la négociation du dernier accord-programme du théâtre, permettant, sous son impulsion, le lancement du premier Focus Pro en 2022, avec le soutien financier de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Le théâtre propose alors six spectacles dont cinq estampillés Fédération Wallonie Bruxelles et c’est un succès immédiat. Cette nouvelle initiative s’inscrit complètement dans la mission générale du Théâtre des Doms : « contribuer au rayonnement d'artistes, de créations et de projets artistiques issus de la Fédération Wallonie-Bruxelles, par la promotion et la diffusion des œuvres et des artistes ».

 

Ce théâtre, financé principalement par Wallonie-Bruxelles International, est une vitrine symbolique qui permet de séduire des programmateurs et d’aider les artistes à construire des tournées en vue des festivals. C’est un travail de réseautage à long terme qui s’effectue toute l’année. « On est là pour aider les artistes belges francophones à fabriquer une vie en dehors de leur territoire d’origine », ajoute Alain Cofino Gomez.

 

Forte de ce premier succès et aiguillée par l’appétit grandissant des lieux culturels pour les spectacles jeunes publics, l’équipe des Doms, décide d’amplifier alors son action en invitant des partenaires francophones à participer au rendez-vous.

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Une deuxième édition ambitieuse

Cette année, onze compagnies ont ainsi déployé des spectacles inédits à l’international, sur 9 scènes d’Avignon, en présence de programmateurs et de professionnels venant de Suisse, Québec, France et Belgique francophone.

 

Cette riche programmation a plusieurs atouts : élargir le champ de visibilité, répartir l’organisation en invitant les entités territoriales en présence à proposer leurs artistes, favoriser un réseautage par le biais notamment de la francophonie et créer une dynamique entre partenaires étrangers. Chacun participe en énergie et en financement pour un bénéfice de notoriété démultiplié.

 

Les consignes : choisir des spectacles pour des âges différents, qui ont déjà tourné et vécu l’épreuve de la scène mais qui restent inédits à l’étranger. Ils doivent évidemment avoir la capacité de tourner à l’international. Pas de thématique imposée. C’est la singularité qui se distingue sur scène et que le public reconnait et demande.

 

Evidemment, la tension sociale émerge dans le spectacle vivant, y compris pour le jeune public. Les questions de genre, sur l’identité, la politique ou le climat traversent aussi ce théâtre-là. Parfois, les compagnies construisent un spectacle à destination des adultes et des enfants mais dans deux versions adaptées. Sans concertation entre les compagnies ou les programmateurs, il arrive aussi qu’un thème émerge. Lors de ces trois jours par exemple, la famille, avec ces chaos, ses places, son emprise, ses joies et ses douleurs, ses amours et ses haines, a largement été questionnée.

 

C’est ainsi qu’évolue ce secteur autrefois cantonné aux écoles ou aux lieux dédiés. Equipées d’une créativité sans borne, d’une énergie toujours renouvelée et ouvertes à tous les possibles, les compagnies s’adaptent.

 

Virginie Devaster, directrice de la Chambre des Théâtres pour l’Enfance et la Jeunesse (CTEJ), qui accueille dans cette association plus de 102 compagnies de théâtre et danse pour le jeune public de la Fédération Wallonie Bruxelles, confirme cette capacité des acteurs du secteur à questionner, à construire, à se réinventer. L’association qui existe depuis quarante ans contribue à l'élaboration d'une certaine politique culturelle en Belgique francophone. Elle informe, sensibilise, forme, soutient, édite des analyses mais aussi du théâtre jeunesse et crée des événements comme le festival Noël au Théâtre, autre focus professionnel du secteur qui a lieu chaque année à Bruxelles.

 

Malgré le déploiement de nouvelles aides, les statuts des artistes et des compagnies restent souvent fragiles. Cependant, Virginie Devaster assiste depuis quelques années à un véritable décloisonnement du théâtre jeune public qui existe dans des lieux de plus en plus variés. « Les focus ouverts aux professionnels créent un effet boule de neige unique », nous confie-t-elle. « L’offre est là, la demande du public et des lieux existe aussi. Alors, il nous faut professionnaliser plus encore la publicité et la diffusion, aller dans les salons, expliquer la palette des programmes déployés par les compagnies, qu’ils s’adressent aux tout jeunes enfants, aux adolescents, qu’ils soient sans parole ou étudiés pour des personnes non voyantes, avec des marionnettes ou de la danse… »

 

Cette nécessité d'accompagner les compagnies dans leur développement, particulièrement à l'international, Pierre Ronti, présent au FPJP, en a bien conscience. Avec sa structure de diffusion Mes idées Fixes, il les suit de la création jusqu'à la prospection. Il tient à préserver et développer avant tout un lien personnel et humain entre les compagnies, les diffuseurs, les programmateurs et le public. Pour cette raison, il se déplace notamment sur les focus professionnels qui foisonnent de contacts et permettent de soutenir les compagnies dont il s'occupe.

 

Un besoin qu’a bien saisi le Théâtre des Doms, avec ce rendez-vous printanier déjà incontournable au vu de la réponse enthousiaste du public et du secteur lors de cette deuxième édition du Focus Pro Jeune Public.

 

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Retrouvez l'actualité des compagnies belges francophones présentes sur le focus 2023:

Petit concert à l’aube de la Compagnie Bulle à sons.

Dans un cercle de lumière et en chaussette, Fabienne Van Den Driessche et Benjamin Eppe, emmène les tout jeunes enfants de l'aube au crépuscule. Percussion, xylo, violoncelle, flûte, jeux de mains ou oiseaux, tout captive. Les enfants se glissent dans les nuances, certains préfèrent les rires, d'autres les moments doux.

© J. Van Belle - WBI 

Frankenstein de la Compagnie Karyatides.

Adaptation de l’œuvre originale de Mary Shelley, ce Frankenstein évolue entre opéra et théâtre d'objets dans une intensité dramatique saisissante. Une mise en scène au cordeau matinée d'étincelles humoristiques pour servir un Frankenstein philosophe.

© J. Van Belle - WBI 

Au-dedans de la forêt du Théâtre de la Guimbarde.

Fiction sonore à découvrir au casque, où la survie de trois jeunes frère et sœurs passe par l’isolement et la solidarité. Par l’immersion sonore, le public devient captif de l’univers partagé, ici la forêt sauvage et sa palette de sons inquiétants.

© J. Van Belle - WBI 

Monsieur Phône et les sardines de la Compagnie La Bête Curieuse.

La comédie musicale Monsieur Phône et les sardines nous désordonne ! Monsieur Phone, ramasseur compulsif d’objets éreintés, ne sait pas ranger. Les sardines alignées dans une boite depuis plus de trente ans, elles, aimeraient bien revoir la mer. Ils ont en commun la faculté de rêver et de changer l'ordre du monde.

© J. Van Belle - WBI 

Mais aussi la compagnie L'Algue rousse, Yassin Mrabtifi, Marie-Charlotte Siokos, Théâtre Pépite qui ont chacun pris le pari, avec 6 autres artistes québécois, suisses et français, de présenter une création de 5 minutes autour d'une table, devant un public unique de professionnels. Une autre façon de déployer des talents et de la visibilité.

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Pour aller plus loin

Wallonie-Bruxelles International (WBI) accompagne les artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’international avec différents types de soutien.

 

Retrouvez sur le site de WBI :

Vous pouvez contacter également l’agence Wallonie-Bruxelles Théâtre et Danse, bureau d’aide, de conseil et d’accompagnement pour la promotion et la diffusion internationales des créations de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Le Théâtre des Doms programme toute l'année au coeur d'Avignon des artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, suivez leur actualité! 

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07/04/2023
Logos "Wallonie" et "Fédération Wallonie-Bruxelles"

L’objectif de cette réforme est le renforcement de la diplomatie scientifique, académique et culturelle des deux entités.

 

Les réseaux Wallonie-Bruxelles à l’étranger sont des instruments indispensables pour représenter et défendre les atouts et les intérêts de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la scène internationale. Ils permettent d’augmenter l’impact, l’influence et la notoriété à l’étranger de Wallonie-Bruxelles et de ses acteurs.

 

Dans le cadre des déclarations de politique régionale et communautaire 2019-2024, les Ministres-Présidents wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles se sont engagés à adapter la manière dont fonctionnent ces réseaux à l’étranger.

 

Après une analyse menée par WBI, les Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont acté ce jeudi cette réforme. L’ambition est limpide: clarifier, objectiver et simplifier l’organisation actuelle des différentes composantes internationales pour davantage de visibilité, de cohérence et d’efficience.

 

Jusqu’à présent, l’architecture des réseaux sectoriels Wallonie-Bruxelles était organisée sur trois niveaux: les Agents de Liaison Scientifique, les Agents de Liaison Académique et Culturelle, et les Chargés de projets.

 

Il a été décidé de restructurer le réseau en deux niveaux distincts à savoir: un nouveau réseau de « Conseilleurs Scientifiques et Académiques », instrument de diplomatie scientifique et académique ; et des « Chargés de développement culturel et patrimonial », instrument de diplomatie culturelle.

 

Les Conseillers Scientifiques et Académiques et les Chargés de développement culturel et patrimonial seront directement rattachés aux délégations générales ou, en l’absence de délégation, au Bureau de l’AWEX. Cette réorganisation se justifie par le fait que leurs missions font partie intégrante des missions des Délégués généraux qui constituent la colonne vertébrale de l’action de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’international.

 

La diplomatie scientifique et académique reposera sur un réseau à l’étranger de 10 Conseillers Scientifiques et Académiques. 4 nouvelles destinations seront couvertes par la présence de Conseillers scientifiques et académiques, en plus des 6 existantes (Allemagne, Brésil, Canada, Etats-Unis, Suisse, Suède).

 

Ces quatre nouvelles destinations sont:

  1. L’Espagne pour, dans un premier temps, renforcer les partenariats avec les universités espagnoles et la présence lors d’événements organisés dans les régions les plus innovantes d’Espagne et dans un second temps, développer une veille au Portugal (notamment pour le numérique) ;

  2. La France pour se rapprocher davantage des régions les plus innovantes et renforcer les collaborations universitaires et entre les chercheurs ;

  3. Le Japon pour renforcer les partenariats académiques et en Recherche & Innovation avec un pays reconnu pour son enseignement supérieur et sa recherche d’excellence ;

  4. Le Royaume-Uni pour maintenir les relations scientifiques post-Brexit avec les institutions d’excellence du Royaume-Uni et soutenir rapidement la mise en œuvre de projets de recherche conjoints.

 

La diplomatie culturelle s’appuyera sur les 21 chargés de projets existants, appelés désormais Chargés de développement culturel et patrimonial, avec deux nouvelles localisations à Varsovie et Bucarest dans le cadre d’un renforcement des partenariats avec l’Europe de l’Est. Ils travailleront à la promotion de nos opérateurs culturels mais feront le lien également avec les industries culturelles et créatives et d’autres compétences liées notamment au patrimoine, au tourisme ou à la formation.

 

Pour le Ministre-Président wallon, Elio Di Rupo, « La Wallonie dispose, aujourd’hui, de véritables leviers diplomatiques, économiques, scientifiques et culturels à travers l’Europe et le monde. Et notre région entend s’investir davantage dans son ancrage international. Dans cette optique, et si nous voulons continuer à être audible sur la scène internationale, il est nécessaire de réformer les réseaux wallons à l’étranger. En concertation avec le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avons veillé ainsi à apporter plus de lisibilité, de visibilité et de cohérence. »

 

Le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet rassure: « Cette réorganisation permettra de rendre nos réseaux à l’étranger plus cohérents, plus lisibles pour les acteurs locaux et donc plus efficaces encore. En renforçant nos réseaux, ceux-ci pourront pleinement assurer leur mission qui a pour but principal la défense et la promotion des intérêts et des atouts de la Fédération. Avec les décisions prises ce jour, le Gouvernement souhaite offrir à ses délégations générales les leviers efficaces pour faire rayonner la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la scène internationale et à travers elle, l’ensemble de ses acteurs, notamment académiques et culturels. »

L’objectif de cette réforme est le renforcement de la diplomatie scientifique, académique et culturelle des deux entités.

 

Les réseaux Wallonie-Bruxelles à l’étranger sont des instruments indispensables pour représenter et défendre les atouts et les intérêts de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la scène internationale. Ils permettent d’augmenter l’impact, l’influence et la notoriété à l’étranger de Wallonie-Bruxelles et de ses acteurs.

 

Dans le cadre des déclarations de politique régionale et communautaire 2019-2024, les Ministres-Présidents wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles se sont engagés à adapter la manière dont fonctionnent ces réseaux à l’étranger.

 

Après une analyse menée par WBI, les Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont acté ce jeudi cette réforme. L’ambition est limpide: clarifier, objectiver et simplifier l’organisation actuelle des différentes composantes internationales pour davantage de visibilité, de cohérence et d’efficience.

 

Jusqu’à présent, l’architecture des réseaux sectoriels Wallonie-Bruxelles était organisée sur trois niveaux: les Agents de Liaison Scientifique, les Agents de Liaison Académique et Culturelle, et les Chargés de projets.

 

Il a été décidé de restructurer le réseau en deux niveaux distincts à savoir: un nouveau réseau de « Conseilleurs Scientifiques et Académiques », instrument de diplomatie scientifique et académique ; et des « Chargés de développement culturel et patrimonial », instrument de diplomatie culturelle.

 

Les Conseillers Scientifiques et Académiques et les Chargés de développement culturel et patrimonial seront directement rattachés aux délégations générales ou, en l’absence de délégation, au Bureau de l’AWEX. Cette réorganisation se justifie par le fait que leurs missions font partie intégrante des missions des Délégués généraux qui constituent la colonne vertébrale de l’action de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’international.

 

La diplomatie scientifique et académique reposera sur un réseau à l’étranger de 10 Conseillers Scientifiques et Académiques. 4 nouvelles destinations seront couvertes par la présence de Conseillers scientifiques et académiques, en plus des 6 existantes (Allemagne, Brésil, Canada, Etats-Unis, Suisse, Suède).

 

Ces quatre nouvelles destinations sont:

  1. L’Espagne pour, dans un premier temps, renforcer les partenariats avec les universités espagnoles et la présence lors d’événements organisés dans les régions les plus innovantes d’Espagne et dans un second temps, développer une veille au Portugal (notamment pour le numérique) ;

  2. La France pour se rapprocher davantage des régions les plus innovantes et renforcer les collaborations universitaires et entre les chercheurs ;

  3. Le Japon pour renforcer les partenariats académiques et en Recherche & Innovation avec un pays reconnu pour son enseignement supérieur et sa recherche d’excellence ;

  4. Le Royaume-Uni pour maintenir les relations scientifiques post-Brexit avec les institutions d’excellence du Royaume-Uni et soutenir rapidement la mise en œuvre de projets de recherche conjoints.

 

La diplomatie culturelle s’appuyera sur les 21 chargés de projets existants, appelés désormais Chargés de développement culturel et patrimonial, avec deux nouvelles localisations à Varsovie et Bucarest dans le cadre d’un renforcement des partenariats avec l’Europe de l’Est. Ils travailleront à la promotion de nos opérateurs culturels mais feront le lien également avec les industries culturelles et créatives et d’autres compétences liées notamment au patrimoine, au tourisme ou à la formation.

 

Pour le Ministre-Président wallon, Elio Di Rupo, « La Wallonie dispose, aujourd’hui, de véritables leviers diplomatiques, économiques, scientifiques et culturels à travers l’Europe et le monde. Et notre région entend s’investir davantage dans son ancrage international. Dans cette optique, et si nous voulons continuer à être audible sur la scène internationale, il est nécessaire de réformer les réseaux wallons à l’étranger. En concertation avec le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avons veillé ainsi à apporter plus de lisibilité, de visibilité et de cohérence. »

 

Le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet rassure: « Cette réorganisation permettra de rendre nos réseaux à l’étranger plus cohérents, plus lisibles pour les acteurs locaux et donc plus efficaces encore. En renforçant nos réseaux, ceux-ci pourront pleinement assurer leur mission qui a pour but principal la défense et la promotion des intérêts et des atouts de la Fédération. Avec les décisions prises ce jour, le Gouvernement souhaite offrir à ses délégations générales les leviers efficaces pour faire rayonner la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la scène internationale et à travers elle, l’ensemble de ses acteurs, notamment académiques et culturels. »

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06/04/2023
Étiquettes

Farah pense qu’on peut rire de tout, mais intelligemment, pas pour le plaisir de tacler, mais bien pour dénoncer. Percutante et engagée, elle ne supporte pas qu’on mette les autres dans les cases et ça ne la dérange pas de déranger ; mais avant de s’affirmer comme l’humoriste belge qui compte, Farah a déjà vécu une autre vie…

06/04/2023
Les Belges Histoires | Farah

Percutante et engagée, elle ne supporte pas qu’on mette les autres dans les cases et ça ne la dérange pas de déranger ; mais avant de s’affirmer comme l’humoriste belge qui compte, Farah a déjà vécu une autre vie…

 

Après ses études à l’ULB, la jeune femme devient marketing manager dans une grande banque. Elle a réussi brillamment, mais quelque chose lui manque. Après son trentième anniversaire, elle s’inscrit à l’académie du Kings of Comedy Club, un stage pour apprendre les bases du métier d'humoriste. « Je me suis dit: inscris-toi, au pire tu es mauvaise et alors ce n’est pas fait pour toi, mais au moins tu sauras… » Elle arrive en finale du concours organisé à l’issue du stage. Elle aura désormais deux vies: humoriste la nuit et marketing manager le jour. Sa carrière prend très vite de l’ampleur, elle fait des premières parties (Laurence Bibot, Blanche Gardin…) remporte des prix dans de nombreux festivals d’humour, puis crée son premier spectacle: « Résiste ». Stromae vient la voir jouer au Koeks Théâtre. Séduit, il devient un de ses soutiens. C’est exaltant, passionnant, épuisant et cela va durer 4 ans, jusqu’à ce que son corps ne la lâche, l’obligeant à faire un choix. Elle sera humoriste à plein temps. 

 

Cependant, il lui reste des étapes à franchir pour s’affirmer totalement. Elle écrit avec brio sur n’importe quel sujet, mais sans se montrer vraiment. Sa rencontre avec Alexandra Henry, révélatrice de talents qui a coaché de nombreux humoristes, lui permet d’apprendre à mieux se connaître, à mieux partager la vraie Farah. Elle gagne encore en confiance et la transmutation est à savourer dans son nouveau spectacle, actuellement en rodage, elle l’appelle, provisoirement: « En rodage ». L’autodérision est une valeur non négligeable.

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie-Bruxelles International

 

 

En savoir plus

Le site officiel de Farah

La page Wikipédia de Farah

 

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Les Belges Histoires - Les talents de Wallonie-Bruxelles

WBI, en partenariat avec la RTBF, vous propose de découvrir les portraits de belges francophones qui font rayonner Wallonie-Bruxelles.

Découvrez la série de portraits :

>> Les Belges Histoires

 

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Nos aides et services

Wallonie-Bruxelles International vous aide à développer vos projets à l’international avec des formations, des coachings, des missions de prospections, des aides financières…

>> Aides & services

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Percutante et engagée, elle ne supporte pas qu’on mette les autres dans les cases et ça ne la dérange pas de déranger ; mais avant de s’affirmer comme l’humoriste belge qui compte, Farah a déjà vécu une autre vie…

 

Après ses études à l’ULB, la jeune femme devient marketing manager dans une grande banque. Elle a réussi brillamment, mais quelque chose lui manque. Après son trentième anniversaire, elle s’inscrit à l’académie du Kings of Comedy Club, un stage pour apprendre les bases du métier d'humoriste. « Je me suis dit: inscris-toi, au pire tu es mauvaise et alors ce n’est pas fait pour toi, mais au moins tu sauras… » Elle arrive en finale du concours organisé à l’issue du stage. Elle aura désormais deux vies: humoriste la nuit et marketing manager le jour. Sa carrière prend très vite de l’ampleur, elle fait des premières parties (Laurence Bibot, Blanche Gardin…) remporte des prix dans de nombreux festivals d’humour, puis crée son premier spectacle: « Résiste ». Stromae vient la voir jouer au Koeks Théâtre. Séduit, il devient un de ses soutiens. C’est exaltant, passionnant, épuisant et cela va durer 4 ans, jusqu’à ce que son corps ne la lâche, l’obligeant à faire un choix. Elle sera humoriste à plein temps. 

 

Cependant, il lui reste des étapes à franchir pour s’affirmer totalement. Elle écrit avec brio sur n’importe quel sujet, mais sans se montrer vraiment. Sa rencontre avec Alexandra Henry, révélatrice de talents qui a coaché de nombreux humoristes, lui permet d’apprendre à mieux se connaître, à mieux partager la vraie Farah. Elle gagne encore en confiance et la transmutation est à savourer dans son nouveau spectacle, actuellement en rodage, elle l’appelle, provisoirement: « En rodage ». L’autodérision est une valeur non négligeable.

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie-Bruxelles International

 

 

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05/04/2023
Exposition « Nosotros » | © Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Chili

Après avoir été exposée en 2021 au Palais de Beaux-Arts de Valparaiso, à l’Université Catholique du Maule à Talca et inaugurée en présence de l’artiste, Simon Vansteenwinckel, et son épouse à Santiago en août dernier, l’exposition a été inaugurée à Concepcion le jeudi 23 mars 2023.

 

Les 32 photos retracent le voyage d’un an du photographe, sa femme et ses trois filles, au Chili, pays d’origine de son épouse Carolina. Le travail de sélection a été réalisé par l’artiste et la curatrice Veronica Besnier.

 

Nosotros est présentée à Concepcion dans la salle David Stitchkin de l‘Université de Concepcion. Après Los Ultimos Carboneros de Cuba de Stéphane Noel présentée en 2020, il s’agit de la deuxième exposition photographique belge francophone à être exposée à l’Université de Concepcion. Le public de Concepcion peut visiter ce beau travail photographique, gratuitement jusqu’au 20 mai prochain. 

 

Cette inauguration s’est inscrite dans le cadre des célébrations de la Francophonie et des activités organisées par la Représentation Wallonie-Bruxelles avec ses partenaires francophones au Chili. Le vernissage a également été l’occasion pour M. de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili de présenter le nouveau consul honoraire belge des régions de Maule, Ñuble, Biobio et Araucanie, Dr. Maximiliano Figueroa, professeur à l’Université de Concepcion et professeur invité de l’Université de Liège. Une soixantaine de personnes, partenaires de longue date de la Représentation Wallonie Bruxelles tant au niveau culturel et académique qu’économique et institutionnel, étaient présentes à l’occasion de cette activité.

 

La presse locale était au rendez-vous et a bien relayé la présence de Nosotros dans la capitale de la Région du BioBio, à travers des articles dans la presse écrite (journal EL SUR) et des interventions audiovisuelles à la radio UdeC et sur la chaîne télévisée universitaire TVU.

 

Comme prévu, l’itinérance poursuivra son voyage dans d’autres villes du Chili dans les prochains mois.

Après avoir été exposée en 2021 au Palais de Beaux-Arts de Valparaiso, à l’Université Catholique du Maule à Talca et inaugurée en présence de l’artiste, Simon Vansteenwinckel, et son épouse à Santiago en août dernier, l’exposition a été inaugurée à Concepcion le jeudi 23 mars 2023.

 

Les 32 photos retracent le voyage d’un an du photographe, sa femme et ses trois filles, au Chili, pays d’origine de son épouse Carolina. Le travail de sélection a été réalisé par l’artiste et la curatrice Veronica Besnier.

 

Nosotros est présentée à Concepcion dans la salle David Stitchkin de l‘Université de Concepcion. Après Los Ultimos Carboneros de Cuba de Stéphane Noel présentée en 2020, il s’agit de la deuxième exposition photographique belge francophone à être exposée à l’Université de Concepcion. Le public de Concepcion peut visiter ce beau travail photographique, gratuitement jusqu’au 20 mai prochain. 

 

Cette inauguration s’est inscrite dans le cadre des célébrations de la Francophonie et des activités organisées par la Représentation Wallonie-Bruxelles avec ses partenaires francophones au Chili. Le vernissage a également été l’occasion pour M. de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili de présenter le nouveau consul honoraire belge des régions de Maule, Ñuble, Biobio et Araucanie, Dr. Maximiliano Figueroa, professeur à l’Université de Concepcion et professeur invité de l’Université de Liège. Une soixantaine de personnes, partenaires de longue date de la Représentation Wallonie Bruxelles tant au niveau culturel et académique qu’économique et institutionnel, étaient présentes à l’occasion de cette activité.

 

La presse locale était au rendez-vous et a bien relayé la présence de Nosotros dans la capitale de la Région du BioBio, à travers des articles dans la presse écrite (journal EL SUR) et des interventions audiovisuelles à la radio UdeC et sur la chaîne télévisée universitaire TVU.

 

Comme prévu, l’itinérance poursuivra son voyage dans d’autres villes du Chili dans les prochains mois.

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05/04/2023
Copyright KWR

La résidence d'écriture KWR est située dans la ville historique de Kyoto, au Japon. Cette ville est connue pour son riche patrimoine culturel et sa beauté naturelle, offrant un cadre idéal pour la création littéraire. La résidence est située dans une maison traditionnelle japonaise, équipée de tout le nécessaire pour vivre et travailler confortablement.

 

Par le biais de ce dispositif, WBI soutient les autrices et les auteurs dans leur démarche de présence et de développement sur la scène internationale. 

 

La résidence débute le 1er octobre 2023 et se termine le 21 octobre 2023

 

Les autrices et les auteurs doivent répondre aux critères suivants :

  • avoir plus de 18 ans ;
  • avoir publié au moins un livre selon le respect de la Charte de l’édition en Fédération Wallonie-Bruxelles, dans les 5 années qui précèdent, et au maximum 2 livres ;
  • avoir une connaissance minimale de l’anglais pour pouvoir communiquer au sein de la résidence, une connaissance minimale du japonais est un plus ;
  • être belge ou avoir son domicile légal en Fédération Wallonie-Bruxelles depuis au moins cinq ans ;
  • être en mesure de participer pleinement à la résidence et à ses événements officiels.

Les dossiers de candidatures devront être envoyés au plus tard le 23 avril 2023

 

Pour en savoir plus : www.wbi.be/residence-krw

La résidence d'écriture KWR est située dans la ville historique de Kyoto, au Japon. Cette ville est connue pour son riche patrimoine culturel et sa beauté naturelle, offrant un cadre idéal pour la création littéraire. La résidence est située dans une maison traditionnelle japonaise, équipée de tout le nécessaire pour vivre et travailler confortablement.

 

Par le biais de ce dispositif, WBI soutient les autrices et les auteurs dans leur démarche de présence et de développement sur la scène internationale. 

 

La résidence débute le 1er octobre 2023 et se termine le 21 octobre 2023

 

Les autrices et les auteurs doivent répondre aux critères suivants :

  • avoir plus de 18 ans ;
  • avoir publié au moins un livre selon le respect de la Charte de l’édition en Fédération Wallonie-Bruxelles, dans les 5 années qui précèdent, et au maximum 2 livres ;
  • avoir une connaissance minimale de l’anglais pour pouvoir communiquer au sein de la résidence, une connaissance minimale du japonais est un plus ;
  • être belge ou avoir son domicile légal en Fédération Wallonie-Bruxelles depuis au moins cinq ans ;
  • être en mesure de participer pleinement à la résidence et à ses événements officiels.

Les dossiers de candidatures devront être envoyés au plus tard le 23 avril 2023

 

Pour en savoir plus : www.wbi.be/residence-krw

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05/04/2023
Les Ambassadeurs et représentants diplomatiques francophones lors de la soirée d'inauguration | © Ambassade d'Haïti au Chili

Co-organisées par la Représentation Wallonie-Bruxelles et les représentations diplomatiques et institutions francophones du Chili, les activités ont pris place dans la capitale Santiago mais également en région, et en particulier dans les villes de Concepcion et Valdivia.

 

A l’instar des années précédentes, les festivités de la Francophonie ont pris plusieurs formes. Tout d'abord la Représentation Wallonie-Bruxelles a participé à une foire des cultures francophones à Santiago. Des entreprises représentant différents pays et territoires membres de l'OIF étaient présentes. Notre Représentation disposait également d'un stand institutionnel sur lequel a été organisée une dégustation de chocolat artisanal belge à deux moments de la journée. Cette découverte de la gastronomie de Wallonie-Bruxelles a eu un très beau succès.

 

L'inauguration officielle en présence des Ambassadeurs et représentants diplomatiques francophones s'est tenue le 20 mars, jour international de la Francophonie pour l'ouverture du cycle de cinéma francophone organisé à la Cinémathèque Nationale du Chili à Santiago. Pour la Belgique francophone, étaient présents Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili et Emmanuelle Dienga, représentante Wallonie-Bruxelles.

 

Le film Jumbo de Zoe Wittock a été projeté dans le cadre de ce cycle de cinéma. Il est à noter que deux autres films de ce cycle (le film proposé par l'Ambassade de Suisse, Last Dance de Delphine Lehericey, ainsi que le film proposé par l'Ambassade du Vietnam, Le Gardien de buffles, de Minh Nguyen Vo, sont des coproductions belges francophones avec ces deux pays. Cela illustre bien les partenariats culturels stimulés par la Francophonie.

 

Jumbo a également été présenté à l'Alliance française de Concepcion et à l'Université Australe du Chili à Valdivia. Quant au film Last Dance, la Représentation Wallonie Bruxelles et l'Ambassade de Suisse ont co-organisé une projection au Théâtre régional du Biobio à Concepcion, l'un des plus grands théâtres du pays ; une belle manière de faire rayonner le festival 2023 en région. 

 

En coordination avec l'Institut français du Chili, la Représentation Wallonie-Bruxelles a également mis en place deux évènements autour du concours d'éloquence en français, activité qui a lieu tous les ans depuis trois ans. Le documentaire retraçant le déroulé du concours 2022 a été diffusé à Santiago et Concepcion en présence d'anciens participants et organisateurs qui ont également partagé leurs expériences. Ce qui, nous espérons motivera les francophiles du Chili à se présenter à l’édition 2023.

 

Le monde académique a aussi participé à ces festivités. La Représentation Wallonie-Bruxelles a proposé des conférences académiques pour promouvoir l'enseignement supérieur belge francophone tant à Concepcion qu'à Santiago.

 

Les industries créatives et culturelles de Wallonie-Bruxelles ont également été mises en valeur. L'exposition photographique Nosotros de Simon Vansteenwinckel a été inaugurée à Concepcion. Ces photographies retracent le voyage d'un an au Chili, du photographe belge, de son épouse d'origine chilienne et de leurs trois filles. Cette inauguration, en présence de membres de la Représentation Wallonie-Bruxelles dont la représentante Emmanuelle Dienga, a été l'occasion pour l'Ambassadeur de Belgique, également sur place, de présenter officiellement le nouveau consul belge de la zone Dr. Maximiliano Figueroa, professeur à l'Université de Concepcion et titulaire d'un postdoctorat de l'Université de Liège.

 

La Représentation Wallonie-Bruxelles a également participé à des activités organisées par les différentes missions diplomatiques francophones présentes au Chili. A l'invitation de l'Ambassade d'Haïti et de l'association des professeurs de français, notre consul général Johan Casaer a participé à la soirée de poésie en lisant un poème de la poétesse belge de langue française Marguerite Yourcenar. La Représentation était également présente au cocktail de clôture, à l'invitation de l'Ambassade du Liban, qui avait pour thème « Le jardin de la Mode ».15 designers de mode chiliens avaient été invités à réaliser un vêtement ou accessoire inspiré par un pays de la Francophonie. C'est Alejandra Bobadilla qui a été chargée de représenter la Belgique francophone. Ce beau projet a vu le jour avec l’aide de Moda Chile et ses créateurs détectés par nos partenaires de l’Institut français et de l’Ambassade du Liban.

 

Ce sont donc deux semaines intenses en activités riches et diversifiées qui viennent de s'écouler, la langue française et les cultures francophones ont été mises à l'honneur au Chili grâce à nos nombreux talents de Wallonie-Bruxelles actifs au Chili et dans le monde.

 

Liens utiles

Extrait télévisé de la chaîne locale de Concepcion TVU à propos de l'inauguration de l'exposition Nosotros : "Nosotros. Un viaje belgo-chileno": Exposición de artista belga se toma la sala David Stitchkin (tvu.cl) - Lien vers l'émission (en espagnol)

Co-organisées par la Représentation Wallonie-Bruxelles et les représentations diplomatiques et institutions francophones du Chili, les activités ont pris place dans la capitale Santiago mais également en région, et en particulier dans les villes de Concepcion et Valdivia.

 

A l’instar des années précédentes, les festivités de la Francophonie ont pris plusieurs formes. Tout d'abord la Représentation Wallonie-Bruxelles a participé à une foire des cultures francophones à Santiago. Des entreprises représentant différents pays et territoires membres de l'OIF étaient présentes. Notre Représentation disposait également d'un stand institutionnel sur lequel a été organisée une dégustation de chocolat artisanal belge à deux moments de la journée. Cette découverte de la gastronomie de Wallonie-Bruxelles a eu un très beau succès.

 

L'inauguration officielle en présence des Ambassadeurs et représentants diplomatiques francophones s'est tenue le 20 mars, jour international de la Francophonie pour l'ouverture du cycle de cinéma francophone organisé à la Cinémathèque Nationale du Chili à Santiago. Pour la Belgique francophone, étaient présents Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili et Emmanuelle Dienga, représentante Wallonie-Bruxelles.

 

Le film Jumbo de Zoe Wittock a été projeté dans le cadre de ce cycle de cinéma. Il est à noter que deux autres films de ce cycle (le film proposé par l'Ambassade de Suisse, Last Dance de Delphine Lehericey, ainsi que le film proposé par l'Ambassade du Vietnam, Le Gardien de buffles, de Minh Nguyen Vo, sont des coproductions belges francophones avec ces deux pays. Cela illustre bien les partenariats culturels stimulés par la Francophonie.

 

Jumbo a également été présenté à l'Alliance française de Concepcion et à l'Université Australe du Chili à Valdivia. Quant au film Last Dance, la Représentation Wallonie Bruxelles et l'Ambassade de Suisse ont co-organisé une projection au Théâtre régional du Biobio à Concepcion, l'un des plus grands théâtres du pays ; une belle manière de faire rayonner le festival 2023 en région. 

 

En coordination avec l'Institut français du Chili, la Représentation Wallonie-Bruxelles a également mis en place deux évènements autour du concours d'éloquence en français, activité qui a lieu tous les ans depuis trois ans. Le documentaire retraçant le déroulé du concours 2022 a été diffusé à Santiago et Concepcion en présence d'anciens participants et organisateurs qui ont également partagé leurs expériences. Ce qui, nous espérons motivera les francophiles du Chili à se présenter à l’édition 2023.

 

Le monde académique a aussi participé à ces festivités. La Représentation Wallonie-Bruxelles a proposé des conférences académiques pour promouvoir l'enseignement supérieur belge francophone tant à Concepcion qu'à Santiago.

 

Les industries créatives et culturelles de Wallonie-Bruxelles ont également été mises en valeur. L'exposition photographique Nosotros de Simon Vansteenwinckel a été inaugurée à Concepcion. Ces photographies retracent le voyage d'un an au Chili, du photographe belge, de son épouse d'origine chilienne et de leurs trois filles. Cette inauguration, en présence de membres de la Représentation Wallonie-Bruxelles dont la représentante Emmanuelle Dienga, a été l'occasion pour l'Ambassadeur de Belgique, également sur place, de présenter officiellement le nouveau consul belge de la zone Dr. Maximiliano Figueroa, professeur à l'Université de Concepcion et titulaire d'un postdoctorat de l'Université de Liège.

 

La Représentation Wallonie-Bruxelles a également participé à des activités organisées par les différentes missions diplomatiques francophones présentes au Chili. A l'invitation de l'Ambassade d'Haïti et de l'association des professeurs de français, notre consul général Johan Casaer a participé à la soirée de poésie en lisant un poème de la poétesse belge de langue française Marguerite Yourcenar. La Représentation était également présente au cocktail de clôture, à l'invitation de l'Ambassade du Liban, qui avait pour thème « Le jardin de la Mode ».15 designers de mode chiliens avaient été invités à réaliser un vêtement ou accessoire inspiré par un pays de la Francophonie. C'est Alejandra Bobadilla qui a été chargée de représenter la Belgique francophone. Ce beau projet a vu le jour avec l’aide de Moda Chile et ses créateurs détectés par nos partenaires de l’Institut français et de l’Ambassade du Liban.

 

Ce sont donc deux semaines intenses en activités riches et diversifiées qui viennent de s'écouler, la langue française et les cultures francophones ont été mises à l'honneur au Chili grâce à nos nombreux talents de Wallonie-Bruxelles actifs au Chili et dans le monde.

 

Liens utiles

Extrait télévisé de la chaîne locale de Concepcion TVU à propos de l'inauguration de l'exposition Nosotros : "Nosotros. Un viaje belgo-chileno": Exposición de artista belga se toma la sala David Stitchkin (tvu.cl) - Lien vers l'émission (en espagnol)

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31/03/2023
(c) Bertrand Fonteyn

Dans un premier temps, le mercredi 8 mars, Madame Jelena Novaković a présenté sa traduction du recueil de nouvelles Battre les cartes de Carmelo Virone, éditions MaelstrÖm reEvolution, paru en serbe chez Guttenbergova Galaksija. Cette présentation organisée à l’Institut français de Serbie, en présence de son Excellence Madame Cathy Buggenhout, Ambassadeur de Belgique en Serbie, a été l’occasion d’une discussion très riche au sujet de l’intertextualité et des processus narratifs mobilisés dans le recueil. En outre, Carmelo Virone a donné une interview au quotidien Politika, qui lui accorde une quasi pleine page. La télévision serbe consacre quant à elle, un reportage à son recueil de nouvelles (à partir de 6’42).

 

Dans un second temps, l’éditeur novosadien Prometej a eu le plaisir de recevoir cinq auteur.e.s de la Fédération Wallonie-Bruxelles qu’il édite en serbe : Jacques Richard (La Femme qui chante et Le Carré des Allemands), Pascale Toussaint (Une Sœur), Juan d’Oultremont (Judas côté jardin), Marc Quaghebeur (Les grands masques) et Aliénor Debrocq (Cent jours sans Lily). À l’exception du roman de Marc Quaghebeur paru en 2012 à La Renaissance du livre, ces œuvres avaient toutes été publiées par Onlit Éditions, dont le directeur Pierre de Mûelenaere était également du voyage.

 

Tous ces romans ont été traduits en serbe par Madame Ljiljana Matić, grâce au soutien du Service de la Promotion des Lettres. La présentation des traductions a eu lieu le samedi 11 mars au Salon du Livre de Novi Sad, en présence des auteur.e.s, qui ont pu développer les ressorts de leurs écritures.

 

En marge du Salon, diverses activités de promotion ont également été organisées par l'Agent de liaison académique et culturelle en Serbie. Aliénor Debrocq a ainsi donné une conférence sur l’écriture fragmentaire destinée aux étudiants de Romanes de la faculté de Philologie de Belgrade. Elle a en outre donné une interview à la radio serbe.

 

Marc Quaghebeur a de son côté, tenu une conférence magistrale sur les littératures des Francophonies dans la vénérable institution novosadienne Matica srpska. Enfin, Jacques Richard et Pascale Toussaint ont donné une lecture croisée de leurs œuvres, au sein de la maison Promotej, lecture doublée de sa version serbe et suivie d’un débat modéré par Aleksandar Tanurđić.

 

Dans un premier temps, le mercredi 8 mars, Madame Jelena Novaković a présenté sa traduction du recueil de nouvelles Battre les cartes de Carmelo Virone, éditions MaelstrÖm reEvolution, paru en serbe chez Guttenbergova Galaksija. Cette présentation organisée à l’Institut français de Serbie, en présence de son Excellence Madame Cathy Buggenhout, Ambassadeur de Belgique en Serbie, a été l’occasion d’une discussion très riche au sujet de l’intertextualité et des processus narratifs mobilisés dans le recueil. En outre, Carmelo Virone a donné une interview au quotidien Politika, qui lui accorde une quasi pleine page. La télévision serbe consacre quant à elle, un reportage à son recueil de nouvelles (à partir de 6’42).

 

Dans un second temps, l’éditeur novosadien Prometej a eu le plaisir de recevoir cinq auteur.e.s de la Fédération Wallonie-Bruxelles qu’il édite en serbe : Jacques Richard (La Femme qui chante et Le Carré des Allemands), Pascale Toussaint (Une Sœur), Juan d’Oultremont (Judas côté jardin), Marc Quaghebeur (Les grands masques) et Aliénor Debrocq (Cent jours sans Lily). À l’exception du roman de Marc Quaghebeur paru en 2012 à La Renaissance du livre, ces œuvres avaient toutes été publiées par Onlit Éditions, dont le directeur Pierre de Mûelenaere était également du voyage.

 

Tous ces romans ont été traduits en serbe par Madame Ljiljana Matić, grâce au soutien du Service de la Promotion des Lettres. La présentation des traductions a eu lieu le samedi 11 mars au Salon du Livre de Novi Sad, en présence des auteur.e.s, qui ont pu développer les ressorts de leurs écritures.

 

En marge du Salon, diverses activités de promotion ont également été organisées par l'Agent de liaison académique et culturelle en Serbie. Aliénor Debrocq a ainsi donné une conférence sur l’écriture fragmentaire destinée aux étudiants de Romanes de la faculté de Philologie de Belgrade. Elle a en outre donné une interview à la radio serbe.

 

Marc Quaghebeur a de son côté, tenu une conférence magistrale sur les littératures des Francophonies dans la vénérable institution novosadienne Matica srpska. Enfin, Jacques Richard et Pascale Toussaint ont donné une lecture croisée de leurs œuvres, au sein de la maison Promotej, lecture doublée de sa version serbe et suivie d’un débat modéré par Aleksandar Tanurđić.

 

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31/03/2023
Délégation wallonne et étudiants de HEC Liège au festival South by South West (SxSW) à Austin en mars 2023 © Christian Du Brulle

Des accros de spectacles, de concerts et de cinéma? Sans doute. «Mais ils et elles participent surtout à un atelier que nous organisons dans le cadre des programmes Explort de l’AWEX, l’Agence Wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers», explique Anne-Christine Cadiat, professeure de marketing à HEC (ULiège).

 

Pour ces étudiants, cette expérience est une opportunité d’effectuer une plongée dans la réalité du commerce international. «Lors de ce grand rendez-vous des industries culturelles et créatives qu’est le festival South by South Wes (SxSW), nos étudiants sont là pour apprendre et pour développer leurs compétences professionnelles», précise-elle.

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Au service de huit partenaires wallons

« Dans un premier temps, ils ont dû identifier et contacter l’une ou l’autre entreprise wallonne en lien avec les industries culturelles ou créatives (ICC), au sens large du terme, intéressées par le marché américain. Nous avons ainsi des entreprises actives dans le transport, la logistique, la technologie, le design ou encore la mode et même les spiritueux. Pour cette mission, huit partenaires wallons comptent sur nos étudiants: Safran Aeroboosters, Easycargo, NRB, Learnence, Wallonie-Bruxelles Mode Design, Liegin, Belgian Owl et le labo d’AI et de réalité virtuelle de HEC appliquées au business.»

 

«L’idée est d’explorer le marché et d’identifier des opportunités potentielles pour chacun de ces partenaires, de mieux connaître les réglementations, d’apprendre comment aborder le marché, de cerner la concurrence… Mais chacun a aussi des objectifs plus particuliers. Safran, par exemple, connaît déjà bien le marché américain. L’entreprise recherche cependant un fournisseur pour une pièce spécifique. Les étudiants sont donc ici chargés d’un exercice de veille dans le domaine qui intéresse cette société.»

 

Les étudiants travaillent par groupes de deux ou trois sur deux entreprises. Sarah et Justine, par exemple, œuvrent pour le labo de réalité virtuelle et augmentée de HEC. «Nous assistons aux conférences sur le métaverse. Nous rencontrons aussi des entreprises actives dans le domaine. Notre rapport sera riche», assurent-elles.

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Du « win-win-win-win »

«Cette démarche pédagogique centrée sur le « problem based learning » ancre les étudiants dans le réel », reprend Anne-Christine Cadiat. « Les entreprises partenaires attendent d’eux un rapport. Mais elles ne sont pas les seules bénéficiaires de cette mission. Tout le monde en retire une plus-value. Cette mission est aussi intéressante pour l’Awex qui bénéficiera de notre retour d’expérience, pour les étudiants eux-mêmes, mais aussi pour HEC Liège qui peut ainsi créer un environnement pédagogique de qualité en confrontant ses étudiants à des cas réels, sur le terrain.»

 

«Nous remarquons aussi que les étudiants qui se lancent dans ce genre d’expériences progressent plus vite que les autres. Certains, en deuxième année de Master, présentent même déjà une expérience professionnelle», précise la professeure de marketing.

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« Speed dating » international

Un autre bénéfice de ce genre de séjour porte sur la mise en place des réseaux personnels de ces étudiants. Des réseaux de relations qui leur seront vraisemblablement très utiles tout au long de leur carrière.

 

«On a eu un bel exemple lors de la soirée de « speed dating » organisée par l’Awex à destination des entreprises wallonnes qui participaient également à la SxSW et à la mission technologique préalable», reprend la professeure Cadiat. «Aux côtés des entreprises wallonnes et de leurs éventuels partenaires québécois et américains, ils ont pu découvrir les attentes et les besoins des uns et des autres. Ce genre d’expérience décuple les possibilités de rencontres, de contacts».

 

À propos de ce « speed dating », on soulignera que cette année, la délégation wallonne emmenée à SxSW par l’Awex et par le service Recherche et Innovation de Wallonie-Bruxelles International (plusieurs universités et hautes écoles étaient du voyage) remplaçait avantageusement le traditionnel stand wallon dans les salles d’exposition de SxSW. L’attrait du volet « expo » apparaissant cette année en nette perte de vitesse, à entendre les entreprises et les représentants wallons sur place.

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Apprentissage du réseautage

Reste une question de fond: pourquoi une professeure de marketing de HEC Liège orchestre-t-elle, depuis 2017, ce genre de mission pour ses étudiants ? «La réponse est limpide», assure Anne-Christine Cadiat. «Quand j’étais moi-même étudiante, j’ai pu bénéficier d’une expérience de ce genre organisée à l’époque par l’Office belge du Commerce extérieur. Cela a été un événement marquant dans ma formation. D’où ma volonté d’en faire profiter mes propres étudiants.»

 

«D’un point de vue pédagogique, c’est extrêmement intéressant. C’est aussi long et difficile à organiser. Mais pour quels résultats! Cela apprend aux étudiants à casser les routines. Cela les fait entrer dans d’autres manières d’apprendre. Ils apprennent à réseauter entre eux, ce qui n’est pas évident à l’école, vu qu’ils sont encore plusieurs centaines en master. Mais aussi avec les entreprises wallonnes, avec des contacts internationaux et des structures comme l’Awex.»

 

Une expérience qui a bien entendu aussi un coût. Ici, tous les partenaires mettent la main au portefeuille. « L’AWEX alloue un subside par étudiant, les entreprises participent aussi financièrement, tout comme HEC, ainsi que les étudiants eux-mêmes. Ces derniers investissent 400 euros dans cette expérience », précise Anne-Christine Cadiat. «Mais cette quote-part ne doit pas être un frein à leur participation. Nous sommes à leur écoute pour faciliter les choses, le cas échéant», conclut-elle.

 

Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science.

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Des accros de spectacles, de concerts et de cinéma? Sans doute. «Mais ils et elles participent surtout à un atelier que nous organisons dans le cadre des programmes Explort de l’AWEX, l’Agence Wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers», explique Anne-Christine Cadiat, professeure de marketing à HEC (ULiège).

 

Pour ces étudiants, cette expérience est une opportunité d’effectuer une plongée dans la réalité du commerce international. «Lors de ce grand rendez-vous des industries culturelles et créatives qu’est le festival South by South Wes (SxSW), nos étudiants sont là pour apprendre et pour développer leurs compétences professionnelles», précise-elle.

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Au service de huit partenaires wallons

« Dans un premier temps, ils ont dû identifier et contacter l’une ou l’autre entreprise wallonne en lien avec les industries culturelles ou créatives (ICC), au sens large du terme, intéressées par le marché américain. Nous avons ainsi des entreprises actives dans le transport, la logistique, la technologie, le design ou encore la mode et même les spiritueux. Pour cette mission, huit partenaires wallons comptent sur nos étudiants: Safran Aeroboosters, Easycargo, NRB, Learnence, Wallonie-Bruxelles Mode Design, Liegin, Belgian Owl et le labo d’AI et de réalité virtuelle de HEC appliquées au business.»

 

«L’idée est d’explorer le marché et d’identifier des opportunités potentielles pour chacun de ces partenaires, de mieux connaître les réglementations, d’apprendre comment aborder le marché, de cerner la concurrence… Mais chacun a aussi des objectifs plus particuliers. Safran, par exemple, connaît déjà bien le marché américain. L’entreprise recherche cependant un fournisseur pour une pièce spécifique. Les étudiants sont donc ici chargés d’un exercice de veille dans le domaine qui intéresse cette société.»

 

Les étudiants travaillent par groupes de deux ou trois sur deux entreprises. Sarah et Justine, par exemple, œuvrent pour le labo de réalité virtuelle et augmentée de HEC. «Nous assistons aux conférences sur le métaverse. Nous rencontrons aussi des entreprises actives dans le domaine. Notre rapport sera riche», assurent-elles.

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Du « win-win-win-win »

«Cette démarche pédagogique centrée sur le « problem based learning » ancre les étudiants dans le réel », reprend Anne-Christine Cadiat. « Les entreprises partenaires attendent d’eux un rapport. Mais elles ne sont pas les seules bénéficiaires de cette mission. Tout le monde en retire une plus-value. Cette mission est aussi intéressante pour l’Awex qui bénéficiera de notre retour d’expérience, pour les étudiants eux-mêmes, mais aussi pour HEC Liège qui peut ainsi créer un environnement pédagogique de qualité en confrontant ses étudiants à des cas réels, sur le terrain.»

 

«Nous remarquons aussi que les étudiants qui se lancent dans ce genre d’expériences progressent plus vite que les autres. Certains, en deuxième année de Master, présentent même déjà une expérience professionnelle», précise la professeure de marketing.

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« Speed dating » international

Un autre bénéfice de ce genre de séjour porte sur la mise en place des réseaux personnels de ces étudiants. Des réseaux de relations qui leur seront vraisemblablement très utiles tout au long de leur carrière.

 

«On a eu un bel exemple lors de la soirée de « speed dating » organisée par l’Awex à destination des entreprises wallonnes qui participaient également à la SxSW et à la mission technologique préalable», reprend la professeure Cadiat. «Aux côtés des entreprises wallonnes et de leurs éventuels partenaires québécois et américains, ils ont pu découvrir les attentes et les besoins des uns et des autres. Ce genre d’expérience décuple les possibilités de rencontres, de contacts».

 

À propos de ce « speed dating », on soulignera que cette année, la délégation wallonne emmenée à SxSW par l’Awex et par le service Recherche et Innovation de Wallonie-Bruxelles International (plusieurs universités et hautes écoles étaient du voyage) remplaçait avantageusement le traditionnel stand wallon dans les salles d’exposition de SxSW. L’attrait du volet « expo » apparaissant cette année en nette perte de vitesse, à entendre les entreprises et les représentants wallons sur place.

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Apprentissage du réseautage

Reste une question de fond: pourquoi une professeure de marketing de HEC Liège orchestre-t-elle, depuis 2017, ce genre de mission pour ses étudiants ? «La réponse est limpide», assure Anne-Christine Cadiat. «Quand j’étais moi-même étudiante, j’ai pu bénéficier d’une expérience de ce genre organisée à l’époque par l’Office belge du Commerce extérieur. Cela a été un événement marquant dans ma formation. D’où ma volonté d’en faire profiter mes propres étudiants.»

 

«D’un point de vue pédagogique, c’est extrêmement intéressant. C’est aussi long et difficile à organiser. Mais pour quels résultats! Cela apprend aux étudiants à casser les routines. Cela les fait entrer dans d’autres manières d’apprendre. Ils apprennent à réseauter entre eux, ce qui n’est pas évident à l’école, vu qu’ils sont encore plusieurs centaines en master. Mais aussi avec les entreprises wallonnes, avec des contacts internationaux et des structures comme l’Awex.»

 

Une expérience qui a bien entendu aussi un coût. Ici, tous les partenaires mettent la main au portefeuille. « L’AWEX alloue un subside par étudiant, les entreprises participent aussi financièrement, tout comme HEC, ainsi que les étudiants eux-mêmes. Ces derniers investissent 400 euros dans cette expérience », précise Anne-Christine Cadiat. «Mais cette quote-part ne doit pas être un frein à leur participation. Nous sommes à leur écoute pour faciliter les choses, le cas échéant», conclut-elle.

 

Source: article de Christian Du Brulle pour Daily Science.

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